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Claude Lopez

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Pédagogie

Mathématiques Français. Epreuve de leçon, Edition 2023-2024

Toutes les clés pour réussir le Concours de Professeur des Ecoles ! 100% conforme au nouveau concours. Descriptif : Cet ouvrage correspond aux deux parties de l'épreuve, leçon de français et de mathématiques : - Une première partie " formative " : cadre de l'épreuve, méthodologie, cadre notionnel et didactique - Une série de " leçons " type concours et leurs corrigés reprenant la structure et l'esprit des programmes de l'école primaire (cycles 1, 2 et 3) Les + de l'ouvrage : Un ouvrage de formation et de préparation : lecture active via des commentaires en marge des corrigés pour expliquer les choix pédagogiques et didactiques des corrigés Ouvrage bi-média avec des ressources gratuites en ligne complémentaires au papier : approfondissements de notion pédagogiques et didactiques (ex : modèle de fiche de préparation, structure de séquence...) Lea. fr : un accès totalement gratuit à l'espace devenir enseignant L'expertise Profécoles : équipe constituée de professeurs formateurs à l'INSPE Université de Rennes 2, une des INSPE les plus performantes en France actuellement Rejoignez la communauté de futurs enseignants sur Lea. fr, retrouvez également tous les conseils pour réussir le CRPE, prendre votre première classe en main et réussir votre entrée dans le métier ! A propos des auteurs : Daniel Motteau, professeur à l'INSPE de Bretagne honoraire, créateur de Profécoles Anne-Rozenn Morel est docteure en littérature et formatrice à l'INSP formatrice à l'INSPE de Bretagne depuis 15 ans. Sylvie Méric-Pons est Professeure des Ecoles Maitre-Formatrice (PEMF) depuis 2015. Claude Jegaden , professeur des écoles Maître-formateur ESPE de Bretagne, directeur d'école Suivez-nous sur notre page Instagram @reussirmoncrpe ! - En route vers le CRPE - Des conseils - Des références - Des leçons et QCM - De l'humour !

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Romans de terroir

L'été Indien. D'après l'épopée du Moulin de Piot

Béatrice vient d'atteindre la majorité lorsqu'elle arrive en 1975 dans la Creuse, pour participer à un chantier international de jeunes volontaires au Moulin de Piot, lieu cosmopolite qui a accueilli de 1952 aux années 1980, environ 20 ? 000 jeunes de 53 nationalités. Réfractaire à bien des tâches, Béatrice gagne tout de même la confiance du maître des lieux, dont la droiture et la bienveillance lui serviront de repère tout au long d'un parcours chaotique. L'héroïne va se frotter à une galerie de portraits. Amoureuse d'un trompettiste de jazz, c'est en prison qu'elle accouche d'une petite Anna. C'est aussi là qu'elle commence à rédiger un manuscrit dans lequel elle manifeste le désir de coopérer dans son programme de réinsertion autour de l'oeuvre de son mentor. De multiples rencontres avec des personnages hauts en couleur, des lieux inattendus, un hommage à Claude Nougaro, jalonnent son itinéraire, tout comme des villes, des pays ? : Paris, New York, le Canada, San Francisco. Confrontée à la réalité socioculturelle et économique qui voit s'évanouir de belles illusions, c'est en puisant dans sa force créatrice, que l'héroïne rédige un projet onirique, avant de disparaître mystérieusement. Au-delà de l'histoire, ce roman tend à évoquer l'émancipation d'une jeunesse parfois égarée, en quête d'autres valeurs et le déclin observé en l'espace de quarante ans, dans un monde où la liberté d'expression est à nouveau menacée. L'été indien suggère une période flamboyante et éphémère, propice à la réflexion, au rêve, à l'évasion dont nous avons besoin.

11/2019

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Poésie

Sur le pont des regrets

Si l'avenir se lit dans le marc de café ou au coeur des cartes, le passé, lui, se relit au fond d'un verre vidé entre amis, d'une dérade menés entre camarades ou au fil fragile d'un paysage saisi soudain par la fenêtre d'un train, d'un objet sur lequel bute la main. La mémoire est un enfant à caprices, on se doit de la réveiller délicatement, avec des égards de tendresse inouï, c'est à pareil cérémonial intime que nous convie le romancier, essayiste, et ici poète, Denis Tillinac en nous invitant à traverser son Pont des regrets, un bouquet de poèmes qu'il dévide comme les couplets d'une interminable romance villonnienne, les longues stances d'un blues verlainien. Passent ainsi à leur temps, voix ou silhouettes, le fantôme de Pessoa, les proches que la mort n'a rendu qu'invisibles, tels Jean-Claude Pirotte et Guy Boniface ou les amantes en fuite, un moment étreintes ; surgissent soudain un flipper à Strasbourg Saint-Denis, le flot sans fin d'une highway américaine, la piste d'une sente corrézienne. Eparpillé en proses diverses, son imaginaire d'écrivain a toujours retrouvé ses ports d'attache dans l'aventure poétique. Souvenirs obsédants, émotions glanées sur le fil de l'instant, songeries idéales, aveux peu glorieux, regrets embrumant des plages de bonheur - le voilà tout entier dans ce kaléidoscope. "Joie inquiète coeur aux abois Si c'était la dernière fois... On meurt d'un rien il y a urgence De tout étreindre Gazouillis des mésanges Polychrome des primevères Pâquerettes picorant le gazon mouillé Violettes aux creux des murettes"

10/2019

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Littérature française

CONTES ET NOUVELLES Tome 1

Contes et nouvelles en vers est un recueil de divers contes et nouvelles grivois, recueillis et versifiés par Jean de La Fontaine et publiés en trois parties par Claude Barbin, en 1665, 1666 et 1671. Pour écrire ces contes, La Fontaine s'est inspiré de plusieurs oeuvres françaises et italiennes des xve et xvie siècles, dont le Décaméron de Giovanni Boccace, Orlando furioso de Ludovico Ariosto, la collection Cent Nouvelles Nouvelles d'Antoine de La Sale et l'oeuvre de Bonaventure Des Périers. Les contes de la Fontaine La crispation religieuse de la fin du règne de Louis XIV, et plus tard la pudibonderie du xixe siècle, ont mis dans l'ombre ces contes licencieux dont le défi poétique consiste à jouer de l'implicite pour ne pas nommer la sexualité, à "dire sans dire" , dans un jeu de dérobade et de provocation reposant sur la complicité du lecteur. Deux recueils de contes et nouvelles en vers, dont les canevas licencieux sont tirés notamment de Boccace et des Cent nouvelles nouvelles, paraissent en 1665 et 1666. Continuation de cette expérience narrative mais sous une forme brève et, cette fois, respectant la morale, les Fables choisies et mises en vers, dédiées au Grand Dauphin, paraissent en 1668. Auparavant, bien qu'au service de Nicolas Fouquet et même s'il est connu à ce titre, il n'a encore rien vendu de sa production littéraire ; L'Eunuque (1654) passe inaperçu, Adonis (1658) ne paraitra qu'en 1669, Les Rieurs du Beau-Richard (1659) est destiné à moquer les habitants de Château-Thierry6, Elégie aux nymphes de Vaux (1660) et l'Ode au roi (1663) sont publiées clandestinement sur feuille volante.

