Recherche

bibliothèque Italie

Extraits

ActuaLitté

Littérature étrangère

Baldamus. Ou le diable aux trousses

En 1913, à 23 ans, Oskar Wöhrlé publie ce passionnant roman autobiographique, qui est le récit de la rébellion du jeune Baldamus et de ses années de vagabondage dans le contexte tendu qui régnait avant 1914 entre la France et l'Allemagne. De l'Alsace à l'Italie, en passant par Paris et Marseille, Baldamus endure la faim et la misère des vagabonds avec le regard d'un Rimbaud, à la fois poète et mauvais garçon. Pour échapper à la faim, il s'engage dans la Légion étrangère, voit les atrocités de la guerre coloniale en Algérie. Très bien accueilli par la critique et le public, ce livre a connu un énorme succès dans l'Allemagne d'avant 1933, avec de multiples rééditions et plus de 100 000 exemplaires vendus. Ce roman autobiographique s'inscrit dans la naissance d'une littérature de la modernité. Après Mark Twain aux Etats-Unis  (A la dure, 1872), et avant Alfred Döblin (Berlin Alexanderplatz, 1929) en Allemagne, ou encore Céline (Voyage au bout de la nuit, 1932), Queneau (Le Chiendent, 1933) et Cendrars en France, Wöhrle donne ses lettres  de noblesse à une poésie des bas-fonds et des antihéros, à une diversité des parlers et des registres de langue. Il est à rapprocher du récit autobiographique de George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres, 1933 : même  expérience de l'errance dans l'univers des clochards et des trimardeurs,  où se manifestent une même curiosité pour tout ce qui est humain, un  même sens de la dérision, et surtout une même révolte à fleur de peau.   Traduit de l'allemand par Joseph Groll et Damien-Guillaume Audollent

03/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

La Suisse et la guerre de 1914-1918. Actes du colloque tenu du 10 au 12 septembre 2014 au Château de Penthes

Le centenaire de l'ouverture de la Première Guerre mondiale a été l'occasion pour la Suisse de revenir sur cette période qui, durant des décennies, n'a guère suscité l'intérêt des chercheurs, jusqu'à ces dernières années. Peut-être fallait-il digérer l'épisode douloureux pour la fierté nationale de la Seconde Guerre mondiale, rendu possible par le rapport Bergier mis en œuvre à la fin des années 90, avant d'aborder l'autre guerre, celle des poilus français et des Landsers prussiens, des trains de réfugiés sillonnant le pays en tous sens et des dragons montant la garde aux frontières. Le colloque international, tenu du 10 au 12 septembre 2014 au sein du château de Penthes à Genève, en présence de nombreuses personnalités officielles, a vu se succéder plusieurs dizaines de contributions, sur des sujets parfois inédits, et réunis dans cet ouvrage. Sont abordés ainsi la scission linguistique de la Suisse et la naissance de l'identité romande, la propagande des pays en guerre, le rôle de l'armée suisse, la présence des révolutionnaires sur le territoire, l'action du CICR bien évidemment et les blessés accueillis dans les cantons, mais également les Suisses engagés dans les armées étrangères, le rapatriement de 500 000 réfugiés français de Bâle à Genève, ignorés des historiens jusqu'à il y a peu de temps, les évolutions des partis politiques ou les plans d'invasion suisses de l'Italie du Nord. La Première Guerre mondiale allait influencer le destin de la Suisse de manière durable et entraîner l'établissement sur son territoire de la jeune Société des Nations, puis de l'Organisation des Nations Unies.

09/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Signor Hoffman

Un écrivain guatémaltèque se rend en Italie, invité à évoquer la mémoire de son grand-père, rescapé d'Auschwitz. Là, il découvre que le camp de concentration mussolinien n'est pas le vrai camp mais une copie et se rend compte que tout est mascarade et dénaturation, à commencer par son nom, fallacieusement germanisé en Hoffman. L'univers romanesque bascule dans le vertige, que sous-tend l'humour sardonique du narrateur. Puis le voilà sur le chemin d'une plage du Pacifique ; au milieu d'une mare de requins débités en morceaux, une cage en bambou où s'agite un garçon mongolien et épileptique : là aussi, l'enfermement, la souffrance, et la peine coupable du narrateur. Ou encore sur le haut-plateau guatémaltèque, lorsqu'une enquête l'amène à découvrir une plantation de caféiers qui a survécu à l'exploitation capitaliste et au leurre du commerce équitable : dans l'équilibre naturel retrouvé, les oiseaux sont revenus, et le monde est à nouveau rassurant et beau. Seulement les frontières persistent à l'intérieur d'un même pays - le Guatemala des origines amputé du Belize aux sables blancs - et ses barrières policières. Chacune des nouvelles de ce recueil se déroule en somme entre deux pôles ou deux faces, de Senor Halfon à Signor Hoffman. Dans une tonalité mélancolique, douce-amère, et la sonorité d'un air de jazz entendu un soir, à Harlem, la musique des mots apparaît finalement comme la seule voix d'espérance, avec en écho la dérision d'un chant de déportés, "Oh ghetto mon amour", célébrant tout à la fois la grande misère des hommes et leur folle aptitude à survivre.

03/2015

ActuaLitté

Ouvrages généraux

L'Homme et la Société N° 211, 2019/3 : Aux sources du capitalisme. Commerce, travail et transmissions familiales (Europe méridionale, XVe-XXe siècle)

La fin du salariat serait-elle en vue ? Un capitalisme plus "agile", ou plus " liquide" adviendrait-il ? Les formes les plus contemporaines du capitalisme, à travers notamment le travail de plateformes, contribueraient-elles à cette transformation radicale ? Cette vision des derniers développements du capitalisme renvoie en fait à un récit couramment admis, faisant du rapport salarial le creuset du capitalisme sous l'impulsion d'une bourgeoisie prométhéenne. Ce récit est dominé par la figure de la révolution industrielle fondée sur une héroïsation de l'entrepreneur, avec pour contrepartie l'expropriation - de la terre et des moyens de production - comme base originaire du salariat et de l'exploitation qui s'ensuivit. Pour échapper à ce mythe de la révolution industrielle, ce numéro propose un retour aux sources du capitalisme en analysant le développement d'une production initiée par une activité commerciale de plus en plus prospère. Le processus qui se dessine part de l'affirmation progressive du commerce, de la geste marchande, qui s'insinue comme activité économique dans les institutions existantes, qu'il s'agisse des familles rurales ou des corporations urbaines. Son analyse conduit à mettre au jour un encastrement originel de la production marchande dans l'univers familial, en interrogeant tout à la fois la place de la famille, celle des corporations, ainsi que les porosités des villes et des campagnes dans une dynamique de diffusion, de circulation et d'interdépendance économique et sociale. Les terrains choisis en Espagne, en France et en Italie, permettent ainsi de sortir de chemins bien balisés s'agissant de l'Europe du Nord, en adoptant un regard sur la longue durée (XVe-XXe siècle).

