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Matthew Sturges, Matthew Roberson, Tony Akins

Extraits

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Littérature française

Hier est en route

Le roman est situé dans une ville dont le nom n'est pas donné (Castres). Un homme accompagne en voiture jusqu'à la ville proche un vieux voisin qui va voir sa femme hospitalisée. Lui-même ira passer l'après-midi au cinéma, décide-t-il en route, et ses idées vagabondent. Se met alors en place une rencontre fantasmée avec une spectatrice, que l'homme nommera Catherine, et, à leur conversation, viendra se mêler l'histoire du film qu'ils sont en train de voir, puis qu'ils ont vu puisque la rencontre se prolonge. Habilement, de manière légère, l'histoire d'amour du film et celle, possible, entre l'homme et Catherine s'entremêlent. On suit le couple de l'écran et le couple du cinéma, dans leurs commentaires et dans leur rencontre, par des scènes qui se succèdent comme des vignettes de bande dessinée. Le ton est vif, direct, le sourire plane, et l'émotion. Les histoires d'amour s'effilochent, celle du film est pathétique, mais la vie palpite, et c'est tout un tableau qui se dresse, avec des personnages qui deviennent plus réels que si l'étaient vraiment. Un joli tour de force qui se lit avec grand plaisir.

10/2014

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Photographie

A Perpetual Season

Une saison perpétuelle trace une piste photographique à travers une ville onirique, offrant des aperçus dans un réseau d'espaces qui se profilent en témoins silencieux d'un ordre oublié. Des formes de béton récurrentes et des êtres humains perplexes rythment le voyage avec un ton légèrement élégiaque qui évoque une Arcadie inversée, illuminée par les espoirs et les visions d'une époque révolue. C'est un terrain fertile pour une série de rencontres troublantes qui agissent comme des symptômes cryptiques d'une présence inquiétante - un escalier inversé, une porte inaccessible, des gens figés dans des gestes précaires, des conversations perturbées. Cette `` saison perpétuelle '' fait allusion à un espace pictural autonome, et l'approche naturaliste intégrée à une telle pratique photographique est un signe pour la construction d'un monde qui dément finalement sa propre familiarité. Les échos formels et thématiques qui traversent la séquence peuvent être vus comme des lignes transversales tracées dans un chaos apparent, reliant les bâtiments abandonnés aux passants désorientés, les arrangements naturels en décomposition avec des couloirs énigmatiques. Comme chacun est apparemment doublé ou réincarné, ils se condensent dans cette étendue particulière de lumière et d'espace, comme une coupe transversale de retour d'un cycle global.

10/2014

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Histoire de France

Choiseul. L'obsession du pouvoir

Le duc de Choiseul a été maître de la France pendant douze ans. Principal ministre de Louis XV, son oeuvre est considérable : il mit fin au désastre de la guerre de Sept Ans, restaura la marine, réforma l'armée, prépara la revanche contre l'Angleterre et libéralisa l'économie. On croit connaître ce brillant ministre qui resta au pouvoir de 1758 à 1770. Homme de guerre, Choiseul fut l'un des artisans du grand basculement mettant fin à deux siècles de lutte acharnée entre la France et l'empire des Habsbourg. Redoutable homme de cour, il sut se ménager l'appui de Mme de Pompadour, mais fut disgracié parce qu'il refusa la fulgurante ascension de Mme du Barry. Mais le duc de Choiseul, c'est aussi et avant tout un style, un ton cynique, brillant, parfois méchant, celui d'un grand seigneur, amateur d'art. De la Lorraine, où il est né, à la Touraine, qu'il a choisie, il représente l'art de vivre au XVIIIe siècle. En s'appuyant notamment sur les écrits de Choiseul, Monique Cottret dresse le vivant portrait de celui qui, à l'égal d'un Richelieu ou d'un Mazarin, fut l'un des hommes d'Etat les plus importants du siècle des Lumières.

03/2018

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Littérature érotique et sentim

Luc Morel, docteur en médecine

"D'une écriture fine, elle le remerciait d'un ton quelque peu altier qui déplut à Luc. Et puis, elle regrettait son absence pendant les presque six prochains mois, et termina en avouant qu'elle l'aimait. "Répondez-moi, Luc, et dites-moi si vous partagez mes sentiments. Je peux épouser un médecin, mieux, un directeur de clinique ; vous n'ignorez pas que la clinique de l'Espérance appartient à mon père. Et qu'il ne me refusera rien". Luc expliqua qu'il n'avait fait que son devoir et ne fit aucune réponse aux ardeurs amoureuses de la vicomtesse. Il reçut d'autres lettres qu'il jeta sans les décacheter et sans en parler à Eva". "Docteur en médecine", précise le titre de ce roman quant à son personnage principal. Il faudrait aussi parler d'homme de coeur et de dévouement, d'abnégation et d'humanisme. D'un individu au caractère noble et fier, qui affrontera, avec patience et calme, les épreuves que placera l'existence sur son parcours. Parmi elles, la jalousie, la vengeance aveugle, la cruauté, la mort impitoyable, la tentation... Écueils que ce héros abordera avec humilité et courage, Antonio Garcia composant dans le même temps le portrait d'un individu exemplaire et inspirant.

