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C'est l'Afrique ! C'est l'Afrique !

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Communication - Médias

Afrique et numérique. Comprendre l'accélération du digital en Afrique

Plusieurs dynamiques sont à l'oeuvre ces dernières années pour accroître le poids, le rôle et l'enjeu du digital en Afrique. Il serait facile de mettre en avant celles liés à l'Internet des objets, au progrès du digital dans l'agriculture ou au succès des start-up africaines... mais on voit bien que ces sujets sont fort différents. Ils illustrent en fait l'existence de trois facteurs qui accélèrent la digitalisation de l'Afrique et permettent les sauts technologiques que connaît actuellement ce continent. Ce livre éclaire la nature de ces trois catalyseurs, au premier plan desquels figurent les technologies : le déploiement des réseaux télécoms, l'explosion de la data et de l'internet des objets favorisent la digitalisation de l'Afrique. Dans le même temps, des acteurs - notamment bailleurs de fonds, gouvernements et quelques entreprises et start-up - se sont associés pour apporter des solutions autour de nouveaux usages, du m-paiement, de l'e-santé, de l'identité numérique, du télétravail ou de l'e-éducation. Nous ne dirons pas que la Covid-19 a été un accélérateur du digital, mais elle a permis à ces différents facteurs de s'actionner rapidement. C'est bien l'association de ces trois catalyseurs (technologies, acteursfacilitateurs et usages) qui permet d'aller plus loin (et dans le cas présent plus vite, contexte particulier de la pandémie oblige) pour favoriser une accélération digitale. Cet ouvrage explore différents exemples et donne des clés de compréhension pour les décideurs, investisseurs, entrepreneurs qui souhaitent s'inspirer et saisir les opportunités offertes par un continent en pleine révolution numérique.

02/2021

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Histoire internationale

Comment l'Afrique en est arrivée là

Contrairement à ce qu'on raconte, l'histoire de la marginalisation de l'Afrique et celle de l'apparition de ce débat sur la scène internationale sont deux choses tout à fait distinctes. L'amalgame des deux a une fonction précise : permettre de produire, depuis trente ans, des propositions de sortie de crise cosmétiques qui partent invariablement de la colonisation et des indépendances. Il est temps de mettre fin à cette escroquerie. L'Afrique subsaharienne est entrée dans l'Histoire d'une manière originale : par la fente la plus étroite qui soit. Elle a raté ses rapports avec elle-même, ses relations avec la Méditerranée, le Moyen-Orient et l'Europe. Peut-elle aller au-delà de sa stratégie actuelle de diversification des partenaires extérieurs ; passer du statut de " continent convoité " à celui de continent conquérant ? Seul l'avenir le dira. Cet essai n'est ni un exercice de prospective ni un livre d'histoire mais un simple effort de clarification qui vise trois objectifs urgents : • Expliquer comment l'Afrique en est arrivée à occuper sa place actuelle dans les échanges mondiaux sans, pour autant, s'empêtrer dans une forêt de statistiques et de concepts savants. • Sortir ce débat de la conversation de bistrot à laquelle il se résume trop souvent. • Donner au public le plus large possible les moyens d'aller au-delà des poncifs de " la traite et la colonisation " ; de discuter de l'avenir, voire des futurs possibles de l'Afrique subsaharienne... en connaissance de cause.

01/2011

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Sociologie

Universités, universitaires en Afrique de l'Est

A l'image de l'université de Makerere qui a accueilli il y a quelques années les auteurs de cet ouvrage, rassemblés pour faire le point sur la situation de la recherche dans leurs pays respectifs, les universités d'Afrique de l'Est et de la région des Grands Lacs ont surmonté les destructions de toutes sortes qui ont frappé la région durant les années 1990. Après une décennie de crises politiques, sociales et économiques, le tournant du XXIe siècle voit se développer une sorte de renaissance. Du Burundi au Kenya, de l'Ouganda au Rwanda, de la République démocratique du Congo à la Tanzanie, les universitaires et chercheurs regroupés ici témoignent, dans leurs monographies, des réflexions qui traversent leur collectivité scientifique, qu'il s'agisse des universités de Dar es-Salaam ou de Lubumbashi, de celle de Ngozi dans le nord du Burundi ou du Pole Institute au Nord-Kivu. Ce livre fait écho à des débats tant scientifiques que politiques, institutionnels ou sociaux. Ils portent sur les enjeux des différentes disciplines des sciences humaines (histoire, géographie, linguistique, science politique), en particulier dans leur confrontation avec les obsessions identitaires nourries par les conflits. Les institutions universitaires africaines se trouvent en outre confrontées au mouvement général de redéfinition qui touche aujourd'hui l'enseignement supérieur au niveau mondial. Enfin, le statut des enseignants-chercheurs doit aussi compter avec le développement de l'expertise, avec tous les défis de ces recherches appliquées. Un intellectuel du Kivu disait récemment : "J'ai toujours pensé que l'intellectuel, c'est celui qui doit créer le changement ". Une mission qui est rappelée ici avec clarté, tant les défis et les chantiers sont nombreux dans une région en reconstruction où les populations aspirent à plus de démocratie et à un mieux-être économique.

