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Sa disparition

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BD tout public

Une nuit d'été

A la fin d'un été, un groupe d'adolescents sillonnent à vélo la campagne. Les jeunes amis se dirigent vers leur repaire du crépuscule, cachés au fond de la forêt. Alors qu'ils s'apprêtent à écluser quelques bouteilles et à fumer les clopes qu'ils ont pu rassembler, ils s'aperçoivent soudain qu'un des leurs n'est plus là. En pleine nuit cette fois, à la lumière des lampes-torches, tous appellent le disparu, le recherchent. En vain, il ne réapparaît pas. Le lendemain de cette dernière nuit d'un été, les gendarmes de la région organisent une battue avec tous les volontaires réunis. En vain, il ne réapparaît pas. Une enquête commence alors... Quatrième livre de Margaux Othats ("La Chasse", "Un Jour Dehors", "Blanc"), "Une Nuit d'été" met en pages un récit dessiné entièrement muet qui se déroule dans un pays familier, beau, étrange et pénétrant, en zone rurale. La disparition d'un ami et d'un jeune nous précipite hors de l'adolescence et de son insouciance, nous bouleverse et rappelle tous ces souvenirs perdus, comme lui. Margaux Othats nous invite à lire les images autrement –vraiment– pour aller au-delà leur silence apparent, pour voir, découvrir et entendre tout ce que les images peuvent raconter et témoigner d'autres, de qui échappe aux paroles et au langage. Ambitieux, poétique et mystérieux, "Une Nuit d'été" est tantôt un teen-movie à la manière d'un Gus Van Sant qui aurait troqué sa caméra contre des pinceaux et des crayons, tantôt un polar rural dans un univers visuel rappelant à la fois la photographie naturaliste de Raymond Depardon et la peinture romantique allemande de Friedrich. Ce nouveau livre concrétise tout le talent et la puissance évocatrice de Margaux Othats qui réalise ici un véritable chef d'oeuvre sur le passage du temps, le crépuscule de l'adolescence, l'absence, le mystère de ce que l'on croyait si bien connaître, et le passage impossible dans le monde des adultes –la réalité.

03/2019

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Histoire de France

De Gaulle-Mitterrand. Une mésentente féconde

Cette juxtaposition de deux incontestables grandes figures manque néanmoins, à mon avis, d’une dimension plus historique et dialectique. Tout se passe en effet comme si deux centres de courant alternatif, de temps à autre réunis, provoquent un impossible courant continu. Le général de Gaulle avait tracé une voie royale, mais interrompue de pannes catastrophiques où la «source Mitterrand» venait suppléer au manquement de l’Autre et apportait de vraies solutions innovantes sans lesquelles l’inspiration gaullienne aurait pu devenir inopérante : dès les origines obscures, la rébellion des mouvements de résistance à la centralisation voulue, depuis Alger, par l’Homme du 18 juin ; par la suite, la véritable invention de Mitterrand dans le combat pour la réforme de l’empire colonial, là où de Gaulle se crispe entièrement sur un RPF intransigeant, à mauvais escient, de l’Indochine à l’Afrique noire et, pour finir, au Maroc de Lyautey lui-même. Puis de Gaulle, ayant bouleversé toute sa vision de l’avenir, en sera récompensé grâce à des alliances complexes par le miracle du 13 mai 1958 où Mitterrand risque véritablement la disparition, et pas seulement politique et morale. Le retour de François Mitterrand scande alors les ratés du projet monarchique en restaurant une grande gauche démocratique puis en utilisant l’anarchie croissante du régime sous Giscard pour créer un principat nouveau qui instaure la régionalisation territoriale, le primat de l’Europe à l’extérieur et le primat des médias en substitut du parlementarisme. Pourtant, le projet unitaire de rétablissement de la France, né du désastre de 1940, se heurte presque parallèlement chez les deux hommes à une tentative, sans doute prématurée, d’opposition à l’hégémonie américaine en 1968 dans la tragédie, en 1990 dans la farce sans lendemain. Ces deux grands projets, pourtant héroïques, retomberont partiellement brisés. Et si, en 2016, la reconstitution de ce nouveau projet d’Europe indépendante, porté par une sorte de «gaullo-mitterrandisme», encore à moitié conscient, redevenait l’issue d’une crise qui s’aggrave d’heure en heure ?

05/2016

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Ouvrages généraux

L'archipel ibadite. Une histoire des marges du Maghreb médiéval

Cette enquête inédite revisite l'évolution du Maghreb médiéval à partir de ses marges. Elle dévoile l'histoire de l'ibadisme, une minorité aujourd'hui invisible dans l'océan du sunnisme, mais qui a puissamment façonné le Maghreb. Héritiers des dissidents kharijites soulevés contre le califat, les Ibadites animent les révoltes qui détachent la région de l'Empire. Ils jouent un rôle crucial dans l'émergence d'un discours en faveur des Berbères, chez qui ils recrutent en masse. Ces contestataires développent une doctrine politique singulière, hostile à la tyrannie et favorable à une souveraineté fondée sur l'élection, la consultation et la collégialité. Pour les Ibadites, cet idéal s'incarne dans l'Etat qu'ils fondent vers 761 près de Tiaret, dans l'Algérie actuelle. Dirigé par une dynastie d'imams persans, il symbolise pour eux un véritable âge d'or. Sa disparition brutale sous les coups des Fatimides en 909 constitue un traumatisme collectif. Elle oblige les fidèles à se redéployer sous la forme d'un archipel de communautés autonomes, dispersées entre la Méditerranée et le nord du Sahara. Après l'échec des derniers soulèvements berbères face à l'Empire, la nécessité de coexister avec les pouvoirs dominants s'impose. L'autorité des notables et des oulémas se substitue localement à l'Etat pour assurer la cohésion collective. Le commerce transsaharien tisse des relations entre ces communautés et assure la fortune des marchands- lettrés qui traversent le désert jusqu'à Ghana, Gao ou au lac Tchad. Ils en rapportent de l'or et des convois d'esclaves, revendus dans les oasis et les cités de Méditerranée. La poussée des intérêts rivaux et l'expansion religieuse du malikisme et du soufisme achèvent toutefois d'éroder, puis de désarticuler, l'archipel ibadite. A la fin du Moyen Age, il n'en subsiste que les bastions actuels du Mzab, de Tripolitaine et de Djerba. La mémoire de cette communauté oubliée nous plonge au coeur même de la genèse de l'Islam et du Maghreb.

