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Sociologie

Jean d'Arcy (1913-1983). Penser la communication au XXe siècle

Jean d'Arcy (1913-1983) est aujourd'hui connu comme celui qui fut directeur des programmes de télévision dans les années cinquante. Tout était alors à inventer. Cet ouvrage porte un regard sur l'homme de programmes, pionnier d'un modèle de télévision de service public en France. Il resitue les années charnières (1952-1959) dans la vie intellectuelle et professionnelle de Jean d'Arcy. Il trace le portrait de l'homme dans son siècle. Plusieurs contributions se penchent sur les années de formation, soulignent les engagements, éclairent les principes et les formes de son action. Le projet culturel et politique, les registres télévisuels qui l'incarnent et l'approche du public qui en résulte constituent l'un des volets de ce livre qui montre également comment ce projet s'ancre dans une conception et une vision de l'Europe. Avec ses réussites remarquables, ses contraintes et ses limites. Lors de l'exercice de sa mission à l'ONU comme directeur de la Division radio et des moyens visuels de 1961 à 1971, la réflexion de Jean d'Arcy s'élargit. Cet ouvrage collectif montre comment se construit et circule son analyse de la communication à l'échelle du monde. Sa correspondance et ses discours témoignent de cet intérêt sans relâche pour l'information pensée comme lien entre les peuples dans un contexte d'accélération de la transmission des images. Ainsi, pense-t-il, dès la fin des années soixante, le Droit de l'homme à la communication et la préfiguration d'Internet.

01/2014

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Théâtre

La malscène

Ce livre est un livre de colère. On nous casse le théâtre. On nous casse l'opéra. La mise en scène est devenue totalitaire et le metteur en scène un dictateur. Ses fantasmes (comme tout dictateur, il en est bourré) ont le devoir de s'imposer à tous ceux qui regardent comme à ceux qui jouent, mais plus particulièrement à l'œuvre. Pourquoi ? La faute à qui ? Faut-il à tout prix transformer l'œuvre pour lui faire dire ce qu'on veut ? A-t-on le droit d'ajouter deux scènes à Roméo et Juliette pour que Shakespeare ait (enfin !) un message politique à transmettre ? D'ajouter du sang, de l'urine, du viol et du massacre à Marivaux pour démontrer qu'il est le précurseur de Sade ? Faut-il déguiser les personnages, les habiller en complet-veston ou en sacs-poubelle pour que nous comprenions que l'œuvre nous concerne ? Le Paradoxe du comédien de Diderot est-il toujours vrai ? Faut-il y ajouter un Paradoxe du spectateur ? Et un Paradoxe du musicien, puisque, à mesure que le temps passe, les musiciens restituent avec de plus en plus de fidélité les chefs-d'œuvre de l'opéra, exactement au moment où les metteurs en scène s'acharnent à les défigurer. Mais depuis peu, le public se révolte, à l'opéra surtout. On ovationne les musiciens, on siffle les malfaisants qui polluent la scène à coups de millions d'euros. Vont-ils comprendre ? Pas sûr. Alors il faut gueuler plus fort. Le public a toujours raison.

10/2005

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Sociologie

Idéologie et théories raciales. De la crise averroïste au grand remplacement

Si le lexique postcolonial émerge dans le débat public aujourd'hui, la résurgence des discours réactionnaires ne peut s'exonérer d'une dette à sa pensée testamentaire. Le préjugé racial est pensé, la culture seule peut le conjurer. Le racisme existe dans toutes les sociétés. Il est préjugé et discours culturel. Mais pourquoi les théories raciales ont été rationalisées en Europe ? Dans la lignée des travaux d'E. Saïd (L'Orientalisme), d'H. Arendt (Les Origines du totalitarisme), cette réponse réclame une incursion dans la durée, la restitution d'une histoire des idées. L'essai appréhende ces discours comme l'aboutissement d'une idéologie dépuratoire : récits fictifs, pseudoscientifiques visant à épurer l'esprit national de la contagion étrangère à la base d'une controverse confrontant l'incrédulité et le sentiment religieux, l'aryanisme et le sémitisme par l'intermédiation de la culture hellénique. La méthode wébérienne des idéaux-types peut schématiser cette pensée à l'opposite des catégorisations produites hier par les théories raciales. De la "crise averroïste" au "grand remplacement", un effort intellectuel sans précédent confronte dans les attitudes textuelles occidentales, raison et foi religieuse, Droits de l'Homme et sentiment patriotique, individu et continuité du corps social jusqu'à l'avènement du polygénisme scientifique, ferment des théories raciales. Si le lexique postcolonial émerge dans le débat public aujourd'hui, la résurgence des discours réactionnaires ne peut s'exonérer d'une dette à sa pensée testamentaire. Le préjugé racial est pensé, la culture seule peut le conjurer.

01/2021

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Théâtre

Place Dancourt. La vie, l'oeuvre et l'Atelier d'André Barsacq

André Barsacq (1909-1973) est un des grands noms de l'histoire du théâtre. D'abord décorateur, il travaille au théâtre avec Dullin et Copeau, au cinéma avec Grémillon et, à l'Opéra, avec Ida Rubinstein. A trente ans, il se lance dans la mise en scène. Dullin lui confie alors la direction du Théâtre de l'Atelier. Infatigable découvreur de talents, Barsacq révèle au public des auteurs et des comédiens souvent inconnus dont les noms deviendront célèbres. On se souvient particulièrement de ses créations des pièces de Jean Anouilh, Marcel Aymé, Félicien Marceau, René de Obaldia, Françoise Sagan, Jean-Claude Carrière... Il monte également des grands auteurs du répertoire russe Tchekhov, Tourgueniev, Gogol... Place Dancourt nous fait entrer dans les coulisses de l'Atelier aux jours heureux et aux jours sombres car il y eut bien des " petits fours " et les caisses étaient souvent vides. C'est aussi une chronique familiale fertile en événements. En particulier sous l'Occupation. Mila Barsacq, la femme d'André, craint pour sa vie. Jean Anouilh la cache, puis cherche pour elle un refuge dans le Béarn. Il faut établir des faux papiers, mystifier les autorités d'occupation... A la libération de Paris, Antigone d'Anouilh montée par Barsacq engendre une polémique enfiévrée. Le public n'en a cure et fait à la pièce un accueil enthousiaste. Jean-Louis Barsacq, fils aîné d'André et Mila, étaie Place Dancourt de correspondances souvent inédites, et nous fait revivre une période légendaire et passionnante.

