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David Starkey polémique

Extraits

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Insectes et oiseaux

Coffret Les insectes et autres petites bêtes

Découvrez le monde fascinant des insectes et des petites bêtes : des papillons migrateurs aux mille-pattes géants mangeurs de souris, en passant par des araignées aquatiques à bulle d'air. Grâce au livret magnifiquement illustré, vous connaîtrez bientôt les insectes et toutes les petites bêtes -myriapodes, araignées, crustacés terrestres, etc. les plus incroyables !

05/2022

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Beaux arts

Narcisse et Echo. Discours, essais et poèmes (1961-2019)

Dès les commencements, l'écrit a occupé chez Markus Lüpertz une place décisive. Dans les années 1960, c'est sous l'égide des Dithyrambes de Nietzsche qu'il réalise ses premières grandes séries de toiles ; il intitule Hölderlin son exposition de 1982 à Endhoven, Bleiben Sie sitzen Heinrich Heine un bronze de 1984, Heine-Hölderlin une toile de 1985 ; et il initiera encore d'autres compagnonnages, avec les oeuvres de Michel-Ange, Nikolaus Lenau, Theodor Fontane, Stefan George ou Stéphane Mallarmé. Parallèlement, il présente ses propres poèmes. Certains, d'une teneur polémique, figurent déjà dans les catalogues des grandes expositions de Baden-Baden (1973) et de Cologne (1979), et semblent servir avant tout la promotion de l'oeuvre peint ; d'autres, d'inspiration lyrique, voire élégiaque, assimilent résolument l'artiste à la figure d'Orphée, poète des poètes, au début des années 1980 ; de plus en plus souvent, par la suite, Lüpertz conçoit parallèlement, mais sans visée illustrative, les images et les textes de ses catalogues ; plus tard, ces deux supports dialoguent à nouveau dans les livres d'artistes. Au-delà des poèmes, enfin, les articles et les discours se multiplient lorsque Lüpertz accède à une existence et à des responsabilités publiques. En 1981, il monte pour la première à la tribune à la Royal Academy de Londres ; en 1988, il est nommé à la tête de la Düsseldorfer Akademie ; il prend bientôt la parole dans des musées, au salon du livre de Francfort ; il est publié dans le Spiegel et le Frankfurter Zeitung... - La suite de sa carrière ne démentira jamais cette volonté d'exister conjointement sur la scène artistique, littéraire et publique. C'est à l'éditeur allemand Siegfried Gohr et à la maison BuchKunst Kleinheinrich que l'on doit, en 2007, la parution en un seul volume de plus de quarante ans de textes, poèmes et discours de Markus Lüpertz. Intitulé Narziß und Echo. Texte, Reden, Gedichte. 1961-2004, cet ouvrage de poids (600 pages) rétablit un certain équilibre entre le plastique et l'écrit, et permet d'apprécier, par un regard d'ensemble, l'intégrité et la complexité de cette figure d'artiste. Le choix de l'ordre chronologique, dans la présentation des textes, met en évidence la germination et la ramification de grands thèmes sous des formes très diverses. L'art et les artistes occupent, évidemment, une place de choix : du manifeste "dithyrambique" des années 1960 aux grands discours d'hommage du début des années 2000, en passant par les poèmes provocateurs de Baden-Baden et de Cologne, les journaux de résidence et de création, les textes d'accompagnement performés lors du dévoilement de grandes sculptures, les conférences, les articles et les interventions sur des thèmes multiples ("Thema und Kunst" , "Das Geld - die Kunst" , "Frauen und Kunst" , "Kunst und Kommerz" ...), cette thématique est abordée dans une impressionnante variété de genres. Mais tout aussi remarquable est la constance avec laquelle Markus Lüpertz s'adonne à une poésie beaucoup plus proche de la tradition et s'autorise, sans jamais tout à fait se départir d'une ironie sûre de ses forces et d'un sens poussé du burlesque, à puiser dans les thèmes communs (l'amour, la déception amoureuse, la déception, le deuil, la peur, la mort...) pour en offrir une déclinaison fort personnelle. Le contraste avec un "professionnalisme" et une "grandeur" dénués de pathos, tels que le revendique l'oeuvre peint, est ici total, et le recueil provoque à cet égard un véritable dévoilement : car cette inspiration, loin d'être marginale, représente plus d'un tiers du volume.

06/2020

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Photographie

Sans allusion

L'odyssée américaine de Richard Avedon et James BaldwinL'ouvrage magistral de Baldwin et Avedon publié en 1964 enfin rééditéCette réédition soignée de l'ouvrage Nothing Personal signé Richard Avedon et James Baldwin explore les problématiques et les contradictions qui n'ont cessé d'être au coeur de l'histoire américaine, et se révèlent particulièrement d'actualité aujourd'hui, à l'ère de Donald Trump. Utilisant à la fois l'image et le texte, Avedon et Baldwin interrogent la formation de l'identité et les liens qui sous-tendent autant qu'ils ébranlent les rapports humains. Un livret complémentaire de 72 pages présente un essai inédit de Hilton Als, critique et lauréat du prix Pulitzer, ainsi que de nombreuses photos supprimées d'Avedon et jamais montrées auparavant, des lettres, des prototypes de maquettes et des documents d'époque. En 1963 et 1964, Richard Avedon, l'un des photographes de mode les plus célèbres au monde à l'époque, s'associe à James Baldwin, son ancien ami de lycée devenu un romancier reconnu, un essayiste et une plume importante dans le combat pour les droits civiques aux Etats-Unis, pour réaliser Nothing Personal, un livre sur les conditions de vie en Amérique. Les sujets photographiés par Avedon - des icônes de la lutte pour les droits civiques, des intellectuels, des politiciens, des chanteurs pop, les patients d'un asile psychiatrique et des Américains ordinaires - sont soigneusement juxtaposés, recadrés et rigoureusement ordonnés. Ainsi, le parti nazi américain est placé en regard du poète juif et homosexuel Allen Ginsberg et un général Eisenhower usé cède la place à un Malcom X en mouvement. Les patients diminués d'un asile psychiatrique en appellent à la chaleur humaine, et sont suivis par une mère enlaçant son enfant. L'essai polémique en 4 parties de Baldwin renvoie la critique d'une société déconnectée, injuste et clivante, prise dans une crise existentielle. Dans ce témoignage extrêmement personnel et pertinent, l'écrivain raconte sa propre expérience de harcèlement par un policier raciste dans les rues de New York, sa ville d'origine. Pourtant Baldwin, comme Avedon, clôt son oeuvre sur l'incontournable besoin d'amour, et son pouvoir. Mis en page par le légendaire directeur artistique Marvin Israel, Nothing Personal représente le triomphe du minimalisme. Le format "surdimensionné" du livre présenté dans son coffret blanc ainsi que le placement saisissant des images et du texte ont révolutionné la mise en page et la forme des livres de photos. Cette réédition soignée de l'original, épuisé depuis des décennies, a été produite en étroite collaboration avec la fondation Richard Avedon. Ancien collègue d'Avedon au New Yorker et spécialiste de l'oeuvre de Baldwin, Hilton Als raconte la fabrication de Nothing Personal et la relation personnelle et créative entre Avedon et Baldwin. Als témoigne aussi avec émotion de son amitié avec Avedon et de l'impact que ce livre a eu sur sa propre vie. A sa sortie en 1964, cette vision de l'Amérique selon Avedon et Baldwin a inévitablement divisé la critique, et les deux hommes ont essuyé les attaques les plus rudes, certainsles accusant de parler au nom de l'élite libérale, d'être des "moralistes de Hollywood" et de ne représenter en rien le sentiment "réel" des "vrais" Américains. Ceci vous rappelle quelque chose ?La sortie du livre coïncide avec l'exposition organisée à la Pace/MacGill Gallery de New York, première exploration exhaustive du travail d'Avedon pour Nothing Personal.

11/2017

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Sociologie politique

Le président est-il devenu fou ?. Le diplomate, le psychanalyste et le chef de l'Etat