10/2013

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BD tout public

Canne de fer et Lucifer

L'histoire de Canne de de fer et Lucifer se passe dans une France secouée par la Révolution... une France où la valeur d'un homme se mesure à son habileté dans une discipline bien particulière : la canne de combat. Gaston Martin, lui, est un orphelin un peu naïf, perdu sur les routes avec son chien Ledraoulec ; candide, certes, mais exceptionnellement - et inexplicablement - doué une canne à la main ! En ces temps troublés, un prodige de l'escrime comme lui pourrait tout autant finir sur l'échafaud de la Terreur que devenir un héros des institutions naissantes... Tour à tour disciple zélé, vagabond sans le sou, canniste redouté ou enfant sauvage, balloté par les remous de l'Histoire et manipulé par des arrivistes de tout poil, Gaston Martin découvrira la peur, l'amour, la fourberie et les brioches. Si le ton de l'histoire peut rappeler certains mangas comme Dragon Ball, Canne de fer et Lucifer est aussi et avant tout un truculent roman picaresque. Léon Maret nous livre ici un récit épique dont la liberté et la spontanéité revendiquées font directement écho à l'oeuvre des pionniers de la bande-dessinée, comme Töppfer. En tant qu'éditeurs, il nous semble salutaire de publier de tels livres : celui-ci est surprenant, drôle et revigorant.

05/2012

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Littérature française

Une collection trés particulière

D’un recueil à l’autre, Bernard Quiriny met en scène l’extraordinaire Pierre Gould, dandy bibliomane et provocateur par qui l’impossible devient possible. Cette fois- ci, Gould nous fait pénétrer dans sa bibliothèque. Une véritable caverne aux trésors remplies d’auteurs bizarres, de raretés improbables et de chefs-d’œuvre paradoxaux, classés par thèmes : des livres qui s’oublient irrésistiblement en cours de lecture, des livres qui en cachent d’autres dans leurs pages, des manuels de cuisine empoisonnée, des romans qu’on ne peut lire qu’en étant bien habillé et d’autres qui continuent de s’écrire après la mort de leur auteur… Le tout forme une collection unique au monde, et un hommage grandeur nature à la folie littéraire sous toutes ses formes. En guise de complément, deux séries de textes s’intercalent entre les séances de bibliophilie de Gould : une radiographie des folies de notre époque, dans le ton aimable et satirique d’un Marcel Aymé ; et un guide touristique de dix villes à travers le monde, de celle où le bruit n’existe pas à celle bâtie en miroir sur les deux rives d’un fleuve, dans l’esprit inventif et fantastique d’Italo Calvino.

03/2012

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Sciences historiques

L'Afghanistan en feu. Témoignage écrit d'un engagé volontaire

Royaume de l'insolence ou tombeau des empires, l'Afghanistan est un théâtre d'opération difficile où de jeunes soldats français accomplissent admirablement leur devoir depuis plus de dix ans. Nombre d'entre eux ont payé leur engagement au prix du sang. L'Afghanistan a suscité de nombreux ouvrages. Pour la première fois, un militaire du rang nous, fait part de sa vision. Engagé en Afghanistan en 2011, le caporal-chef de première classe Emmanuel Gargoullaud livre un témoignage inédit et saisissant des opérations auxquelles il a participé. Dans son journal, il décrit avec une spontanéité et une liberté de ton rares le quotidien d'un soldat plongé dans la violence du théâtre afghan. Dans un style conjuguant pudeur, franchise et humour; il nous confie ses sentiments et nous invite à partager l'intimité de son escadron. Il explique sans ambages le sens qu'il donne à son action et comment il vit sa mission au quotidien. Ce livre propose l'histoire d'un de ces engagés volontaires envoyés loin de chez eux pour combattre 1'obscurantisme et le terrorisme en Asie centrale. Il nous raconte sa guerre et celle de ses camarades sans détour Une aventure humaine, bien réelle, d'un père de famille de quarante ans portant l'uniforme.

