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Etienne Bourgeois, Sabine Denghien, Benoît Lemaire

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Romans de terroir

Le retour du bel Alexis

Après avoir séjourné chez Jean et Marie au hameau des Roches au coeur du Forez pendant presque deux années, Alexis retourne dans le Périgord, sur le domaine viticole des Castagnières, où il a vu le jour. Si son père Francis Dumonteil et son frère Denis ne lui font pas très bon accueil, ce n'est pas le cas de sa jeune soeur Catherine et de Mathias, son ami d'enfance. L'été qui arrive avec un orage de grêle va permettre au jeune bourgeois de faire des rencontres inattendues, notamment avec Hélène, la fille du plus proche voisin viticole et ennemi de la famille Dumonteil. Malgré des ressentiments de la jeune femme envers Alexis, les cieux jeunes gens, aux caractères tumultueux vont être attirés l'un à l'autre et se revoient à plusieurs reprises. . . Jusqu'au jour où un drame frappe le domaine des Castagnières. . . Alexis, confronté aux mésententes, aux vengeances et aux erreurs judiciaires, décide de mener l'enquête lui-même... Mais Hélène continuera-t-elle à le soutenir, ou l'abandonnera-t-elle à son sort ? Pourra-t-il aussi compter sur l'aide de vieux amis ? Avec son écriture très cinématographique, Claire Minne-Beauvoir nous emmène dans une superbe histoire trépidante pleine de descriptions précises et de dialogues ciselés. L'auteure signe là une véritable oeuvre romanesque qui tient en haleine le lecteur jusqu'à la dernière ligne.

10/2016

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Littérature française

Le clin d'oeil de l'ange

Nous avons tous vécu, au moins une fois, un moment où notre destinée aurait pu changer si nous l'avions voulu... Les personnages de la suite romanesque de Françoise Mallet-Joris vivent cet instant décisif. Sept lieux... Sept couples. Mais un seul thème, une seule histoire... A Anvers, au cours d'une fête foraine, Ludovic, un peintre bourgeois, découvre "la sirène qui tricote". Dans une clinique, un romancier célèbre affronte la souffrance et la mort auprès d'Odile, une infirmière, qui lui révèle les joies et les douleurs des humbles. C'est dans la Villa grecque à Beaulieu-sur-Mer que Catherine, une jeune femme "moderne", comprend comme en un éclair que Patrick et elle, tout nouvellement mariés, seront amenée à se séparer un jour. Le conservateur du Musée de l'Horlogerie de Daleyve est bouleversé par l'acte de vandalisme d'une jeune folle. Un couple d'homosexuels fête un anniversaire à l'Opéra de Venise. C'est à Nantucket, la ville des baleiniers immortalisée par Melville, qu'un grand-père va découvrir et aimer son petit-fils. Fallait-il que Sylvia meure d'un arrêt du coeur à Disneyland pour que Julien comprît qu'il devait tout à cette femme épousée quarante ans auparavant ? Sans doute est-ce à "Disneyland, dans tous les Disneyland du monde qu'il faut chercher la clé de nos fantasmes et de nos songes parmi les monstres, les nains, les géants, les planètes..." Et l'Ange sourit...

04/1983

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Romans historiques

L'aigle et la salamandre. Le roman de Jean Ango, armateur dieppois au temps de la Renaissance

Jean Ango, grande figure de proue de la ville de Dieppe au XVle siècle, a laissé son empreinte en Haute-Normandie, notamment grâce à une gentilhommière, sise à Varengeville, le Manoir d'Ango dont le style " Renaissance italienne " se marie harmonieusement avec l'architecture traditionnelle normande. L'armateur dieppois, dont les lointains ancêtres vikings ravagèrent les côtes de la Manche avant de s'implanter et de se fondre dans la population locale, hérita de l'audace de ces hardis navigateurs, et du bon sens des hommes du terroir. Sa vie, marquée par une époque de découvertes dans de nombreux domaines artistiques et scientifiques, fut celle d'un grand bourgeois de l'espace marin et de la finance commerciale. Surnommé L'Aigle des mers en raison de ses pilotes-corsaires qui fonçaient sur leurs proies, Jean Ango fut aussi un mécène, un amateur des arts et des lettres et un homme capable de mettre sa fortune au service du roi François ter, dont l'emblème était La Salamandre. Si le port de Dieppe, après la création du Havre, a perdu au fil des ans de son importance dans le grand commerce hauturier, la ville aux vieilles pierres et aux voiles toujours prêtes à défier la mer et le vent a conservé un charme d'antan que les pages de ce livre tentent de restituer à travers la vie romancée d'un de ses fils au destin singulier.

05/2014

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Religion

Muhammad. Prophète de l'Islam

Que sait-on au juste de Mahomet, le Prophète de l'Islam, mort le 8 juin 632 de notre ère et révéré par un milliard de musulmans dans le monde ? Il est difficile de faire la part du sacré et du profane, du légendaire et du réel, parmi les milliers de témoignages recueillis aux VIIIe et IXe siècles dans les hadiths et dans les premiers textes biographiques consacrés par les historiens arabes et persans à l' "Envoyé de Dieu". Pour évoquer l'itinéraire du Prophète auquel le Coran fut révélé, unificateur de la péninsule arabique, réformateur juridique et politique, chef militaire et religieux, Roger Caratini n'a négligé aucune source, le Coran, la Chronique d'al-Tabari, la Sira d'Ibn Ishaq, le recueil de traditions dû à al-Bukhari et les Prairies d'or de l'historien arabe al-Mmas'udi. Il offre de l'exilé de Médine le portrait d'un berger devenu prospère caravanier, bouleversé à quarante ans par la révélation de la parole divine, et promis à la mort par les habitants de La Mecque. Ce livre offre aussi, entre histoire et légende, le tableau d'une Arabie de nomades, de bourgeois et de marchands, morcelée en d'innombrables tribus, exposée aux influences juives et chrétiennes, avec lesquelles Mahomet eut le génie de composer, sans rien céder de ce qui fait, aujourd'hui encore, l'universalité de son message.

