Recherche

Rene Lesson, René Primevère Lesson

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

La mort du roi Arthur ou Le crépuscule de la chevalerie

Si La Mort le Roi Artu, épilogue de tout un cycle, est la continuation du Lancelot et de La Queste del saint Graal, c'est aussi une réécriture de l'histoire légendaire de la fin du règne d'Arthur qu'avaient déjà traitée Wace dans son Roman de Brut (milieu du XIIIe siècle) et Robert de Boron dans son Perceval en prose (début du mir siècle). Mais seule La Mort le Roi Artu, récit de vengeance et drame de la fatalité fondé sur le concept de mescheance, fait découler l'écroulement du royaume arthurien de la découverte des relations coupables entre Lancelot et la reine Guenièvre. Si la luxure et la démesure sont les grandes responsables de la catastrophe, la prophétie la plus ancienne, la vision du serpent sorti du ventre d'Arthur, est inséparable de l'inceste du roi, élément original du Lancelot-Graal. Tout le péché du monde se cristallise sur la figure du roi dont l'aveuglement, qui n'est pas seulement psychologique, est le signe d'une déréliction : Dieu ne répond jamais à son appel. Certes, très maîtrisé, riche du non dit d'une oeuvre occultée et de dénouements contrastés, ce roman dont la vérité est souvent fuyante, masquée par les variantes de la parole, constitue un panégyrique du héros chevaleresque et courtois que fut Lancelot, modèle de la chevalerie terrienne. Toutefois, La Mort le Roi Artu, à travers le mythe d'Arthur qui prend le relais du mythe du Graal, poursuit le même objectif que La Queste del saint Graal : dans un monde où le siècle s'est désagrégé mais qui reste illuminé par le Graal au point que seuls ceux qui l'ont approché ont droit à une fin sereine et pieuse, il faut faire son salut dans la retraite et la pénitence, loin des tournois et des guerres où le chevalier oublie le service du Christ.

01/1994

ActuaLitté

12 ans et +

Les 100 Tome 3 : Retour

Le tome 3 des 100 reprend là-même où 21e jour s'est arrêté. La situation plus que critique à bord de la Colonie a déclenché la procédure d'évacuation d'urgence. Les chanceux sont parvenus à trouver une place dans l'une des quelques capsules disponibles. Tous les autres ont dû rester derrière. A terre, c'est Clarke qui mène les membres survivants des 100 à la recherche du site d'atterrissage des capsules : elle sait d'avance que ses connaissances médicales seront d'un grand secours. Mais quid de ses parents ? Ils sont sans doute vivants quelque part sur Terre... Quand pourra-t-elle se permettre de partir à leur recherche ? Bellamy reste en retrait pour une fois. Il est déchiré entre la peur du châtiment pour le crime qu'il a commis et l'espoir de pouvoir profiter de cette nouvelle vie qui s'offre à Octavia et lui. Wells, lui, souhaite de tout coeur que son père fasse partie des survivants, mais est dévasté en découvrant que le Chancelier est resté à bord de la Colonie. Malgré le chagrin causé par la mort de sa mère, Glass est aux anges de pouvoir bénéficier de cette deuxième chance et de pouvoir enfin être auprès de Luke sans devoir se cacher. Le Vice-chancelier compte également au nombre des rescapés de l'atterrissage-catastrophe et il reprend fermement les rênes du pouvoir, si bien que la vie sur Terre commence vite à ressembler à la vie à l'Isolement. Il traite les 100 comme des criminels et emprisonne Bellamy pour tentative d'homicide envers le Chancelier. Clarke va découvrir que le Vice-chancelier a même l'intention de l'exécuter, et que Luke est pressenti pour être le bourreau. L'heure de vérité a sonné pour Clarke, Glass, Bellamy et Wells : à eux de se battre pour préserver cette liberté qu'ils ont découverte sur Terre, même si pour cela ils doivent perdre tout le reste.

03/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Mémoires d'un chrétien libéral d'Algérie (1930-1960)

Dans ses mémoires, Pierre Thiery rend compte de la vie d'un chef d'entreprise, faisant partie de ceux que l'on appelait les "libéraux d'Algérie" . Responsable d'une société minière exploitant trois gisements en Algérie et en Tunisie, il a vécu à Aïn Kerma puis à Constantine entre 1930 et 1960 avec sa femme et ses neuf enfants. "La Mine" comme il l'appelle, occupe une place importante dans son récit : elle faisait vivre près de 600 salariés. La rente minière dégagée permettra à la petite société française propriétaire des gisements de clôturer son activité avec une capitalisation boursière de 2 milliards d'euros. Mais l'auteur évoque surtout ses relations avec son environnement : les ouvriers de la mine, très tôt favorables au mouvement nationaliste algérien, le caïd et les colons d'Ain Kerma, les principaux responsable politiques et économiques locaux. Il assistera à la répression féroce des manifestations de 1945 à Sétif et Guelma, au trucage systématique des élections, et constatera l'incapacité de l'Etat Français à tenir ses promesses d'évolution avant guerre ou après. Invité par les responsables FLN locaux, il leur rendra visite au maquis et facilitera des rencontres avec des responsables politiques français soucieux de préparer des négociations de paix. Témoin direct de pratiques de tortures et d'exécutions sommaires dont ses employés de la Mine ou des professeurs algériens de ses enfants étaient victimes, il remettra des rapports circonstanciés aux plus hautes autorités de l'Etat, rapports restés sans réponse. Il témoigne également du "frontisme" de rigueur au sein du FLN, et de son utilisation par certains militaires algériens pour éliminer toute opposition. Comme la plupart des "libéraux d'Algérie" , - comme Jacques Chevallier, maire d'Alger, Alexandre Chollet, syndicaliste chrétien, Paul Cavallié, colon et maire de Redjas, ou l'abbé Scotto, curé de Bab El Oued - il prendra position contre la poursuite du régime colonial et pour des négociations qui permettront enfin en 1962 le retour à la paix et l'accès du pays l'indépendance.

06/2012

ActuaLitté

Littérature française

Boxing-Club

"Quand les boxeurs montent sur le ring, cet espace théâtralisé, 6 mètres sur 6, clos de cordes en chanvre, violemment éclairé, et où il arrive que le sang coule, leur âme s'approche des territoires complexes, qui se nomment pays de la Peur, de la Cruauté, de la Pitié et de la Domination. Trois minutes, le temps du premier round, suffisent souvent à un boxeur pour savoir s'il a poussé la porte d'un rêve ou celle d'un cauchemar. Mais attention : les dernières secondes ne sont pas les moins dangereuses. La foudre peut toujours tomber quand on ne l'attend plus. Un ring est une boîte à surprises". La boxe, cette passion vitale qui mène à des émotions paroxystiques, n'est jamais loin de la littérature. C'est l'un des seuls sports, avec le cyclisme, proche des artistes et des écrivains (Byron, Cocteau, Joyce Carol Oates, Albert Camus, Hemingway, Arroyo, etc). Le noble art passionne Daniel Rondeau depuis plus de dix ans, quand il découvre le Boxing-Club d'Epernay, riche d'un palmarès étonnant et où règne un esprit singulier. Dix ans de rendez-vous hebdomadaires avec la discipline, l'humilité, la force, la douleur. Son coach, Jérôme, lui enseigne "la douce science des coups". Souple, inattendu, magnifique, toujours très littéraire, Daniel Rondeau surprend, façonne, enchaîne. Les portraits de boxeurs, rapides, vifs. Amira, la championne de vingt-neuf ans. Maye, le fantôme du club. Georges, le benjamin. Mais aussi des lectures, des considérations morales, le goût pour la transmission, la grange où s'entraîne l'écrivain, sublime et souffrant, chaque semaine. Ce Boxing-Club ne parle pas seulement de la vie d'un club comme il en existe beaucoup d'autres, c'est aussi une méditation sur le peuple, la fraternité, la passion. Au fil des années, Daniel Rondeau partage avec ces boxeurs d'exception, pour la plupart ouvriers dans les caves de Champagne, le goût de l'effort et de l'accomplissement. Une leçon de vie et de littérature.