Quand Le président T. W. Wilson : portrait psychologique, paraît en 1966, co-signé par le Viennois Sigmund Freud et William Bullitt, un diplomate originaire de Philadelphie, beaucoup crient au faux et mettent en doute la participation du père de la psychanalyse à ce livre entièrement consacré à un chef d'Etat américain. L'ouvrage fait scandale. La polémique enfle puis s'éteint sans que la vérité sur ses auteurs ait été démontrée. Le livre imprimé n'était en fait que l'ombre du manuscrit achevé en 1932. Le texte avait subi de nombreuses amputations et corrections - plus de trois cents - opérées par Bullitt sans l'aval de Freud, décédé depuis presque trente ans. Une fois le diplomate américain disparu à son tour, on crut le manuscrit princeps perdu. Patrick Weil l'a retrouvé. Pour comprendre comment cette oeuvre a été conçue, y mesurer l'apport du père de la psychanalyse et saisir pourquoi elle a été censurée par son co-auteur, il nous faut plonger dans la vie de William Bullitt et le suivre, pas à pas, à travers les méandres de sa carrière diplomatique. D'abord proche conseiller de T. W. Wilson lors de la négociation du traité de Versailles qui devait, selon les voeux même du président américain, mettre fin à toutes les guerres et poser les fondements d'une paix mondiale via la SDN (La société des nations), Bullitt démissionne quand il découvre que le Président s'apprête à signer un traité qui dénature ses promesses, puis témoigne à charge contre lui devant le Sénat et l'opinion publique mondiale en septembre 1919. Quelques mois plus tard, à la grande surprise de Bullitt, Wilson sabote volontairement la ratification du traité... Comment un chef d'Etat peut-il détruire ce pourquoi il s'est battu ? Wilson, victime héroïque des revendications outrancières d'isolationnistes républicains comme l'Histoire l'a retenu ? La cause de son ahurissant retournement est-elle à plutôt à chercher dans la tête même du Président, son inconscient, ses mécanismes psychiques ? Le Président était-il devenu fou ? Bullitt en discute avec Freud, auprès duquel il suit une psychanalyse. C'est à Vienne, en 1930, que naît leur projet d'écrire ensemble un portrait psychologique du président américain. Grâce à Bullitt et Freud, on découvre une autre réalité du Traité de Versailles, un nouveau récit de la période 1936-1940 qui précède l'effondrement de la France. Car quatorze ans après sa fracassante démission de 1919, Bullitt est devenu l'un des grands diplomates de Roosevelt, premier ambassadeur américain en URSS, puis à Paris entre 1936 à 1940. A travers ce témoin privilégié de l'Histoire, on découvre les grands événements internationaux du XXe siècle en compagnie des géants de l'époque : Lénine, Staline, Roosevelt, Herbert Hoover, de Gaulle, Churchill, Tchang Kaï-chek, Léon Blum, Daladier, Jean Monnet et bien sûr Wilson. Et l'on déchire enfin le rideau qui nous obscurcit la vue sur un passé souvent mythifié et mystifié. Quatre-vingt-dix ans après l'achèvement de leur livre commun, l'appel de Bullitt et Freud à reconnaître chez nos dirigeants les symptômes d'une personnalité pathologique avant qu'ils ne nous mènent à des catastrophes résonne de toute sa force.

03/2022

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Littérature française

Sulak

Il était jeune, il était beau, il s'appelait Bruno Sulak, et fut, au début des années 80, l'homme le plus recherché de France. Gentleman braqueur, il défraya la chronique judiciaire et séduisit tous ceux qui l'approchèrent, jusqu'au célèbre policier qui mit fin à cinq années de cavale effrénée. De sa vie tourmentée, Philippe Jaenada a fait un roman biographique captivant. Comme le dira plus tard le commissaire Georges Moréas, en d'autres circonstances, Bruno Sulak aurait pu devenir un des meilleurs flics de France. Mais le hasard a fait de lui un braqueur, sans doute le plus audacieux et le plus fascinant de son époque. Après avoir grandi à Marseille et brièvement fréquenté quelques voyous, Bruno intègre l'armée. Doté d'une mémoire prodigieuse, doué dans toutes les disciplines, il est rattrapé par un vol de motocyclette commis à l'adolescence. On le chasse sans le moindre égard. Il rejoint alors la Légion, comme son père. Sportif émérite, il s'entraîne au parachutisme, et bat le record de chute libre. Mais on lui refuse l'homologation de son exploit, à moins de s'engager pour 5 ans de plus. Une injustice qui le pousse à faire le mur pour aller passer le week-end en famille. Pendant son absence, l'ordre est donné à son régiment d'embarquer pour le Zaïre et ce qui n'était qu'une escapade devient une désertion. Il ne peut plus rentrer et bascule alors dans la délinquance. Avec son fidèle complice Drago, il se lance alors dans le braquage de supermarchés, rencontre la belle Thalie, une jeune fille de bonne famille qui va participer à certains vols à mains armée, au volant de la Simca que Bruno utilise comme une signature à chacun de ses hold-up. Incarcéré une première fois, il étudie l'anglais et le droit, puis s'évade au nez et à la barbe des gardiens. Il s'attaque à des bijouteries, se présente chez Cartier en tenue de tennisman, une raquette à la main, profite d'une visite officielle d'Helmut Khol pour aller cambrioler un joailler parisien dans un quartier truffé de policiers... Adepte de la non-violence, il n'a jamais blessé personne, avait toujours deux balles à blanc dans son revolver au cas où on le forcerait à tirer. Généreux, épris de liberté, révolté par l'injustice, il se tint jusqu'au bout à son code d'honneur et ne dénonça jamais ses complices. Mais sa dernière incarcération à Fleury-Mérogis lui fut fatale: son ultime tentative d'évasion tourna à la tragédie et suscite encore la polémique. Il fallait toute l'ironie et le second degré de Philippe Jaenada pour trouver la bonne distance vis-à-vis de ce personnage magnifique. Construit sous forme d'anecdotes croisées, son récit nous permet de suivre en simultané l'évolution des personnages clefs qui vont s'associer à Sulak. Avec son humour pince-sans-rire et son style inimitable (usage immodéré des parenthèses, digressions en chaîne... ), Jaenada imagine ce que la vie de Sulak aurait pu être si tel ou tel événement ne s'était produit, montrant par là les hasards qui président au destin d'un homme. D'une grande tendresse à l'égard de son personnage, il dresse le portrait d'un homme intègre et retrace avec nostalgie cette époque où les gangsters avaient encore du panache.

03/2024

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Poésie

Betie-son-nan ! Fresque pittoresque

"Le poète Taky refuse les positions partisanes et les flatteries stériles. Ce dont il rêve c'est un monde d'égalité, de liberté et de. justice. Aussi stigmatise-t-il avec véhémence les politiques sans vision, le règne de la terreur, la prédation internationale, la violence sous toutes ses coutures... Les vers qui s'égrènent dans ce recueil sont aussi tranchants que le verbe de Jean-Marie Adiaffi fustigeant les ignares galonnés, aussi violents que des "coups de pilon" d'un David Diop prenant fait et cause pour son peuple martyrisé. A boulets rouges, le poète tire sur ceux qu'il nomme "Vicieux politiciens" et "dirigeants mythomanes". Malgré son ardeur et sa véhémence, le poète, quand il le faut, sait faire preuve de tendresse. Au-delà de la grisaille, il sait arracher à sa plume des vers langoureux et faire chanter à sa cathare le chant sacré de l'amour, à l'honneur de toutes les "Tanella". La beauté qu'il célèbre est celle qui tire son suc de la terre d'Afrique ; l'identité qu'il revendique est celle qui, libérée, désaliénée, tête à la mamelle de la Terre-matrice, la terre d'ébène. C'est admirable que la prise de parole du journaliste-écrivain, cette fois-ci, épouse la forme poétique. La poésie a cela de particulier : elle fait dire aux mots ce qu'ils n'ont jamais pu dire, et ne peuvent pas dire dans un cadre utilitaire et quotidien. La poésie c'est le domaine de l'expressivité, de la suggestion et de l'évocation dans leur forme achevée. Les images, les rimes et les ruptures syntaxiques qui se côtoient dans ce livre n'ont pas d'autres buts que de rendre possible le cri de coeur du poète désabusé, le cri de protestation d'un esprit déçu. Derrière les signes et les codes se dessine un univers à déchiffrer, à débrouiller en vue d'accéder à la substance. Betié-Son-nan ! est un livre engagé, et le poète l'assume entièrement. l'engagement ici est à la fois politique, social que culturel. Cet ouvrage est une invite à l'Afrique à s'aimer, à travailler, à rechercher le beau et le bien. C'est à cette condition qu'elle retrouvera l'âge d'or perdu." Extrait de la préface de Etty Macaire.

01/2020

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Littérature érotique et sentim

Butterfly. Romance contemporaine

Charlie se replonge dans son passé en quête de ses souvenirs... Charlie est une femme brillante qui a tout pour elle. Tout, sauf ses souvenirs. A ses quinze ans, un terrible accident en mer lui a pris ses parents, et tous ses souvenirs, la laissant amnésique. Accompagnée par Stan, son meilleur ami de toujours, elle retourne à Saint Amour, lieu du drame, mais aussi le lieu de toute son enfance. En quête de son passé, elle fait la rencontre d'hommes magnifiques, dignes d'Apollon, notamment de Sébastien, qui la trouble intensément... Qui est-il ? Et pourquoi Stan se met-il à réagir étrangement ? Il est parfois dangereux de remuer le passé... Eva B. signe une romance contemporaine magnifique : un décor idyllique, des hommes qu'on voudrait croquer... et une intrigue passionnante ! EXTRAIT Je lui tends une main qu'il attrape et qu'il serre fermement. Je vois alors sa mâchoire se contracter. J'aurais peut-être dû lui faire la bise... - Vous aimez les voitures de collection Charlie ? s'empresse-t-il de me demander. - Elle est à vous ? réponds-je en bégayant à moitié. - Oui, et j'en suis dingue ! Un rêve de gosse... C'est une... - Aston Martin DB2 Vantage Drophead coupé LHD, construite à l'origine pour David Brown, le président d'Aston Martin... C'est une six cylindres de deux litres six à double arbre à cames en tête. Elle a une excellente capacité de freinage et de tenue de route et peut atteindre quatre-vingt-seize kilomètres-heure en onze secondes... Sébastien s'est figé, les mains sur les hanches, la bouche entre-ouverte. - Je... Alors là ! Vous m'en bouchez un coin mademoiselle ! Comment... - Mon père avait la même, sauf qu'elle était rouge, pas verte, fais-je en baissant la voix. C'est une voiture assez rare... C'est incroyable, je n'en reviens pas. A PROPOS DE L'AUTEURE Eva B. a toujours aimé lire et mûrissait depuis longtemps l'idée de passer du côté de l'écriture. Alors, quand la maternité dans laquelle elle travaillait a fermé ses portes, elle s'est dit que rien n'arrive par hasard, et elle a décidé de relever le défi d'écrire ! Après sa saga Je t'ai rêvée, elle se lance dans l'écriture de Butterfly.