05/2012

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Economie

L'Afrique est-elle si bien partie ?

Alors que l'apparente émergence de l'Afrique, avec ses taux de croissance record, suscite l'engouement des médias et des investisseurs, Sylvie Brunel, géographe, économiste, ancienne présidente de l'ONG Action contre la Faim, aujourd'hui professeur des Universités à Paris-Sorbonne, pose dans cet essai la question de la solidité de ce décollage annoncé. Et si René Dumont, qui prophétisait en 1962 que l'Afrique était mal partie, avait toujours raison ? L'explosion de la violence et des inégalités ne risque-t-elle pas de remettre en question les progrès effectués ? A quelles conditions l'Afrique, ce continent si riche peuplé de tant de si pauvres, peut-elle vraiment et durablement sortir de ses difficultés ?

10/2014

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Economie

Théories et pratique de l'économie verte en Afrique et pour l'Afrique

Malgré la pauvreté qui sévit en Afrique, l'urgence climatique oblige, dans cette partie du monde dotée d'importantes ressources naturelles, que les progrès économiques soient réalisés dans la vision d'un développement durable. C'est pourquoi il est utile d'intensifier l'éducation au développement durable dans toutes les couches sociales, en commençant par les élites et les étudiants. Cet ouvrage se fonde sur la prise en compte de la contrainte écologique dans l'organisation de la production et de la répartition des richesses ; et, à travers 21 leçons, convie tous les acteurs économiques à apprendre et à pratiquer l'économie du développement durable. L'avenir du continent en dépend.

11/2022

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Histoire et Philosophiesophie

L’afrique, berceau des jeux et sports. L’afrique, berceau des jeux et sports

Contrairement aux idées reçues, la notion de jeux olympiques ou de jeux sportifs internationaux est une invention africaine et non grecque. D'après l'historien grec Hérodote, l'Afrique est l'initiatrice de la culture de la fête et les Grecs auraient poursuivi la tradition. Si Iphitos, roi d'Elide organisa en -776 les premiers jeux en Europe sous l'impulsion d'une femme oracle africaine, c'est en -3000 que l'Afrique inventa cette notion de jeux olympiques avec l'organisation par le roi DEN de la Vème dynastie kamite d'une grande compétition dont la discipline centrale fut le triathlon (course à pied, tir à l'arc, haltérophilie). Par ailleurs, c'est à Djémé ou Médinet Abou (Djémè signifie la paix), sous Ramessou III vers -1200 que nous trouvons la plus ancienne attestation d'une compétition sportive internationale. Les athlètes de tous les pays alliés de Kemet, à savoir Nubiens, Libyens, Assyriens, etc furent invités en Afrique (à Thèbes) pour ces jeux sportifs. "Huit siècles avant Platon, 3200 ans avant notre époque (en 1198 ou 1180 avant l'ère occidentale) une compétition d'escrime s'est déroulée en Egypte et les parois sculptées d'un temple de Médinet Habou en portent toujours le souvenir... Chaque épreuve était contrôlée par un jury... " , écrit Gérard Six, maître d'armes, président de la commission du patrimoine et des honneurs de la Fédération française d'escrime. De nombreux autres jeux et sports tels les dominos, la lutte, le hockey sur gazon, la boxe, le bowling, le jeu d'échecs, le javelot, le jeu des petits chevaux, le dé, le marathon, la natation, les jeux de balles, la gymnastique acrobatique, l'équitation, le judo ou encore le yoga sont aussi des inventions africaines. Cet ouvrage est largement inspiré des travaux du flamboyant chercheur kalala Omotunde de l'Institut Anyjart.

05/2020

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Ethnologie

L'invention religieuse en Afrique. Histoire et religion en Afrique noire

L'actualité met les religions à l'ordre du jour, qu'il s'agisse de mouvements caritatifs, de vagues de piété, de militantisme politique ou très simplement de survie sociale. Mais, en Afrique, cet aspect a relevé en général des analyses de type ethnologique, philosophique ou théologique, guidées par la recherche de structures hors du temps. Le colloque international qui est à l'origine de ce livre visait à remettre en situation historique les phénomènes religieux africains. L'accent est mis sur le vécu religieux des sociétés, pour montrer que les anciennes croyances et les anciens cultes ne sont ni figés, ni de simples pierres d'attente des monothéismes musulman ou chrétien. Les textes réunis dans cet ouvrage analysent, à partir de situations choisies dans des régions et pour des époques très variées, les dynamiques — évolutions, ruptures, crises — des religions dites traditionnelles. Les anciennes visions du monde ne sont pas devenues des objets passifs à partir de la colonisation sous prétexte que les conquérants les ont volontiers traitées comme des figures de musée. Ce fait apparaît tout particulièrement dans les prophétismes contemporains. De même, les conversions ne sont pas de simples "acculturations", mais relèvent de calculs, d'options et aussi de crises internes qui font l'objet de plusieurs contributions consacrées à l'histoire récente. Cet ouvrage vise à mettre en valeur simultanément la spécificité d'une approche historique des faits de religion et la spécificité des démarches religieuses dans l'histoire. Il illustre le souci actuel d'enraciner l'étude des imaginaires dans le vécu social et dans les enjeux politiques, tout en prenant en compte, au niveau même des formes populaires d'adhésion, la dynamique spécifique des représentations qui se nouent à travers les expressions dites religieuses. Les transferts, les remodelages, les emprunts qui nourrissent cet imaginaire permettent de parler d'"invention", car ils ne s'évanouissent pas dans les rêveries d'une "fausse conscience", mais ils tendent à répondre aux angoisses les plus concrètes nées du vécu social quotidien.