03/2016

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

Comment l'esprit vient aux bêtes. Essai sur la représentation

Le chimpanzé ouvre une coque de noix avec une pierre ; le héron découpe de petits morceaux de branches pour appâter les vairons ; les singes vervets ont un cri d'alarme différent selon que le danger vient du ciel ou de la terre ; les gravelots feignent d'avoir l'aile brisée pour écarter les prédateurs de leur nid ; les abeilles indiquent par leurs danses où aller butiner le nectar... Les animaux ont-ils donc une "âme"? Sont-ils conscients ? Se représentent-ils même le monde ? A ces questions, récurrentes en philosophie, Montaigne répondait positivement, affirmant que les bêtes "ont un discours au-dedans qui les rend disciplinables et volontaires à apprendre"; cependant que Descartes défendait l'existence d'une coupure entre le règne humain et le monde animal, posant qu'à l'animal le plus habile manquera toujours la pensée, dont l'homme le plus sot sera toujours doté. Ce débat sur le continuisme entre l'animal et l'homme, Joëlle Proust le reprend à la lumière de ce qu'aujourd'hui la biologie, la psychologie expérimentale, la neurophysiologie ou l'éthologie cognitive révèlent sur le fonctionnement du cerveau et les formes de comportement présentes clans la nature. Au terme d'une interrogation philosophique sur les conditions naturelles de l'esprit, elle définit à nouveaux frais la genèse du mental— cet ensemble modeste de fonctions qui permettent à un organisme d'extraire et d'utiliser de l'information pour en faire un usage de connaissance : l'esprit vient dès lors que s'opère la distinction entre l'intérieur et l'extérieur, entre l'expérience et son objet et que la représentation s'affranchit de la corrélation entre des états internes d'un organisme pour signifier des états du monde. Une définition qui conduit notamment à repenser nos obligations morales et juridiques à l'égard des animaux pourvus d'un esprit. Où la pensée prend-elle sa source ? Telle est, somme toute, la question à laquelle répond cet ouvrage, bel exemple d'un dialogue exigeant et exigé entre la philosophie et les sciences.

02/1997

ActuaLitté

Littérature française

Face à face dans un dialogue dos à dos

La lecture de la nouvelle "Le gôpô " nous plonge dans la procédure mystico-judiciaire du peuple Bhété dans le processus de désignation d'un coupable quand les preuves de sa culpabilité semblent obscures et très discutables. Avec "Seins fermes, cheveux gris ", l'ancien président d'Agora Le Temple du Patriotisme Ivoirien (TPI), arène politique du temps de la lutte patriotique qu'a connu notre pays depuis le 19 septembre 2002, met en exergue l'importante de la dot en pays Bhété, de la grande implication du "Bhitéba ", le père-tuteur de la jeune promise, et du rôle central qu'il joue. Le lecteur, après avoir parcouru "Face à face dans un dialogue dos à dos ", se rend compte par lui-même que des égos trop prononcés et le nombrilisme béat contrecarrent trop souvent le développement d'une contrée. Mais aussi du rôle prépondérant des cadres à travers les mutuelles de développement. Afin de coller à la réalité de son pays qui est en quête d'une réconciliation véritable, le néo-écrivain Yoroba nous montre un exemple de ce que devait être un vrai leader. A travers la nouvelle "Gladone ", il insiste sur l'attitude et la hauteur d'esprit de ce grand homme, le fils des indigents Kroco et Létiébhia, qui avait de belles excuses de punir son peuple de par sa position socioprofessionnelle privilégiée à travers une "vendetta ". Néanmoins, il fit le choix noble de pardonner, mais surtout de fédérer. Quelle plaisir cela a été pour moi, et tous ceux à qui j'ai prêté mon bouquin, de lire d'un trait ces huit nouvelles qui font forcément voyager allègrement le lecteur dans les profondeurs de la culture Bhété, mais aussi dans la vie courante en société citadine ou rurale ! Et que dire de la façon dont il tient le lecteur en haleine, le contraignant presqu'à terminer tout de suite le texte ! Je vous souhaite tout simplement bonne lecture.

10/2020

ActuaLitté

Histoire internationale

Fidel Castro. Biographie à deux voix

Résultat de plusieurs semaines d'intenses conversations entre Ignacio Ramonet et Fidel Castro, cette " biographie à deux voix " donne les clés de la révolution cubaine à travers le parcours personnel et politique du dernier " monstre sacré " de la politique internationale. Quelle a été son enfance ? Où et quand s'est forgé le rebelle ? Quelles étaient ses relations avec Che Guevara ? Comment sa petite guérilla a-t-elle vaincu la puissante armée de Batista ? Le monde a-t-il été au bord de la guerre nucléaire pendant la " crise des missiles " d'octobre 1962 ? Combien de fois a-t-on tenté de l'assassiner ? Quelle impression lui a laissée le pape Jean-Paul Il pendant sa visite à Cuba en 1998 ? Pourquoi critique-t-il si âprement Felipe Gonzalez et José Maria Aznar alors qu'il vante les qualités du roi Juan Carlos ? Quels souvenirs garde-t-il de François Mitterrand, de Régis Debray, du commandant Cousteau ? Comment explique-t-il l'" affaire Ochoa " ? Que pense-t-il de la globalisation néolibérale, de la guerre en Irak et du président Bush ? Pourquoi les autorités cubaines ont-elles arrêté quelque soixante-dix opposants non violents en mars 2003, et appliqué, la même année, la peine de mort aux responsables du détournement d'un bateau ? Le régime souffre-t-il de la corruption ? Le socialisme cubain est-il vraiment " irrévocable " ? Quel est le secret de l'alliance avec Hugo Châvez ? Quelles sont les orientations actuelles de la politique et de l'économie cubaines ? Qu'adviendra-t-il après Fidel Castro ? L'entretien exhaustif d'Ignacio Ramonet donne lieu à des réponses inédites, et constitue une démarche que la figure éminemment controversée de Fidel Castro rend passionnante. C'est aussi un récit instructif sur le passé, le présent et l'avenir de la révolution cubaine et de l'Amérique latine alors que prend fin le long règne du comandante.