01/2023

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Littérature française

Anthologie des écrivains français racontés par les écrivains qui les ont connus

Publié pour la première fois en 1995, Les écrivains français racontés par les écrivains qui les ont connus est une passionnante anthologie réalisée et préfacée par Charles Dantzig. Elle rassemble, du XVIe siècle au XXe siècle, des témoignages de première main rarement, sinon jamais reproduits jusque-là sur trente-sept des plus grands auteurs de notre littérature. Voici Claude Binet, ami de Ronsard, évoquant la séduction qu'exerçait l'auteur des Sonnets pour Hélène sur le roi Charles IX. Au XVIIe siècle, c'est Marie de Gournay, la " fille d'alliance " de Montaigne, qui est racontée par le mémorialiste le plus spirituel de son temps, Tallemant des Réaux, et Molière par La Grange, le secrétaire de sa troupe, tandis que Charles Perrault parle avec sagacité et affection de La Fontaine. Au XVIIIe siècle, Rousseau est portraituré de manière inattendue par Bernardin de Saint-Pierre, l'auteur de Paul et Virginie. Un siècle plus tard, Mérimée raconte son ami Stendhal avec sa vivacité habituelle ; Victor Hugo se remémore les derniers jours de Chateaubriand, à qui il avait tant voulu ressembler ; les Goncourt, pourtant si méchants dessinent un Flaubert à la fois attendri et admiratif. Au XIXe siècle, c'est au tour de Maurice Sachs de se remémorer Jean Cocteau, sa séduction et son talent. Quant à Serge Doubrovsky, il met en scène sa rencontre avec un Jean-Paul Sartre épuisé et malade, mais à l'intelligence aussi vive que toujours : " Je m'arrête, j'attends. [... ] La tremblote a disparu par enchantement. L'oeil terne se rallume, lance des éclairs. " Qui connaît mieux les écrivains que les écrivains ? Le complément indispensable du Dictionnaire égoïste de la littérature française.

09/2021

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Littérature française

Albert et l'argent du beurre

Entre un auteur qui bataille pour tenir les rênes de son récit et ses personnages qui veulent prendre le pouvoir, s'installe une lutte sans pitié pour le bon déroulement du roman. Un homme - appelons-le l'auteur - se lance dans l'écriture d'un premier roman. Désargenté mais doué d'un sens très personnel de l'intrigue et de la grammaire, il fait preuve d'une grande abnégation et n'ambitionne pas moins que d'écrire un chef-d'oeuvre, qui sera justement Albert et l'argent du beurre, l'histoire d'un trio enfermé dans une propriété perchée sur les hauteurs de Nice. Il y a là Albert, le serviteur, qui partage son temps entre les courses au village, la cuisson des sardines et le tricotage d'une chaussette géante ; le musculeux et vaniteux Bruce, qui entretient son corps afin de mieux assouvir sa soif de conquêtes féminines et s'entraîne en vue du championnat de mots croisés à genoux ; enfin Sophie, que l'on suppose être sa compagne. Mais l'intrigue piétine et l'ennui s'installe chez ces personnages qui, peu à peu, décident donc de prendre un peu d'indépendance - au grand dam bien sûr de l'auteur. Lequel finit par éliminer Sophie, qui s'acharne à saboter le livre en changeant de prénom de manière intempestive. Entre l'auteur qui bataille pour continuer à tenir les rênes et ses personnages soutenus par quelques protagonistes de passage (la remplaçante de Sophie, une crémière supersonique sosie d'Edouard Philippe, un médecin récent, un avocat médiatique ou encore Claude Lelouch), c'est le début d'une lutte sans pitié pour le bon déroulement du roman.

01/2020

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Religion

L'ermitage solidaire avec Léontine de Germiny. Quelle vie religieuse demain ?

Des années d'épreuve nous ont conduites vers un nouveau mode de vie, un " ailleurs ", que nous appelons " Ermi- tage solidaire " et dont nous apprécions l'autonomie. Cet ermitage est aussi le lieu de relecture, de redécouverte de la spiritualité de Léontine de Germiny, revisitée avec Teilhard de Chardin et sa " Messe sur le monde ". Cette spiritualité, simple et profonde, nous semble encore pertinente aujourd'hui. Nous avons été amenées à une relecture, à des questionnements, à des analyses, de la vie religieuse traditionnelle, soutenues en cela par des écrits ou des conférences de théologiens, sociologues, dont il est fait mention dans ce livre. Cette recherche nous a fait découvrir un " ailleurs ", un autre mode de vie religieuse, que nous appelons " ermitage solidaire " et que nous apprécions beaucoup. Est-ce l' " écart fertile " dont parle Jean-Claude Lavigne dans son livre " Pour qu'ils aient la vie en abondance " ? " Il faut passer par le désert et y séjourner pour découvrir la grâce de Dieu " nous dit Charles de Foucauld. Cette grâce de Dieu a été aussi pour nous la lecture-découverte de la " Messe sur le monde " de Teilhard de Chardin et du commentaire du père Thomas King, sj, sur cette messe de Teihard. Une grâce vraiment, tellement ce contenu a particulièrement enrichi théologiquement ce conseil majeur de la spiritualité de notre Fondatrice : " Menez une vie eucharistique ". C'est surtout une véritable expérience de prière que nous avons vécue ; des transformations qu'opère la lecture assidue et prolongée de la Parole de Dieu dans ce contexte, et qui, de fait, apporte un soutien réel et transforme peu à peu la vision des choses, des événements...

