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Carlos Fuentes

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Poches Littérature internation

La Desdichada

Qui est La Desdichada ? Une femme au regard triste ou un mannequin dans une vitrine ? Est-elle de chair ou de bois ? Tonio et Bernardo, les deux étudiants qui l'ont ramenée chez eux, voient leur vie bouleversée par cette poupée qui les fascine et les ensorcelle... Une histoire d'amour étrange et onirique où raison et folie se côtoient pour nous entraîner dans l'univers du grand écrivain mexicain.

10/2007

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Littérature étrangère

En inquiétante compagnie

" Il se planta au centre de la cour. Peu à peu, très progressivement, l'espace se remplit de voix, et les voix, aux tons variés, discutaient, riaient, récitaient, murmuraient, en volume croissant, mais toujours claires, distinctes, si claires qu'au milieu de la rumeur, Alejandro de la Guardia distingua sa propre voix, nettement reconnaissable, rieuse, audible mais invisible, d'autant plus terrifiante qu'elle était invisible, terrifiante aussi parce que tout en étant certain que c'était sa voix, il savait que ce n'était pas la sienne, qu'elle l'attirait vers un mystère qui ne lui appartenait pas, mais qui le menaçait, le menaçait terriblement... " A l'instar d'Alejandro de la Guardia, cerné par la folie de ses deux vieilles tantes, tous les personnages de ce recueil sont plongés dans un univers inquiétant, peuplé de dangers visibles ou invisibles. Carlos Fuentes s'amuse à faire peur au lecteur. En jouant avec les codes issus de la tradition littéraire du conte gothique et fantastique, il nous offre un livre riche et haut en couleur, où tout le talent du grand romancier mexicain éclate dans un genre inhabituel.

11/2007

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Histoire internationale

Un temps nouveau pour le Mexique

En examinant la manière dont son pays aborde aujourd'hui la transition démocratique, Carlos Guentes nous livre une vision globale du Mexique : il analyse le passé dans le détail, mais selon une perspective historique envisagée dans sa continuité, malgré les séismes dont l'aventure méso-américaine a toujours été secouée. Et il le jauge à l'aube du temps présent, des tumultes qui ont récemment modifié le paysage politique mexicain : l'émergence d'une société civile, les assassinats en série d'hommes politiques, le soulèvement des Chiapas. En filigrane, Fuentes dresse le portrait d'un peuple, fascinant par sa personnalité, son invincibilité, sa patience, et le bilan d'une culture, remarquable par sa vigueur. Et il poursuit ici, d'un texte à l'autre, sa méditation sur le temps, l'un des thèmes récurrents, et sans doute le plus profond, de son œuvre littéraire.

05/1998

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Poches Littérature internation

Terra nostra. Tome 1

Paris, à la veille de l'an 2000. Les flagellants investissent Saint Germain des Près. Les fumées de l'holocauste s'élèvent des tours de Saint Sulpice. Sur les quais, des femmes de tous âges accouchent d'enfants mâles, marqués du sceau de l'Usurpateur : une croix de chair sur l'omoplate et six orteils à chaque pied. Il ne reste de l'Amérique latine que des terres ravagées et quelques réfugiés, mémoire de leur culture... Abolissant toute chronologie au profit d'un temps réel qui contiendrait tous les temps, Carlos Fuentes nous restitue et les mythes : Charles Quint, Philippe II, Charles II composent la figure du Grand Monarque. Don Quichotte côtoie Don Juan. Jeanne la Folle croise des inventeurs d'hérésie, des artistes et des fous, des criminels, de superbes personnages romanesques. Un maître livre...

08/1989

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Littérature étrangère

Les orchidées au clair de lune

Enfermées dans un appartement de Venice, Californie, deux femmes qui se disent soeurs s'affrontent, s'aiment, se haïssent, évoquent leur passé. L'une est ou s'identifie à Maria Félix, l'autre à Dolores deI Río. Entre elles, objets mythiques, objets d'amour et de rivalité : le cinéma, le Mexique. L'une est fière de sa carrière hollywoodienne, l'autre de sa carrière internationale. L'une et l'autre vivent l'oubli de leur public comme une blessure mortelle.
L'irruption d'un fan dans leur solitude douloureuse et complice va rompre le charme de l'enfermement tout en donnant corps à leurs fantasmes. Cruel hommage à deux grandes stars du cinéma, Des orchidées au clair de lune témoigne de la passion de Carlos Fuentes pour le septième art en même temps que de sa foi lucide dans la puissance des mythes.

