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Denis Diderot, Seloua Luste Boulbina, Christine Cadot

Extraits

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Littérature française

Collection complette. Oeuvres philosophiques, littéraires et dramatiques. Tome 4

Collection complette des oeuvres philosophiques, littéraires et dramatiques de M. Diderot... . Tome 4 Date de l'édition originale : 1773 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Petits classiques parascolaire

Le supplément au voyage de Bougainville. Et autre textes sur le thème de la nature humaine

Un conte philosophique de Diderot, suivi d'une anthologie sur le thème de la nature humaine. Edition annotée, avec un dossier pour les lycéens. Le texte de Dans un récit attribué au navigateur Bougainville (et qui constituerait un supplément à son Voyage autour du monde), un vieux Tahitien dénonce les moeurs et les lois que les Européens prétendent leur imposer et loue la sagesse de son peuple qui vit libre et heureux. Les propos du bon usage permettent à Diderot de se livrer à une sévère critique de la société européenne et de s'interroger sur les lois qui doivent gouverner les hommes et autres textes sur le thème de la nature humaine. L'anthologie, qui fait suite au récit, met en perspective la réflexion de Diderot sur la nature humaine à travers des textes des Lumières et d'autres époques. Avec un dossier critique, Comprenant toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre : des repères historiques et biographiques ; des fiches sur les principaux axes de lecture de l'oeuvre ; deux groupements de textes thématiques ; des documents iconographiques en couleurs et des lectures d'images ; des sujets de type bac pour l'écrit et pour l'oral. Et un guide pédagogique ; Sur la page. En accès gratuit pour les enseignants, il propose une séquence de cours sur l'oeuvre et les corrigés des sujets de type bac.

08/2013

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Encyclopédie 4 (Lettres M-Z), Lettre sur le commerce dela librairie

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1976

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Théâtre

Est-il bon ? Est-il méchant ?

La seule comédie vraiment drôle de Diderot est une oeuvre cynique, où l'on rit de toutes les postures et proclamations moralisantes. Le philosophe y prend le masque, celui d'un homme de lettres, sans cesse dérangé par des solliciteurs. Il intervient en leur faveur, rétablit un semblant d'ordre. Au terme de manoeuvres louches intervient un dénouement paradoxal qui annonce les meilleures pièces de Labiche.

05/2012

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Littérature française (poches)

La religieuse

Parce qu'elle est une enfant illégitime, Suzanne Simonin est enfermée par ses parents chez les religieuses de Longchamp où on la force à prononcer ses voeux. Pieuse et innocente, elle tombe sous la coupe d'une nonne illuminée déjà perdue de mysticisme, avant de devenir la proie d'une mère supérieure qui va faire de sa réclusion un enfer. Harcelée, martyrisée, elle subit les pires sévices. Femme cloîtrée soumise à toutes les perversions de la vie monastique, Suzanne peut-elle échapper à la folie ?

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Philosophie

Entretien d'un philosophe avec Madame la Maréchale de ***

" N'êtes-vous pas monsieur Diderot ? - Oui, madame. - C'est donc vous qui ne croyez rien ? - Moi-même. - Cependant votre morale est d'un croyant. - Pourquoi non, quand il est honnête homme. - Et cette morale-là, vous la pratiquez ? - De mon mieux. - Quoi ! vous ne volez point, vous ne tuez point, vous ne pillez point ? - Très rarement. - Que gagnez-vous donc à ne pas croire ? Ainsi commence le dialogue qui, dans l'Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de..., fait deviser aimablement le philosophe notoirement athée et la dévote mère de famille catholique. Les propos échangés abordent gaiement des thèmes essentiels. La morale peut-elle se concevoir indépendamment de la religion ? La croyance en un Dieu rémunérateur et vengeur est-elle indispensable à l'obéissance aux lois morales ? La religion est-elle un bien ? Est-on libre de croire ou de ne pas croire ? "

09/2009

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Littérature française (poches)