01/2013

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Critique littéraire

Je suis né un 4 juin. Mémoires littéraires

Après s'être attaché à décrire des personnages inspirés par d'autres que lui. Liu Xinwu nous livre ses Mémoires, dont le titre sonne à lui seul comme un défi. L'auteur n'est en effet plus retourné sur la place Tian'anmen depuis le 4 juin 1989, date à laquelle il a abandonné toute fonction officielle et dont l'anniversaire tragique coïncide avec le sien. Ces Mémoires couvrent une période s'étendant sur près de sept décennies, depuis la guerre de Résistance contre le Japon jusqu'à nos jours. Au gré de ses souvenirs, Liu dresse le portrait de la Chine communiste depuis 1949 et présente une galerie de personnages influents ou officiels - la dramaturge Sun Weishi, fille adoptive de Zhou Enlai. l'écrivaine féministe Ding Ling, ou Cao Xingjian, Prix Nobel de littérature. Homme de cran, il porte un regard d'artiste à la fois sensible et intuitif sur ces années qui ont façonné sa vie. sur un ton parfois vindicatif à l'égard de ceux qui ne l'ont pas épargné. Surtout, ce travail d'écriture s'est avéré salvateur : au terme d'une vie déjà longue et riche en événements, Liu se retrouve en paix avec lui-même.

03/2013

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Littérature française

O Vérité, dialogues avec la Mère divine, tome 2

Note de l'éditeur C'est pendant son séjour à l'ashram de Sri Aurobindo, de 1925 à 1950, que Shuddhananda Bharati a rédigé les textes publiés ici. Ces exercices de rédaction française témoignent d'un véritable dialogue intérieur avec la Mère divine, la Shakti universelle. Dialogue extérieur, aussi : l'élève s'adresse à la Mère de l'ashram, à qui il demande son aide. "Je veux avoir une perfection comme Ton propre enfant. C'est pour cela que j'apprends le français, mon doux français". L'apprentissage linguistique rejoint la quête spirituelle. O Vérité est le deuxième tome des Dialogues avec la Mère divine. Notre édition transcrit fidèlement l'original dactylographié, tel que corrigé par la Mère. Les titres reprennent les mots par lesquels l'auteur s'adresse à sa destinataire ou, à défaut, le début du texte. Des poèmes inédits complètent le livre. Un chaleureux merci à Mme Johanne Lebel Calame de son aide précieuse pour l'édition de ce recueil. Et un grand merci à Mme Anouk Fischer qui nous fait l'honneur d'écrire la préface. Merci à Shuddhananda Bharati de nous avoir transmis ces Dialogues, inspirés et composés en français avec amour et générosité ! Christian Piaget

09/2012

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Policiers

Descente au paradis

"J'avançai une main hésitante vers le paquet tendu par Rosie et me mis à déchiqueter le papier journal qui servait d'emballage. En cadeau, à l'intérieur, un flacon d'examen d'urine rempli de formol. je n'ai pas eu à feindre ma surprise. Un doigt flottait dans le liquide transparent. Je regardai le bar se déformer à travers le plastique en tournant la tête, c'était vraiment moche. Rosie poussa un petit cri à peine étouffé et Kern me retira l'objet des mains. - Habitue-toi à le voir car il va finir dans ton cul. Je levai les yeux sur Kern. - Pardon ? - C'est tout, c'est le message sur l'étiquette. Je n'avais rien à dire et on resta sans se parler un bon moment. - Maintenant, j'ai une autre question, fit Kern en brisant le silence. Est-ce que tu sais à qui appartient ce doigt ?" Pluto et Mickey braquent un bar. L'inspecteur Lothar Mainz vient d'enterrer son ami. Une Cadillac jaune traverse L'Elbpark sur le toit. Un Anglais menotte un travesti sur un lit. Un mafieux Bulgare est en colère. C'est bientôt les élections à Hambourg. Et Mat lui, aime Gloria, beaucoup. Trop.

04/2012

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Littérature française

L'échelle des sens

Etudiante en deuxième année de psycho, Tennessee a 19 ans et se prostitue. Elle travaille pour une agence d’escorts aux tarifs élevés, surtout pour les clients qui demandent des vierges. En dehors de ses cours, ses rencontres avec ses clients et son psy, elle entretient une relation platonique avec un ami de fac, qui l’aime à l’évidence, mais qu’elle ne veut pas voir évoluer en relation amoureuse. Elle ne croit ni à l’amour ni aux sentiments, juste au prix qu’on leur accorde, à la valeur qu’on leur donne dans une société où tout se vend. C’est son constat, son analyse, sa forteresse pour affronter le monde. L’échelle des sens adopte le point de vue sans concession d’une jeune femme à la fois attachante et inquiétante dans sa quête de sens. Par une succession de scènes courtes, parfois opaques, dures, crues, déconcertantes ou lumineuses, au style efficace, au ton oral et tranchant, on ressent le désarroi, la solitude, la bravade, l’humour, la peur, l’espérance, la fragilité de ceux qui ont 20 ans en un siècle où l’on prône le contrôle de soi et la liberté de choix et où le marché est roi.

