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Dominique Dumas, Dominique Herbaut, Stéphanie Herbaut, Mélanie Hoffert, Frédéric Ingelaere, Dominique Dumas

Extraits

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Romans de terroir

La Cense aux alouettes

Née à l'aube du XXe siècle, Mélanie a grandi dans une ferme du Nord, la " Cense aux alouettes ". Douceur du foyer familial et bonheur d'un quotidien rythmé par les rituels des champs comblent la fillette qui n'aspire qu'à devenir fermière. Des années plus tard, lors d'une ducasse, une fête locale, elle rencontre Jean-Pierre, un séduisant bourrelier. Mais, le 1er août 1914, la guerre lui ravit son fiancé. Au cours d'une permission, qui sera la seule, elle s'offre à lui. Commence alors pour Mélanie, enceinte, le temps des épreuves... Magnifique portrait de deux paysannes, reflets fidèles d'une région où le bonheur se gagne à force de volonté.

08/2017

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Théâtre

L'Avant-scène théâtre N° 1373, 1er décembre 2014 : Aucassin et Nicolette

Ce célèbre texte de la fin du XIIème siècle est adapté pour le théâtre par Stéphanie Tesson, passionnée par le Moyen Âge. Cette « chantefable » nous conte l'amour contrarié de deux adolescents, l'un noble, fils du Comte de Beaucaire, l'autre considérée comme serve car enlevée par des sarrasins dans son enfance, et en réalité fille du roi de Carthage.

01/2015

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Lecture 9-12 ans

Chair de poule Tome 29 : Le fantôme décapité

C'est amusant de faire des farces aux enfants du voisinage ! Mais, avec le temps, cela finit par être lassant. En quêtes de sensations plus fortes, Diane et Stéphanie se rendent au Manoir Perché, une maison hantée transformée en musée. Une nuit, les deux jeunes filles décident d'explorer secrètement les pièces et se retrouvent nez à nez avec... le fantôme décapité !

10/2018

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Religion

Hymnes, psaumes, louanges et prières au créateur de l'univers

Une invitation à la prière quotidienne, fervente, paisible, à la faveur de textes choisis, rassemblés... Tel est le fil conducteur de ce recueil conçu avec soin, avec le souci de dire ou de redire la Bonne Parole à ceux et celles qui sont ou demeurent en recherche d'un sens à leur vie, sur la Terre du Créateur de l'Univers. Des prières de : Saint Thomas d'Aquin, Saint-Jean de la Croix, Sainte Mère Térésa, Cardinal John Henry Newman, de l'Abbaye de Keur Moussa, des Papes Jean XXIII, Paul VI, Pie XII, Jean-Paul II, François, des Cardinaux André Vingt-Trois, Jean-Marie Lustiger, Soeur Emmanuelle, Fra Angelico, Mgr Jacques-Bénigne Bossuet, Charles Péguy, Paul Claudel, Saint Vincent de Paul, Padre Pio, Curé d'Ars, Saint Augustin, Clément de Rome, Jean- Pierre Dubois Dumée, Saint François d'Assise, Saint Ignace de Loyola, Sainte Thérèse de Lisieux, Soeur Myriam, Jean Debruynne, Charles de Foucauld, Cardinal Roger Etchegaray, Christian Roger, Patriarche Athénagoras, Mgr Joseph Rozier, Saint Clément d'Alexandrie, Mgr Desmond Tutu, Mgr Jacques Behnan Hindo, Cardinal Renato Rafaelle Martino, Pape Gélase, Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique, Saint Alphonse-Marie de Liguori, Mgr Henry L'Heureux, Cardinal Verdier, Frère Roger de Taizé, Saint Jean de Damas, Jean Guitton, Saint Siméon le Nouveau Théologien, Mgr Jacques Benoit-Gonin, Père Marie-Eugène, Soeur Elisabeth de la Trinité, Jean Vanier, Saint Bonaventure, Saint-Augustin d'Hippone, Saint Jean Eudes, Saint Cyrille d'Alexandrie, Saint Ephrem, Saint Bernard, Sainte Catherine de Sienne, Pierre le Vénérable.

05/2017

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Littérature étrangère

Yolanda

Momo est un jeune garçon fasciné et adoré par sa grand-mère maternelle, Yolanda. Dotée d’une forte personnalité, elle évolue dans un monde hanté par la nostalgie d’un faste révolu : celui du Caire où elle a tout laissé pour reconstruire sa vie en Israël, à Tel-Aviv. Il y a aussi grand-père Georges à qui il manque une jambe, toujours le nez plongé dans ses livres, qui a déménagé après s’être fait mettre à la porte par sa femme, Yolanda. Que s’est-il passé entre ces deux-là ? Et pourquoi refuse-t-elle même de prononcer son nom ? Qui était Yaakov, qui brisa le coeur de la jeune Yolanda ? Dans cette famille haute en couleur, les personnages se succèdent : grand-mère Nour, originaire de Damas, jalouse des liens qu’entretiennent Momo et la cairote, et la tante Havatselet, que tous méprisent et qui peint des natures mortes à l’image de sa vie figée. Malgré son amour pour sa famille, Momo partira vers sa terre promise : Paris. De promenades solitaires en bars bruyants, il finira par y rencontrer l’amour et laisser éclore le rigolo en lui dans les bras du beau Shauli.D’une plume sensible, émouvante et extrêmement drôle, Moshe Sakal nous fait pénétrer l’univers d’une famille cosmopolite chargée de secrets. En dressant le portrait d’une grand-mère aimante, excentrique et pleine de contradictions, c’est toute la société israélienne contemporaine qu’il déflore, ses maux, ses peurs et ses espoirs.