07/2014

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Littérature érotique et sentim

La vie mosaïque

Toute vie est labyrinthe, et l’on ne sait jamais ce qui se trouvera au bout de cette allée, au croisement de ces chemins. Mais toujours l’on doit garder, chevillé au coeur et à l’âme, l’espoir que le bonheur est possible, à portée de main, à portée de regard… Que le prochain carrefour nous conduira en un lieu de paix et d’épanouissement… Ainsi d’Élizabeth et de Marcello que tout oppose. Elle, issue d’un milieu bourgeois et ayant fait l’épreuve de la chute sociale ; lui, Portugais quittant pays et famille pour la France, avec le seul désir de vivre mieux… Deux êtres aux lignes de vie si éloignées, que pourtant les hasards de l’existence et de l’histoire vont aimanter l’un vers l’autre… Il y a ceux qui appréhendent la vie comme une succession de mauvaises plaisanteries… au point de la voir en noir. Et il y a ceux qui pensent que les événements sont beaucoup plus subtils que cela, qu’ils peuvent nous mener, par-delà la souffrance, les deuils, les difficultés, vers des moments de grâce et de joie. R. Pereira est justement de ces auteurs qui disent que le destin trame aussi, dans le secret, des rencontres qui réconcilient les êtres frappés par le malheur, ayant dû lutter pour demeurer la tête au-dessus de l’eau… et sa "Vie mosaïque" en constitue une démonstration à la fois humble et éclatante.

05/2012

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Romans historiques

Le passant de Vienne. Un certain Adolf

Vienne, 1923. Un obscur agitateur vient d'être incarcéré après un putsch raté à Munich. A l'ambassade de France, on demande à un jeune attaché, Philippe de Gondrange, d'enquêter sur la jeunesse de cet Autrichien sorti de nulle part. Qui est donc cet étudiant recalé aux Beaux-Arts, ce vagabond qui vend des vues de Vienne sur cartes postales à des marchands juifs, bourre ses souliers troués de papier journal et dort sur des bancs de square ? Un trublion de brasserie ? Un démon surgi de la marmite des sorcières ? Ou seulement un passant excité, un petit bourgeois qui rêve de devenir quelqu'un dans le fantastique tourbillon artistique et intellectuel de la Belle Epoque viennoise ? "Il s'agit sans nul doute d'un de ces personnages pittoresques dont l'histoire fourmille, dira un colonel du 2e Bureau. Il y a toutes les chances pour qu'on n'en entende plus jamais parler". Cet homme quelconque mettra le feu à l'univers. Il s'appelle Adolf Hitler. Grand reporter, romancier, mémorialiste, chroniqueur à Service littéraire, Christian Millau a vu enfant, en 1937, un Hitler tout sourire sur son balcon de Berchtesgaden et aussi les détenus de Dachau en tenue de bagnard. Ces images ne l'ont jamais quitté. Le passant de Vienne n'est pas un livre d'histoire. C'est un roman où l'essentiel est vrai. Le reste est imaginé.

04/2010

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Littérature étrangère

Mon père et autres imposteurs

Coup dur pour Charlotte : sa mère a disparu dans la nature, la laissant seule avec un père volage, Yves Mueller, manager d'artistes. Pendant les vacances, il trimballe sa fille d'hôtel en hôtel " quatre étoiles ", s'il vous plaît ! , la traîne sur des plages de luxe au sable fin où des femmes d'affaires dynamiques se prélassent. Jusqu'au jour où, sa bourse étant à sec, il s'en débarrasse en la confiant à " une amie très chère " qui vit avec sa fille, Jane. Les deux gamines se détestent cordialement, avant de découvrir leur secret commun : leur père est bigame ; elles sont soeurs ! Il ne reste aux deux adolescentes sagaces qu'à se liguer et à partir en croisade pour découvrir l'étendue des dégâts. On en apprend de belles sur l'hypocrisie des bourgeois, la double vie des artistes, l'imposture des hommes en général et des pères polygames en particulier. Milena Moser, " la mauvaise fille " de la littérature féminine, se révèle une fois de plus une conteuse tragicomique, naviguant avec grâce sur les montagnes, russes de notre époque et cultivant l'art de la provocation. Née en 1963, Milena Moser vit à Zurich, sa ville natale. Libraire de formation, elle est l'auteur de L'Ile des femmes de ménage (Calmann-Lévy, 1994) et de A quoi rêvent les blondes (Calmann-Lévy, 1995). Traduit de l'allemand par Françoise Toraille.