05/2020

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Critique littéraire

Epistolaire, Revue de l'Aire N° 45/2019 : André Gide dans ses lettres

Geneviève Haroche-Bouzinac, avant-propos. Dossier : André Gide dans ses lettres. Paola Codazzi, introduction. Epistolarité et écriture de soi. Pierre Masson, "Avatars des lettres gidiennes". - Peter Schnyder, "'Mon cher enfant' – 'Chère petite maman'. De la correspondance de Gide avec sa mère (1880-1895)". - Pierre Lachasse, "Un jeu de masques". - David Walker, "Gide et Rouart : correspondance et jeu de cache-cache". Une vie en toutes lettres : amitiés et rencontres. Frédéric Canovas, "'Un grand courage moral, un grand désintéressement' : André Gide vu par Paul Léautaud". - Lucie Carlier, "Regards sur la correspondance entre André Gide, Jean Schlumberger et sa femme, Suzanne Weyher (1899-1912)". - Martine Sagaert, "Bien-être, maux et mots, dans la correspondance entre André Gide et Maria Van Rysselberghe". - Paola Codazzi, "André Gide et 'ses' femmes : Maria, Aline, Dorothy". - Patrick Pollard, "Un courrier d'outre-manche : Gide à la découverte de la littérature anglaise". Correspondance et apprentissage : Gide à l'écoute de la nouvelle génération. Paola Fossa, "Entre Paris et le désert : l'Italie et les italiens dans la correspondance de Gide (1894-1915)", suivi de deux lettres inédites d'André Gide. - Sophie Martin, "La correspondance entre André Gide et Marcel Arland". - Karine Abadie, "La lettre comme lieu de formation : la correspondance entre André Gide et Marc Allégret". - Christine Armstrong, "André Gide, épistolier lafcadien". La lettre e(s)t l'oeuvre : la correspondance comme espace de création. Elena Chashchina, "Dostoïevski dans les lettres d'André Gide". - Christophe Langlois, "Gide et Saint-John Perse en quête de Tagore". - Augustin Voegele, "André Gide et les musiciens de son temps : harmonies et dissonances épistolaires". - Katherine Doig, "Chantiers de L'Immoraliste : Gide aux prises avec l'autographie épistolaire". - Christine Ligier, "Echos et miroirs de la création : les correspondances gidiennes des années 1916-1926". - Jean-Michel Wittmann, "La correspondance gidienne ou la vie des idées". Perspectives. Françoise Gevrey, "Aspects du temps dans l'écriture épistolaire : les Lettres nouvelles de Boursault". - Odile Richard-Pauchet, "François Mitterrand dans ses Lettres à Anne (1962-1995) : topoï et contre-topoï de la lettre d'amour, de Pygmalion à Abélard". Chroniques. Pierre Masson, Etat de la question de la correspondance d'André Gide. - Karin Schwerdtner, entretien avec Arlette Farge : "Le 'goût' des lettres". - Fabienne Stahl, "Les fonds de correspondances du musée départemental Maurice Denis". - Benoît Melançon, Le Cabinet des Curiosités épistolaires. RECHERCHE. Bibliographie, Agnès Cousson (dir.). - Comptes rendus : publications de lettres, critique, fictions Epistolaires. - Résumés du dossier. - Index des noms cités dans le dossier Gide.

11/2019

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Littérature française

Comment le dire avec circoncision ?

Il est né Juif, en France, après la guerre. Et il n'a profité que durant huit jours de son prépuce tranché dans le vif. Une douleur dont il ne s'est pas remis. C'est d'abord l'histoire d'un enfant confronté à la religion juive, à la tradition, à l'autorité paternelle et qui rejette tout en bloc. On lui enseigne Yahvé, ses rites et ses préceptes. Il en veut d'autant moins qu'à cinq ans il a rencontré Jésus dans une allée du bois de Vincennes. Le grand combat peut commencer, nourri du poids d'un passé multi millénaire encombrant et d'un passé récent dévastateur. Hitler et la Shoah sont passés par là qui ont marqué sa famille au fer rouge. Il le sent mais ne le sait pas encore. Le silence des anciens est leur armure. Il va se construire et se détruire dans le rejet et dans la recherche spirituelle, entre le roi David et Sainte Thérèse. Contre un père fidèle à ses ancêtres et un autre Père de violence et de vengeance, tellement exclusif, si peu semblable à un Fils doux et généreux dont il se sent plus proche. La Bible est son refuge, son bonheur, mais comment percer le mystère de la foi ? Nicolas peut l'y aider, son ami-frère catholique rencontré à Lourdes. Nicolas son miroir inversé, son filtre, son espérance, sa béquille, son souffre-douleur qui l'assiste avec bienveillance dans son parcours initiatique. Et puis un jour, longtemps après avoir posé les armes. Il se rapproche enfin de son père devenu vieux. A force d'échanges apaisés, de confidences, de révélations, de recherches, il découvre les secrets de son passé, quand il n'était pas encore son paternel mais "Moilleché", Moïse, petit immigré venu du ghetto de Lublin avec ses parents pépé "Laillezère" et mémé "Laillé", ses frères "Schlomo" et "Herschz Wolf". Moïse le rebelle qui a lui-même lutté en son jeune âge contre une autorité paternelle nourrie de religion intense qui voulait lui interdire le football, sa passion et sa planche de salut plus tard. Moïse-Maurice que la guerre a privé de jeunesse et façonné en héros au fil de ses engagements dans la Résistance, puis dans l'armée en Allemagne et en Indochine.

08/2019

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Poésie

Sur cette terre, à nous prêtée... Les Chants de Nezahualcoyotl, roi de Texcoco

" Ô Princes, sachez-le bien, / Sachez-le, Aigles et Jaguars, / Le jade et même l'or / Aussi là-bas s'en iront, / Là-bas, où-sont-les-Décharnés... / Nous partirons, peu à peu nous disparaîtrons, / Il ne restera rien... " Les Chants de Nezahualcoyotl expriment la tristesse de tout un peuple, d'une civilisation splendide à son apogée qui se sent condamnée à disparaître. " A peine cinquante ans après que ces chants furent prononcés, note J. M. G. Le Clézio, tandis que les musiciens frappaient sur leurs tambours et soufflaient dans leurs buccins, et que les danseurs emplumés tournaient dans la cour du palais, la mort et la destruction sont venues de l'autre côté du monde. " On pourrait faire un parallèle entre les Psaumes du roi David et ces Chants du roi Nezahualcoyotl, poèmes de plainte et de désolation. L'un et l'autre voient leur fils périr d'une mort cruelle. Et tous deux élèvent leur plainte vers Dieu : YHWH - le dieu un qui protège et sauve - ou " Celui-par-qui-vivent-toutes-choses ", " le-Dieude-l'immédiat-voisinage ", le dieu inconnu à qui Nezahualcoyotl fait ériger un temple. " Ainsi les choses nous sont-elles confiées, / Ici, 0 mes amis, / Seulement ici, dans ce monde. / Demain, après-demain, / Comme le veut le coeur / De Celui par-qui-vivent-toutes-choses, / Nous irons dans sa maison, / O mes amis. ". Après avoir écouté un Chant de Nezahualcoyotl, le philosophe Ludwig Wittgenstein confiait à l'un de ses proches : " Voilà pourquoi tout cela est remarquable, c'est ce à quoi Platon rêvait - qu'un philosophe fût roi. Il me semble que dans toute culture on trouve un épisode intitulé Sagesse. Après on peut s'attendre à ce qui suit : Vanité des vanités, tout est vanité. ". Législateur et bâtisseur de génie, protecteur des artistes mais aussi redoutable chef de guerre, Nezahualcoyotl ne cesse de s'interroger sur la fragilité de ce monde. Et ses vers désespérés font de lui un frère d'angoisse en ce début d'un nouveau siècle : " C'est en vain que je suis homme / En vain que je suis sorti / De la maison du Dieu... / Suis-je vraiment sorti / Suis je vraiment un homme ? " Mexico fut détruite le 13 août 1521, moins d'un demi-siècle après la mort du roi-philosophe.