03/1984

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Poches Littérature internation

L'oranger

Cinq nouvelles composent L'oranger. Cinq récits qui vont des souvenirs et réflexions post mortem de Jerònimo de Aguilar, l'un des protagonistes de la conquête du Mexique, à la pérennité imaginaire de Christophe Colomb, survivant jusqu'à nos jours, en passant par les démêlés des fils d'Herna`n Cortés, le siège de Numance par Scipion l'Africain et les mésaventures d'un acteur américain qui raconte comment il est mort de plaisir en compagnie de sept putains dans le golfe d'Acapulco. A ces récits, un fil conducteur, un symbole : l'oranger - arbre oriental dont les graines, semées tant en Europe qu'en Amérique, seront principe de fertilité, de métissage et d'essor d'un "Nouveau Monde". Fruit rond comme le sein maternel, comme la terre que le navigateur-découvreur rêve de parcourir, comme les "cercles du temps". Ce temps historique et personnel dont Carlos Fuentes n'aura cessé de dire, à travers toute son oeuvre, la circularité, les rencontres surprenantes, les téléscopages pluridimensionnels.

04/1997

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Critique littéraire

Géographie du roman

S'interrogeant sur la prétendue "mort du roman" dans un monde qui sort à peine des idéologies sectaires, Carlos Fuentes entreprend ici de montrer, au contraire, la vitalité et la nécessité du genre à travers seize écrivains : J. L. Borges, Juan Goytisolo, Augusto Roa Bastos, Sergio Ramírez, Héctor Aguilar Carmín, Milan Kundera, György Konrád, Julian Barnes, Artur Lundkvist, Italo Calvino, Tomás Eloy Martínez, Julián Ríos, Nélida Pinon, Juan Rulfo, Jorge Semprun et Salman Rushdie. Le choix même de ces auteurs - de cultures aussi différentes - atteste à quel point, pour Fuentes, le roman est un en tant qu'expression par excellence de l'imagination humaine, c'est-à-dire de la "liberté qui ne s'acquiert que par sa quête même" .

04/1997

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Poches Littérature internation

TERRA NOSTRA. Tome 2

Paris, à la veille de l'an 2000. Les flagellants investissent Saint Germain des Près. Les fumées de l'holocauste s'élèvent des tours de Saint Sulpice. Sur les quais, des femmes de tous âges accouchent d'enfants mâles, marqués du sceau de l'Usurpateur : une croix de chair sur l'omoplate et six orteils à chaque pied. Il ne reste de l'Amérique latine que des terres ravagées et quelques réfugiés, mémoire de leur culture... Abolissant toute chronologie au profit d'un temps réel qui contiendrait tous les temps, Carlos Fuentes nous restitue l'histoire et les mythes : Charles Quint, Philippe II, Charles II composent la figure du Grand Monarque. Don Quichotte côtoie Don Juan. Jeanne la Folle croise des inventeurs d'hérésie, des artistes et des fous, des criminels, de superbes personnages romanesques. Un maître livre...