09/1993

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Philosophie

L'Afrique et son concept - Penser le développement de l’Afrique avec Hegel

L'unité géographique continentale est toujours donnée à tout continent ; ce qui n'est jamais donné, mais à construire, c'est son l'unité économique. L'Afrique n'est pas pauvre, elle l'a appris aussitôt qu'elle a défini l'argent comme un abrégé de toute richesse. A la place de se regarder de son dedans par rapport à elle-même et de transformer ses industries domestiques familles de leurs dedans, elle a posé l'argent de l'extérieur comme cause de son développement intérieur. Mal développée, elle est sans cesse rapportée à des comparaisons : démographie, PNB, PIB, espérance de vie, minerais, biodiversité, climat... toujours par rapport à l'échelle mondiale, parfois pour l'inquiéter (cas de la démographie mondiale) ou pour la tranquilliser (cas de ses ressources naturelles et de sa biodiversité). La circulation de l'argent en Afrique devrait passer par quelques redéfinitions : définir l'Afrique comme une unité sé-rieusement économique ; tracer des voies routiers, ferrées et na-vales transafricaines avec une métropole africaine dans l'axe, définir les zones de production qui évitent de tout essayer partout au risque de la désintégration de son unité économique ; rendre plus fluide les échanges selon les spécialités de chaque zone. "L'Afrique et son concept" est une Afrique continentale et habitée par les hommes, témoins de l'humanité adulte. Mais c'est aussi une Afrique qui se renie ou se supprime dans l'argent de l'étranger et dans le refus de recentrer son développement sur elle-même comme une unité sérieusement économique ; c'est alors une Afrique inquiète de ses propres contradictions. Sa négativité étant aussi "son retour dans son fondement" , le concept de l'Afrique est sa certitude à transformer son unité continentale en conditions extérieures d'hébergement de son hospitalité. En ce sens, le développement est une lutte de soi, sur soi et contre soi-même. Tandis que la réflexion et le travail sont des médiations de l'homme en devenir d'un véritable agent économique.

10/2017

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Histoire internationale

Dévoiler l'Afrique ? Lieux et pratiques de l'exploration (Afrique occidentale, 1780-1880)

A partir des années 1780, l'Afrique devient l'objet d'attention de sociétés savantes européennes qui se donnent pour tâche de lever le voile de l'ignorance sur ce continent si proche et pourtant encore inconnu. Dévoiler l'Afrique, c'est envoyer des voyageurs la parcourir, encadrer à distance la collecte scientifique et recueillir au retour l'information géographique pour remplir les blancs de la carte. L'Afrique occidentale fut la première région traversée par des explorateurs européens munis d'instructions scientifiques, et la seule qui le fût pendant presque un siècle avant que l'entreprise ne se mue en conquête. Dans cette "Afrique intérieure", les voyageurs dépendent entièrement des souverains africains qui ont le pouvoir d'ouvrir ou de fermer les routes, des guides et interprètes qui facilitent le voyage et des sociétés locales qui fournissent la case et le mil. Pour parcourir cet espace, le voyageur s'engage dans une expérience totale, physique, psychologique, sociale et culturelle, où les savoirs se construisent à travers des pratiques concrètes et dans l'interaction. L'exploration est la somme des lieux où se déploient ces pratiques : le cabinet d'un géographe, la salle de réunions d'une société de géographie, l'horizon qui oriente le regard, l'itinéraire projeté, le chemin parcouru, la rive d'un fleuve, la maison d'un dignitaire qui reçoit un voyageur, la tente où il bavarde avec un guide, la collection de spécimens, le carnet de notes, la carte tracée dans le sable ou sur du papier...

08/2018

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Ethnologie

L'Afrique des guérisons

Entre cinq mille et huit mille personnes par semaine viennent s'asseoir par groupes de quatre cents sur les petits bancs de la cour attenante à la maison de Mallah, l'une des voyantes. " Ce qui nous gêne le plus, c'est le manque de place ". En fait, l'exiguïté elle-même sert Mallah et sa compagne Marie-Lumière qui, autrement, se casseraient la voix à parler haut et fort de 7 h du matin - arrivée du premier groupe - jusqu'à, parfois, 9 h du soir, avec une courte interruption pour le repas de midi. Chaque groupe reste environ deux heures sur place. Dehors, un millier de personnes attendent leur tour dans le plus grand calme, sauf le jour dévolu aux turbulents lycéens. Dehors, chacun a sa place marquée par un bidon ou une bouteille d'eau de source qu'il doit obligatoirement apporter : une file de cent mètres de récipients de toutes les formes et de toutes les couleurs dont personne n'oserait modifier l'alignement. On vient de nuit retenir ainsi sa place. Cette eau répond au joli nom de " bonheur ". On est frappé de prime abord par l'ordre et le recueillement qui règnent à l'extérieur, mais un recueillement qui n'a rien de contraint. Un climat de bonheur.