11/2005

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Lecture 9-12 ans

Ombres et Petite-Lumière

Nous sommes au Kerala, au sud-ouest de l'Inde. C'est là que vit Dipika, une petite fille de douze ans. Depuis que le père a fait fortune dans le commerce des chips de banane, la famille connaît une existence aisée. Un soir, une représentation du théâtre d'ombres a lieu dans le temple voisin. Le public de ces spectacles traditionnels se fait de plus en plus rare, mais Dipika est fascinée, au point de se faire remarquer par le montreur d'ombres. Epaté, il décide de lui révéler les secrets de son art, bien qu'il soit interdit aux filles de le pratiquer. Chaque soir après l'école, Dipika file en cachette dans la bicoque de M Kampan pour s'initier à la confection et à la manipulation des marionnettes. Elle se lie aussi d'amitié avec Prem, le neveu du vieux monsieur. Mais l'absence de public n'est pas la seule menace qui plane sur les nouveaux amis de Dipika : ils vont être chassés de leur quartier miséreux, car des spéculateurs immobiliers veulent y construire de luxueux hôtels. Peu à peu, Dipika prend conscience des nombreuses injustices de son pays. Pourquoi les garçons sont-ils traités comme des princes et les filles comme des servantes ? Comment empêcher la tradition du théâtre d'ombres de tomber dans l'oubli ? Rugmini, la tante de Dipika, qui se bat pour l'éducation des filles et pour l'égalité entre hommes et femmes, pourrait bien donner quelques idées à sa rebelle de nièce...

09/2013

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Ouvrages généraux

Philosopher sous les bombes.ukraine 2022. Avec l'Ukraine en résistance

Constantin Sigov est un philosophe ukrainien de tout premier plan, une personnalité intellectuelle, spécialiste de philosophie française. Resté à Kiev, il met aujourd'hui la philosophie à l'épreuve de la réalité : celle de la guerre, du combat, de la liberté, de la peur, de la vérité et de la résistance. L'ouvrage mêlera récit d'un quotidien sous la menace et réflexions philosophiques, dans un souci constant de s'adresser à un large public, de créer un lien avec le public. Il ne s'agit pas seulement de raconter une expérience mais de nous engager, nous aussi, en France, à penser ce qui se passe. Cette philosophie sous les bombes, témoignage et réflexions, que propose Constantin Sigov est aussi une manière de repenser, de refonder peut-être, l'éthique - à l'épreuve des faits. Que devient l'homme en guerre ? Qui est cet homme qui en moi peut résister, survivre, croire ? Il n'est pas seulement question de soldat contre soldat, de char contre char : la résistance passe aussi par la résistance de l'esprit. Qu'est-ce qui nous unit dans cet acte de résistance ? Car on ne résiste pas seul, l'Ukraine ne résiste pas seule, elle en appelle à cette "société des ébranlés" , dont parlait le philosophe Pato ? ka. Il faut penser l'Ukraine en résistance : en Ukraine, mais en France aussi. Il faut penser ce que cette résistance signifie. Et c'est cet acte de penser ensemble qui crée la solidarité. C'est un défi lancé à tous.

09/2023

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Cinéastes, réalisateurs

Le cinéma de Sam Peckinpah

Héritier et dissident, conservateur et libertaire, nostalgique de la tradition et dynamiteur de légendes, Sam Peckinpah a été tout cela en trente années d'une carrière commencée comme scénariste, producteur, réalisateur à la télévision et achevée dans l'anonymat de la réalisation de clips vidéo. En 1969, cinéaste inconnu du grand public mais déjà réputé dans le milieu pour son esprit rebelle aux injonctions des producteurs, il bouleversa le western, genre populaire sur le déclin de plus en plus voué aux parodies italo-ibériques, avec The Wild Bunch. Peckinpah ne révolutionnait pas les thèmes mais le regard sur la mythologie de l'Ouest - déjà renouvelé par les westerns "crépusculaires" - et l'expression d'un des éléments essentiels du genre : la violence. En lui donnant, par la virtuosité du montage, une expression graphique inédite - Bonnie and Clyde, deux ans auparavant, avait adroitement reculé les limites -, Sam devint, un peu malgré lui, "Bloody Sam", chantre de l'hyper violence, ce que semblait confirmer, deux ans plus tard, Straw Dogs. Rarement plébiscité par le grand public (The Getaway, The Killer Elite, Convoy), discuté par la critique, Sam Peckinpah est aujourd'hui un auteur culte pour nombre de cinéphiles. Quatorze longs-métrages témoignent de la force et de la cohérence de son oeuvre que des "problèmes personnels" et une inadaptation aux contraintes de l'art-industrie du cinéma rendent inégale mais toujours passionnante et dont l'influence est reconnue, de Martin Scorsese à Quentin Tarantino en passant par John Woo, Kathryn Bigelow... et bien d'autres.

12/2022

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Jeux

K-Games. Les jeux 100% Korean pop culture, Edition 2023

Comment ne pas s'ennuyer l'été ! Incollable sur la K-Pop et la pop-culture sud-coréenne ? Testez vos connaissances ! Amusez-vous avec plus d'une centaine de jeux directement inspirés de vos idols, musique et dramas préférés. Summer 2023 Les jeux 100% Korean Pop Culture ! Avec ses millions de fans, la K-Pop est, paradoxalement, peu connue du grand public. Elle n'est donc jamais citée dans les quizz et autres tests de culture générale. Une déception pour un public qui connaît sur le bout des doigts la vie de ses idols... et ne demande qu'à mettre ses connaissances à profit ! L'ouvrage K-GAMES change la donne. Avec une centaine de jeux sur la K-Pop mais aussi les dramas ou la culture sud-coréenne, les fans jouent avec des références qui leur parlent. Jeux de logique, quizz ou défis créatifs, il y en a pour tous les goûts. Notre cible, trop âgée pour les cahiers de vacances et trop jeune pour les mots fléchés traditionnels, aura de quoi s'occuper tout l'été. Le livre est édité dans la collection K ! PASSION qui de manière ludique aborde les activités les plus populaires en lien avec la Corée du sud. Les jeux sont agrémentés d'encarts " Le saviez-vous ? " avec des anecdotes sur les artistes K-Pop, les dramas et des petits clins d'oeil culturels. Vous n'avez aucune raison d'hésiter à surmonter tous les défis de K-GAMES en vous amusant !