08/1989

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Littérature étrangère

Une Certaine parenté

"J'ai vécu toutes les époques, les belles et les laides, les folles et les raisonnables, deux guerres mondiales... quatre chiens, trois épouses, deux châteaux, une bibliothèque fidèle et quelques amis comme vous", dit Branly au narrateur en l'entraînant vers une table de l'Automobile Club qui surplombe le jardin des Tuileries. Tout au long de cet après-midi de novembre, le vieil aristocrate évoquera l'étrange destin des Heredia. De souche française, ils ont essaimé en Amérique latine, mais une attirance obscure renvoie leurs descendants à une demeure proche d'Enghien, où les feuilles meurent au cour même de l'été. Au fil de son récit, Branly se souviendra - ou rêvera - des pans secrets de sa propre vie, renvoi opaque à d'autres vies, d'autres morts peut-être. Faut-il admettre que nous avons un fantôme à nos côtés, qui se confond avec notre être "comme la mer dans la mer" ? D'abord simple auditeur, l'auteur se trouve pris comme dans une nasse. À mesure que le comte de Branly lui livre les pans d'un récit voué au secret, il comprend qu'il en est l'ultime dépositaire, contraint par là même d'en devenir le narrateur. Une certaine parenté est l'un des romans les plus étranges de Carlos Fuentes. Au travers de dialogues apparemment banals, l'écriture glisse imperceptiblement - diaboliquement - vers sa propre subversion, chaque geste acquiert plusieurs "sens", faisant basculer la raison, la logique, les identités, déformant les rapports du temps et de l'espace. L'homme du monde a érigé la courtoisie au rang de maxime philosophique. Pourtant, sous le masque lisse, la mort rôde parmi le grouillement des fantasmes. L'invisible sous-tend chaque épisode et ronge, larvé, les apparences du quotidien. Pour dire ce fantastique, Carlos Fuentes utilise aussi l'arme visuelle, sensitive : celle de la poésie.

01/1982

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Poches Littérature internation

La mort d'Artemio Cruz

Artemio Cruz, député, propriétaire d'un grand journal de Mexico, est brutalement atteint d'une grave maladie. Ce personnage puissant, qui a exploité à son profit des moeurs politiques corrompues dont les grands bouleversements sociaux favorisent l'épanouissement, s'efforce, sur la frontière de la mort, d'établir le bilan de sa vie désormais achevée. Combattant de la Révolution, il a passionnément aimé, à vingt ans, une jeune fille, Regina, qu'il a retrouvée massacrée après un combat. Ce choc a marqué toute son existence, et l'idéal de sa jeunesse a fait place à une implacable volonté de puissance. Mais est-ce seulement de ce fait qu'a surgi l'Artemio Cruz de la réussite ?Une peinture sans concessions d'une bourgeoisie issue d'une Révolution dont elle a trahi l'esprit. Mais aussi une méditation sur le destin de l'homme coincé entre la liberté et la fatalité.

02/2015

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Littérature étrangère

La frontière de verre. Roman en neuf récits

La frontière de verre, c'est la frontière qui sépare le Mexique des Etats-Unis. Au long du fleuve appelé Río Grande d'un côté, Río Bravo de l'autre. Les neuf récits s'articulent autour de quelques personnages clés dont les hasards de la vie ou de la parenté organisent la rencontre sur cette frontière mythique. De l'homme d'affaires mexicain, dont les intérêts rejoignent si bien ceux de ses associés américains, aux «dos mouillés» (ces wetbacks, comme les Américains appellent les clandestins qui viennent chercher du travail aux États-Unis), en passant par les ouvrières des usines de sous-traitance et les militants syndicalistes, Carlos Fuentes fait vivre toute une population frontalière, souvent venue des zones les plus pauvres du Mexique. Sur fond de nostalgie territoriale, rappel constant, lancinant, que ce sud des Etats-Unis fut autrefois conquis sur le Mexique au moyen des armes, que les Mexicains y auraient, en quelque sorte, un «droit d'entrée» naturel. Surtout, déclarent les personnages, qu'on a besoin d'eux, que les États-Unis ne peuvent se passer de leurs bras. Les multiples facettes de ce «roman» permettent à Carlos Fuentes de déployer toute une gamme de registres d'écriture. Du style le plus poétique au langage parlé quotidien : adepte du métissage des cultures et des langues, il en joue en instrumentiste accompli.

