Economie
01/2004
Sociologie
07/2014
Critique littéraire
02/2009
Développement durable-Ecologie
10/2020
Littérature française
04/2019
Romans historiques (poches)
Littérature française
04/2010
Policiers
03/2006
Sociologie
01/2013
Littérature française
05/2019
Esotérisme
04/2019
Non classé
05/2020
Littérature française
11/2022
Esotérisme
12/2021
Littérature française
07/1998
Art contemporain
11/2022
Littérature française
#SelectionPrixPorteDoree23 – "Les mots français que j'entends ma mère prononcer le plus souvent sont cholestérol et contrariété. Je m'étonne qu'une femme ayant tant de mal à amadouer sa langue d'adoption puisse connaître deux termes selon moi si savants. Contrariété l'emporte de loin. Elle finit par se l'approprier comme s'il la débarrassait du devoir d'aller mieux, et qu'une fois prononcé, rien ne l'obligeait à développer, tout était dit, contrariété. Les soirs où l'affrontement avec son mari devient inévitable, elle assène le mot ruine, en italien, c'est la note la plus aiguë de son lamento, la rouiiiina, dont le sens est sans équivoque : c'est l'émigration, le départ maudit, la faute originelle, la source de tous ses maux, la contrariété suprême". En 1954, la famille Benacquista quitte l'Italie pour s'installer en banlieue parisienne. Les parents, Cesare et Elena, connaîtront le sort des déracinés. Dans ce bouleversant récit des origines, leur petit dernier, Tonino, restitue avec fantaisie cette geste. Il raconte aussi les batailles qui ont jalonné sa conquête de la langue française. Avec Porca miseria, Tonino Benacquista trace la lumineuse trajectoire d'un autodidacte que l'écriture a sauvé des affres du réel.
01/2022
Ouvrages généraux
Religion
05/2004
Poésie
08/2021
Poésie
10/2021
Littérature française
05/2019
Divers
08/2021
Faits de société
01/2023
Décoration
04/2010
Couple, famille
12/2009
Actualité et médias
02/2007
Littérature française
09/2003
Encyclopédies de poche
10/2002
Philosophie
09/2019