02/2007

ActuaLitté

Littérature francophone

La chair déchirée d'une petite griotte noire

Il y a quelques années, une jeune fille africaine venue faire ses études en Europe a subi un viol collectif d'une extrême violence. Laissée pour morte, elle a été sauvée, physiquement "réparée" , puis, après un séjour en hôpital psychiatrique pour amnésie partielle, après une thérapie pour de sévères séquelles psychosomatiques, s'est peu à peu reconstruite. C'est sous la forme d'un roman-soliloque, avec l'assentiment de la victime, que Pascal Vrebos lui rend hommage. Mariama nous dit ce parcours d'un supplice et d'une renaissance à travers un conte-parabole qu'elle prête à son grand-père, ancré dans le terroir africain telle une madeleine proustienne, mais perverti par la mémoire, contaminé par le récit lui-même comme une ultime mise en abyme qui l'aide à surmonter l'indicible. Héroïne malgré elle, Mariama émeut, ébranle et apostrophe les hommes. Pascal Vrebos, producteur et présentateur de radio-télévision, dramaturge traduit et représenté jusqu'à Hollywood, professeur honoraire de l'ULB, est aussi l'auteur de romans et de témoignages comme Le Gorbatchoc. Il a rencontré de nombreuses personnalités (Les Ultimes Entretiens avec Henry Miller), a réalisé une "première" historique en interviewant durant deux heures le Roi Albert II et la Reine Paola, a signé sur Netflix, avec Georges Huercano, Soupçons, six épisodes consacrés à l'Affaire Wesphael. "Pascal Vrebos est l'auteur de plus de trente-cinq pièces de théâtre dont plusieurs ont été jouées avec succès en Belgique, mais aussi à l'étranger, là où le public ne connaît pas le Vrebos journaliste vedette de télévision. Il est aussi un auteur engagé et humaniste. Pour s'en convaincre, si besoin en était, il suffit de lire ce texte bouleversant. Vrebos est encore, à la manière de Ionesco ou Beckett, un fastueux dilapideur de créations verbales, un révélateur d'hypocrisies et de simagrées, un chercheur de vérité derrière les apparences". (Jean Jauniaux, écrivain, Président honoraire de PEN CLUB Belgique).

11/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Louis XIV et l'Afrique noire

Les relations entre la France de Louis XIV et l’Afrique noire, surtout les rapports personnels noués par Louis XIV avec des souverains de la côte africaine demeurent un aspect méconnu de la diplomatie du Roi Soleil. Or c’est Louis XIV qui posa les fondements de l’AOF, laquelle n’aurait certainement pas vu le jour sans son action. De tous les rois de France – et même d’Europe –, Louis XIV est celui qui ouvrit largement sa cour aux Africains, qui reçut le plus d’émissaires et d’ambassadeurs venus du continent noir, et qui, en retour, dépêcha le plus grand nombre d’ambassadeurs et de représentants en Afrique. C’est lui qui fit le plus de présents aux rois africains. Durant tout son règne il s’engagea personnellement dans les relations entre la France et l’Afrique, nourrissant l’ambition de faire du continent noir une terre catholique. C’est en Afrique qu’il espérait trouver un des moyens de sa politique européenne, de son hégémonie et de son rayonnement. Le livre de Tidiane Diakité (qui a publié en 2011 chez Arléa 50 ans après, l’Afrique) révèle aussi des aspects inédits sur les regards croisés : regard porté par les contemporains de Louis XIV sur l’Afrique et les Africains et, réciproquement, perception de la France et des Français par les Africains. Certains détails frappent par leur résonance avec l’actualité des relations entre la France et l’Afrique, entre Africains et Français. S’en dégage l’impression que c’est Louis XIV qui a ouvert à la France les portes de l’Afrique et forgé les relations entre Africains et Français d’aujourd’hui. Originaire du Mali, Tidiane Diakité, professeur agrégé d’histoire, a une longue expérience de l’enseignement en Afrique et en France. Il mène des recherches et des travaux sur des thèmes variés : développement en Afrique, immigration, école, société...

04/2013

ActuaLitté

Symbolisme

Symbolique des ultimes grades de vaillance et de sagesse

Dans la continuité de ses précédents ouvrages et dans le même esprit, Irène Mainguy achève ici une étude, très attendue par ses lecteurs, sur les trois degrés terminaux du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Selon son habitude, l'auteur s'appuie sur un large éventail de documents et de rituels ainsi que sur les sources les plus anciennes. Elle étudie successivement ces trois degrés sous leurs différents aspects symboliques. Cet important travail de recherche, mené avec rigueur, doit permettre au lecteur d'étudier en profondeur le vaste domaine de l'Art royal que constituent les hauts grades du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Les trois derniers degrés de réalisation descendante, dont l'aspect initiatique est bien souvent incompris et méconnu, proposent une forme de quintessence de l'enseignement des trente degrés précédents. Du Grand Inspecteur Inquisiteur Commandeur au Souverain Grand Inspecteur Général, un cycle passionnant s'étend tout au long des trois ultimes degrés de transmission. Le parcours à travers l'ensemble du Rite Ecossais peut être vu comme constitué de trois étapes successives et progressives. La première est celle de la construction du Temple de Salomon ; la deuxième, celle de sa reconstruction par Zorobabel ; la troisième ouvre l'avènement d'un nouveau Saint-Empire, virtuellement réalisé au 32e degré. Celui-ci présente une synthèse globale, sous forme d'un " mandala " constitué de figures géométriques et de symboles significatifs qui synthétisent l'ensemble des précédents grades. Les outils fournis pour mener cette quête à son terme témoignent de la grande cohérence du Rite Ecossais Ancien et Accepté dans l'ensemble du parcours qu'il propose du 1er au 33e degré. Cette oeuvre d'approfondissement permet de constater à nouveau que tout ce qui monte converge vers l'Unité, la Vérité, la Sagesse et la Lumière. Dans ce nouvel ouvrage, l'auteur offre de nombreuses pistes de réflexion pour approfondir la quête de spiritualité dans les ultimes degrés.

02/2022

ActuaLitté

Linguistique

L'avenir de l'anglais

Basil de Sélincourt, en 1926, s'interroge sur les menaces qui pèsent sur sa langue : l'anglais, en effet, connaît un développement sans précédent. Il écrit : "L'anglais, ­selon toute apparence, ressemble plutôt au gazouillis du moineau - un bruit capable de suivre les hommes partout où ils vont et qui résonne sous tous les toits sous lesquels ils se protègent des éléments. Il a une faculté d'accommodation presque brute, attire l'indolence, ignore l'inconfort, et prospère en l'absence des grâces. L'amoureux des oiseaux, bien qu'il ne puisse nier les nombreuses vertus du moineau, s'effraie en pensant à sa capacité de se multiplier et se trouve hanté par la vision cauchemardesque d'un monde où les espèces les plus délicates auraient été bannies et où tout ne serait plus qu'un vaste règne des moineaux. Une horreur similaire s'empare de l'humaniste quand il lui vient à l'esprit que l'anglais puisse être destiné à devenir la langue de l'espèce humaine. Quel anglais, se demande-t-il, tout en pensant qu'en ce moment même des hommes oeuvrent à cette fin, des hommes qui, après tout, représentent bien un aspect du génie anglais, en sorte qu'il n'est pas impossible que des briques à moitié cuites et des moteurs de pacotille n'envahissent un jour le monde. La fertilité débridée de notre langue, semblable à celle des orties, ne contribue pas seulement à la répandre ? : elle la rend susceptible de dominer de façon autoritaire à mesure qu'elle se répand. A dire vrai, elle est déjà trop largement parlée pour son propre bien, et, en dépit de toute la machinerie dont nous disposons pour l'unifier, son expansion finira peut-être par constituer sa perte". Mais l'inquiétude lucide de Basil de Sélincourt n'affecte pas seulement l'amoureux qu'il était de sa propre langue ; elle affecte tous ceux qui considèrent actuellement l'état où cette langue a mis le monde.