03/2012

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Littérature étrangère

Treize ans dans les prisons syriennes. Voyage vers l'inconnu

Citoyen syrien d'origine arménienne, Aram Karabet militait dans les rangs d'une organisation communiste clandestine quand il fut arrêté, en 1987, par les services de renseignement. Il avait à l'époque vingt-neuf ans et travaillait comme aide-ingénieur dans la ville de Hassaké, dans la Djézireh, au nord-est du pays. Après sept longues années passées dans la prison de Adra, à proximité de Damas, il fut enfin jugé par la Cour de sûreté de l'Etat et condamné à treize ans de détention, suivis de treize autres de déchéance de ses droits civils. Son attitude digne devant le tribunal et son refus de renier ses convictions politiques, malgré d'affreuses tortures physiques et morales, lui vaudront d'être transféré, un an plus tard, vers la terrible prison militaire de Palmyre, véritable camp de concentration où périrent au cours des années 1980 et 1990 des milliers de détenus politiques. La description qu'il en donne, à la limite de l'insoutenable, va bien plus loin que la dénonciation de la cruauté sans bornes des geôliers. Ce qui glace d'horreur, c'est l'acharnement quotidien des tortionnaires à déshumaniser leurs victimes, à vouloir les convaincre qu'elles ne sont, ainsi que tous les sujets de "l'Eternel Président", que des hasharât, des insectes. Ecrit il y a quelques années et publié en 2009, le récit d'Aram Karabet nous informe bien plus sur la nature du régime instauré par Hafez al-Assad et dévolu à son fils que ne pourrait le faire une étude savante en sciences politiques.

01/2013

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Critique littéraire

Représenter l'événement historique

La littérature s'approprie l'histoire selon des modes multiples, pour y trouver des motifs d'inspiration romanesque, des possibilités de contextualisation et " d'effets de réel ", ou des lieux de réflexion sur l'expérience humaine. Il s'agit ici de voir comment discours et fiction s'emparent de " l'événement ", de " ce qui arrive ", réalité surgissant de manière imprévue et souvent dramatique dans le cours du temps, des choses et des existences, pour en livrer une représentation et lui donner forme et signification ; ou la lui refuser. Les contributions ici rassemblées, issues de journées d'étude organisées par le Centre d'Etudes Littéraires Jean Mourot à Nancy en 2009 et 2010, font apparaître, grâce à la diversité des témoins et auteurs envisagés, des chroniqueurs médiévaux aux romanciers américains du 11 septembre, de Montaigne à Duras en passant par Flaubert, Malraux et Bernanos, Aragon, Claude Simon ou Simone de Beauvoir, autant de lectures et autant de quêtes d'écritures capables de faire valoir la singularité d'un moment sans répétition possible, ou d'en suggérer l'inanité ; capables de l'intégrer à une vision du monde globale, à la précarité d'une trame de vie ou au contraire capables d'en préserver le bouleversement initial. Ce sont donc aussi bien la question du retentissement de l'événement sur celui qui le subit, que celle des moyens de l'écriture et de la représentation, ou encore de la distinction voire de la rivalité entre fiction et témoignage, ou entre roman et media audiovisuels, qui sont entre autres abordées ici.

06/2012

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Littérature française

Les voix. Van Gogh, Tony Montana, Picasso et les autres

Il faut tendre l'oreille pour écouter la Vérité qui sort de la bouche des fous. Orner, peintre connu et reconnu, en sait quelque chose. "Un jour, j'ai été schizophrène. C'est écrit dans le compte-rendu du psychiatre. C'est une erreur d'appréciation. En réalité, j'arrivais à capter la voix intérieure de certaines personnes. J'ai commencé à entendre feu mon père, à sentir la présence de Vincent Van Gogh et à lire dans Elyza comme dans un livre ouvert. Toutes ces voix ont pris le pouvoir sur mon être. J'ai été plus ou moins assiégé. Elles étaient plusieurs à tourmenter mon esprit. Indélogeables, sournoises et revanchardes, elles voulaient s'emparer de mon âme. Elles ont eu le champ libre. Chacune a pu s'exprimer. Je pensais être cartésien, je suis devenu fou. Je pensais être fort. J'avais victorieusement fait taire mon père. Je l'avais maîtrisé, le bougre. Il a été mon premier hôte. Je ne me suis pas méfié, je l'ai laissé entrer..." Dans ce roman, Naïma Guerziz pénètre un monde où tous les verrous explosent et où l'inconscient s'autorise à détruire ou à sublimer, à cheminer là où toutes les limites géographiques et temporelles sont bannies. Elle vous offre un voyage dans l'irrationnel, à la rencontre de Vincent Van Gogh, Tony Montana, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras et beaucoup d'autres personnages connus ou pas. Quand la folie d'un homme surgit, elle met en exergue les passions, les peines et les amours indicibles, sans tabou ni hypocrisie.