06/1996

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Beaux arts

Degas

Revenant sur l'oeuvre de Degas, Werner Hofmann réussit à ouvrir d'étonnantes perspectives inédites en la confrontant à la notion de réalisme Si Degas (1834-1917) a régulièrement participé aux expositions des Impressionnistes. , dès ses débuts, il a opposé à l'interprétation harmonieuse de la réalité de ses collègues une peinture de la vie sociale, traversés de tensions. Il met à nu la fragilité du monde bourgeois ainsi que celle des relations humaines qui s'y jouent. Il convoque les zones marginales de la société où les figures de la femme sont repasseuses, modistes, danseuses ou prostituées. Il invente des espaces traversés par des tensions intérieures ou encore des échappées sur des zones ambiguës où se nouent les tensions du "clair-obscur-social" . C'est, selon l'auteur, dans ce champ problématique que se situent la contribution de Degas au "Réalisme" et son dépassement des scènes de la vie moderne - les marges de la ville, l'intimité prosaïque de ses habitants forgent une nouvelle orientation du regard. Werner Hofmann ancre le cheminement artistique de Degas à l'intérieur des grandes tendances du XIXe siècle. David, Ingres, Delacroix, Courbet et les oeuvres des Impressionnistes. De cette manière, il rend visible les lignes que trace la tradition mais surtout la manière personnelle et la puissance d'innovation de l'art de Degas, lequel, faisant contrepoint à l'oeuvre de Cézanne, ouvre une autre voie conduisant au XXe siècle.

10/2007

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Musique, danse

Les Wagner. Une histoire de famille

Petites Walkyries, petits Siegfrieds, petits enfants deviendront grands, mais le jeu continue et l'enjeu reste le même : pour Bayreuth, quel (le) Wagner ? Les frères, sœurs, cousins et cousines de l'opiniâtre famille n'auront pas cessé pendant plus d'un siècle et ne cessent toujours pas en l'an 2000 de se disputer, en toute intimité, l'Anneau du pouvoir, porte-clefs du Festival, comme si d'une génération à l'autre un malicieux destin obligeait les Wagner à jouer " pour de vrai " l'histoire jadis contée par le Grand-Père dans sa Tétralogie. Arrière-petite-fille de Richard et fille de Wieland - l'inspirateur du " Nouveau Bayreuth " -, Nike Wagner raconte ici l'histoire réelle des acteurs de cet interminable remake bourgeois du mythe fondateur. Les dieux ont désormais revêtu l'habit de citoyens ordinaires, mais l'Anneau brille toujours et aujourd'hui même, à la veille d'une passation de pouvoir longtemps attendue, plusieurs descendant(e)s lèvent le doigt. Assumant sans arrogance ni faux-fuyants sa position de juge et de partie, puisqu'elle est elle-même candidate, mais sans jamais non plus rapporter un fait qui ne soit vrai - et combien d'inédits ! -, Nike Wagner construit au fil de quatre générations une histoire de famille qui a la force persuasive d'un roman et la précision d'un récit historique. Témoignage sur le passé et le présent, manifeste pour le futur : à tous égards, un livre écrit à tombeau ouvert.

10/2000

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Sciences historiques

Quand le Nord devenait français (1635-1713)

Le 26 juin 1658, Louis XIV entre dans Dunkerque, la première grande ville de Flandre conquise par ses armées. Vingt ans plus tard, bien d'autres villes des Pays-Bas espagnols passent sous la domination française, pour quelques années ou jusqu'à nos jours : Avesnes, Douai, Lille, Tournai, Courtrai, Charleroi, puis Valenciennes, Cambrai, Ath, Ypres et Maubeuge. Pendant trois quarts de siècle, le plat pays est ravagé par la guerre. " Délivre-nous, Seigneur, de la peste, de la guerre et de la faim. " Telle va être la prière lancinante de plusieurs générations de paysans, d'ouvriers et de bourgeois du Nord. Le sud de la Flandre et du Hainaut, le Cambrésis deviennent français dans un climat d'hostilité générale. Le roi de France est alors " l'ennemi français ". Il lève de lourds impôts et envoie des intendants tout puissants dans les provinces. Il est l'allié des ennemis de la religion, les Turcs et les protestants. Certains disent même qu'il est athée et libertin. En somme, il est le contraire du roi d'Espagne. Par ailleurs, les villes tiennent à conserver leurs privilèges qu'elles appellent des " libertés ". Pour toutes ces raisons, on reste fort attaché à l'Espagne d'autant que le débouché naturel des Pays-Bas est Anvers, porte du gigantesque Empire espagnol. Alors, il faudra beaucoup de temps, de patience et d'habilité de la part du pouvoir français pour conquérir les cœurs, après avoir forcé les murailles des villes.

06/2008

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Histoire de France

Les royalistes et Napoléon. 1799-1816

Au matin du 21 janvier 1800, les ouvriers et les bourgeois qui longent la Madeleine s'arrêtent, interdits. Sur la façade de l'église s'étend un drap de velours noir portant des mots terribles: "Victimes de la Révolution, venez avec les frères de Louis XVI déposer ici vos vengeances." Qui ose, en plein Consulat, rappeler le souvenir du roi guillotiné sept ans plus tôt? L'homme qui a bravé la police de Bonaparte et de Fouché s'appelle Jean-Guillaume Hyde de Neuville. Avec Georges Cadoudal et tant d'autres, il est l'un des innombrables héros de cette geste royaliste qui a fait trembler le Consulat, puis l'Empire. Car bien des nobles se rallieront à l'Empereur, conquis par les honneurs ou vaincus par l'ennui; beaucoup oscilleront, quinze années durant, entre ce qu'on pourrait appeler résistance et collaboration... Mais les fervents du roi, eux, ne céderont jamais. Napoléon a eu l'insolence d'écrire à Louis XVIII qu'il lui faudrait, pour revenir en France, "marcher sur cent mille cadavres"? Les royalistes de cœur feront tout pour rendre ce retour possible: inscriptions tracées à la craie sur les murs des villes, distribution de tracts et de pamphlets incendiaires, attentats et enlèvements, attaques de diligences, noyautage de la police et de l'armée, réseaux d'espionnage et de contre-espionnage... Des salons parisiens au bocage vendéen, ce livre déroule une fresque inouïe, pleine de bruit et de fureur.