01/2013

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Littérature étrangère

Et il dit

Un homme est retrouvé, épuisé, au bord d'un campement. Alpiniste courageux devenu simple vagabond, sa disparition avait fait perdre espoir à tout un peuple dont il était le guide. On découvre son histoire, l'ascension difficile, lorsque soudain, face à la muraille, sa voix se met à résonner : "Je suis Adonài (Yod) ton Elohím". C'est ainsi que débute la déclinaison du Décalogue qu'Erri De Luca met en scène. Il revient aux sources de la langue et de la spiritualité pour raconter les Commandements dont il tire le plus beau en une poétique biblique singulière : "Ils apprirent au pied du Sinaï que l'écoute est une citerne dans laquelle se déverse une eau de ciel de paroles scandées à gouttes de syllabes". Sa relecture des Dix Paroles s'intensifie jusqu'à atteindre deux petits textes, comme deux suspensions au livre. Le premier, "Adieu au Sinaï", conte les bienfaits de la voix extatique du prophète et ses conséquences sur les corps. Puis De Luca nous plonge "En marge du campement" où il confie en quelques lignes - parmi les plus émouvantes de son oeuvre - l'équilibre entre intimité et distance qu'il entretient avec le peuple juif et sa langue sacrée.

05/2012

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Religion

Gardez-vous des idoles

Pendant bien longtemps la société chrétienne a fustigé l'idolâtrie avec une grande sévérité. Cependant, du catholicisme au protestantisme, elle en a donné une définition bien différente, dans une confrontation qui n'est pas terminée, même si elle n'intéresse plus guère... Aujourd'hui, ce péché a comme disparu : tout rite païen est considéré comme la marque d'une sagesse ancestrale, tout rite religieux est digne de respect, voire d'approbation. La tolérance et le relativisme ambiants gagnent même l'Eglise. Or une grande partie de la Bible, Parole de Dieu, est consacrée à la dénonciation de l'idolâtrie. Sur le fondement de ce message exclusif : "Je suis l'Eternel ton Dieu... Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face", elle s'attache à conduire le croyant au culte que Dieu attend, à en éradiquer toute forme pervertie. Mais, après des siècles de christianisme, l'idolâtrie existe-t-elle encore ? Un tel péché peut-il concerner le chrétien et avoir des conséquences dans sa vie ? Comment rendre à Dieu un culte qui lui est agréable ? Telles sont les principales questions qu'aborde cette étude, désireuse de chercher les réponses à la lumière de la Parole, afin que nous sachions rendre gloire au Seigneur.

07/2011

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Littérature française

Solde

" J'ai l'indifférence méchante, agressive, j'écris parfois comme un roquet aboie. Ce n'est pas tout à fait exact. Ne pouvant pas supporter mon indifférence qui me fait peur, ce côté morne, passif de ma nature, je veux à tout prix passionner moments et rapports : que le temps bouge enfin. " Tour à tour chroniqueur politique, critique littéraire ou mémorialiste, Bernard Frank nous offre un recueil foisonnant, vif et enlevé. Il réunit, le temps d'un épisode ou d'une simple note, d'illustres personnages de tous les bords, de tous les temps : Stendhal, Hugo et Gautier croisent Pétain, de Gaulle et Lecanuet ; Sartre et Malraux côtoient Lautréamont et Montaigne ; Servan-Schreiber et Druon le disputent à Mérimée et Flaubert (ce qui nous vaut d'inoubliables pages sur Emma Bovary). Mais le lecteur est surtout frappé par le ton de Frank. Comme l'écrit Jean-Paul Kauffmann dans sa préface : " Frank commence toujours par le petit bout de la lorgnette, il affecte de n'apercevoir que l'accessoire ou le futile pour parvenir à l'essentiel, avec cet air de ne pas y toucher, comme s'il s'agissait d'une improvisation, qui est le comble de l'art frankien. "

04/2010

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Littérature française

L'écharpe blanche

Rescapé de deux années d'hospitalisation, c'est jeune Parisien célibataire que tu décrétais le 20 septembre, jour de l'accident, date de ton anniversaire. Ce sont les plus belles fêtes qui aient été organisées. C'était gai ! Je me souviens d'un énorme gâteau avec un hélicoptère en plastique au sommet. J'avais entre cinq et dix ans, mais j'aimais ce jour plus que Noël encore. C'était celui de notre victoire. J'aimais voir tous ces gens, toutes ces belles robes, toutes ces flûtes de champagne. J'aimais que l'on me dise que ma robe était belle, mes longs cheveux noirs si brillants, que j'avais tellement grandi depuis la dernière fois. J'étais fière, pour toi. De son accident d'hélicoptère, une nuit de septembre 1979, Michel Gillibert sortait vivant mais tétraplégique. Dix jours seulement après le drame naissait sa fille Violaine. Qui n'a connu son père qu'immobilisé dans un fauteuil. Malgré le handicap, Michel Gillibert n'a jamais renoncé à vivre, bien au contraire. Dans ce texte intime et pudique, Violaine raconte comment elle a traversé toutes ces années, du père singulier à l'homme politique blessé, tout en rendant un hommage émouvant à cet homme au destin exceptionnel.