09/2019

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Histoire de France

Le Moyen Age fantastique. Ou la Petite Histoire du Merveilleux

Il fut un temps, explique Claude Lecouteux, où l'on croyait tout possible. Ce temps, c'était le Moyen Age. Une époque pétrie de religion chrétienne, mais qui ne craignait pas d'évoquer l'existence des fées, des nains, des dragons ou des licornes. Car l'Occident médiéval avait un héritage et que cet héritage il a su, ô combien, le préserver, pour parvenir jusqu'à nous. La légende du roi Arthur, celle de la fée Mélusine, l'histoire de Tristan et Iseut, mais aussi celle du Juif errant ou du Prêtre jean, sont toujours aussi populaires. Sans parler des géants, des elfes, des nains, des loups-garous, des dragons et des licornes qui agrémentaient les récits médiévaux, ornaient les tapisseries ou les frontons des cathédrales : ceux-là se taillent la part belle, acquièrent une seconde vie à travers des romans comme Le Seigneur des Anneaux, Narnia ou des jeux vidéos. De fait, depuis le Moyen Age, le fantastique est demeuré le même ; il fascine toujours autant... sans que l'on en comprenne toujours la portée. Au cours de ce qui pourrait être une sorte de voyage initiatique, le lecteur est ainsi invité à redécouvrir le fantastique au Moyen Age. Un monde du " merveilleux " comme l'on dit aussi, un monde dont on découvre, dans cet ouvrage, les origines et les transformations au gré des rencontres avec les grandes figures médiévales ou les personnages du monde fantastique. Un voyage qui a pour ambition ultime de faire comprendre et aimer le monde du merveilleux... afin qu'il ne se perde pas ; qu'il ne se perde plus...

09/2012

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Correspondance

Des messages portés par les nuages. Lettres à des amis

"Je n'aime pas beaucoup les lettres, ni en recevoir ni en envoyer. Sauf de toi et à toi - et quelques autres. C'est ce qu'on doit appeler l'amitié", confiait-il à Michel Déon. Tout en prenant un malin plaisir à se déclarer réticent à ce genre d'exercice, Jean d'Ormesson déploie dans l'art épistolaire autant de brio et de virtuosité que de talents de stratège et de séducteur. Il laisse libre cours, dans cette version la moins " autorisée " de son autobiographie, à son franc-parler, sa malice, son goût de l'ironie et de la facétie. C'est tout l'arrière-plan de son parcours dans le siècle que l'on voit se dessiner au fil de ces échanges multiples, sous l'effet révélateur des relations qui ont le plus compté dans son existence. Le meilleur de sa correspondance, en dehors de ses grandes amitiés littéraires, gravite autour de quelques figures clés. De Raymond Aron ou Roger Caillois à Claude Lévi-Strauss, tous ont agi sur Jean d'Ormesson comme autant de maîtres et d'inspirateurs dans sa réflexion intellectuelle et philosophique et l'évolution de son oeuvre. "Les amitiés qui commencent par les livres sont peut-être les plus fortes", écrivait-il à José Cabanis. Cet ensemble de "messages portés par les nuages", selon la formule de Jean-Marie Rouart, en offre une vivante et savoureuse illustration. C'est le même amour fou de la littérature qui explique l'amitié paradoxale de Jean d'Ormesson avec des auteurs aussi distincts de lui que Michel Déon ou François Nourissier. A travers eux on découvre ici son autoportrait le plus inattendu. Jean-Luc Barré.

03/2021

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Littérature française

Le Pas aveugle. Une femme, l'amour, la psychanalyse

Elle est écartelée entre deux villes, Paris et Bruxelles. Et entre deux hommes, son mari et son amant, qui vivent l'un dans la capitale belge et l'autre dans la capitale française. La jeune femme ne cesse de faire des allers et retours entre ces deux villes, ces deux amours, incapable aussi bien de supporter cette situation que d'y mettre un terme. L'histoire se passe au début des années 60, alors que s'amorce la libération des mœurs qui culminera à la fin de la décennie et pendant que la guerre d'Algérie se dirige péniblement vers son terme. Alors aussi que l'effervescence intellectuelle bat son plein, en particulier dans le Paris de Claude Lévi-Strauss, Louis Althusser, Jacques Lacan et leurs disciples, que croisent, au hasard des rencontres, des amitiés et des réunions de travail, l'héroïne du livre et ses proches. Un récit intime qui a pour cadre le monde intellectuel d'une époque fort bien reconstituée ? Pas seulement. Le Pas aveugle relate - et c'est une première - ce qui s'est dit séance après séance, quasiment au mot près, pendant toute la cure psychanalytique de l'auteur avec un praticien alors fort connu sur la place de Paris. Ce qui se disait côté divan comme côté fauteuil au cours de ces séances était noté en effet quasiment " en temps réel " par la patiente, au cours de ses voyages Paris-Bruxelles. Ayant retrouvé il y a peu ces textes profondément enfouis depuis un demi-siècle, Marie-Claire Grafé a décidé de les publier. Ce qui nous vaut ce document exceptionnel qui témoigne de l'intérieur et sans tabou d'une analyse.

02/2008

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Revues

Le français préclassique 1500-1650 N° 23/2021

Philippe SELOSSE : Préface Place et conscience du latin en français du Moyen Age à nos jours Oleg AVERYANOV, Camille BELLENGER, Yoan BOUDES, Jean CRUCHET, Peter NAHON et Adeline SANCHEZ : Introduction : Latin et français, latin ou français, latin en français ? Gilles SIOUFFI : Avant-propos Claire LAFOND-ZINE : Négation dite "explétive" en français et subordination négative en latin : mise en perspective et analyse Céline GUILLEMET-BRUNO : Traductions médiévales du Canticum canticorum : de la traduction à l'innovation poétique, dans les bibles de Macé de la Charité et de Guyart des Moulins Claire DONNAT-ARACIL : Traduire du latin au français dans les Miracles de Nostre Dame de Gautier de Coinci : conscience linguistique, conscience religieuse Vanessa OBERLIESSEN : La mythologie dans la poésie religieuse latine du XVIe siècle Daniel MELDE : Français ou latin ? La langue de la poésie épique en France (1500-1700) Giovanna BENCIVENGA : Faire le deuil de la disparition du latin dans le débat sur les langues vernaculaires au XVIIe siècle. Le cas des Entretiens d'Ariste et d'Eugène du Père Bouhours (1671) Pierre LYRAUD : Vers la particitation : les citations latines bibliques dans les Pensées de Pascal Conclusion Comptes rendus et notes de lecture Bauhin, Jean, 2020, Histoire notable de la rage des loups advenue l'an MDXC, Hélène C. Martin et Colette H. Winn (éds), Paris, Garnier [par Philippe Selosse] Cavallini, Concetta, 2019, Essais sur la langue de Montaigne. Théories et Pratiques, Bari, Cacucci Editore [par Violaine Giacomotto-Charra] Frazier, Françoise et Guerrier, Olivier (éds), 2018, La Langue de Jacques Amyot, Paris, Garnier [par Paul Gaillardon] Goux, Mathieu, 2020, Le Pronom-déterminant relatif lequel en français préclassique et classique (1580-1720), Paris, Garnier [par Claude Buridant] Index lexical