06/2023

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Oncohématologie

Cancer. Maladie génétique ou crise énergétique cellulaire ?

Ce livre est une aventure dans le processus du cancer, et propose une approche nutritionnelle de la crise énergétique que constitue cette maladie. Le Docteur Eléonore Djikeussi est une pionnière dans l'approche métabolique sur la maladie. Son expertise est très précieuse dans une spécialité médicale où il est difficile de sortir du parcours de soins très codifié. ? A mi-chemin entre essai et livre pratique, ce livre discute le postulat communément admis : le cancer est une maladie génétique. Il expose les éléments qui contredisent la théorie génétique et permettent de conclure que cette maladie est un processus métabolique dans lequel intervient un dysfonctionnement de la mitochondrie. ? Il permet de comprendre les mécanismes qui conduisent à cette maladie. Il évoque des causes fréquentes de cette maladie et permet ainsi d'envisager un angle de la prévention. ? L'auteure présente des cas cliniques, des témoignages de son activité, concernant la nutrithérapie anticancéreuse : la description des régimes hypoglucidiques dont le régime cétogène et des notions sur leur accompagnement, leurs principes, leurs effets, les principes de leur mise en place pour aider le grand public et les professionnels dans ces approches. ? Ce livre s'adresse non seulement au grand public, mais aussi aux professionnels pour lesquels il est proposé de nombreuses références bibliographiques. Il s'agit de donner aux malades les moyens de participer à leur prise en charge en en étant pleinement acteur. Pour les professionnels, l'objectif est, avec un argumentaire scientifique convaincant, de les ouvrir à une approche qui manque de reconnaissance et est parfois encore rejetée par ignorance.

10/2022

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Droit communautaire

Lobbyistes européens. ONG vs Industries, Edition revue et augmentée

La première partie du livre entraîne le lecteur dans le "? labyrinthe communautaire ? " décrit avec concision et clarté par un praticien de longue date des Institutions européennes. "? Il n'y a rien de bon dans le Traité de Lisbonne ? ", écrit l'auteur précisant que "? si les législateurs votent les lois, on ne peut pas dire qu'ils légifèrent ? " car le pouvoir appartient aujourd'hui à des comités inconnus du grand public. Le coeur du livre est consacré aux lobbyistes, expliquant qui ils sont, quelle est leur légitimité et comment ils travaillent. Très élogieux sur l'organisation des ONG, leur capacité d'anticipation, leur maîtrise des réseaux sociaux, leur activisme, l'auteur rompt avec l'idée reçue selon laquelle les lobbys industriels règneraient en maîtres à Bruxelles. Sur la défensive, trop fragmentés, piètres communicants, ils subissent - sauf rares exceptions - défaite après défaite. Le rythme du livre, son intérêt et sa clarté, sont dispensés par des exemples connus du grand public les pesticides, le glyphosate, l'agriculture, la voiture électrique, le pacte vert, mais aussi le Brexit, le siège du Parlement européen à Strasbourg et cette bataille du nucléaire et du gaz contre la "? taxonomie ? ". Dans sa phase terminale, le livre répond aux vraies questions qui se posent à propos de l'Europe : l'UE à 27, déjà très diluée par le nombre excessif d'Etats membres, peut-elle sans dommages s'étendre à 35 avec l'Ukraine et la zone des Balkans ?? La disparité des situations économiques entre les pays vertueux et les pays dépensiers peut-elle durer sans compromettre la viabilité de l'Euro ??

09/2023

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Ouvrages généraux

La visibilité du religieux dans l'espace urbain de l'Europe moderne

A l'heure où nos sociétés s'interrogent sur les enjeux de la visibilité des religions dans l'espace public, ce livre propose pour l'époque moderne une réflexion sur l'ensemble des manifestations extérieures des identités, cérémonies et pratiques religieuses dans l'espace urbain. Il interroge la pastorale, les pratiques et les récits qui en sont faits, sur le temps long et dans un croisement des disciplines pour souligner des évolutions, tout à la fois religieuses, juridiques, politiques ou culturelles. Les rapports entre religieux et constructions d'identités urbaines soulignent l'affirmation d'une identité confessionnelle ou de référents que sont les reliques et rituels dans la pensée de la ville. Les conflits entre confessions ou internes aux confessions, tant pour les affrontements religieux du XVIe siècle que de la Révolution française, posent la question de la confessionnalisation mais aussi celle de la sécularisation de l'espace urbain. Le statut du religieux est ainsi réinterrogé dans ses articulations avec le politique, le culturel, et dans sa place même au sein des sociétés. Ce livre propose ainsi une réflexion globale sur les formes, enjeux, remises en cause du visible à l'échelle européenne autour des questions de la place du religieux dans l'espace public, de l'intériorisation des pratiques et identités, des conflits confessionnels, de la contribution religieuse à l'histoire et à l'identité urbaines, de l'importance de la mémoire, du statut des minorités, de l'interprétation de la présence du religieux dans la société par les sciences humaines.