04/2021

ActuaLitté

Art contemporain

4 à 4. Alain Campos, Araldo Governatori, Nissrine Seffar, Zhang Hong Mei

Depuis 2014, le musée Paul Valéry organise la biennale "4 à 4" , qui propose quatre expositions individuelles réunissant quatre artistes contemporains. Aucun lien stylistique ne sous-tend la réunion de ces artistes dans une même manifestation. Ce sont quatre regards sur la création contemporaine qui sont proposés et quatre interrogations adressées à la réalité du monde dans son actualité immédiate, au geste artistique dans ce qui le lie tout autant au réel qu'à la fiction. Alain Campos, né en 1955, commence à peindre dès l'adolescence, en autodidacte. A partir des années1980, il se consacre pleinement à son art. Aujourd'hui, il déploie un travail personnel riche et varié, où l'humain occupe une place centrale. Aroldo Governatori, né en 1937 à Senigallia (Italie), est diplômé de l'Institut d'Art d'Urbino. De 1967 à 1971, installé à Rome, il commence sa carrière d'artiste-peintre qu'il poursuit dans le sud-ouest de la France. Depuis 2007, il vit et travaille de nouveau à Senigallia. Nissrine Seffar est née au Maroc en 1983 et réside en France depuis 2011. Particulièrement sensible aux événements sociétaux et historiques liés à ces pays, elle a entamé, depuis le "Printemps arabe" , une démarche artistique de prélèvements d'empreintes autour de la Méditerranée. Zhang Hong Mei, née en 1973, est diplômée en dessin textile de l'Académie des beaux-arts du Shandong et de l'Université Qing Hua. Elle commence à développer son activité artistique comme peintre dans les années 2000. Zhang Hong Mei associe ses recherches sur l'abstraction à des traces de la tradition réaliste picturale chinoise. Du 12 février 2022 au 8 mai 2022, musée Paul Valéry, Sète.

08/2022

ActuaLitté

Benoît XVI

Qu'est-ce que le christianisme ?. Le livre testament de Benoît XVI

Voici le livre que Benoît XVI a voulu faire publier après sa mort. Dans les années qui ont suivi le Concile Vatican II, le livre La foi chrétienne hier et aujourd'hui a fait connaître au grand public un jeune théologien allemand. Aujourd'hui, à la fin de sa vie et en tant que pape émérite, Benoît XVI a voulu léguer cet ouvrage à l'humanité entière pour partager ses dernières réflexions sur des thèmes fondamentaux de la religion chrétienne. Ce volume est presque un testament spirituel, dicté par la sagesse du coeur d'un maître toujours attentif aux attentes et aux espoirs des fidèles. Pendant ses années au monastère Mater Ecclesiae au Vatican, sa présence discrète et sa prière ont été un soutien important pour la vie de l'Eglise. De là, il observait avec bienveillance la nature, miroir de l'amour de Dieu Créateur, de qui nous venons et vers qui nous sommes dirigés. De là, il s'est tourné vers son pays d'origine, l'Allemagne, vers l'Italie où il a passé une grande partie de sa vie, vers la France qui l'a accueilli dans son Académie, vers l'Europe entière. A ces pays, le pape émérite confi e, d'une voix faible mais passionnée, sa demande de ne pas renoncer à l'héritage chrétien, qui est un patrimoine précieux pour toute l'humanité. De son vivant, Benoît XVI n'a pas toujours été compris. Personne, cependant, n'a pu nier la lucidité de sa pensée et la force de ses arguments, que ce dernier ouvrage rassemble avec brio.

03/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

Toutes les familles

Si, comme l'écrit Tolstoï, chaque famille malheureuse l'est à sa manière, celle de Pietro a sa façon bien à elle de l'être, faite de non-dits qui se transmettent de génération en génération. Mario, le grand-père de Pietro, a fait la guerre sur le front russe et en est rentré si traumatisé qu'il n'a plus jamais réussi à vivre une vie normale, finissant ses jours dans une institution spécialisée. Sa fille Giovanna, la mère de Pietro, qui a reçu cette souffrance en héritage, s'en arrange sur un mode excentrique, se levant en pleine nuit pour cuisiner de bons petits plats. Pietro, lui, demande aux élèves de l'école primaire où il enseigne d'enregistrer les bruits de chez eux afin de les commenter en classe, et finit par découvrir que si sa compagne Sara et lui n'arrivent pas à avoir d'enfant, c'est parce qu'il ne "fonctionne pas correctement", puisque Sara tombe enceinte d'un autre après leur séparation. Pour sortir de cette spirale, il entreprend alors un long voyage vers les rives du Don, dans les steppes du sud de la Russie, sur les traces de Mario, sans trop savoir ce qu'il y cherche mais bien décidé à se trouver lui-même. Habité par le souffle de l'histoire, mais aussi par les joies et les douleurs d'une famille, Toutes les familles est le "roman russe", fort et poignant, de Bajani, couronné en Italie par le prestigieux Premio Bagutta, au palmarès duquel on trouve avant lui Gadda, Calvino, Bassani et Sciascia.

03/2013

ActuaLitté

Littérature Italienne

Technique du coup d'Etat. Les Cahiers rouges

Comment s'emparer d'un Etat à l'ère de la modernité, et comment le défendre ? Voilà la question à laquelle Malaparte répond dans cet essai publié pour la première fois en 1931. La première édition a été française, chez Grasset, et le livre a été interdit dans toutes les dictatures du moment, pour n'être traduit en Italie qu'en 1948. Selon Malaparte, le temps des révolutions populaires est terminé. Nul besoin désormais de mobiliser un peuple afin de conquérir le pouvoir. Pour renverser un régime, il suffit d'une organisation technique et tactique, d'un nombre restreint d'individus capables de paralyser, pendant quelques heures, les administrations. Il illustre cette thèse en analysant le coup d'Etat bolchevique de 1917, la victoire du Polonais Pilsudski contre les Soviétiques en 1920, le putsch manqué de Kapp la même année à Berlin, et consacre un chapitre au 18 Brumaire de Bonaparte. Loin d'être un traité sec et analytique, ce livre donne l'occasion à Malaparte de déployer son génie du portrait. Et voici un homme politique allemand qui n'exerce pas encore le pouvoir au moment où est publié le livre : hystérique, jaloux, peureux, tous traits de caractère qui ne pourront le mener qu'à une férocité impitoyable et sans limite. Ce politicien, c'est Hitler, et la description est prophétique. Théorie impeccable, art du portrait et pénétration psychologique font de ce livre un classique. Et ce n'est pas parce que les réseaux sociaux sont arriver qu'il s'agit moins, à un moment donné, de prendre d'assaut un bâtiment symbolique du pouvoir... Tous ceux qui se rappellent le 6 janvier 2021 à Washington le savent.

