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Journal 1919-1924. "Aller droit à l'enfer, par le chemin même qui le fait oublier"

Extraits

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Histoire internationale

La décennie qui ébranla le Moyen-Orient. 1914-1923

Le Moyen-Orient a le triste privilège de ne pas quitter la une de l'actualité. Trop souvent synonyme de chaos et de barbarie, il décourage les analyses. Pour éviter la confrontation caricaturale entre Orient et Occident ou l'explication par les "spécificités culturelles", il importe de considérer l'histoire de cette région. Le destin du Moyen-Orient s'est joué en une décennie, au tournant du XXe siècle. 1914 : la Première Guerre mondiale éclate. 1923 : le dernier sultan ottoman fait ses adieux à Istanbul. Sur les ruines de l'Empire ottoman, communautés et nations s'éveillent. La Turquie, la Perse et l'Afghanistan accèdent à l'indépendance, aux franges d'une Russie devenue bolchevique ; le Croissant fertile se couvre de frontières ; Kurdes et Arméniens sont sacrifiés aux impératifs de la géopolitique occidentale, tandis que les chrétiens du Liban imposent leur Etat et les juifs d'Europe, un foyer national en Palestine. Précise et synthétique, cette enquête éclaire une période fondamentale pour comprendre les grands enjeux qui traversent le Moyen-Orient actuel.

09/2017

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Documentaires jeunesse

1914-1918

Pour les Européens d'aujourd'hui, la Première Guerre mondiale reste l'un des événements majeurs du siècle et, en même temps, l'un des plus difficiles à comprendre, au point qu'il paraît parfois absurde. Depuis l'assassinat de Sarajevo jusqu'au défilé de la victoire, à Paris, le 14 juillet 1919, Michel Winock a choisi de raconter et d'expliquer cette guerre sous tous les angles possibles. Les grandes phases militaires, de la guerre de mouvement en 1914 à l'affrontement interminable des tranchées, sont présentes. On découvrira aussi les épisodes de la guerre psychologique, l'héroïsme des enfants et des femmes, la mobilisation des énergies qui transforment ce combat européen en une guerre mondiale. On comprendra enfin le caractère particulier de 1914-1918, le courage des soldats, à Verdun ou sur la Somme, leur ténacité dans l'enfer quotidien de la boue des tranchées et des bombardements, leur lassitude parfois et leur acharnement qui ont tenu quatre ans l'Europe en haleine. Grâce à une iconographie riche et souvent rare, ainsi qu'à un ensemble de cartes exceptionnel, Michel Winock, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, spécialiste de l'histoire du XXe siècle, fait découvrir de manière originale l'histoire de ces 52 mois qui ont changé le siècle.

09/1998

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Histoire de France

Le domaine de Chantilly face à la guerre 1914-1919

A travers l'étude de documents d'archives du château de Chantilly lamais exploités, complétée par de nombreuses illustrations rares ou inédites, l'ouvrage lait revivre l'histoire des collections du musée Condé et le quotidien du domaine de Chantilly soumis à la menace allemande et aux réquisitions militaires alliées entre 1914 et 1919.

09/2018

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Histoire de France

Fusillés par la Patrie. La justice militaire de 1914 à 1918

Le titre de cet essai « Fusillés par la Patrie » n’a pas été choisi par ironie désabusée, comme il aurait pu l’être. Il est un rappel de l’hymne «Mourir pour la Patrie », que les autorités militaires faisaient sonner devant la dépouille de ceux qu’elle venait de faire exécuter pour l’exemple. Quelques vers de ce chant « patriotique »méritent d’être cités pour leur cynisme : « Nous, amis, qui loin des batailles Succombons dans l’obscurité Vouons au moins nos funérailles A la France et à la Liberté ». Il n’y a rien à ajouter, si ce n’est le cri de quelques condamnés à l’annonce de la sentence : « Putain de justice » ou « Putain d’armée », mais la plupart étaient trop respectueux de l’autorité pour se révolter ou trop vaincus par le malheur; ils acceptaient en silence l’injuste sentence.