09/2021

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Bilinguisme

bilinguisme et apprentissage précoce des langues

En 2022, nous sommes près de 7, 7 milliards d'individus sur la planète dont plus de la moitié utilise quotidiennement plus d'une langue. Si la nécessité d'être bilingue tend à s'imposer dans un monde de plus en plus globalisé et en prise avec d'importants mouvements migratoires, les interrogations restent nombreuses dans le grand public quant à l'impact de l'apprentissage de deux langues chez le jeune enfant. Cet ouvrage aborde les principales questions que se posent les parents et les professionnels du langage au sujet du bilinguisme précoce, familial ou non et du bilinguisme scolaire, volontaire ou non. Comment apprendre/enseigner les langues efficacement aux enfants ? Quand commencer cet apprentissage ? Que faire avec les enfants issus de l'immigration ? Parler la langue d'origine à la maison ? En faire un sujet tabou ? Y a-t-il des risques à introduire une langue étrangère très tôt dans la vie de l'enfant ? Le bilinguisme précoce peut-il provoquer un retard, voire des troubles dans le développement du langage et dans les apprentissages scolaires ? Ce sont là quelques-unes des questions auxquelles l'autrice tente de répondre. Au travers d'un parcours en dix points d'intérêt et une trentaine de questions. Elle égraine également une série d'idées reçues concernant le bilinguisme, ses avantages ou ses inconvénients et les analyse sous le prisme des recherches scientifiques contemporaines. Cet ouvrage s'adresse à un large public désireux d'obtenir une information objective sur les avantages mais aussi les inconvénients potentiels d'une éducation bilingue.

03/2023

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Autres collections (6 à 9 ans)

La sorcière Aglaé et ses potions ratées

Une grenouille frappe un jour à la porte d'Aglaé la sorcière pour être transformée en belle princesse... Il faudra plusieurs essais aux résultats incongrus pour que la grenouille découvre qu'être une princesse n'est pas toujours si drôle. Des alexandrins faciles à lire Cette histoire est écrite en alexandrins. Loin des vers que l'école nous a gravés en mémoire, les alexandrins décalés et pleins d'humour de Mim et Benoît Bajon font rimer "robe à froufrous" et "kilos de bijoux". Emporté par une histoire foutraque, le lecteur est ainsi invité à s'approprier en toute familiarité ces vers classiques qui, grâce à leur césure, facilitent la respiration lors de la lecture à voix haute. Lire pour soi, lire pour les autres Car il est bien question de lire à voix haute, c'est-à-dire de lire pour quelqu'un. Grâce à un astucieux système de pages à déplier, ce petit roman permet au lecteur débutant de lire l'histoire en montrant les images à son public. En lisant pour les autres, en assistant aux réactions de son public, le lecteur prend confiance et découvre la joie des lectures partagées. Une collection unique pour développer le plaisir de lire Un concept innovant organisé en deux parties. Dans un premier temps, des pages d'échauffement qui préparent le lecteur à sa lecture en l'invitant à exercer son élocution, à trouver le bon rythme, à s'interroger sur les voix des personnages... Puis une histoire à lire seul... ou à des tas de gens !

10/2023

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Critique littéraire

Paul Claudel en Italie

Cet ouvrage s'attache à dessiner les lignes de force autour desquelles s'ordonnent les lectures italiennes du texte claudélien. Il se dégage de cette vue panoramique que celui-ci n'a pas toujours été à l'usage quasi exclusif d'un public catholique. Ce sort sera l'héritage de l'utilisation partisane - pour la religion et pour la guerre - que la critique italienne en fait durant la guerre 1914-18, utilisation encore accentuée sous la dictature de Mussolini. Auparavant, des lectures plus contrastées, des discussions plus attentives à la complexité de ce texte avaient occupé les jeunes écrivains rassemblés à Florence autour de la Voce de Giuseppe Prezzolini. Une étude centrée sur cette période d'avant-guerre apporte des précisions sur la publication de Partage de Midi en italien, réalisée dès 1912 alors que cette pièce restait confidentielle à Paris. Une importante correspondance de Paul Claudel avec son traducteur, le poète Piero Jahier, publiée ici intégralement pour la première fois, éclaire d'un jour nouveau les rapports de Claudel avec son écriture. Par delà, c'est la figure très attachante de Piero Jahier qui est présentée au public français. Nous découvrons ici un poète qui s'oriente alors dans une direction vigoureusement reprise en Italie après le silence imposé par le fascisme : celle de la production d'un texte national-populaire. La question de l'interférence du texte claudélien dans ce travail d'écriture est posée et introduit à de nouvelles recherches sur les origines de la culture italienne d'aujourd'hui.

01/1975

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Finances publiques

Les finances publiques entre globalisation et dynamiques locales. Mélanges en l'honneur de Diarra Eloi et Yonaba Salifou

Un nom renvoie à une image, à un condensé de pensées enfouies dans l'inconscient et qui traduisent, en une synthèse d'idées et de mots, la perception qu'un homme donne de lui-même. Dites Eloi Diarra et l'écho vous répondra "l'homme à la double agrégation" Il est, en effet, un homme de double culture juridique. Agrégé du CAMES d'abord (Conseil Africain et Malgache de l'Enseignement Supérieur) puis agrégé des facultés françaises de droit, il a réussi le tour de force d'apporter la preuve, au-deçà et au-delà des Pyrénées qu'il est un homme de science accompli. Salif Yonaba est un intellectuel engagé au sens que Frantz FAnon donnait au mot : l'homme de science au service des causes de son temps. L'évocation de son seul nom suscite respect et distance auprès de votre interlocuteur. L'homme est rond en amitié et carré sur les principes. Révolutionnaire dans l'âme. Agrégé des facultés de droit du réseau CAMES, Professeur à l'Université Ouaga II de Ouagadougou, Salif Yonaba enseigne le droit public dans ses principales dimensions : le droit administratif, la science administrative, les finances publiques, le droit du travail, etc. Il a produit à l'appui de ses enseignements une bibliographie inédite en droit public burkinabé. Pour Salifou Yonaba et Eloi Diarra, deux figures des finances publiques, deux précurseurs en Afrique et deux comparses unis par le travail et par les sentiments, l'hommage des collègues et amis d'Afrique et d'outre-Méditerranée, ne peut être distributif mais conjoint. Nous y sommes !