11/2021

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Littérature française

CONTES ET NOUVELLES Tome 2

Contes et nouvelles en vers est un recueil de divers contes et nouvelles grivois, recueillis et versifiés par Jean de La Fontaine et publiés en trois parties par Claude Barbin, en 1665, 1666 et 1671. Pour écrire ces contes, La Fontaine s'est inspiré de plusieurs oeuvres françaises et italiennes des xve et xvie siècles, dont le Décaméron de Giovanni Boccace, Orlando furioso de Ludovico Ariosto, la collection Cent Nouvelles Nouvelles d'Antoine de La Sale et l'oeuvre de Bonaventure Des Périers. Les contes de la Fontaine La crispation religieuse de la fin du règne de Louis XIV, et plus tard la pudibonderie du xixe siècle, ont mis dans l'ombre ces contes licencieux dont le défi poétique consiste à jouer de l'implicite pour ne pas nommer la sexualité, à "dire sans dire" , dans un jeu de dérobade et de provocation reposant sur la complicité du lecteur. Deux recueils de contes et nouvelles en vers, dont les canevas licencieux sont tirés notamment de Boccace et des Cent nouvelles nouvelles, paraissent en 1665 et 1666. Continuation de cette expérience narrative mais sous une forme brève et, cette fois, respectant la morale, les Fables choisies et mises en vers, dédiées au Grand Dauphin, paraissent en 1668. Auparavant, bien qu'au service de Nicolas Fouquet et même s'il est connu à ce titre, il n'a encore rien vendu de sa production littéraire ; L'Eunuque (1654) passe inaperçu, Adonis (1658) ne paraitra qu'en 1669, Les Rieurs du Beau-Richard (1659) est destiné à moquer les habitants de Château-Thierry6, Elégie aux nymphes de Vaux (1660) et l'Ode au roi (1663) sont publiées clandestinement sur feuille volante.

01/2023

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Littérature française

Nouvelles définitions de l'amour. Nouvelles

Suzanne est morte depuis un an quand Claude, son mari, découvre qu'elle avait un jardin et que quelqu'un continue à l'entretenir. Alma et Rudi sont écrivains tous les deux. Revenant en voiture d'une rencontre littéraire, ils font monter une inconnue qui attendait sous la pluie sur le boulevard périphérique et qui va les obliger à un drôle de choix. Il y a une seule femme qui me sourit en ce moment : c'est la caissière de mon G20, répond Paul, producteur de télévision quand on lui demande comment ça va depuis que sa femme l'a quitté, sans s'imaginer un instant qu'il pourrait se passer quelque chose entre eux. Et que dire de Sol qui déteste les fêtes de fin d'année et s'invente toutes sortes d'occupations le jour du réveillon de Noël, pour ne pas se retrouver seule et désespérée à la maison ? Entrer dans un magasin de meubles contemporains, par exemple. Elle aurait bien besoin d'une table, elle n'en a pas, elle mange debout ou sur son canapé, explique-t-elle à Vincent, impatient de fermer boutique, de récupérer champagne et foie gras au frigidaire et de rentrer chez lui. Mais que veut-elle, se demande-t-il, ému par son désarroi et son franc-parler. Et si soudain, comme par magie, ils voulaient la même chose ? Dix nouvelles. Dix nouvelles définitions de l'amour. Parce qu'il y a toujours quelque chose à découvrir de soi-même, à inventer, à offrir à l'autre sans attendre quoi que ce soit en retour.

02/2017

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Beaux arts

Ce que Cézanne donne à penser. Actes du colloque d'Aix-en-Provence, Juillet 2006

L'exposition Cézanne en Provence, qui en 2006 célébrait avec éclat, au musée d'Aix-en-Provence, le centenaire de la mort du peintre, était accompagnée d'un colloque intitulé " Ce que Cézanne donne à penser ". Car il importait de mesurer l'enjeu d'une œuvre picturale dont tous les peintres du XXe siècle se sont réclamés. Ce colloque pouvait paraître en infraction à la volonté même du Maître d'Aix pour qui "les causeries sur l'art sont presque inutiles ", et l'esprit philosophique un sujet de méfiance. Pourtant, quand il livre quelques confidences sur son travail de peintre, il parle lui-même de " lecture du modèle ", de " compréhension de la nature " et avoue " s'exprimer le plus logiquement" allant jusqu'à promettre : "Je vous dois la vérité en peinture." C'est donc que la peinture est par elle-même, à ses yeux, l'expression d'une pensée et non simplement l'expression d'un monde à figurer. Ce que Cézanne donne à penser ? La question est tout autre qu'une réflexion sur la peinture de Cézanne (ses références, ses enjeux picturaux, ses sujets, ses modes de représentation). Qui sait si Cézanne ne donne pas à penser la peinture elle-même ? Un siècle de création, de critique et d'analyse n'a pas permis d'élucider la question. Ces Actes réunissent des contributions de Jean Arrouye, Éric Bonnet, Alain Chareyre-Méjan, Jean Colrat, Denis Coutagne, Renaud Ego, Marc Fumaroli, Michel Guérin, Bruno Haas, Bernard Lafargue, Jean-Claude Le Gouic, Jean-Luc Marion, Marie José Mondzain, Jean-Pierre Mourey, Bernard Muntaner et Pascal Riou.

05/2008

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Littérature française

La victime n'était pas au rendez-vous

"Je suis en retard ! Je suis en retard ! Vite, vite ! Je vais manquer mon rendez-vous" . Qui ne se souvient pas de ces paroles du lapin consultant sa montre géante avec inquiétude "d'Alice au pays des merveilles" version Disney ? Je me suis toujours demandé où il courait ce personnage de Lewis Carroll, et à qui il avait posé un lapin ? Si ça, ce n'est pas un gag ! Mais on peut affirmer, sans trop se tromper, que, depuis la nuit des temps, le lapin est un animal présent à bien des rendez-vous ! Cependant, si, comme dans notre histoire, c'est la victime qui n'est pas au rendez-vous, ce n'est plus une "lapinerie" , mais un drame, et à plus forte raison quand la victime est une "lapine" . Le "drôle de lapin" s'appelle Gil Wagner. Il veut se "débarrasser" de sa femme Aurore, devenue gênante ; surtout depuis qu'elle a rencontré Franck, un jeune romancier du Midi - un divorce ruinerait tous ses projets. Avec l'aide d'un complice, il met au point un alibi que ne renieraient pas les plus grands maîtres du crime, mais le jour "j" Aurore n'est pas au rendez-vous et c'est une autre comédienne qui est tuée à sa place. Heureusement, avec l'aide de Franck l'inspecteur Ripley saura tirer les choses au clair et sera finalement au rendez-vous ! Un polar fiction, de l'intrigue, de l'amour et beaucoup, beaucoup d'humour. Jean-Claude tient à avertir ses lecteurs qu'il s'agit d'un roman humoristique donc, il faut s'attendre à quelques fantaisies...