Paradoxe sur le comédien. suivi de Lettres sur le théâtre à Mademoiselle Riccoboni et à Mademoiselle Jodin

Ce dialogue brillant et drôle est un véritable traité de l'acteur et du théâtre, et des poètes et des arts en général. Diderot a, toute sa vie, subi la fascination du théâtre. Attentif à la représentation, il pressent l'un des premiers l'importance de la mise en scène en fonction de quoi l'acteur doit régler son interprétation. Diderot admire les comédiens, tout en s'en méfiant ; d'où les affirmations célèbres suivant lesquelles ils sont les moins sensibles des hommes et doivent garder leurs distances par rapport à leur personnage.

09/2008

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Littérature française (poches)

Regrets sur ma vieille robe de chambre et autres textes

"Ô Diogène ! si tu voyais ton disciple sous le fastueux manteau d'Aristippe, comme tu rirais ! Ô Aristippe, ce manteau fastueux fut payé par bien des bassesses. Quelle comparaison de ta vie molle, rampante, efféminée, et de la vie libre et ferme du cynique déguenillé ! J'ai quitté le tonneau où je régnais, pour servir sous un tyran". Amateurs de luxe, critiques sans goût, femme cruelle, mari inconstant... Dans ces textes brefs, Diderot dépeint moeurs et travers de ses contemporains d'une plume qui, si elle est infiniment acérée, ne cède pourtant jamais au jugement.

02/2019

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Littérature française (poches)

Contes

Cette vérité du conte, Diderot y parvient en évoquant sur le ton familier de la conversation des anecdotes et des figures le plus souvent réelles. Du monde parisien de Mystification à la province des Deux Amis de Bourbonne, sa curiosité, sa volonté d'interroger la société et les mœurs ne laissent de côté aucun des grands débats du temps : l'athéisme (Entretien d'un père avec ses enfants), la morale et les relations entre les sexes, enfin, avec Ceci n'est pas un conte, Madame de La Carlière et le célèbre Supplément au Voyage de Bougainville. C'est dans les années 1768-1772 que l'auteur du Neveu de Rameau et de Jacques le Fataliste donne à la Correspondance littéraire de son ami Grimm ces contes écrits comme en se jouant, étincelants de drôlerie, d'audace, d'intelligence, qui comptent parmi les chefs-d'œuvre du XVIIIe siècle.

02/1998

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Littérature française

Madame de La Carlière

Madame de La Carlière fut publiée en 1773 dans la Correspondance littéraire, puis en 1798 sous le titre De l'inconséquence du jugement public de nos actions particulières. Diderot y dénonce, à travers l'histoire des amours du chevalier Desroches et de Madame de La Carlière, puis la mort tragique de cette dernière, l'attitude de la "foule imbécile" qui juge sans réelle connaissance de cause, ou plutôt sans connaissance des multiples causes qui font agir les personnages. Cette peinture satirique des murs s'appuie sur un personnage de femme à la personnalité exceptionnelle, capable d'aller jusqu'au bout de ses sentiments et de pousser, jusqu'à leur paroxysme, le bien ou le mal.

07/2019

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 5, Encyclopédie I (lettre A)

Ce recueil contient les articles de L'Encyclopédie commençant par la lettre A, complétés de différentes annexes : éléments biographiques, lettres, arrêts du Conseil d'Etat, mémoires...

07/1976

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Littérature française (poches)

Lettres sur les Aveugles à l'usage de ceux qui voient

Que se passe-t-il lorsqu'un aveugle recouvre la vue ? Comment découvre-t-il le monde qui l'entoure ? Comment parvient-il à concilier ce que ses sens lui ont appris lorsqu'il ne voyait pas et ce que ses yeux lui révèlent ? Une brillante et impertinente remise en cause de la réalité telle que nous la percevons, remise en cause dont la hardiesse vaudra la prison à son auteur...

05/2004

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Théâtre

Le Fils naturel Le Père de famille Est-il bon ? Est-il méchant ?