02/2022

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Sociologie urbaine

Récits de la ville malade. Essai de sociologie urbaine

Ces récits de la ville malade répondent aux discours sur la prolifération des taudis, la ghettoïsation des cités, la disparition du patrimoine, la gentrification des quartiers populaires et la dénaturation des villes, et décèlent les prémices d'un nouveau discours lié à la pandémie du Covid-19. Selon le vocabulaire international de sociologie des villes, le monde urbain contemporain s'enchante de ses Smart Cities, Green Cities, Inclusive Cities et autres Slow Cities mais qu'en est-il des Sick Cities ? Sont-elles restées dans l'angle mort de l'observation des chercheurs ? Les récits de la ville malade, rassemblés ici par le sociologue et historien Yankel Fijalkow, répondent aux discours sur la prolifération des taudis, la ghettoïsation des cités, la disparition du patrimoine, la gentrification des quartiers populaires et la dénaturation des villes. Ce livre propose trois " récits de ville " : les îlots insalubres au début du xxe siècle ; la critique du progrès dans les années 1970 ; la peur de la perte de l'authenticité dans les années 2000. Dans les textes politiques, les géographies littéraires ou les rapports d'expertise, la répétition de ces narrations s'inscrit dans une grammaire spécifique. Les îlots insalubres parisiens au début du xxe siècle, les campements, la Zone, les bidonvilles et les taudis contemporains sollicitent nos regards et nos jugements. Comme en 1950 puis en 1970, la pratique de la rénovation urbaine revient en 2000 suivant le mot d'ordre radical des politiques : démolir et reconstruire. Comme en 1930, les petites villes et les pays reviennent à l'agenda des acteurs de la ville : décideurs, élus, habitants. A chaque modernité nouvelle, les sociétés urbaines sont prises par la folie de démolir et retrouvent les accents d'une passion patrimoniale qui les conduisent à rechercher des espaces préservés et " authentiques ". Que dire de l'éternel recommencement, des discours des experts proposant de répondre à la " crise " ? Peut-on dresser la sociologie des récits de la ville malade obsédant l'histoire urbaine à la manière d'un ostinato ? Peut-on dessiner la géographie de ces lieux malheureux : marges, périphéries, centres et archipels ? Peut-on rapprocher les composants du Story Telling - du politologue William Roe Polk - sur la ville malade et la mise en scène du récit de la cité idéale ? Peut-on dépasser la rationalisation et la romantisation de l'urbain ? Yankel Fikalkow construit un discours dans le temps, un discours configuré et situé. Les représentations mettent en jeu l'imaginaire collectif de la ville, la manière dont se dessinent des intentionnalités capables de s'inscrire dans des projets comme l'a montré l'historien et géographe Marcel Roncayolo. Chaque situation de transformation urbaine apparaît comme une scène racontée par des acteurs sur des lieux et des processus spatiaux, persuadés de disposer d'un savoir légitime sur la ville. Car la formation du récit commun de la bonne ville est politique. Cette enquête interroge l'éternel scénario de la ville malade et pose un ensemble de questions face au présent de notre condition urbaine : est-il toujours porteur d'invention ? Les regards critiques sur la ville ne peuvent-ils que conduire les aménageurs à construire des Fake Cities ? Peuvent-ils les empêcher ? L'auteur, dans un chapitre ultime, propose une analyse à chaud de la pandémie du Covid-19, non pour décrire une situation clinique mais déceler les prémices d'un nouveau discours sur la ville malade. Ce chapitre développe les arguments suivants : l'oubli de l'hygiénisme et/ou sa réinterprétation partielle, imprécise et erronée ; la négligence à l'égard des sciences sociales et de la complexité des mondes sociaux urbains ; la quasi-incrimination de certains quartiers ; la méfiance renouvelée à l'égard des villes... La privation des usages publics de l'espace urbain au nom de mesures sanitaires est un problème majeur alors que l'un des maux qui frappent la ville contemporaine est le recul des espaces publics et leur transformation en espaces de marchandisation, de " mise en tourisme ", de " upgrade " au nom de l'attractivité, du confort, et, bientôt sans doute, au nom de critères environnementaux et sanitaires...

04/2021

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Critique

Ecrire la nature, imaginer l'écologie. Pour Pierre Gascar

En juin 1972 Le Monde consacre un dossier spécial à "Littérature et pollution". L'occasion est fournie par la Conférence de Stockholm, qui établit les bases de la gouvernance mondiale de l'environnement. Quelques mois plus tard paraît en France le premier numéro de La Gueule ouverte. Mensuel écologique, à travers lequel Pierre Fournier, dessinateur libertaire et antinucléaire venu d'Hara Kiri, tente de sensibiliser ses amis gauchistes à l'écologie. C'est au même moment que Pierre Gascar publie Le Présage, un recueil de récits intégralement consacré aux lichens. Gascar, qui dans la décennie qui entoure 1972 fait paraître ses livres majeurs, choisit de voir dans la disparition de ces organismes extrêmement sensibles à la pollution le signe de la détérioration de l'environnement. Avec ce livre, il place l'écologie naissante au coeur de la littérature la plus exigeante. Ironiquement, c'est au moment où Gascar fait résonner ce que nous considérons aujourd'hui comme un enjeu de société majeur, qu'il va progressivement tomber dans l'oubli. L'estime de Kenzaburo Ôé, des dizaines de livres publiés chez Gallimard, un Prix Goncourt remporté en 1953 et le Grand Prix de l'Académie obtenu en 1969 n'y changeront rien, pas plus qu'un engagement social généreux qui date du Front Populaire. Gascar s'est effacé de nos mémoires, balayé par l'esthétique des Nouveaux Romanciers avec lesquels il entretenait pourtant un dialogue fertile. Ignoré par un monde littéraire longtemps indifférent à l'écologie. Cinquante ans après l'année qui constitue le moment pivot marquant la prise de conscience environnementale, il est temps de lire enfin Gascar. Son imaginaire, qui doit autant à une sensibilité pour la nature remontant à une enfance campagnarde qu'à une révolte face à la manière dont l'homme maltraite l'environnement, résonne aujourd'hui avec d'autant plus de force qu'elle est portée par une écriture des sens particulièrement apte à faire voir le monde dans sa matérialité.

05/2021

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Faits de société

Call-girl du Tout-Paris. Confessions d'une "fille" de Madame Claude

Lorsqu'elle a été recrutée par Madame Claude, Patricia est devenue " Florence " . C'était en 1975 et elle venait d'avoir 18 ans. La jeune fille de bonne famille s'est laissé tenter par l'aventure. La clientèle de Madame Claude, triée sur le volet, savait se tenir. Hommes d'affaires de renom, réalisateurs et stars de cinéma, piliers de la République ou chefs d'Etat étrangers, ils avaient de l'éducation, comme les filles qui les recevaient à domicile ou les retrouvaient lors de voyages. Parmi eux, un certain Giovanni Agnelli, dit " l'Avvocato " , PDG de Fiat, que Patricia rejoignait souvent à Milan ou à Rome. Un autre grand patron, français, lui proposa un jour 50 000 francs pour qu'elle porte son enfant... Dans les boîtes ou chez ses amis, Patricia, devenue une figure de la nuit parisienne, côtoyait Serge Gainsbourg, Bernard Lavilliers, Johnny Hallyday, Gérard Lanvin, Alain Delon et beaucoup d'autres... Cette échappée dans les années 1970-1980, empreinte d'une liberté regrettée, compte aussi des épisodes plus sombres, comme la disparition de deux call-girls - dont l'une était sa meilleure amie - envoyées auprès d'un chef d'Etat au Yémen, et retrouvées assassinées. Patricia devait faire partie du duo et n'a dû qu'au hasard de rester à Paris. Elle a voulu connaître la vérité sur la mort de son amie, impliquant les services secrets de plusieurs pays, mais la raison d'Etat en a décidé autrement. Après l'arrestation de Madame Claude, Patricia vend ses charmes autour de la Place de l'Etoile. Un jour, à cause de quelques grammes d'opiacés, c'est le patron de la brigade des Stups en personne qui la sortira de garde à vue... pour dîner avec elle. Patricia Herszman assume tout de cette vie choisie, qu'elle raconte avec émotion et sincérité, livrant ainsi l'unique témoignage à ce jour d'une "fille" de Madame Claude. De l'intérieur. Avec la collaboration de Frédéric Ploquin, journaliste et documentariste.