10/2013

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Beaux arts

Patrick Schweitzer & Associés Architectes. Edition bilingue français-anglais

Dans un monde en pleine mutation, les défis de l'architecture sont nombreux : proposer des solutions architecturales innovantes et concevoir des formes capables d'appréhender les contraintes énergétiques pour le bien de tous. Dès sa création en 2001, l'agence d'architecture Patrick Schweitzer & Associés a intégré ces enjeux nouveaux afin de valoriser une architecture sensible qui réduise l'impact écologique des bâtiments et favorise le "mieux vivre ensemble". En relation avec les urbanistes, les ingénieurs et les acteurs locaux, les architectes de l'agence Patrick Schweitzer & Associés répondent efficacement aux contraintes de l'existant pour construire des projets sur la durée. Ils placent l'homme au coeur de leur réflexion spatiale, afin de proposer des dispositions qui s'appuient sur la volonté de dialogue et la générosité : générosité des lignes, générosité de la circulation et des échanges, générosité des articulations multiples. A l'occasion de l'exposition de son travail à la galerie d'Architecture de Paris intitulée "Composer le sensible", l'agence Patrick Schweitzer & Associés souhaite y associer un ouvrage qui donnerait à voir son parcours et son identité. Préfacé par Claude Parent, architecte et académicien, et Alexandre Labasse, directeur général du Pavillon de l'Arsenal, Un certain regard s'adresse à tous ceux que l'architecture ne laisse pas indifférents : acteurs de la construction, étudiants ou simples amateurs. C'est une proposition faite au lecteur de porter, à son tour, un regard personnel sur des oeuvres dont la beauté et la force sont parfois évidentes, et parfois plus discrètes, mais qui recèlent toutes une "musique silencieuse" toujours unique, pour peu que l'on porte sur elles "un certain regard".

12/2013

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Romans de terroir

Contes et légendes de Bourgogne. Côte-d'Or, Saône-et-Loire

"Ce n'est pas un goût particulier pour le folklore ni un penchant spécial pour les recherches que cette science comporte qui m'ont ouvert la voie dans laquelle je me suis engagé, mais le milieu dans lequel je suis né, un milieu de gens de la terre. J'ai passé une partie de mon enfance dans le folklore parce que j'avais une grand'mère dont les récits du peuple, avec leur merveilleux parti- culier, étaient la seule culture. J'ai vécu, grâce à elle, dans la familiarité du bon saint Claude, du grand saint Martin, de saint Georges qui a le tort de faire geler, mais qui est si beau et si brave, du petit berger de Saint-Romain, de Gargantua qui nous a rendu le service de creuser le lit de la Saône et qui a éteint l'incendie de Dijon de façon si ingénieuse que Gulliver l'a imité ; sans oublier les fées (les fayettes), ni les wivres, ces grands serpents ailés, ni le bon chien tué par son maître qui croyait qu'il avait tué son enfant alors qu'il l'avait sauvé, et tant de récits qui furent ma culture, à moi aussi, quand j'étais un petit garçon... L'adolescent a pu en acquérir une autre ; le travail a pu lui ouvrir les yeux sur des beautés plus vastes ; les diplômes sont venus, et l'homme enseigne aujourd'hui le savoir qu'il a pu acquérir, mais il y a une voix qu'il entendra toujours : celle d'une vieille femme qui répétait les histoires des aïeux de sa famille... (extrait de la préface, éd. originale, 1955).

11/2017

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Littérature française

Le Condottière

C’est à la réalisation d’un faux Condottière, le célèbre tableau du Louvre, peint par Antonello da Messina en 1475, que s’est voué depuis des mois le héros de ce livre. Gaspard Winckler est un peintre faussaire. Maître de ses techniques, il n’est pourtant qu’un simple exécutant d’un commanditaire, Anatole Madera. Comme dans un bon polar, dès la première page du livre, Winckler assassine Madera. Ce roman enquête sur les mobiles de ce meurtre dont l’une des raisons sera l’échec du faussaire à rivaliser avec le peintre de la Renaissance. La question du faux en peinture parcourt toute l’œuvre de Perec, et le personnage de fiction, nommé Gaspard Winckler, apparaît aussi dans La Vie mode d’emploi et dans W ou le souvenir d’enfance. Quant au dernier roman publié du vivant de Perec, Un cabinet d’amateur (1979, "La Librairie du XXIe siècle"), il a pour sous-titre "Histoire d’un tableau". Du Condottière, Georges Perec a dit : il est le "premier roman abouti que je parvins à écrire". Dans sa préface, Claude Burgelin, rappelle qu’après le double refus, du Seuil et de Gallimard, de publier ce roman, Perec écrivait le 4 décembre 1960, à un ami : "Le laisse où il est, pour l’instant du moins. Le reprendrai dans dix ans, époque où ça donnera un chef- d’œuvre ou bien attendrai dans ma tombe qu’un exégète fidèle le retrouve dans une vieille malle…" Plus d’un demi-siècle après, on va pouvoir enfin découvrir ce roman de jeunesse de Georges Perec, égaré puis retrouvé "dans une vieille malle".

02/2012

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Allemand apprentissage

Le philhellénisme franco-allemand (1815-1848)

L’intérêt qu’éprouvent les Allemands pour la Grèce moderne durant les premières décennies du XIXe siècle est fondé sur le sentiment de leur propre affinité culturelle avec les Grecs anciens. Cet intérêt est aussi lié à un contexte européen plus large et en particulier aux relations franco-allemandes. L’instrumentalisation politique et identitaire de la référence grecque antique fournit les bases du philhellénisme qui culmina durant la guerre d’indépendance grecque (1821-1830) et trouva un prolongement dans la formation, sous contrôle bavarois, de l’État grec et de son idéologie nationale. Trois cas exemplaires éclairent les différentes modalités du philhellénisme franco-allemand et les liens entre ses manifestations esthétiques, scientifiques et politiques. Karl Benedikt Hase, helléniste et inlassable médiateur franco-allemand, associa l’aide quotidienne aux Grecs et un philhellénisme culturel manifesté dans son enseignement à l’École des Langues Orientales. Il participa à des entreprises scientifiques collectives visant à faire progresser les études helléniques et l’éducation du peuple grec. Les recueils de chants populaires néogrecs, dont celui de Claude Fauriel reste le modèle fondateur, contribuèrent à la formation d’un discours sur la régénération de la Grèce et à la genèse des études néohelléniques. Le philologue munichois Friedrich Thiersch servit la cause des Grecs par des articles enflammés, la rédaction d’ouvrages sur la Grèce traduits ou rédigés directement en français et par son néohumanisme pédagogique militant. À travers leurs discours et leurs actions philhellènes, les hommes de lettres reportaient sur la Grèce des idéaux concernant leur propre pays et cultivaient l’espoir d’une nouvelle civilisation européenne, faisant du philhellénisme un des premiers mouvements paneuropéens.