En 1757 et 1758, Diderot tente un pari aussi grandiose qu'inédit : rénover du même pas la théorie et la pratique du théâtre. Et cela, au pays où le classicisme s'était établi à demeure, sous protection de l'Etat, absolu, et des chefs-d'œuvre, impressionnants. Ce volume donne à lire, pour la première fois en édition de poche, les trois pièces achevées de l'audacieux perturbateur, ainsi que quelques projets dramatiques. Les deux premières furent publiées, puis jouées du vivant de l'auteur, tandis que Est-il bon ? Est-il méchant ? resta à l'état de manuscrit régulièrement visité. Diderot rêvait d'inventer une nouvelle forme de tragédie, dite domestique, en prose et sans trônes ni princesses, ni cothurnes, où les spectateurs puissent se retrouver, et verser enfin de vraies larmes sur de vrais drames à leur image. Ses trois pièces dessinent pourtant un chemin tout inverse, vers un comique de plus en plus franc. Singulier paradoxe, un de plus, chez ce philosophe qui doute, comme toutes les Lumières, de la valeur morale des comédies et de la gaieté !

04/2005

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Autres philosophes

Lettre sur les aveugles, à l'usage de ceux qui voient. Un essai sur la perception visuelle

Dans ce texte, Denis Diderot se penche sur la question de la perception visuelle, un sujet renouvelé à l'époque par le succès d'opérations chirurgicales permettant de donner la vue à certains aveugles de naissance. Les spéculations sont nombreuses en ce temps-là sur ce que la vue et l'usage qu'un individu peut en faire doivent à la seule perception, ou bien à l'habitude et l'expérience, par exemple pour se repérer dans l'espace, identifier des formes, percevoir les distances et les volumes, distinguer un tableau réaliste de la réalité. Diderot explique qu'un aveugle qui se met soudainement à voir ne comprend pas immédiatement ce qu'il voit, et qu'il mettra du temps à faire le rapport entre son expérience des formes et des distances acquises par le toucher, et les images qu'il perçoit avec son oeil.

05/2022

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Histoire de la philosophie

Essai sur merite et vertu

" ... oui, mon frère, la religion bien entendue et pratiquée avec un zèle éclairé, ne peut manquer d'élever les vertus morales. Elle s'allie même avec les connaissances naturelles ; et quand elle est solide, les progrès de celles-ci ne l'alarment point pour ses droits . Quelque difficile qu'il soit de discerner les limites qui séparent l'empire de la foi de celui de la raison, le philosophe n'en confond pas les objets : sans aspirer au chimérique honneur de les concilier, en bon citoyen il a pour eux de l'attachement et du respect. Il y a, de la philosophie à l'impiété, aussi loin que de la religion au fanatisme ; mais du fanatisme à la barbarie, il n'y a qu'un pas".

05/2023

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Littérature française

La religieuse

La Religieuse par Denis Diderot La Religieuse est un roman-mémoires achevé vers 1780 par Denis Diderot, et publié à titre posthume, en 1796. En 1760, Diderot commence à composer un roman à partir d'une mystification. Pour faire revenir à Paris leur ami le marquis de Croismare, Diderot et quelques amis s'inspirent de faits réels et imaginent les lettres d'une religieuse sollicitant l'aide du marquis pour s'extraire du cloître où elle est retenue malgré elle. C'est en développant ces lettres que Diderot commence à composer le roman qui deviendra La Religieuse, sans toutefois achever le texte. Diderot reprend l'écriture de son roman en 1780, achève un état du texte et le laissera immédiatement diffuser en feuilleton dans la Correspondance littéraire entre 1780 et 1782. Le roman paraît sous forme imprimée en 1796, à titre posthume. Au 18ème siècle, une jeune fille nommée Suzanne Simonin est contrainte par ses parents de prononcer ses voeux au terme de son noviciat. En effet, pour de prétendues raisons financières, ceux-ci ont préféré enfermer leur fille au couvent. C'est en réalité parce qu'elle est une enfant illégitime et que sa mère espère ainsi expier sa faute de jeunesse. C'est dans la communauté des Clarisses de Longchamp qu'elle rencontre la supérieure de Moni. Celle-ci, une mystique, se lie d'amitié avec la jeune fille avant de mourir. La période de bonheur et de plénitude s'achève pour l'héroïne avec l'arrivée d'une nouvelle supérieure : Sainte-Christine. Au courant que Suzanne désire rompre ses voeux et que pour ce faire, elle a intenté un procès à la communauté, la supérieure opère un véritable harcèlement moral et physique sur Suzanne. L'infortunée subit de l'ensemble de la communauté, à l'instigation de la supérieure, une multitude d'humiliations physiques et morales...