11/2010

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Philosophie

Penser l'Afrique noire

"C'est en 2010 que le doyen Alassane Ndaw me confia l'édition d'un recueil de ses textes incluant des articles déjà publiés ainsi que des inédits. Il me demanda expressément de rédiger, à cet effet, outre une introduction, une préface, et m'assura que j'avais toute liberté de conduire le travail éditorial. L'ouvrage, Penser l'Afrique noire, se présente donc comme un ensemble de quatorze textes déjà publiés ou inédits, auxquels s'ajoute un quinzième constituant l'épilogue qui fut à l'origine une magistrale préface de Ndaw au beau livre d'art d'Olivier Föllimi, Hommage l'Afrique (Paris, Editions de la Martinière, 2010, 336 p.). Toute sa vie, Alassane Ndaw a poursuivi une seule idée, un seul objectif : établir une puissante synthèse entre tradition et modernité, entre pensée africaine et philosophie occidentale, en vue d'aboutir à la définition d'une personnalité culturelle capable, en surmontant tout déchirement, de se remembrer. Il cherchait moins une philosophie africaine qu'une forme africaine de la philosophie. L'élaboration de cette forme africaine de la philosophie lui apparaissait comme la tâche par excellence de l'herméneutique, qu'il fallait d'abord créer. Aussi bien s'était-il constamment attelé à deux activités majeures : expliciter et interpréter les traditions culturelles africaines, c'est-à-dire créer l'herméneutique africaine en la faisant. De la permanence de cette tâche, en même temps que de son actualité, témoigne cet ouvrage posthume de ce grand maître de la pensée africaine. " Djibril Samb.

07/2019

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Livres 3 ans et +

L'Afrique de Zigomar

Pipioli le souriceau rêve d'aller en Afrique comme son amie l'hirondelle. Le merle Zigomar accepte de l'y emmener... mais il n'a aucun sens de l'orientation. Un voyage inattendu les attend. A partir de 5 ans.

04/2018

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Histoire internationale

Oser pour l'Afrique

Quand nous avons reçu ce livre, la collection entière fut étonnée par l'audace de son auteure devant la situation de l'Afrique qu'on a pris l'habitude d'aborder avec une extrême humilité parfois dégradante. Or, loin de toutes les convenances des salons, le ton de son livre s'inscrit dans une exigence, une urgence même qui signifie à tous que l'on a assez perdu de temps, pour ne pas oser à présent ! "Oser pour l'Afrique c'est dépasser les conjectures pour entrer dans l'action malgré les conjonctures. Il faut devenir l'arbre qui porte de bons fruits. Oser pour l'Afrique c'est avoir le courage de dire clairement quels sont les véritables responsables qui freinent l' éveil de l'Afrique." De son Afrique, elle n'a pas le regard distant des parvenus, mais le questionnement des impliqués : si tout problème a sa solution, pourquoi depuis des générations, le problème africain n'a-t-il trouvé aucune solution ?

10/2017

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Sciences politiques

Ecrire l'Afrique-Monde

En ce début de siècle, l'Afrique apparaît comme l'un des théâtres principaux où se jouera l'avenir de la planète. Pour ses habitants et ses diasporas – tous ceux qui pendant longtemps ont été pris dans les rets du regard conquérant d'autrui –, le moment est propice de relancer le projet d'une pensée critique, confiante en sa propre parole, capable d'anticiper et de créer des chemins nouveaux à la mesure des défis de notre époque. Il nous a semblé qu'il fallait inventer une plate-forme libre, qui favorisât l'énonciation d'une parole plurielle, ouverte sur le large. C'est pour cette raison que s'est tenue du 28 au 31 octobre 2016 à Dakar et à Saint-Louis-du-Sénégal la première édition des Ateliers de la pensée. Une trentaine d'intellectuels et d'artistes du Continent et de ses diasporas se sont réunis pour réfléchir sur le présent et les devenirs d'une Afrique au coeur des transformations du monde contemporain. Leurs textes, présentés dans cet ouvrage, traitent de questions liées à la décolonialité, à l'élaboration d'utopies sociales, à la condition planétaire de la question africaine, à la quête de nouvelles formes de production du politique, de l'économique et du social, à l'articulation de l'universel et du singulier, à la littérature et à l'art, à la reconstruction de l'estime de soi, à la pensée de l'en-commun... Des regards croisés qui éclairent d'un jour nouveau les enjeux d'une Afrique en pleine mutation, ouverte à l'univers de la pluralité et des larges. Ce livre est un appel général et pressant à reprendre de vieux combats jamais clos et à en engager d'autres qu'appellent les temps nouveaux. Achille Mbembe et Felwine Sarr