05/2011

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Ethnologie

L'adieu au voyage. L'ethnologie française entre science et littérature

C'est une tradition française : lorsqu'il revient de son " terrain " , l'ethnologue écrit non pas un, mais deux livres, l'un scientifique, l'autre littéraire. L'Î1e de Pâques d'Alfred Métraux, L'Afrique fantôme de Michel Leiris, Les Flambeurs d'hommes de Marcel Griaule, Tristes tropiques de Claude Lévi-Strauss s'ajoutent à leurs travaux sur les Pascuans de Rapa Nui, les Dogons du Mali, les Amhara d'Ethiopie ou les Nambikwara du Brésil, et ce schéma se retrouve chez la plupart de leurs collègues. Vincent Debaene s'interroge sur les raisons de ce double livre et retrace les rapports entre anthropologie et littérature au XXI siècle, depuis Marcel Mauss jusqu'à la collection " Terre humaine ". Ce faisant, il dévoile la fascination réciproque des ethnologues pour la littérature et des écrivains pour les sciences de l'homme. Les premiers se veulent savants mais se réclament de Rousseau et de Montaigne ; les seconds se méfient d'une discipline austère mais sont troublés par les objets qu'elle rapporte et les questions qu'elle pose. " Adieu sauvages ! adieu voyages ! " s'exclame Lévi-Strauss à la fin de Tristes tropiques, déplorant l'appauvrissement de la diversité culturelle. Mais ce qui est perdu, ce n'est pas tant l'altérité qu'une certaine subjectivité et une façon de raconter l'histoire. Pour l'ethnologue, l'adieu au voyage constitue moins un renoncement qu'un point de départ : l'oeuvre anthropologique de Lévi-Strauss suivra Tristes tropiques. Pour l'écrivain, il constitue un défi à relever : la fin d'un rapport prédateur de l'Occident à ses " autres " impose que soient repensés notre héritage humaniste et notre idée de la littérature.

10/2010

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Cinéma

Dernières chroniques cinématographiques 1977-1979

Au Nouvel Observateur et au " Masque et la Plume", sur France-Inter, Jean-Louis Bory fut un ardent défenseur du nouveau cinéma. On retrouve dans chacune de ses phrases sa voix et son enthousiasme. Alors que tant de critiques hésitent à regrouper leurs articles qu'ils jugent trop liés à des événements déjà passés, ce livre démontre de façon évidente que la critique peut ne pas vieillir. Ces textes, publiés dans Le Nouvel Observateur de 1977 à 1979 et inédits en volume, rejoignent, à juste titre, l'œuvre littéraire de Jean-Louis Bory. Même style, même jaillissement, même regard sur la société. De même que les critiques de François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol sont déjà des créations, les articles de Jean-Louis Bory existent en eux-mêmes. Ils s'imposent à nous comme des " short stories ". Les " histoires " de Bory défient ainsi le temps en nous parlant de films majeurs: Providence de Resnais, Casanova de Fellini, L'Homme qui aimait les femmes de Truffaut, Padre Padrone des frères Taviani, Une journée particulière d'Ettore Scola, Un ami américain de Wim Wenders, Le Diable probablement de Bresson, L'Œuf du serpent de Bergman, La Petite de Malle, Le Goût du saké d'Ozu, Intérieurs d'Allen, Nosferatu de Herzog... " Une critique enthousiaste de Bory sur un film déclenchait automatiquement la venue dans les salles du Quartier latin d'un public qu'on pouvait évaluer à près de 50 000 personnes dans les années 70. Ce qui déterminait Bory, devant les films comme devant les gens, c'était la passion. La passion totale, incontrôlée ". YVES BOISSET

10/2000

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Philosophie

Journal hédoniste. Tome 1, Le désir d'être un volcan

Les pauvres peuvent-ils être libertins ? Quelles leçons sur les hommes un chat peut-il donner ? Dans quelles circonstances Socrate va-t-il à l'abattoir ? Que disent les prostituées aux philosophes ? Quid de la pourriture de l'œuvre en soi ? Quelles relations entre stupre et stupeur ? Quelle âme ont les pousse-pieds lisboètes ? Comment vivre au pied d'un volcan ? Mondrian aide-t-il à comprendre Venise ? Qui préférer : Eve, Pénélope, Carmen ou Marie ? Y a-t-il une date pour le suicide d'un nietzschéen ? Que serait une philosophie du panache ? Où peut-on légalement brûler des ouvriers ? Dans quelle ville est la tombe du prince des dandys ? Que peut-on écrire du corps de son père ? En quelle compagnie Maître Kant erre ? Y a-t-il une raison moléculaire ? Qu'est-ce que le syndrome de Gênes ? Quelles mythologies comparées pour l'eau ou le pétrus ? De quelle façon peut-on fixer des vertiges ? Quel écrivain désirait être un volcan ? Comment sculpter de l'énergie ? Faut-il remplir les cercueils de livres ? Une érection peut-elle être un auxiliaire de connaissance ? Don Juan a-t-il trouvé son inspiration capitale dans les arènes ? Que veulent les femmes ? Le libertinage est-il toujours de droite ? Qui a écrit Ainsi parlait Tarass Boulba ? Madame Claude a-t-elle lu Baudelaire ? Où peut-on visiter le cimetière des plaisirs ? Comment peut-on aimer Diogène et De Gaulle ? Pourquoi les pessimistes sont-ils des poseurs ? A quoi ressemble l'odor di femmina ? Sur tous ces sujets, Michel Onfray apporte ses réponses qui sont autant de chapitres de ce livre qui peut, et doit, être lu comme un journal hédoniste.