12/2011

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Histoire de France

Journal du Général Edmond Buat 1914-1923

En 1914, à 46 ans, le polytechnicien Edmond Buat est lieutenant-colonel. Il est chef d'état-major général des armées lorsqu'il meurt soudainement en 1923. Cette carrière remarquable est celle d'un homme exceptionnel. De la Grande guerre, il a tout connu : chef de cabinet du ministre de la Guerre Millerand d'août 1914 à novembre 1915, il est à l'articulation souvent difficile entre le pouvoir politique et le haut commandement militaire. Commandant une division puis une armée au front, il a vécu au plus près la violence des combats. Créateur en 1917 et chef de la Réserve générale d'artillerie qui permettra de l'emporter sur les Allemands l'année suivante, il est un technicien prophétique de la guerre industrielle. Nommé en juillet 1918 major général des armées françaises, c'est à dire n° 2, auprès de Pétain, il est l'un des artisans de la victoire. Expert auprès du gouvernement lors des négociations du traité de paix, et alors que des troupes françaises occupent la Rhénanie, interviennent en Europe centrale, en Russie, au Proche-Orient, il s'emploie dans ses dernières fonctions à préparer la France au nouveau conflit qu'il juge inévitable. Si Buat n'était pas mort à 55 ans, il eût été à coup sûr généralissime de l'armée française à la place de Weygand, et le destin en eût peut-être été changé. Le général était doublé d'un observateur prodigieux de finesse et d'un écrivain de talent. Tous les soirs, il a consigné dans des cahiers les faits et les réflexions de la journée. Tout y passe, les hommes qu'il a tous connus, les événements, les pensées. Alors que les mémoires des grands chefs, Joffre et Foch, ont été rédigés en vue de servir leurs auteurs, cet énorme et prodigieux document a toute la fraîcheur du spontané et de l'inédit. Dans sa préface, Georges-Henri Soutou, de l'Académie des Sciences morales et politiques, donne toute sa portée à ce témoignage d'un «esprit libre, volontiers mordant». Le colonel Frédéric Guelton, ancien chef du service historique de l'armée de terre, a introduit et annoté en spécialiste le texte donné ici dans son intégralité.

11/2015

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Histoire de France

A l'école de la guerre, 1914-1918

Loin du front, les écoliers nantais n'échappent pas aux échos de la Grande Guerre, bien au contraire. Dans cette ville de l'arrière, ils sont quotidiennement confrontés à la souffrance - mutilés soignés dans les hôpitaux militaires et croisés dans la rue ; réfugiés affluant des régions envahies, traumatisés ; familles endeuillées. A l'unisson de l'état d'esprit qui anime la nation tout entière, l'école attise dans les jeunes esprits la flamme du patriotisme, enseignant aux enfants la géographie des combats, leur proposant dictées, rédactions, dessins sur le thème de la guerre, les associant au comptage des morts... Leurs petites mains confectionnent charpie et chaussettes destinés aux poilus. La cour de la récréation devient le terrain des jeux guerriers. Un fonds unique de rapports produits tout au long de la guerre par les instituteurs, illustrés de travaux d'écoliers, témoigne de l'ampleur du conditionnement des jeunes élèves, éduqués dans l'amour de la patrie et fiers de participer à l'oeuvre de solidarité nationale. Auteures : Réjane Burki, Delphine Gillardin et Véronique Guitton.

01/2014

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Histoire de France

Nouvelle histoire de la France contemporaine. Tome 12, Victoire et frustrations 1914-1929

La chute de la Monarchie (1787-1792). La République jacobine (10 août 1792-9 Thermidor an II). La République bourgeoise (de Thermidor à Brumaire, 1794-1799). L'Episode napoléonien (1799-1815) : aspects intérieurs, aspects extérieurs. La France des notables (1815-1848) : l'évolution générale, la vie de la nation. 1848 ou l'apprentissage de la République (1848-1852). De la fête impériale au mur des Fédérés (1852-1871). Les débuts de la Troisième République (1871-1898). La République radicale ? (1898-1914). Victoire et Frustrations (1914-1929). La crise des années 30 (1929-1938). De Munich à la Libération (1938-1944). La France de la Quatrième République(1944-1958) : l'ardeur et la nécessité (1944-1952), l'expansion et l'impuissance (1952-1958), La France de l'expansion (1958-1974) : la République gaullienne (1958-1969), croissance et crise (1969-1974). La France de 1974 à nos jours. Documents pour la France du XXème siècle.