08/2021

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Théâtre - Essais

Un Vieux-Colombier bourguignon. Une expérience de décentralisation théâtrale (1925-1929)

Jacques Copeau quitte Paris en 1924 pour fonder une éphémère école, avec de jeunes comédiens et en lien avec le Vieux-Colombier, en Bourgogne. L'échec de ce projet initial débouche sur la naissance d'une troupe par les comédiens afin de vivre, et de bénéficier de l'enseignement de Copeau. Tôt baptisée Les Copiaus, la troupe rayonne en Bourgogne, puis en Belgique, Suisse notamment, de 1925 à 1929. L'histoire du théâtre voit dans cet épisode un antécédent de la décentralisation théâtrale, une expérience qui acquiert valeur de mythe après 1945. Pour autant, l'activité des copiaus, leur inscription dans le territoire bourguignon à partir de Pernand-Vergelesses, les conditions mêmes d'existence et de création théâtrales ont peu été étudiées. Les Copiaus sont une troupe nomade. La décentralisation en acte qu'ils pratiquent est l'invention d'un public qu'a posteriori Jacques Copeau théorisera comme celui d'un théâtre populaire. Les Copiaus sont au village, s'inscrivent dans les sociabilités des côtes beaunoise et nuitonne, participent de l'équilibre socio-politique de Pernand-Vergelesses. Cette inscription vaut événement dans le monde du théâtre et, dans les réseaux régionalistes et viticoles qui concourent au succès de la troupe, s'inventent des traditions au vif de la modernité théâtrale copélienne, ainsi des fêtes du vin. Dans ce jeu, ce nouveau public que cherchent les Copiaus, le vigneron s'impose comme l'un des ressorts de l'art scénique de la troupe. C'est un art de faire inédit du théâtre en milieu rural qui se révèle.

10/2021

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Sociologie

Le livre noir de la télévision

1985-2005 : 20 ans, guère plus, auront donc suffi, en France, pour transformer " la meilleure télévision du monde" en une sorte d'aquarium " trash ", en une machine à abrutir sans précédent. Comment est-on passé de la télé privatisée à la télé-poubelle ? C'est ce que ce livre - à la fois document, enquête et pamphlet - raconte... Les responsables de ce désastre ? En vrac : un audiovisuel public apathique et entravé par des cafouillages d'Etat à répétition ; des " décideurs " nihilistes avides d'argent facile ; un marketing de la dérision et de la confession transformant systématiquement les antennes en lupanars ; Endemol, cette multinationale ibéro-batave de la télé-réalité, qui, grâce à ses relais hexagonaux (Arthur, M.-0. Fogiel, Karl Zéro et autres Stéphane Courbit), ne néglige aucune occasion de décerveler un public qui en redemande , sans parler des us et coutumes d'un " univers- impitoyable " dont les JR tirent, en coulisse, d'étranges ficelles - tandis que, plus loin, d'immenses groupes industriels (de Bertelsman à TF1-Bouygues, de Vivendi à France-Télécom et de Time-Warner à Google) attendent, en embuscade, les verdicts de l'audimat... Dans cet ouvrage - tissé de révélations, de portraits, d'anecdotes - Michel Meyer explore, détaille, précise, les grandes ou petites manœuvres du Paysage Audiovisuel Français. Il n'épargne rien ni personne. C'est, du coup, à un voyage époustouflant et inédit au cœur même d'un pouvoir médiatique dévergondé et amoral - mais néanmoins en passe de s'affirmer comme LE pouvoir dominant d'une nation déboussolée - qu'il nous invite ici.

03/2006

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Théâtre

D'un retournement l'autre. Comédie sérieuse sur la crise financière en quatre actes et en Alexandrins

Economiste, Frédéric Lordon est connu pour ses essais critiques sur la mondialisation financière, qui ont rencontré un grand succès public. Il a ici choisi une forme singulière, celle du théâtre, pour mettre en scène la crise de la finance mondiale. Le rideau s'ouvre : Messieurs les Banquiers, son Altesse le président de la République française, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Gouverneur de la Banque centrale et le petit peuple des conseillers de la Cour. La pièce peut commencer : complètement lessivés par la crise des désormais célèbres "subpraïmes" (sic), les Banquiers vont bientôt sonner à la porte de l'Etat pour lui demander de mettre la main au porte-monnaie... Frédéric Lordon se révèle un versificateur virtuose, qui a fait le choix de l'alexandrin pour raconter la déconfiture d'un système qui a tous les traits de l'Ancien Régime. Mais si la forme évoque la tragédie classique, D'un retournement l'autre est aussi une farce sinistre qui dresse un portrait dévastateur de notre élite (le lecteur reconnaîtra sans peine ses plus célèbres représentants). On rit jaune, à écouter cet aréopage de beaux parleurs affolés par l'interminable maelstrom qu'ils ont provoqué, mais qui jamais n'abjureront leur foi dans les vertus du marché. Crise de la finance, sauvetage public, Explosion de la dette et rigueur hystérique. Et comme d'habitude, à qui va l'addition ? Qui donc de la farce pour être le dindon ? On l'aura compris : le "retournement" à venir n'aura rien à voir avec celui d'un cours de bourse...

09/2013

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Policiers

Les aventures médico-policières du docteur Marcel Bourdin Tome 1 : Vies sucrées

Le 13 juin 2014 est paru "Vies Sucrées" le 3 ème roman du Dr Ingrassia Joseph. Je vous présente ici le concept mis en place par Dolomites Editions. Chaque 13 Juin, cet événement littéraire tentera de faire la une. Les beaux jours arrivant, ce sera le D Day de la parution d'un nouvel épisode des aventures médico-policières du Dr Marcel Bourdin. C'est le Dr Ingrassia Joseph qui a insufflé vie à ce nouveau personnage.
Bourdin, un habile mélange de Dr House et de l'inspecteur Colombo. Bourdin, un ex-urgentiste cinquantenaire qui a changé de vie. L'épisode 1, " VIES SUCREES " est donc sorti le 13 Juin. Tout se passe à Marseille. Notre comité de lecture est très enthousiaste, car c'est plaisant, facile à lire, plein d'humour, jubilatoire. C'est le roman de 200 pages que vous pouvez apporter au bord de la plage et lire d'une seule traite, car on ne peut plus le lâcher lorsque l'on a entamé sa lecture, c'est ce que tous les lecteurs nous ont affirmé.
Un vrai coup de coeur. Ainsi, chaque année, à la veille de cette date devenue fétiche et en collaboration avec tous les médias, Dolomites éditions organisera ce rendez-vous émotionnel avec le public, de façon à ce qu'un immense rush vers nos amis libraires se produise le 13 juin à 9 heures. Nous aussi, français, savons organiser ce type d'événement, entretenir le suspense, laisser filtrer des bribes de l'intrigue pour mieux communier avec le public.