03/2022

ActuaLitté

Sciences politiques

Contre le totalitarisme. Textes politiques (1920-1948)

A l'instar de Stendhal qu'il admirait, André Suarès (1868-1948) est un écrivain pour "happy few" mais aussi l'un des grands esprits du XXe siècle. Ami d'André Gide, il n'a jamais soutenu Staline ; contemporain de Maurras, il n'a jamais versé dans le fascisme. A l'inverse, il a eu à subir les rigueurs du régime de Vichy qui l'a contraint à se cacher lors de la Seconde Guerre mondiale, et s'il est une voix, qui, dès les années 1920 et tout au long des années 1930, s'est élevée contre le fascisme en Italie et le nazisme en Allemagne, ce fut la sienne. Celle d'un prophète dans le désert. Fort d'un courage puisé dans les exemples d'Agrippa d'Aubigné, Chénier ou Hugo et de son seul génie verbal et visionnaire, il a décrit avec une acuité sans faille l'essence du totalitarisme qu'il a cernée comme nul autre en son temps en France. II a mis en garde contre les dangers mortifères d'une déflagration mondiale qu'il a vue venir et combattu la" Bible des Gorilles" dont l'un des premiers il a dénoncé l'Apocalypse fatale. II est temps de lire ces textes, en particulier sa Chronique de Caërdal, du nom du héros légendaire qu'il s'était choisi. Publiée entre janvier 1939 et juin 1940 dans la NRF, elle n'a pas été épargnée par la censure. Ces textes inédits en volume, composés dans une langue souveraine, restent d'une actualité brûlante. Edition établie et préfacée par Stéphane Barsacq.

03/2017

ActuaLitté

Littérature scandinave

Une famille moderne

Une famille norvégienne part célébrer les soixante-dix ans de son patriarche en Italie. Sur le papier, tout cela semble idyllique. Sauf que c'est ce séjour que choisissent les parents/grands-parents pour annoncer leur divorce ! Le ciel tombe sur la tête de leurs trois enfants, adultes plus ou moins établis dans leurs vies personnelles et professionnelles, qui se retrouvent tout à fait démunis en voyant se défaire le couple parental. Helga Flatland choisit astucieusement ce point de départ pour dresser un portrait de famille incroyablement attachant, drôle et réaliste. Au passage, elle nous questionne sur ces familles transgénérationnelles, l'évolution des valeurs éducatives... et, pour le lecteur francophone, elle offre une immersion réjouissante dans une famille osloïte. Le roman que l'on attendait sur la famille du xxie siècle ! "Bravo Flatland ! Ce livre frappe dans le mille". Cathrine Kroger, Dagbladet HELGA FLATLAND est née en 1984 à Oslo (Norvège). Auteure de six ouvrages, Une famille moderne est son premier roman traduit en français. Il a reçu le Bokhandlerprisen (Prix de l'Association des libraires norvégiens). Déjà traduit en anglais, en allemand et en polonais, les droits ont été vendus en neuf langues. "L'aspect dramatique de nos vies, la dynamique des relations, comment un divorce peut nous arracher à nos certitudes : la description est tendre, pleine de couleurs et de fraîcheur". Torborg Igland, Faedrelandsvennen "Il y a un air d'Ingmar Bergman dans ce portrait d'une famille tout à fait ordinaire, il sonde en profondeur et il déchire les coeurs". Maria Årolilja Ro, Adressavisen "Une observatrice des êtres humains d'une acuité et d'une intelligence rares". Gerd Elin Stava Sandve, Dagsavisen

ActuaLitté

Empire

Le différend entre César et le Sénat (59-49 av J-C)

Quand César revint d'Espagne, en 60, avec le dessein de briguer le consulat, Pompée et Crassus étaient les deux principaux personnages de Rome. Ils possédaient l'un et l'autre d'immenses richesses ; leur clientèle était très nombreuse, et beaucoup de villes, en Italie et au dehors, les reconnaissaient pour patrons. Ils avaient exercé de grands commandements, et leur gloire militaire, sans être égale, attirait sur eux tous les regards. La majorité du sénat, il est vrai, leur était hostile ; mais cette hostilité même leur assurait l'appui des chevaliers que les fautes de Caton et de ses amis avaient récemment détachés du parti sénatorial ; les soldats qui avaient servi sous leurs ordres leur étaient dévoués ; et la plèbe à Rome s'inclinait toujours devant ceux dont elle sentait la force. Comme les comices électoraux dépendaient d'eux, César avait besoin de leur protection pour arriver au consulat. Il ne faut pas croire, en effet, qu'il eût déjà la puissance que quelques historiens lui ont attribuée ; les contemporains étaient loin de le placer au même niveau que Crassus et Pompée. On vantait sa noble naissance, sa générosité, son éloquence ; on le savait ambitieux, hardi, peu scrupuleux dans le choix des moyens peu soucieux de la légalité, capable de tout oser et de tout entreprendre ; on lui soupçonnait les qualités d'un chef de parti ; on craignait qu'il ne se portât l'héritier des Gracques. Mais les talents militaires et politiques qui ont fait de lui un grand général et un grand homme d'Etat n'avaient pas encore eu l'occasion de se montrer...

04/2021

ActuaLitté

Rome

Rome, naissance d'un empire. De Romulus à Pompée, 753-70 av. J.-C.