03/2019

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Théâtre - Pièces

Débris

Dans un camp de réfugiés syriens à la frontière du Liban, un couple de Sy-riens catholiques y réside. Fuyant la guerre, il est hébergé dans cet espace clos ; "une tente" . L'homme, ancien enseignant, trompe son inactivité en rédigeant des lettres aux délégués des Nations-Unis et au Commissariat des réfugiés pour décrire sa condition d'existence, et la femme l'exhorte à trouver un emploi. Les deux personnages sont hantés par les souvenirs de l'avant-guerre, l'insécurité et la peur même au sein de ce camp qu'ils qualifient de "tremplin" . L'homme et la femme évoquent sans relâche la disparition de leur fils, se soutiennent dans l'espoir de le retrouver, mais doivent aussi affronter la survie dans un camp, l'absence de perspectives. La réalité des "barbares" les rejoint entre autres sous l'apparence d'une fille enlevée, violée, meurtrie par les hommes aux drapeaux noirs. La pièce nous confronte avec l'éternelle question : comment parler des atrocités de la guerre, des camps, de l'exil au théâtre ? Les dialogues sont réalistes, la forme est classique, la pièce commence de manière assez comique en citant les petites lâchetés du quotidien, mais nous sommes dans un camp de réfugiés et on prend progressivement conscience du temps figé, de l'absence de perspectives, de manière frontale. Cette pièce de théâtre raconte de manière simple et édifiante la condition de n'importe quel réfugié. Mountajab SAKR, né à Damas en Syrie, est dramaturge, traducteur, professeur de théâtre.

02/2021

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Littérature japonaise

Eloge de l'ombre

"Car un laque décoré à la poudre d'or n'est pas fait pour être embrassé d'un seul coup d'oeil dans un endroit illuminé, mais pour être deviné dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse qui, par instants, en révèle l'un ou l'autre détail, de telle sorte que, la majeure partie de son décor somptueux constamment caché dans l'ombre, il suscite des résonances inexprimables. De plus, la brillance de sa surface étincelante reflète, quand il est placé dans un lieu obscur, l'agitation de la flamme du luminaire, décelant ainsi le moindre courant d'air qui traverse de temps à autre la pièce la plus calme, et discrètement incite l'homme à la rêverie. N'étaient les objets de laque dans l'espace ombreux, ce monde de rêve à l'incertaine clarté que sécrètent chandelles ou lampes à huile, ce battement du pouls de la nuit que sont les clignotements de la flamme, perdraient à coup sûr une bonne part de leur fascination. Ainsi que de minces filets d'eau courant sur les nattes pour se rassembler en nappes stagnantes, les rayons de lumière sont captés, l'un ici, l'autre là, puis se propagent ténus, incertains et scintillants, tissant sur la trame de la nuit comme un damas fait de ces dessins à la poudre d'or." Publié pour la première fois en 1978 dans l'admirable traduction de René Sieffert, ce livre culte est une réflexion sur la conception japonaise du beau.

05/2011

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Droit international public

Le droit public après les bombes. Projets de réformes constitutionnelles et législatives pour une Syrie démocratique

A l'heure où les bombes pleuvent sur l'Ukraine, elles se sont tues sur la Syrie. Mais un autre danger guette cette dernière : celui du silence. Pour briser ce silence, cet ouvrage discute le droit public syrien de manière critique. Depuis 2011, la répression du régime ne fait pas seulement taire les voix des opposants ; elle a également muselé la doctrine juridique et cadenassé le débat sur l'avenir constitutionnel syrien. Fruit de la solidarité entre l'ULB et les exilés syriens, ce livre résiste à la confiscation du droit public par le régime. Porteur d'espoir, il dresse un état des lieux des principales institutions relevant du droit public et il dessine les contours d'un programme de réformes constitutionnelles et légales, en vue de préparer la future transition démocratique syrienne. Ahmad Kodmani est docteur en droit de l'Université d'Angers. Après un bref passage par le barreau de Damas, il a poursuivi une carrière scientifique à l'université d'Angers, puis entre 2016 et 2018 au sein du Centre de droit public et social de l'Université libre de Bruxelles. Salim Sendiane est docteur en droit de l'Université Paris V Descartes. Entre 2018 et 2020, il a été chercheur postdoctorant au Centre de droit public et social de l'Université libre de Bruxelles. Actuellement, il est chercheur au Centre Harmoon pour l'étude contemporaine (Paris). Avec la collaboration de Khaled Al-Bitar et de Bassel Al-Masri. Préface de Anne-Emmanuelle Bourgaux et Julien Pieret.

06/2023

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Littérature française

La Religion des Celtes

Extrait : Tous les renseignements directs que nous pouvons recueillir sur la religion des Celtes proviennent des écrivains de l'antiquité et des monuments épigraphiques. Un grand nombre d'écrivains grecs et latins nous font connaître les divinités, les idées et les pratiques religieuses, les prêtres des peuples celtiques. Parmi les Grecs on peut citer : Timée dans un passage conservé par Diodore de Sicile ; Callimaque ; Polybe ; Sotion d'Alexandrie cité par Diogène Laerce ; le voyageur syrien Poseidonios qui visita la Gaule au premier siècle avant notre ère et dont l'histoire a été analysée par Strabon ; Diodore de Sicile ; Timagène traduit par Ammien Marcellin ; Denys d'Halicarnasse ; Nicolas de Damas cité par Stobée ; Strabon ; Plutarque dans la Vie de Marius et dans un traité Des fleuves qui lui est à tort attribué ; Pausanias ; Lucien dans son Héraklès ; Dion Cassius. Quant aux principaux écrivains latins qui nous intéressent ici, ce sont : César, le seul auteur qui nous ait laissé un exposé quelque peu détaillé de la religion des Gaulois ; Cicéron dans le Pro Fonteio et le De Divinatione ; Tite-Live ; Trogue Pompée, de la tribu des Voconces, dont l'oeuvre historique nous a été conservée sous forme d'un abrégé par Justin ; Valère Maxime ; Pomponius Méla ; Lucain ; Pline l'Ancien ; Silius Italicus ; Tacite ; Florus ; Suétone ; les historiens de l'histoire Auguste ; Ammien Marcellin... Table des Matières : - Avant-Propos - Chapitre I - Les Sources - Chapitre II - Les Dieux - Chapitre III - Les pratiques et les croyances religieuses - Chapitre IV - Les druides et le druidisme - Conclusion