11/2014

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Sports

Pourquoi ils vont voir des corridas

Pourquoi vont-ils voir des corridas ? Autant les motivations du cinéphile ou celles du mélomane ne font guère de mystère et ne se trouvent jamais discutées, autant la foule des arènes semble être sans visage, sans raison(s) et même sans coeur à tous ceux qui ne s’y sont jamais mêlés. Il était donc temps de connaître les motivations obscures ou rationnelles qui poussent chaque année deux millions de personnes vers des arènes françaises. Car il y a là une véritable société, aussi diverse que celle des amphithéâtres de droit commun. Marc Delon a rassemblé ici un nombre important de témoignages dont la variété langagière et sentimentale ne manquera pas de surprendre les curieux et les philistins. Certains s’émeuvent ainsi de la beauté du geste de toréer, d’autres puisent dans la corrida une représentation de la vie et de la mort, d’autres encore ne peuvent donner pour explication que celle des souvenirs. Quelle étonnante assemblée humaine que celle des arènes, où l’on trouverait presque, chaque après-midi de toros, de quoi remplir un dictionnaire des professions sinon un échantillon du peuple français. C’est ainsi que selon le prix de votre place et selon votre niveau de chance, vous vous trouverez assis à côté d’un brancardier, d’un notaire, d’un gardien de square, d’une anesthésiste, d’un faussaire ou d’une présentatrice météo. Un public aux voix dissonantes, et qu’une émotion soudainement unanime fait crier depuis un même fonds de gorge : "Olé !". Une arène, un public, des milliers de ténors.

06/2013

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Sociologie

Accueillier les jeunes migrants. Les mineurs isolés étrangers à l'épreuve du soupçon

Cet ouvrage présente le cadre de la prise en charge des mineurs isolés étrangers. Les principaux enjeux qui apparaissent avec l'arrivée de ce public dans les institutions en charge de les protéger et de les accompagner y sont précisés. Ni théorie générale du soupçon, ni guide pratique, il y est question de penser l'action de ceux qui, comme salariés ou comme bénévoles, participent à l'accueil d'un public unanimement considéré comme vulnérable et néanmoins suspect de ne pas " vraiment " mériter d'être aidé. Les effets de cette suspicion concernent autant ceux qui organisent l'accueil que ceux à qui il est destiné. Ils interrogent la nature du lien qui les réunit. Le soupçon ébranle les pratiques des accueillants. Pour s'en défaire, il convient d'en étudier le mécanisme et de s'interroger sur les stratégies que les usagers inventent quand ils sont confrontés aux services sociaux. Quand l'accueil s'effectue en demi-teinte, qu'en résulte-t-il au niveau inter-personnel, au niveau institutionnel, au niveau politique? L'occasion nous est ainsi donnée de revisiter certaines pratiques fortes du patrimoine des éducateurs et de repenser les bases d'une alliance avec l'usager. A l'appui des analyses avancées, l'auteur a choisi d'introduire des récits tirés d'un carnet de bord qu'il a tenu au fil de sa pratique. Ces récits et ces analyses s'adressent à tous ceux qui, confrontés à l'accueil de personnes qui parfois ne sont pas les bienvenues, cherchent des pistes d'intervention et matière à réflexion.

07/2012

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Théâtre

D'un retournement l'autre . Comédie sérieuse sur la crise financière en trois actes et en alexandrins

Économiste, Frédéric Lordon est connu pour ses essais critiques sur la mondialisation financière, qui ont rencontré un grand succès public. Il a ici choisi une forme singulière, celle du théâtre, pour mettre en scène la crise de la finance mondiale. Le rideau s’ouvre : Messieurs les Banquiers, son Altesse le président de la République française, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Gouverneur de la Banque centrale et le petit peuple des conseillers de la Cour. La pièce peut commencer : complètement lessivés par la crise des désormais célèbres « subpraïmes » (sic), les Banquiers vont bientôt sonner à la porte de l’État pour lui demander de mettre la main au porte-monnaie… Frédéric Lordon se révèle un versificateur virtuose, qui a fait le choix de l’alexandrin pour raconter la déconfiture d’un système qui a tous les traits de l’Ancien Régime. Mais si la forme évoque la tragédie classique, D'un retournement l'autre est aussi une farce sinistre qui dresse un portrait dévastateur de notre élite (le lecteur reconnaîtra sans peine ses plus célèbres représentants). On rit jaune, à écouter cet aréopage de beaux parleurs affolés par l’interminable maelstrom qu’ils ont provoqué, mais qui jamais n’abjureront leur foi dans les vertus du marché. Crise de la finance, sauvetage public, Explosion de la dette et rigueur hystérique. Et comme d’habitude, à qui va l’addition ? Qui donc de la farce pour être le dindon ? On l’aura compris : le « retournement » à venir n’aura rien à voir avec celui d’un cours de bourse…