01/2010

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Littérature française

A l'immortelle Bien-aimée

« De me rappeler ton sourire, tes yeux, ta peau que je connaissais avant de la toucher, m'emporte, mon ange, hors de ma chambre, hors de mes barreaux, hors de ma douleur, de ce corps impitoyable dans le combat engagé jadis entre lui et moi, qui me trahit et se dérobe sans qu'il semble y avoir de fond cette fois, de plancher d'où repartir, se relever. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. » C'est un homme. Il est seul, il est sourd, il est malade. Il vient de s'aliter pour la dernière fois. Son agonie va durer trois mois, au cours desquels, dans ses moments de rémission, il écrit à la seule femme vraiment aimée son combat pour la liberté et l'art, ses ambitions et ses frustrations, sa soif d'amour et ses blessures les plus profondes. Au fil de ce cinquième roman, Virginie Reisz nous fait entrer dans la tête de Ludwig van Beethoven, musicien, penseur aussi, et surtout être humain extraordinaire, dont le manque d'amour, les déficiences corporelles, la volonté et la confiance qu'il en a tirées, nous parlent, par delà les époques et au-delà de la musique.

05/2009

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Psychologie, psychanalyse

Au-delà du principe de plaisir

Au-delà du principe de plaisir, texte capital de 1920, écrit au lendemain de la Première Guerre mondiale, du suicide de Viktor Tausk et de la disparition d’êtres chers, est le livre de la pulsion de mort et de la compulsion de répétition, que Freud aborde ici pour la première fois. Certains, tel Jean Laplanche, le considèrent comme « le texte le plus fascinant et le plus déroutant de l’œuvre freudienne » à cause de son audace et de sa liberté de ton. Freud y abandonne notamment l’opposition conscient/inconscient au profit du conflit entre le moi et le refoulé, et aborde divers thèmes comme le traumatisme, le sadisme et la haine.NB : une autre traduction de ce texte, extraite de l’édition scientifique des œuvres complètes de Freud aux PUF, a été publiée récemment en « Quadrige » au prix de 9 euros.Rappel des autres œuvres de Freud aux Éditions Payot- Psychopathologie de la vie quotidienne- Cinq leçons sur la psychanalysesuivi de Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique- Totem et tabou- Introduction à la psychanalyse- le Président Wilson. Portrait psychologique- Essais de psychanalyse- Mémoire, souvenirs, oublis- Dora. Fragment d’une analyse d’hystérie- L’Homme aux rats. Un cas de névrose obsessionnelle- Psychologie de la vie amoureuse

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Littérature française

Grève surprise et autres bonnes nouvelles

" Les autres, moi, je les aime... de loin, la discussion de cale du commerce avec les inconnus, ce n'est pas ma tasse de thé. La discussion avec personne d'ailleurs, ça n'apporte rien, les gens n'ont rien à dire, enfin rien d'intéressant. Ce que j'aime en revanche, c'est les observer, les épier, tenter de découvrir qui ils sont vraiment, ce qui les motive, ce qui les rebute. C'est dans leurs manies, leurs attitudes qu'ils nous parlent d'eux-mêmes, c'est la seule façon de leur faire dire quelque chose de sincère, d'original. Et pour cette observation, il faut bien reconnaître que la gare est un lieu rêvé. (...) " Sartre avait raison, l'enfer c'est les autres ! Moi j'adore observer l'enfer... de loin, pour ne pas me brûler. Je ne me lasse pas du spectacle. " Entre voyages perturbés, voyages prétextes, buffet pour estivant en club de vacances, amour, amitié et séduction, laissez-vous emporter au gré de ces nouvelles au ton parfois léger, au propos doux-amer ou au dénouement tragique. Retrouvez ce qui fait le charme de Leçons de campagne ou de Je le poste cette carte de Marseille, l'humour, la tendresse, la gravité, bref, le talent.

09/2009

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Policiers

La chronique de Montauk Point

" Seconde sonnerie du téléphone. Je sais, avant même de l'entendre, que c'est lui. Voix ténue et filtrée. Message : J'ai vu ton annonce, fliquette. Je te propose - c'est une façon de parler, car tu ne peux pas refuser - de te donner une dernière chance. Donc, rendez-vous demain à la Fondation Guggenheim à New York. S'y tient actuellement une exposition sur l'art de notre époque. Tu m'attendras à 15 heures précises devant 1a Crucifixion de Dali. Tu aimes ce fou de génie ? Moi, je l'adore. Non seulement je l'admire, mais j'aimerais être un de ses élèves. Tu connais son tableau sur les Montres molles ? Eh bien ! j'aspire à faire comme lui, mais ce ne sont pas les tocantes que je vais ramollir mais les flics, en particulier une fliquette du bureau du shérif de Suffolk. Imagine la toile, en deux couleurs, du blanc et du rouge, beaucoup de rouge ; avec une touche de kaki, la teinte de ta tenue réglementaire : une femme en uniforme transformée en loque, en chiffe molle par ma seule volonté, par la trouille que je t'inspire à l'idée de t'enlever la tête. Sais-tu comment je vais pratiquer si tu ne me remets pas la cassette ?...."