06/2017

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Récits de voyage

L'Afrique au kaléidoscope

Au fond du kaléidoscope que Jean-François Lionnet dresse vers le bleu du ciel pour regarder "son" Afrique se composent et se décomposent une vingtaine d'instantanés totalement hétérogènes. Ils ont été engrangés du Niger à l'Afrique du Sud et de la Côte d'Ivoire à la Tanzanie par un africaniste de coeur. D'abord en responsable de missions, puis en tant que chargé d'affaires dans deux pays, plus tard encore comme ambassadeur dans trois Etats du sous-continent... mais toujours en fureteur attentif et généralement bienveillant, il a sillonné cette partie du monde avec passion pendant quelque vingt-cinq ans. Bref, des "Mémoires d'ambassadeur" qui n'osent pas dire leur nom ? L'auteur ne l'a pas voulu : dans les chapitres qui composent ce petit livre, en dehors évidemment d'une préface et d'une postface volontairement très personnelles, pas un seul "je" n'apparaît. Ne se découvrent que des tableautins crayonnés sur le vif : Jean-François Lionnet y fait la part belle, tour à tour, au récit de voyageur, à la réflexion géopolitique, à l'anatomie d'un conflit, au portrait de personnalité, au déroulé d'un coup d'Etat, à l'explication sociologique, à l'esquisse dérangeante. Croquées sur un quart de siècle, entre 1980 et 2005 environ, ces vignettes ont volontairement été laissées telles qu'écrites alors, de façon que la vérité du moment serve de référence à qui s'interroge aujourd'hui sur les permanences et les mutations d'un monde dont il connaît absolument tout ou, au contraire, dont il ne sait strictement rien.

01/2016

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Sciences politiques

L'Afrique en discours

Depuis plusieurs décennies, les discours publics francophones utilisent un ensemble de lieux communs et de stéréotypes pour présenter l'Afrique comme un continent en crise. Les auteurs de ce livre s'interrogent sur les modalités historiques, anthropologiques, linguistiques et littéraires de ces discours pour mieux comprendre pourquoi les idées reçues sur l'Afrique en crise s'inscrivent dans la longue durée. Il s'agit également, à l'aide d'exemples actuels, de savoir sous quelles conditions les discours sur l'Afrique évoluent. Enfin, comment les lieux communs parviennent-ils à établir des normes culturelles dans les sociétés francophones, et comment l'opinion est-elle marquée par les stéréotypes de la crise ? Ce travail pluridisciplinaire s'inscrit dans le projet "Discours d'Afrique" animé depuis 2008 par un réseau international de chercheurs francophones en sciences humaines et sociales. Il fait pendant au livre IAfrique en images paru dans la collection "Eidos", série RETINA, en 2015.

07/2015

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Documentaires jeunesse

Aujourd'hui l'Afrique

L'Afrique, c'est un immense continent. Des dizaines de pays différents, des paysages passant du vert profond au jaune intense, de l'eau abondante et des déserts impitoyables, des pauvretés angoissantes et des richesses insolentes, des villages de quelques cases et des gratte-ciel élancés, une terre d'hostilités et d'hospitalité à la fois... Terre multiple, terre de contrastes. Comment en serait-il autrement pour un continent qui porte plus d'un milliard d'êtres humains ?

04/2010

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Poésie

L'Afrique en 2040

Sous l'égide des Editions Stellamaris, de la Revue des Citoyens des Lettres et du blog littéraire AFROpoésie, un concours de poésie gratuit a été organisé à la fin de l'année 2019 sur le thème "L'Afrique en 2040". Il a abouti à la sortie de ce recueil, constitué des poèmes lauréats. En plus d'offrir un voyage dans le futur à ses lecteurs, cet ouvrage financera l'envoi de livres à des bibliothèques au Cameroun grâce à ses droits d'auteurs. Joindre l'utile à l'agréable tout en favorisant l'échange, telle était l'ambition des organisateurs.