04/2009

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Littérature française

Un passé recomposé. Le rêve américain de ma mère

Le Nouveau Monde auquel rêvent Renée et Pauline, - mère et grand-mère de l'auteur - prend toute sa dimension dans cette biographie familiale aux allures de roman. Anne Bolloré nous livre une investigation passionnante et fouillée, des rives du Leman à celles de l'Hudson, du début du XIXe siècle aux tourbillons des guerres qui ravageront l'Europe au siècle suivant. Des figures imposantes se dressent, comme celles des Iselin, Herrenshandler bâlois devenus des négociants américains fortunés, à la tête de grands clippers qui commercent jusqu'en mer de Chine... Henry-Sigismund, ce grand-père occulté, tiraillé entre ses deux foyers - le manoir de Brion et l'avenue du Bois... Sa grand-mère, Pauline Boudin, qui, en ces années Vingt, fait fi avec entêtement des préjugés bourgeois. Une indépendance qui les plongera, elle et son enfant, dans le dénuement. Poursuivant son enquête dans le sillage maternel qu'elle retrace avant sa propre naissance, Anne Bolloré nous mène jusqu'au Maroc espagnol, sur les traces des Alzugaray, famille de Luis, le premier mari de sa mère. Nous voici immergés dans l'ambiance exotique de Melilla et de la poudrière du Rif, puis sous les grondements de la guerre civile qui déchira la péninsule ibérique en 1936, et de la Seconde Guerre Mondiale. Recomposer le passé pour mieux se le réapproprier, c'est le pari d'Anne Bolloré face à un secret de famille et ses non-dits qui pèsent sur les générations suivantes...

05/2017

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Histoire de France

La cour au miroir des mémorialistes

Introduction : Nomie Hepp Les Mmorialistes tmoins de la cour E. Vaucheret : Les Ftes de cour durant le tour de France de Charles IX (1564-1566) M. Mc Gowan : La Fonction des ftes dans la vie de cour au XVIIe sicle M. Lazard : La Cour vue par des bourgeois de Franois I Henri IV C. Lauvergnat-Gagniere : La Cour lieu du pouvoir sous Henri IV H. Zuber : La faveur et la disgrce : comparaison des cours dHenri III et dHenri IV M. Bertaud : Images de Louis XIII J. Hennequin : Les conjurations sous Henri IV et Louis XIII daprs les mmorialistes M. Pernot : La journe des Dupes Perspectives morales M. Cuenin-Lieber : Lexprience de la disgrce sous Louis XIII et sous la Rgence D. A. Watts : Jugements sur la Cour chez Retz et quelques contemporains S. Bertiere : Faire sa cour sous la Fronde : enjeux et prils L. Godard de Donville : Lart de plaire chez les dames de cour N. Hepp : Peut-on tre homme de bien la Cour ? Le dbat sous Louis XIII Perspectives littraires C. Douvier : Les portraits du Grand Cond dans les Mmoires de P. Lenet et de N. Goulas G. Schrenck : Brantme et Marguerite de Valois : dun genre lautre ou les Mmoires incertains E. Lesne-Jaffro : La question du genre des Mmoires chez Bussy-Rabutin, Mlle de Montpensier et labb Arnauld Annexe Ltude du phnomne de la Cour par le traitement informatique des notions (N. H.)

10/1991

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Littérature française

Le roi du sud

C'était dans les années 1980, à Portovan, un grand port de la Côte d'Azur... Il y a là Orski, le nouveau maire venu de nulle part et qui règne sur la ville. Ainsi que le narrateur, Daniel, qui noie sa mélancolie dans la fête et se lie avec un flamboyant caïd qu'on surnomme le Prince... Sous le soleil, et sur fond de guerre politique au sein de la droite française, chacun va aider – ou manipuler – l'autre pour mettre la main sur les subventions, les casinos, l'amour, le pouvoir... Assassinats, faux suicides, coups de théâtre – on ne se refusera rien pour faire main basse sur la région. Des boîtes de nuit aux restaurants de luxe, des coulisses des journaux aux méandres d'une justice sous influence. A chacun de reconnaître, derrière ces fictions transparentes, une mémorable réalité... Au final, la couronne du Roi du Sud se jouera entre quelques fantômes. La guerre d'Algérie ou la part noire du gaullisme. Les barons des machines à sous ou les voyous de la drogue. Les grands bourgeois ou les aventuriers. Un père ou bien son fils... Baptiste Rossi regarde ces hommes tomber, dans une fresque lyrique et précise. Il sait, comme personne, fixer un certain envers de la Ve République. Et ses héros troubles vivent au Sud, bien sûr, un Sud neuf, fascinant, et décrit par l'un des siens.

02/2017

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Beaux arts

30 ans à Paris. Centre culturel suisse 1985-2015

Le Centre culturel suisse de Paris n'est pas une de ces institutions-vitrines aux ordres d'un ministère, et c'est bien son indépendance de ton et de programmation qui en a fait un lieu incontournable, entre autres, pour l'art contemporain et les arts de la scène. Le CCS fête ses trente ans : une occasion de retracer, à travers les 400 pages d'un livre richement illustré, son histoire, ses coups d'éclats, ses moments de grâce. Mais au-delà du passé, ce livre offre également une mise en lumière de 30 artistes suisses dont le parcours est lié, d'une façon ou d'une autre, au centre de la rue des Francs-Bourgeois, parmi lesquels : les plasticiens Fischli & Weiss, l'écrivain-voyageur Nicolas Bouvier, le photographe Robert Frank, l'artiste iconoclaste Thomas Hirschhorn, la surréaliste Meret Oppenheim, la chorégraphe Cindy Van Acker, le metteur en scène Christophe Marthaler ou encore le batteur et compositeur Daniel Humair. Chacun de ses trente portraits se compose d'un texte (dont la rédaction a été confiée à un spécialiste de l'oeuvre, à un écrivain, à un ami - citons parmi les contributeurs : Olivier Cadiot, Frédéric Pajak, Mathieu Bertholet, Arnaud Robert, Bruno Tackels, Francis Marmande et Emmanuelle Lequeux) et d'un reportage photographique par Ludovic Balland et Mathilde Agius, Sous la direction de Jean-Paul Felley et Olivier Kaeser, actuels codirecteurs du CSS. Avec la participation de deux anciens directeurs : Daniel Jeannet et Werner Düggelin.