04/2023

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Poésie

Vers de Vie

Il en va de ces aéroports égyptiens, où tu embarques avec femme, vaisselle et bijoux, comme de ces aéroports indiens, où tel Concorde tu t'enflammes en bout de piste. Il en va de ces salles d'embarquement, t'offrant une passerelle sur l'avenir, comme de celles t'offrant un aller vers l'enfer. Il en va de ces voyages que tu attends, comme de ceux qui t'attendent. Présenterai-je ma carte à ce vieux sage chinois, qui me proposera d'être le Roi Kong en haut de mon gratte-ciel ? Ou à cet autre moine qui m'accompagnera et priera pour mon passage vers ces lointains pays où les gens sont si beaux que l'on n'en revient pas ? Je regarde les îles de ma jeunesse passée, et je rêve. Je regarde les villes de ces séries d'antan, et je rêve. Je cours sur les atolls et sur ces navires blancs, Je plonge dans les lagons, nage avec les requins... Les requins... Ils ont bien changés ! Les voilà aujourd'hui, défraichis et aigris ! Auraient-ils peurs ? Ces vieux poissons indignes des maisons de retraite nagent aujourd'hui dans la vase indiscrète des projets de leurs ennemis ps. Laissons là ces requins, face à leur triste avenir, à leur disparition... Je me souviens de mes croisières, je me souviens de ces avions, je me souviens de mes passions... Je me souviens surtout d'une chose, de toi ! Toi qui m'as donné mes enfants, meilleur de mes souvenirs... Mais toi qui t'enfuis, effaçant ces souvenirs... . Alors je m'en retourne construire mes passions, bâtissant ces projets qui hanteront j'espère, le coeur de mes enfants. Il en va de ces voyages que tu attends... . Un avenir meilleur ? Un repos salvateur ? Aligné au départ, j'exulte ce coup de feu qui me fera courir. Et lorsqu'à l'arrivée, je remettrai ma carte, je ne regarderai que la main tendue, sans savoir si les tremblements sont ceux du vieux chinois ou ceux d'un autre moine !

10/2016

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Histoire internationale

Une épuration allemande. La RDA en procès (1949-2004)

A l'approche du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, ce livre s'interroge sur la manière dont le communisme a été politiquement digéré et jugé en Allemagne depuis sa disparition à l'automne 1989. Car dans l'Europe postcommuniste, l'Allemagne fait figure d'exception : tandis que la plupart des anciennes démocraties populaires ont largement renoncé à punir les crimes d'Etat commis sous les régimes communistes déchus, l'Allemagne unifiée s'est engagée dans la voie d'une large épuration. Des milliers de procès pour meurtre au mur de Berlin et autres violations des droits de l'homme en RDA eurent lieu après le 3 octobre 1990. Ces procès n'étaient d'ailleurs que l'aspect le plus marquant d'un ensemble de politiques du passé aussi diverses qu'ambitieuses. Pour tenter de comprendre le Sonderweg allemand en ce domaine, il était nécessaire de sortir du cadre chronologique étroit des années 1990. L'auteur explore la double genèse de l'épuration qui suivit l'unification allemande : d'une part, les premiers pas de cette épuration furent accomplis, en RDA même, au cours de la révolution pacifique de l'automne 1989. D'autre part, la justice ouest-allemande était remarquablement bien préparée à accomplir cette mission. C'est en effet à des magistrats tous issus de l'ancienne République fédérale qu'incomba la tâche d'enquêter sur les crimes commis en RDA et de punir leurs auteurs. Or la justice ouest-allemande préparait l'épuration depuis 1949, à la faveur de la guerre froide qui opposa les deux Etats allemands. En outre, l'expérience ouest-allemande des procès de criminels nazis joua, dans les années 1990, un rôle déterminant : l'échec supposé de ces derniers fut volontiers invoqué pour justifier une épuration postcommuniste ample et ferme. Plus fondamentalement, responsables politiques et magistrats usèrent largement d'outils juridiques forgés à l'occasion des procès de criminels nazis.

02/2008

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Ethnologie

La crise de la société rurale en Egypte. La fin du fellah ?

La crise de la société rurale est l'un des multiples paradoxes de l'Egypte contemporaine. Si l'agriculture égyptienne est l'une des plus productives et des plus intensives du monde, ses paysans sont parmi les plus pauvres : 50 à 80 % d'entres eux, selon les analyses, sont au-dessous du seuil de pauvreté. En outre, bien que l'Egypte soit devenue l'un des grands exportateurs de produits agricoles, elle demeure l'un des plus grands importateurs de denrées alimentaires. Une dépendance qui s'est traduite en 2008 par une grave crise qui a entraîné des troubles sociaux significatifs. " Accès " est le mot-clef qui résume la crise à laquelle est confrontée la communauté des fellahs, alimentée par l'ensemble des difficultés du pays. Les diagnostics sur l'émiettement ou la fragmentation de la terre agricole dissimulent, en fait, les difficultés d'accès à la terre et l'inégalité dramatiques des structures agraires. De même, alors qu'il est souvent question d'une " crise hydraulique ", il vaut mieux souligner les injustices nées de l'accès à l'eau qui provoquent une crise " hydro-sociale ". L'inégalité de l'accès à la terre agricole tout comme l'inégalité d'accès à l'eau ne sont en fait que les revers d'une même médaille. Ainsi, loin d'être l'expression d'une apathie, voir d'un refus d'agir, la situation du fellah découle d'une incapacité à faire entendre sa voix. Le paysan égyptien, privé des possibilités d'une action politique et d'une participation citoyenne ne peut guère se rendre maître de son destin. Comme le montre Habib Ayeb, aux termes d'une longue enquête, la disparition du fellah semble irréversible. Seule une démarche politique volontariste visant le maintien des paysans sur leur terre, dans le cadre global d'une lutte contre la pauvreté, de développement durable et de justice sociale, pourrait inverser le cours des choses.