10/2022

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Littérature française

L'oiseau blanc

La favorite se couchait de bonne heure et s'endormait fort tard. Pour hâter le moment de son sommeil, on lui chatouillait la plante des pieds et on lui faisait des contes ; et pour ménager l'imagination et la poitrine des conteurs, cette fonction était partagée entre quatre personnes, deux émirs et deux femmes. Ces quatre improvisateurs poursuivaient successivement le même récit aux ordres de la favorite. Sa tête était mollement posée sur son oreiller, ses membres étendus dans son lit et ses pieds confiés à sa chatouilleuse, lorsqu'elle dit : "Commencez ; " et ce fut la première de ses femmes qui débuta par ce qui suit. LA PREMIERE FEMME. Ah ! ma soeur, le bel oiseau ! Quoi ! vous ne le voyez pas entre les deux branches de ce palmier passer son bec entre ses plumes et parer ses ailes et sa queue ? Approchons doucement ; peut-être qu'en l'appelant il viendra ; car il a l'air apprivoisé, "Oiseau mon coeur, oiseau mon petit roi, venez, ne craignez rien ; vous êtes trop beau pour qu'on vous fasse du mal. Venez ; une cage charmante vous attend ; ou si vous préférez la liberté, vous serez libre". L'oiseau était trop galant pour se refuser aux agaceries de deux jeunes et jolies personnes. Il prit son vol et descendit légèrement sur le sein de celle qui l'avait appelé. Agariste, c'était son nom, lui passant sur la tête une main qu'elle laissait glisser le long de ses ailes, disait à sa compagne : "Ah ! ma soeur, qu'il est charmant ! Que son plumage est doux ! qu'il est lisse et poli ! Mais il a le bec et les pattes couleur de rose et les yeux d'un noir admirable ! "

11/2023

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Littérature française

Sur le génie. Et autres brèves pensées littéraires & philosophiques

"Les grands génies se couvent dans les temps difficiles ; ils éclosent dans les temps voisins des temps difficiles ; ils suivent le déclin des nations, ils s'éteignent avec elles : mais comme il est rare qu'une nation disparaisse sans un long enchaînement de désastres, alors l'enthousiasme renaît dans quelques âmes privilégiées, et les productions du génie sont un mélange bizarre de bon et de mauvais goût ; on y remarque la richesse du moment passé et la misère du moment présent. Ces génies sont comme les dernières pulsations du pouls d'un moribond. Français, tâtez-vous le pouls." Diderot.

01/2022

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Littérature française (poches)

Supplément au voyage de Bougainville. Et autres contes

Bougainville l'explorateur et ses compagnons accostent sur l'île de Tahiti. Ils sont accueillis par de nombreux présents, embrassés, et les Tahitiens font preuve d'une hospitalité sans borne. Orou, un jeune père de famille, propose même à l'un des navigateurs de passer une nuit avec sa femme ou l'une de ses filles. Seul un vieillard tourne le dos aux Européens et s'en va gémir dans sa cabane, pensant aux beaux jours de son pays, désormais révolus. Dans le dialogue qui commente ces moeurs surprenantes, Diderot livre une réflexion sur les grands principes de la société européenne et une critique du colonialisme, à l'origine de la corruption des peuples. Ceci n'est pas un conte et Madame de La Carlière traitent également de moeurs et de morale, dans la lignée de l'esprit des Lumières.