Quand commence l'histoire de Rome ? Les auteurs antiques, comme Tite-Live ou Denys d'Halicarnasse, affirment que l'Urbs fut fondée le 21 avril 753 avant J.-C. par Romulus. Il aurait tracé ce jour-là sur la colline du Palatin le sillon fondateur. Au cours des sept siècles suivants, cette cité du Latium, qui connut tour à tour la royauté et la république, s'est imposée aux communautés voisines puis à l'Italie et enfin au monde méditerranéen. Marquée de manière continue par la guerre, cette période se clôt avec le recensement de 70 avant J.-C qui enregistra pour la première fois l'ensemble des hommes libres de la péninsule au nombre des citoyens romains. Par l'ouverture de leur statut civique aux communautés vaincues, les Romains affirmaient leur prétention à l'universalité et à l'éternité de leur domination. Les conséquences de la conquête furent profondes : le contrôle de vastes territoires offrit à l'économie de Rome et des régions conquises des possibilités de développement considérables, et elle exerça un rôle majeur dans l'évolution de l'ordre social, des institutions et des pratiques politiques républicaines. Des guerres contre les Etrusques aux affrontements avec Carthage, des premières heures de la royauté à l'institution de la république, Stéphane Bourdin et Catherine Virlouvet retracent les principales étapes de la mise en place de l'entité politique la plus durable de l'histoire. Elle reste, encore aujourd'hui, une référence dans la pensée contemporaine. Près de deux cents documents iconographiques et une quarantaine de cartes originales éclairent cette histoire des premiers siècles romains, nourrie des dernières découvertes archéologiques et des travaux les plus récents.

#CultureAntique

04/2021

ActuaLitté

Papauté

Pie VII

Le pape qui résista à Napoléon Ier. Depuis la biographie publiée à la fin des années 1950 par Jean Leflon, aucun ouvrage scientifique n'a été consacré la vie de Pie VII, pape de 1800 à 1823. Tous nos contemporains le connaissent pourtant au moins de vue puisqu'il est figuré bénissant Napoléon 1er dans le fameux tableau de Jacques-Louis David, qui représente le monarque en train de couronner Joséphine, le 2 décembre 1804. Moine bénédictin ouvert aux Lumières, évêque de Tivoli puis d'Imola, cardinal proche de Pie VI, Barnabé Chiaramonti dut faire face durant son épiscopat à l'invasion française en Italie de 1796-1797. Devenu pape, après avoir conclu le concordat de 1801, il tint tête à Napoléon pour préserver l'indépendance spirituelle de la papauté, ce qu'il paya d'un long exil à Savone puis à Fontainebleau (1809-1814). Sa résistance à l'Empereur et les voyages qui lui firent traverser la France à plusieurs reprises lui valurent, après la chute de l'aigle impérial, une renommée immense et sans précédent en Europe. Cette biographie, en s'appuyant sur les nombreux travaux scientifiques des dernières décennies et sur des sources originales, renouvelle l'image de ce pape qui fut aussi celui de la première (1801-1809) et de la seconde Restauration romaine (1814-1830). Pie VII présente en résumé une figure à la fois vigoureuse et modérée dont les décisions, en ce qui concerne les rapports du Saint-Siège avec les puissances civiles et séculières de l'Europe, ont joué un rôle déterminant dans l'histoire du XIXe siècle. La biographie de référence.

04/2022

ActuaLitté

Généralités

Une chronique familiale

Chronique familiale éclatée dans l'espace et le temps, ce livre retrace les migrations des familles dont sont issus mes parents tout au long du vingtième siècle au sein de l'Europe et au-delà. Celle de ma mère, héritière d'une dynastie de magnats du sucre en Ukraine, forcée à fuir la Révolution bolchevique de 1917. On suivra leurs pérégrinations, dans des conditions souvent difficiles, à travers l'Allemagne, la Roumanie et surtout l'Italie avant de s'établir en Suisse peu avant la Seconde Guerre mondiale. Ces années d'exil leur permettront néanmoins de rencontrer des auteurs, des poètes et des musiciens du début du siècle qui les marqueront profondément. Celle de mon père, issu de la branche prospère de la famille Guggenheim, originaire du ghetto de Lengnau, en Suisse allemande, que la mauvaise conjoncture à la moitié du XIXe siècle, décide à financer le voyage aux Etats-Unis de sa branche pauvre. L'éclatante réussite de cette dernière passe par la création d'un empire minier dans un premier temps pour aboutir à la réalisation du désormais célèbre Musée Guggenheim de New-York. L'influence des trois générations de Guggenheim restés en Suisse, tout aussi liée aux grands événements de notre époque, s'exercera dans le domaine du droit et plus particulièrement du droit international. Dans ce récit se croisent des personnages hauts en couleur, tels Natasha qui épousa le Comte Drohojowsky, ambassadeur de l'URSS au Caire, ou Colette, une ancienne chanteuse d'opéra devenue multimillionnaire par mariage. Leurs destins, si différents soient-ils, ont comme trait d'union leur identité juive, même si celle-ci est souvent ignorée, voire rejetée.

04/2021

ActuaLitté

Sciences politiques

L'orchestre noir. Enquête sur les réseaux néo-fascistes, Edition revue et augmentée

Le 12 décembre 1969, l'explosion d'une bombe sur la piazza Fontana de Milan tue 17 personnes et en blesse 88. L'onde de choc traverse l'Italie tout entière. Dans un climat social électrique, cet attentat inaugure les " années de plomb " , marquées par un activisme politique aveugle. La Péninsule connaîtra entre 1969 et 1980 plus de 4 000 actes terroristes. Alors que cette violence meurtrière est très majoritairement le fait de l'extrême droite, les premières enquêtes policières s'orientent vers les mouvements anarchistes. Mais des magistrats parviennent à identifier les vrais coupables : un groupe de néo-fascistes italiens manoeuvrés par la C. I. A. et les organisations clandestines de l'O. T. A. N. , obsédées par la montée du communisme. Rigoureuse et documentée, cette approche analyse les mécanismes et le pouvoir occulte de ces réseaux, nés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Leurs membres ont pour projet d'abattre la démocratie italienne et d'instaurer un gouvernement militaire inspiré de la dictature des colonels en Grèce. Pour plonger leur pays dans le chaos, ils profitent du savoir-faire d'anciens officiers français de l'O. A. S. , spécialistes de la " guerre psychologique " et de l'infiltration dans les groupes gauchistes. " Cette enquête est remarquable. Rien n'y manque, du scrupule et de la minutie dans la recherche de l'information au suspense savamment ménagé. " (Libération, à propos du documentaire éponyme de Frédéric Laurent et Fabrizio Calvi) Coauteur de ce documentaire qui fit sensation en 1998, Frédéric Laurent est journaliste et historien. Il a notamment publié Le cabinet noir (Albin Michel, 2006).

01/2016

ActuaLitté

Littérature francophone

Patricia

"Qu'on croie ou non au destin, il est écrit. J'ai tenté d'échapper au mien, de lui faire des fugues, des croche-pieds, mais à tous les coups il me rattrapait par le col pour me remettre sur sa voie. J'ai pourtant tenté de devenir danseuse, vendeuse de disques, globe-trotteuse. Malgré tous mes efforts à ne pas marcher dans les pas de mon père, j'ai fini par avancer avec lui dans le monde merveilleux de la chaussure. Mère à 18 ans, mariée au même âge, voici le récit d'une vie qui pétille, qui fait rire, émeut, et met un grand coup de langue dans vos bouches béantes. Ah et en plus il est écrivain mon fils. Il n'est ni médecin, ni avocat, mais il a écrit un livre. Et sur sa mère en plus". Une fresque familiale exubérante et jubilatoire, de l'Algérie à la France en passant par l'Espagne et l'Italie, de Paris à la Californie, du Drugstore des Champs-Elysées à la boutique Eram d'Alfortville en passant par Boulogne-Sur-Mer. Une avalanche d'anecdotes, de rencontres improbables, d'univers, de ceux qui enferment à ceux qui ouvrent des brèches, des horizons. Un roman autobiographique fantasmé, un objet littéraire non identifié, cathartique et jubilatoire. Après un passage remarquable dans les plus grandes sociétés de productions télévisuelles, la production de documentaires sociaux et de court-métrages expérimentaux, Renaud Blanchet se retire en Bretagne, pour écrire, et devient gardien de phare avant que ses parents ne l'appellent pour fonder Patricia Blanchet dont il deviendra directeur artistique.

05/2021

ActuaLitté

Littérature française

L'homme qui savait tout

Novembre 1494. Le roi de France s'apprête à conquérir Florence. Dans une cellule du couvent de San Marco, la philosophie a rendez-vous avec le fanatisme. Pic de la Mirandole attend Savonarole pour le mettre en garde contre les excès de sa foi. Ce fou de Dieu, qui fascine les Florentins, annonce un grand bûcher des vanités où seront sacrifiés les livres scélérats. Tout en se préparant à cette confrontation décisive, le jeune philosophe explore les palais de sa mémoire. En naissant, il avait tous les dons : la beauté, la noblesse, la fortune, la curiosité, l'enthousiasme, la sincérité, une mémoire prodigieuse. A seize ans, ce génie précoce débattait avec les plus grands théologiens. A vingt-trois ans, les érudits venaient consulter cet expert en langues anciennes et modernes. Ami intime de Laurent de Médicis, il fréquente tous les grands esprits de son temps. Et les femmes, dit-on, ne peuvent l'écouter sans l'aimer. Tissée de gloire, d'amour et de soufre, la renommée de Pic de la Mirandole, prince de Concordia, a franchi les frontières de l'Italie pour se répandre dans toute l'Europe. Chacun connaît ses prouesses d'orateur, ses livres subversifs, sa réputation de séducteur. Certains le tiennent pour un Mage, d'autres pour un hérétique. En cet hiver fatidique de 1494, il n'a que trente et un ans et il est peut-être le seul à pouvoir arrêter le bras vengeur de Savonarole. Il songe à son œuvre future, à la Concordia qu'il voudrait écrire... Mais peut-on éteindre un incendie avec de belles paroles ?

03/2001

ActuaLitté

Revues de droit

Droit & Société N°111-2022

Dossier Droit, justice et temporalités coordonné par Charles Reveillere, Lus Prauthois et Jérôme Pélisse Charles Reveillere, Lus Prauthois, Droit et temporalités : rythmes, prévisions et rapports de pouvoir. Jérôme Pélisse, Présentation du dossier Irene Lizzola, Le raisonnement préventif ou quand le contrôle devient hors de contrôle Rémi Rouméas, Le passage en force du droit. Les victimes de crimes correctionnalisés face à la gestion professionnelle des délais judiciaires Alexis Provost, Une accélération maîtrisée. La gestion des temporalités du travail judiciaire dans le cadre de la "procédure particulièrement accélérée" à Berlin Stéphanie Barral, Fanny Guillet, Temps de la nature, temps de la procédure. Conflit de temporalités dans le droit de l'environnement Christophe Traïni, "L'Affaire du Siècle" . Des mobilisations pour le climat à l'épreuve de la temporalité judiciaire Question en débat Avortement : le cas de la France Marie Mathieu L'avortement en France : du droit formel aux limites concrètes à l'autonomie des femmes Etudes Nicolas Sallée, Emmanuelle Bernheim, Au tribunal des risques. Contrôle, autocontrôle et tensions Guillaume Ouellet, juridiques à la Commission d'examen des troubles mentaux Pierre Pariseau-Legault (Québec, Canada) Chiara Tamburini Aide active à mourir : le pluralisme comme facteur déterminant d'une évolution différenciée du droit en Belgique, en France et en Italie Catherine Le Bris, Pierre-Edouard Weill Les élus locaux au défi de la protection des droits de l'homme : entre "voeux pieux" et "lignes d'horizon" Traduit pour vous James Boyd White La rhétorique du droit : les arts de la vie culturelle en commun A propos In memoriam Eugenio Bulygin Riccardo Guastini Un aperçu sur la philosophie du droit d'Eugenio Bulygin Michel Troper Eugenio Bulygin et Hans Kelsen Chronique bibliographique

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

Madame de chamblay. Tome 1

Cet ami se nommait et se nomme encore Max de Villiers. J'avais rencontré Max au milieu d'une partie de chasse, dans le parc de Compiègne, à l'époque où le duc d'Orléans commandait le camp. C'était en 1836 ; je faisais Caligula à Saint-Corneille. Max était un camarade de collège du duc d'Orléans, plus jeune que moi d'une dizaine d'années. C'était un homme du monde, de vingt-cinq à vingt-six ans, de bonne éducation, de façons excellentes, gentleman jusqu'au bout des ongles. - J'emprunte aux Anglais cette locution qui nous manque, pour exprimer ma pensée. Sans être riche, Max avait quelque fortune ; sans être beau, il était charmant ; sans être savant, il connaissait beaucoup de choses ; enfin, sans être peintre, il était artiste, dessinant avec une rapidité et un bonheur incroyables les traits d'une figure ou la silhouette d'un paysage. Il adorait les voyages : il connaissait l'Angleterre, l'Allemagne, l'Italie, la Grèce, Constantinople. Nous nous étions beaucoup plu ; pendant les cinq ou six chasses que nous fîmes avec le duc d'Orléans, nous nous plaçâmes à côté l'un de l'autre. Il en fut ainsi aux dîners : libres de nous asseoir à notre convenance, nous échangions un coup d'oeil, nous nous rappro- chions, et, pendant tout le repas, nos deux chaises se touchaient et nous bavardions à qui mieux mieux. Il était de cette rare espèce d'hommes qui ont de l'esprit sans s'en douter. Son voisinage m'allait donc à merveille : - à la chasse, parce qu'il était prudent ; - à table, parce qu'il était spirituel.