08/2023

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Littérature anglo-saxonne

Méridien de sang. Ou le rougeoiment du soir dans l'Ouest

L'action se passe il y a un siècle et demi, au lendemain de la guerre entre le Mexique et les Etats-Unis, dans l'implacable décor de la Sierra Madre, des déserts du Texas au rivage du Pacifique. Au centre du livre, un jeune garçon de quatorze ans, dit le Gamin. Après avoir fui la hutte paternelle au Tennessee, il s'enrôle dans une bande d'irréguliers, payés au scalp, qui traquent l'Indien pour le comte du gouverneur de l'Etat mexicain du Chihuahua. Cette bande de soldats de fortune qui pillent, brûlent et tuent, a pour chefs le capitaine Glanton et son second, appelé le Juge, géant surhumain au savoir encyclopédique. Arrivée au Colorado, la bande est décimée par les survivants d'Indiens yumas. Un long affrontement commence entre le Juge et le Gamin, et la poursuite engagée au pied des dunes de la Vallée de la Mort trouve son grotesque et tragique épilogue, une vingtaine d'années plus tard, dans le bordel d'une bourgade texane. " Un western métaphysique, une équipée nihiliste au terme de laquelle rien n'est révélé, où l'on massacre pour cent dollars le scalp, où l'on ne récolte qu'un collier d'oreilles séchées. Le livre contient des scènes fantastiques et grotesques, certaines inoubliables et incroyablement culottées. " Philippe Garnier, les Inrockuptibles. Publié une première fois en France en 1988, ce livre admirable, sur lequel plane l'ombre d'Edgar Allan Poe, contient déjà en germe ce qui sera plus tard La Trilogie des confins.

10/1998

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Littérature anglo-saxonne

Récits de la soif. De la dépendance à la renaissance

Quel point commun entre Billie Holiday et Stephen King ? Entre Amy Winehouse, Marguerite Duras et l'auteure de ce livre ? L'art - l'art et l'addiction. Après ses Examens d'empathie, Leslie Jamison se penche sur les liens entre écriture et toxicomanie, en commençant par sa propre expérience. De sa première gorgée de champagne au délitement de sa vie de jeune adulte, Leslie Jamison livre un témoignage sincère sur l'emprise de l'alcool et son chemin vers la sobriété. Elle met en regard sa propre trajectoire éthylique avec celles de femmes et d'hommes de lettres tels que Raymond Carver, William Burroughs, Jean Rhys et David Foster Wallace, déboulonnant page à page le mythe de l'ivresse inspirée. Ce choeur de voix dessine les contours d'un récit commun qui en dit autant sur les toxicomanes que sur la société qui, selon la couleur de leur peau, leur origine sociale ou leur genre, réécrit leurs histoires. A la croisée de l'enquête socio-littéraire et des mémoires, le nouveau livre de l'héritière de Susan Sontag et de Joan Didion est un témoignage fascinant ainsi qu'une somme d'une prodigieuse érudition sur l'addiction, et, plus encore, une cure collective salutaire. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson "Un témoignage d'une justesse pénétrante et d'une grande tendresse". The Washington Post "L'exemple rare d'un témoignage sur l'addiction qui devient encore meilleur une fois que la sobriété reprend ses droits". The New York Times

02/2021

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Littérature étrangère

Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois. Simples discours

Que représente aujourd'hui le mouvement de la négritude ? La réappropriation des " poupées noires ", à laquelle appelait le Guyanais Léon Gontran Damas, compagnon de Senghor et de Césaire, est-elle encore à l'ordre du jour ? L'héritage culturel, oral, d'une grand-mère bantoue devient-il suranné en ces temps de " mondialisation " et de " globalisation " ? Faut-il, pour féconder sa création, cultiver son, ou ses, identité(s) ? La francophonie constitue-t-elle un fructueux apport ou un obstacle à l'entreprise ? Que signifie le métissage ? Autant de questions que se pose Henri Lopes, en proposant des réponses qui ne ressortissent ni au domaine de la philosophie ni au domaine de la politique mais à celui de la création littéraire en ayant à l'esprit la singularité de la situation du continent noir. Des réponses en forme de " simples discours " pour le dire avec Paul-Louis Courier. Mais en nous éclairant sur les origines de la plus jeune des littératures, celle du continent le plus ancien, l'auteur s'adresse aussi à tous les écrivains et aux lecteurs de tous les continents. " J'écris pour dépasser ma négritude et élever ma prière à mes ancêtres les Gaulois; Gaulois de toutes les races s'entend, de toutes les langues, de toutes les cultures. Car c'est pour moi que Montaigne s'est fait amérindien, Montesquieu persan et Rimbaud nègre. C'est pour m'aider à déchiffrer l'Afrique que Shakespeare a fait jouer ses tragédies, que Maupassant m'a légué ses nouvelles. "