04/2004

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Tourisme France

La vie secrète de Montmartre

S'immiscer dans la Vie secrète de Montmartre des dernières années du XIXe siècle, c'est avant tout atteindre les sommets de la Butte et y découvrir un village modeste, tranquille et silencieux, formé de rues étroites et tortueuses qu'environne un vaste décor bucolique constitué de moulins, de sources, de fermes et de guinguettes ou cabarets immortels comme Le Lapin Agile ou Le Moulin de la Galette. Avec ses peintres, ses poètes, ses grisettes et les mille personnages savoureux peuplant la zone du Maquis, qu'ils soient bohèmes, chiffonniers, marchands de peaux de lapin ou rempailleurs de chaises, le " Haut Montmartre " avec ses valeurs mélancoliques et fantasques domine alors le " Bas Montmartre ", un monde contraire où s'agitent chansonniers, musiciens, fêtards, chasseurs, boxeurs, souteneurs, marchands de drogues, déclassés et même quelques peintres, transfuges du " monde d'en Haut " ou bien voluptueux disciples du Boulevard dont Toulouse-Lautrec ne fut pas le moindre ! Des milliers d'anecdotes et de témoignages réunis à des centaines de photographies, pour beaucoup inédites, composent cet ouvrage qui a trouvé le ton juste pour conter l'univers insolite de Montmartre, immense réceptacle de joies, de talents et d'imaginations, et perpétuel instantané de l'Âme parisienne, qu'elle soit riche ou misérable.

04/2008

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Philosophie

Image, icône, économie. Les sources byzantines de l'imaginaire contemporain

Il suffit de rappeler le poids des "médias" aujourd'hui pour convenir que l'image est notre destin. Mais sait-on quand et comment s'est noué ce destin ? Ce livre nous fait remonter aux sources mêmes de l'imaginaire contemporain, à la crise de l'iconoclasme byzantin aux VIIIe et IXe siècles. Cette convulsion historique, qui s'acheva officiellement en 843, mit l'Eglise en demeure de produire une doctrine philosophique de l'image invisible qui la mette à l'abri de tout soupçon d'idolâtrie, tout en fondant une stratégie pédagogique et politique de l'icône visible au service de son pouvoir temporel. Le concept majeur et étonnamment moderne qui soutient cet immense dispositif est le concept d'économie. On ne trouvera pas ici le ton néo-spiritualiste du "tout-à-l'icône", devenu très en vogue dès que l'on parle d'art, d'image de Dieu, d'image de l'autre ou de la nouvelle face du monde slave. Nouvel artefact de la "présence" et des espoirs de salut, l'icône doit retrouver (par-delà les effets de mode) les assises de sa vraie puissance spéculative et politique, celle qui lui vient de la pensée patristique.

02/1996

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Religion

Paroles d'un moine en chemin

Que peut bien apporter à notre monde post-moderne une abbaye fondée sous l'Empire romain, et régie par la Règle que saint Benoît institua au début du Moyen Age ? Que viennent chercher les nombreux visiteurs qui s'y rendent et que leur est-il répondu ? Quel itinéraire singulier a pu mener un musicien à choisir une vie de silence avant d'être élu abbé à l'âge de trente-sept ans ? Interrogé par Monique Hébrard, connue pour ses grandes enquêtes sur les nouveaux courants du christianisme, Jean-Pierre Longeat, abbé de Ligugé depuis une quinzaine d'années, répond à ses questions sur le ton de l'intimité et de la méditation. En abordant avec simplicité les sujets les plus divers - sociaux, spirituels ou ecclésiaux -, " frère Jean-Pierre " témoigne humblement de son expérience nourrie de convictions théologiques éloignées de tout dogmatisme, et nous invite à " laisser circuler la vie et l'amour " en nous. Il porte la vision d'une Eglise qui serait avant tout communion, centrée sur une égalité à la fois fondamentale et différenciée des sexes, des états de vie, des ministères et des vocations. Ce faisant, il témoigne, dans un langage universel, d'une vie spirituelle entièrement tournée vers l'attention aux êtres.