03/2023

ActuaLitté

Littérature française

Madame de chamblay. Tome 2

Cet ami se nommait et se nomme encore Max de Villiers. J'avais rencontré Max au milieu d'une partie de chasse, dans le parc de Compiègne, à l'époque où le duc d'Orléans commandait le camp. C'était en 1836 ; je faisais Caligula à Saint-Corneille. Max était un camarade de collège du duc d'Orléans, plus jeune que moi d'une dizaine d'années. C'était un homme du monde, de vingt-cinq à vingt-six ans, de bonne éducation, de façons excellentes, gentleman jusqu'au bout des ongles. - J'emprunte aux Anglais cette locution qui nous manque, pour exprimer ma pensée. Sans être riche, Max avait quelque fortune ; sans être beau, il était charmant ; sans être savant, il connaissait beaucoup de choses ; enfin, sans être peintre, il était artiste, dessinant avec une rapidité et un bonheur incroyables les traits d'une figure ou la silhouette d'un paysage. Il adorait les voyages : il connaissait l'Angleterre, l'Allemagne, l'Italie, la Grèce, Constantinople. Nous nous étions beaucoup plu ; pendant les cinq ou six chasses que nous fîmes avec le duc d'Orléans, nous nous plaçâmes à côté l'un de l'autre. Il en fut ainsi aux dîners : libres de nous asseoir à notre convenance, nous échangions un coup d'oeil, nous nous rappro- chions, et, pendant tout le repas, nos deux chaises se touchaient et nous bavardions à qui mieux mieux. Il était de cette rare espèce d'hommes qui ont de l'esprit sans s'en douter. Son voisinage m'allait donc à merveille : - à la chasse, parce qu'il était prudent ; - à table, parce qu'il était spirituel.

03/2023

ActuaLitté

Littérature francophone

Le lac de Côme ou la symphonie des ombres

Un jour, sur les bords du lac de Côme, la rencontre d'un ancien violoncelliste, Anton Domirer, va confronter Sarah, une jeune femme de vingt-trois ans, à tout un pan de son histoire. Un amour disparu, des énigmes familiales, des vérités se révèlent au grand jour, d'autres semblent étouffées. Sarah ne se doute pas que ces quelques heures passées en Italie vont l'entraîner dans un univers énigmatique où la volonté de maîtriser son destin croise des forces qui la dépassent. Ce roman est l'histoire d'une jeune femme de son temps, révoltée par l'injustice, militante féministe, prête à tous les combats, que la présence accablante d'Anton Domirer va tirer vers l'inconnu. Du lac de Côme à Rennes en passant par New-York, Sarah reviendra toujours vers la ferme de ce paysan berrichon où elle occupe deux pièces dans les dépendances. Assistante sociale, elle a fui ses origines rennaises pour tenter de se reconstruire. Elle ne savait pas que les ombres du passé ne s'effacent pas. Avec Le lac de Côme ou la symphonie des ombres, Jacques-Yves Bellay poursuit son travail de romancier dont la tâche principale est de lutter contre l'oubli. Tantôt sur le mode jubilatoire, pour dire la joie du monde, tantôt sur le mode tragique pour en confier la douleur. Par la finesse de ses entrechats littéraires, l'auteur conduit le lecteur dans le tourbillon de tous les possibles. A l'image de Sarah, si on ne sort pas indemne de ce livre, on se découvre réconcilié avec ce que la vie, parfois, réserve de mystères.

05/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Jean Genet, une passion méditerranéenne

La Méditerranée a toujours fasciné Jean Genet (1910-1986), l'un des plus grands écrivains du XXe siècle. Enfant abandonné, placé dans une famille du Morvan, il s'évade dans la littérature. Adolescent, enfermé dans la colonie pénitentiaire de Mettray, il s'enflamme en découvrant Villon, Verlaine, Proust... Il rêve de voyages. Dès qu'il le peut. l'adolescent sans mère fugue vers la mer... Nice, Marseille... puis s'engage dans l'armée pour fuir l'univers carcéral. Il découvre ainsi la Syrie, le Maroc... Déserteur, il parcourt l'Espagne. l'Italie... Séduit par les hommes et ces contrées, il n'aura de cesse d'y retourner. Voulant se faire entendre de Ronsard, Jean Genet, dans sa grande période de création littéraire, écrit ses plus belles pages en prison. Libéré grâce à Cocteau, Sartre, Beauvoir..., devenu célèbre, il parcourt inlassablement les rives méditerranéennes séjournant longtemps en Grèce dont la mythologie l'enchante. En 1968, il découvre la cause des Palestiniens qu'il défendra jusqu'à la mort. Il se sent comme eux, dans un exil sans fin, sans mère patrie. Longtemps dans le silence, à la fin de sa vie il se remet à écrire, au Maroc. terre qu'il aime. Il meurt à Paris, corrigeant son dernier chef-d'œuvre Un captif amoureux. Il est enterré au cimetière espagnol de Larache, au Maroc, sa tombe surplombe l'océan, à quelques kilomètres à vol d'oiseau, des côtes méditerranéennes. Il part, libre, vers la transparence qu'il voulait atteindre. Caroline Daviron nous fait découvrir un Jean Genet unique, amoureux de la Méditerranée, dans une quête infinie de la mer(e) symbolique et réelle.

10/2010

ActuaLitté

Romance sexy

Banquier Tome 1 : Le banquier

J'ai un problème. Je suis amoureuse de l'homme que je dois trahir. Mon père a choisi une vie de criminel dans le Milieu, mais j'ai fait des choix différents. Son passé a fini par le rattraper, et maintenant, il n'y a que moi qui puisse le sauver. En échange pour sa liberté, on me demande une chose : Cato Marino. L'un des hommes les plus riches et les plus puissants d'Italie. Et surtout, les plus impitoyables ; je n'ai aucune chance de le capturer. La seule façon de m'approcher d'un homme comme Cato... est de le séduire. Me faire inviter dans son lit et supplier d'y rester. Je fais l'impensable... et je couche avec lui. Mais maintenant, c'est moi qui le supplie de rester. Cato est l'incarnation de l'homme parfait. Viril, mais affectueux. Réservé, mais assuré. Il me veut constamment à ses côtés, dans son lit toutes les nuits, et il a effacé le souvenir de tous les hommes qui sont venus avant lui. Je brûle dans ses flammes et danse dans les cendres. C'est moi qui devais le séduire... mais il m'a fait tourner la tête. Et je fais maintenant face à l'horrible trahison que je suis censée commettre. Les hommes réclament leur dû : Cato Marino en échange pour mon père. Je suis contrainte de choisir entre l'amour et la famille. Et si je ne fais pas mon choix bientôt, le pire pourrait se produire. Cato pourrait découvrir mon secret - et ce n'est pas le genre d'homme que l'on trahit.

02/2024

ActuaLitté

Littérature française

Le scénario de Prague

La fascination exercée par un professeur inspiré de Milan Kundera sur son petit groupe d'étudiants dans la plus grande école de cinéma du monde dans les années 1960. Le roman inédit d'une ancienne étudiante de Milan Kundera Quand, dans les années 1960, Lara parvient à intégrer l'Académie des arts pragoise, l'une des écoles de cinéma les plus prestigieuses du monde, elle a conscience de son privilège. D'autant plus qu'elle est acceptée dans la classe de Roman Kantor, un éminent professeur de scénario largement inspiré de l'écrivain tchèque Milan Kundera dont Natalia Borodin a suivi l'enseignement. Très vite, ce maître ténébreux, brillant, séducteur, exigeant, parfois brutal, subjugue son petit groupe d'élèves qu'il dirige. " Nous sommes tous amoureux de lui ! " reconnaît l'un d'eux. Seule fille au milieu de quatre garçons, Lara, qui partage avec Kantor une relation spéciale, se voit chargée par lui de recevoir des écrivains tels que Philip Roth ou Gabriel García Márquez, en visite à Prague. Lorsque les cours de scénario prennent fin, peu après l'intervention des chars du pacte de Varsovie en 1968, elle connaît l'expérience de l'exil en France - où elle retrouve brièvement son maître lui-même réfugié à Paris après avoir été déclaré dissident - puis en Italie, en Allemagne, aux Etats-Unis. A travers les yeux d'une jeune femme de l'Est qui s'éveille à l'art, au désir et au monde, Le Scénario de Prague raconte le pouvoir de fascination qu'un professeur exceptionnel peut exercer sur ses étudiants, jusqu'à se rendre inoubliable.

04/2023

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Distances. XVIe-XVIIIe siècles

Vivre et agir face à l'éloignement, représenter les territoires, écrire pour rester en contact, tels sont certains enjeux de la distance. Cet ouvrage invite à percevoir les distances spatiales, sociales et symboliques, par ceux qui les ont vécues et racontées à l'époque moderne. A l'époque moderne, la distance est au coeur de nombreux phénomènes socio-culturels tels que la diplomatie, les voyages, la gestion des territoires et les échanges épistolaires. Contrainte et moyen de l'action, la distance est aussi un outil politique et un objet d'écritures. Les pouvoirs politiques surpassent la distance par des intermédiaires, qu'ils soient des acteurs, tels les maîtres de postes, ou des objets, telles les correspondances. Quantifiable et mesurable, la distance implique des enjeux économiques et politiques, comme la production de cartes et le découpage administratif de territoires. Par le vécu des acteurs, elle reconfigure les relations sociales, soumises à l'attente, à la présence par les lettres et à l'éloignement émotionnel. La distance interroge l'efficacité de l'action à la fois dans le temps différé et dans l'espace lointain. Les journaux de voyage révèlent la distance par la narration du temps long ou par la perception des acteurs. L'écriture devient une représentation de l'éloignement physique, émotionnel ou social. Vivre, raconter et agir face à l'éloignement, représenter les territoires, écrire pour maintenir le contact, tels sont les enjeux qu'engendre la distance. Cet ouvrage collectif invite à percevoir les distances - spatiales, sociales et symboliques -, par ceux qui les ont vécues et ressenties, entre le Pérou et la Perse, en passant par les Antilles et l'Italie, à l'époque moderne.

02/2024

ActuaLitté

Indépendants

Naphtaline

Nous sommes en 2001 et l'Argentine est plongée dans une grave crise politique et économique. Rocío, une jeune fille de dix-neuf ans, emménage dans l'ancienne maison de sa grand-mère Vilma, peu de temps après les funérailles de cette dernière. Dans cet environnement marqué par l'absence, Rocio se remémore la vie de Vilma, une histoire teintée de tragédie qui commence dans les années 1920 en Italie. Les parents de Vilma fuient le pays peu après sa naissance, au moment de l'accession au pouvoir de Mussolini. Arrivés en Argentine sans le sou, ils ne peuvent financer les études de Vilma. Celle-ci doit alors quitter l'école, puis est mariée de force à un voisin après être tombée enceinte et avoir été abandonnée par l'homme avec lequel elle pensait faire sa vie. L'histoire de Vilma dans cette société patriarcale sera une longue suite de désenchantements et de sacrifices, qui la rendront progressivement acariâtre. Vilma terminera sa vie seule, ayant coupé les ponts avec la plupart des membres de sa famille, à l'exception de Rocio. La jeune fille, qui se pose énormément de questions sur son avenir, va tenter de tirer des leçons de cette tragédie familiale. Ambitieux, ample, fourmillant de nombreuses trouvailles narratives et graphiques, Naphtaline est en partie inspiré de l'histoire de la famille de Sole Otero. La narration sur plusieurs époques, l'inventivité du découpage et de la mise en scène, les jeux sur les couleurs, font de ce roman graphique une jolie découverte et de Sole Otero une autrice promise à un bel avenir.