10/2005

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BD tout public

Putain de guerre ! Tome 1 : 1914-1915-1916

Du fond de nos tombes, on a compris qu'on était là pour un long moment. Les Alboches n'étaient pas décidés à rentrer chez eux et on était encore assez loin de Berlin. Pour Noël, la trêve a tourné en fraternisation, surtout entre les Anglais et les Allemands. Ca partait d'un bon sentiment. Quelques heures à s'échanger des clopes et des bonbons, avant de retourner chacun dans son trou pour recommencer à s'entretuer. Moi, tout ce que je comprenais, c'est qu'on s'installait dans la guerre.

11/2008

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Littérature étrangère

Journal (1918-1920)

25 juillet 1920, Nelly Ptachkina tombait dans la cascade du Dard, au pied du Mont-Blanc. Elle avait dix-sept ans et laissait un journal, édité ensuite par sa mère, dans les années 1920. Joseph Kessel en publia des extraits dans ses Souvenirs d'un commissaire rouge. Le Journal (1918-1920) recouvre la chronologie de la guerre civile depuis son déclenchement jusqu'aux débuts des conflits russo-polonais, lesquels entraîneront la guerre soviéto-polonaise. Mue essentiellement par la nécessité d'une introspection liée à la construction de sa personne, Nelly utilise ses notes pour rédiger de véritables "rapports" sur son état intérieur face à ces complexes bouleversements historiques. Elle ignore alors, mais plus pour très longtemps, que vivre et s'observer, pour elle, sera synonyme de se penser comme témoin historique. D'une maturité peu commune et d'une indépendance d'esprit absolue, Nelly, dont la personnalité est peu à peu façonnée par la présence constante de la mort et la perspective de la destruction du monde familier, reste cependant attachée à une Russie dont elle n'a pas encore compris ni accepté la disparition. Mais, face aux pogroms qui déchirent l'Ukraine et à l'explosion de la violence, l'émigration devient salut, même si c'est le coeur lourd qu'elle se sépare des paysages familiers. Images vues comme à travers le trou de la serrure, de façon parcellaire, fragmentée, floue: c'est ainsi que la révolution et la guerre civile apparaissent à un individu isolé, aux familles jetées dans la tourmente et, à plus forte raison, à une adolescente pensant son devenir dans un monde déstructuré. Mais l'acte de l'écriture implique une volonté magistrale : c'est de cette volonté que Nelly sera porteuse, érigeant la vie privée en acte de résistance et l'écriture de soi en un document contribuant à l'élaboration d'une micro-histoire du XXe siècle.

10/2011

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Littérature française

Journal. 1922-1989

"Un livre qui ne serait ni journal intime ni oeuvre en forme, ni récit autobiographique ni oeuvre d'imagination, ni prose ni poésie, mais tout cela à la fois. Livre conçu de manière à pouvoir constituer un tout autonome à quelque moment qu'il soit interrompu, par la mort s'entend. Livre, donc, délibérément établi comme oeuvre éventuellement posthume et perpétuel work in progress" (Journal, 26 septembre 1966). C'est par ces mots que Michel Leiris évoque son journal, qu'il a tenu presque sans interruption de 1922 à 1989, et qui deviendra la pierre angulaire de ses écrits à ta fois poétiques, autobiographiques et ethnographiques. Prises sur le vif, composées au fil des jours, suivant les événements, au gré des humeurs, des voyages, des rencontres ou des discussions, les notations consignées reflètent le mouvement des pensées et des inventions de leur auteur. Procédant par touches et retouches, il a cherché non seulement à se peindre à la manière des clairs-obscurs flamands, mais à épouser la marche du monde, au risque de n'y suivre que des fantômes ou de n'y percevoir que des braises. Comme une conversation "à bâtons rompus" avec soi-même, ce Journal fait voir "du dedans" les attraits - les déconvenues aussi - que Leiris a eus pour le surréalisme, la psychanalyse, l'existentialisme... ou pour les luttes prolétariennes, les révoltes anticolonialistes et tes prises de position tiers-mondistes qui ont marqué tout le XXe siècle. Presque trente ans après sa première publication, cette nouvelle édition, entièrement revue à l'aune des études et découvertes récentes, place désormais l'auteur au premier rang du monde des arts, des lettres et des idées.