09/1999

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Littérature étrangère

Les Eaux brûlées. Quatuor narratif

Le vieux général Vicente Vergara, autrefois surnommé Coupe-Couilles par ses soldats, et son petit-fils qui s'en vont faire la bringue ensemble dans un bordel ; Federico Silva à qui les gratte-ciel ont volé l'air et les odeurs du petit matin dans la vieille ville du haut plateau mexicain ; le petit Luisito infirme dans son fauteuil roulant qui rêve des anciens palais devenus des taudis ; le jeune Bernabé qui ne saura remplacer les mots qui lui manquent que par l'enrôlement dans la violence. Entre les personnages de ces quatre nouvelles qui vivent dans quatre mondes différents reliés par d'invisibles fils, d'exploiteurs à exploités, un lieu commun, omniprésent, fascinant et terrible : Mexico, la ville des "eaux brûlées" (les eaux de la lagune sur laquelle était bâtie la capitale aztèque, qui prirent feu lors de l'assaut des Espagnols), la cité maudite, dévoreuse de ses propres enfants, destructrice de sa propre chair...

02/1983

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Littérature étrangère

La campagne d'Amérique

Avec La campagne d'Amérique, Carlos Fuentes revient à un récit linéaire, dans la tradition du roman historique ou d'aventures à la Walter Scott, retour assorti d'un clin d'oeil en direction de Cervantes. Il y a en effet du don Quichotte chez ces trois jeunes Argentins qui, en mai 1810, s'associent à la lutte de leur pays pour la conquête de l'indépendance. Pour l'un d'entre eux, ce combat coïncide avec la fascination qu'exerce sur lui la jeune épouse d'un barbon espagnol suffisant et cynique. Pendant des années, tout en luttant contre les Espagnols, il suivra sa trace, du Pérou au Chili, du Venezuela au Mexique, avant de revenir à Buenos Aires y retrouver l'amour... d'une autre. Cette quête amoureuse et ce cheminement guerrier - la «campagne d'Amérique» -, feront de lui le héros involontaire des chansons populaires, d'un pays à l'autre. Il devient un être de «fiction».Mais La campagne d'Amérique est plus qu'un plaidoyer en faveur de la prééminence de l'écriture sur l'action. C'est, une fois encore, la défense et illustration des thèses de Carlos Fuentes sur l'inventivité, la vitalité et la diversité de la culture latino-américaine.

03/1994

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Poches Littérature internation

En bonne compagnie. Suivi de La chatte de ma mère

Le jeune Alejandro de la Guardia quitte Paris pour Mexico, où l'attendent ses deux vieilles tantes revêches qui cohabitent sans se parler ni se croiser dans une antique demeure délabrée à l'odeur de moisi. Elles le mettent en garde : personne à l'extérieur de la maison ne doit savoir si elles sont mortes ou vivantes. Entre contes gothiques et fantastiques, le grand maître de la littérature mexicaine mène son lecteur par le bout du nez dans un univers inquiétant. Qui sont les morts, qui sont les vivants ?

05/2011

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Histoire internationale

Juan Carlos

Lorsqu’il fut proclamé roi, le 22 novembre 1975, quarante-huit heures après la mort de Franco, bien rares étaient alors les augures qui accordaient au successeur désigné du Caudillo plus de six mois d’existence politique. Cinq ans plus tard, le socialiste Felipe González, futur chef du gouvernement, avouera : « C’est vrai, nous nous étions tous trompés sur Juan Carlos ». Après plus de 35 ans de règne, il n’est pas d’homme plus populaire dans son propre pays que ce roi d’Espagne qui, après avoir si fermement et si intelligemment conduit la transition politique de la dictature à la démocratie, avant d’affronter seul le ressac franquiste, s’est retranché volontairement dans son rôle de monarque constitutionnel et de père de famille heureux. C’est cette aventure exemplaire que Philippe Nourry nous raconte au fil de ce récit qui lors de sa parution en 1986 avait constitué le premier ouvrage réellement biographique consacré au roi d’Espagne.