01/2010

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Musées étrangers

Le voyageur et son ombre. Les collections du BAM (Musée des Beaux-Arts de Mons)

Pour la première fois dans l'histoire du BAM, la tâche de commissaire d'une exposition centrée sur ses collections a été confiée à un artiste. Nul autre que Xavier Noiret-Thomé ne pouvait offrir un regard aussi vivifiant sur les collections de Thomas Neirynck et des époux Duvivier, en dépôt depuis plus de dix ans au BAM et aujourd'hui conservées à l'Artothèque. C'est aussi la première fois qu'une exposition est organisée exclusivement autour de ces deux collections représentatives de l'art européen de la seconde moitié du 20e siècle et composées d'artistes aussi emblématiques que Fautrier, Fontana, Alechinsky, Asger Jorn ou encore Peter Saul. Xavier Noiret-Thomé nous convie ici à un voyage initiatique en cinq stations directement inspirées de la mythologie grecque qu'il convoque ici sans ambiguïté à travers la figure de Nietzche qui lui a inspiré le titre de l'exposition. Liste des artistes : Eugène Leroy, Michel Frère, Anna-Eva Bergman, Jean Fautrier, Tal Coat, Asger Jorn, Antonio Saura, Antoine Mortier, Pablo Picasso, Pierre Alechinsky, Meret Oppenheim, Antonio Segui, Gaston Chaissac, Enrico Baj, Karel Appel, Philippe Vandenberg, Jean-Francois Octave, Peter Saul, Peter Pepermans, Pol Maryan, Hugh Weiss, Lucio Fontana, Jo Delahaut, Philippe De Gobert, Jordi Pericot, Eduardo Sanz, Marcel Broodthaers, Gérard Baldet, Jesùs-Rafael Soto, Fabio De Sanctis, Henri Matisse, Jean Brusselmans, Agnès Maes, Jiri Georg Dokoupil, Maurice Wickaert, Fred Bervoets, Daniel Nadaud, David Mach, Serge Vandercam, Franz Ringel et Xavier Noiret-Thomé. Xavier Noiret-Thomé, né en 1971 à Charleville-Mézière, après des études à l'Ecole régionale des Beaux-arts de Rennes de 1990 à 1995, une résidence au Centre d'art contemporain du domaine de Kerguéhennec puis à l'Académie royale des Beaux-arts d'Amsterdam, se voit décerner le prix Levis de la Jeune Peinture belge au Palais des Beaux-arts à Bruxelles en 2001. En 2005, il est lauréat de l'Académie de France à Rome et obtient une résidence à la villa Médicis. En 2011, il réalise les vitraux de l'église Saint-Thomas de Vaulx-en-Velin. Depuis 2005, Xavier Noiret-Thomé est professeur et depuis 2017 coordinateur du Master-Peinture de l'Ecole nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles. Ses oeuvres ont été intégrées dans de nombreuses collections publiques et privées.

01/2023

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Sciences politiques

Le Maroc, Israël et les Juifs marocains. Culture, politique, diplomatie, business et religion

Le 10A décembre 2020, à l'instigation du président Donald Trump en fin de mandat, Israël et le Royaume du Maroc officialisaient la normalisation de leurs relations diplomatiques. Cette annonce surprise constituait un véritable "coming out" d'une relation longtemps restée secrète ou pour le moins très discrète pendant six décennies. Cet ouvrage raconte les coulisses de cette histoire et analyse les interactions de ces deux Etats avec les Juifs marocains, tant sur le plan culturel ou religieux que diplomatique ou économique. L'auteur insiste notamment sur la singularité de la coexistence judéo-musulmane au Maroc ainsi que sur le rôle des Marocains juifs en Israël qui, après une intégration difficile dans un Etat fondé par des juifs européens, ont fini avec le temps par y trouver une place importante. L'évolution de la cause palestinienne à laquelle une partie de la société marocaine est particulièrement sensible, a aussi été un élément majeur d'une histoire qui a commencé avec l'indépendance du Maroc. Si Mohamed V, David Ben Gourion, Jo Golan, Hassan II, Yitzhak Rabin, Shimon Peres, André Azoulay, Donald Trump, Nasser Bourita, Benjamin Netanyahu et Mohammed VI constituent quelques-unes des figures majeures des relations bilatérales maroco-israéliennes, il y en a d'autres. Cette coopération entre le Maroc et Israël a d'abord concerné les domaines de l'émigration et de la sécurité avant de s'étendre aux affaires et à la diplomatie. Cela fut notamment rendu possible grâce aux intérêts sécuritaires convergents entre le Maroc et Israël identifiés dès la fin des années 1950. Sous Hassan II, dans les années 1970, les deux partenaires travailleront en tandem sur les dossiers du Sahara et israélo-palestinien. Grâce aux bonnes relations qu'il entretenait avec les différentes parties au Proche-Orient, le Maroc pourra ainsi jouer un rôle diplomatique important dans les contacts israélo-égyptiens d'abord (années 1970) puis israélo-palestiniens (années 1980 et 1990). Suite aux Accords d'Oslo de 1993, Marocains et Israéliens établiront officiellement des relations diplomatiques en 1994 en marge du sommet économique de Casablanca avant que la seconde Intifada, en 2000, ne provoque officiellement leur rupture. Ces relations seront renouées et développées de manière accélérée à partir de décembre 2020, dans la foulée des Accords d'Abraham entre Israël et deux Etats du Golfe. C'est cette histoire que cet essai raconte.

11/2022

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Romans historiques

Ces messieurs de Saint-Malo Tome 3 : Rendez-vous à la Malouinière

La saga des Messieurs de Saint-Malo commencée sous Louis XIV s'est poursuivie sous Louis XV avec le Temps des Carbec. Après les remous de la Révolution, leurs descendants se retrouvent périodiquement dans la propriété familiale de la Couesnière, l'ancien manoir légué par Clacla à sa filleule Marie-Thérèse Carbec qui avait épousé le capitaine de Kerelen. En juillet 1914, la grand-mère Léonie Carbec décide de renouer avec les traditions et d'organiser le premier rendez-vous du siècle à la malouinière : il y a là deux fils de Léonie, Jean-Marie armateur à Saint-Malo et Guillaume grand chirurgien parisien, leurs femmes et leurs enfants, le compte et la comtesse de Kerelen, Helmut von Keirelhein dont les arrière-grands-parents avaient émigré en Poméranie en 1792, David Carbeak de Kansas City et toute la jeune génération insouciante et rieuse que le tocsin du 1er août 1914 sonnant la mobilisation générale va brutalement projeter dans le XXè siècle, ses drames et ses changements radicaux. La famille Carbec n'échappe pas aux massacres, les survivants reviennent désabusés ou pacifistes, les jeunes filles vont devenir garçonnes. Certains s'établissent au Maroc comme architecte, officier des Affaires indigènes ou tel Roger Carbec colon dans le bled tandis que les Carbec parisiens participent à la vie facile des années folles, celles des illusions nées d'une victoire payée trop cher, tout en scrutant le ciel européen où apparaissent troubles sociaux, tentation des fascismes, déclin des vieilles démocraties. De 1920 à 1940, il ne s'est écoulé qu'un petit espace de vingt ans, le temps de faire un garçon, de l'élever et de le voir partir à son tour...Les Carbec auront eux aussi leurs héros et leurs martyrs. Le dernier rendez-vous à la malouinière a lieu l'été 1946, Saint-Malo a été détruit, les Carbec qu'ils soient Parisiens, Marocains, Nantais, Malouins, Américains, sont à nouveau présents, bien décidés à reconstituer leur famille comme les Malouins ont juré de rebâtir leur cité foudroyée. Dans cette vaste fresque historique où les qualités littéraires et l'acuité d'observation prennent appui sur la mémoire personnelle, Bernard Simiot réussit à camper des personnages très attachants, émouvants et durs, lucides et désemparés, à l'image d'une époque fiévreuse et bouleversée, sans jamais perdre de vue leur implication dans l'histoire, l'aveuglement du moment et la frénésie de vivre.

05/1993

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Art du XXe siècle

Vie ? Ou théâtre ?

Vie ? Ou théâtre ? constitue un cas unique dans le champ de la création du XXe siècle. Il s'agit de la seule ouvre de son auteur, Charlotte Salomon, jeune Allemande juive née en 1916 et assassinée à Auschwitz en 1942. Réfugiée en 1939 dans la région de Nice, elle assiste au suicide de sa grand-mère, qui se défenestre sous ses yeux. Elle découvre alors qu'elle est issue d'une lignée maternelle marquée par les suicides depuis plusieurs générations. Confrontée par ses origines à la double menace du nazisme et d'une tragédie familiale, Charlotte Salomon choisit d'y répondre en créant, entre 1940 et 1942, un roman graphique composé de 781 planches et de plusieurs centaines de calques. L'ensemble - mêlant gouaches, textes et annotations musicales - remet en scène l'histoire de sa famille depuis la Première Guerre mondiale jusqu'à 1940. La force graphique de l'ensemble est frappante, d'autant plus qu'elle n'a été composée qu'à partir des trois couleurs primaires. On retrouve dans certaines gouaches l'influence de George Grosz ou de Modigliani, tandis que d'autres sont des préfigurations troublantes de formes les plus contemporaines du roman graphique. Le projet narratif - où tout se nourrit de son expérience mais se retrouve transmuté - est tout aussi sidérant par sa complexité. A la lecture, Vie ? Ou théâtre ? se présente tout à la fois comme un document historique de premier ordre, une réflexion poussée sur la création artistique et le sens de l'existence, une comédie humaine sur le jeu des passions et un bouleversant roman d'apprentissage d'une jeune femme qui sait sa vie menacée. Parcourue de surcroit d'annotations musicales qui ont amené Charlotte Salomon à présenter sa création comme un Singespiel (un opéra-bouffe), Vie ? Ou théâtre ? est une ouvre d'art totale qui ne présente aucun équivalent. La vie et l'ouvre de Charlotte Salomon ont été redécouvertes en France grâce au roman de David Foenkinos paru en 2014 chez Gallimard, Charlotte. Le Tripode avait pour sa part initié ce projet depuis 2013, sous le conseil d'un autre écrivain, Jonathan Wable. Cette édition de Vie ? Ou théâtre ? présente, pour la première fois au monde, l'intégrale de l'ouvre dans une forme qui correspond à ce que l'auteur avait imaginé : un roman graphique.