08/2020

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Récits de voyage

L'Afrique qui vient

Un monde meurt, et avec lui bien de nos repères – un autre monde naît, dans le tumulte et le chaos, mais avec une formidable énergie. Et une nouvelle Afrique, qui entend prendre sa place dans le siècle qui commence. Une Afrique qui met à mal nos discours convenus. Une Afrique dont les artistes, les écrivains, les poètes, nous dessinent aujourd’hui les contours. Lisez-les : ils nous parlent aussi de nous-mêmes, et de notre futur. 28 écrivains, nous disent ici, à travers 28 nouvelles, cette Afrique qui vient, surprenante, inquiétante, fascinante : un continent entier qui se met en marche, et dans le mouvement, s’invente. Parmi eux, des auteurs aujourd’hui de grand renom mais aussi la nouvelle vague des auteurs africains qui vont être les révélations des années à venir, et imposent des voix nouvelles. Nés après l’indépendance, ils ont grandi dans le cauchemar des génocides, sous le joug des dictatures, contraints souvent à l’exil. Le génocide de 1994 au Rwanda aura été un tournant : la fin de l’innocence, des paradis perdus, des discours seulement victimaires quand l’Afrique découvre sa capacité à s’autodétruire. Le nouvel espace romanesque africain n’est plus, sur place, celui du village, de la répétition du discours anti-colonialiste, du mythe d’une Afrique à retrouver, de la tradition, mais celui tout à la fois de l’exil et celui de la ville, monstrueuse, hybride, tentaculaire, où s’expérimentent également, mais d’une autre manière, métissage et multiculturalisme, se met en place un univers créole. La ville, où s’invente, au-delà du roman, une culture de la rue, slam, hip-hop, rap, par laquelle la jeunesse exprime sa révolte et ses espoirs. Lisez-les : ils vont vous étonner.

02/2013

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Actualité et médias

Cinquante après, l'Afrique

De tous les journaux du XVIIIe siècle, c’est assurément le plus vivant, le plus riche, le plus impertinent. Les Mémoires secrets assument d’emblée toutes les fonctions que l’on peut attendre d’un journal aujourd’hui : ils en ont l’abondance et l’exactitude, l’apparente régularité, l’unité de style, un style aigu, sarcastique, qui saisit sur le vif et déchiffre toute l’actualité. Leur matière première, ce sont les nouvelles récoltées autour d’eux, les comptes rendus de théâtre, de salons, de séances de l’Académie ou du Parlement, rédigés sans doute par différents amis ou complices ; tout cela est sorti du tiroir, repris, récrit, disposé dans un ordre chronologique rigoureux. Cette forme de quotidien rétrospectif est étonnamment vivante et présente. Grâce à la variété des sujets, au suivi des « affaires », on voit se constituer confusément au jour le jour une histoire du siècle ; elle touche simultanément à tous les domaines : à la politique, à la religion, à la littérature, aux arts, à la vie sociale. Certes, il ne s’agit que de Paris, et le plus souvent de l’élite. Mais le peuple des poissardes et des cochers, de la rue et du parterre se fait entendre; et à travers la pluralité des voix et des opinions, on perçoit la rumeur d’une société en mouvement. Par moments, la scène s’anime, et l’on voit alors à quel point les rédacteurs aiment raconter : un quidam qui faisait des miracles, un intendant qui croyait séduire une belle innocente, un duel singulier sur un motif absurde, ou un scandale en direct sur la scène de la Comédie française, autant de scènes hautes en couleurs, et qui révèlent un peu de l’air du temps. Cela ressemble à un journal, et c’est autre chose de très particulier. Ce qu’ils inventent entre eux, c’est le récit de presse, le reportage, le suspens, l’affaire à suivre, la mise en scène du quotidien, et, comme ils le disent, tout ce qui « fait anecdote » ; et ils le font avec le plaisir de raconter, de prendre le réel sur le vif. Ils tentent de concilier le journal et l’histoire, de créer ce journal impérissable, encyclopédique, unanimiste, qui donnerait la parole à une société entière : « journal de personne », « journal de tout le monde ». Les Mémoires secrets abordent tous les sujets et sans ambages ; il s’agit bien d’un journal d’opposition ; et ils se flattent de désigner tous les personnages officiels par leur nom. Par contre, ils ne dévoilent pas le leur, et par là, ils sont bien « secrets ». Il est attribué à un certain M de Bachaumont, mais celui-ci n’aurait été qu’un prête-nom.

03/2011

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Non classé

L'Afrique des rituels

Le rite est l'ordre prescrit pour une cérémonie. Il comprend paroles et gestes pour être efficace. Le commun des mortels prétend que le verbe et l'attitude sont immuables et ne doivent pas être modifiés pour que le rite conserve toutes ses propriétés. Quand on entend "rite ou rituel ", on pense spontanément à l'Afrique. Parce que les religions ou les pratiques animistes sont plus voyantes en Afrique que partout dans le monde et que les rites sont significatifs et démonstratifs. Les rites ponctuent la vie en Afrique, de la naissance à la mort, d'un évènement heureux à un malheur, au contact de la terre ou à l'air libre, sans contrainte d'aucune sorte. Espérant qu'après lecture, ce contenu, suscitera un intérêt manifeste chez les lecteurs par des questionnements pertinents, essentiels.

02/2020

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Histoire internationale

L'Afrique depuis 1940

A la fois chronologique et thématique, L'Afrique depuis 1940 fait le pont entre les périodes coloniale et postcoloniale en étudiant les changements qui ont accompagné la fin des empires, mais aussi tous les processus qui se sont perpétués après l'indépendance. Abordant les questions économiques et sociales sur l'ensemble de la période 1945-2000 et montrant qu'entre les sociétés africaines et le reste du monde se tenait un "Etat garde-barrière", ce livre dépasse un débat stérile, celui qui attribue les causes de la situation actuelle de l'Afrique, soit à une mauvaise gouvernante, soit à l'héritage colonial.