01/2016

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Guerre d'Algérie

Légionnaire. Un Anglais dans la guerre d'Algérie

Le témoignage rare et poignant d'un jeune "béret vert" durant la guerre d'Algérie. Le 22 février 1960, à l'âge de dix-neuf ans, Simon Murray pousse les portes du fort de Vincennes pour s'engager dans la Légion étrangère. L'Aventure commence : l'embarquement à Marseille, l'arrivée en Algérie, à Sidi bel-Abbès, les longs mois d'instruction, l'affectation au 2e régiment étranger de parachutistes, la guerre et la traque des fellaghas de la frontière marocaine à la frontière tunisienne, les Aurès, le putsh avorté de 1961, les accords d'Evian, la lente et difficile adaptation au temps de paix... Durant ses cinq années de service, Murray consigne dans ses carnets de bord son expérience quotidienne de la rude vie de légionnaire, l'entraînement, les marches sans fin et les échaufourées avec les fellaghas dans les montagnes de l'Atlas. La force du récit tient à la personnalité atypique de son auteur. Issu d'un milieu bourgeois, formé dans une vénérable école britannique, il s'enorguellit de servir dans une unité légendaire. Telle est la vertu première de ce journal de guerre unique en son genre : il dit la vérité, toute la vérité et permet de comprendre l'organisation et les motivations de cette troupe à nulle autre pareille. Un témoignage essentiel sur la guerre d'Algérie comme sur le quotidien des "hommes sans nom" qui composent la Légion étrangère.

03/2022

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Muséologie

Le musée, une histoire mondiale. Tomes 2, L'ancrage européen, 1789-1850

Avec la Révolution française, l'accès aux chefs-d'oeuvre de l'art est élevé au rang de droit de l'homme, et le musée, chargé d'en permettre l'exercice, devient l'attribut d'une nation. Le Louvre révolutionnaire et impérial en est le prototype. En France, le Muséum national d'histoire naturelle, le Conservatoire national des arts et métiers, le musée de l'Artillerie, le musée des Monuments français, les musées de province l'accompagnent. En Europe, l'impact de la Révolution sur la création des musées se prolonge jusqu'au milieu du XIXe siècle. Le pillage pratiqué par les armées de la Révolution et de l'Empire au profit de la France a fait prendre conscience du caractère emblématique des biens culturels pour les peuples. Les musées contribuent à légitimer le pouvoir du souverain en lui conférant un caractère national. Le Prado, la National Gallery et le British Museum, les musées bourgeois à Francfort, Leipzig, ainsi que l'Altes Museum de Berlin, la Glyptothèque et la Pinacothèque de Munich, le Walhalla près de Ratisbonne sont des effets de cette dynamique, comme les innovations des musées du Danemark. La révolution industrielle ouvre un nouveau chapitre de l'histoire des musées avec l'Exposition universelle de 1851, à Londres, et clôt ce volume consacré à une période qui, malgré sa brièveté — soixante ans à peine —, a transformé le musée, devenu démocratique et national.

03/2021

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Critique littéraire

La tentation autobiographique. De l'Antiquité à la Renaissance

Nous assistons, depuis deux ou trois décennies, à une extension du domaine de l'autobiographie, désormais légitimée, pratiquée, encouragée et consommée sous des formes extrêmement variées. Cependant, il serait erroné de croire que l'écriture du moi est un phénomène récent dont l'Occident aurait le monopole. Elle s'inscrit au contraire dans une longue histoire que l'on ne peut plus réduire, paresseusement, à la trilogie Augustin-Montaigne-Rousseau. Le témoignage autobiographique apparaît dès l'Antiquité, en Chine, au Moyen-Orient, en Grèce et à Rome, parmi les rois, les fonctionnaires, les poètes, les historiens, les philosophes, les rhéteurs. Puis le christianisme, l'islam, le bouddhisme intériorisent sa thématique tout en prônant le renoncement à la vie d'ici-bas. À Byzance, le "je" se glisse dans l'Histoire, l'hagiographie ou la règle monastique. Au Japon, des poétesses retracent leur vie amoureuse. Les érudits arabes et chinois glissent leur histoire dans leurs ouvrages. En Europe, plus d'un moine cède à la tentation de se raconter. Les nobles dictent leurs Mémoires pour rehausser leur prestige. Les bourgeois tiennent des livres de famille. Les écrivains et les artistes deviennent les héros de leurs propres oeuvres. Montaigne, enfin, érige le souci de soi en art de vivre. Et, en même temps, certaines périodes, certaines cultures, certains milieux se passent d'écriture du moi... Ce premier volume, qui sera suivi de deux autres, est consacré à l'avant XVIe siècle.