05/2011

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Poches Littérature internation

Dom Carlos

Vers la fin de la Renaissance, on convient que l'infant Dom Carlos, fils du roi d'Espagne Philippe II, épousera Élisabeth, fille du roi de France Henri II, et les deux jeunes gens s'en réjouissent. Mais, bientôt devenu veuf, Philippe demande pour lui-même la princesse accordée à son fils. Élisabeth tremble. Dom Carlos est désespéré. Un regard, lors de leur première rencontre, suffit à révéler à chacun la douleur de l'autre, tandis que la cour, observant l'écart entre la jeunesse de la nouvelle reine et la sévérité de Philippe II, présage que leur union ne sera pas heureuse. Sombre prémonition. Lorsqu'elle paraît en 1672, Dom Carlos est la première œuvre à s'intituler " nouvelle historique ". L'auteur met bien en scène des personnages réels, mais il prend d'étonnantes libertés avec la vérité de leur histoire, car il veut surtout " pénétrer le secret des cœurs ", dévoiler le jeu des passions et le piège des illusions. Et c'est finalement un tableau de la misère de l'homme que cette nouvelle tragique met sous nos yeux : dans une langue classique admirable et parcimonieuse, Saint-Réal nous raconte un drame primitif.

09/2004

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Sports de balle

Carlos Alcaraz

Quels sont les secrets de Carlos Alcaraz, plus jeune numéro 1 du tennis mondial ? - Participer à des tournois dès le plus jeune âge. - Suivre un apprentissage poussé. - Garder un mental d'acier. - Se construire de victoires... et de déceptions. - Développer des capacités physiques hors norme. Enquête, témoignages, statistiques, décryptage, analyses... Tout pour comprendre comment est née cette force précoce. Ce livre s'adresse à tous les fans de la balle jaune.

06/2023

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BD tout public

Carlos Gardel

Près de quatre années auront été nécessaires à Munoz et Sampayo pour boucler leur biographie de Carlos Gardel, l'homme qui a donné ses lettres de noblesse au tango. Renouant avec leurs racines argentines, les maîtres du noir et blanc nous offrent une biographie en bande dessinée dans le plus pur style de leur chef-d'oeuvre, Billie Holliday, publiée ici dans sa version intégrale.

05/2010

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Musique, danse

Antonio Carlos Jobim

Pianiste, guitariste, flûtiste, chanteur, arrangeur et surtout compositeur, Antonio Carlos Jobim, ou Tom Jobim, comme on le connaît plus familièrement, est, dans l'esprit du grand public, indéfectiblement lié à la bossa nova, à "The Girl from Ipanema" en particulier, deuxième morceau de musique populaire le plus joué et enregistré au monde. Il est l'auteur de centaines de chansons dont plusieurs sont devenues des standards de jazz et ont été interprétées par Dizzy Gillespie, Ella Fitzgerald, Oscar Peterson, ou encore Frank Sinatra... la liste est infinie. Les compositions de Jobim ont apporté un nouveau raffinement à la musique populaire brésilienne et ouvert en grand les portes de celle-ci au jazz. Il est, incontestablement, l'un des plus illustres compositeurs de musique populaire du xxe siècle, comparable à Gershwin en ce qu'il sut, comme lui, composer avec un égal bonheur à la fois dans le domaine classique et dans le domaine populaire et réaliser le mariage des deux. Il est aujourd'hui, au Brésil, considéré comme une figure de légende et il est sans conteste le compositeur de musique populaire le plus célèbre de ce pays.

11/2020

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Poésie

Survivent les mots. Poèmes (1986-1999)

" Un soir - ses horaires étaient très différents des miens -, après s'être donné du courage en avalant une gorgée de whisky, il me confia une vingtaine de poèmes écrits en anglais. Je connaissais ses incursions dans le domaine du cinéma (sans parler de son talent de photographe), mais j'ignorais qu'il était poète. Je me rappelle avoir passé plusieurs heures captivé par ses poèmes dans lesquels je découvrais ce que j'avais pressenti en lui : des poèmes d'une grande beauté, abrupts, sans la moindre complaisance envers soi-même, emplis d'une douleur souterraine, bouleversante. J'ai toujours été séduit par la magie de la poésie anglaise, sa capacité de condensation supérieure à celle d'autres langues que je connais. Carlos Fuentes Lemus occupait cet espace presque sur la pointe des pieds, étranger à toute rhétorique, à tout sentimentalisme facile, avec la délicatesse et la légèreté qu'il mit dans sa fugace traversée de la vie. "