05/2003

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Sciences politiques

L'Etat islamique. Anatomie du nouveau Califat

L'état du monde musulman depuis dix ans semble inquiétant à bien des égards : radicalisation, chaos politique, terrorisme, massacres des minorités. De Tripoli à Bagdad, en passant par Le Caire et Damas, un vaste continuum de déstabilisation islamique s'est déployé en quelques années, après les enthousiasmes du « Printemps arabe ». Entre la Syrie et l'Irak s'est constitué depuis l'été 2014 l'État islamique, une entité violente dont la définition et l'avenir échappent encore à toutes les hypothèses. Mais cet État spontané n'est pas né du hasard, et un retour sur l'histoire du Moyen Orient permet de découvrir les racines et les objectifs de ce mouvement djihadiste. Il répond à une aspiration très ancienne de l'islam sunnite, celle de la renaissance du califat, qui puise à des références médiévales revendiquées par les combattants. Même leurs violences obéissent à un programme d'action où la Kalachnikov a remplacé le sabre. Doté de soutiens financiers solides, recrutants ses soldats jusqu'en Europe et dans le centre de l'Inde, l'État islamique maîtrise parfaitement les tactiques militaires et la communication de guerre. Son émergence est en train de recomposer la carte du Moyen Orient et bouleverse les équilibres géopolitiques jusqu'au cur de l'Afrique. Auteurs : Olivier Hanne, agrégé, docteur en histoire, chercheur-associé à l'Université d'Aix-Marseille. Islamologue, spécialiste de la naissance de l'Islam. Thomas Flichy de La Neuville, agrégé, docteur en droit, professeur à l'École militaire Saint-Cyr. Spécialiste du monde iranien.

12/2014

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Beaux arts

L'Orient de Saladin. L'art des Ayyoubides, Exposition présentée à l'Institut du Monde Arabe du 23 octobre 2001 au 10 mars 2002

Le nom de Saladin fait immédiatement penser aux croisades, période qui vit s'affronter musulmans et Francs, chacun étant l'infidèle de l'autre. L'image devenue mythique du plus acharné adversaire des croisés, qui reprit Jérusalem suite à la défaite de Hattîn en 1187, masque une autre réalité : celle d'un moment fort de la civilisation arabo-musulmane. Saladin est en effet le fondateur de la dynastie ayyoubide - d'après le nom de son père Ayyûb, chef militaire d'origine kurde -, dont l'autorité s'exerça sur l'Egypte et la Syrie à travers les différentes branches de la famille. En moins d'un siècle, la culture, l'art et l'architecture connaissent un extraordinaire développement, donnant aux productions ayyoubides leur identité particulière. Damas, Alep et Le Caire deviennent les villes du pouvoir pour les princes et leur entourage, générant un important mouvement de constructions : fortifications, citadelles, madrasas - lieux d'enseignement, notamment, de l'islam sunnite pour contrer le chiisme -, mausolées qui, de nos jours encore, marquent le paysage de ces villes. Celles-ci sont aussi des centres de production d'objets mobiliers destinés, entre autres, à la Cour des princes. Céramiques, textiles, mais surtout objets en métal incrusté d'argent (bassins, aiguières, chandeliers...) et verres émaillés et dorés (gobelets...) témoignent de la qualité du travail des artisans et des artistes, qui n'hésitent pas à déplacer leurs ateliers pour satisfaire les commanditaires. Ces productions bénéficient aussi du fort courant d'échanges, tant avec l'Extrême-Orient qu'avec l'Occident, qui se maintient malgré les conflits.

11/2001

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Critique littéraire

Pourquoi lire ?

Devant le brio, l’érudition, la drôlerie et l’acuité de cet essai – salutaire ? oui, salutaire – de Charles Dantzig consacré à sa passion prédominante, la lecture, on ne peut que s’incliner, livre à la main, et le citer : « Voilà pourquoi la lecture n’est pas contre la vie. Elle est la vie, une vie plus sérieuse, moins violente, moins frivole, plus durable, plus orgueilleuse, moins vaniteuse, avec souvent toutes les faiblesses de l’orgueil, la timidité, le silence, la reculade. Elle maintient, dans l’utilitarisme du monde, du détachement en faveur de la pensée. Lire ne sert à rien. C’est pour cela que c’est une grande chose. Nous lisons parce que ça ne sert à rien. »Et ailleurs, des conseils (« ne pas lire Mein Kampf quand on a perdu son emploi depuis des années dans un pays à forte inflation »), des rosseries (« les éditeurs tentent comme ils peuvent de ne pas vendre et de préserver la littérature, rien n’y fait. Ainsi est né Twilight, le premier roman de vampire qui ne soit pas fait avec du sang, mais avec du navet »), des douceurs (Proust), et des ajustements dans les deux sens (Joyce et sa notoriété, l’emploi du verbe savoir chez Marguerite Duras). Et enfin, une conception de la lecture comme « sœur de la littérature », toutes deux marchant ensemble dans un combat contre le temps. Une philosophie de la lecture qui fait s'exclamer, s'enthousiasmer, applaudir, et dont on n'a qu'une envie: (la) relire.

09/2010

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Tourisme France

Paris et ses écrivains

Les écrivains et Paris : une longue histoire d'amour ! De tout temps, parce qu'ils y vivaient, des hommes et des femmes de lettres en ont fait la substance de leurs ouvres. C'est cette alchimie affective qui transparaît ici, illustrée par une galerie de 50 portraits d'auteurs choisis parmi les plus significatifs. 50 lieux de mémoire vous proposeront autant de promenades à travers les 20 arrondissements, vous conduisant à des maisons chargées de souvenirs. Un texte clair et vivant vous en racontera l'histoire, accompagnée de citations, de documents rares et de photos originales. " Paris, la ville la mieux faite pour permettre à un écrivain d'écrire... ", affirme Hemingway, songeant au temps où il griffonnait ses premiers essais dans une mansarde du 39 rue Descartes, où précisément Verlaine rendit l'âme 26 ans plus tôt. Car Pans n'a cessé d'inspirer romanciers, poètes, philosophes et dramaturges. Chacun s'approprie la ville à sa façon : Boris Vian la fait danser au son de la trompette, Balzac la fait vibrer de passions cachées, Apollinaire y voit les prémices d'un grand chambardement artistique, Diderot y sème ses idées anticonformistes... Sans oublier les étrangers comme l'Autrichien Rilke qui y découvre sa vocation, le Britannique Oscar Wilde qui s'y réfugie pour mourir ou l'Argentin Julio Cortâzar qui y trace d'étranges méandres. De François Villon à Georges Perec et de Madame de Sévigné à Marguerite Duras - en passant par Molière, Colette, Sartre, etc. -, Pans devient le domaine de tous les rêves et de tous les enchantements.