06/2018

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BD tout public

L'Afrique en partage

Parallèlement aux ouvrages accompagnant ses expositions, le musée Dapper a publié, pendant plus de dix ans, des romans adultes et jeunesse ainsi que des livres illustrés pour enfants. Avec L'Afrique en partage, un album collectif de bande dessinée édité sous la direction de Christophe Cassiau-Haurie, l'un des meilleurs spécialistes en ce domaine, Dapper renoue avec la fiction tout public. L'édition de ce livre est liée à l'exposition Formes et Paroles comprenant deux sections, bande dessinée et arts plastiques. Cette manifestation, qui a lieu à Gorée (Sénégal) du 21 novembre 2014 au 29 mars 2015, est organisée dans le cadre du XVe sommet de la Francophonie. Dapper a également la volonté, à l'heure où le neuvième art africain va fêter son centenaire, de contribuer à mieux faire connaître quelques-uns de ses meilleurs représentants. En coéditant L'Afrique en partage avec l'Atelier Fons, les éditions Dapper souhaitent rendre ce livre accessible au Sénégal et en Afrique de l'Ouest. Comprenant une étude de Christophe Cassiau-Haurie riche d'informations sur l'histoire de la BD africaine, L'Afrique en partage reflète les orientations communes aux cinq talentueux auteurs regroupés dans cet ouvrage. Chacun a bâti une intrigue originale avec un style et des dessins qui lui sont propres. Mais tous les bédéistes ont, d'une façon ou d'une autre, mis en scène leur société avec ses problèmes et ses questionnements. Les artistes de L'Afrique en partage ont du souffle, du savoir-faire. Ils alternent l'ironie, l'émotion, la critique pour témoigner, donner à réfléchir. L'intérêt que suscitent ces drôles d'histoires est une preuve de réussite car le lecteur est séduit, touché.

11/2014

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Poésie

Demain l'Afrique. Poèmes

De nos jours, la poésie, genre noble d'antan, n'est plus à l'honneur dans le monde littéraire. L'édition lui accorde moins d'attention et, dans les milieux éducatifs, élèves et étudiants mènent de moins en moins de recherches sur ce genre. Doit-on alors prédire la mort imminente du genre poétique ? On ne saurait répondre à cette question par l'affirmative, car une génération montante de poètes tient encore très haut, malgré tout, l'étendard de la poésie. C'est dans cette nouvelle catégorie d'auteurs qu'il faut classer l'auteur du présent recueil. Pour lui, la poésie doit être au service de l'homme, au service de la société. Elle est non seulement mise en forme de langue, mais aussi d'expression de soi et de libération de ses ressentiments. Pour lui, la parole est libératrice. Cette soif de liberté se traduit même dans les formes scripturales que le poète, dans ce recueil, affranchit des normes trop contraignantes de la poésie classique : hétérogénéité de la métrique, variation quasi régulière des rimes, déséquilibre des strophes...

07/2012

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BD tout public

L'Afrique de papa

Jusqu'en 1980, Saly était un village de pêcheurs au sud de Dakar. C'est aujourd'hui le plus grand centre touristique d'Afrique de l'Ouest. En haute saison, plus de 20000 personnes s'y retrouvent le long des plages. Soleil, mer, golf, quad... Saly attire aussi des retraités européens. L'un d'eux est le père d'Hippolyte. " Elle est pas belle la vie ? " lui demande-t-il. Le fils ne répond pas : il dessine, photographie et raconte " L'Afrique de papa ".

06/2010

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Histoire de France

1846 Destination : l'Afrique

"Destination : l'Afrique" ou "Destination : département de l'Afrique . Telles sont les mentions qui figuraient sur les passeports que l'administration française fournissait aux candidats au départ pour l'Algérie dans les années 1840. 1846, Chapareillan, Isère, un paysan quitte son village avec sa famille. Une famille de Collioure, une autre des Pyrénées, un autre paysan d'Isère devenu soldat, un combattant de la guerre de 1870 engagé dans la Gendarmerie d'Afrique, d'autres migrants encore vont suivre et constituer une famille, installée dans un village à une vingtaine de kilomètres à l'ouest d'Oran, Bou-Sfer. C'est l'histoire de ses ascendants qu'Andrée Dijou-Guiffrey tente de reconstituer, mêlant enquête généalogique, récits familiaux, photos, reconstitution de l'époque à laquelle ils ont vécu. Reconstitution qui doit tout aux travaux d'historiens, aux récits de voyageurs ou de soldats. L'Histoire, ces migrants ne l'ont pas faite mais subie, en ont été les témoins ou les victimes : guerre de conquête contre Abd-el-Kader, insécurité, guerres du Second Empire en Crimée, en Italie, expédition en Kabylie de 1857, guerre franco-prussienne de 1870, guerre de 1914-1918, guerre au Maroc, bombardement de la flotte française à Mers el-Kébir en 1940, débarquement américain en Algérie en 1942, en Provence en 1944 et guerre d'indépendance. L'auteur tente d'être neutre, tout en sachant que la neutralité demeure un horizon toujours à atteindre ; elle se place, bien sûr, le sujet l'y oblige, du point de vue de ceux qui dans sa famille l'ont précédée ou qu'elle a connus. D'autres, plus autorisés qu'elle, présenteront ou ont déjà présenté d'autres points de vue. En parlant de soi, de son village, on parle toujours un peu de tous. L'auteur n'espère que cela : que cette histoire particulière trouve un écho chez des lecteurs aussi divers que possible.

12/2018

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Histoire internationale

Songhaï. L'Afrique maintenant !

Songhaï : ce nom résonne en Afrique comme le symbole d'une étonnante réussite. À l'occasion du trentième anniversaire de sa fondation, le père Godfrey Nzamujo revient sur l'histoire de ce projet de développement intégral au Bénin, qui est devenu depuis un modèle pour tout le continent et au-delà. Un lieu où l'agriculture biologique se marie avec bonheur à des initiatives écologiques inédites, comme le bois raméal fragmenté et de nombreuses autres. Un lieu où la sagesse dominicaine, adaptée aux défis du continent africain, s'exprime avec toute sa force. Le père Nzamujo ne se contente pas de se réjouir : il fait surtout ici œuvre de prospection et dessine les lignes d'une voie nouvelle et inédite pour l'Afrique de demain. « Une Afrique qui relève la tête et prend son destin en main. »

01/2016

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Histoire internationale

L'Afrique (encore) dupée ?

Si la démocratie est communément définie comme le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou exercé par le peuple, le développement, quant à lui, fait référence à la situation où la majorité de la population d'un pays donné accède à tous ses besoins vitaux ainsi qu'à un certain confort et à l'éducation. Pris isolément, les deux concepts font grise recette. C'est leur combinaison, leur mise en relation qui est la problématique du moment. Il est en effet convenu que la démocratie conditionne le développement. Mais on peut se demander s'il n'est pas possible qu'un pays parvienne au développement en empruntant une autre voie. Il se pose tout aussi la question de savoir si la démocratie conduit invariablement au développement. Autrement dit, de quels mécanismes dispose-t-on comme garanties d'aboutissement, pour qu'en adoptant un système de gouvernance où le pouvoir est détenu par le peuple, on accède forcément au développement ? Le concept de "sens unique" quant à lui, prescrit la restriction de mouvement, la canalisation dans un seul sens, suivant un ordre rigide auquel tout le monde doit se soumettre, sous peine de sanctions. En résumé, la démocratie est considérée comme la voie incontournable du développement : il n'y aurait donc aucune possibilité pour quiconque de passer outre. Pour reconnaître la validité de ce postulat, je dis oui à la démocratie. Toutefois, je lui refuse l'exclusivité comme modèle de gouvernance. Je lui dénie aussi l'unicité du sens, notamment en matière de développement où d'autres valeurs, notamment pour ce qui est de l'Afrique, semblent devoir lui ravir la préséance, à savoir, la paix, le partage, la science et les savoirs. Telles sont les aspérités à prévoir.

01/2017

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Histoire internationale

Quand l'Afrique réapparaîtra...

Epine dorsale du tristement célèbre "Commerce triangulaire", la Traite négrière fut, durant des siècles, perpétuée par des nations - au premier rang desquelles les Etats-Unis, l'Espagne, la France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et le Portugal - avant d'être relayée par deux fléaux aux conséquences tout aussi préjudiciables, voire quasi irréversibles, pour l'Afrique : le colonialisme et le néo-colonialisme. Mais c'est compter sans un retour de bâton céleste sous forme d'avertissements à ces pays du Nord qui seraient très inspirés de faire des réparations expiatoires à l'Afrique, en accompagnant sincèrement celle-ci dans sa renaissance dans l'intérêt inclusif des nations.

10/2015

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Littérature française

L'afrique... D'autrefois

« Les accords sont clairs : cinq ans passés en Occident, l'immigré est en conséquence redevable à sa famille. Cependant, le cocon familial ignorait la réalité selon laquelle un sans-papiers dépendait de cinq énigmes au cas par cas : la clandestinité, l'enclos, la régularisation, le travail, le logement. Et, par éclat de chance, à la sixième année d'ancienneté, lui parvenait enfin le titre de séjour. La psychologie de Passi ne se tenait qu'à la deuxième énigme où il s'était arrêté. Face aux incompréhensions exaltantes de ses parents, il esquivait l'acharnement. » Le jeune Passi quitte la République du Congo et vient tenter sa chance en France... Autour du parcours d'un clandestin sans papier, l'auteur entend réconcilier les immigrés et leur pays d'origine. Rassurant la jeunesse du nouveau millénaire sur les caprices temporaires de la culture africaine, Sophie Biantouari dissèque le malentendu entre ces deux cultures, ces deux générations, implicitement distantes mais facilement conciliables, et accompagne le migrant dans ses solutions de guérison ; qu'une fois retourné au berceau, il revive intégralement ses coutumes en enfant du pays et non en héritier d'un modernisme étranger.

08/2015