01/2021

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Histoire internationale

Journal 1934-1944

Volatilisé en 1946, le Journal d'Alfred Rosenberg, "l'idéologue" du parti nazi, a été retrouvé aux Etats-Unis en 2013 après de longues recherches. Publié pour la première fois, il s'agit d'un document majeur et exceptionnel par un familier d'Hitler, qui écrit pour l'Histoire, conscient d'en être un témoin unique. Le Journal offre ainsi une compréhension du national-socialisme, du rôle d'Hitler et de la mise en oeuvre de la Shoah. Mais pas seulement... Acteur à l'influence considérable, responsable des persécutions et du pillage de l'Europe - pour ses crimes, il sera jugé et exécuté à Nuremberg -, Rosenberg livre une version détaillée des événements, rend compte de ses échanges avec Hitler, qu'il conseille servilement au quotidien, toujours prêt à changer d'avis si la nécessité fait loi. Sans effets particuliers, son écriture témoigne de ses obsessions, l'antisémitisme au premier chef mais aussi la détestation de tous ses pairs à l'instar de Goebbels et Himmler. Néanmoins, si Rosenberg fut le penseur du nazisme, ses notes intimes montrent qu'il se révèle impuissant à convaincre pour réaliser la révolution de la Grande Allemagne. Ainsi, la disparition programmée de l'Eglise catholique ou l'assassinat de tous les bolcheviques qu'il hait par-dessus tout. Présenté et commenté par deux des meilleurs historiens du nazisme, le Journal offre, comme rarement on l'a lu, une plongée au coeur de la machinerie nazie et dans l'intimité du Führer.

09/2015

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Photographie

Journal. 1991-1999

"Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation" annoncait d'une voix blanche, Guy Debord dans son film La société du spectacle, en 1973, l'année de ma naissance. Vingt ans plus tard, débutait ma pratique photographique, consciente. Je ne m'étais, depuis, jamais retourné sur ces premières images. Il fallait donc bien qu'un jour je trouve le temps d'ouvrir ces archives. J'y ai trouvé ceci, scanné durant les nuits blanches qui suivirent la naissance de ma fille, à l'automne 2017. Des films en noir et blanc, réalisés à vingt ans avec un vieux Pentax K1000 et un Nikon Fm2 d'occasion sur d'antiques Tri X 400 Asa, ou HPS5 Ilford parfois poussées à leur limite : images granuleuses constituant les éléments d'une "photobiographie" que j'avais soigneusement laissé de côté et dont je me rends compte aujourd'hui qu'elle était sans doute au coeur de ma démarche.

04/2019

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Critique littéraire

Journal (1922-1989)

Tenu d'octobre 1922 à novembre 1989, le journal de Michel Leiris n'est intime qu'en raison d'une classification commode. Tout au long de ces pages, c'est sur le sens autant que sur la fonction d'une telle entreprise que Leiris s'interroge, s'attachant à y " projeter son propre reflet d'une manière absolument concrète ", c'est-à-dire sans retouches ni ornements. Notées au jour le jour, avec des interruptions allant parfois jusqu'à des mois, voire des années - périodes où il se trouve en voyage ou en mission ethnographique, mais qu'il a retracées dans des carnets jusqu'à présent inédits -, les observations et réflexions sont plutôt celles d'un journal d'enquête dont soi-même serait devenu à la fois l'objet, l'informateur et l'interlocuteur. Ni Mémoires, ni chroniques, ni " confessions " donc, mais journal à bâtons rompus comme cela peut se dire d'une conversation, qui confère de la présence, donne de la voix à ce document publié ici dans son intégralité. En même temps qu'il éclaire sous divers angles, à différents moments d'élaboration, une oeuvre qui s'est voulue essentiellement autobiographique, ce journal réfléchit les mouvements de pensée et de création qui, de notre modernité, ont cherché à se porter à la pointe non sans parfois la contester, et auxquels Michel Leiris a adhéré : du surréalisme à l'existentialisme, en passant par la psychanalyse et l'ethnologie.