06/2023

ActuaLitté

XVIIe siècle

Sur les chemins de d'Artagnan et des Mousquetaires. Lieux et itinéraires

Charles de Batz de Castelmore d'Artagnan, le plus célèbre des mousquetaires, est un authentique cadet de Gascogne, arrivé à la cour au temps du roi Louis XIII. Homme de confiance de la reine Anne d'Autriche et du cardinal Mazarin, il a passé plus de trente années au service du roi Louis XIV. Capitaine lieutenant de la première compagnie des mousquetaires, dite des "Grands Mousquetaires" ou "Mousquetaires gris", officier d'élite, il a participé sous les ordres du maréchal de Turenne et du prince de Condé à toutes les campagnes de la première partie du règne de Louis XIV. Gentilhomme de la cour du Roi Soleil, contemporain de Molière et de Lully, d'Artagnan a été nommé gouverneur de Lille en 1672, un an avant sa mort à Maastricht. De sa Gascogne natale au Limbourg, sa vie raconte à elle seule plusieurs décennies du Grand Siècle. Après plusieurs ouvrages salués par la presse, dont une biographie de d'Artagnan et une étude sur les Mousquetaires du Roy, Odile Bordaz, qui figure parmi les meilleurs spécialistes du célèbre mousquetaire, entraîne une nouvelle fois ses lecteurs au coeur du XVIIe siècle, une époque qu'elle connait bien et dont elle sait nous faire partager sa passion. Au terme de plusieurs années d'enquêtes, de recherches, de déplacements, menés conjointement avec son époux, Claude Bordaz, elle nous convie, en compagnie de Messieurs les Mousquetaires du Roy, à de grands parcours à travers l'Histoire et les histoires... Cadets de Gascogne, du Béarn, de Bigorre et d'ailleurs... Au rythme trépidant du Grand Siècle, nous les suivrons sur les routes du panache et de la gloire, en France et pays alentour, depuis les gentilhommières de leurs provinces natales jusqu'aux demeures royales, en passant par des lieux parfois inattendus. Nous les accompagnerons à la ville et à la cour, tout au long d'itinéraires, dont plusieurs font désormais partie de la Route européenne d'Artagnan.

08/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Un récit de "meurtre rituel" au Grand Siècle. L'affaire Raphaël Levy, Metz 1669

En septembre 1669, Raphaël Lévy se rend à Metz pour y acheter un shofar et du vin pour célébrer, le lendemain soir, le nouvel an juif. Ce même jour, à Glatigny, petit village situé sur la route qui mène de Boulay à Metz, Mangeotte Villemin s'aperçoit de la disparition de son fils, le petit Didier Le Moyne, âgé de trois ans. Un cavalier affirme avoir vu Raphaël Lévy portant un enfant sous son manteau. Tout s'éclaire : les Juifs ont enlevé un enfant chrétien pour célébrer leurs fêtes. L'accusation de meurtre rituel surgit ainsi en France, au moment même où s'achève la chasse aux sorcières. Dans une Lorraine des frontières, au statut politique incertain, traversée sans cesse par des guerres et des famines, le mythe réapparaît intact, alimenté par une Contre-Réforme militante. Au terme d'un long procès, dont les pièces sont pour la première fois ici présentées de manière exhaustive, durant lequel défile une pléiade d'habitants, on s'immerge dans une culture locale faite, en dépit de liens étroits de sociabilité, de préjugés et de fantasmes suscités par une population juive fidèle à ses rituels et à ses valeurs. Non seulement les Juifs sont supposés tuer de jeunes enfants pour s'emparer de leur sang, mais ils s'en prendraient également, le vendredi saint, au cours de cérémonies sataniques, à la sainte hostie. Raphaël est soumis aux tortures les plus effroyables avant d'être conduit au bûcher. L'Etat, qui protège fréquemment ses Juifs, intervient trop tardivement, Louis XIV parvenant seulement à faire libérer les autres Juifs emprisonnés. En ce Grand Siècle où s'affirment la raison et la science, un vent de folie s'est brutalement abattu sur Metz. Puis c'est un long silence : il faudra attendre l'affaire Dreyfus pour que l'affaire Raphaël Lévy resurgisse, avant de s'effacer à nouveau de la mémoire collective.

10/2008

ActuaLitté

Esotérisme

Une vie en quête de sens

"Ervin Laszlo a mené une vie extraordinaire à tous égards, qui s'est déployée à la fois dans le temps et hors du temps ; ses choix ont rendu le monde meilleur". - Gregg Braden Dans cet ouvrage, Ervin Laszlo revient sur l'histoire de sa vie et les changements fondamentaux qui l'ont jalonnée, entre musique, recherche universitaire et activisme mondial. Non pas à seule fin récréative, comme il l'explique au lecteur, mais pour transmettre un message : la quête qui a marqué son existence est profonde et significative pour tout un chacun. Il s'agit, ni plus ni moins, de découvrir le but qui sous-tend notre existence. L'auteur apporte la preuve scientifique que la vie, loin d'être un accident dépourvu de signification, est l'expression d'un élan universel de la nature : celui de l'évolution de systèmes cohérents et complexes, et de la conscience qui s'y associe. Dans cet univers quantique fait d'interdépendances et d'interactions, la découverte d'Ervin Laszlo confère à notre vie, à chacun de nos actes, un sens et une signification suprêmes. Traduit de l'américain par Emilie Gourdet-Brard L'Auteur Ervin Laszlo est un philosophe des sciences hongrois ; théoricien des systèmes, il a exposé la théorie de la conscience quantique. Deux fois nommé pour le Prix Nobel de la paix, il est éditeur de la revue internationale World Futures : The Journal of General Evolution et chancelier de l'Université GlobalShift. Fondateur et président des think tanks internationaux du club de Budapest et du General Evolution Research Group, il est également l'auteur de 83 livres, traduits en 22 langues. "En révélant l'essence même de la sagesse, Ervin Laszlo lui rend toute sa noblesse". DEEPAK CHOPRA "Ervin Laszlo est au coeur de la création d'un nouveau paradigme et d'une nouvelle cartographie de la réalité". STANISLAV GROF "L'évolution de notre espèce progresse chaque fois qu'Ervin Laszlo se penche sur un nouveau sujet". NEALE DONALD WALSCH