10/2015

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Critique littéraire

Violette Leduc. Eloge de la bâtarde

Vingt ans après la mort de Violette Leduc (1907-1972), j'écrivais, pour la collection que dirigeaient J-M-G. Le Clézio et sa femme Jemia, et qu'animait Philippe Rey, un hommage à cet écrivain dont la découverte a été déterminante pour moi. Le principe de cette collection éphémère était de proposer un texte qui soit à la fois un portrait et une confidence intime. Il ne s'agit donc pas d'une biographie, mais du récit très personnel de mon rapport avec l'oeuvre de Violette Leduc. J'y raconte l'influence qu'elle exerça sur ma vie personnelle et ma vie de lecteur et d'écrivain. J'y analyse ses livres, en les comparant à d'autres oeuvres qui ont également compté pour moi (Marguerite Duras, Jean Genet, Tony Duvert, Julien Green, Pasolini entre autres). Lorsque Martin Provost préparait son film Séraphine, je fis sa rencontre et lui appris que Violette Leduc était une grande admiratrice de cette artiste autodidacte et mystique. Martin se mit à lire Violette Leduc et, complètement conquis par son talent et sa personnalité, il décida de lui consacrer un film, en me demandant mon aide pour l'écriture du scénario, avec son ami Marc Abdelnour. Ce film que j'ai co-écrit évoque donc la vie de Violette entre 1942 et 1958, c'est-à-dire entre le moment où elle écrit son premier livre et celui où elle commence la rédaction de La Bâtarde et va donc connaître le succès.

10/2013

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Histoire internationale

Non-violence dans la révolution syrienne

"Ahmed Zaino, architecte de 27 ans, se rappelle avec beaucoup de plaisir la fois où un ami et lui ont déversé dans les rues de Damas des balles de ping-pong orange sur lesquelles était écrit Hurriyah ! (liberté) et comment les hommes en uniforme, portant des fusils, couraient après ces balles qui rebondissaient afin de les ramasser."Si tu ne veux pas parler avec des armes, tu dois utiliser un autre langage", ajoute-t-il." "Quelque chose se passe en Syrie, loin des projecteurs des médias." C'est le cri qui ressort des multiples témoignages que nous publions ici. Nous avons l'habitude de n'entendre que l'écho du fracas des armes qui meurtrissent la Syrie au-delà de l'imaginable. Pourtant, "les énergies libérées par la révolution ont abouti à l'émergence de centaines de campagnes et d'organisations civiles, ainsi qu'à l'épanouissement d'une culture longtemps réprimée, tant dans les arts que dans le débat critique", souligne Leila Al Shami dans ce livre. Mais "la plupart de ces initiatives manquent d'un soutien et d'une solidarité provenant de l'extérieur de la Syrie, dont ils ont besoin pour continuer", poursuit-elle. Recueil de textes publiés initialement en arabe ou en anglais sur Internet, traduits pour la première fois en français, ce livre veut mettre en lumière ce versant si peu éclairé de la révolution et de la résistance syriennes, cette action civile et sans armes aux mille visages qui ne cesse de se réinventer depuis 2011.

06/2018

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Romans historiques

L'hérétique. La tourmente cathare

A grand renfort de bulles pontificales, le Pape Honorius a lancé les chevaliers de France contre ceux du Languedoc. Le choc est effroyable ! Moult existences en seront détruites à jamais, ou marquées pour toujours. "La croisade contre les Albigeois" n'en fut qu'une parmi tant d'autres, en ces temps d'espoir et de martyr. En retrait, les Templiers s'affairent, mais la terreur et les massacres cernent leurs maisons templières. Hugues de Mandrague malgré lui, va être intimement mêlé à la vie de Margot, jeune cathare en fuite. Dans cette atmosphère délétère, Dieu en est à son crépuscule. Margot, animée d'une folle soif de vengeance, résiste. Seule face à l'horreur des bûchers, elle nourrit sa rancoeur... Simon de Montfort disparaît dans la tourmente. Margot grandit, violentée par l'époque et durcie par les blessures. Alors, un projet, un mystère, une recherche, quelque chose de prodigieux va saisir sa vie tout entière et la jeter sur les pistes caravanières, entre Damas et Bagdad. Elle accompagne des Templiers chargés d'une mission secrète sur les bords de l'Euphrate. De Roquefixade aux faubourgs de Bagdad, une vie s'écoule entre Dieu et l'amour... La fabuleuse relique sera-t-elle rédemptrice ? Les désillusions du chevalier templier Hugues de Mandrague se dissoudront-elles dans les sables du désert ? Margot, saisie par la fièvre et les mirages orientaux, reviendra-t-elle en Occident ? Ils auront accompli un voyage qui changera ad vitam aeternam le visage de la Chrétienté occidentale.