09/1992

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Ouvrages généraux

Journal (1912-1939)

Maurice Garçon (1889-1967) fut l'un des plus grands avocats de son temps. De 1912 à sa mort, il a consigné les événements, petits et grands, dont il était le témoin ou l'acteur. Il vient de prêter serment quand il commence ce journal, loin d'imaginer qu'il va devenir monumental. Il s'agit, dit-il, de "simples notes" au fil de la plume, jamais retouchées. Petites scènes, portraits, encore un peu scolaires. Et bien vite, il trouve son style, celui d'un exceptionnel observateur. Les premiers temps sont rudes, bouleversés par la Grande Guerre. Réformé, il souffre d'être considéré comme un planqué mais, devant les conseils de guerre, il apprend le métier. Et quand il ne travaille pas, il décrit l'atmosphère qui s'alourdit. Jusqu'à l'armistice qu'il "couvre" comme un reporter. Il en a l'oeil et se débrouille pour être partout où il se passe quelque chose, comme plus tard, au Bourget, à l'arrivée de Charles Lindbergh. Familier des estaminets du Quartier latin, il rencontre des artistes, des auteurs qu'il se fera une spécialité de défendre. Et les clients affluent, l'obligeant parfois à négliger son journal. Entre plaidoiries de routine et intérêts de Coco Chanel, il parvient à courir les premières et, plus inattendu, à satisfaire sa curiosité pour le paranormal. Les scandales des années 1930 lui donnent matière à réflexion, penché sur un dossier proche de l'affaire Stavisky. Son mépris de la corruption des confrères députés, présidents du Conseil passés et futurs, s'épanche, sans parler de ses colères à l'encontre des magistrats. Maurice Garçon mord mais n'est pas lui-même à l'abri des préjugés racistes et antisémites. Il ouvre les yeux à Berlin, peu après la Nuit de Cristal, alors qu'il va représenter la famille du diplomate assassiné par Herschel Grynszpan. La guerre, à nouveau, sera bientôt là.

09/2022

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 6, Les Temps noirs Volume 1 (août 1939 - décembre 1942)

La Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat est un ensemble épistolaire quasi inédit de plus de mille lettres qu'échangèrent entre 1916 et 1959. Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959). Ont déjà été publiés, aux Presses Universitaires Blaise Pascal, les volumes suivants : Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1 (1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie 2 (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris à Héliopolis (1935-1939), 2008. A cet ensemble vont succéder deux nouveaux volumes, intitulés Les Temps noirs 1 (1939-1942) et Les Temps noirs 2 (1942-1946) qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : guerre, occupation, libération et épuration. Ils offrent donc un appareil critique important, qui restitue le conteste historique et apporte un éclairage nouveau sur les deux écrivains. Les Temps noirs 1, présentés ici, offrent d'abord des images de la guerre de 1939-1940. Pourrat, déjà quinquagénaire, demeure à Albert et poursuit avec constance ses travaux sur la paysannerie, tandis que Vialatte, mobilisée dans l'armée d'Alsace comme "conducteur du train hippomobile", subit la drôle de guerre, puis la débâcle et la captivité, épreuves qui provoquent en lui une grave dépression nerveuse. Puis en 1941, les deux épistoliers sont de nouveau géographiquement proches. Via Latte se retrouve à Vichy, où sa femme Hélène est en poste. Il peine à retrouver son équilibre malgré les contacts divers qu'il noue avec le milieu des journalistes qui travaillent dans l'entourage du maréchal Pétain. Après des articles pour le journal Le Petit Dauphinois et une collaboration à Visages de l'Auvergne, ouvrage dirigé par Pourrat, il accomplit enfin l'indispensable catharsis qui lui rend le goût de l'écriture, en composant en quelques semaines (août-septembre 1942), Le Fidèle Berger, magnifique roman de la guerre et de la folie. Pourrat, qui s'efforce de l'aider, poursuit ses travaux à Ambert. Ayant fait allégeance au Maréchal Pétain dès octobre 1940, il s'investit dans l'action sociale comme -"délégué" du Secours national et dans l'action culturelle, tout en publiant plusieurs ouvrages, révélateurs de ses choix idéologiques comme L'Homme à la bêche, Le Chef français, Vent de mars (prix Goncourt 1941) ou Le Blé de Noël. Les lettres des Temps noirs 1 apportent ainsi un témoignage précieux sur la première période du Régime de Vichy.