02/2014

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Littérature française (poches)

L'oiseau blanc. Conte bleu

Texte oublié du philosophe Denis Diderot, L'oiseau blanc peut se lire comme une suite aux Bijoux Indiscret. Conte érotique et satirique inspiré des Mille et une Nuits, son manuscrit fut recherché en vain par le lieutenant Berryer venu arrêter Diderot en 1749. Son épouse Nanette lui aurait répondu qu'elle ne connaissait à son mari "ni pigeon noir, ni pigeon blanc".

06/2014

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Littérature française

Correspondance. Tome 5

Diderot -la cheville ouvrière de l'Encyclopédie- a été en relation avec tous les écrivains, tous les artistes, tous les savants de son époque. Son universelle curiosité et son immense culture lui ont permis de dialoguer avec les représentants des disciplines les plus diverses. Aussi, sa Correspondance est-elle un témoignage unique sur la vie intellectuelle et artistique du XVIIIè siècle. Moins volumineuse (et moins mondaine) que celle de Voltaire, moins sentimentale (et moins geignarde) que celle de Rousseau, elle fait entrer le lecteur de plein-pied dans la république des lettres. Si l'Europe des Lumières a été une Europe française, c'est aussi grâce au rayonnement des Encyclopédistes et de Diderot en particulier, qui fut également le conseiller de Catherine II de Russie. Mais ce ne sont pas seulement tous les grands esprits de l'époque que l'on rencontre au fil de ces pages, ce sont aussi les amis de Diderot, ses familiers, sa fille et Sophie Vollant. L'homme de lettres était aussi un homme de cœur. L'intérêt de ce volume réside dans les textes et dans les notes établies par un des meilleurs spécialistes de l'époque. De précieux index des lieux, des personnes et des œuvres font de cet ouvrage un instrument de travail hors pair.

09/1997

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Philosophie

Encyclopédie

L'article "Encyclopédie" est la pièce maîtresse de la "machine de guerre de la pensée nouvelle contre les dogmes et les obscurantismes" que constitue l'Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, telle que la conçoit Diderot. Projet au coeur de l'oeuvre, comme la clé d'un tiroir dans le tiroir lui-même, il ouvre la voie à une conception collective et relativiste de la connaissance, synonyme dès lors de liberté. Ecrit dans un style d'une extraordinaire vigueur, où "l'impétuosité de l'éloquence" rivalise avec "la rapidité de la pensée", il prend aujourd'hui une dimension nouvelle avec le développement des "communautés de la toile" et des encyclopédies en ligne, que n'aurait peut-être pas désavouées Diderot si elles avaient su associer à l'accumulation des connaissances une pleine conscience des limites de l'accumulation.

05/2013

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Littérature française (poches)

Supplément au voyage de Bougainville et autres textes

Diderot fut l'un des esprits les plus incisifs de son siècle. En témoignent les oeuvres ici rassemblées, qui permettent de saisir trois moments décisifs de sa pensée. Parce que le philosophe y prend à partie le christianisme et, au-delà, toutes les religions révélées, en se demandant si la foi et la raison peuvent être compatibles, les Pensées philosophiques (1746) furent condamnées au feu par le parlement de Paris. Diderot récidiva pourtant peu après : en 1749, la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient, où l'opération d'une aveugle-née l'amène à spéculer sur le lien entre nos sens et nos idées morales, lui valut d'être emprisonné à Vincennes pour athéisme. Quant au célèbre Supplément au voyage de Bougainville (1772), dialogue qui peut être lu tout à la fois comme une apologie du bon sauvage, un pamphlet anticlérical et une réflexion sur le bonheur, il interroge avec humour et hardiesse les valeurs qui fondent la civilisation européenne.