11/2003

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Histoire internationale

Juan Carlos d'Espagne

La biographie de référence dans une édition revue et considérablement augmentée. Né à Rome, Juan Carlos est envoyé en Espagne à l'âge de 10 ans. Sous la pesante férule de Franco, il subit une interminable attente d'un statut officiel, bénéficiant du seul soutien de sa jeune épouse Sofía de Grèce. Tiraillé entre son père Don Juan, figure de la légitimité bafouée en exil, et le Caudillo, qui hésite à en faire son successeur, il est longtemps perçu comme un play-boy sans caractère. Mais à la mort du dictateur, en 1975, il impose, à la surprise de tous, l'ouverture démocratique et légitime sa jeune Couronne en faisant face, seul, à un coup d'Etat. Avec lui, le pays va pour un temps panser ses blessures et rejoindre l'Europe moderne. Qui est ce jeune homme effacé soudain devenu chef d'Etat charismatique ? Fin stratège, diplomate, séducteur, ce souverain sympathique et secret - dont ce livre révèle aussi les parts d'ombre - a su trahir les siens pour mieux servir son pays. Les dernières années du règne sont gâtées par les scandales et les crises. Afin de sauvegarder la dynastie, "el Rey" abdique en faveur de son fils le 18 juin 2014. Un acte sacrificiel qui témoigne à nouveau de son sens politique.

03/2019

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Sciences politiques

Le monde selon Carlos

Révélations inédites de Carlos... Carlos fut, dans les années 70 et 80, le terroriste le plus redouté avant Oussama Ben Laden. Aujourd'hui, il n'est qu'un révolutionnaire professionnel à la retraite anticipée, derrière les barreaux de la Maison centrale à Poissy, oublié de tous. Sa vie a inspiré plus d'une cinquantaine de livres, et de nombreux films documentaires ou fictions qui ont tenté de cerner, décrire ou juger ce personnage aux mille facettes. Il est tantôt un héros romantique, tantôt un tueur sanguinaire aux multiples identités. A son propre compte, au moins 83 personnes ont été exécutées de ses propres mains. Il est inébranlable dans ses convictions. Après plus de 20 ans d'enfermement, Carlos ne connait toujours pas le remord et refuse la repentance. Il ne recherche aucun pardon. A l'heure du terrorisme islamiste et Daech, comment l'ennemi public n°1, affidé au marxisme panarabe à son époque, voit les nouvelles vagues de terreur s'abattre sur le monde ? Laszlo Liszkaï a écrit sur Carlos en 1992 sans l'avoir rencontré et cette fois a voulu reconstruire le parcours du terroriste en se basant sur ses récits lors de centaine d'heures de discussions au parloir dans la Maison centrale à Poissy.

06/2017

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Photographie

Portraits d'écrivains mexicains. Retratos de escritores mexicanos

Carlos Fuentes, Elena Poniatowska, Sergio Pitol, Mario Bellatin ou encore Alvaro Enrigue, sont présentés par Gaston Garcia et photographiés par Daniel Mordzinski qui, depuis 30 ans, met en images les visages de la littérature. Autant de rencontres avec les écrivains mexicains d'aujourd'hui.

03/2009

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Littérature étrangère

La mort de Carlos Gardel

" Je vis tous les jours avec mes personnages pendant un an et demi, dix heures par jour. Quand vous arrivez à la page 300, cela vous attriste un peu de les quitter. Je comprends très bien Faulkner qui faisait passer ses personnages d'un livre à l'autre. L'autre jour, je me trouvais dans un quartier périphérique de Lisbonne où vit l'un des personnages de La mort de Carlos Gardel. J'étais arrêté à un feu rouge et je m'attendais à ce qu'il surgisse d'un instant à l'autre, me demandant dans quel café il irait. C'est un personnage absolument secondaire et pourtant, je me suis mis à y penser comme s'il était réel. Un soir que Balzac discutait politique avec des amis il leur a dit : " Parlons de choses réelles, parlons d Eugénie Grandet." Le roman ça demande un effort soutenu. Un jour, j'ai vu un ouvrier travailler très lentement et je lui ai demandé pourquoi il n'allait pas plus vite. Il m'a répondu que c'était inutile puisque le travail ne finit jamais. Il avait tout à fait raison. Pendant toute ma vie, écrire a été la chose la plus importante, j'y ai tout sacrifié et je commence à éprouver le besoin de faire autre chose. Vous savez, après un certain âge, les écrivains se répètent, s'imitent. Enfin j'ai beaucoup réfléchi, j'ai maintenant l'intention d'écrire un dernier cycle et puis c'est terminé. Treize romans, ce n'est déjà pas si mal. J'ai un coussin où je pourrai poser ma tête quand je serai mort. " France David/Jean Hubert Gailliot Les Inrockuptibles (1995).