02/1998

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Psychologie, psychanalyse

L'individu dans sa société. Essai d'anthropologie psychanalytique

L'Individu dans sa société (1939) est la première tentative d'un psychanalyste, appuyée sur les enquêtes ethnographiques de Linton chez les Tanala de Madagascar et les Polynésiens des îles Marquises, pour découvrir au coeur de la psyché l'empreinte inconsciente des institutions sociales et au coeur de la société la trace d'un sujet qui soit le référent de toutes les significations objectives. Parmi les systèmes d'intégration de l'individu à sa "culture" , les plus importants, aux yeux de l'auteur, sont les disciplines auxquelles l'enfant est soumis, ces "institutions primaires" que constituent les règles de l'alimentation, les moeurs familiales et les interdits sexuels. Il les distingue de la personnalité de base, plus communément appelée aujourd'hui "personnalité modale" commune à tous les membres du groupe qui ont subi ces institutions primaires, ainsi que des "institutions secondaires" comme la religion ou le folklore qui sont, elles, l'expression de cette personnalité de base, l'ensemble de ses compensations, de ses efforts pour résoudre les tensions intimes qu'elle peut comporter. Kardiner est le premier à avoir cherché vraiment à intégrer le psychique et le culturel dans une seule structure dynamique. Son système, depuis cette tentative initiale, a considérablement évolué. Mais tout ce qui fait l'armature d'une pensée discutable et stimulante est déjà là. Et, comme le dit Claude Lefort dans son importante étude introductive, "parce que des thèses dans leur premier énoncé se présentent sous leur aspect le plus catégorique, le plus audacieux et pourtant le plus vulnérable, c'est dans ce livre qu'il faut scruter en premier lieu les principes de la nouvelle interprétation" .

04/2011

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Critique littéraire

Mes mémoires. Tome 2 (1830-1833)

" Quand j'ai commencé ce livre, croyez-vous, vous qui me lisez, que ç'ait été dans le but égoïste de dire éternellement moi ? Non, je l'ai pris comme un cadre immense pour vous y faire entrer tous, frères et soeurs en art, pères ou enfants du siècle, grands esprits, corps charmants, dont j'ai touché les mains, les joues, les lèvres ; vous qui m'avez aimé, et que j'ai aimés ; vous qui avez été ou qui êtes encore la splendeur de notre époque ; vous-mêmes qui m'êtes restés inconnus ; vous-mêmes qui m'avez haï ! Les Mémoires d'Alexandre Dumas ! Mais c'eût été ridicule ! Qu'ai je donc été par moi-même, individu isolé, atome perdu, grain de poussière emporté dans tous les tourbillons ? Rien ! Mais, en m'adjoignant à vous, en pressant de la main gauche la main droite d'un artiste, de la main droite la main gauche d'un prince, je deviens un des anneaux de la chaîne d'or qui relie le passé à l'avenir. Non, ce ne sont pas mes Mémoires que j'écris ; ce sont les Mémoires de tous ceux que j'ai connus, et, comme j'ai connu tout ce qui était grand, tout ce qui était illustre en France, ce que j'écris, ce sont les Mémoires de la France. " Les souvenirs, parfois " arrangés ", la chronologie, souvent approximative, ajoutent pourtant au charme de ces Mémoires où théâtre, politique, poésie, journalisme trouvent leur place, thèmes de tableaux et portraits brossés par le plus vivant des personnages qu'ait inventé l'auteur de Monte-Cristo : Dumas lui-même. Claude Schopp.

03/2003

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Cinéma

Jean Rochefort. Prince sans rire

La première biographie d'un de nos derniers "monstres sacrés". Jean Rochefort, c'est cet élégant gentleman-farmer breton dont les fous rires évoquent les hennissements de ces chevaux qu'il aimait tant et qui lui ont valu le Mérite agricole. Tout petit déjà, l'écolier tiré à quatre épingles amuse ses camarades, à défaut de briller au tableau noir. Ecrasé par un père autoritaire qui voudrait le voir réussir aussi bien que son frère aîné, il rêve d'un autre monde en écoutant des représentations théâtrales à la radio avec sa mère. Faute de devenir comptable, il va jouer la comédie, sympathiser au Conservatoire avec Jean-Paul Belmondo, Claude Rich, Bruno Cremer et Annie Girardot, convertir Philippe Noiret à l'équitation et échanger bon nombre de rôles avec Jean-Pierre Marielle. Au théâtre, chez Anton Tchekhov et Harold Pinter, puis au cinéma, chez Yves Robert, Patrice Leconte et Bertrand Tavernier, Jean Rochefort glisse des emplois de clown à ceux de séducteur, de la légèreté de Cartouche et d'Angélique à la gravité du Crabe-Tambour ou d'Un étrange voyage. Avec comme signes reconnaissables entre tous sa moustache, son oeil malicieux, son refus de l'injustice, ses singeries irrésistibles, sa fantaisie et un sens du verbe qui rajeunit joyeusement nos classiques dans Les Boloss des belles-lettres. Née de huit ans d'une enquête minutieuse, cette biographie donne abondamment la parole à Jean Rochefort pour dessiner le portrait chinois d'un des acteurs préférés des Français, couronné de trois César, dont la vie épouse six décennies de notre histoire et dont quatre femmes, cinq enfants et d'innombrables animaux jalonnent l'existence trépidante.

11/2017

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Cinéma

De la lumière à l'oubli

Toute l'année, de "Vivement Dimanche" à "Champs-Elysées", depuis le plateau du studio Gabriel au micro d'Europe 1, Michel Drucker court sans s'arrêter. Jusqu'à ce que vienne l'été, ce temps de pause et de réflexion, où, sous le soleil de sa Provence d'adoption, il "refait le match" et se projette dans les saisons à venir. Gamberge, se souvient et anticipe, lui, l'éternel inquiet qui a découvert très tôt, dès ses débuts avec Léon Zitrone, les sables mouvants de la célébrité. Qui mieux que Michel Drucker, qui accompagne et met en lumière stars, artistes, sportifs, hommes politiques depuis près de cinquante ans, sait de quels sommets mais aussi de quelles failles, de quelles chutes vertigineuses et parfois de quelles improbables résurrections sont faits les sentiers de la gloire ? Nourrie d'anecdotes, de portraits et de rencontres avec ces personnalités chères au coeur des Français, qu'il connaît si bien (Belmondo, Jacques Martin, Eric Charden, Laurent Ruquier, Claude François, François Hollande, Carla Bruni), c'est cette mémoire unique qu'il partage ici, nous entraînant backstage, là où les feux des projecteurs ne brillent plus tout à fait de la même façon. Une réflexion pleine de sagesse et de lucidité mais aussi d'autodérision sur le "dur désir de durer", au creux de laquelle se découvre un Michel Drucker que son image télévisée ne laisse pas deviner. A travers ce récit, ce sont autant de bribes de notre mémoire collective que l'on revisite, comme ces airs de chanson qu'on croyait oubliés et qui resurgissent, nous rappelant telle ou telle époque de notre propre vie.