04/2013

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Littérature française (poches)

Le paradoxe sur le comédien

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : " Mouvement Littéraire " : Les Lumières et le théâtre, " Genre et registre " : Le dialogue polémique, " L'écrivain à sa table de travail " : Un essai longuement mûri, " Groupement de textes " : L'insensibilité de l'acteur en débat, " Chronologie " : Diderot et son temps, " Fiche " : Des pistes pour rendre compte de sa lecture

09/2009

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Littérature érotique et sentim

Les Bijoux indiscrets

Voici des romans, des confessions, des lettres, des contes, des traités qui célèbrent avec éclat l'amour, le plaisir et les sens. Crus ou voilés, frénétiques ou poétiques, innocents ou cruels, les classiques de cette anthologie ont été retenus pour leurs qualités littéraires et leur importance historique. Mais outre l'énergie et l'invention érotique, on admirera dans ces oeuvres une inextinguible volonté de subversion et d'émancipation. Sous leurs coups de boutoir, la vieille morale vacille et les masques tombent. Cet " enfer " est aussi l'envers de notre littérature, une face cachée diablement enjouée.

11/2010

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Pléiades

Oeuvres philosophiques

"Je me suis moins proposé de t'instruire que de t'exercer". L'aveu liminaire des Pensées sur l'interprétation de la nature dévoile en partie le projet philosophique de Diderot, en même temps que sa relation au lecteur. Son propos n'est pas d'ordonner le monde, mais d'en refléter le caractère ondoyant, insaisissable. Si le réel, "cet immense océan de matière" où les formes apparaissent et se défont sans cesse, échappe à l'emprise de la raison, alors il faut, pour l'approcher au plus près, inventer une écriture capable de saisir la diversité de l'être. Diderot écarte l'idée même d'un savoir achevé, qui impliquerait l'existence d'un entendement divin. Il récuse tour à tour l'abstraction métaphysique et la philosophie rationnelle, qui méconnaît la sensation. Sa démarche est fondée sur l'observation des faits et l'enchaînement des conjectures. Vouée à l'incertitude, elle n'en poursuit pas moins sa quête interminable : elle "ne sait ni ce qui lui viendra, ni ce qui ne lui viendra pas de son travail ; mais elle travaille sans relâche". Le sens se dérobe sous "la multitude infinie des phénomènes de la nature". Comprendre, c'est encore interpréter. Le sujet lui-même se démultiplie - "naître, vivre et penser, c'est changer de forme" -, au point de disparaître - "Je suis transparent", déclare le Philosophe à la Maréchale - sous la superposition des discours : traductions, lettres, essais, dialogues, réfutations... Pas plus que Diderot ne se reconnaît dans son portrait par Van Loo, les Ouvres philosophiques ne font système. Elles tentent inlassablement de capter, dans un jeu de miroirs, une vérité partielle, éclatée. De Pascal à Rousseau en passant par Helvétius, l'auteur se définit en se confrontant ; il multiplie les masques - tour à tour d'Alembert ou Sénèque -, les emprunts, les citations ; touche-à-tout insatiable que la postérité n'a eu de cesse de réduire à telle ou telle de ses figures successives : sceptique, athée, matérialiste... La présente édition, en posant les principaux jalons de l'oeuvre philosophique - les Pensées datent de 1746, l'Essai sur les règnes de Claude et de Néron de 1778 -, immobilise une instabilité de principe, sans interrompre pour autant la circulation du sens. Il appartient au lecteur, comme l'a voulu Diderot, de rétablir les liens entre ces textes épars, afin de les faire vivre et résonner entre eux.

11/2010

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Critique littéraire

Diderot : lettre à ma fille

Je te bénis dix fois, cent fois, mille fois : va, mon enfant, je n'entends rien aux autres pères. Je vois que leur inquiétude cesse au moment où ils se séparent de leurs enfants ; il me semble que la mienne commence. Je te trouvais si bien sous mon aile ! Dieu veuille que le nouvel ami que tu t'es choisi soit aussi bon, aussi tendre, aussi fidèle que moi. Ton père.