10/2015

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Actualité médiatique internati

Arménie. Les enfants de la guerre

Pour répondre à la douleur des enfants d'Arménie, voici un beau livre mêlant leurs dessins et des lettres d'artistes et d'écrivains engagés pour que le bruit des bombes et les horreurs de la guerre cessent enfin. Marie-Claire Margossian est, après avoir été directrice des programmes de la chaîne Ciné+ Classic de Canal+ pendant quinze ans. Française jusqu'au bout des ongles, elle n'a pas oublié qu'elle est aussi arménienne. Une identité qu'elle a toujours portée en elle avec fierté, sans jamais l'interroger... jusqu'au jour où le conflit dans le Haut-Karabakh a éclaté. "Alors, on s'est souvenu de ce que voulait dire être arméniens, tel un second réveil. L'histoire semble se répéter et c'est le martyre de nos grands-parents, leurs récits de souffrance qui, cruellement, se rappellent à nous. Et on a crié notre douleur face à cette guerre sanglante. Chacun d'entre nous a retrouvé son âme d'enfant". C'est justement aux enfants d'Arménie que M. -C. Margossian a voulu donner la parole. Ceux qui ont vécu cette guerre dans leur chair. Qui ont perdu des proches, ont vu leur village attaqué ou bombardé. Elle a appelé les écoles une à une pour faire dessiner les élèves, afin qu'ils donnent vie à leur Arménie. Le dessin est là-bas une véritable institution. Les oeuvres de ces jeunes artistes âgés de 4 à 15 ans sont inoubliables. Elles mêlent les couleurs chatoyantes de l'Arménie à l'acier de la guerre et au rouge du sang. Arménie, les enfants de la guerre est ainsi la voix de ces enfants innocents touchés par la violence, dans une quasi-indifférence internationale. Peu de plumes vaillantes sont allées sur le terrain. Jean-Christophe Buisson a été l'une d'entre elles, aussi sa préface était-elle une évidence. A ses côtés, des artistes et intellectuels disent leur soutien à ces enfants du courage, dans des lettres poignantes et authentiques. Avec des contributions d'Antoine Agoudjian, Essaï Altounian, Ariane Ascaride, Serge Avédikian, Nicolas Aznavour, Youri Djorkaeff, Sophie Fontanel, Macha Gharibian, David Haroutunian, Pascal Légitimus, Andreï Makine, André Manoukian, Jacky Nercessian, Michel Onfray, Astrig Siranossian et Valérie Toranian. Trois euros par ouvrage vendu seront reversés et partagés entre l'Association Aznavour et Santé Arménie, qui soutiennent les victimes du conflit en Arménie.

09/2021

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Acteurs

Audrey Hepburn

Audrey Hepburn : la star qui ne ressemble à aucune autre star. Silhouette de ballerine, Frimousse mutine, Frange de gamine. Drôle de triptyque pour celle qui a fasciné Hollywood au moment où le cinéma ne semblait jurer que par les blondes platine à forte poitrine. Le cou trop long, Les bras trop maigres, Le buste trop plat, Le visage trop carré. Plombée par ces mauvais superlatifs, Audrey Hepburn n'aurait jamais dû percer dans les années 1950 et 1960. Et pourtant, elle a su incarner une nouvelle féminité. Une beauté androgyne, à l'allure folle, nullement arrogante. Et on n'avait jamais vu ça ! Audrey Hepburn a été la star qui ne ressemblait à aucune autre star. Elle a tourné avec les plus grands (William Wyler, Billy Wilder, Stanley Donen, John Huston, George Cukor...) et aux côtés des plus grands (Gregory Peck, Humphrey Bogart, William Holden, Henry Fonda, Gary Cooper, Burt Lancaster, Cary Grant, Sean Connery...) Elle a collectionné les récompenses (Oscar, BAFTA, Golden Globe, David di Donatello) et fait chavirer le public pendant quinze ans (Vacances romaines, Sabrina, Drôle de frimousse, Au risque de se perdre, Diamants sur canapé, La Rumeur, Charade, My Fair Lady, Voyage à deux, Seule dans la nuit...) A 38 ans, Audrey Hepburn a tiré sa révérence, comme une ballerine quitte la scène pour toujours, le coeur lourd. Fatiguée des paillettes, l'actrice probablement la plus aimée de toute l'histoire est partie vivre à Rome avec sa petite famille pour être une maman à plein temps. Assurément son rôle préféré ! Après quelques rappels espacés sur une vingtaine d'années, il fut temps pour elle de se consacrer à d'autres enfants, bien plus malheureux que les siens. Elle avait la grâce, le style et un petit air espiègle irrésistible. Quand la fusée Audrey a décollé, elle a tout emporté... Elle a été un antidote à la déprime et à toute la laideur du monde. Elle était " un rêve devenu réalité ", confia un jour Stanley Donen, le réalisateur du mythique Chantons sous la pluie. Il a grandi avec Vacances romaines dans la tête et revoit chaque année Diamants sur canapé. Guillaume Evin est écrivain et spécialiste de cinéma. Il a déjà publié une trentaine d'ouvrages, dont L'Encyclopédie Alain Delon et Steve McQueen, King of Cool chez Hugo & Cie ou encore Bardot aux éditions Dunod.

09/2023

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Sciences politiques

L'Etat réhabilité en Afrique. Réinventer les politiques publiques à l'ère néolibérale

En s'appuyant sur des travaux empiriques et des études sectorielles, cet ouvrage propose une vision rénovée des interventions de l'Etat en Afrique. Au cours des années 1980, les institutions financières internationales imposèrent un Etat minimum à tous les pays en leur retirant une partie de leur pouvoir dans les domaines économiques et sociaux. En préconisant une profonde réforme de l'Etat, leurs programmes d'ajustement structurel devaient résoudre le problème de la dette, permettre aux pays de renouer avec la croissance et déposséder les pouvoirs publics nationaux de certaines de leurs prérogatives au profit d'acteurs privés afin de favoriser la mondialisation et le libéralisme. Les Etats africains furent contraints d'appliquer ces politiques libérales, élaborées par les instances internationales, qui se traduisirent presque partout par des échecs, voire par des catastrophes socio-économiques et sanitaires. De plus, les populations, qui s'appauvrissaient sous leurs effets, les rejetèrent parfois violemment si bien qu'à la fin des années 1990, on assista à une lente réhabilitation des politiques publiques : l'Etat comme acteur principal du développement retrouvait ainsi une certaine légitimité, actée par des déclarations et des forums internationaux. Les textes réunis ici reviennent sur ces trajectoires historiques et montrent combien les Etats africains, bien que sur la voie de la réhabilitation, ont du mal à retrouver le rôle central qui était autrefois le leur, peinant à définir des politiques publiques et à faire respecter leurs choix face à la multiplicité des acteurs nationaux et internationaux, aux intérêts parfois divergents et aux ressources fort différentes. Emmanuel Grégoire, docteur habilité en géographie tropicale, est directeur de recherche émérite à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Jean-François Kobiané est maître de conférences à l'Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo, spécialiste de l'éducation, de l'évaluation des politiques publiques. Marie-France Lange, spécialiste des politiques publiques d'éducation, est directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Ont également contribué à cet ouvrage : Marion Amalric, Ousmane Bamba, David Baratoux, Lenka Baratoux, Anne Bekelynck, Emmanuel Bonnet, Florence Boyer, Hamidou Dia, Anne Doquet, Jean-Luc Dubois, Fred Eboko, Bilampoa Gnoumou Thiombiano, Hugues Y. Hangnon, Yann Itard, Pierre Janin, Mark Jessell, Idrissa Kaboré, Jean Marcel Koffi, Jean-Michel Ledjou, Jérôme Lombard, Harouna Mounkaila, Aboubakar Moussa, Olivier Nay, Saliou Ndour, Sihé Neya, Aude Nikiema, Christine Raimond, Luc Siebenaller, Tatiana Smirnova, Moussa Sow, Stéphanie Tchiombiano.