03/2012

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Romans historiques (poches)

Morts pour la France Intégrale : Tome 1, Le chaudron des sorcières (1913-1915) ; Tome 2, Le feu de l'enfer (1916-1917) ; Tome 3, La marche noire (1917-1944)

John Christopher Finlay, reporter pour le Washington Times, vient s'installer à Montparnasse. Avec passion et avidité, il découvre la France qui s'apprête à basculer dans l'horreur d'un conflit mondial. A partir de 1914, Finlay voyage dans cette Europe embrasée et témoigne, dans ses chroniques, de la folie des hommes. Entre mondanités et monstruosités, le vieux continent s'est métamorphosé en un géant bipolaire qu'il ne comprend plus. 11 novembre 1918 : la guerre est finie ! Mais Finlay sait que cette paix fragile n'arrêtera pas la marche noire qui s'annonce dans toute l'Europe. D'ailleurs, il continuera à rendre compte de la violence des soulèvements qui mèneront ,à l'horreur fasciste et nazie. Il quitte la France pour les Etats-Unis en décembre 1923. Mais une terrible révélation va bouleverser le destin du journaliste et, en 1944, après des années d'errance, il revient en France... Le récit épique d'une vie hors du commun.

04/2014

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Histoire de France

Touché ! Souvenirs d'un blessé de guerre

CÉLESTIN FREINET est né le 15 octobre 1896, à Gars (Alpes-Maritimes). Il est le fondateur du plus important mouvement pédagogique du XXe siècle, connu à l'origine, sous le nom d'Imprimerie à l'école. Entré à l'École normale d'instituteurs de Nice en octobre 1912, il en sort prématurément à la fin de l'année scolaire 1914, pour exercer les fonctions d'intérimaire à Saint-Cézaire, au-dessus de Grasse, la guerre ayant envoyé au front les maîtres d'école. Le 10 avril 1915, il est mobilisé. Le 15 août, il entre à Saint-Cyr comme aspirant. Le 26 février 1916, il arrive dans les tranchées de Champagne. Un an et demi après, le 23 octobre 1917, il est blessé au poumon droit dans le bois des Gobineaux, sur le Chemin des Dames. Il vient d'avoir vingt et un ans. " Touché ! " raconte les circonstances de sa blessure et ses premiers mois d'hospitalisation. Ce texte a été rédigé dans le courant de l'année 1919, à partir des notes d'un carnet de campagne qu'il a tenu depuis son incorporation jusqu'au 11 novembre 1918. Il a été publié une première fois en 1920, par la Maison française d'art et d'édition. Il n'avait jamais été réimprimé.

07/1996

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Histoire de France

1914-1918 : le Valenciennois meurtri

Alors que l'Europe, et même le monde entier, commémorent le centenaire de la Grande Guerre 1914 - 1918 et découvrent le conflit le plus sanglant de l'Histoire, les Valenciennois se posent des questions sur les conditions de vie de leurs ancêtres dans cette tourmente. Comment les 35 communes de Valenciennes Métropole ont-elles vécu les quatre années d'occupation allemande ? Quelles exactions, destructions, réquisitions, privations ont subies nos aïeux ? Quelle fut leur vie en cette sombre période, mais aussi quels actes de résistance ont-ils opposés et parfois quels gestes d'humanité ont surpassé leurs aversions ? Quels faits particuliers se sont déroulés dans ma ville ? dans mon village ? Et la paix revenue, dans quel état se sont retrouvés nos bourgs et nos campagnes ? Conçu et rédigé par un groupe d'historiens locaux avec le concours de la Communauté d'Agglomération de Valenciennes Métropole, cet ouvrage collectif répondra à vos interrogations et à bien d'autres, vous plongeant dans le quotidien émouvant de ces années dramatiques. Riche de nombreuses illustrations, parfois inédites, ce livre aborde de façon très dense une tranche du passé du Valenciennois jusqu'alors peu traitée.

10/2014

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Esotérisme

Le Chemin Oublié

"Je suis une onde qui prend forme pour que vous me reconnaissiez". Ainsi se présente Benoît, mon fils décédé en 2011 à la suite d'un accident de voiture. Le Chemin Oublié est le récit d'une nouvelle prise de conscience. La Vie présente et Réelle nous appelle à travers les messages de Benoît. Le Chemin Oublié nous dit que l'Amour existe et que notre perception de nous-mêmes et du monde est erronée. Nous sommes la Vie. Nous sommes l'Amour. Quand le réaliserons-nous ? Les limites sont invisibles, elles sont inexistantes. Seul notre esprit croit en elles. Notre esprit se trompe. Et souffre. Nous pouvons retrouver l'Etre que nous sommes Réellement.