09/2015

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Critique littéraire

La valorisation des fonds littéraires. Maisons d'écrivain et recherche

Les Maisons d'écrivain s'installent dans notre paysage patrimonial et littéraire, avec leur fonction singulière de mise en relation du visiteur avec un auteur et son oeuvre. Mais à quoi tient leur potentiel de médiation ? Au "génie du lieu" de cet espace ? A la présence imaginée de l'écrivain à son bureau de travail ? Aux objets qu'il a laissés ? Aux paysages qui entourent sa Maison ? Et puis il y a les manuscrits, les carnets, etc. , tout ce qu'on va placer sous le vocable de "fonds patrimoniaux" . La Société d'étude de la littérature de langue française du XXe et du XXIe siècles s'intéresse aujourd'hui à "L'extension du domaine de la littérature" , thème de son dernier colloque. Alors comment peut se construire, évoluer et se développer la relation entre Maison d'écrivain et enseignants-chercheurs ? Quand ils se rencontrent, que se disent-ils ? Comment travailler ensemble à la valorisation de ces fonds ? Trois années de suite, responsables de Maisons d'écrivain, responsables de fonds patrimoniaux, associations d'amis d'auteur et enseignants-chercheurs se sont réunis à Bordeaux. Cet ouvrage présente leurs dix-huit dialogues, traités comme autant de cas concrets et pratiques. On y croisera nos "3M" bordelais, Montaigne, Montesquieu et Mauriac, mais aussi Proust, Giono, Rostand, Duras, ou Alexandra DavidNéel, et beaucoup d'autres encore. On y trouvera également en varia un entretien avec une jeune chercheuse brésilienne, qui tente de caractériser les différences entre Maison d'écrivain et Musée littéraire.

12/2020

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Rock

Indochine. Moderato Cantabile

Les groupes de rock ayant atteint 40 ans d'existence doivent se compter sur les doigts d'une seule main ! Au-delà de l'exploit artistique et humain, cette longévité balaye plusieurs générations, plusieurs époques dont Indochine est à la fois acteur et témoin. Le seul survivant de la formation initiale, en 1981, est Nicola, son fondateur, son créateur, son âme. Il a tout vécu : de la gloire naissante aux rejets, de l'idolâtrie à la parodie, de la liesse aux drames. Les plus fervents connaissent TOUT d'Indochine. Mais ce livre contextualise l'ascension, les succès, les galères et la renaissance. Nourri des dizaines d'interviews, reportages, articles, consacrés aux indochinois il retrace toute la carrière du groupe, de l'enfance à la future Grand-Messe du Stade de France. Son titre Moderato Cantabile, est un clin d'oeil hommage à Marguerite Duras, l'inspiratrice du parolier. C'est aussi une annotation musicale "indiquant qu'un morceau doit être chanté à un rythme modéré"... comme "J'ai demandé à la lune", le titre du renouveau. Aujourd'hui, Nicola a refondé une famille : oLi dE SaT, Mr. Marco, Boris Jardel et Ludwig Dahlberg font vibrer Indochine. Avec ou sans Covid, la célébration aura lieu. Indochine n'a jamais déçu les fans qui en ont fait le plus grand groupe français. Ce sont eux qui ont fait le groupe. C'est pour eux que Nicola a tenu bon. Moderato Cantabile retrace un parcours hors du commun, mais aussi les souvenirs de notre jeunesse. Ce livre évoque ces années passées à vivre ou à mourir.

05/2021

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Littérature étrangère

Le coût de la vie

Un divorce forcément douloureux, une grande maison victorienne troquée contre un appartement en haut d'une colline dans le nord de Londres, deux filles à élever et des factures qui s'accumulent... Deborah Levy a cinquante ans quand elle décide de tout reconstruire, avec pour tout bagage, un vélo électrique et une plume d'écrivain. L'occasion pour elle de revenir sur le drame pourtant banal d'une femme qui s'est jetée à corps perdu dans la quête du foyer parfait, un univers qui s'est révélé répondre aux besoins de tous sauf d'elle-même. cette histoire ne lui appartient pas à elle seule, c'est l'histoire de chaque femme confrontée à l'impasse d'une existence gouvernée par les normes et la violence sournoise de la société, en somme de toute femme en quête d'une vie à soi. Ce livre éblouissant d'intelligence et de clarté, d'esprit et d'humour, pas tant récit que manifeste, ouvre un espace où le passé et le présent coexistent et résonnent dans le fracas incessant d'une destinée. Le Coût de la vie tente de répondre à cette question : que cela signifie-t-il pour une femme de vivre avec des valeurs, avec sens, avec liberté, avec plaisir, avec désir ? La liberté n'est jamais gratuite et quiconque a dû se battre pour être libre en connaît le coût. Marguerite Duras nous dit qu'une écrivaine doit être plus forte que ce qu'elle écrit. Deborah Levy offre en partage cette expérience.