08/2018

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Jardinage

L'humeur paysagère

Quatre-vingt-dix jardins visités ou revisités, à Paris et en Ile-de-France, précédés de la remémoration d'une douzaine de paysages fondateurs ! Ceux-ci formant comme un voyage dans le passé depuis les jardins potagers d'une enfance ballottée entre la ville et la Bretagne, jusqu'aux grands paysages de l'Himalaya et du Japon en passant par les jardins italiens. L'ensemble est très éclectique. Les divers genres de jardins conçus depuis la Renaissance s'y trouvent tous présents, dans un choix personnel mais permettant de dresser un panorama des styles comme des idées. On peut suivre, dans un va-et-vient constant entre des lieux d'époques différentes, la relation changeante des hommes à la nature, pendant un peu plus de cinq siècles. Des parcs de châteaux, "classiques" ou "paysagers", à Fontainebleau, Chantilly, Versailles, Meudon, Sceaux, Saint-Cloud, Bagatelle, Ferrières, Boulogne..., des lieux uniques laissés par des hommes uniques, Chateaubriand ou Albert Kahn..., arpentés ou associés à des hommes aussi divers que Louis Franchet d'Espèrey et Karl Marx, Ingmar Bergman et Gaspar David Friedrich, Casanova et Sacha Guitry, des parcs et squares de Paris créés au XIXe siècle et tout le bazar du XXe, élégants jardins des années trente et cités-jardins, potagers de banlieue et "espaces verts" de grands ensembles..., jusqu'aux territoires végétaux les plus actuels, friches et coulées vertes dans les interstices ou jardins "partagés" dans les dents creuses de la ville. Aujourd'hui, on jardine à tout va pour se rassurer face à l'angoisse écologique. On fait semblant de sauver la planète en cultivant des carottes au pied de son immeuble. On programme de grands parcs urbains pour essayer d'être ensemble malgré une société du chacun pour soi. On fabrique des zones "naturelles" pour préserver des essences ou faire des classes de biologie pour citoyens ignorants. Ca part dans tous les sens, toutes les fonctions, toutes les formes. On s'y perd à coup sûr en essayant de résumer les cent dernières années sous une étiquette, comme on avait pu le faire pour les siècles précédents. Mais en mélangeant les époques, on fait de belles promenades, le corps et l'esprit surpris sans cesse par le côtoiement de l'héritage et de l'inclassable, et par la possibilité de penser notre époque en pensant ce qu'on a sous les yeux, que le constat soit tour à tour celui de la jubilation ou de l'accablement.

01/2015

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Policiers

Flétrissure

Samuel Goldberg, un vieil homme respecté et influent, est assassiné dans sa riche demeure francfortoise. Fait troublant : l’autopsie révèle que Goldberg, un rescapé de la Shoah, présentait sur le bras des traces du Blutgruppentätowierung, le tatouage que portaient les membres de la Waffen ss de leur propre groupe sanguin… Bientôt les meurtres se succèdent. Chargés de l’enquête, le très distingué commissaire Oliver von Bodenstein et la très prosaïque Pia Kirchhoff comprennent que les victimes partageaient un terrible secret. Un polar allemand magistral qui regarde l’Histoire en face. Le meurtre ressemble à une exécution. Qui peut être capable de tuer d’une balle dans la tête un homme de quatre-vingt-douze ans ? Par ailleurs David Josua Goldberg devait connaître son assassin car la police ne trouve aucune marque d’effraction, juste un chiffre mystérieux écrit sur le mur avec le sang de la victime. L’affaire devient plus étrange encore lorsqu’au moment de l’autopsie on découvre, sur le bras gauche de Goldberg, la trace du tatouage effacé de son groupe sanguin. Comment peut-on trouver sur un Juif, rescapé des camps de concentration, ce signe infamant, celui que portaient tous les membres de la ss ? Avant même que le commissaire Oliver von Bodenstein et sa collègue, l’inspecteur Pia Kirchhoff, aient pu commencer à enquêter, l’affaire leur est retirée des mains par ordre conjoint du ministère de l’Intérieur allemand, et de l’ambassade américaine. Goldberg était en effet devenu citoyen américain après la guerre. Mais bientôt les meurtres se succèdent, tous plus énigmatiques les uns que les autres. Chaque fois les victimes sont très âgées et le mode opératoire d’une atroce cruauté. Le très distingué commissaire Oliver von Bodenstein et la très prosaïque Pia Kirchhoff ne tardent pas à concentrer leurs soupçons sur une famille très respectée de la haute société francfortoise. Grâce aux relations familiales du commissaire von Bodenstein et à la ténacité toute plébéienne de Pia Kirchhoff, le lecteur pénètre peu à peu dans le monde très fermé de la grande bourgeoisie allemande, qui sait si bien garder ses terribles secrets derrière les grilles de ses magnifiques propriétés. Avec ce roman, Nele Neuhaus s’est imposée outre-Rhin comme un auteur de polars majeur. Ses livres, vendus en Allemagne à des centaines de milliers d’exemplaires, sont en cours de traduction dans plus de vingt pays.

09/2011

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Droit

PLACEMENT FAMILIAL ET EVOLUTIONS SOCIETALES. Parentalité, filiations et représentations, Actes des journées d'étude de l'ANPF

En juin 1998 le gouvernement organisait la première Conférence de la Famille ; cette initiative démontrait la volonté politique de prendre en compte les mutations profondes de l'institution familiale survenues ces dernières décennies. En effet, comme l'a montré Irène Thery dans son rapport préparatoire à cette Conférence, les évolutions contemporaines de la famille, institution censée faire le lien entre l'individu et la société, nous obligent désormais à bien distinguer trois questions qui n'en faisaient qu'une au " temps du mariage " : la question du couple, celle de la famille et celle de la filiation. Or le Placement Familial pour enfants et adolescents présente cette originalité de faire appel à une famille d'accueil pour procurer à l'enfant accueilli un cadre de vie de famille, ainsi que l'éducation et les soins quotidiens nécessaires à son développement. Les praticiens du Placement Familial ne peuvent pas éviter d'interroger leur action au regard de ces évolutions concernant la sphère familiale, d'autant plus que celles-ci s'inscrivent, selon Olivier Mongin, dans une triple rupture aux plans de la vie politique, de la vie économique et de la vie privée, qui modifie profondément le sens de l'ensemble du Travail Social. Dans ce contexte singulier de fin de millénaire, où nous sommes de plus en plus confrontés aux nouvelles formes de délinquance juvénile et de violences de proximité, notamment intrafamiliales, l'Association Nationale des Placements Familiaux (ANPF) se devait d'affronter ces questions de société, pour les intégrer dans la réflexion des professionnels sur le sens de leur action avec ces enfants séparés de leur famille d'origine et grandissant dans une famille d'accueil. C'est cette démarche ambitieuse qu'ont adopté en 1998 les organisateurs des journées d'études de l'ANPF, en conviant à ce congrès des intervenants comme Olivier Mongin, directeur de la Revue " Esprit " et Irène Thery, directrice d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, et en les associant à des praticiens et théoriciens de la Protection de l'Enfance comme Hervé Hamon, président de l'Association des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille, et du Placement Familial comme Myriam David, médecin pédopsychiatre, auteur d'un ouvrage de référence sur le placement familial, et Jean Biarnes, ethno-psychologue, professeur d'université qui a, en outre, assuré la coordination de ces journées.

10/1999

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Philosophie

Pascal

Pascal : un nom comme un éclair, comme une fulgurance, comme une injonction. Science et religion : Les Provinciales, le Pari, les deux infinis, le nez de Cléopâtre, etc., nous croyons savoir de qui et de quoi il s'agit. Mais sait-on seulement que, pour plus de moitié, l'œuvre de Pascal est posthume, qu'au fil des décennies elle n'a cessé de s'enrichir de textes conservés et transmis par une tradition familiale et amicale d'une indéfectible fidélité ? Inventeur du calcul des probabilités sous le nom de Géométrie du hasard, ancêtre de l'informatique avec sa Machine arithmétique, concepteur des transports en commun à Paris avec ses carrosses à cinq sols, Pascal est aussi le secrétaire de Port-Royal, le mousquetaire de Port-Royal devrait-on dire. Caché sous un faux-nom à l'auberge du Roi David, il lance ses Provinciales comme des flèches tout au long de l'année 1656. Chevalier masqué, il est, sous des noms d'emprunt - M de Mons, Louis de Montalte, Amos Dettonville, Salomon de Tultie - l'Anonyme qui met sa plume au service des causes qui le mobilisent. Littérature clandestine, littérature de circonstance, littérature fragmentaire, la littérature pascalienne est d'un artiste. Homme de méditation, de soumission, de mortification, Pascal est aussi un homme de gloire et de combat plein de charme et de séduction. Attentif aux signes, il est submergé un soir de novembre 1654 par le sentiment fulgurant de la présence divine. Pascal fixe l'événement par écrit dans un Mémorial en deux versions, qu'il garde constamment à portée de main, cousu dans son pourpoint. Sa vie est un ample oratorio dramatique. À côté de la sienne, d'autres voix s'y font entendre, celle de son père, le Président Pascal, celle de sa sœur, Jacqueline, la fragile et indomptable fille de Port-Royal, morte d'angoisse le 4 octobre 1661, celle de Gilberte, l'autre sœur, gardienne de la mémoire des Pascal, autour des Vies de Blaise et de Jacqueline. Le livre d'André Le Gall exprime le puissant mouvement qui emporte Blaise Pascal, qui le jette dans les débats et les combats de son temps, avec toute sa mordante ironie, ses intuitions jaillissantes, sa passion pour la vérité, qui confèrent à son verbe un éclat et un pouvoir étranges.