11/2013

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Romans policiers

Une Disparition. Et autres nouvelles

Surprenant, le sort posthume des oeuvres d'Emile Gaboriau ? ! Né en 1832, mort prématurément en 1873, il a pourtant connu, de son vivant, un immense succès avec ses romans parus en feuilletons dans des quotidiens, notamment Le Petit Journal. Un succès comparable à celui d'un Eugène Sue, d'un Alexandre Dumas, d'un Paul Féval ou d'un Ponson du Terrail. Emile Gaboriau est resté longtemps mésestimé en France lors même qu'il était apprécié à sa juste valeur dans les pays anglo-saxons et considéré comme l'inventeur du roman policier. Mais il n'a pas été seulement le créateur des fameuses enquêtes de Monsieur Lecoq, successeur du chevalier Dupin d'Edgar Allan Poe et prédécesseur de l'illustre Sherlock Holmes. Nombre de ses romans s'affranchissent du genre policier pour aborder la peinture de moeurs. Egalement auteur de nouvelles pour la première fois toutes rassemblées dans un même volume et, pour certaines, inédites en librairie, on y retrouve le style alerte et vigoureux d'un auteur à la palette très large, capable de se mouvoir avec aisance dans l'atmosphère interlope du crime tout aussi bien que dans les hôtels particuliers des riches bourgeois parisiens. A ce titre, il fut sans conteste un observateur lucide et critique de la société de son époque. Après Les Esclaves de Paris, les éditions Manucius continuent de rendre hommage à cet écrivain populaire qui mérite reconnaissance et admiration.

03/2022

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Penser l'écologie

Tristes campagnes

C'est le progrès, qui n'est jusqu'ici que décomposition ? : chaos de pavillons, d'immeubles, de ferrailles et de détritus. Et à travers l'informe et l'innommable, la banlieue, s'écoule la diarrhée d'asphalte que répand la bagnole avant d'aller crever contre un poteau ou dans un pré. Les fermes abandonnées s'écaillent ou s'écroulent, quand elles ne se fardent pas pour plaire à un bourgeois. La lèpre ronge touyas et forêts. Peines et maladies reculent, la production augmente, et le bonheur aussi, paraît-il. Mais à perte de vue, l'oeil ne voit que des ruines ou des ébauches, c'est-à-dire des chantiers. Ce qui importe n'est pas ce que l'on vit, mais ce que l'on fabrique, et c'est toujours la même chose. A quoi bon regarder ?? Bientôt ce ne sera pas plus la peine que dans les tunnels du métro. Ici comme n'importe où, ce monde perpétuellement à venir ne parle plus aux sens, et donc n'a pas de sens. Les fruits de cette mue sont purement sociaux, ni l'ouïe, ni la vue ne les enregistrent, mais la statistique. Où sommes-nous ?? Quelque part entre deux murs, du côté de Bochum ou de Brisbane. Il n'y a plus de pays, de paysans, mais seulement le folklore ? : la petite momie attifée en Ossaloise qu'on fait danser au pied des HLM.

04/2023

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Historique

Femmes artistes. Quelle place pour les femmes dans l'histoire de l'art ?

Les femmes ont toujours fait de l'art, en tous lieux et en tout temps. Certaines ont même été célèbres de leur vivant Vigee Le Brun, Mary Cassat, Berthe Morisot, Georgia O'Keefee, Louise Bourgeois, Dora Maar pour ne citer que quelques exemples. Pourtant leur présence dans les livres d'histoire et les collections permanentes des musées reste anecdotique. En France, le Louvre ne compte qu'une trentaine de peintures de femmes artistes dans ses collections et au musée d'Orsay, sur les 4 463 artistes de la collection permanente, on compte seulement 296 de femmes, un peu moins de 7%. Peintresses, n'est pas une énième galerie de portrait, mais un essai graphique complet qui les replace dans le contexte d'une société patriarcale qui privilégie et encourage la créativité des hommes. Avec beaucoup d'humour et de pédagogie, les mots d'Eva Kirilof se mêlent aux dessins de Mathilde Lemiesle pour créer une bande dessinée riche qui permet de rappeler que l'art est un lieu de négociation de pouvoir comme un autre. Quelques exemples de sujets abordés : -L'accès des femmes à une éducation artistique -La représentation des femmes dans l'art du point de vue masculin -Le sexisme dans le monde de l'art -Le mythe du génie masculin -Le rôle de la muse -Quelle place pour les femmes dans les musées ? -La maternité comme frein à une carrière artistique

10/2022

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Littérature érotique et sentim

Traité du boudin. A l'usage des prolétaires du sexe

Pour le droit des hommes moches à forniquer. « Ce fascicule s’adresse aux prolétaires du sexe. A la masse innombrable des sans-grades, des pauvres cons, des mal-faits, des ratés, des pas beaux, des que moches. Aux « finis à l’urine », aux « bercés trop près du mur », aux « résidus de capote ». A mes frères, enfin. » (Stéphane Tzara)  Pour le droit des boudins à se faire draguer. « Le désir du boudin est une braise qui couve sous la cendre de l’amertume. C’est de cette petite braise qu’il faut prendre soin. Tout doucement au début, souffler dessus, pour la faire rougir. L’alimenter de brindilles jusqu’à ce que la braise émette un crépitement, puis deux. Alors une flammèche s’élève, puis enfin un feu clair. Et c’est ainsi que naissent les plus majestueux incendies. » (Stéphane Tzara) Contre la dictature de la beauté. « La beauté est désintéressée chez Kant, inutile chez Baudelaire, c’est justement cette neutralité qui l’a mise au service des pouvoirs aristocratiques, bourgeois et capitalistes. La différence physique comme ségrégation du plaisir est l’autoroute gratuite vers le racisme, l’ostracisme, l’eugénisme et le génocide. Ainsi le boudin vit sa sexualité et ses désirs de manière malheureuse, victime de l’infâme idéologie du Beau. Or, le droit de jouir doit être démocratique et égalitaire. Qu’Apollon crève, que jouisse le boudin. » (Laurent Boyer) Contre l’amour. « N’est-ce pas rafraîchissant ? » (Jean-Jacques Pauvert)