02/2023

ActuaLitté

Thrillers

Mourir ne suffit pas

Julia Domazan, psychologue réputée, anime chaque week-end Au coeur de la nuit, une émission radiophonique de grande écoute, basée sur un dialogue intime avec les auditeurs. Un soir d'automne, elle est interrompue par l'annonce d'une prise d'otages dans un restaurant huppé, place de la Madeleine. L'agitation règne à la rédaction, et Julia ne peut se défendre de l'impression étrange que cette soirée ne sera pas comme les autres. Elle reprend pourtant l'antenne et accepte un nouvel appel. Il s'agit d'une auditrice terrifiée, cachée dans une des pièces du restaurant où elle a trouvé refuge à l'arrivée des terroristes. Est-ce un hasard si Sylvie Pollet souhaite parler à Julia plutôt qu'à la police ? S'engage alors un tête-à-tête troublant entre les deux femmes, tandis que la prise d'otages se poursuit de façon dramatique et que la tension monte au sein de la police et des autorités politiques. Danielle Thiéry a effectué une longue carrière au sein de la police française et a été nommée première femme commissaire divisionnaire, en 1991. Elle a commencé en parallèle une activité de scénariste pour la télévision et d'auteure de polars. De nombreux ouvrages, du document au roman en passant par des témoignages, lui ont valu des prix littéraires, dont le Prix du quai des Orfèvres en 2013. Elle est également auteure de polars pour la jeunesse. Marc Welinski a effectué l'essentiel de sa carrière dans les médias. Il a été notamment chargé de mission à la direction du développement de France Télévision, puis directeur général de Pathé live. En 1997, il fonde avec Jacques Chancel la chaîne musicale Mezzo. Il mène parallèlement une carrière de romancier et a publié six thrillers, dont Le Syndrome de Croyde, qui a été adapté à la télévision pour France 2 en 2018 sous le titre Les Ombres du passé.

06/2021

ActuaLitté

Philosophie

Où est passé le temps ?

Avec l’espace, disait Emmanuel Kant, le temps constitue la « forme a priori » de notre sensibilité. Autrement dit, le temps est l’horizon à travers lequel nous faisons l’expérience du monde, il structure notre façon d'aller à la rencontre de ce qui est. Or la modernité semble désormais compromettre les conditions de cette rencontre. Tout va de plus en plus vite : entre « fast-food », « speed dating » et haut débit, notre époque se distingue par la toute-puissance de la vitesse. Ce qui est en jeu, ici, ce n’est plus seulement l’emballement de l’innovation technique, mais l’accélération du réel lui-même. Voilà l’une des désillusions du progrès : plus nous sommes équipés de machines, d’appareils censés nous faire gagner du temps, et plus nous avons le sentiment d’en manquer. Dans les relations sociales comme dans la vie intime, en politique comme en amour, notre quotidien est marqué par l’urgence, la peur de ne pouvoir suivre. La tyrannie du court terme comprime l’espace. Le triomphe de l’immédiat rend impossible toute vie au présent. Le règne de l’instantanéité enterre la mémoire et dynamite l’avenir. Bref, l’accélération des choses rétrécit le champ de l’expérience, à commencer par cette condition de toute vie humaine qu’on nomme confiance : « La confiance ne saurait être de l'ordre de l'instantané, écrit le philosophe Paul Virilio. Elle doit se construire, se mériter, dans le temps. La confiance instantanée, la foi instantanée, cela ne marche pas. Il faut du temps pour avoir confiance ». Reconstruire un espace de discussion, d’amitié et de justice, c’est donc ralentir le rythme, repartir à la conquête du temps long. Artistes, philosophes, géographes ou historiens, hommes d’images ou femmes de lettres, les intervenants tenteront de répondre ensemble à cette question : « Où est passé le temps ? ». Trois jours durant, fidèle à sa tradition d'échanges et de dialogue, le Forum a confronté leurs réponses aux interrogations et aux objections du public.

10/2012

ActuaLitté

Spécialités médicales

Les addictions. Panorama clinique, modèles explicatifs, débat social et prise en charge, 2e édition

L'addictologie est désormais une discipline médicale à part entière, donnant lieu à des formations spécifiques, mais la notion même d'addiction reste controversée. Certains n'y voient que la promotion abusive de symptômes au rang de maladie; d'autres dénoncent une médicalisation outrancière du quotidien et le retour, sous couvert de santé publique, d'une nouvelle forme d'hygiénisme. A contrario, certains spécialistes des toxicomanies ou de l'alcoolisme s'opposent à la mise de la sexualité compulsive, du jeu pathologique, voire du tabagisme sur le même plan que ces maladies dramatiques; mais une telle démarcation mène à ne pas prendre en compte l'usage " festif ", " récréatif " ou " assumé " des produits, illicites ou non. Pour ne pas s'enliser, il importe de reconnaître que c'est toujours la rencontre singulière entre un sujet et une expérience qui conduira ou non à l'engagement dans un processus morbide. Le présent ouvrage, nouvelle édition mise à jour et complétée des Addictions, paru en 2002 dans la collection U, commence ainsi par cerner en quoi l'addiction se distingue de l'engagement passionnel ou de l'habitude invétérée : clairement définie, cette pathologie du lien pose de façon nouvelle les questions du choix et de la liberté. Puis il dégage les éléments structuraux des formes addictions les moins discutées pour conduire à une vision globale et montre combien une optique multi-axiale et transdisciplinaire rend caduques les traditionnelles querelles d'écoles : la construction de modèles intégrés permet de repenser les frontières entre maladie et symptôme, voire entre normal et pathologique. La prise en compte des dimensions psychologiques, sociologiques, biologiques conduit enfin à des propositions thérapeutiques et préventives propres à hisser la prise en charge des addictions au rang de modèle en psychiatrie et en psychopathologie. Cet ouvrage répond ainsi aux besoins tant de ceux qui veulent appréhender en connaissance de cause des pathologies qui s'inscrivent au cœur du social que de ceux qui sont engagés dans la démarche de soins (médecins, psychologues, personnel infirmier, travailleurs sociaux) ou se destinent à l'être.

03/2006

ActuaLitté

Histoire internationale

Histoire de l'Inde moderne. 1480-1950

Berceau d'une civilisation millénaire, l'Inde, par ses richesses, a toujours attiré l'étranger. L'aube du XVIe siècle voit arriver les premiers navigateurs portugais. Tandis qu'ils édifient sur ses rivages un empire maritime et que Goa se couvre d'églises, d'autres conquérants venus d'Asie centrale, des Turco-Mongols, pénètrent dans le nord de la péninsule. Babur, leur chef, fonde un Etat qui, sous le règne d'Akbar, devient l'un des puissants du monde, l'Empire moghol. Une brillante civilisation s'épanouit, dont témoignent encore tant de splendeurs architecturales. La prospérité de l'Inde émerveille les voyageurs européens et suscite la convoitise des compagnies de commerce qui établissent des comptoirs. Au XVIIIe siècle, l'Empire moghol, en proie aux querelles de succession, s'affaiblit, et de nouveaux Etats indiens se forment. Anglais, et français, profitant de ce déclin du pouvoir, se disputent la suprématie commerciale et politique de la péninsule. A Pondichéry, Dupleix cherche à établir un protectorat sur le Deccan, mais ses rêves échouent. Les anglais sont libres de s'emparer de l'Inde. En un demi-siècle, après avoir conquis le Bengale, ils vont édifier un gigantesque empire à la fois terrestre et maritime. Celui-ci atteint son apogée sous la reine Victoria, proclamée impératrice des Indes pour incarner la légitimité britannique aux yeux de deux cents millions de sujets indiens. Le premier siècle colonial n'entraîne pas de bouleversements radicaux dans la société rurale. Mais au lendemain de la Grande Guerre, Gandhi, dont l'image messianique se répand dans le monde des campagnes, mobilise des mouvements de protestation spectaculaires. Bientôt le Congrès nationaliste, sous l'impulsion de Nerhu, conteste la domination coloniale tandis que Jinnah revendique un Etat séparé pour les musulmans. En 1947, le Raj britannique s'effondre, laissant place à l'union indienne et au Pakistan. Naissance douloureuse, la partition clôt dans le sang et dans les larmes ce qui aurait pu être la victoire exemplaire d'un mouvement anticolonialiste non violent.