06/2020

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Littérature française (poches)

Les deux amis de Bourbonne et autres contes

Le conteur " parsèmera son récit de petites circonstances si liées à la chose, de traits si simples, si naturels, et toutefois si difficiles à imaginer que vous serez forcé de vous dire en vous-même : ma foi, cela est vrai, on n'invente pas ces choses-là ". Diderot met en pratique la poétique qu'il énonce. D'un détail, il donne vie à deux contrebandiers, à des amants mal assortis, à une femme qui refuse les accommodements de la société. De ces personnages de son temps, il fait des héros dignes des tragédies antiques. Loin des bienséances et des règles classiques, ils incarnent l'Amitié, l'Amour, le Respect de soi. Quelques pages suffisent à Diderot pour donner l'illusion de la réalité et esquisser une poétique.

05/2002

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Pléiades

Contes et romans

L'ouvre de Diderot échappe aux catégories habituelles. Elle se développe dans un temps où les genres littéraires sont en crise. Dans ses romans et ses contes, les dialogues se chevauchent, les narrateurs se multiplient, les êtres de fiction côtoient des personnages historiques (oui, Rameau avait bien un neveu)... Du vivant de leur auteur, peu de textes parurent autrement que dans la clandestinité ou la confidentialité. Liberté d'invention, diffusion restreinte : sans doute tient-on là les raisons pour lesquelles Diderot n'a pas été considéré comme un écrivain majeur aussi rapidement que le furent Voltaire ou Rousseau. Mais le temps a fait son ouvre. Aujourd'hui, c'est le génie et le visionnaire que l'on invoque en lisant ses récits presque entièrement composés de dialogues et où le narrateur, ironique, fantaisiste, ne se fait jamais oublier. Avec les célèbres échanges de Lui et de Moi dans Le Neveu de Rameau, avec ceux de Jacques le fataliste, de son maître et de leurs comparses, et avec ceux, moins connus, de l'Entretien d'un père avec ses enfants ou encore de Mystification : Diderot, auteur, narrateur et personnage, joue de l'illusion romanesque et de ses ficelles. Mais on est bien au-delà du simple jeu de société. Avec ses récits, Diderot parvient à transmettre les questions des Lumières à l'échelle des sentiments humains - amitié, désir, amour - et des individus.

05/2004

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Littérature française

Oeuvres. Tome 2, Contes

Diderot est le plus moderne de nos romanciers. Les Bijoux indiscrets et La Religieuse sont des chefs-d'œuvre de romans libertins : la légèreté s'allie à la satire sociale, et l'expression de la libre pensée n'a d'égale qu'une délicieuse liberté des mœurs. Quant à Jacques le Fataliste, toutes les audaces de la littérature contemporaine - sans parler du cinéma - sont préfigurées dans ce texte. C'est l'exemple même du roman pour rire, dans la tradition de Rabelais, de Swift et de Cervantès. L'auteur, ses personnages et le lecteur sont pris dans une course folle et parodique à travers des aventures rocambolesques et des rencontres inopinées qui permettent d'aborder avec humour les problèmes les plus graves de l'existence humaine. D'où venons-nous, où allons-nous, qu'elle est l'origine de nos idées, de nos sentiments ? Quelles sont les limites de notre connaissance, de notre liberté ? Tout est-il déjà inscrit dans le grand livre, comme le pense Jacques, ou y a-t-il une place pour le hasard ? Un des intérêts majeurs de cette édition est d'ajouter aux textes connus, mais nouvellement établis et annotés, toute une série d'œuvres injustement ignorées :L'Oiseau blanc, Mystification, Ceci n'est pas un conte, Madame de La Carlière, etc. Autant de joyaux étincelants d'une salubre insolence. Un lexique et un index facilitent la circulation à travers tout le livre.

09/1997