09/1999

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Littérature Espagnole

La maîtresse de Carlos Gardel

Micaela n'a rien oublié de ces quelques jours avec lui. Elle se revoit jeune fille, élève infirmière silencieuse et appliquée. Elle se revoit aux côtés de sa chère grand-mère, la plus grande guérisseuse de l'île. Elle se revoit en héritière du secret du coeur-de-vent, ce remède aux vertus exceptionnelles. Elle se revoit dans ses bras à lui. Lui, c'est Carlos Gardel, l'icône du tango au sommet de sa gloire qui, le temps d'une tournée - ou d'une chanson -, a donné à Micaela le goût de saisir la vie à bras-le-corps. Ces quelques jours grisants comme une fugue enchantée forgent un destin de femme. Des bas quartiers aux hôtels de luxe, où les plantes font vivre ou mourir, où le tango prend corps et voix, où le désir est partout.

06/2023

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Littérature étrangère

La maîtresse de Carlos Gardel

Micaela n'a rien oublié de ces quelques jours avec lui. Elle se revoit jeune fille, élève infirmière silencieuse et appliquée, nourrissant patiemment son rêve d'entrer à l'Ecole de médecine tropicale. Elle se revoit aux côtés de sa chère Mano Santa, sa grand-mère meilleure qu'une mère, la plus illustre guérisseuse de l'île. Elle se revoit, passionnée de botanique, en héritière du secret du coeur-de-vent, ce remède aux vertus exceptionnelles. Elle se revoit dans ses bras à lui. Lui, c'est Carlos Gardel, l'icône du tango au sommet de sa gloire, qui, le temps d'une tournée - ou d'une chanson - a donné à Micaela le goût de saisir la vie à bras-le-corps. De ces quelques jours grisants comme une fugue enchantée, Mayra Santos-Febres a fait le roman superbe, ensorcelant, d'un grand destin de femme. Où l'on passe des bas quartiers aux hôtels de luxe, où les plantes font vivre ou mourir, où le tango prend corps et voix, où le désir est partout.

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Théâtre

Le but de Roberto Carlos

Je refais et refais le but de Roherto Carlos. Le ballon boulet qui file à l'extérieur du but et brusquement revient revient revient pénétrer le but dans une courbe de sorcier. Le but que moi je sais refaire et refaire. Et les hommes qui sont venus m'ont donné l'adresse et de l'argent. Ils nous attendent. Le club attend. Deux ans qu'il attend. Depuis notre départ. Depuis le premier camion. Depuis 11 600 kilomètres d'allers et détours et retours de routes de déserts de villes de cellules de camps de vols de travail clandestin de trous dans des barbelés de charité de complicités de morts de faim de femmes qui accouchent de nouveaux ne déjà morts de refoulements de rabatteurs de camionneurs de policiers de gendarmes de bakchich.