11/2000

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Critique littéraire

Gide, Copeau, Schlumberger. L'art de la mise en scène. Les entretiens de la fondation des treilles

Avec la fondation de La NRF en 1909 et du Théâtre du Vieux-Colombier en 1913, André Gide, Jacques Copeau et Jean Schlumberger, oeuvrant ensemble au renouveau de la littérature et du théâtre, n'ont cessé d'appliquer l'art de la mise en scène dans leur vie comme dans leur oeuvre. "Le théâtre ne m'intéresse pas assez pour que je me donne vraiment de la peine", écrit pourtant Gide qui, bien que grand connaisseur du théâtre classique et admirateur de l'oeuvre puissante de Claudel, demeure réticent à l'expérience de la représentation scénique. Le théâtre reste toutefois pour lui l'un des lieux où peut s'exposer le drame intime, s'adonnant ainsi à l'écriture dramatique avec Le Roi Candaule, Saül et un inachevé Curieux malavisé d'après Cervantès, et conversant avec son ami Jacques Copeau sur les questions de mise en scène et de jeu. Le Théâtre du Vieux-Colombier lui offre également, dans la lignée de La NRF, un lieu de rencontre avec le public. Conférences, lectures et matinées théâtrales voisinent au programme de la salle avec le répertoire classique et contemporain. De là vient le célèbre essai en miroir de Gide sur Dostoïevski, issu de six causeries prononcées au Vieux-Colombier. Quant à Jacques Copeau et à sa troupe, ils bénéficieront de l'attention et de l'appui durables de Jean Schlumberger, dont l'écriture romanesque fut gagnée, de son propre aveu, par la théâtralisation. Les contributions du présent recueil, s'appuyant sur des documents des fonds André Gide et Jean Schlumberger de la Fondation des Treilles, montrent l'implication des trois hommes dans cette entreprise de rénovation active et de réflexion. Elles sont suivies de quelques lettres inédites échangées entre Jacques Copeau et Jean Schlumberger. Textes de Serge Bourjea, Marco Coneolini, Laurent Gayard, Patrick Kéchichian, Robert Kopp, Frank Leetringant, Michel Leymarie, Pierre Masson, Peter Schnyder et David H. Walker, réunie par Robert Kopp et Peter Schnyder. La Fondation des Treilles, créée par Anne Gruner Schlumberger, a notamment pour vocation d'ouvrir et de nourrir le dialogue entre les sciences et les arts afin de faire progresser la création et la recherche contemporaine. Elle accueille également des chercheurs et des créateurs dans le domaine des Treilles, Var. Ce volume d'Entretiens est le neuvième d'une série consacrée aux échanges interdisciplinaires.

04/2017

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Ingénierie

Les bâtisseurs de la mer

L'ouvrage, préfacé par Patrick POUYANNE, Président Directeur Général de TotalEnergies, est composé de deux périodes. Elles correspondent à deux types d'environnements différents. La première rédigée par l'auteur Dominique MICHEL, Directeur Général puis PDG de DORIS de 1986 à 2006. La deuxième par François THIEBAUD, Directeur Technique du Groupe DORIS, inventeur dans la première période d'une audacieuse découverte technologique : les tours risers. Les voies d'avenir de la société sont définies dans la postface est écrite par l'actuel PDG du Groupe DORIS, Christophe DEBOUVRY. Expliquons maintenant les singularités de ces deux époques. La première entre dans le champ d'une nouvelle industrie, "l'offshore pétrolier" , durant laquelle, partant de rien, il a fallu créer de nouveaux concepts avec toutes les technologies y afférant. C'est dans ce domaine que DORIS s'est distingué en réalisant des ouvrages en mer remarquables jamais réalisés auparavant. Elle fut suivie, après 2006, par une maturation de cette industrie avec des technologies plus maîtrisées. Cela n'a pas empêché la marche en avant de DORIS malgré la chute du prix du baril de pétrole en 2015, avec une adaptation à la transition énergétique. On notera que l'intérêt du récit réside dans la place que peut prendre une PME, devenue aujourd'hui une ETI, spécialiste de l'ingénierie dans un monde de géants. L'entourage de DORIS : clients, partenaires, concurrents, actionnaires, ont des chiffres d'affaires et des capitalisations de 1000 à 10000 fois supérieures à cette dernière. Découvrez dans ce récit comment s'affrontent David et Goliath. En conclusion, cet ouvrage est destiné à un large public. Non seulement à ceux qui travaillent dans l'industrie, l'Energie et les Travaux Publics, mais aussi à tous les amoureux de la mer. Il est également destiné à ceux désirant savoir comment une PME française peut éclore à l'international en ne vendant pas du virtuel mais des constructions abouties bien solides dans un milieu hostile. Cet ouvrage ne se veut pas non plus un cours ; il est rédigé de telle façon que les parties techniques soient accessibles à tous et aisément comprises par les béotiens. Néanmoins elles sont rigoureuses, afin que les professionnels n'aient rien à y redire. C'est presque un roman où la réalité dépasse la fiction, avec des femmes et des hommes qui se surpassent en permanence.

10/2022

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Sciences politiques

Musulmans, osez la démocratie

Le titre de ce livre n'est pas une provocation, mais à la fois une invite et une ode aux valeurs universelles à l'adresse de la jeunesse de foi ou de culture musulmane. Laisser entendre que cette sphère géographique appelée "monde musulman" - et qui ne doit désigner rien d'autre sinon une sphère géographique - serait inapte à la démocratie est incontestablement une expression raciste qui laisserait croire que ces populations issues de cette civilisation - qui, à travers l'histoire, a pourtant tant donné à l'humanité - seraient, d'une certaine manière, inaptes aux valeurs universelles et singulièrement à la démocratie. Ce serait aussi une expression méprisante qui ne reposerait sur rien d'autre sinon sur une série de préjugés qui ne prendrait en compte ni le poids de l'histoire, ni les réalités sociologiques, ni les manipulations géopolitiques. Lors du déclenchement du "Printemps arabe" , nous avions caressé un voeu, celui de voir les jeunesses de ces pays prendre leur destin en main et agripper le train du progrès et ainsi quitter définitivement les archaïsmes, notamment religieux. De Tunis à Damas, en passant par le Caire et Tripoli, nous espérions la chute des tyrans, mais surtout l'édification de vraies démocraties. Certes Ben Ali, Kadhafi ou encore Moubarak ont fini par chuter, mais à la place de la démocratie, il y a eu souvent le chaos. En Syrie, Bashar Al Assad a estimé que la fin du monde était préférable à une écorchure à son doigt, pour paraphraser le philosophe écossais David Hume. Il a donc préféré faire connaître un sort tragique à son pays et à son peuple grâce notamment au soutien de l'Iran et surtout la Russie, mais aussi à cause de la lâcheté des Etats-Unis. La déstabilisation a fini par profiter aux djihadistes de Daesh et ainsi la démocratie a été renvoyée aux calendes grecques. En Libye, la mort de Kadhafi, n'a pas été synonyme de stabilité, encore moins de bonne gouvernance. Les différentes factions et tribus continuent de s'entredéchirer. En Tunisie, Ben Ali a laissé sa place d'abord, aux islamistes, ceux liés aux Frères musulmans et à une extrême gauche pathétique qui sait s'accommoder de l'islam politique avant que Kaïs Saied ne vienne s'imposer à travers un discours populiste et démagogique qui est à la démocratie ce que le cactus mexicain est au jasmin de Tunis. Le constat est en effet amer.

02/2024

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Histoire des femmes

Artisanes de la paix. La lutte mondiale pour les droits des femmes après la Grande Guerre

A l'automne 1918, la Première Guerre mondiale à peine terminée, les généraux cèdent la place aux hommes d'Etat qui doivent définir les termes de l'armistice et ouvrir les négociations de paix. Des femmes politiquement engagées, notamment dans le mouvement pour le suffrage des femmes, n'entendent pas laisser les hommes décider seuls et demandent qu'une délégation soit reçue et admise à la table des négociations alors que doit se tenir Conférence de la paix, à Paris. Le refus du président des Etats-Unis, Woodrow Wilson, et du Premier ministre britannique, David Lloyd George, n'entame en rien leur détermination à agir : les femmes s'organisent entre elles et se préparent à exiger l'égalité des sexes et la justice sociale ainsi que des mesures pour instaurer une paix durable dans le monde d'après-guerre. La Conférence de la paix de Paris suscite une vague de militantisme féminin sans précédent, attirant sur la scène internationale des femmes venues du monde entier pour défendre simultanément la paix, la démocratie et les droits des femmes. Tel est le point de départ de cet ouvrage, dont le fil rouge pourrait être que "Nul ne peut se croire autorisé à parler au nom des peuples tant que les femmes seront exclues de la vie politique des nations" , selon la formule de la féministe et suffragiste française Marguerite de Witt Schlumberger. Les femmes des pays engagés dans la Première Guerre mondiale, qui ont dû remplacer dans tous les domaines les hommes partis au front, ont "accompli de grandes choses" et pris conscience de leur valeur. Pour elles, "impossible de revenir en arrière" . La Conférence de la paix se devait de reconnaître pleinement leurs droits. Le combat sera long... "Artisanes de la Paix" présente de multiples qualités tant sur le fond que sur la forme : très documenté et précis dans la relation des faits historiques, il est parsemé de notations sur la personnalité et la vie des femmes dont Mona Siegel fait le portrait, retraçant leur parcours pour s'émanciper des normes imposées par la société et par leur milieu d'origine, mettant en valeur leur capacité à s'organiser dans leur lutte incessante pour les droits des femmes dans tous les domaines - droit de vote, travail salarié, travail domestique, etc. - tant au niveau national qu'au niveau international. Le livre vient de recevoir aux Etats-Unis le prix Elise M. Boulding Prize in Peace History.