05/1994

ActuaLitté

Poésie

Anthologie de la poésie amoureuse française. De Trouvères à Apollinaire

L'amour peut mener à l'extase, à la jouissance, au bonheur, mais parfois se heurter aussi à l'absence, devenir cauchemar, susciter la jalousie, ou sombrer dans les reproches et les malédictions. Déclinant l'amour sous toutes ses formes au moyen de rubriques thématiques - où les poèmes sont classés par ordre chronologique -, Jean-Paul Goujon, dans cette anthologie non classique, nous propose un merveilleux voyage, empreint d'embrasement des sens, de rêveries extatiques, d'irrésistibles apparitions brunes, blondes ou rousses, de drôlerie, et parfois de cynisme ou d'acrimonie. Il porte un regard neuf sur la poésie amoureuse française, avec près de 700 poèmes s'échelonnant du XII siècle à 1914, révélant notamment toute la richesse des XVIe et XVIIe siècles. Son choix se révèle très vaste, et fort varié. Outre les écrivains proprement dits (Villon, Louise Labé, Ronsard, La Fontaine, Baudelaire, Nerval, Hugo, Mallarmé, Verlaine, Louys, Apollinaire, etc...), une place non négligeable a été réservée à une certaine " paralittérature chansons populaires, romances, couplets, poètes dits " fantaisistes ", poésies poissardes et autres. La poésie féminine, trop souvent oubliée ou bien limitée à de rares grandes figures, y retrouve également toutes ses lettres de noblesse : Marguerite de Navarre, la Reine Margot, Catherine des Roches, Anne de La Vigne, Renée Vivien... N'ont pas été oubliés non plus les poètes francophones de Belgique et du Canada. Enfin, on trouvera ici, à côté des grands, quantité de poètes moins célèbres ou peu connus, tels Maclou de La Haye, Christofle de Beaujeu, François de Louvencourt, Isaac de Benserade, Jean-Joseph Vadé, Albert Glatigny, Jean Goudezki, etc., ainsi qu'un grand nombre d'anonymes, qui, tous, ont su trouver des accents souvent très prenants et originaux. Si, dans sa copieuse préface, Jean-Paul Goujon dresse un panorama à la fois fouillé et ample de la poésie française, il rappelle avant tout le plaisir qu'il a eu à lire et à découvrir tant de poètes si divers. Un plaisir à partager.

11/2010

ActuaLitté

Critique littéraire

Pour la poétique. Tome 3, Une parole écriture

Le projet de cette étude est de montrer que, si l'écriture est une tension vers l'unité du livre et du vivre, le discours sur l'écriture, lui, pour rendre compte de ce qui se passe en elle, doit lui être homogène, tirer de l'écriture ses critères et ses concepts, tourner le dos à la pensée dualiste qui règne encore dans l'enseignement de la littérature. Ainsi cette recherche ne peut pas ne pas être polémique. Ce projet, qui n'est pas seulement d'hygiène mais de construction, implique une linguistique qui ne disjoint pas le signifiant du signifié, ni l'oral de l'écrit. Une théorie de la littérature, formée par la linguistique, remet à son tour la linguistique en question, si celle-ci, qui réussit devant les énoncés courants, échoue devant tout ce qui est texte ne pouvant y voir enfin que de la langue plus du "style". Les écrivains, laboratoires de la modernité, en même temps qu'ils ont miné la pensée de la littérature par genres ou par formes ("prose" ou "poésie") ont effacé pour eux-mêmes la distinction entre texte et discours sur le texte. Ce sont les données de départ pour définir les conditions d'un langage critique. Intégrer la linguistique à l'écriture est une des nécessités alors impliquées. Poser les questions : qu'est-ce qu'un mot poétique, qu'est-ce qu'un texte, qu'est-ce qu'une oeuvre, qu'est-ce que la valeur ? mène à renvoyer dos à dos scientisme et subjectivisme, formalisme et thématique, tous également inopérants, pour instaurer des concepts qui découvrent l'unité de fonctionnement et de sens dans un texte (et non dans des structures abstraites ou dans une rhétorique) d'une forme et d'une histoire. C'est cette recherche d'un langage textuel qui n'est pas seulement pris comme un tissu complexe, mais présence et action de l'inconscient autant que de l'histoire (texte quand il nous fonde dans le fabuleux) qu'on appelle ici la poétique.

02/1973

ActuaLitté

Critique littéraire

Pour la poétique. Tome 1

Le projet de cette étude est de montrer que, si l'écriture est une tension vers l'unité du livre et du vivre, le discours sur l'écriture, lui, pour rendre compte de ce qui se passe en elle, doit lui être homogène, tirer de l'écriture ses critères et ses concepts, tourner le dos à la pensé dualiste qui règne encore dans l'enseignement de la littérature. Ainsi cette recherche ne peut pas ne pas être polémique. Ce projet, qui n'est pas seulement d'hygiène mais de construction, implique une linguistique qui ne disjoint pas le signifiant du signifié, ni l'oral de l'écrit. Une théorie de la littérature, formée par la linguistique, remEt à son tour la linguistique en question, si celle-ci, qui réussit devant les énoncés courants, échoue devant tout ce qui est texte ne pouvant y voir enfin que de la langue plus du " style ". Les écrivains, laboratoires de la modernité, en même temps qu'ils ont miné la pensée de la littérature par genres ou par formes (" proses " ou " poésie ") ont effacé pour eux-mêmes la distinction entre texte et discours sur le texte. Ce sont les données de départ pour définir les conditions d'un langage critique. Intégrer la linguistique à l'écriture est une des nécessités alors impliquées. Poser les questions : qu'est-ce qu'un mot poétique, qu'est-ce qu'un texte, qu'est-ce qu'une œuvre, qu'est-ce que la valeur ? mène à renvoyer dos à dos scientisme et subjectivisme, formalisme et thématique, tous également inopérants, pour instaurer des concepts qui découvrent l'unité de fonctionnement et de sens dans un texte (et non dans des structures abstraites ou dans une rhétorique) d'une forme et d'une histoire. C'est cette recherche d'un langage textuel qui n'est pas seulement pris comme un tissu complexe, mais présence et action de l'inconscient autant que l'histoire (texte quand il nous fonde dans le fabuleux) qu'on appelle ici la poétique.

04/1970

ActuaLitté

Histoire de France

Nicolas Desmaretz (1648-1721). Le Colbert oublié du Roi-Soleil

Neveu de Jean-Baptiste, Nicolas Desmaretz, le "Colbert oublié", héros de ce livre, n'a cessé d'arpenter les allées du pouvoir entre 1665 et sa mort, en mai 1721, au temps de la régence de Philippe d'Orléans : sa vie traverse une grande partie du long règne de Louis XIV. Il fut notamment contrôleur général des Finances de 1708 à 1715. A partir du 20 novembre 1708, promu ministre d'Etat, il eut l'honneur de participer au Conseil d'En Haut, le "saint des saints", le conseil présidé, plusieurs fois par semaine, par le Grand Roi. Cette position centrale nous autorise, grâce à lui et avec lui, à pénétrer au coeur de l'Etat. ce coeur palpitant des Finances qui irrigue tout le corps de la monarchie et, au-delà, l'ensemble de la société. Il nous permet de mieux comprendre, de l'intérieur, l'Etat absolu, son organisation et son action. Qui prend les décisions ? A partir de quelles informations et selon quelle rationalité? Quelles techniques sont mises en oeuvre pour les rendre effectives et efficaces et, à l'échelle du royaume, les faire accepter des populations ? Comment évaluer la portée d'une décision ? Comment la rectifier si elle se révèle inopérante ? A toutes ces questions, à l'aide d'archives le plus souvent inédites, Stéphane Guerre apporte des réponses, à la fois précises et argumentées, d'autant qu'il ne s'agit nullement d'une histoire désincarnée, qui serait simplement administrative et procédurière : dans cette nouvelle histoire du politique, l'originalité est de choisir le fil biographique pour démonter les pièces du mécanisme des institutions. Ces institutions "en action" font apparaître, au moment d'une des crises les plus profondes de l'Ancien Régime, la figure d'un "maitre des subtilités financières", le prototype de l'administrateur technicien et du "ministre-expert". Nicolas Desmaretz annonce un monde nouveau et son itinéraire rend compte d'un moment essentiel dans l'histoire de la monarchie : la transition du Grand Siècle aux Lumières.

01/2019

ActuaLitté

Football

Numéros 10. Les plus grands meneurs de jeu parisiens

Les enfants dans la cour d'école veulent tous être attaquants. Marquer. Célébrer. Tous ? A Paris, les enfants rêvent d'autre chose. 10. Numéro 10. Le jeu. Le geste qui efface les lignes et illumine les coeurs. Le créateur, le prophète, le solitaire qui, d'une feinte, d'une prémonition, transforme un match en une prière exaucée. Les numéros 10 sont des égoïstes lumineux, des électrons insoumis, des étoiles dans nos yeux parisiens. Depuis 1970. Depuis toujours donc. Dogliani. Dahleb. Leonardo. Valdo. Rat. Okocha. Gallardo. Nenê. Pastore. Et Neymar. Et Ronaldinho. Et Susic. Strike ! Au PSG, on a choisi. La beauté du geste avant la réalité. La magie plutôt que le pragmatisme. Le livre fiévreux de Grégory Protche, déjà auteur de Je suis né la même année que PSG et contributeur du site www.virage.paris, raconte cette histoire. Une belle histoire, gorgée de miracles et de temps suspendu, d'actions indélébiles et de reconnaissances éternelles. A Paris, les numéros 10 sont des héros, des incompris, des souvenirs tatoués à l'âme, des Ulysse ayant défié tous les océans pour rejoindre le seul Club capable d'aimer parfois jusqu'à la folie leur poésie sans drapeau blanc. Le titre de Michéa, Le plus beau but était une passe mériterait presque d'être gravé sur les murs du Parc des Princes. La victoire est une chose aléatoire. Presque futile. Cette passe qui déchire nos ténèbres, cette mystification technique qui ravive en chaque supporter la part d'enfance sauvage et pure, n'est-ce pas exactement cela le football ? Il n'y a que des numéros 10 dans la team de Gregory Protche, lui qui continue d'aller régulièrement s'assoir au Parc depuis 1977. Ces pages peuvent parfois donner le vertige. Ce n'est pas un best-of. C'est notre légende qui revit ici. Notre Odyssée. Michael Jackson a un jour chanté au Parc. Il ne manque que lui dans ce livre qui rend fier et qui ravive la passion.

04/2021

ActuaLitté

Matières enseignées

L'avenir d'une désillusion. Faut-il encore enseigner la philosophie au lycée ?

Une remise en cause étayée de l'enseignement de la philosophie et de son système archaïque ; une réflexion sur la posture du professeur de philosophie. En France, le cours de philosophie au lycée est sacralisé depuis deux siècles. A la fois initiation et couronnement, il est censé ouvrir aux élèves les portes de la " réflexion ", du jugement et de l'" esprit critique ". Comment s'étonner dès lors qu'au moindre changement de programme, les professeurs de philosophie nous disent que c'est la civilisation qu'on assassine ? Que toute réduction des heures de philo au lycée mène inéluctablement au règne de la bêtise et de la barbarie ? Lors du premier cours de philosophie, dans la torpeur finissante de l'été, le professeur explique à ses élèves de terminale que désormais on va enfin vraiment " réfléchir " et qu'on pourra poser toutes les questions possibles : rien n'est jamais acquis, rien ne doit être tenu pour évident, tout peut être remis en doute, interrogé, questionné, " problématisé ". Mais si les professeurs de philosophie, qui se prennent parfois pour de véritables philosophes, veulent bien tout interroger et tout remettre en question, ils deviennent très sourcilleux et pour le moins susceptibles quand on commence à " problématiser " leur propre discipline et à analyser la représentation qu'ils se font de son importance réelle ou supposée. C'est ce qu'Henri de Monvallier a voulu faire ici : poser aux professionnels du questionnement des questions qu'ils ne se posent pas et qu'ils ne veulent pas (se) poser pour des raisons à la fois de bienséance corporatiste et d'idéologie professionnelle. Après une dizaine d'années d'enseignement en lycée, d'expérience sur le terrain et autant de réflexion sur le cours de philosophie, l'auteur en vient à s'interroger sur la nécessité du cours de philosophie, au lycée et particulièrement en terminale. Quels sont ses effets réels sur les élèves ? Remplit-elle encore aujourd'hui sa fonction d'éveil ?

09/2022

ActuaLitté

Littérature française

L'Odeur d'un père

L'Odeur d'un père compte parmi les textes les plus personnels de Catherine Weinzaepflen, romancière et poète reconnue. Il lui a fallu des années pour aller au plus près d'elle-même et aborder la figure de son père, du courage pour sortir ainsi de l'artifice qu'offre la fiction et du jeu de la poésie. Suivant la trace de sa mémoire olfactive, l'autrice fait ressurgir les fragments d'une enfance tiraillée entre plusieurs pôles. A l'âge de onze ans, elle quitte Strasbourg où sa mère s'est installée avec elle après avoir soudainement quitté le foyer conjugal, et se rend en Centrafrique pour passer les vacances scolaires dans la maison que son père partage avec sa nouvelle épouse au bord d'un lac. Quoi que jouissant de prérogatives coloniales, il y mène une vie simple. L'odeur du père est celle, opiniâtre et agressive, de l'aftershave Gillette Bleu mêlé à la lotion Pantène contre la chute de cheveux ; mais aussi, plus douce, la fragrance du savon Camay rose. Livre de réconciliation autant que " Lettre au père ", ce récit à la première personne porte un regard rétrospectif humain sur le déclin d'une figure paternelle, sans en épargner les aspects les plus brutaux. A l'horizon, les vestiges du temps passé à Bangui, berceau d'une enfance africaine débordante de vitalité, à jamais présente dans la chair du souvenir. " Comment pourrais-je dormir en pleine journée ? Aujourd'hui je vis la sieste comme un luxe, à douze ans je suis tenaillée par une pulsion de mort. Alors je repousse ces siestes mortifères en écrivant. Je vois encore le grand cahier cartonné à couverture marbrée vert et noir, les pages à petits carreaux. J'ai le souvenir de poèmes et de collages, d'une sorte de journal codé, car je me sais sous surveillance. C'est néanmoins à l'heure de la sieste que je commence à écrire en Afrique, prémisses d'une activité qui déterminera ma vie. " C.W.

01/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Faire défaire refaire, Carlo Baratelli 1945-2010

Parfois, on serait tenté de dire à notre oreille intime : "Si tu désires comprendre ton histoire, regarde où tu as mis tes pieds ! Et, dans les plages encore vierges, tu tenteras de construire la suite du chemin". Sans doute en est-il ainsi de Carlo Baratelli, dont le geste doit nécessairement trouver sa motivation, d'où le signe, d'où le sens ; explorer encore, construire toujours et avancer contre le mur, même si la lumière espérée rétrécit son champ jusqu'à devenir parfois improbable. Alors naît l'image du mur avec ses opaques densités, mais aussi ses manques, ses faiblesses entrevues dans lesquelles on perçoit une lueur - l'espérance de la trace, toujours à réemboîter. De prime abord, je serais enclin à penser que les images artistiques, on les aime ou on ne les aime pas. Dans ce dernier cas, moins que d'autres. C'est comme dans la nature ; on aime le cerisier qui éveille en nous une sensation agréable, et moins le sureau qui est une sorte de broussaille. Ensuite seulement, on se rend compte de la couleur des fruits, de l'épanouissement du ramage et de la fiabilité du bois. Mais il reste la chose que l'on doit à l'un comme à l'autre : de considérer, ou pour le moins d'imaginer, le sens et le contenu de leur existence. Je sais bien que parler ainsi de l'art n'est pas très scientifique, que cela ne représente pas un jugement de valeur, de même que comparaison n'est pas raison. D'ailleurs, est-il toujours nécessaire de comparer ? Imaginer ne suffirait-il pas ?... Après avoir visité comme le ferait un marcheur au long cours l'atelier de Carlo Baratelli, après avoir voyagé dans les méandres navigables de sa pensée, regardé avec curiosité le comment et le pourquoi des diverses transpositions, parcouru avec lui les chemins qui l'ont mené à la création, que faut-il d'autre pour faire un livre et imaginer qu'il est simplement juste de le faire ?

03/2012

ActuaLitté

Littérature française

Les enfants de la nuit

Après Innocence, le roman de l'enfance, voici celui de l'adolescence et de toutes les premières fois. De manière rêvée, parfois crue, Eva Ionesco retrace une existence violente dans le monde de la nuit, à la fin des années 1970. Vendue par sa mère en Lolita dénudée sur des couvertures de magazine, l'enfant trop en avance erre seule et sans but, jusqu'au collège et à la découverte de l'amitié avec Christian Louboutin. Elle l'aime ; lui, homosexuel, va désormais la protéger et faire avec elle les 400 coups. Puis viendront Vincent Darré, la belle Edwige, Alain Pacadis et enfin, au bout de la nuit et des rencontres parfois limite, frôlant le danger et la mort, ce sera la découverte de l'amour fou, Charles Serruya. Il a 29 ans et elle 13. Christian, Eva, Vincent, la bande traverse le Paris mondain, celui de la mode et des grandes fêtes mythiques du Palace, mais aussi, plus populaire et secret, celui de Pigalle, de Montparnasse ou de la Main bleue à Montreuil. Travailleurs immigrés, militants homosexuels, sapeurs africains, travestis, journalistes à Libération, c'est un Paris divers, mêlé, sans tabous qui se côtoie. Avec les copains, on michetonne, on vole, on se drogue, on fait des strip-teases forains, en groupe c'est si amusant. Paris est une fête, on y danse, la foule est joyeuse, c'est l'aventure, la vie devant soi... Mais en arrière-fond trône la mère d'Eva, l'inquiétante Irène, accusée par le juge pour enfant d'avoir fait mener une existence contre nature à sa fille et de la vendre. Une assistante sociale mène l'enquête et Eva se mure dans le silence, terrifiée à l'idée de voir la petite bande menacée par la police. Poétique, rocambolesque, le récit restitue l'âme d'un Paris disparu. Quête éperdue de l'amour, il est aussi une adresse à l'amitié, à la tendresse, à ceux qu'on a chéris depuis l'enfance et qu'il est impossible d'oublier.

ActuaLitté

Economie

John Law. Le magicien de la dette

Septembre 1715. Louis XIV meurt. Ses guerres interminables ont laissé les caisses vides et un endettement public record. L'économie est en récession. Les impôts sont lourds et écrasent les producteurs. Le régent Philippe d'Orléans succède au grand roi. Il mène une politique de rigueur, impopulaire et inefficace. Philippe se laisse alors convaincre par un financier écossais du nom de Law, personnage romanesque fuyant la justice anglaise. Ce Law a sillonné l'Europe et assimilé toutes les techniques bancaires et financières modernes. Il propose de remplacer intégralement la monnaie d'or et d'argent par du papier ! Séduit, le Régent laisse carte blanche à l'Ecossais : création d'une banque - une première en France -, gonflement de la masse monétaire, rachat de la Compagnie du Mississippi. L'économie se redresse, la confiance revient, les taux d'intérêt sont au plus bas. Fin 1719, les titres de la dette publique sont échangés contre des actions de la compagnie qui devient à cette occasion collectrice des impôts. Le " Système " est né. Début 1720, Law est contrôleur général des finances. Plus puissant que le grand Colbert, il manipule la monnaie, contrôle la banque, la fiscalité et le commerce extérieur. Pour soutenir les actions de la Compagnie du Mississippi, il invente un mécanisme de type subprimes. C'est le règne de l'argent fou. Le système va s'effondrer en quelques mois. L'avertissement que nous lance la faillite spectaculaire de John Law, c'est qu'une monnaie qui n'est plus étalonnée sur le métal précieux voit son sort fondamentalement lié à celui de l'endettement public. C'est pour ne pas l'avoir compris que la zone euro est aujourd'hui en danger. Economiste et haut fonctionnaire, Bertrand Martinot a été conseiller à la présidence de la République en 2007-2008. Il est l'auteur de plusieurs essais économiques, dont Chômage : inverser la courbe (Les Belles Lettres, 2013), récompensé en 2014 par le prix Turgot du meilleur livre d'économie financière et par le prix Edouard Bonnefous de l'Académie des sciences morales et politiques.

09/2015

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

Marie-Antoinette et ses soeurs Tome 4 : Adieu Vienne !

Une page se tourne à la cour de Vienne. Marie-Antoinette a douze ans et s'apprête à devenir reine de France. La jeune archiduchesse doit apprendre le français et les bonnes manières. Au centre de l'attention de tous, Marie-Antoinette sait qu'elle n'a pas le droit à l'erreur. Un incroyable destin l'attend !

02/2020

ActuaLitté

Histoire ancienne

Mythologie. Zoologie ou les légendes animales

Spécialiste du sanskrit, Angelo de Gubernatis propose une étude érudite sur la place tenue par le règne animal dans la mythologie et les traditions populaires. Il décline son exposé en trois volumes passionnants : les animaux de la terre, de l'air et du feu. C'est le premier opus que nous vous proposons de découvrir ici.

06/2020