05/2011

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Musique, danse

Cette musique qui me vient de loin

Star Academy a révélé au grand public un personnage étonnant, complexe et baroque : Armande Altaï, son professeur de chant. Grâce à une méthode élaborée tout au long d'une vie imprégnée de musique, du rock à l'opéra classique et contemporain, Armande a obtenu des résultats surprenants et permis à ses élèves de découvrir les vertus épanouissantes de la voix libérée... Armande est née à Alep, d'un père officier français et d'une mère turque, fille d'un bey d'origine tcherkesse. Après une petite enfance en Syrie, au Liban et en Afrique, Armande va s'installer à Marseille où elle fabriquera ses racines. Des études de peinture, gravure et dessin antique à l'Ecole des beaux-arts, des études au Conservatoire où elle obtient un premier prix d'art lyrique, et Armande monte à Paris. Cette chanteuse atypique à l'extravagance subtilement subversive, " cabarock " comme elle se définit elle-même, va faire la manche, avant de créer Godspell. Sa carrière sera " underground " comme se plaisent à la qualifier certains journalistes. Plusieurs créations pour le théâtre et l'opéra contemporains, cinéma avec Zulawski... Armande Altaï commence à se faire une place, bien à part, " entre Haendel et Bjôrk ", plaisante-t-elle. Dans les années quatre-vingt, plusieurs albums et Jacques, joseph, Victor dort, le spectacle de Jacques Higelin, lui valent les faveurs du public... Puis Armande Altaï va donner des cours de chant... Jeunes inconnus ou stars confirmées, tous ses élèves lui vouent une profonde reconnaissance. Une vie intense, peu conventionnelle... A son image.

11/2003

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Sociologie

Sociologie de la santé. Institutions, professions et maladies

Les questions de la maladie et de la santé sont parmi les plus vives aujourd'hui. Elles se posent au croisement des préoccupations individuelles et d'un débat public qui, outre une remontée assez faible des points de vue exprimés par les " clients " du système de soin, ne tend que trop à s'enclore dans des cadres soit biologiques et techniques, soit politiques et gestionnaires. Alors même que le système de santé est appelé à évoluer, il est essentiel, à l'appui des décisions à venir, de clarifier les diverses dimensions et implications sociales de ces questions majeures. C'est ce à quoi s'emploie, avec une ampleur inédite, le présent ouvrage. S'appuyant sur une très vaste littérature, principalement anglo-saxonne et française, il propose une lecture sociologique particulièrement éclairante, structurée autour de trois grands thèmes (institutions, professions, maladies) et fournit tout l'outillage conceptuel prescrit pour penser le lourd et complexe processus de médicalisation à l'œuvre dans nos sociétés. Cette synthèse critique remet aussi en perspective le rôle des divers acteurs médicaux et paramédicaux ainsi que celui des nouveaux protagonistes apparus dans l'arène sociale de la santé - qu'ils soient issus du monde politique, du journalisme ou de l'univers associatif. Cet ouvrage constituera une référence, un outil de travail et un support de réflexion pour les universitaires (enseignants, chercheurs et étudiants en sciences sociales et en médecine) comme pour l'ensemble du public soucieux d'affronter en connaissance de cause les mutations du monde de la médecine, de la maladie et de la santé.

05/2004

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Poches Littérature internation

L'Amour de la renarde. Marchands et lettrés de la vieille Chine (Douze contes du XVIIe siècle)

Après les Contes extraordinaires du Pavillon du Loisir, nous sommes en mesure de présenter au public français un autre chef-d'œuvre de la nouvelle chinoise : L'amour de la renarde, œuvre de ce Ling Mong-tch'ou considéré comme l'un des plus prestigieux conteurs. Le premier tome parut en 1628, le second en 1632 ou 1633. De tous les textes qu'on va lire, dans une excellente traduction de M. André Lévy, un seul a été divulgué en quelques langues européennes. Les autres n'ont jamais paru qu'en chinois et en japonais. Au début du XVIIe siècle, les Chinois de la dynastie des Ming (laquelle sera bientôt renversée par les usurpateurs tartares-mandchous, en 1644) s'intéressaient vivement à ce qu'on appelle en chinois les siao-chouo, les "textes de conteurs " d'origine ancienne (XIIe et XIIIe siècle) où l'art oral, populaire, faisait les délices du public de Hangtcheou. Cet art était né, pour une bonne part, de la prédication bouddhiste, et sera le germe de ce qui, par regroupement de la matière romanesque, deviendra bientôt le roman chinois. Par leur introduction, leur langue parlée, l'alternance des vers et de la prose, les contes du genre qu'on va lire constituent un modèle accompli de ce qu'on appelle aussi en chinois les houa-pen. Comme dans les Contes extraordinaires, le merveilleux y est fondu au réel de sorte que poésie et vérité se composent ici et fusionnent ainsi que dans toutes les grandes œuvres.

05/2006

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Faits de société

Je m'appelle Latifa. Une "intégration" à la française

Je m'appelle Latifa Zoubir, j'ai vingt-neuf ans, et depuis que je suis toute petite je n'ai qu'une envie : être une Française comme les autres. Mais je sais depuis toujours que ça sera très dur, que je n'y arriverai peut-être jamais, car il n'y a pas de sainte avec mon prénom dans le calendrier. Sur le papier, l'histoire de Latifa pourrait être celle d'une "intégration réussie ". Fille d'immigrés, beurette de première génération, élève brillante, elle devient la porte-parole de l'association Ni Putes Ni Soumises avant de rejoindre une station de radio du service public et d'entamer une belle carrière d'animatrice. Sauf que son nom et son brevet de biculturalisme lui pèsent bientôt : pas assez française pour les uns (une grand-mère qui porte le voile, ça fait tache), trop française pour les autres (sa famille, par exemple, avec qui elle finira par se brouiller car sa mère ne supporte pas son indépendance). Et lorsqu'elle finit par décrocher un CDD dans cette fameuse radio "jeune" du service public, c'est pour apprendre, avant d'être virée peu de temps après, qu'avec son nom elle ne correspond pas au profil "petit Blanc urbain" de la station en question ! Explosif, émouvant et sans langue de bois, son récit jette une lumière crue sur le prétendu modèle d" intégration à la française", qui serait plutôt - au pays des droits de l'homme - un hypocrite et quotidien modèle d'exclusion.