03/2022

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Hindouisme

Sois ce que tu es

L'essence de l'enseignement de Ramana Maharshi en vingt et un thèmes. Chaque ouvrage des enseignements de Ramana Maharshi est un événement pour les chercheurs de vérité. Celui-ci contient l'essence de son enseignement et réunit des enseignements parfois déjà traduits en français, et pour d'autres des enseignements encore inédits en France. Sa particularité est son organisation thématique, qui ravira toutes les personnes qui suivent les enseignements de Ramana Maharshi. Vingt thèmes y sont ainsi développés : La nature du Soi ; La conscience du Soi et l'ignorance du Soi ; Le jnani ; La recherche du Soi : théorie ; La recherche du Soi : pratique ; La recherche du Soi : idées fausses ; S'abandonner ; Le Guru ; Silence et sat-sanga ; Méditation et concentration ; Mantra et japa ; La vie dans le monde ; Le yoga ; Le samadhi ; Visions et pouvoirs psychiques ; Difficultés et expériences ; Les théories de la création et la réalité du monde ; Réincarnation ; La nature de Dieu ; Souffrance et morale ; Karma, destinée et libre-arbitre. L'ouvrage est complété par une bibliographie très complète, un glossaire et un index thématique. Les enseignements extraordinaires de Sri Ramana Maharshi(1879-1950), maître indien " libéré vivant " qui enseigna l'Advaita Vedanta, continuent de toucher la vie d'innombrables chercheurs de vérité, et sa vie reste une source d'inspiration. A l'adolescence, il réalisa le Soi par un acte spontané d'examen de soi, sans effort conscient ni formation spéciale dispensée par un enseignant. Il quitta alors sa famille (à Madurai) en 1896 et se rendit à Arunachala (Tiruvannamalai), la montagne sacrée de Shiva, où il vécut en tant que sage renonçant dans un état de réalisation du Soi continuel pendant cinquante-quatre ans, jusqu'à son Mahanirvana en 1950. Le message central de Sri Maharshi est que la connaissance du Soi n'est pas une chose nouvelle à acquérir. Il s'agit seulement de prendre conscience de son propre état naturel d'Etre pur à travers la recherche du Soi, connue sous sa forme la plus épurée dans la question : " Qui est je ? ", ou " Qui suis-je ? ". David Godman, qui a réuni ces enseignements, vit à Tiruvannamalai depuis 1976 où il étudie et pratique l'enseignement de Sri Ramana Maharshi. Il a été bibliothécaire à l'ashram de Sri Ramana Maharshi et rédacteur du Mountain Path, revue diffusant l'enseignement de Sri Ramana.

02/2022

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Arts martiaux

Bruce Lee 1940-1973. Sa vie, ses films, ses combats

Bruce Lee, immortalisé par le cinéma, fut une figure de premier plan des arts martiaux. Mort à 32 ans, un mois avant la sortie de son plus célèbre film, Opération Dragon, il n'a pas vu l'étendue de sa célébrité et de son influence sur la jeunesse du monde entier. Génie des arts martiaux, il fut le premier à remettre en cause le cloisonnement entre les différents styles. Engagé, il adressait dans ses films le message antiraciste "nous ne sommes plus les hommes malades de l'Asie". Philosophe et chercheur, il légua des milliers de messages réunis dans une dizaine de livres. Enfin, en tant qu'acteur, ses scènes de combat sont entrées dans l'histoire du cinéma. A l'occasion du cinquantenaire de la disparition du Petit Dragon, ce livre lui rend hommage et retrace sa carrière -des arts martiaux au cinéma- avec un grand nombre d'informations inédites et d'illustrations grandioses. Bruce Lee, immortalisé par le cinéma, fut une figure de premier plan des arts martiaux. Mort à 32 ans, un mois avant la sortie de son plus célèbre film, Opération Dragon, il n ? a pas vu l ? étendue de sa célébrité et de son influence sur la jeunesse du monde entier. " Un jour, je serai un acteur plus connu que Steve Mc Queen " prédit-il. Ce n ? était pas donné car en 1970, les producteurs de la série télévisée Kung-fu, pensant que le public n ? était pas prêt à voir un Asiatique endosser un premier rôle, choisirent l ? acteur blanc David Carradine, pour camper le personnage de Kwai Chang Caine. Cinq films après, dont deux parus post-mortem, Bruce Lee avait révolutionné le film d ? action et brisé un tabou ouvrant la voie à Jackie Chan et Jet Lee. Génie des arts martiaux, il fut le premier à remettre en cause le cloisonnement entre les différents styles. Engagé, il adressait dans ses films le message antiraciste " nous ne sommes plus les hommes malades de l ? Asie. " Philosophe et chercheur, il légua des milliers de messages réunis dans une dizaine de livres. Enfin, en tant qu ? acteur, ses scènes de combat sont entrées dans l ? histoire du cinéma. A l ? occasion du cinquantenaire de la disparition du Petit Dragon, ce livre lui rend hommage et retrace sa carrière ? des arts martiaux au cinéma ? avec un grand nombre d'informations inédites et d ? illustrations grandioses.

03/2024

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Penser l'écologie

Propos pour une République écologique N° 2 : Décider l'écologie, l'Etat écologique

PROPOS fait siennes les aspirations des citoyens à prendre soin de la planète et ses habitants en construisant les chemins d'une gouvernance écologique. Le n° 2 interroge la transformation de la société pour " décider dans un Etat écologique ", il bouscule les idées reçues et cherche à définir une écologie régalienne. C'est au moment où se décident en France les orientations politiques de la décennie critique pour le climat, la justice sociale et la démocratie, dans un contexte mondial des plus instables après deux années de pandémie, que la revue PROPOS pour une République écologique initie, dans ce deuxième numéro, une réflexion sur ce que pourrait être une écologie régalienne. Il ne peut y avoir de véritable passage à une société écologique sans changement de République. Il est dès lors indispensable de se pencher de façon systémique sur l'architecture de l'Etat, les institutions, le fonctionnement de l'économie, la place de l'éducation, la santé, l'armée, la réaffirmation de l'Etat de droit, des libertés, de l'égalité et de la sécurité des citoyennes et de la nature, comme autant de moyens de construire une société viable et résiliente. La République écologique est le cadre nouveau adapté au XXIe siècle qui place l'intérêt commun, dans les limites planétaires et la solidarité entre les humains - mais aussi avec le milieu naturel -, au coeur de l'organisation de l'Etat, préserve l'ensemble du vivant, lui donne des droits, garantit l'égalité et la justice dans la multi-culturalité et la diversité des territoires où s'exerce une démocratie renouvelée. Articulés autour des missions régaliennes de l'Etat et des leviers pour une transformation des institutions, les sujets abordés ici cherchent à tracer le chemin qui donne toute sa place à la puissance publique dans la transformation écologique, sociale et démocratique de la société. De nombreuses personnalités de talent, reconnues dans leurs domaines, expertes, souvent engagées et toujours enthousiasmantes, ont bien voulu contribuer à éclairer cette réflexion et rédiger des textes pour ce nouveau numéro de la revue PROPOS. Ainsi, Arié Alimi, Félix Blanc, Laure Bonnevie, Kassim Bouhou, Céline Cael, Carolina Cerda-Guzman, Céline Danion, Patrick Farbiaz, David Flacher, Alain Fournier, Jérôme Gleizes, Claire Lejeune, Noël Mamère, Dominique Méda, Philippe Meirieu, Timothée Parrique, Frédéric Pitaval, Laurent Reynaud, Lucile Schmid, François Thiollet ont participé, à nos côtés, à décrire ce que pourrait décider, et comment, un Etat écologique.

05/2022

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Littérature érotique et sentim

Conquest Tome 3 : Les clés de l'amour

Depuis deux ans, Julian Forrester joue du clavier et du piano pour Conquest. Ayant abandonné une carrière classique, il a atteint un niveau de gloire comme il n'en a jamais rêvé. Mais la gloire et la fortune ne peuvent pas lui apporter la seule chose qu'il désire le plus : l'amour. Morgan Chandler a passé des années à enseigner à ses étudiants à aimer la musique, jusqu'à ce que des compressions budgétaires le forcent à quitter son emploi. Alors que les dettes familiales augmentent, il accepte un poste de roadie pour Conquest. Il pense qu'il détestera cela à une exception près : il sera proche de Julian. Les deux hommes peuvent-ils trouver ensemble la bonne musique qui les mènera aux clés de l'amour ? Bonus : A la poursuite d'un rêve Brimé et harcelé à l'école à cause de sa sexualité, Dillon Davis n'imagine pas que sa vie finira par s'améliorer, ne la voyant que s'aggraver. Dépressif, blessé dans son corps et dans son âme, il approche le point de désespoir jusqu'à ce qu'il voit une photo de son acteur préféré, Brandon Alexander, avec son partenaire, Shunichi Miyamoto. En apprenant que Shunichi dirige un dojo de karaté, Dillon ressent une étincelle d'espoir. Il pourrait apprendre à se défendre et surtout, rencontrer Brandon. Brandon Alexander est rempli de compassion pour Dillon dès qu'il le rencontre. Il sait trop bien ce que c'est que d'être méprisé pour être gay. Shunichi et lui ne veulent rien d'autre que l'aider, mais lorsque Dillon cesse de venir au dojo, ils craignent que quelque chose lui soit arrivé.

05/2019

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Musique, danse

Bob Marley. Un héros universel

Bob Marley est un héros universel, une icône connue de tous, une star internationale entrée dans l'imaginaire collectif, dans la pop culture et les discothèques familiales du monde entier. