Littérature anglo-saxonne
À Forevermore, sur la côte nord-ouest du Pacifique, des filles de différents horizons se réunissent pour un camp d'été. La petite société aléatoire qu'elles forment se réorganise au gré des bracelets d'amitié qu'elles échangent.
Un jour, elles partent en kayak vers une île déserte, guidées par des monitrices. Mais à leur réveil, elles se retrouvent abandonnées, leurs embarcations dérivants.
Nita, Andee, Isabel, Dina et Siobhan vivront une expérience cauchemardesque. Alors que le destin des survivantes se déploie sous nos yeux, elles affronterons le passage de l'enfance à l'âge adulte, et toutes les questions d'identité liées à ces changements.
Le traumatisme du camp laissera-t-il des séquelles irréversibles ? Est-ce l'avenir qui, a posteriori, éclaire cette excursion fondatrice ? Kim Fu étonne, et explore divers aspects - l'affection étouffante d'un chien, la catéchèse, les coulisses d'une pièce de théâtre - dans un récit obsédant sur la construction de l'identité.
« Kim Fu propulse sans effort le récit à travers le temps, grâce à une prose limpide et tranchante. » Le New York Times Books Review
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EssaisCNL – Nous sommes à Berkeley, dans la baie de San Francisco, berceau de la jeunesse contestataire, le 7 novembre 1972, le jour des élections présidentielles américaines. Richard Nixon brigue un second mandat. Philip K. a quarante-quatre ans. C'est un auteur de science-fiction : jusqu'ici un genre de littérature mineure pour adolescents attardés. Philip K. vit dans cette ville, depuis l'âge de cinq ans. Eternel étudiant, il a connu dans sa jeunesse la chasse aux sorcières communistes et le maccarthysme.
La guerre froide : le Vietnam, Cuba, les mouvements révolutionnaires aux Etats-Unis, l'affaire du Watergate, tout concourt à développer sa paranoïa. A moins que celle-ci ne soit due aux amphétamines légales qu'il prend depuis tant d'années pour soutenir son rythme effréné d'écriture : les éditeurs de science-fiction payent au rabais et à la ligne. Voici plus de vingt ans que Philip K. passe ses nuits à écrire des romans dystopiques où il est toujours question de réalités cachées, de manipulations psychiques à grande échelle, de jumeaux séparés, évoluant dans deux univers parallèles (la mort de sa soeur jumelle, Jane, peu après leur naissance, l'a traumatisé, et on trouve un peu partout dans ses livres cette même fille aux cheveux noirs). Les jeunes amis de Philip K. voient ses romans comme des paraboles anticapitalistes. On le surnomme dans Berkeley : le roi des freaks. Philip K. , contre son gré et par une suite de malentendus, devient donc un symbole de la contestation américaine, une cible pour l'Amérique réactionnaire qui en cercle la jeunesse de Berkeley et San Francisco. Ce titre est composé du texte de la pièce Philip K. ou la fille aux cheveux noirs et du sous-texte Jane K. écrit en amont de la création de la pièce.
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