04/2009

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Religion

Viens et suis-moi ! Un itinéraire pour découvrir la pensée de Jean-Paul II

Sans moi, vous ne pouvez rien faire, cette parole du Christ est à prendre au sérieux, au pied de la lettre, car elle est fondamentale et l'homme du XXe siècle en aura fait l'expérience et la démonstration de l'absurde jusqu'à l'horreur. A la suite des premiers Apôtres, Jean-Paul II ne cesse de le redire, nous léguant des écrits d'une richesse inépuisable. L'engagement du Saint-Père est fondé sur une pensée étonnante de vitalité. Sa charge apostolique n'exclut nullement l'homme Wojtyla. Bien au contraire, elle le présuppose et l'accomplit, d'où l'unité de pensée et d'action qui caractérisent cet éminent témoin pour le nouveau millénaire. L'auteur a choisi les écrits qui lui ont semblé identifier le mieux cette pensée dans un ordre permettant de la comprendre et d'en suivre l'itinéraire. Le lecteur est ainsi conduit à entrer dans les grands textes fondamentaux du Pape, certains peu connus du public. Pour faciliter une première approche, l'auteur a réduit à l'essentiel le texte, tout en veillant à la richesse du contenu et en laissant le Pape s'exprimer lui-même. Il s'efforce ainsi de faciliter la compréhension du lecteur, dans une synthèse qui s'adresse à un large public. Cet itinéraire pour découvrir la pensée de Jean-Paul II nous invite, à sa suite, à entrer dans le troisième millénaire en répondant à l'appel du Christ au jeune homme riche : " Viens et suis-Moi ! ".

12/2002

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Théâtre

Théâtre et Lumières. Les spectacles de Paris au XVIIIème siècle

C'est par le théâtre que s'illustre avec le plus d'éclat le siècle des Lumières. Voltaire y voit " la seule manière d'assembler les hommes pour les rendre sociables ", les philosophes l'opposent à l'église comme lieu de l'éloquence profane et sanctuaire des idées nouvelles, les plus grands architectes édifient des temples à sa gloire ; comédiens, comédiennes, danseurs, cantatrices, " enchanteresses " en tous genres occupent le haut du pavé. Quant au théâtre de société (ou théâtre " chez soi "), il passe pour le plus haut degré de la civilisation : l'esprit y acquiert du goût, le corps y cultive la grâce, le libertinage y aiguise les sens. Du grand seigneur dans ses terres à l'artisan dans son échoppe, la théâtromanie n'épargne personne : élèves des jésuites, magistrats, officiers, fermiers généraux, écrivains, savetiers, séminaristes ou filles galantes, tout le monde veut jouer la comédie. Du démocratique " parterre " aux loges louées à l'année, de l'Opéra à la Comédie-française, des Italiens à la baraque foraine et aux parades de boulevard, le public se presse aux spectacles, indiscipliné, turbulent parfois, mais toujours passionné, prompt à rire, à s'émouvoir, à siffler, guettant la réplique vengeresse ou l'équivoque obscène. A l'époque où l'opinion ne dispose d'aucun espace public, le théâtre apparaît comme un foyer sensible, où peut à chaque instant jaillir une étincelle de liberté. Historien des lettres et de la société de l'Ancien Régime, connaisseur averti des choses et des gens de théâtre, Maurice Lever en trace un tableau exact et fidèle, non moins que jubilatoire.

10/2001

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Philosophie

Libre parole

Libre parole rassemble trois essais de style et de circonstance différents : la Conférence Hrant Dink sur la démocratie et la liberté d'expression par temps de violence, donnée en public à Istanbul en janvier 2018 ; les Thèses élaborées en 2015 sur "Liberté d'expression et blasphème", pour intervenir dans la discussion qu'ont relancée les assassinats par les membres de Daech de journalistes de Charlie Hebdo associés à la publication des "caricatures de Mahomet" ; enfin, le séminaire donné en 2013 et rédigé l'année suivante sur les formes de la parrésia selon Michel Foucault, où se trouve déployée à partir de l'exemple grec sa conception du courage de la vérité. Leur objectif commun est de problématiser les conditions et la fonction de la liberté d'expression en tant que droit aux droits, plus fondamental que jamais dans une période de régression des formes démocratiques, facilitée par les effets désagrégateurs de la mondialisation capitaliste, et surdéterminée par les effets de terreur et de contre-terreur que suscite une situation de guerre endémique à laquelle aucune région du monde n'échappe entièrement désormais. Il est aussi de montrer que, si la liberté d'expression institutionnellement garantie, et la libre parole qui en forme la contrepartie subjective, constituent une "propriété" inaliénable des individus et des groupes dont l'autonomie est (théoriquement) reconnue en démocratie, il faut s'élever à la conception d'un bien public de la communication si l'on veut en généraliser l'exercice, en prévenir les usages discriminatoires, et lui conférer par là-même toute sa normativité politique.

10/2018

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Musique, danse

Maurice Le Roux. Polyphonie d´un enfant du siècle

Maurice Le Roux (1923-1992) a été un acteur influent du monde musical de sa génération et a notamment milité pour la reconnaissance par le public de la musique contemporaine. Musicien précoce, il étudie le piano et compose de la musique, puis des musiques de film comme par exemple : Amère victoire (Nicholas Ray), Les Mistons (François Truffaut), Le Petit soldat (Jean-Luc Godard), La Chamade (Alain Cavalier), Contes immoraux (Walerian Borowczyk). Après ses études au Conservatoire national de Paris à la sortie de la guerre de 1940-1944, il se consacre à l'écriture Le Cercle des métamorphoses, poème symphonique (1953), Un Koan, poème symphonique (1973) à la direction d'orchestre à travers le monde, notamment avec l'Orchestre national de l'ORTF dont il est nommé directeur en 1960. Il s'attache à promouvoir la musique contemporaine et à faire connaître au public certains compositeurs classiques qu'il admire comme Monteverdi et Moussorgski, dont il s'efforce de jouer et de faire jouer les oeuvres dans leur version originelle. Musicologue (il est l'auteur de nombreux ouvrages), cinéphile et pédagogue, il produira la série Arcana, connaissance de la musique pour la télévision TF1, avant d'être nommé Conseiller musical à l'Opéra de Paris et Inspecteur général de la musique au Ministère des Affaires Culturelles. Esprit passionné, épris de relations, il eut un rôle important dans la société artistique de la seconde moitié du XXe siècle. Une biographie sensible, très documentée et illustrée, écrite par l'un de ses fils : Patrice Le Roux

06/2015