03/2010

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Sociologie

Vingt ans et après. Suivi de Letzlove, l'anagramme d'une rencontre

En 1978 paraît aux éditions Grasset, dans la collection " Enjeux " de Claude Mauriac, Vingt ans et après, un livre d'entretiens - enregistrés sur cassettes et retranscrits par Mireille Davidovici - entre un parfait inconnu d'un peu plus de vingt ans, Thierry Voeltzel, et un grand philosophe qui avait alors tenu à garder l'anonymat : Michel Foucault - passer son nom sous silence était alors un geste éditorial audacieux. Le dialogue, organisé de façon thématique, est une conversation informée et vivante. Il révèle la richesse de paroles et de vie des années 70, dix ans après Mai 68, moment intense de mutation de la jeunesse, notamment concernant la sexualité, les drogues, la famille, le travail, la religion, la musique, les lectures... et la révolution. On en apprendra beaucoup sur les débuts du FHAR (Front homosexuel d'action révolutionnaire), puis du groupe Antinorm-Sexpol, ainsi que sur l'investissement des maoïstes dans les entreprises (ici à l'hôpital) et en général sur l'existence de ce Thierry que Foucault appelait volontiers " le Garçon de Vingt ans ". Si nous rééditons ce document à l'identique, c'est qu'il constitue aujourd'hui un témoignage extrêmement original sur cette époque. Mais c'est dans la postface inédite d'une douzaine de pages que nous apprendrons les circonstances de la rencontre de l'auto-stoppeur Thierry Voeltzel avec Michel Foucault l'été 1975. Leur intense amitié les conduira à concevoir ce livre (1978), à faire deux voyages d'études et enquêtes dans l'Iran révolutionnaire (septembre et novembre 1978) et à participer ensemble aux débuts du magazine Gai Pied (avril 1979). Pour célébrer d'une façon originale les quarante ans de la disparition du philosophe, il nous a semblé judicieux de remettre en circulation cette face cachée de l'oeuvre foucaldienne, souvent citée par Mathieu Lindon ou Didier Eribon. L'intérêt de ce livre devenu introuvable réside tout autant dans le vécu hors norme du jeune Thierry Voeltzel que dans le portrait en creux d'un grand penseur en plein exercice de sa passion savante.

10/2014

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Littérature française

Fureurs utérines de Marie-Antoinette, femme de Louis XVI. La mère en proscrira la lecture à sa fille

Fureurs utérines de Marie-Antoinette, femme de Louis XVI . La mère en proscrira la lecture à sa fille... Date de l'édition originale : 1791 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Ouvrages généraux

Ecrits sur l'Asie

1922. Peu après son retour d'Union soviétique, Albert Londres, bien décidé à rester "journaliste au long cours", embarque pour le Japon. Pour le grand public de l'entre-deux-guerres l'Orient est "compliqué", mais l'Extrême-Orient, presque inconnu. A Tokyo dans la cité "née de l'union d'un typhon et d'un tremblement de terre", le reporter de L'Excelsior et du Petit journal capte la fascinante étrangeté du pays du Mikado, et se lie d'amitié avec Claudel, alors ambassadeur de France au Soleil-Levant. Puis en 1925, c'est le départ pour "la Chine en folie" : en rendre compte, c'est dépeindre son effervescence, son bouillonnement, son chaos : les villes de l'empire du Milieu sont comme des théâtres d'ombres où s'affrontent seigneurs de guerre et mercenaires, nationalistes et communistes, bandits et trafiquants d'opium. En Inde, le Raj britannique est lui aussi en proie à l'instabilité ; la revendication monte. Hostile aux Anglais, Albert Londres y suit attentivement les futures voix de l'indépendance, Nehru, Gandhi, Rabintranath Tagore. Loin du bruit et de la fureur du nord, la péninsule indochinoise semble elle baigner dans une torpeur coloniale trompeuse. Car à Saigon bruisse déjà la rumeur de l'agitation naissante : quelques décennies plus tard, Albert Londres y aura ses successeurs, des milliers de journalistes et écrivains venus couvrir la guerre du Vietnam. Son regard, d'une modernité déconcertante, nous donne dans ces écrits un éclairage unique sur l'Asie du début du XXe siècle. Né en 1884, Albert Londres a débuté sa carrière de journaliste en 1906 au quotidien Le Matin. Plus tard, il écrira pour Le Petit journal et L'Excelsior. Ses reportages en URSS, en Amérique du Sud et en Asie ont fait de lui un véritable symbole de la profession de reporter. Créé en 1932 peu après la disparition de Londres dans le naufrage du paquebot Georges-Philippar, le prix qui porte son nom récompense chaque année les "meilleurs reporters francophones".

07/2022

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Littérature française

La lune dans un seau d'eau

Robin Carabasse, jeune cinéaste qui se prétend malchanceux est ruiné par l'échec de son film Les Riverains de la mer. Il décide, conseillé par le clerc de notaire chargé de le saisir, de partir pour Trastéjous, dans le Midi, où vit le richissime ancien boucher Maltaverne, son oncle, afin de lui demander de l'argent. En cours de route, il trouve dans le fossé une étrange petite créature nommée Léa, écuyère de cirque et trapéziste : mi-femme, mi-chatte, en tout cas un peu sorcière, elle cherchait un maître : ce Robin excentrique et beau fait son affaire ; elle s'attachera donc à ses pas, consacrera désormais tous ses efforts à l'aider. Maltaverne, dans son domaine de Catoblepas, manigance justement de saboter une réception organisée en l'honneur de Marie Lampereur, ancienne dactylo, veuve riche et glorieuse revenue au pays natal où, quinze ans plus tôt, elle avait repoussé les avances de l'odieux boucher. Il chasse Robin. Mais Léa, subjuguée par la beauté et la gentillesse de Marie Lampereur et décidée à faire triompher les projets de son maître, va s'ingénier à monter une gigantesque mystification dans le but d'abattre l'oncle Maltaverne : elle veut marier ensemble Marie et Robin. Elle est sur le point de réussir, mais au moment où ils vont peut-être convoler, Marie et Robin se brouillent. Robin chasse Léa. Léa fuit. Et c'est seulement après la disparition de la petite écuyère dont l'âme est celle d'un elfe, que Robin découvre qu'il l'aime parce qu'elle est sa chance vivante, secrète, merveilleuse. Va-t-il pouvoir la rattraper ? Juché sur son "moto-velox", il la voit au sommet de la côte qu'il s'apprête à grimper. Et c'est sur un point d'interrogation plein d'un humour doux-amer que ce roman vif se termine, traité à la manière d'une oeuvre de Marcel Aymé ou de Chesterton.

09/1963

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Faits de société

Même Dieu ne veut pas s'en mêler

" Aucun d'eux ne m'a dit où était maman. J'accepte que jamais maman n'aura de sépulture, et je comprends que jamais je ne serai en paix. Maman savait qu'elle allait mourir. Mais elle ne savait pas qu'elle serait jetée aux charognards. Je me dois d'être sa tombe, aussi longtemps que ses os traîneront quelque part sur ces collines. Vivante, elle m'a portée dans son ventre, elle m'a nourrie de son sein, elle m'a portée sur son dos, elle m'a aimée. Morte, je la porterai, dans mon ventre, sur mon dos. Partout, tout le temps. " A K-J En kinyarwanda, " au-revoir "se dit : " Prends soin de survivre à la journée ". Annick Kayitesi-Jozan a survécu au génocide des Tutsis en 1994, au Rwanda. Elle avait 14 ans. Sa mère, son petit frère, une grande partie de sa famille ont été massacrés. Réfugiée en France, elle apprend au qutodien à vivre avec les morts, et avec les siens. Désormais, elle doit répondre aux questions de ses enfants. Alors, elle se souvient. Elle remonte le temps jusqu'à la cuisine pleine de suie où, pendant les tueries, elle sert de bonne aux voisins qui viennent de dénoncer sa mère. Hantée, Annick Kayitesi-Jozan fait converser les bourreaux et les victimes, se télescoper les naissances et les disparitions, la mémoire et le présent. Sa voix singulière est portée par une écriture intime, poétique et poignante. Annick Kayitesi-Jozan a demandé et obtenu la nationalité française en 1996. Son rêve, étudier la médecine comme son père. Finalement ce seront les sciences politiques et la psychologie. Soucieuse de préserver la mémoire des siens, Annick se bat contre l'oubli, contre la banalisation du génocide des Tutsis et des crimes contre l'humanité.