02/2012

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Littérature française

Bel-Ordure

Autopsie d'une histoire d'amour. Eva est une fille de l'aube plutôt solitaire, Adama, un oiseau de nuit connu de Tout-Paris ; deux êtres, deux univers que tout sépare. Pourtant, entre eux, au fil des pages, s'écrira un amour fou, une passion compliquée à la destinée tragique. Eva, la narratrice, est aussi petite, ronde, blonde et blanche qu'Adama est grand, noir et sculptural. Elle est émerveillée par leurs différences, fascinée par cet homme sans attaches, funambule parmi les artistes, les mondes interlopes ou les salons bourgeois. Sans-papiers, Adama est le paradigme du dépouillement. Il ne possède rien, semble ne vivre qu'au présent. Eva est en adoration devant cet ancien danseur de Béjart aussi impénétrable que séduisant.Mais passés les premiers mois d'aveuglement, le mystère s'estompe pour révéler, derrière sa plastique parfaite, une autre facette d'Adama. Dans le coeur d'Eva, la désillusion succède à l'éblouissement. Adama boit, Adama la trompe, Adama vit des femmes qu'il rencontre, Adama sait-il seulement aimer ? Peu à peu, Adama devient Bel-Ordure.Dans cette autofiction, Eva, double littéraire d'Elise Fontenaille, offre au lecteur un texte généreux et sans fard, où alternent moments d'intimité empreints d'une profonde tendresse, révoltes et colères. Servi par une écriture résolument moderne, Bel-Ordure raconte, avec force et sincérité, une passion incandescente pour un pharaon aux pieds nus.

01/2016

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Littérature française

Le mur de Pierre

Selon Pierre Thorens, tout être humain naît un jour quelque part au pied d'un même mur. Mais ce mur est tellement large que pour voir ce qu'il cache, il n'y a qu'un seul moyen : l'escalader. Parsemé d'embûches, il oblige les audacieux qui tentent l'expérience à faire preuve de courage et d'ingéniosité, chacun empruntant la voie qui lui semble la plus propice. Hélas, la plupart n'en atteignent jamais le sommet. Diane Juilland et Pierre Thorens se rencontrent de ce côté du mur. Ils décident de le gravir ensemble. Pendant un temps, je les suis des yeux et vous raconte quelques fragments de leur histoire. Jan Wyckmans est né à Bruxelles en 1946. Très tôt, la lecture a été pour lui le seul chemin d'évasion du petit milieu bourgeois dans lequel il évoluait. Dans la mesure où il laissait entrevoir des capacités scientifiques, son père, que l'activité professionnelle journalistique inclinait pourtant vers une carrière littéraire, l'a orienté vers des études d'ingénieur. Jan Wyckmans est sorti en 1971 diplômé de l'Ecole Polytechnique de l'Université Libre de Bruxelles. Il n'a pas perdu pour autant son goût pour la lecture, goût qui s'est au fil du temps mué en un ardent désir d'écrire. Après un premier essai publié en 2020, A vendre, cerveaux sur mesure, il signe avec Le mur de Pierre son premier roman.

01/2022

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Suisse

Les Vert-e-s en Suisse. Evolution, action, perspectives

Après quarante ans d'existence, le Parti écologiste suisse (PES) fait aujourd'hui figure de valeur sûre dans le paysage politique suisse. Lors des dernières élections fédérales de 2019, ce parti a atteint 13% des suffrages, il est présent dans toutes les régions linguistiques, gouverne de nombreuses villes et cantons et représente cinq cantons au Conseil des Etats. Le premier pas vers la création de l'actuel PES a été franchi lorsque cinq groupements écologistes se réunirent en mai 1983 pour former la "Fédération des partis écologistes de Suisse". Une étape importante de son développement fut ensuite l'adhésion des Vert·e·s de gauche alternatives et alternatifs au début des années 1990, qui permit de renforcer son profil social, pacifiste et féministe. Alors que le Parti écologiste suisse était toujours plus en concurrence avec le Parti socialiste, ils se virent soudain tous deux concurrencés dans la deuxième moitié des années 2000 par le Parti vert'libéral Suisse, au positionnement plutôt bourgeois. Dans cet ouvrage, 18 auteures et auteurs éclairent toutes les facettes du PES. Elles et ils examinent son histoire, le profil de ses électrices et électeurs, son recours intensif aux outils de la démocratie directe ou encore les votes des Vert-e-s au Conseil national. Une comparaison avec les autres partis Verts d'Europe montre que le PES bénéficie d'un poids électoral particulièrement important et qu'il se positionne résolument à gauche.

05/2023

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Littérature Espagnole

Dark

Un vieil écrivain se souvient. Plus encore, il essaie de se remémorer comment il est devenu romancier. Alors lui revient en mémoire l'image du jeune homme qu'il a été, à Buenos Aires, dans les années 50 : un lycéen qui rêve d'échapper au milieu bourgeois et conservateur de ses parents. Un soir il s'aventure dans un bar où se produit une star vieillissante du tango, et quand un inconnu l'aborde, il n'hésite pas alors à se présenter sous une fausse identité. Il sera donc Victor pour Andrés, mais ce mensonge n'empêche pas ce dernier d'attendre le futur écrivain devant son lycée deux jours après leur première rencontre. Une étrange relation se tisse entre eux. Andrés est plus âgé que Victor, il ne semble pas exercer de profession précise, seulement prendre du plaisir à emmener son jeune protégé dans des lieux insolites, lui présenter le monde interlope de la capitale argentine et lui acheter des jeans et des blousons, vêtements interdits par les parents de Victor. Une attraction qui ne dit pas son nom lie les deux hommes, et Victor est sous le charme obscur d'Andrés, jusqu'à ce que cette relation faite de non-dits et de secrets prenne brutalement fin lors d'un accident de voiture. Roman de formation et d'initiation, récit d'une éducation sentimentale, Dark est aussi un magnifique texte sur la naissance d'un écrivain.