11/2005

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Critique littéraire

Mort de la littérature

On peut me répondre, comme le fit un jour un ami : "Celui qui attend de l'argent de ses livres n'a qu'à crever." On peut, comme lui, exiger que l'écrivain soit un saint ou un héros. Qu'on le dise clairement et qu'on ne s'étonne pas si les héros écrivent surtout de mauvais livres. Sainte-Beuve, à qui on reprochait son manque de courage physique, répondait : "Ce serait grave si j'étais général." Les qualités nécessaires à l'écrivain sont assez nombreuses pour qu'on ne lui demande pas d'être en plus un ascète, un patriote ou un champion de football. Faire un livre est un métier difficile et même un ouvrage médiocre ne tombe pas de son auteur comme une pomme de l'arbre. " Le ton est donné ! Ecrit en 1950, Mort de la littérature part en croisade pour la survie de la littérature et la défense des écrivains. La puissance des auteurs anglo-saxons, les rapports troubles des artistes avec l'argent, la difficulté de la littérature française à s'exporter... : rien n'échappe aux griffes de ce pamphlet aussi lucide que caustique et tout nous montre que les problèmes qui agitent notre sphère littéraire sont à peu près les mêmes qu'après-guerre.

09/2009

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Histoire internationale

Devant la chaise électrique. Sacco et Vanzetti : histoire de l'américanisation de deux travailleurs étrangers

Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti eurent le malheur d'être ouvriers italiens immigrés aux Etats-Unis, et anarchistes. Pris dans une spirale infernale, ils seront arbitrairement accusés par la justice américaine d'un braquage meurtrier, au cours d'un procès retentissant qui débouchera sur leur exécution, dans la nuit du 22 au 23 août 1927. Devant la chaise électrique, écrit par John Dos Passos pendant le procès, est curieusement resté inédit en français. Il s'agit pourtant d'un pamphlet passionnant, dont l'intérêt est aussi bien historique que littéraire. Publié par le comité de défense bostonien de Sacco et Vanzetti au moment où un ultime recours en appel vient d'être rejeté, ce texte fait feu de tout bois : analyse des contradictions de l'instruction; invocation des valeurs de l'Amérique; réflexion sur le sort réservé aux immigrants. Le ton est tour à tour lyrique, didactique, polémique, et Dos Passos fait alterner narration et documents, suivant une technique de montage qui fera plus tard la singularité de la trilogie U.S.A. Réflexion sur la diabolisation des immigrés et sur les crispations de l'Amérique en temps de crise, ce texte marqué par l'urgence est resté d'une brûlante actualité.

03/2009

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Littérature française (poches)

Un homme à distance

« Ceci est l’histoire de Kay Bartholdi. Un jour, Kay est entrée dans mon restaurant. Elle a posé une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m’a dit : Tu en fais ce que tu veux, je ne veux plus les garder. » Ainsi commence ce roman par lettres comme on en écrivait au XVIIIe siècle. Il raconte la liaison épistolaire de Kay Bartholdi, libraire à Fécamp, et d’un inconnu qui lui écrit pour commander des livres. Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi. Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, ils se font des confidences, ils se tendent des pièges, s’engagent dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d’une déchirure ancienne, s’efforce de repousser.Mais qui pourrait prédire vers quelle révélation l’emmène ce nouveau lien noué à travers des livres dont chacun des correspondants se sert comme de masques pour cacher ses vrais sentiments ? Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es et comment tu aimes... semble dire ce nouveau roman de Katherine Pancol, auteur, entre autres, d’Embrassez-moi, J’étais là avant ou Les hommes cruels ne courent pas les rues. 

03/2004

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Littérature française

François-Marie

« Personne ne sait et ne saura jamais ce qui s’est réellement passé entre toi et la vieille dame. Intéressé. Je retiens ce mot qui s’invite en permanence dans ta défense comme dans leurs attaques. Chacun semble ignorer l’évidence : tu es tellement plus intéressant qu’intéressé. On t’arrête dans la rue, on te reconnaît facilement aujourd’hui, tu as droit à tout. Certains t’implorent de restituer l’argent, d’autres t’en réclament. Tu mérites la prison sinon le purgatoire puisque, c’est bien connu, tu vis au paradis. La toile, quand ce ne sont plus les journaux papier, se déchaîne contre toi. On t’en voudra toujours de faire ton Donald, d’avoir attaqué la première fortune de France sans arme ni violence, tel un gros poussin avec une mitraillette en plastoc. Tu n’as braqué personne mais c’est comme si et même pire Cela finira bien par finir. Et tu ne perdras pas, François-Marie, comme on ne s’est pas perdus ». Jean-Marc Roberts revient sur la longue amitié qui le lie à François-Marie Banier. A contre-courant de tout ce qu’on a pu lire sur lui, l’auteur nous livre le portrait d’un homme qu’il connaît comme personne.

05/2011

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Couple, famille

Papa, s'il te plaît, c'est beau l'amour ? Que dire à mon fils préadolescent ?