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Stylistique

Une certaine gêne à l'égard du style

C'est le style, pense-t-on, qui assure l'unité d'une oeuvre. Et l'on imagine aussi que les écrivains travaillent avec une idée plus ou moins claire de la façon dont leurs textes doivent être rédigés, si bien qu'il s'agirait simplement pour eux de faire coïncider leur idéal et leur prose. Or, les choses sont plus compliquées... Quand on y regarde de près, les pratiques rédactionnelles des écrivains vont à hue et à dia et peinent à trouver leur pleine cohérence. On en connaît quelques exemples célèbres : avec bien des premiers lecteurs de Céline, le jeune Claude Lévi-Strauss s'est demandé si c'était vraiment la même personne qui avait rédigé toutes les phrases de Voyage au bout de la nuit. Quant aux premières lectures importantes de L'Etranger, toutes se sont étonnées d'une évidente contradiction stylistique dans le roman d'Albert Camus. Le présent ouvrage se propose dès lors d'interroger les formes stylistiques à partir de leurs tensions et les discours sur le style à partir de leurs failles. Prenant ses premiers appuis sur une dizaine de cas en apparence fort singuliers (Bernanos, Camus, Duras, Ramuz, Sartre, Simenon, Valéry...), il suggère un principe de lecture et esquisse une typologie des contradictions. Mais il avance aussi deux idées : la première veut que toute la prose du XXe siècle ait connu une certaine gêne à l'égard du style ; la seconde veut que la tension stylistique soit finalement le mode d'existence naturel des oeuvres littéraires.

04/2024

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Littérature anglo-saxonne

Le coût de la vie

Un divorce forcément douloureux, une grande maison victorienne troquée contre un appartement en haut d'une colline dans le nord de Londres, deux filles à élever et des factures qui s'accumulent... Deborah Levy a cinquante ans quand elle décide de tout reconstruire, avec pour tout bagage, un vélo électrique et une plume d'écrivain. L'occasion pour elle de revenir sur le drame pourtant banal d'une femme qui s'est jetée à corps perdu dans la quête du foyer parfait, un univers qui s'est révélé répondre aux besoins de tous sauf d'elle-même. Cette histoire ne lui appartient pas à elle seule, c'est l'histoire de chaque femme confrontée à l'impasse d'une existence gouvernée par les normes et la violence sournoise de la société, en somme de toute femme en quête d'une vie à soi. Ce livre éblouissant d'intelligence et de clarté, d'esprit et d'humour, pas tant récit que manifeste, ouvre un espace où le passé et le présent coexistent et résonnent dans le fracas incessant d'une destinée. Le Coût de la vie tente de répondre à cette question : que cela signifie-t-il pour une femme de vivre avec des valeurs, avec sens, avec liberté, avec plaisir, avec désir ? Marguerite Duras nous dit qu'une écrivaine doit être plus forte que ce qu'elle écrit. Deborah Levy offre en partage cette expérience. Le livre phénomène partagé comme un trésor par ses lecteurs, et salué par le prix Femina étranger.

05/2023

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Littérature française

La Reine des Épées. Un roman de Paul Féval

Au XVIIIe siècle, Frédéric, jeune étudiant allemand, pauvre mais courageux, a conquis le poste suprême de Première Epée de l'université de Tubingue. Il aime en secret Chérie, pupille de l'université et nièce de tous les étudiants après le meurtre de son père par des gardes royaux. A la suite d'un malentendu, le baron de Rosenthal, ennemi juré des étudiants, se retrouve fiancé à Chérie, qui pourtant partage les sentiments de Frédéric. Le comte de Spurzeim, diplomate mégalomane et parent de Rosenthal, en profite pour monter une machination afin d'épouser sa nièce Lenor, éprise elle de Rosenthal. C'est dans la nuit sombre de la Forêt Noire, près de l'antique château de Rosenthal que tous ces personnages se rencontreront pour dénouer l'écheveau de ce récit.

01/2023

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XVIIIe siècle

Le Guérisseur des lumières

Franz-Anton Mesmer publie son Mémoire sur la découverte du magnétisme animal en 1779. Il y révèle l'existence d'un fluide cosmique qui, s'il est correctement dirigé par des effleurements adéquats, guérit et rétablit l'harmonie du corps. Rejetée par la médecine officielle, encensée par la publicité de guérisons "spectaculaires" , cette nouvelle pratique médicale vaut à Mesmer une foudroyante popularité. La fièvre mesmérienne enflamme alors les imaginations du Paris prérévolutionnaire, l'harmonie universelle promise par cette thérapie novatrice faisant écho aux aspirations à l'égalité et à la fraternité. Retraçant ce destin unique, Frédéric Gros raconte l'histoire fascinante de ce médecin hors normes en qui se résuma toute l'effervescence d'une époque. L'auteur nous rend attachant un homme aigri et mythomane, mais toujours sincère et enthousiaste. Frédéric Manzini, Philosophie magazine.

11/2022

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Illustration

Les Arts dessinés N° 21, janvier-mars 2023 : Sempé

Les ARTS DESSINES N°21 - Sommaire En couverture : Sempé Etienne Robial aux Arts Déco Catherine Meurisse à Strasbourg / Musée Tomi Ungerer Pierre Clément Grand dossier Sempé + hommages rendus Pancho John Cunéo par Benoit Haber Anouk Ricard par Maxime Guegneau Regis Franccpar Frédéric Bosser Amandine Kim Jung Ji par Frédéric Bosser Laurent Lufroy Becquelin Georg Hallensleben Tardi pour Adèle Blanc-sec Tom Gauld par Ronan Lancelot Alex Chauvel par Cathia Engelbach Ludovic Debeurme par Cathia Engelbach Jérémie Moreau pour les LES PIZZLYS Julie Lagrange Carole Maurel par Isabelle Delorme Feodor Rojankovsky par Albert Algoud Camille Lavaux par Cathia Engelbach Maïté Grandjouan par Maxime Guegneau Fabienne Burckel Rosa Bonheur au musée d'Orsay Eric Guillon auteur de Les Minions Steelrising par JS Kriegk Ruedi Baur par Isabelle Delorme Di Rosa / Carnet de croquis Lolmède par Poincelet

01/2023