01/2017

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Littérature française

Emmanuel, Brigitte et moi

Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé n'est absolument pas le fruit du hasard... Lorsqu'ils se rencontrent et tombent éperdument amoureux l'un de l'autre, Emmanuel a 15 ans et Brigitte 40. Lui est un prodige en devenir de la gastronomie française, elle est une bourgeoise, mère de famille épanouie de trois enfants dont la plus jeune a l'âge d'Emmanuel. Ensemble, ils vont affronter le scandale, courir après la gloire matérialisée par un restaurant prestigieux de la Côte d'azur surnommé "le Château" et connaître toutes les vicissitudes liées au succès. Le narrateur, le "moi" du titre est, pour sa part, un journaliste qui les retrouve par hasard, quinze ans après qu'ils aient tout perdu et chuté de leur Olympe. Roman métaphore, "Emmanuel, Brigitte et moi" aborde les thèmes de l'amour, du pouvoir, de la chute et s'autorise quelques détours par la politique fiction car, bien entendu, cet Emmanuel et cette Brigitte là en rappellent d'autres... Retrouvez Alain Llense sur son blog www. alainllenseauteur. home. blog ou sur Facebook www. facebook. com/alainllenseauteur

10/2019

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Généralités médicales

Variole : Théodore Tronchin et la grande aventure de l'inoculation

L'inoculation de la variole est un épisode méconnu voire oublié de l'histoire de la médecine. Cette méthode prophylactique naquit vraisemblablement en Extrême-Orient dès l'Antiquité et se répandit au Moyen-Orient et en Occident quand les guerres liées aux conquêtes musulmanes puis aux croisades disséminèrent la petite vérole en Europe occidentale. La variolisation commença en Angleterre, et dans les colonies britanniques d'Amérique, quand Lady Montagu, en 1720, rapporta d'Istanbul, la technique de l'insertion du pus varioleux à des sujets sains pour les prémunir d'un fléau qui tuait un malade sur sept. Le médecin genevois Théodore Tronchin contribua à répandre cette méthode dans l'Europe continentale, d'abord dans les cours européennes puis dans la haute société bourgeoise. La littérature, la philosophie, la théologie, la politique, la médecine et les sciences exactes s'emparèrent du sujet et les affrontements furent épiques et implacables. Mais rapidement et brutalement, à la fin du xvllle siècle, ce tumulte s'apaisa avec la découverte de la vaccine par Jenner. On comprend d'ailleurs dans ce livre comment Jenner y parvint grâce à l'inoculation...

10/2019

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Romans de terroir

Cécile et les Beaujour

Début du XXe siècle, dans le pays nantais. A l'ombre des arbres centenaires du parc du château de Malavielle, Cécile grandit entourée de femmes : sa grand-mère, qui tient les rênes du domaine, sa mère, une douce bourgeoise effacée, sa soeur aînée, qui se destine à la vie monacale. Protégée, trop peut-être, la jeune fille a tout pour être heureuse, jusqu'au jour où elle se décide à poser des questions sur les hommes de la famille. De son père, on lui dit qu'il est mort dans un incendie à Paris, de son grand-père, qu'il était inconséquent et aurait disparu après avoir honteusement ruiné Malavielle. Mais Cécile ne trouve aucune photo, aucune trace tangible de leur existence. Quand elle s'entête, sa grand-mère l'expédie dans un internat accueillant la jeunesse dorée nantaise, où elle subit quotidiennement rebuffades et humiliations. Révoltée, Cécile fugue et débarque seule à Paris, bien décidée à éclaircir le mystère de ses origines. Avec sensibilité et réalisme, Eric Le Nabour brosse le portrait bouleversant d'une jeune femme forte et fragile aux prises avec sa famille pour conquérir son droit au bonheur.

06/2019

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Non classé

Bestial

1765, en Lozère une bête mystérieuse sème la terreur en égorgeant et tuant femmes, enfants et vieillards, la Bête du Gévaudan. 1945, Emile d'Astel, un jeune hobereau, rentre de captivité à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Il regagne son château, charmant édifice XVIII° siècle à peine plus grand qu'une maison bourgeoise, situé sur les bords de la Vilaine à Ploerdon. Il le retrouve bien dégradé et commence à faire face aux problèmes de réparation. Va-t-il renouer avec Athalie cette élégante jeune femme qui l'enchantait et qu'il n'a pas revue depuis 5 ans ? Va-t-il succomber au charme de Véronique, la "jeune sauvageonne" qui, ayant grandi, est devenue belle et sensuelle ? Quel est cet animal cruel et mystérieux qui attaque et tue de jeunes enfants, dans un quadrilatère géographique au milieu duquel trône le château d'Emile ? Deux siècles plus tard, la Bête du Gévaudan resurgirait-elle en ce coin de Bretagne ? Donatien Moisdon nous entraîne dans cette histoire palpitante et passionnante, dans laquelle le lecteur n'a de cesse que d'avoir dévoré toutes les lignes jusqu'à la dernière.

04/2011