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Critique littéraire

Les entretiens de la Fondation des Treilles Tome 3 : La place de la NRF dans la vie littéraire du XXe siècle : 1908-1943

Quand parut en 1909 le " second " premier numéro de La NRF, " revue mensuelle de littérature et de critique ", dirigée par Jacques Copeau, André Ruyters et Jean Schlumberger, cet élégant fascicule de cent dix pages n'était qu'un périodique de plus parmi des douzaines de publications du même genre et dont plusieurs jouissaient d'une notoriété et d'une audience certaines. Comment, en quelques années, la dernière-née des innombrables revues de la Belle Epoque a-t-elle réussi à s'imposer comme le lieu de rencontres et d'échanges des lettres modernes ? Comment ce " groupement d'esprits libres " (selon la définition de Gide, qui inspirait la revue sans jamais la diriger) a-t-il réussi à fédérer des auteurs aussi différents que Claudel et Proust, Jouhandeau et Supervielle, Giraudoux et Valéry ? Leur point de convergence : une exigence littéraire absolue refusant de se mettre au service d'une quelconque idéologie. Très vite, la revue a donné naissance à un comptoir d'édition, puis à la Maison Gallimard. Ce sont sans doute les synergies entre les deux entreprises qui ont fait l'essentiel de leur réussite. Ces entretiens reviennent sur cette aventure intellectuelle unique dans les lettres européennes, en évoquant les figures des fondateurs, en précisant le rôle des principaux protagonistes, en définissant l'attitude de la revue à l'égard des avant-gardes de l'époque, sa position face aux totalitarismes de gauche et de droite qui ont marqué l'histoire du XXe siècle. Y ont participé des écrivains et des critiques, des historiens des lettres et des historiens d'art, des spécialistes du monde de l'édition et des éditeurs de textes et de documents. Ils préludent à d'autres entretiens qui, en 2011, auront pour sujet l'histoire non de la revue, mais de la maison d'édition.

10/2009

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Musique, danse

Roland de Lassus

Compositeur majeur de la Renaissance, Roland de Lassus (1532-1594) connut de son vivant une grande notoriété, à l'échelle européenne. Né à Mons, il voyage en France et en Italie avec le vice-roi de Sicile ; en poste à Naples, puis à Rome, il retrouve les Flandres en séjournant à Anvers. C'est à Munich, où il s'installe en 1556 auprès des ducs de Bavière, qu'il passe la plus grande partie de sa vie, sans toutefois cesser de parcourir l'Europe. Couronné d'honneurs, il est publié en Flandre, à Venise, à Paris, en Allemagne. Annie Cœurdevey retrace de façon minutieuse la carrière de ce compositeur éclectique qui, d'abord jeune homme orgueilleux et prêt à tout pour arriver, devient un homme mûr avide d'argent et d'honneurs puis un vieil homme inquiet du salut de son âme. Si, comme pour tout musicien de cette époque, les sources sont lacunaires, la connaissance de l'être intime de Lassus s'appuie sur des documents captivants, en particulier la correspondance que le musicien adressa au duc de Bavière ; ces lettres, écrites dans un mélange de toutes les langues que pratiquait Lassus, révèlent, par leur talent d'écriture hors du commun, une personnalité d'exception. Son œuvre très vaste, qui constitue l'apogée de la polyphonie du XVIe siècle, comporte quelques pièces profanes (des chansons françaises entre autres) mais essentiellement des compositions religieuses (messes, motets, madrigaux spirituels). A l'époque des querelles religieuses et du concile de Trente, Lassus, fervent catholique, est attaché aux cours engagées dans la défense de cette foi. La richesse de son écriture, sa maîtrise de l'héritage polyphonique et la façon dont il constitue une synthèse de son époque sont étudiées en détail, force exemples musicaux à l'appui.

03/2003

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Histoire de France

Raymond Poincaré. Un homme d'Etat républicain

En 1880, un jeune Lorrain de Bar-le-Duc s'inscrivait au barreau de Paris avec l'ambition de ses vingt ans : devenir un grand avocat, un écrivain célèbre et peut-être un jour diriger la France. Si la vie publique a contrarié sa vocation littéraire, son métier a modelé à tel point sa personnalité que Poincaré est apparu comme l'exemple achevé de la " République des avocats ". Son parcours commence dans le sillage de Gambetta, Ferry et autres grands anciens. Ministre à trente-trois ans, il est l'un des espoirs du nouveau régime, mais son ascension marque le pas après l'affaire Dreyfus qu'il aurait pu contribuer à dénouer. En 1913, à cinquante-deux ans, il devient président du Conseil puis président de la République l'année suivante, fonction qu'il occupera pendant toute la durée de la guerre, prenant une part notable à la victoire. Après son départ de l'Elysée, il réussit un retour unique dans l'histoire politique française : en janvier 1922, il revient une première fois aux affaires pour deux ans ; en juillet 1926, il est appelé au chevet de la monnaie malade, et la confiance qu'il inspire suffit à sauver le franc pour de longues années. Au-delà des passions contradictoires, des légendes dorées qui l'ont entouré comme de la légende noire qui l'a poursuivi, quel a été le vrai Raymond Poincaré ? Quelle place a-t-il tenue et conserve-t-il dans l'Histoire ? Des documents peu connus ou inédits ainsi qu'un regard neuf porté sur la République permettent à François Roth de dresser le trait profondément renouvelé de l'un des grands hommes d'Etat français du XXe siècle.

01/2001

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Histoire internationale

Cronstadt

Le 1er mars 1921, 15 000 marins et soldats de Cronstadt, à l'ouest de Petrograd, se dressent contre le gouvernement du Conseil des commissaires du peuple, le pouvoir issu de la Révolution d'octobre 1917. Ces fils et frères de paysans, las des réquisitions de vivres destinées à nourrir (de plus en plus mal) les villes et l'armée engagée dans une guerre civile qui a ruiné le pays, dénoncent, à la quasi-unanimité, la politique du parti communiste au pouvoir et stigmatisent sa mainmise sur les soviets dont ils exigent le renouvellement immédiat, à travers une élection à bulletins secrets. C'est le premier pas d'une insurrection qui rassemblera 27 000 marins et soldats et s'achèvera, dix-sept jours plus tard, dans de sanglants corps à corps. Près de 7 000 insurgés s'enfuiront alors en hâte. Ils se traîneront, affamés, épuisés et transis sur la mer gelée pour rejoindre la Finlande voisine, où les attendaient trois camps de concentration, leurs barbelés, les poux, la gale et la faim. Et ils décideront, finalement, pour la plupart, de revenir en Russie soviétique. Cette insurrection n'a cessé de susciter les interprétations les plus contradictoires : complot monarchiste visant à renverser la Révolution pour les uns, révolte antibureaucratique pour les autres, émeute de marins excédés par le "" communisme de guerre a au nom d'une révolution que certains d'entre eux avaient pourtant contribué à faire trois ans plus tôt. Le débat s'est longtemps alimenté aux mêmes documents, et les intervenants ont inlassablement ressassé les mêmes arguments. L'ouverture récente des archives soviétiques (auxquelles Jean-Jacques Marie a puisé la matière largement inédite de ce livre) permet aujourd'hui de jeter sur cette insurrection, où Lénine voyait un éclair qui a illuminé la réalité plus vivement que tout "", une lumière nouvelle qui dissipe les voiles de la légende.

10/2005

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Sciences politiques

Lève-toi et tue le premier. L'histoire secrète des assassinats ciblés commandités par Israël

"Face à celui qui vient te tuer, lève-toi et tue le premier." C'est par cette citation du Talmud que s'ouvre le livre-événement de Ronen Bergman, le premier ouvrage exhaustif sur les programmes d'assassinats ciblés menés par les services du Mossad, du Shin Bet et de l'armée israélienne. Depuis les mois qui ont précédé la création de l'Etat jusqu'aux menaces les plus contemporaines, Israël s'est appuyé sur le renseignement et les opérations secrètes pour préserver sa sécurité en exécutant, sur son sol ou à l'étranger, ses ennemis. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les Israéliens ont ainsi éliminé de manière ciblée plus d'individus que n'importe quel autre pays occidental. Il a fallu plusieurs décennies d'enquête à l'auteur pour réunir ces milliers de documents - dont beaucoup sont encore aujourd'hui classifiés - et pour mener des centaines d'entretiens avec des responsables du Mossad, des anciens Premiers Ministres israéliens, ou encore des membres de commandos parfois célèbres, remontant ainsi toute la chaîne depuis les agents exécutants jusqu'aux plus hautes sphères politiques. Bergman nous fait revivre les grands succès de ces opérations secrètes, certains échecs également, et écrit ainsi une histoire parallèle de l'Etat hébreu. Une histoire de l'ombre dont on comprend dès les premières pages qu'elle est ancrée dans l'ADN de la nation israélienne. Il s'agit d'un projet extrêmement ambitieux mais aussi d'un fabuleux page-turner qui se dévore, chapitre après chapitre, à l'instar des meilleures séries télévisées. Et pourtant nous ne sommes pas du côté de la fiction, Bergman nous raconte un monde secret mais bien réel qui continue, encore aujourd'hui, de modeler le Moyen-Orient et les relations internationales.

02/2020

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Littérature étrangère

Histoire des rois de Norvège. Tome 1, Des origines mythiques de la dynastie à la bataille de Svold

Œuvre la plus puissante que nous ait léguée le Moyen Age scandinave, l'Histoire des rois de Norvège fut rédigée vers 1230 par l'auteur de l'Edda, le poète et historien islandais Snorri Sturluson. Elle retrace la vie des fondateurs du royaume de Norvège depuis les origines mythiques de leur dynastie jusqu'à la bataille de Ré en 1177. L'auteur s'est arrêté principalement sur l'époque tumultueuse des IXe-XIe siècles qui vit les Norvégiens tout à la fois se livrer à des raids contre l'Europe occidentale, avant de s'implanter durablement dans plusieurs régions de la Grande-Bretagne et de l'Empire franc ; coloniser îles et archipels de l'Atlantique nord ; se doter progressivement d'un Etat unitaire, après les victoires remportées par Harald à la Belle Chevelure vers la fin du IXe siècle ; puis se rallier, non sans de farouches résistances, à la religion chrétienne que leur imposèrent par le fer et par le feu deux rois évangélisateurs, Olaf Fils Tryggvi, à l'extrême fin du Xe siècle, et Olaf le Gros, qui trouva la mort à la bataille de Stiklestad en 1030 et passa à la passa à la postérité sous le nom de saint Olaf. Reposant sur une vaste connaissance des sources orales et écrites qui conservaient le souvenir des actes d'éclat accomplis par les souverains de Norvège, ce sommet de l'historiographie norroise qu'est l'ouvrage de Snorri Sturluson se distingue également par la méthode critique et par l'exceptionnel talent littéraire de l'auteur. Le présent volume constitue la première partie de l'Histoire des rois de Norvège, œuvre qui n'avait jamais été publiée dans son intégralité en langue française. La traduction est accompagnée de nombreuses notes explicatives, de cartes géographiques, de tableaux généalogiques et de plusieurs documents iconographiques.

04/2000

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Pléiades

Oeuvres. Tome 2 : Equipées ; Peintures ; René Leys ; Essai sur soi-même ; Dossier "Imaginaires" ; Le Fils du Ciel ; Essai sur l'exotisme ; Thibet ; Hommage à Gauguin

Segalen, médecin de la Marine, ausculte le monde comme un grand corps. Faire de ce monde une part de soi, tel est pour lui l'enjeu de la littérature. Plus que d'autres, il a le don de percevoir la multiplicité du visible, l'instabilité des choses, la variété du sensible. L'exotisme est son affaire, mais pour en aborder les thèmes il a soin, précaution rare en son temps, de se débarrasser du poncif "palmier - chameau - casque colonial". Son appétence pour le divers n'est pas d'ordre ethnographique. Ce qu'il vise, c'est "une Esthétique du Divers". A sa mort à quarante et un ans, en 1919, trois livres seulement avaient paru : Les Immémoriaux, Stèles et Peintures. Des milliers de feuillets manuscrits attendent éditeurs et lecteurs. Les efforts d'Annie Joly-Segalen font peu à peu sortir de l'ombre cet édifice virtuel, "poésie encore ignorée et au sein de laquelle vit un mystère" (Pierre Jean Jouve, 1955). C'est sans doute cette lente maturation qui a fait de l'oeuvre de Segalen notre contemporaine inattendue. La nature des manuscrits, lieu d'un dialogue de l'auteur avec soi-même, interroge la notion même d'oeuvre et rend illusoire toute idée d'exhaustivité. Les genres, fiction, poésie, journal, essai, sont soit combinés, comme dans Le Fils du Ciel, projet d'art total, soit déjoués : "J'étouffe dans le Roman ! "En respectant comme jamais la présentation des documents autographes (images comprises), la présente édition ne renouvelle pas seulement la lecture du Fils du Ciel ou de l'Essai sur l'exotisme ; elle rend aux textes leur mouvement propre, celui d'une marche vers l'idée grandiose, et chimérique, que l'auteur se faisait de l'oeuvre à laquelle il les destinait.

11/2020

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Pléiades

Oeuvres. Tome 1 : Journal des îles ; Gauguin dans son dernier décor ; Le double Rimbaud ; Les immémoriaux ; Sur une forme nouvelle du roman ou un nouveau contenu de l'essai ; Briques et Tuiles ; Stèles ; Un grand fleuve ; Odes

Segalen, médecin de la Marine, ausculte le monde comme un grand corps. Faire de ce monde une part de soi, tel est pour lui l'enjeu de la littérature. Plus que d'autres, il a le don de percevoir la multiplicité du visible, l'instabilité des choses, la variété du sensible. L'exotisme est son affaire, mais pour en aborder les thèmes il a soin, précaution rare en son temps, de se débarrasser du poncif "palmier - chameau - casque colonial". Son appétence pour le divers n'est pas d'ordre ethnographique. Ce qu'il vise, c'est "une Esthétique du Divers". A sa mort à quarante et un ans, en 1919, trois livres seulement avaient paru : Les Immémoriaux, Stèles et Peintures. Des milliers de feuillets manuscrits attendent éditeurs et lecteurs. Les efforts d'Annie Joly-Segalen font peu à peu sortir de l'ombre cet édifice virtuel, "poésie encore ignorée et au sein de laquelle vit un mystère" (Pierre Jean Jouve, 1955). C'est sans doute cette lente maturation qui a fait de l'oeuvre de Segalen notre contemporaine inattendue. La nature des manuscrits, lieu d'un dialogue de l'auteur avec soi-même, interroge la notion même d'oeuvre et rend illusoire toute idée d'exhaustivité. Les genres, fiction, poésie, journal, essai, sont soit combinés, comme dans Le Fils du Ciel, projet d'art total, soit déjoués : "J'étouffe dans le Roman ! "En respectant comme jamais la présentation des documents autographes (images comprises), la présente édition ne renouvelle pas seulement la lecture du Fils du Ciel ou de l'Essai sur l'exotisme ; elle rend aux textes leur mouvement propre, celui d'une marche vers l'idée grandiose, et chimérique, que l'auteur se faisait de l'oeuvre à laquelle il les destinait.

11/2020

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Histoire de France

Ces français qui ont collaboré avec le IIIe Reich

La poignée de mains de Montoire, le 24 octobre 1940, entre le maréchal Philippe Pétain et le chancelier du IIIe Reich Adolf Hitler, est le symbole d'une collaboration qui s'annonce entre un pays vaincu et son vainqueur. Dans son discours aux Français du 30 octobre 1940, le chef de l'Etat français emploie lui-même le terme de collaboration : "J'ai rencontré, jeudi dernier, le chancelier du Reich. Cette rencontre a suscité des espoirs [... ]. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J'en ai accepté le principe [... ]. Cette collaboration doit être sincère". Par ce discours, les bases d'un rapprochement politique entre les deux pays sont bien jetées. Dès lors, certains pousseront très loin leur collaborationnisme avec les nazis, au point d'avoir du sang sur les mains. Ce livre trace le portrait des plus significatifs d'entre eux : hauts ou modestes fonctionnaires, militaires (Raoul Dagostini, Joseph Darnand, René Bousquet...), responsables politiques et économiques (Jacques Doriot, Philippe Henriot dit le "Goebbels" français...), artistes, écrivains, journalistes (Robert Brasillach, Ferdinand Céline, Alphonse de Châteaubriant, Lucien Rebatet...), et voyous (Henri Lafont, André Francis dit "Gueule-Tordue" , Maurice Solnlen...) se mettent, pour beaucoup, au service de l'occupant. Un ouvrage passionnant qui s'intéresse aux individualités afin de comprendre comment ces hommes ont glissé, basculé dans la collaboration. Un travail d'enquête minutieux, s'appuyant sur de nombreux documents d'archives. Surnommé "le détective de l'histoire" , Jean-Paul Lefebvre-Filleau, ancien colonel de gendarmerie, diplômé de l'université en droit, criminologie et théologie, a publié une vingtaine d'ouvrages, dont le dernier, La Franc-maçonnerie au coeur de la République, de 1870 à nos jours, réédité aux éditions De Borée en 2016.

01/2017

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Histoire de France

Avoir 20 ans pendant la Grande Guerre. Carnets intimes 1914-1918 Abbeville-Cayeux/Mer

Magdeleine et Suzanne Tacquet ont respectivement 18 et 21 ans quand la guerre éclate en 1914. Elles sont les deux filles d'un médecin d'Abbeville. Catholiques et patriotes, elles écrivent quotidiennementdans leurs carnets intimes... Très vite, la guerre devient le sujet principal de leurs écrits, et sans s'en rendre compte, elles y laissent un témoignage riche et précieux concernant cette époque douloureuse. Pendant 4 ans, Abbeville est une ville de garnison située à seulement 40 km du front et parfois, sous la menace d'une invasion allemande, la famille Tacquet se réfugie souvent à Cayeux-sur-mer où elle passe traditionnellement l'été. Cet ouvrage est donc, en plus d'un témoignage d'un rare intérêt sur la Grande Guerre, un recueil d'anecdotes et de scènes quotidiennes à Abbeville et Cayeux-sur-mer durant le conflit. Ch'timi par son père, Picard par sa mère, Maurice Dupont est né en 1933 à Croisette. Après des études secondaires à Arras, il entreprend des études de géographie et d'histoire à Lille. Titulaire du CAPES, il enseigne en Algérie puis au lycée d'Etat Mixte d'Amiens. En 1967 il se fait détacher - par atavisme rural - au Ministère de l'Agriculture pour enseigner au lycée Agricole du Paraclet. Il s'y investit dans les échanges internationaux et dans la sauvegarde du patrimoine local, retraçant l'histoire de l'Abbaye cistercienne du Paraclet, s'engageant dans la restauration de la Chapelle de Sainte Ulphe. En 1994, il est fait "chevalier du Mérite Agricole" . En retraite depuis 1993, il s'est retiré à Cayeux-sur-mer où il se consacre, entre autres, aux archives familiales (fils de Magdeleine) dont ces Carnets sont un des plus beaux fleurons. Photos des archives familiales et documents d'époque. - Préface et notes de Jean-Jacques Becker.

06/2010

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Histoire internationale

Un officier supérieur suisse dans la SS. Johann Eugen Corrodi (1897-1980)

En juin 1941, un officier supérieur de l'armée suisse traverse clandestinement la frontière pour rejoindre les armées allemandes. Le Biennois Johann Eugen Corrodi (1897-1980), commandant d'un bataillon jurassien, s'engage sous un faux nom dans la Waffen-SS. Il en deviendra le Suisse le plus haut gradé. Admirateur d'Hitler et de son régime, Corrodi a pour ambition de faire une grande carrière militaire. Il l'achèvera comme bras droit du commandant de la Waffen-SS en Italie avant de revenir en Suisse en mai 1945. Un tribunal militaire le condamne à deux ans et demi d'emprisonnement. Militaires et civils dénoncent une peine jugée scandaleusement clémente. Quelles ont été les motivations de l'officier supérieur, ses liens avec les milieux nationaux-socialistes suisses ? Qu'a-t-il réellement fait dans la Waffen-SS, sur le front de l'Est d'abord, en Italie ensuite ? Comment expliquer une peine largement inférieure à celles prononcées par contumace durant la guerre ? Pourquoi n'a-t-il pas été condamné pour trahison ? Ces questions sont longtemps restées sans réponse. Ce livre s'attache à les éclaircir, sur la base de documents suisses, mais aussi étrangers. Il s'efforce constamment d'établir si ce parcours est représentatif ou non de ceux des centaines d'autres Suisses qui se sont engagés au service d'Hitler. L'histoire de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale comprend aussi celle de ces Suissesses et Suisses qui - comme Johann Eugen Corrodi - ont agi pour le Troisième Reich, de celles et ceux qui - comme Maurice Bavaud à Berlin - ont été mis à mort par lui et de celles et ceux qui - comme Carl Lutz à Budapest - ont oeuvré en faveur de ses victimes.

10/2018

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Beaux arts

René Magritte, la première vie de l'homme au chapeau melon

Qui était " René avant Magritte " ? Une énigme, que personne, jusqu'ici, n'avait cherché à éclaircir. C'est ce qu'a voulu découvrir Jacques Roisin, au cours de l'investigation qu'il a menée pendant treize années (de 1985 à 1998), en rencontrant les témoins encore vivants de la jeunesse du peintre et en fréquentant les lieux de ses vingt-huit premières années. Le compte-rendu de ce travail colossal de recherche a été rédigé sur le ton d'une enquête policière. Le récit nous fait revivre, dans le cadre du " Pays noir " de Charleroi puis à Bruxelles, ses frasques cruelles avec ses frères, sa fascination pour les images, ses lectures et ses séances de cinéma muet, les circonstances du suicide de sa mère - tout ce passé dont le peintre refusera toujours de parler - et, enfin, sa rencontre avec un peintre dans un cimetière et le choc de la découverte du Chant d'amour de Giorgio de Chirico. Tout au long de ce livre, vivant comme un reportage, passionnant comme un roman, apparaît en filigrane l'esprit subversif d'un " Ceci n'est pas une pipe ", véritable manifeste surréaliste, en germe dans l'enfance et la jeunesse turbulentes de René Magritte. Les innombrables témoignages de première main, recueillis auprès de ceux qui ont bien connu le jeune René, étayent l'enquête de terrain et permettent d'éclairer d'un jour totalement nouveau une oeuvre qui ne cesse de nous interpeller. De nombreux documents iconographiques, eux-mêmes inédits, concernant René, sa famille, son quartier, les lieux et les gens qu'il a fréquentés, enrichissent l'intérêt de la lecture. Le portrait de René minutieusement recomposé par Jacques Roisin nous apparaît comme la face cachée du peintre Magritte.

02/2014

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Romans historiques

La Révolution fracassée. La justice du baron de Batz

Janvier 1793. La France a froid, la France a peur, la France a faim... et, sous la férule de la guillotine, la France saigne. La minorité qui détient le pouvoir en 1793 a fracassé la révolution de 1789. La nation est exsangue, et le régime une caricature de république ; la Grande Terreur va bientôt déferler sur la France. Se lève alors, contre les révolutionnaires, un homme : il s'appelle Jean de Batz, meneur occulte de la Révolution française, agent de toutes les discordes. C'est par l'argent et non par les armes qu'il abattra le régime. Il tentera de s'emparer de Louis XVI sur le chemin de l'échafaud, d'arracher Marie-Antoinette au Temple, d'obtenir des députés qu'ils ne votent pas la mort du Roi... Le Manège, où se réunit l'Assemblée, n'est qu'une foire d'empoigne. La députés modérés, qui veulent sauver le Roi, ne peuvent se faire entendre parmi les invectives des montagnards, les hurlements des tricoteuses et les menaces de mort des sans-culottes. Habile à rendre de manière saisissante l'atmosphère hallucinée de l'Assemblée et de ses sordides tribunes, Paul Belaiche-Daninos retranscrit fidèlement, grâce aux minutes et documents de l'époque, les derniers moments du Roi comme les tumultueuses et tragiques séances de la Convention. Par-delà le bruit et la fureur de cette période effroyable demeurera le portrait d'un homme qui s'engagea corps et âme contre le totalitarisme. Cet ouvrage, premier volume de La Révolution fracassée, fait suite aux deux tomes des Soixante-Seize Jours de Marie Antoinette à la Coneietgerie, parus en 2006 chez Actes Sud. Le premier, La Conjuration de Paillet, fut couronné par l'Académie française.

03/2013

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Esotérisme

Non reconnu - Un exposé du secret le mieux gardé au monde. La présence extraterrestre

Depuis 70 ans, on nous ment éhontément. Ce qui a commencé comme un programme clandestin d'opérations spéciales, destiné à empêcher les Soviétiques d'accéder à des technologies extraterrestres obtenues par rétro-ingénierie durant la guerre froide, est devenu au fil du temps une entreprise criminelle transnationale étroitement cloisonnée dont l'existence même a été illégalement et sciemment dissimulée aux présidents des Etats-Unis, aux membres du Congrès et aux dirigeants mondiaux. Steven M. Greer, grand spécialiste en matière d'ovnis et d'extraterrestres, a fourni à maintes reprises des documents d'information à des présidents en exercice, à des membres du Congrès, à des directeurs de la CIA et de la DIA, à des dirigeants mondiaux et à des membres du Comité des chefs d'état-major interarmées. Aujourd'hui, le docteur Greer ainsi que des centaines de militaires, de scientifiques et de civils, qui ont pu avoir accès à des projets d'accès spécial non reconnus (USAP), ont décidé de défier la loi du silence en faisant d'étonnantes révélations sur le plus grand camouflage de l'histoire, et ce, dans le but d'empêcher le déclenchement imminent d'une opération " sous fausse bannière " de très grande envergure par rapport à laquelle les attentats du 11 septembre 2001 feraient figure de simple incident de parcours. Résolus à faire toute la lumière au sujet de la présence extraterrestre et de son camouflage par les autorités, Steven Greer et ses témoins fournissent de surprenants détails sur ce chapitre non reconnu de notre histoire ainsi que sur les systèmes énergétiques et antigravitationnels, les bases lunaires, et les technologies qui nous ont été si longtemps et si délibérément dissimulées (et qui, par ailleurs, n'ont toujours pas été brevetées). Pourtant, ces technologies pourraient radicalement transformer notre monde... à condition de favoriser leur introduction sur le marché libre.

10/2017

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Littérature française

Confessions d'un homosexuel à Emile Zola

[...] mes lèvres brûlent de la volupté qu'on y a bu, ma poitrine est livide de baisers qui sont presque des morsures, dans mon corps a coulé tant de sève humaine qu'elle suffirait pour créer en peu de temps un peuple nombreux ! [...] l'idée qu'en goûtant le fruit défendu nous jetons dans le néant et la mort des êtres qui un jour seraient légion ne suffit-elle pas d décupler la joie des voluptés qui furent la gloire de Sodome ? [...] Pour ma part j'y contribue et n'en veux ressentir aucun remords ! C'est avec cette défense audacieuse du droit à la différence et à l'amour homosexuel que se terminent les parties inédites des Confessions qu'un jeune aristocrate homosexuel italien anonyme a envoyées d'abord à Emile Zola en 1889, puis une suite au docteur Saint-Paul en 1896. Quel cheminement intérieur parcouru par celui qui se disait atteint, dans les premières pages, d'une "affreuse maladie de l'âme" ! La découverte exceptionnelle du manuscrit de la longue lettre adressée au médecin et des parties censurées de la lettre à Zola révèle que les éditions successives sont non seulement amputées de près de la moitié du récit de l'Italien, mais qu'il a aussi été. remanié. Le sens des Confessions en a été changé pour le conformer aux théories du premier à les publier, le docteur Saint-Paul. Cette censure des propos les plus audacieux et les plus originaux désamorce l'intention de l'auteur de ces Confessions et leur portée politique et poétique - leur force agissante. Cette édition, enrichie de nombreux documents inconnus et du fac-similé de la lettre, présente pour la première fois le texte.dans son intégrité et son intégralité, un inédit. Ainsi rétabli, son éloquent et passionnant témoignage fait rayonner une vision singulière et heureuse de l'humanité.

11/2017

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Religion

LIBERTE, QUE DIS-TU DE TOI-MEME ? Une lecture des travaux du Concile Vatican II 1959-1965

" La question sur la liberté demeure vive. Il en a toujours été ainsi. L'homme ne cesse d'agir et de réfléchir sur son action. Mais aujourd'hui, elle se présente à nouveau sous sa forme essentielle : comment faire librement le bien ? Les circonstances concrètes de la liberté sont complexes. " Pour répondre à cette question sur la liberté, l'auteur s'est penché sur le Concile Vatican II. En lisant de nombreuses archives s'échelonnant du 25 janvier 1959, jour de l'annonce du Concile par Jean XXIII, au 8 décembre 1965, jour de sa clôture par Paul VI, l'auteur a écouté les interventions, s'est assis aux tables des Commissions, a recueilli les échanges d'idées et parcouru les projets de textes. Il a suivi minutieusement les travaux qui ont permis la rédaction du Décret sur les moyens de communication sociale, Inter mirifica, et de la Constitution Pastorale sur l'Eglise dans le monde d'aujourd'hui, Gaudium et spes. Cet ouvrage, unique en son genre, conduit à une compréhension renouvelée du Concile Vatican II. Sa lecture rend contemporain de l'événement conciliaire. Elle fait participer à sa passionnante réflexion sur la liberté pour répondre au souhait des évêques du Concile qui ont demandé une définition de la " vraie liberté ". Les préoccupations d'alors sont celles d'aujourd'hui. Ce livre publie de très nombreux documents inédits. Ils proviennent d'archives situées à Paris, Evry, Aix-en-Provence, Toulouse ainsi qu'à l'étranger : Cracovie, Malines, Louvain-la-Neuve. On découvre en particulier les interventions de Mgr Karol Wojtyla dont la pensée et l'action furent déterminantes au Concile Vatican II. C'est pourquoi l'ouvrage conclut par une analyse de textes de Jean-Paul II en montrant leur continuité avec la doctrine conciliaire.

11/1999

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Musique, danse

Jean Sibelius

Jean Sibelius (1865-1957) bénéficie actuellement de la faveur qui s'attache aux grands symphonistes de la fin du XIXe et du XXe siècle : Bruckner, Mahler... L'ouvrage de Marc Vignal, le premier de cette envergure consacré en français au compositeur finlandais, traite de sa vie et de son œuvre, et, point essentiel, de sa place dans le XXe siècle musical, jusque-là peu abordée dans les ouvrages de référence. De nombreux compositeurs, et particulièrement des représentants de la musique française la plus récente, s'intéressent fortement à sa production. Musicien universel, Sibelius n'en est pas moins un musicien national ; il fut certainement, dans les milieux internationaux " cultivés ", le plus célèbre des Finlandais. Il est donc capital pour le comprendre de retracer le passé de la Finlande. Une grande place est ainsi accordée aux interférences entre la vie et l'œuvre de Sibelius et l'histoire politique et culturelle agitée de sa patrie, à laquelle certaines pièces (Karelia, Scènes historiques, Finlandia) font directement référence. La biographie détaillée s'appuie sur des documents de première main et tient compte des découvertes les plus récentes. L'étude de l'œuvre (qui comprend sept symphonies, quelque dix poèmes symphoniques, des musiques de scène et des mélodies) insiste sur les partitions majeures, qui bénéficient d'analyses approfondies soulignant l'originalité de l'écriture de Sibelius. Une attention particulière est réservée à ses rapports avec ses contemporains et successeurs (Mahler, Debussy, Strauss, Schönberg). Mettant en relief les contradictions et les doutes du personnage mais aussi la conscience qu'il avait de son propre génie, cette étude s'interroge sur les trente années de silence musical qu'a vécues le compositeur après la publication de son poème symphonique Tapiola (1926), hymne cataclysmique à la forêt nordique sur lequel se clôt sa carrière créatrice.

09/2004

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Histoire de France

HISTOIRE DE CHARLES VII. 1, 1407-1445

Composée de cinq livres, l'Histoire de Charles VII a été écrite par Thomas Basin après la mort du roi, pendant le règne de son fils Louis XI, certainement dans les années 1471-1472. Il ne s'agit ici ni d'une histoire officielle, ni d'un recueil de note annalistiques prises au jour le jour. Familier des historiens de Rome, Basin a eu l'ambition d'écrire l'histoire à la manière antique, et d'être, sinon le Tite-Live, du moins le Salluste ou le Suétone de son temps. Il ne se contente pas de raconter les faits ; il en dégage l'enseignement moral et politique, il veut que l'histoire soit une école et qu'elle serve d'exemple aux générations. Thomas Basin a connu de près Charles VII, il a vécu par lui et par les siens nombre d'années de l'occupation anglaise, il a eu en main toutes les pièces du procès de Jeanne d'Arc et les a étudiées de très près. Il a pris, comme évêque de Lisieux, une part personnelle importante au recouvrement de la Normandie et, sur ce qu'il n'a pas vu lui-même, il a pu se documenter plus facilement et plus sûrement que beaucoup d'autres, si bien que les chapitres sur l'occupation anglaise en Normandie et sur la vie du menu peuple à cette époque sont parmi les plus vivants et les plus dignes de foi. Cependant, d'autres chapitres relèvent davantage d'un mélange de souvenirs personnels, de renseignements de première main, d'utilisation plus ou moins libre de chroniques et de documents d'archives, de relations écrites et de correspondances personnelles. Ecrivant loin de France, Basin était mal placé pour contrôler et compléter la qualité inégale de sa documentation. De là, sans doute, certains anachronismes ou lacunes.

01/1994

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Théâtre

THEATRE. Tome 5

Pomme, Pomme, Pomme reprend, mais à contre-pied, l'aventure d'Adam et Eve. L'état d'innocence n'est pas supportable. Et le salut est dans la science. Dadou voudrait bien continuer à vivre de l'air du temps mais Vévette, son épouse, ne veut pas faire indéfiniment des dettes chez les commerçants. Le jeune ménage loue une chambre à un certain M. Zozo. Celui-ci, par le truchement d'une ronde et fraîche fillette, Pomme, enseigne à Dadou l'art de transformer en carburant l'eau. Tout compte fait, Zozo n'est qu'un prestidigitateur engagé par le père de Dadou pour donner à ce jeune homme le goût du travail. Mais saurons-nous jamais qui est au juste Zozo ! La Brigitta conte l'histoire d'une humble jeune fille prise en charge par un homme d'affaires plein d'idées. Elle devient une célèbre actrice de cinéma. Tout au long de sa vie l'accompagne une vieille, une énorme motocyclette qu'elle hérita de son père. Sur cette machine, elle voyage rêveusement tantôt vers l'avenir, tantôt vers le passé. L'action traverse la haute couture et nous conduit chez les guérisseurs. Bâton et Ruban, appuyé sur des documents historiques, expose les derniers jours du Maréchal de Vauban, illustre ingénieur épris du bien public et qui ne boudait pas les femmes, loin de là. Dans Boutique fermée, nous assistons au chassé-croisé de deux destinées. Une jeune femme, qui passait pour être une sainte, se jette dans le monde de la pègre, tandis qu'un bandit se transforme en petit saint. Le tout à l'ombre d'une vieille église et à la suite d'opérations esthétiques.

10/1962

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Histoire de France

HISTOIRE DE CHARLES VII. 2, 1445-1450

Composée de cinq livres, l'Histoire de Charles VII a été écrite par Thomas Basin après la mort du roi, pendant le règne de son fils Louis XI, certainement dans les années 1471-1472. Il ne s'agit ici ni d'une histoire officielle, ni d'un recueil de note annalistiques prises au jour le jour. Familier des historiens de Rome, Basin a eu l'ambition d'écrire l'histoire à la manière antique, et d'être, sinon le Tite-Live, du moins le Salluste ou le Suétone de son temps. Il ne se contente pas de raconter les faits ; il en dégage l'enseignement moral et politique, il veut que l'histoire soit une école et qu'elle serve d'exemple aux générations. Thomas Basin a connu de près Charles VII, il a vécu par lui et par les siens nombre d'années de l'occupation anglaise, il a eu en main toutes les pièces du procès de Jeanne d'Arc et les a étudiées de très près. Il a pris, comme évêque de Lisieux, une part personnelle importante au recouvrement de la Normandie et, sur ce qu'il n'a pas vu lui-même, il a pu se documenter plus facilement et plus sûrement que beaucoup d'autres, si bien que les chapitres sur l'occupation anglaise en Normandie et sur la vie du menu peuple à cette époque sont parmi les plus vivants et les plus dignes de foi. Cependant, d'autres chapitres relèvent davantage d'un mélange de souvenirs personnels, de renseignements de première main, d'utilisation plus ou moins libre de chroniques et de documents d'archives, de relations écrites et de correspondances personnelles. Ecrivant loin de France, Basin était mal placé pour contrôler et compléter la qualité inégale de sa documentation. De là, sans doute, certains anachronismes ou lacunes.

01/1994

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Histoire de France

La Commune. Réflexions sur la Commune, avec 3 DVD

LES DVDS Au fil de 13 interventions filmées en 1971 dans la sobriété extrême d'un studio de la Télévision Suisse Romande, l'historien-conteur Henri Guillemin déroule méticuleusement le feuilleton de La Commune de Paris (1871). Avec la précision d'un horloger helvète, il met en lumière la trahison des élites, la bassesse des bien-pensants, la servilité des honnêtes gens et livre ses réflexions quant aux obstacles qui ont entravé la tentative trop éphémère du Peuple parisien pour reprendre son destin en main. Henri Guillemin entraîne le spectateur dans une épopée haletante dont la tension et les rebondissements rivalisent avec les scripts des séries hollywoodiennes actuelles les plus enlevées. LE LIVRE REFLEXIONS SUR LA COMMUNE Un livre d'Henri Guillemin, coédition Utovie A travers six chapitres et 170 pages d'analyse, de faits et de réflexions, Henri Guillemin explore l'événement politique majeur du 19è siècle. L'ouvrage approfondie de nombreux points abordés pendant ses conférences filmées et permet, avec moult détails et recoupements d'archives, le rétablissement de nombreuses vérités historiques dévoyées par les vainqueurs. Cette nouvelle édition du livre d'Henri Guillemin paru en 1971 chez Gallimard est plus satisfaisante d'un point de vue scientifique. Toutes les notes infrapaginales ont été vérifiées et pour beaucoup d'entre elles complétées et améliorées. Pour se faire, nous avons demandé l'appui d'une partie du collège d'historiens des Amis d'Henri Guillemin. Seuls deux éléments n'ont pu être recoupés et validés selon les critères historiographiques en vigueur. Une liste exhaustive et détaillée de l'ensemble des références citées (livres, documents, articles, ...) a aussi été établie. En complément. Pour des raisons également de précision scientifique. Illustrations de Jacques Tardi

11/2018

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Histoire de France

Histoire de Louis Xi. Tome III

L'Histoire de Louis XI rédigée par Thomas Basin a suivi de près l'Histoire de Charles VII. Formée de sept livres, elle a probablement été composée entre 1473 et 1477. De même que son Histoire de Charles VII, son témoignage n'est ni une histoire officielle, ni un recueil de notes annalistiques prises au jour le jour. Familier des historiens de Rome, Basin a eu l'ambition d'écrire l'histoire à la manière antique, et d'être, sinon le Tite-Live, du moins le Salluste ou le Suétone de son temps. Il ne se contente pas de raconter les faits ; il en dégage l'enseignement moral et politique, il veut que l'histoire soit une école et qu'elle serve d'exemple aux générations. Basin est un historien "engagé" : ses jugements sont chargés d'idées préconçues en faveur de la maison de Bourgogne, dans les domaines de laquelle il a longuement trouvé asile, et d'autre part, de passion personnelle contre Louis XI, qui semble avoir nourri des sentiments hostiles à son égard et à l'égard de sa famille - il dresse en effet un portrait particulièrement incisif, voire cruel, du fils de Charles VII. Enfin, si pendant les premières années du règne de Louis XI, jusqu'en 1469, Basin a pu voir se dérouler sous ses yeux beaucoup d'épisodes qu'il raconte et auxquels il a parfois pris une part personnelle, il n'a pu en revanche de 1469 à 1483 se renseigner autrement qu'en consultant des documents écrits ou en utilisant des sources orales, sauf pour les événements qui se sont passés dans les possessions bourguignonnes, et spécialement à Utrecht. De là, sans doute, certains anachronismes ou lacunes.

01/1972

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Histoire de France

Histoire de Louis XI. Tome II

L'Histoire de Louis XI rédigée par Thomas Basin a suivi de près l'Histoire de Charles VII. Formée de sept livres, elle a probablement été composée entre 1473 et 1477. De même que son Histoire de Charles VII, son témoignage n'est ni une histoire officielle, ni un recueil de notes annalistiques prises au jour le jour. Familier des historiens de Rome, Basin a eu l'ambition d'écrire l'histoire à la manière antique, et d'être, sinon le Tite-Live, du moins le Salluste ou le Suétone de son temps. Il ne se contente pas de raconter les faits ; il en dégage l'enseignement moral et politique, il veut que l'histoire soit une école et qu'elle serve d'exemple aux générations. Basin est un historien "engagé" : ses jugements sont chargés d'idées préconçues en faveur de la maison de Bourgogne, dans les domaines de laquelle il a longuement trouvé asile, et d'autre part, de passion personnelle contre Louis XI, qui semble avoir nourri des sentiments hostiles à son égard et à l'égard de sa famille - il dresse en effet un portrait particulièrement incisif, voire cruel, du fils de Charles VII. Enfin, si pendant les premières années du règne de Louis XI, jusqu'en 1469, Basin a pu voir se dérouler sous ses yeux beaucoup d'épisodes qu'il raconte et auxquels il a parfois pris une part personnelle, il n'a pu en revanche de 1469 à 1483 se renseigner autrement qu'en consultant des documents écrits ou en utilisant des sources orales, sauf pour les événements qui se sont passés dans les possessions bourguignonnes, et spécialement à Utrecht. De là, sans doute, certains anachronismes ou lacunes.

01/1965

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Histoire de France

Histoire de Louis XI. Tome I

L'Histoire de Louis XI rédigée par Thomas Basin a suivi de près l'Histoire de Charles VII. Formée de sept livres, elle a probablement été composée entre 1473 et 1477. De même que son Histoire de Charles VII, son témoignage n'est ni une histoire officielle, ni un recueil de notes annalistiques prises au jour le jour. Familier des historiens de Rome, Basin a eu l'ambition d'écrire l'histoire à la manière antique, et d'être, sinon le Tite-Live, du moins le Salluste ou le Suétone de son temps. Il ne se contente pas de raconter les faits ; il en dégage l'enseignement moral et politique, il veut que l'histoire soit une école et qu'elle serve d'exemple aux générations. Basin est un historien "engagé" : ses jugements sont chargés d'idées préconçues en faveur de la maison de Bourgogne, dans les domaines de laquelle il a longuement trouvé asile, et d'autre part, de passion personnelle contre Louis XI, qui semble avoir nourri des sentiments hostiles à son égard et à l'égard de sa famille - il dresse en effet un portrait particulièrement incisif, voire cruel, du fils de Charles VII. Enfin, si pendant les premières années du règne de Louis XI, jusqu'en 1469, Basin a pu voir se dérouler sous ses yeux beaucoup d'épisodes qu'il raconte et auxquels il a parfois pris une part personnelle, il n'a pu en revanche de 1469 à 1483 se renseigner autrement qu'en consultant des documents écrits ou en utilisant des sources orales, sauf pour les événements qui se sont passés dans les possessions bourguignonnes, et spécialement à Utrecht. De là, sans doute, certains anachronismes ou lacunes.

01/1963

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Littérature érotique et sentim

Les Kâma-sûtra & L'Anangaranga

Texte intégral traduit du sanskrit par Jean Papin. Ecrits au début du XVIe siècle, l'Anangaranga est le dernier des grands traités érotiques indiens. Avec les célèbres Kâma-sûtra (vers IIe-Ve siècle), il constitue un volume inédit et représentatif d'une tradition amoureuse plus que millénaire. Documents de premier ordre sur les fondements de la société indienne, ces deux classiques du savoir-vivre amoureux offrent le truculent tableau d'hommes et de femmes à la recherche du bonheur, par tous les moyens possibles. Autant attachés aux voluptés de l'amour que les Kâma-sûtra, l'Anangaranga propose en plus une classification des zones érogènes en fonction des phases de la lune, de même qu'un choix exceptionnel de recettes aphrodisiaques. Au-delà de ces curiosités piquantes, il accorde également à la femme un statut jusque-là inédit. Grâce à l'admirable travail de Jean Papin, qui a su rendre à merveille le ton, le rythme, la fraîcheur et la poésie des originaux, ce manuel du plaisir absolu est un incomparable texte de civilisation. A vrai dire, on sait peu de choses sur Vâtsyâyana, l'auteur de ce grand "Livre de l'amour" que sont les Kâma-sûtra, et guère plus sur Kalyanamalla, celui de l'Anangaranga. Sinon qu'ils sont tous deux, à n'en pas douter, d'obédience brahmanique. Le premier a dû vivre entre le IIe et le Ve siècle. Il a composé son ouvrage, comme il l'avoue modestement, en condensant des textes d'auteurs vivant de mille à deux mille ans plus tôt. Ce qu'a également fait Kalyanamalla, auteur de l'Anangaranga, qui était roi et régna aux alentours de 1520-1540. Jean Papin est l'auteur de plusieurs livres originaux sur le yoga, le tantrisme ou la cuisine indienne, spécialiste de la médecine ayurvédique dont il a traduit, également du sanskrit, le principal traité.

11/2009

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Décoration

Futura. Une gloire typographique

Créé par le peintre et typographe allemand Paul Renner, le Futura bénéficie dès sa publication, en 1927, d'un succès commercial sans précédent. Sa construction rigoureuse et son dessin fonctionnel consacrent les principes du modernisme dans le champ de la typographie. Jan Tschichold, Kurt Schwitters, Piet Zwart l'emploient largement durant les années 1930. Diffusé sous l'appellation "Europe" en France par la fonderie Deberny & Peignot, il inspire Cassandre dans sa recherche d'une nouvelle écriture. Aux Etats-Unis, où la modernité a trouvé refuge à la fin des années 1930, Ladislav Sutnar, Bradbury Thompson ou Paul Rand le popularisent durant la Seconde Guerre mondiale et dans les années 1950. Volkswagen en fait un usage marquant pour ses campagnes insolites au tournant des années 1960 et son adoption par la Nasa pour la mission lunaire Apollo 11 l'inscrit comme le type de l'aventure spatiale. Cette étonnante évolution n'échappe pas à Stanley Kubrick dans sa vision de 2001, l'Odyssée de l'espace, et il se passionne pour cet alphabet, l'installant dans plusieurs génériques et éléments de communication de ses films. Barbara Kruger le fait entrer dans le registre de la contestation et du détournement dans les années 1980, tandis que l'extension du domaine de son utilisation se révèle, par exemple, sur les écrans de Canal+. Le Futura constitue une référence majeure pour les dessinateurs de caractères et les graphistes. Herb Lubalin, Adrian Frutiger, Erik Spiekermann ou Christian Schwartz se sont confrontés à ses formes pour des alphabets originaux ou des interprétations. A travers plus de quatre cents documents rares et souvent inédits, ce livre retrace l'histoire et les utilisations les plus intéressantes du Futura et nous plonge dans l'univers de la lettre en dévoilant ses enjeux culturels et sociaux.

04/2011

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Philosophie

Philosophie de la mythologie

La Philosophie de la Mythologie de Schelling est encadrée de trois côtés, par l'Introduction historico-critique qui établit la relevance philosophique de la mythologie ; par le Monothéisme qui définit la problématique générale ; par la Philosophie de la Révélation qui relie le procès mythologique au développement in extenso. Mise en chantier depuis les années vingt, professée à partir de 1828, elle précède en fait ces développements annexes. C'est une œuvre relativement stable, témoin, repère, voire facteur de la grande mutation de la pensée schellingienne après les Ages du Monde. Le tournant concerne surtout l'essence religieuse de la mythologie. Stimulés par l'ambiance savante de l'époque, par les découvertes foisonnantes des mythologues, archéologues, orientalistes et autres, les exposés de Schelling témoignent d'une somme considérable de lectures. La mythologie est intégrée à la religion et à la philosophie, à une philosophie élargie à la dimension de son objet. Rivalisant, en philosophe, d'érudition avec les savants, il entend donner la parole aux seuls documents. L'auteur privilégie, contre toute interprétation allégorisante, l'interprétation interne, tautégorique, de la mythologie. C'est une sorte d'histoire immémoriale, régie par la loi universelle de la catabole ; l'histoire documentée d'une humanité tragique en proie au dieu. Une histoire surnaturelle qui se déploie entre le moment fatal, inscrutable, de la Chute, et l'avènement d'un Rédempteur, inscrite en filigrane dans tout le cours du procès subjectif nécessaire. Schelling se singularise par la structure rigoureuse de la construction, par la cohérence des moments qu'il articule sans rigidité. Il sait également assumer les anomalies éventuelles, extra mythologiques, qui confirment au fond la loi suprême du monde, la loi de justice édictant que rien ne soit célé, mais porté au grand jour, manifesté, révélé.

03/1994

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Histoire de France

Le journal des moissons sanglantes (août-septembre 1914). La bataille de Proyart-Framerville-Rosières

Août 1914. Les blés ont été coupés mais pas encore rentrés. Adrienne Dumeige, une jeune Amiénoise qui vient d'obtenir son brevet supérieur d'institutrice se repose dans un calme village du Santerre. Comment peut-elle imaginer que les rumeurs de guerre qui se font entendre au loin, du côté de Sarajevo, vont s'amplifier et devenir, en quelques semaines, un roulement de tonnerre dans le nord de la France ? En maniant une gerbe d'avoine, elle constate que ses mains sont tâchées de sang ; étrange présage de cette sanglante moisson de jeunes hommes qui fauchés par dizaines de milliers répandront leur sang sur les récoltes abandonnées. Après la violation de la frontière belge par les armées allemandes, le 5e Régiment de Dragons, parti de Compiègne, marche sur Liège avec le Corps de Cavalerie que commande le général Sordet, pendant que le gros des troupes françaises se bat en Alsace. Mais les Alliés ont gravement sous-estimé l'importance des forces allemandes qui, après avoir pris Liège, se déversent sur la Belgique et, progressant rapidement, envahissent la France. Les voilà à Cambrai puis à Péronne. Dans son village, la jeune institutrice a vécu le départ des hommes pour l'armée, l'angoisse de l'attente, le passage des réfugiés. Le 5e Dragons, menant des actions retardatrices, se bat, recule sans cesse, arrive dans le Santerre. La jeune femme et les dragons vont se rencontrer dans le tumulte de la bataille de Proyart-Framerville, le 29 août, affrontement violent mais oublié, à la veille de la bataille de la Marne. A Rosières en Santerre, Adrienne recueille des blessés, les cache, les soigne. Son courage, naturel et lucide, force l'admiration de tous. Photos, cartes postales anciennes, documents d'époque. Préfaces : Michel Talon, Ministère de la Défense ; et Colonel Hubert Laudier.

07/2010

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Enseignement primaire

Pour comprendre les mathématiques CE2. Programmes 2008

- Favoriser la recherche, la participation active et l’autonomie des élèves, dans le respect des programmes 2008. - Faciliter la mise en œuvre d’une pédagogie différenciée.• Des activités de recherche pour introduire chaque notion.• Des situations-problèmes développant un comportement de recherche.• Des situations complexes portant sur des sujets d’actualité nécessitant la mobilisation d’acquis antérieurs pour les résoudre.• Un manuel richement illustré par des photos et des documents pour favoriser la participation active des élèves.• Des ateliers informatiques permettant aux élèves d’approfondir leurs connaissances (B2i).Cet ouvrage intègre les dernières directives : priorité au calcul mental et au calcul réfléchi, à la résolution de problèmes et à la géométrie. Il s’organise en cinq périodes correspondant au découpage de l’année scolaire.Les leçons débutent par une activité de recherche suivie d'un mémo et d’exercices et problèmes d’application.Les pages « Calcul réfléchi », « Problèmes », ou « Des problèmes pour découvrir le monde » permettent de travailler certains aspects en particulier.Chaque période est divisée en deux demi-périodes, qui se concluent par une page d’évaluation.Toutes les demi-périodes, une double page « Socle commun » permet aux élèves de dégager ce qu'il est important de retenir ("j'ai appris à...") et de disposer d'exercices préparatoires à l'évaluation ("je fais le point").Enfin, dans les pages « Mobilise tes connaissances », les élèves réinvestissent les notions mathématiques en découvrant d’autres domaines (avec une liste de sites Internet sécurisés).Au fil des pages, une mascotte guide les élèves avec des conseils judicieux et des questions pertinentes.Ce manuel est également disponible en version numérique. Pour le commander, rendez-vous sur le site du KNE, Kiosque Numérique de l’Education, à l’adresse : www.kiosque-edu.comLe guide pédagogique est téléchargeable gratuitement sur notre site Internet. Accès limité aux enseignants.

06/2010

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Histoire internationale

Un village d'Oranie. Les Ouled Mimoun jusqu'à 1914

Les écrits sur l'Histoire du Maghreb se situent plus volontiers au niveau national qu'à celui de la "micro-Histoire" d'une région ou d'un village, comme dans cet ouvrage. L'histoire du village des Ouled Mimoun a été modelée, plus que beaucoup d'autres, par l'emprise coloniale : celui-ci s'est longtemps appelé Lamoricière. Il était installé à l'emplacement de l'antique Altava, occupée par les Romains au IIIe siècle, auxquels avait succédé un royaume berbéro-romain où s'implanta le christianisme au IVe siècle, puis l'Islam au siècle suivant. Au temps du royaume de Tlemcen, la localité représentait une place forte aux abords de la capitale. Quelques siècles plus tard elle fut, dans le cadre des Beni-'Amer, l'un des principaux soutiens de l'Emir Abd-el-Kader. Devant l'offensive dévastatrice du général Bugeaud, la population terrorisée émigra en masse vers le Maroc : occasion que l'administration coloniale française saisit pour mettre toutes les terres de la tribu sous séquestre. Lors de leur retour progressif, les Ouled Mimoun se retrouvèrent occupants précaires de leur sol, et condamnés à vendre leur force de travail aux colons qui vinrent s'installer entre 1859 et 1862. On retrace ici l'installation de ces colons, la transformation du village, l'aggravation de la misère, les révoltes (notamment celle des Ouled Sidi Cheikh), en s'appuyant sur les archives institutionnelles mais aussi sur les quelques documents qui subsistent dans les familles, restées en Algérie ou revenues en France après l'Indépendance. A la veille de la Grande Guerre, l'ordre colonial semblait solidement assuré, mais dans le "village nègre" où étaient cantonnés les "indigènes" algériens, commençaient à se manifester de nouvelles formes de lutte organisée. L'Histoire de l'Algérie entrait dans une autre période.

09/2016