07/2020

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Histoire de France

Journal de Guerre (31 juillet 1914 – 23 mai 1916)

René Johannan Samuel Lisbonne est né à Paris le 6 octobre 1881. Son père meurt alors qu'il n'a que 5 ans. A la fin de ses études, son oncle l'emploi dans sa maison d'édition, spécialisée en philosophie : la "Librairie Félix Alcan" qui deviendra, en 1910, "Librairie F. Alcan - R. Lisbonne" . Son catalogue, riche de 20. 000 titres, compte parmi ses auteurs Henri Bergson, Emile Durkheim, Gabriel Monod, Pierre Janet... C'est l'une des quatre maisons d'édition qui rejoint les Presses universitaires de France (PUF) en 1934. René Lisbonne y sera directeur de collection jusqu'en 1939, date à laquelle la loi lui interdit d'exercer parce que juif. Il épouse le 18 octobre 1911 Marthe Netter (1892-1940), fille du professeur Arnold Netter. Un enfant naîtra de cette union : Jean Lisbonne né en 1912. Pendant la Première Guerre mondiale, il commande avec le grade de capitaine le 5e Bataillon du 254e R. I. Fait prisonnier par les allemands à Cumières en 1916, il passera sa captivité à Reisen in Posen (Possnan - Pologne). Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est de nouveau mobilisé. En 1940, il entre en résistance et rejoint le réseau Marco Polo, en Auvergne, où il est chargé du regroupement et de l'acheminement clandestins des belges et des hollandais pour rallier les Forces combattantes alliées. Arrêté par la Wehrmacht le 19 mars 1943 à Châteauneuf les bains, il est interné au mitard de la "mal coiffée" à Moulins, puis à Fresnes. Il sera ensuite déporté au camp de concentration Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) où son gardien, le SS Ehrmanntraut, le battra à mort avant de lâcher ses chiens sur lui. René Lisbonne meurt le 28 juillet 1943.

03/2018

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Poésie

Qui journal fait voyage

Vous voulez savoir ce que c'est, du côté de l'écriture, parler poétiquement de notre société, qui n'est pas toujours facile à vivre, surtout quand elle n'est pas facile (à vivre) ? Alors ouvrez des catalogues de Salons, d'Expos, etc., lisez les avant-propos inévitables de personnalités, notables, etc., le plus souvent enfilages de lieux communs, banalités, platitudes, etc. Et puis ouvrez le livre d'Edith Azam, à n'importe quelle page : et vous saurez mieux ce que c'est, parler en poète de notre société quand elle n'est pas facile à vivre. Ici, dans les halls de gare, avec la sécu. ou ailleurs, un humour superbe secoue les difficultés, le combat avec le corps et le langage. Jean Esponde

02/2012

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Critique littéraire

A quelques pas des lignes. Correspondance 1914-1918

Composée de quatre-vingts lettres échangées entre 1914 et 1918, cette correspondance entre Victor et Jean Tardieu offre un aperçu de la vie quotidienne d'un soldat un peu particulier, à travers des descriptions du front stylisées par le regard du peintre et illustrées par les reproductions de ses plus belles oeuvres. Cet échange révèle aussi les premiers pas littéraires d'un tout jeune garçon. Au-delà de l'histoire du conflit proprement dit, ce qui ressort est un tableau précis, raisonné et approfondi de la pensée sociale française sous la Troisième République. C'est aussi le regard d'un père sur son fils et sur son propre rôle de parent absent. Le point de vue est à la fois celui des civils, devant faire face au bouleversement de leur vie quotidienne, et celui des soldats envoyés au front. Ces deux mondes se répondent, dans un dialogue indispensable au maintien du lien entre les deux pans d'une famille à l'heure où elle doit, comme l'ensemble du pays, remettre en question son existence et se retrouver jour après jour.