01/2013

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Romans d'espionnage

SAS 116 La traque Carlos

L'homme s'arrêta près du banc où se trouvait Malko. il désigna quelque chose à sa compagne avec sa canne. Soudain, il pivota et la braqua sur Malko. Le soleil couchant accrocha le reflet de métal d'une pointe d'acier. Qui allait le transpercer. Otto Lehr est un ancien membre de la Stasi qui travaille maintenant en free lance pour les services secrets allemands et les services secrets américains. Il leur propose de leur remettre Nabil Tafik, un membre important des services secrets syriens en poste en Allemagne, qui a longtemps été l'agent traitant du terroriste Carlos. Le but est de négocier avec Tafik sa trahison afin qu'il communique des documents secrets prouvant l'implication de la Syrie dans des attentats commis dans les années 1980 par Carlos

04/2022

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Critique littéraire

Carlo Goldoni

"Oh, que de scènes mes propres aventures ne m'ont-elles pas fournies !" Né à Venise en 1707 et mort à Paris en 1793, Carlo Goldoni est l'auteur d'une oeuvre de plus de deux cents titres empruntés à des genres aussi divers que la tragédie, l'intermède, le drame, le livret d'opéra, la saynète, sans oublier ses Mémoires. Continuateur de la commedia dell'arte, il est l'incontestable inventeur de la comédie italienne moderne dont les chefs-d'oeuvre ont pour titres : Les Rustres, La Locandiera, Arlequin serviteur de deux maîtres. Il écrivit en trois langues - l'italien, le vénitien, le français -, vécut les trente dernières années de sa vie à Paris, toujours à la recherche de ce qu'il appelait "la vérité au théâtre" , toujours dans l'intention de "raconter le monde" , prétendant que sa vie n'était pas "intéressante"…

11/2015

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Beaux arts

Carlo Zinelli

S'il y a de nombreux textes consacrés à Carlo, dans des catalogues d'exposition notamment, s'il figure en bonne place dans les ouvrages consacrés à l'art brut, peu de publications lui ont été spécifiquement consacrées. Il s'agit là de la première étude en français à lui être exclusivement consacrée. Figure importante de l'art brut, Carlo Zinelli – dit Carlo – naquit en 1916 à San Giovanni Lupatoto en Italie. Il est le sixième enfant d'une fratrie de sept. A l'âge de 2 ans, il perd sa mère. Très tôt, Carlo se passionne pour la musique. A Vérone, il travaille à l'abattoir municipal. La guerre. D'abord enrôlé comme chasseur alpin, il partira pour l'Espagne prendre part à la guerre civile. Il en revient deux mois plus tard déjà, blessé. Suivent deux ans de convalescence à la suite de laquelle il sera réformé. Blessé dans son être et dans son rapport défaillant aux autres, Carlo Zinelli s'est exfiltré d'un monde pour en investir un autre, le créer sans relâche et peut-être le redéfinir. De 1941 à 1947 des crises successives d'angoisse et d'agressivité le mènent en effet périodiquement en hôpital psychiatrique. Il est enfin interné pour schizophrénie paranoïaque. Pendant une longue période il ne fera que des graffiti, sur le sol, sur les murs. Ce n'est qu'à partir de 1957 que Carlo pourra donner libre cours à sa créativité : il peut enfin s'exprimer grâce à un atelier d'expression libre qui s'est ouvert dans l'hôpital. Dans ses dessins à la gouache ou au crayon, dans cette épopée quotidienne que seule la mort interrompra après vingt-sept ans d'internement (il mourra en 1974 à l'hôpital de Chievo à Vérone), ses deux mondes de schizophrène se rencontrent, se fécondent et s'apaisent mutuellement. Le cortège d'hommes, de femmes, d'animaux plus ou moins exotiques est infini.Les êtres passent, ombres sans visage, corps mutilés, perforés, crucifiés, ensevelis. S'ils portent tous les stigmates de l'impossible oubli, l'odeur de la terreur, de la souffrance, voire de la mort, n'y est plus. Lavée. Neutralisée. Des expositions des oeuvres réalisées dans l'atelier sont organisées en Italie et à l'étranger. C'est alors que Jean Dubuffet voit celles de Carlo et en acquiert de nombreuses qu'il intègre dans sa Compagnie de l'Art brut (aujourd'hui Collection de l'art brut, à Lausanne). L'artiste laissera 2000 oeuvres environ. S'il y a de nombreux textes consacrés à Carlo, dans des catalogues d'exposition notamment, s'il figure en bonne place dans les ouvrages consacrés à l'art brut, peu de publications lui ont été spécifiquement consacrées. Il s'agit là de la première étude en français à lui être exclusivement consacrée.

09/2019