02/2022

ActuaLitté

Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 4/2023

Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac In Memoriam Professeur Ibrahim Fadlallah I. Doctrine - Débats / Articles - Debates - Have we been fighting the ISDS fight the right way ? , by Alexis Mourre - Impartiality and independence of arbitrators in France and Italy : Where do we stand ? , by Fabio Giuseppe Santacroce and Vincenzo Antonio Speciale - L'arbitrage et la protection des consommateurs : tertium non datur ? , par Francisco González de Cossío II. Chronique investissements / Investments Chronicle Sous la direction de Laurie Atchouk-Spivak, Arnaud de Nanteuil et Julien Cazala Investissements internationaux et arbitrage / International Investments and Abritation Avec la collaboration de Karen Azoulay, Camille Martini et Mathieu Raux Actualités - Etat des lieux des travaux multilatéraux sur la protection des investissements et le règlement des différends investisseur-Etat, par Mathieu Raux Compétence et recevabilité - L'avenir de la clause fork-in-the road : un choix irrévocable des arbitres en défaveur de cette stipulation ? , par Arnaud de Nanteuil - Droit de l'Union européenne et droit des investissements, par Karen Azoulay Fond - Le standard des Effective means - Une déclinaison de la protection contre le déni de justice ? , par Julien Cazala - Considérations environnementales dans l'arbitrage, par Camille Martini III. Panorama international de jurisprudence / Panorama Of World Case Law Sous la direction de Michael Polkinghorne et Louis Degos - Allemagne et Autriche, par Detlev Kühner et Jessica Noy-Gsell - Amérique latine, by Catalina Echeverri Gallego and Diego Romero - Canada, by R. Aaron Rubinoff and John Siwiec - France, Arbitrage interne et international, par Priscille Pedone et Bertrand Robert - Italie, by Michele Sabatini and Andrea Melchionda - Singapour, by Dr Matthew Secomb, Ethan Wang, Rachel Chiu and Viraen Vaswani - Suisse, par Pierre-Yves Gunter, Sabrine Schnyder et Rik Vincent Koning

03/2024

ActuaLitté

Généralités

Histoire de la conquête des îles Canaries (1350-1500)

Connu de l'Occident depuis au moins 1340, l'archipel des Canaries ne tomba définitivement sous la domination espagnole qu'en 1496. Ce livre se propose de faire découvrir les différentes étapes de cette conquête si espacée dans le temps. En chemin, le lecteur croisera la route de navigateurs venus d'Italie, des Baléares et du Portugal, de chevaliers français originaires de Normandie, et de bien d'autres personnages hauts en couleurs comme Luis de la Cerda, proclamé en pleine Guerre de Cent ans " Prince de la Fortune ", en référence à ces îles dites "Fortunées". Il n'existe qu'un très petit nombre de livres en langue française sur ce sujet. Tout en s'appuyant sur les articles et publications d'éminents historiens, le présent ouvrage cite également des extraits de chroniques anciennes, parfois rédigées par des témoins oculaires qui nous livrent leur regard sur la population locale, son apparence, ses vêtements, et ses réactions face aux Européens surgis de l'océan. Il montre combien cet archipel devint une véritable pomme de discorde entre la Castille et le Portugal à cause de sa situation avantageuse pour le commerce avec l'Afrique. Tant que ces contestations perdurèrent, les habitants des îles les plus peuplées — la Grande Canarie, la Palma et Tenerife — échappèrent à la conquête. Mais la situation changea lorsque en 1479, le Portugal reconnut à la Castille la souveraineté sur l'archipel, en échange de la possession de "toutes les îles, terres et côtes découvertes ou à découvrir, conquises ou à conquérir, le long des côtes de la Guinée, à partir des îles Canaries".

02/2022

ActuaLitté

Beaux arts

STALLES SCULPTEES DU XVEME SIECLE. Genève et le duché de Savoie

La magnifique nation des Florentins regroupait les riches banquiers-marchands de Florence installés à Genève du temps de ses célèbres foires. Les stalles de la cathédrale Saint-Pierre et celles conservées dans le temple de Saint-Gervais sont les seules œuvres restantes qui témoignent de la munificence des Florentins à l'égard de la ville. Elles constituent aussi le plus important corpus de sculptures de la première moitié du XVe siècle subsistant dans la région lémanique, témoignage d'un milieu artistique complexe et encore peu connu - celui de l'ancien duché de Savoie. Leur renommée était telle qu'on trouve des stalles issues du modèle genevois en France, en Italie et jusqu'en Espagne. Le livre retrace l'histoire de la commande de ces deux ensembles mobiliers et dévoile les implications politico-économiques des sujets choisis, à l'époque où Genève était la capitale culturelle et artistique du duché de Savoie. L'amateur d'art découvrira une ville cosmopolite, où la cour de Savoie entretenait un niveau de commande artistique aussi élevé que celui de son puissant voisin, le duché de Bourgogne. L'étude des stalles genevoises a été élargie aux œuvres produites dans les régions limitrophes, présentant des ensembles de stalles inconnus, ou disparus, et des textes d'archives inédits. Les spécialistes trouveront également une liste d'artisans et d'artistes travaillant à Genève au XVe siècle ainsi qu'un glossaire des métiers et des ouvrages relatifs à la sculpture sur bois et au mobilier. L'ouvrage, richement illustré, propose la première publication intégrale des motifs des stalles de Genève. Cette partie de l'illustration, réalisée spécialement pour le livre, est inédite.

11/1999

ActuaLitté

Critique

Giono. Paysages

Tout le monde connaît la Provence de Giono, mais moins ses paysages espagnols ou italiens. Ce volume montre la modernité de ce précurseur de l'écopoétique et la façon dont le paysage, personnage à part entière, habite son oeuvre. Giono est gourmand de paysages. Il regrettait le peu de cas fait du paysage chez deux de ses auteurs favoris, Machiavel et Stendhal. Du premier, il écrit : "Nicolas ne nous renseigne guère sur le paysage qui l'entoure". Stendhal, pour sa part, note en marge de l'écriture de ses romans "Ici paysage, ici description" sans pour autant le faire, "mais moi", ajoute Giono, "à ce moment-là, j'avais besoin d'une description, d'un arbre, d'une herbe, d'un bruit dans la nature...". Giono a mis le paysage au coeur de son oeuvre et a beaucoup réfléchi à sa fonction romanesque. Cet ouvrage, auquel ont collaboré les meilleurs spécialistes internationaux de son oeuvre, propose une exploration paysagère de l'oeuvre de l'écrivain trop souvent cantonné à la Provence. Il passe en revue le paysage au travers de ses différents aspects, dans un mouvement qui conduit du plus familier au plus surnaturel : les lieux du paysage (villages, jardins, parcs, forêts, cataclysme), les territoires du paysage (Provence, Italie, Espagne), le paysage dans le "cycle du Hussard" (Stendhal, la lumière et l'ombre), les thèses que porte le paysage (discours sur la guerre, utopie et dystopie), l'écopoétique (l'olivier, les métamorphoses d'un paysage en perpétuel mouvement), le labeur du paysage (traduction et genèse textuelle) et enfin ses médiums (métatextualité, peinture, couleur, cinéma).

04/2024