10/2013

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Science-fiction

Le Cycle des épées Intégrale : Epées et démons ; Epées et mort ; Epées et brumes ; Epées et sorciers ; Epées de Lankhmar ; La Magie des glaces ; Le Crépuscule des Epées

"Très loin de nos rivages, par-delà les abysses du temps et un océan d'étranges dimensions, rêve l'antique monde de Nehwon, avec ses tours, ses crânes, ses joyaux, ses épées, ses sortilèges et, autour de sa mer Intérieure, une couronne de territoires connus. Lankhmar l'impérissable, fabuleuse métropole aux murailles massives et aux ruelles étroites, se niche à l'embouchure sablonneuse du fleuve Hlal. Grouillant de voleurs, de prêtres tonsurés, de magiciens faméliques et de marchands obèses, elle porte aussi un autre nom : la cité de la Toge Noire. Selon les grimoires runiques de Sheelba au Visage Sans Yeux, ce fut à Lankhmar, par une nuit d'encre, que se rencontrèrent les deux improbables héros - et très fantasques crapules - baptisés Fafhrd et le Souricier Gris". Inventeur du genre sword and sorcery, Fritz Leiber est aujourd'hui reconnu comme étant l'un des pères de la fantasy et a, entre autres, inspiré les auteurs du célèbre jeu Donjons et Dragons. Le Cycle des Epées, sa série la plus fameuse qu'il a mis près d'un demi-siècle à écrire, est réuni dans cette édition pour la première fois dans son intégralité. Que vous aimiez les combats, la romance, la "bromance" , la sorcellerie, la cambriole, les aventures, la fantasy urbaine, celle des grands espaces, la dark fantasy ou l'humour dans la fantasy, ce cycle est fait pour vous. Blog Apophis. L'un de ces cycles dont la lecture vous marque indéniablement lorsque vous découvrez encore la fantasy. Et l'un de ceux que l'on relit avec le même plaisir des années plus tard ! Elbakin. net Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Claude Mallé.

05/2019

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Sociologie

Communications N° 84 : Figures de la preuve

Figures de la preuve Valider, certifier, démontrer : de la logique mathématique aux procès criminels, de l'écriture de l'histoire à la délivrance des autorisations administratives pour la mise en circulation de produits pharmaceutiques, du principe de précaution aux enquêtes sociologiques, prouver est une exigence, implicite ou explicite, de la connaissance. C'est souvent aussi une condition de l'action. De la science au sens commun, faire preuve revient à apporter des certitudes - quant à la légitimité, voire la nécessité des décisions à prendre, quant à la recevabilité des discours et des pratiques. Faire preuve et faire sens ont partie liée. Ce numéro de Communications se propose d'investir la question de la preuve, en l'abordant sous deux angles complémentaires et mutuellement éclairants : interroger, d'une part, l'acte de prouver, les démarches diverses qui l'informent, ses modes d'existence. D'autre part, interroger les sciences humaines et sociales, le droit, les mathématiques - leurs démarches, leurs modes d'existence - avec la preuve et sa centralité cognitive pour entrée. Présentation Rafael Mandressi Sur le paradoxe de la preuve en rhétorique Emmanuelle Danblon La preuve judiciaire et la liberté du juge Jean-Louis Halpérin Démontrer en logique : une science expérimentale ? Claude Rosental Le cannibale et son témoin Mondher Kilani La preuve mathématique en tant qu'elle est épreuve de mémoire Jean Dhombres La démonstration comme élément de pratique mathématique Karine Chemla Preuve, expérience et témoignage dans les " sciences du corps " Rafael Mandressi La rumeur, ou la preuve ordinaire Bernard Paillard Observer, raconter ou ressusciter les rêves ? Jacqueline Carroy La reproduction à l'épreuve Christine Jungen L'effet Pressac Nicole Lapierre

05/2009

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Histoire de France

L'école de la France(essais sur la révolution. L'utopie et...)

Comment faire de l'Un et de l'indivisible avec du multiple et du disparate ? Du même avec du divers ? C'est la question du dissemblable et de l'égalité dans la formation de notre tradition nationale que pose, à sa manière, chacun de ces articles écrits sur vingt ans, et sur des sujets apparemment aussi lointains que le jacobinisme, la ville de Claude-Nicolas Ledoux, le centenaire des lois laïques et la Bretagne d'ouest en ouest. La Révolution, l'enseignement, l'utopie, la France : un trait commun court à travers ces thèmes qui s'opposent et s'appellent : la ferme invitation à abstraire et à généraliser pour l'humanité tout entière. Message de la Révolution française, message des utopies, de l'école républicaine et de la France telle que celle-ci l'enseignait. Invitation qui constituait, dans un monde fourmillant de particularités et prodigue d'injustices, une promesse démocratique. Mais qui ne faisait en même temps que davantage découvrir les traits distinctifs d'une civilisation, mesurer son prix, son charme, ses énergies enfouies et sa capacité de résistance au message universel. Ce sont les deux versants de ce livre, liés entre eux comme la montagne à la vallée. Et liés à l'auteur comme la rivière et sa source. C'est ce que le lecteur retiendra d'une riche analyse introductive, où, amenée à réfléchir sur ses curiosités d'historienne, Mona Ozouf en trouve l'origine dans sa propre expérience existentielle, enracinant ainsi la diversité d'une recherche et la tension qui l'anime dans la cohérence intime d'une sensibilité et d'une vie.

11/1984

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Religion

Aux origines de la congrégation du Saint-Esprit

En octobre 1703, Claude Poullart des Places, un jeune Rennais, arrive à Paris sans autre intention que de faire sa théologie au collège Louis le Grand. Un an plus tard, simple tonsuré, il fonde un séminaire pour les pauvres écoliers, ces aspirants au sacerdoce dont la misère, par ses conséquences, est la plaie majeure de l'Eglise de France. Il assure à ses élèves une longue et solide formation théologique et sait leur communiquer sa mystique de pauvreté et sa hantise des âmes abandonnées. Il meurt en 1709, prêtre depuis moins de deux ans. Il laisse soixante-dix séminaristes et une petite équipe de directeurs, noyau de cette congrégation du Saint-Esprit qui compte aujourd'hui 4 000 religieux. La Compagnie de Marie de son ami Grignion de Montfort ne voit le jour et ne survit jusqu'à la Révolution que grâce à son affiliation à la congrégation du Saint-Esprit ; pendant près d'un siècle et demi, ses membres se font appeler Prêtres missionnaires du Saint-Esprit. Quant aux Filles du Saint-Esprit, la plus florissante des congrégations bretonnes, elle doit son existence à l'un des premiers disciples de Poullart des Places qui leur forma un règlement sur le modèle de celui qui s'observait au Séminaire du Saint-Esprit. Poullart des Places est le plus jeune fondateur d'ordre et aussi celui qui disposa du délai le plus court pour consolider son oeuvre. Son histoire était une énigme que, grâce aux archives de l' Aa, une congrégation secrète de piété, Joseph Michel réussit à élucider. La cause de canonisation de Poullart des Places a été introduite en 1989.

01/1992