09/2017

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Littérature francophone

Sauvage est celui qui se sauve

Comme point de départ au texte, il y a un point de bascule, situé en 1997, lorsque Shin Do Mabardi meurt brutalement, dans un accident de voiture. Il laissait son travail de céramiste, ses dessins, une pile de carnets et, dans la mémoire de ceux qui l'ont connu, une impressionnante douceur et beaucoup de silence. Veronika Mabardi se place à l'endroit de ce silence pour suivre les traces qu'il a laissées, comme on suit une piste. Elle délie les souvenirs d'enfance, dans le tourbillon des années 70, les éblouissements de l'adolescence au creux des années Tatcher, la connivence et le lien entre une soeur et un frère désorientés. Elle dresse la cartographie de cette rencontre improbable, au sein d'une famille métisse. Elle remonte le chemin vers la fratrie, les jeux, les solidarités de l'enfance. Les liens indéfectibles avec les amis. Les premiers choix et les premiers doutes. Les parents, leurs valeurs, leurs combats, leur amour maladroit. Les assignations d'identité, les dénis, les injonctions à saisir sa chance, à se comporter normalement. Et le mal-être qui s'installe dans la vie de ce frère qui a ébranlé ses certitudes. Qu'est ce qui n'a pas été dit, pas même pensé ? Au moment de la mort, le frère et la soeur avaient pour projet un livre : un conte qui montrait un enfant tapi dans l'ombre d'un monde secret. Les prémisses d'une histoire qui pourrait jeter les bases de celle-ci, l'histoire d'un enfant qui grandit dans un monde qui lui échappe. Sauvage est celui qui se sauve est le livre qui n'aurait jamais dû être écrit. Il rend hommage à cet homme, ce frère, artiste en devenir, champion de la disparition, qui dansait sur les limites. Sauvage est celui qui se sauve est certainement le livre le plus intime de Veronika Mabardi. Après Les Cerfs et Peau de louve, elle nous offre une plongée dans son histoire familiale, dans l'intimité d'une fratrie plurielle.

01/2022

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Ethnologie

Le monde jusqu'à hier. Ce que nous apprennent les sociétés traditionnelles

Les passagers, munis de titres de transport électroniques, de bagages de cabine passés aux rayons X, attendent, guidés par un personnel aux uniformes seyants et sous l'oeil d'une police affairée à regarder les écrans de contrôle de sécurité, d'embarquer pour Wapenamanda, Goroka, Kikori, Kundiawa et Wewak. Nous sommes à Port Moresby, capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Rien que de normal. L'essentiel est ailleurs : ces hommes d'équipage, ces policiers à gadgets électroniques et ces passagers coutumiers de l'avion sont les descendants directs de ces millions de Papous, découverts par une expédition australienne en 1931, vivants isolés dans leurs diverses vallées montagneuses, en petites sociétés closes, dépourvues d'écriture, de monnaie, d'écoles et de gouvernement centralisé, à un âge trop vite jugé "de pierre". En quelque quatre-vingts années, la population des Highlands de Nouvelle-Guinée a vécu des changements qui prirent des millénaires à advenir dans le reste du monde. Jared Diamond, qui découvrit la Nouvelle-Guinée en 1964 pour sa première étude de terrain ornithologique, pose la question, rarement envisagée : que nous apprennent ces Papous de ce que les Occidentaux ont perdu avec la disparition des sociétés traditionnelles ces sociétés structurées en groupes de faible densité de population (allant de quelques dizaines à quelques milliers d'individus), subsistant de la chasse et de la cueillette, de la culture ou de l'élevage, et que les contacts avec les grandes sociétés industrielles ont transformées de façon limitée ? Elles ont en effet inventé des milliers de solutions aux problèmes humains différentes de celles adoptées par nos sociétés modernes. Certaines par exemple, des manières d'élever les enfants, de traiter les personnes âgées, de demeurer en bonne santé, de bavarder, de passer le temps libre, de pratiquer le multilinguisme ou de régler les litiges semblent supérieures à celles des pays occidentalisés et riches. Les sociétés traditionnelles peuvent nous inspirer quelques meilleures pratiques de vie, mais également nous aider à évaluer d'autres avantages de notre propre société que nous avons fini par considérer comme normaux.

10/2013

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Poésie

Le bonjour de Christopher Graham

Qui est Christopher Graham ? Pour le savoir, il faudra, entre autres, participer au barbecue organisé par un directeur de prison haute sécurité, dans le voisinage d'un vétéran du Vietnam surveillant sa boîte aux lettres avec un fusil d'assaut ; flâner à Harvard et contempler longuement "La Comtesse noire" ; plonger dans le milieu LGBT, après avoir évoqué Simone de Beauvoir et Nelson Algren dans un obscur bar de Santa Barbara. D'Ouest en Est ; du Chinatown de San Francisco à la Mulholland Drive de Los Angeles, de Boston et des collines algonquiennes du Massachusetts jusqu'à Provincetown, des histoires se répondent et des aventures se succèdent. Le narratif et le prosaïque se mêlent au lyrique, à la satire aussi bien qu'à la tragédie... "Le Bonjour de Christopher Graham", ce sont 37 poèmes de formes fixes, "traditionnelles", en voie de disparition, pour évoquer paradoxalement les USA dans toute leur contemporanéité. Passé-présent-futur comme liés par un point de fuite au travers de ballades, terza rima, triolets, pantoum, contrerimes, rondeaux, sonnets, augmentés de dizains de formes entièrement inédites. Loin des clichés romantiques tendant à présenter le voyage comme une quête d'authenticité, ce séjour sur le continent nord-américain est celui d'un poète observant le pays avec acuité, humour, ironie mais aussi bienveillance. Le "voyage" y est mis en doute en ce qu'il peut relever de l'illusion à l'ère de la mondialisation. Les notions de "voyageur" et de "touriste", en apparence irréconciliables, y sont convoquées et redéfinies. Si tout est "vrai" dans ce livre de poèmes, tout nous rappelle, dans le même temps, que rien n'est plus fictif que la vie d'un homme. Une ode picaresque à la liberté du geste et du mouvement. Guillaume Decourt est un poète et pianiste classique né en 1985. Son travail, traduit dans une dizaine de langue, s'inscrit dans une poésie narrative de forme fixe. Il a déjà publié dix livres de poésie.

03/2023

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Histoire internationale

Abdülhamid II. Le sultan calife (1876-1909)

Abdülhamid II (1876-1909) a-t-il été le dernier grand sultan, modernisateur de l'Empire ottoman, ou le despote sanguinaire dénoncé à l'époque comme le " sultan rouge " ? Né en 1842 au début des réformes des Tanzimat, monté sur le trône à trente-trois ans, il se retrouve à la tête d'un empire qui s'étend de l'Adriatique au golfe Persique et du Caucase à l'Afrique du Nord. Mais celui-ci est fragile, il est " l'homme malade de l'Europe ". Confronté dès son avènement à l'une des plus graves crises de l'histoire ottomane, le sultan ne peut éviter une lourde défaite face aux armées russes ni les graves amputations territoriales du traité de Berlin. Souverain d'un empire désormais moins étendu et affaibli, Abdülhamid met tout en œuvre pour le redresser. Reclus dans son palais de Yildiz, il établit un régime autocratique, modernise la bureaucratie, la justice, l'armée et l'enseignement. Jouant de sa qualité de calife, il s'appuie sur les musulmans des provinces, s'efforce de freiner les aspirations nationales des Albanais, des Arabes et des Kurdes. Prenant acte du recul dans les Balkans, il consolide la présence de l'État en Anatolie et au Proche-Orient. Cette politique se heurte à l'émergence du nationalisme arménien, aux pressions accrues de l'Europe, aux activités terroristes en Macédoine et, pour finir, à l'opposition des jeunes Turcs. La révolution de 1908 cantonne l'autocrate de Yildiz dans le rôle de monarque constitutionnel, avant de le déposer quelques mois plus tard. Sultan déchu, il s'éteint en 1918, l'année de la disparition de l'Empire. S'appuyant sur les recherches les plus récentes, François Georgeon éclaire la figure controversée d'un souverain qui voulait à tout prix sauver " l'homme malade " et rêvait de faire de son empire un État moderne et une grande puissance musulmane.

11/2003

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Thrillers

Les apparences. Edition collector

Découvrez le roman culte de Gillian Flynn dans une édition collector enrichie de nombreux passages inédits. Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari Nick, propriétaire d'un bar, forment, selon toutes apparences, un couple idéal. Ils ont quitté New York deux ans plus tôt pour emménager dans la petite ville des bords du Mississipi où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, en rentrant du travail, Charlie découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. Quelque chose de grave est arrivée. Après qu'il a appelé les forces de l'ordre pour signaler la disparition d'Amy, la situation prend une tournure inattendue. Chaque petit secret, lâcheté, trahison quotidienne de la vie d'un couple commence en effet à prendre, sous les yeux impitoyables de la police, une importance inattendue et Nick ne tarde pas à devenir un suspect idéal. Alors qu'il essaie désespérément, de son côté, de retrouver Amy, il découvre qu'elle aussi cachait beaucoup de choses à son conjoint, certaines sans gravité et d'autres plus inquiétantes. Si leur mariage n'était pas aussi parfait qu'il le paraissait, Nick est néanmoins encore loin de se douter à quel point leur couple prétendument idéal n'était qu'une illusion. Considérée par une critique unanime comme l'une des voix les plus originales du thriller contemporain, Gillian Flynn dissèque ici d'une main de maître la vie conjugale et ses vicissitudes et nous offre une symphonie paranoïaque aux retournements multiples, dont l'intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller. Prix des lectrices Elle en 2013, vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde, Les Apparences est rapidement devenu un roman culte, adapté au cinéma en 2017 par David Fincher sous le titre Gone Girl. A l'occasion des dix ans de la parution du roman, cette édition collector a été enrichie de nombreux passages inédits.

11/2023

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Littérature française

Comme si tu étais toujours là

Une histoire de chansons, de littérature et surtout d'amour. "Je m'appelle Marie-Paule Belle. Je suis chanteuse. L'un de mes plus grands succès a été "La Parisienne". Une chanson écrite par Michel Grisolia et Françoise Mallet-Joris. Françoise Mallet-Joris, poète, penseuse, philosophe, romancière était un formidable écrivain. Elle était aussi - et elle était surtout - mon amie. Dans les années 70, nous formions un couple de femmes, sans souci, sans honte, sans pudeur. Nous étions ensemble naturellement, sans rechercher le scandale que nous créions pourtant dans une société figée qui ne reconnaissait pas que deux femmes puissent s'aimer ouvertement et sans réserve. Nous nous sommes tant aimées d'ailleurs. C'est après la disparition de Françoise, en 2016, que je me suis aperçue de la grandeur et de la profondeur de son amour. Elle m'avait écrit des lettres. En les lisant une première fois, je n'avais reconnu que la manifestation de cet amour. En les relisant, longtemps après son décès, j'y ai vu l'amour absolu que Françoise me portait, s'oubliant pour me sublimer, me propulser vers des niveaux qu'elle seule jugeait acceptables pour moi. " On n'a rien donné, tant qu'on n'a pas tout donné " - écrit quelque part Sainte Thérèse De Lisieux. Françoise Mallet-Joris m'a tout donné avec une générosité sans mesure. Et je ne me suis aperçue de rien, prenant pour gentillesse et dévouement ce qui n'était qu'oubli de soi et pur amour. Aujourd'hui qu'elle n'est plus, j'ai un peu honte d'un tel aveuglement. C'est la raison pour laquelle j'ai souhaité écrire ce livre. Pour rendre à Françoise Mallet-Joris un peu de ce qu'elle m'avait donné, pour dire publiquement combien son intelligence irradiante, sa personnalité modeste et attachante, avaient contribué à établir, enfin, ce que je suis devenue."

02/2020

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Littérature française

Vous ne mourrez nullement. Mythe romanesque

Le 27 mars 1945, dans un camp de concentration (Dachau), le corps d'un homme jeune est jeté parmi des dizaines d'autres dans une fosse creusée à cet effet. Quelques jours ou heures plus tôt, alors qu'il finissait de lutter contre la mort, un compatriote, qui venait d'arriver, avait déposé à son chevet un livre au titre aussi dérisoire que symbolique : Vous ne mourrez nullement, tout un espace de vie fait de recherches et d'avancées, périple, odyssée, parcours, déceptions et espoirs, rencontres inattendues, réalité en même temps fantastique et mythologique, métamorphoses incessantes, adolescence sans fin, bonne nouvelle délivrée à l'humanité, avenir, parousie... Edgard Pich, sort de l'ombre un écrivain, qui a eu le défaut difficilement pardonnable de n'être pas un auteur parisien : François Vernet. Celui-ci - ancien khâgneux et précoce auteur (19 ans) de poèmes et de nouvelles, d'une pièce de théâtre, acteur et metteur en scène de Claudel (Protée), chroniqueur cinématographique d'un grand journal (Marianne), traducteur d'un roman anglais... - publie au moment où la guerre a commencé à s'achever (mars-avril 1944), Vous ne mourrez nullement, écrit pour l'essentiel pendant l'hiver 1941-1942 et édité par Le Sagittaire. Ce roman de formation articule de façon classique mais en même temps très originale deux perspectives : le héros tente de transformer un ego incertain et provisoire en un ego cohérent et durable, mais cela dans le contexte de structures collectives diverses, toutes plus ou moins mythiques, mais chacune douée d'une forte attractivité. D'où la forme éclatée de l'oeuvre, à l'inverse de la concentration des romans passionnels (de Manon Lescaut à Volupté). Les essais du voyageur-narrateur débouchent ici sur un poème, la célébration d'une "aube" faite d' "or" et de "sang rédempteur" - idéaux relativement incertains, si ce n'est comme une sorte de prémonition inconsciente de sa propre disparition à Dachau.

05/2020

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Histoire automobile

Collisions. Au coeur des crashs qui ont tué nos légendes

Enquête sur la disparition tragique de dix légendes Ces dix destins célèbres ont un point commun : ils ont tous été brisés par un tragique accident de voiture. Racontés comme jamais et exposés par de nouveaux détails révélés ici pour la première fois, Collisions livre un récit inédit au coeur des minutes cruciales qui ont stoppé ces dix icônes mondiales. L'acteur mythique James Dean, la danseuse Isadora Duncan, l'écrivain Albert Camus, l'actrice et chanteuse Jayne Mansfield, la star du rock Eddie Cochran, les pilotes Bruce McLaren et Ayrton Senna, les princesses Diana Spencer et Grace Kelly, Paul Walker, l'acteur vedette de la saga Fast and Furious. Les enquêtes de Collisions ont nécessité de longs voyages et de longues recherches, difficiles et complexes. Certains faits exposés ici sont rigoureusement absents de toute biographie ou récit d'accidents. Avant de mourir brisées dans l'acier cinétique, ces dix légendes ont toutes subi de lourds traumatismes dans l'enfance ou l'adolescence dont ils se sont relevés avec bravoure. Isadora Duncan perd ses deux enfants dans un accident de voiture. Albert Camus est condamné à vivre avec une tuberculose incurable qui peut le tuer d'un jour à l'autre. Bruce MacLaren souffre le martyre toute sa vie à cause d'un problème de nécrose osseuse pour lequel il n'existe aucun remède. Même Ayrton Senna doit surmonter une paralysie faciale qui aurait empêché n'importe quel pilote de courir. Tous ont puisé leur force et leur fureur de vivre dans leurs souffrances. Leurs destins pourraient se résumer au titre chanté par Eddie Cochran " Live Fast, Love Hard, Die Young ". Auteur d'une trentaine de polars et d'essais, Bob Garcia est un spécialiste de course automobile, accrédité par les instances sportives pour couvrir plusieurs épreuves reines de l'endurance dont les 24 Heures du Mans et les 6 Heures de Spa-Francorchamps WEC.

02/2021

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Littérature érotique et sentim

Fictions gynarchistes. Thérapies gynarchistes ; Losers

Le monde d'aujourd'hui, qui se gynarchise aussi vite qu'il s'autodétruit (sans doute parce que les Femmes ont compris que seule leur suprématie pouvait empêcher ce suicide collectif), voit se multiplier les démarches tendant à renvoyer les mâles aux rôles subalternes auxquels ils sont naturellement dévolus. Ce nouveau mode de vie engendre alors naturellement une recrudescence considérable des pratiques saphiques et les mâles ont parfois quelques difficultés à s'y adapter. Dans "Thérapies gynarchistes", une Association Gynarchiste très active en Aquitaine, s'est engagée dans ce combat et obtient des résultats impressionnants. Par exemple, cette clinique gynécologique se mettant au goût du jour et se réorganisant pour devenir une vraie Clinique de la Femme offrant un véritable service gynarchiste à ses patientes et accueillant même les mâles ayant besoin de conseils ou de rééducation... Mais la disparition d'un jeune gynarchiste, futur père, vient mettre en danger la bonne réputation de l'association et ses chances de réussite. Une policière et son subordonné, lui-même en conflit avec son épouse potentiellement lesbienne, doivent enquêter et tenter de retrouver en vie le disparu. Et chacun d'eux devra donner beaucoup de lui-même... Avec "Losers", roman très noir et violent à ne pas mettre entre les mains de personnes non averties, si les femmes sont clairement les "winners", même celles dont le destin semblait être tracé vers le contraire, les "losers", ce sont bien sûr ici les hommes, à peu près tous. Sauf peut-être le Sergent John Duffee du "Miami Police Department" qui, bien que cocufié par son épouse et sa co-équipière, a suffisamment de flair et d'expérience pour deviner que, sous la cascade de sabotages et de meurtres qui déciment le monde du jeu et les différentes mafias sévissant en Floride, se cache une autre réalité et d'autres coupables que ceux que l'on s'empresse de désigner au public.

01/2021

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Régionalisme

Chroniques de guerres en Roannais 1814-1914-1944

Jean-Paul NOMADE, proviseur honoraire, historien régionaliste et écrivain public agréé par l'académie des écrivains publics de France [@epf], renoue, dans cet ouvrage, avec la grande tradition des chroniques historiques. Auteur de deux ouvrages consacrés à la Grande Guerre et à Napoléon Ier dans le Roannais, il vous propose de découvrir ou redécouvrir les grands événements qui se sont déroulés dans notre région en 1814, 1914 et 1944. Le bicentenaire de h résistance du Roannais face à l'invasion autrichienne en 1814, le centenaire du début de la Grande Guerre en 1914, le 70e anniversaire de la libération de Roanne sont autant de faits majeurs de notre histoire régionale qui éclairent notre histoire nationale. Durant l'année 2014, Jean-Paul NOMADE a livré quelques-unes de ces chroniques dans les colonnes de notre journal hebdomadaire Le Pays Roannais. Cet ouvrage Chroniques de guerres en Roannais relate, pour les années en 4 et par dates l'actualité du temps qui passe avec son cortège d'héroïsme et de drames : la défense de Roanne, le passage de l'Empereur Napoléon 1er, la visite de la fille de Louis XVI pour 1814... ; ma mobilisation, la mort du premier officier roannais, la disparition héroïque de Joseph Déchelette, les martyrs d'Ambierle-Vingré pour 1914...; les combats du Gué de la Chaux, de Neaux, les représailles allemandes à Renaison, la libération de Roanne pour 1944. L'auteur dresse le portait des cinq Compagnons de la Libération du Roannais et nous livre deux récits de vie : les commentaires de la correspondance du poilu pradinois Marius Passos en 1914 et le parcours du Savoyard et Costellois Jean Gilbert, engagé dans la Ire Division Française Libre en 1944. Jean-Paul NOMADE termine en dressant la liste exhaustive des rues et lieux de mémoire à Roanne concernant ces trois années historiques. Les chroniques courtes et synthétiques, écrites dans un style journalistique, peuvent se lire de façon chronologique ou par centre d'intérêt en fonction de la période considérée. Une riche iconographie, dont Certains documents inédits, illustre les articles.

12/2014

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Littérature française

Le serment des femmes aux fantômes de 1967

"...Mais Jacqueline n'est pas la seule veuve à ployer sous le destin funeste, beaucoup de familles sont venues récupérer prestement des corps à la morgue de l'hôpital Ricou, on n'a pas toujours fait de déclaration à la mairie. Trop de formalités officielles entraîneraient un droit de regard, puis une suspicion et enfin une répression des autorités, On se présente, on embarque le corps, on l'enveloppe, on le met en terre sous une croix anonyme, On se présente, on embarque le corps, on l'enveloppe, on le met en terre sous une croix anonyme... C'est comme une litanie, une danse de la peur et de l'effroi, le frisson d'être arrêté et, qui sait, exécuté par un militaire plus nerveux et plus pervers ayant mal refoulé la perte de l'Algérie française. C'est une extraction des contingents d'Oran, d'Alger et du Sahara qui compose l'essentiel des troupes débarquées de l'aéroport du Raizet depuis le 25 au petit matin..." Voilà un roman dont l'ambition de raconter l'insupportable, en plein 20e siècle et en pleine République gaullienne, était promise à plusieurs embûches : la remise en cause du mythe égalitaire résultant de la loi d'assimilation du 19 mars 1946, la remise à jour de tensions raciales et la remise à plat du discours officiel et lissé déclarant "le calme règne". Patrice Tacita a choisi la traversée de ce "fleuve rempli de caïmans" que décrit Cesaire, avec pour nage un alliage. La disparition d'une ségrégation entre la poésie et le roman, par leur mélange, accouche dans une écriture captivante et enivrante d'un texte majeur dans la littérature de la tragédie de mai 1967. Et puisqu'il s'agit non d'"événements" mais bien d'un massacre, le poète Tacita nous rappelle que seule la fulgurance du mot, constamment assignée au tambour-ka, est garante d'une vie triomphante des nuits rougies.

06/2018

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Histoire internationale

Les corsaires barbaresques et la marine de Soliman le Grand

Au moment de la grande expansion ottomane, dans les années 1516-1520, les Turcs n'étaient pas des marins aguerris. La marine au service du sultan fut presque uniquement celles des corsaires grecs, dalmates ou albanais convertis à l'islam. Dans un premier temps, le sultan Selim, avait laissé toute liberté en mer à ces corsaires. Ce fut lorsque ceux-ci finirent par se tailler un domaine à Alger que l'on commença à parler des Barbaresques. Dans son Doria et Barberousse (1886), l'amiral Edmond Jurien de la Gravière étudia la réussite du corsaire Khayr al-dîn Barberousse, qui impose en Méditerranée, de 1518 à 1538, la suprématie navale des flottes ottomanes et barbaresques. Les corsaires barbaresques et la marine de Soliman le Grand (1887), commence en 1538, au moment du dernier grand affrontement devant Prévéza entre l'amiral génois et le Qapidan Paya ottoman. En Méditerranée occidentale et centrale, au temps des Barberousse (1518-1546) succéda celui de Dragut (1544-1565). Cependant, la bataille de Lépante marqua la fin des grandes guerres navales entre chrétiens et Ottomans. Elles cédèrent la place au XVIIe siècle à des escarmouches menées par les marines corsaires des deux camps.

02/2020

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Livres 0-3 ans

Ne chatouille pas le lion... sinon il va rugir

Les tout-petits pourront écouter les cris des animaux en appuyant sur les différentes matières de ce charmant livre sonore.

02/2020

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Géographie

Carnet 9. Allemagne & Varia

"Marburg - grès rouge - bois - Entre la Lahn & la Schwalm (Fulda), ni mgnes ni tunnels, mais pays très boisé peu habité. Cassel et Wilhelmshöhe jolie vallée de la Fulda jusqu'au bassin de Münden. Prairies de la vallée de la Leine ; on ramasse les foins, beaucoup de femmes travaillent ; aspect gai de la campagne. Hannover - 12-13 7bre, t.à.f. en plaine - type de gde ville du Nord ; beaux quartiers neufs." telle est donc la matière de ce livre : la notation à l'état sauvage dans la plus civilisée des attitudes. Un voyageur visite un pays alors ennemi, nous sommes en 1885-1886, et il note ce qu'il voit et ce qu'il devine il se déplace en train, il cherche à comprendre, à caractériser, il est en route aussi vers lui-même et vers le très grand géographe qu'il sera, qu'il est déjà sans doute. Des circonstances d'écriture et des raisons d'être de ce Carnet 9 consacré principalement à l'Allemagne et prélevé dans le corpus des 33 carnets de Paul Vidal de la Blache conservés à la bibliothèque de l'Institut géographique national, le commentaire critique attentif et précis de Marie-Claire Robic et Jean-Louis Tissier répond, et c'est ainsi une très précieuse archive qui nous est transmise avec un soin extrême, et qui nous procure la surprise de pouvoir lire aussi ces traces d'une pensée en devenir comme une sorte de poème matériel porté par la joie de nommer.

12/2019

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Sciences de la terre et de la

Histoire de l'Astronomie

Des premières observations, qui préludent à son apparition, à la conquête de l'espace, qui en est le prolongement naturel, l'astronomie est la plus ancienne des sciences de la nature et le reflet de la grande aventure de la pensée humaine. Les chapitres I et II nous font rencontrer les premiers observateurs. Aux peuples du néolithique, aux prêtres et astrologues de l'antique Babylone, d'Egypte et de Chine, succèdent les Grecs, qui entreprennent les premières modélisations de l'Univers. Le troisième chapitre fait le point sur les apports de la civilisation médiévale arabe, qui a jeté un pont vers la période de la Renaissance, objet des deux chapitres qui suivent. Grâce à Copernic et Galilée, Brahe et Kepler, le géocentrisme cède la place à l'héliocentrisme. Au chapitre VI, nous découvrons la théorie de la gravitation de Newton et assistons au triomphe de la mécanique céleste. Le chapitre VII nous convie à scruter le ciel profond, grâce aux lunettes et télescopes qui étendent le pouvoir de vision de l'être humain. Viennent ensuite les débuts de l'astrophysique, qui nous dévoile la composition et la vie des étoiles, tandis que l'astrophotographie se charge de fixer les observations. Les trois derniers chapitres montrent et expliquent l'évolution des techniques instrumentales, qui ont mené à la construction de nouveaux postes d'observation sur Terre, puis dans l'espace, ouvrant des fenêtres supplémentaires sur l'Univers, dans une gamme étendue de longueurs d'onde, et révélant des objets inattendus (exoplanètes, pulsars, trous noirs, sursauts gamma...).

12/2019

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Lecture 6-9 ans

Noémie Broussailles Tome 3 : Le grand spectacle

Premières lectures. Pour enfant dès 6 ans. Avec Noémie Broussaille, le spectacle de fin d'année sera renversant ! La maîtresse a réservé une belle surprise à sa classe : les élèves vont jouer une pièce de théâtre ! Les esprits s'échauffent surtout quand vient l'heure de la distribution des rôles... Et c'est Noémie qui décroche celui de la reine ! Mais comment dépasser les moqueries de Céleste ? Un texte qui aborde, avec humour et délicatesse, la questions des canons de beauté et du harcèlement à l'école. Les Premières Lectures niveau 2 accompagnent les enfants en CP et CE1, avec : - Une vraie intrigue, découpée en chapitres pour faire des pauses. - Un petit dico pour enrichir son vocabulaire. - Des bonus pédagogiques et ludiques pour prolonger la lecture en s'amusant.

06/2020