02/2019

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Sciences historiques

Les Landes. 1914-1918

Trop éloignées des zones de guerre, les Landes ne connurent pas, a priori, les calamités qu'enregistrèrent d'autres régions françaises plus proches du front. Cependant, outre ses contingents de soldats locaux qui partirent à la guerre et dont bien peu revinrent, le département subissait, tout au long de ces quatre années de malheur, de grandes souffrances qui sont inscrites à jamais dans l'Histoire... Les hommes valides étant partis au combat, femmes, enfants et vieillards, ou émigrés espagnols venus de leur "pays neutre" tout proche, durent s'employer à faire vivre les fermes, l'exploitation de la forêt, les usines. Ils durent lutter pendant quatre ans contre l'angoisse de la mort d'un proche au combat, la dureté de la vie et des conditions de travail souvent très exigeantes. A cela s'ajoutaient les restrictions alimentaires, la spéculation sur la nourriture, les pénuries en tout genre... L'auteur évoque des faits étonnants, singuliers, dramatiques ou même tragi-comiques, dont la plupart sont aujourd'hui oubliés et qui constituent un témoignage primordial pour la mémoire régionale et les générations futures.

09/2018

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Autres collections (9 à 12 ans

Dans l'atelier de Coco Chanel. Journal d'Aimée Dubuc 1914-1919

9 JUILLET 1914"- Je veux que la femme moderne puisse marcher à grands pas, courir, jouer au tennis, monter à cheval, en voiture ou dans un wagon de chemin de fer sans l'assistance de personne. Et pourquoi pas dans un avion ? Un jour, cela viendra, vous verrez. En choisissant des tissus simples, des formes simples, j'espère créer une nouvelle élégance : celle de la ligne". De Deauville à Paris en passant par Biarritz, l'ascension fulgurante de Gabrielle Chanel et sa vie mouvementée, racontées par une jeune ouvrière de son atelier. Le portrait d'une créatrice libre et combattive devenue une légende dont la mode s'inspire toujours aujourd'hui.

01/2022

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Littérature française

Les Chemins d'Anaïs . Une femme de devoir 1913-1929

Suivons une nouvelle fois Hélène Gimond sur le chemin de Vogüé, jusqu'à ce cher hameau de Banne où vivent les êtres familiers des Cahiers de Sophie. A l'opposé de sa belle-mère Sophie, timide et réservée, qui ne se confiait qu'à son journal intime, Anaïs écrit aux personnes qu'elle aime. Femme de caractère affirmé, ouverte aux idées naissantes, parfois rebelle, elle est sincère, vraie. L'agréable sérénité de la vie qui se dégage des premiers échanges de courrier avec la cousine Augustine laisse progressivement la place au doute, aux inquiétudes, puis aux angoisses les plus fortes lorsqu'éclate la Grande Guerre, qui va tourmenter la vie simple de ce paisible hameau, séparer les couples, éloigner un père, un fils, un ami.

07/2014

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Poches Littérature internation

Le Village oublié. Bagnard en Sibérie, 1915-1919

Que faire lorsque l'avenir ne propose plus que massacres, démences, colonnes de prisonniers et wagons à bestiaux ? A quoi se raccrocher lorsque triomphent les totalitarismes, les peurs et le froid ? Condamné à mort en 1914, puis au bagne, la pendaison étant "provisoirement commuée en bannissement perpétuel en Sibérie", le jeune Theodor Kröger, une fois libre, participe à l'extraordinaire aventure d'isoler un village russe du reste du monde. Cacher les chemins. Transformer les forêts en labyrinthes. Disparaître des cartes pour échapper au chaos... Combien de temps ? Le Village oublié, best-seller mondial à sa publication en 1950, témoigne de cette incroyable histoire. C'est aussi un chant dédié aux mystères de l'âme russe ainsi qu'à la taïga, seule capable de résister à la folie des hommes...

04/2012

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Sport

Surfeuses. Celles qui ont fait le surf, de 1915 à aujourd'hui

Isabel Letham, Mary Ann Hawkins, Linda Benson, Joyce Hoffman, Rell Sunn, Lisa Andersen, Rhonda Harper, Maryam El Gardoum et Justine Dupont : ces neuf femmes ont marqué à jamais l'histoire du surf. Paola Hirou dresse leurs portraits à travers les époques, depuis la fin des années 20 jusqu'à aujourd'hui. Grâce à ses illustrations à la peinture, elle nous transporte directement au coeur des vagues... et nous fait rencontrer ces impressionnantes sportives, qui n'ont cessé de démontrer combien les femmes comptent dans le monde du surf.

05/2023