Quelle joie pour les pères de pouvoir transmettre à leurs fils, de façon ajustée, un émerveillement devant la beauté du corps humain et le sens de la sexualité ! Pourtant, ils se sentent souvent vulnérables devant ce qui touche à l'intime. Mais le silence de leurs fils ne cache-t-il pas une inquiétude à apaiser ? L'éducation affective et sexuelle proposée parce nouveau support pédagogique présente deux dialogues entre le père et son fils préado, pour échanger " d'homme à homme ", sur un ton de complicité affectueuse. Tout en formant l'enfant à devenir un homme, le père l'interroge, l'écoute et découvre son monde (l'école, Internet)... Loin des généralités, les conversations proposées donnent un cadre, des outils concrets, un suivi thématique qu'il pourra utiliser selon les besoins de l'enfant et sa maturation. L'enfant désire être compris et rassuré." Mon corps, c'est moi ? - Faire des "expériences"? - Qu'est-ce qui est humain ? - Aimer, c'est possible ? " Mieux vaut que nos jeunes soient structurés de façon réaliste. Ils résisteront ainsi aux nombreuses pressions qui s'exercent sur eux et influencent leur comportement. " Parce qu'elle enseigne les modalités de la relation à l'autre, une éducation bien conduite prépare à une sexualité adulte épanouie " (Aldo Naouri).

04/2014

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Poches Littérature internation

Institut Benjamenta

"Nous apprenons très peu ici, on manque de personnel enseignant, et nous autres, garçons de l'Institut Benjamenta, nous n'arriverons à rien, c'est-à-dire que nous serons plus tard des gens très humbles et subalternes". Dès la première phrase, le ton est donné. Jacob von Gunten a quitté sa famille pour entrer de son plein gré dans ce pensionnat où l'on n'apprend qu'une chose : obéir sans discuter. C'est une discipline du corps et de l'âme qui lui procure de curieux plaisirs : être réduit à zéro tout en enfreignant le sacro-saint règlement. Jacob décrit ses condisciples, sort en ville, observe le directeur autoritaire, brutal, et sa sour Lise, la douceur même. Tout ce qu'il voit nourrit ses réflexions et ses rêveries, tandis que l'Institut Benjamenta perd lentement les qualités qui faisaient son renom et s'achemine vers le drame. "L'expérience réelle et la fantasmagorie sont ici dans un rapport poétique qui fait invinciblement penser à Kafka, dont on peut dire qu'il n'eût pas été tout à fait lui-même si Walser ne l'eût précédé", écrit Marthe Robert dans sa très belle préface où elle range l'écrivain, à juste titre, parmi les plus grands.

06/2006

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Actualité et médias

Secrets de fabrication. Chroniques d'une politique expérimentale

Comment se " fabrique " réellement la décision politique ? Ceux qui décrivent de l'extérieur ne savent pas, ceux qui savent de l'intérieur ne parlent pas. Martin Hirsch, lui, se livre ici avec une liberté de ton inédite qui fait la force de ces chroniques : à la fois document qui témoigne et essai qui convainc. Il raconte les péripéties de ce contrat improbable entre un Président de droite et un militant associatif de gauche (" Vas-y, Martin, fonce ! " glisse un jour le premier au second, lorsque certains ont du mal à supporter les ardeurs et l'indépendance du haut commissaire), croque autant de portraits vivants et de scènes cocasses que lui en inspirent ses 1 000 jours au gouvernement. Mais au-delà de ces " choses vues ", il décrit avec un enthousiasme communicatif la manière de mettre en oeuvre des politiques ambitieuses sans être soi-même un homme politique. Séduit par l'originalité des propositions, la rigueur des réquisitoires, la connaissance intime des rouages de la machine d'Etat et la ruse des stratégies, le lecteur le plus pessimiste ou blasé se prend soudain à partager la conviction de l'auteur : et si l'on pouvait encore, dans la France d'aujourd'hui, faire " bouger les lignes " en restant fidèle à ses convictions ?

06/2010

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Cinéma

Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ?

Chaque soir, de la fenêtre de sa chambre, le petit Michel regarde passer le train Granville-Paris en rêvant du jour où il montera dedans, échappant à sa Normandie natale. Cancre dans une famille où l'excellence scolaire est un devoir sacré, il la fuit très jeune, à dix-sept ans, avec pour seul bagage la rage de se soustraire au reproche paternel : " Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ? " La suite de l'histoire est celle d'une exceptionnelle réussite : Michel Drucker est à la fois la mémoire du petit écran, l'ami des stars, le confident des politiques et l'animateur le plus populaire de la télévision française. Il a débuté au temps de l'ORTF du Général avec les grands pionniers : Desgraupes, Zitrone, de Caunes... Et il continue de régner sur celle d'aujourd'hui, indétrônable souverain des émissions de variétés, de " Champs-Elysées " à " Vivement dimanche ". Depuis plus de quarante ans, on connaît son visage, son ton inimitable, son humour, sa gentillesse ; il fait partie de la famille. Derrière les rencontres et les anecdotes hautes en couleur, on découvre dans ce livre les fêlures d'un autodidacte qui a construit sa vie comme une longue course cycliste, étape après étape, pour prouver sa vraie valeur aux siens.

11/2007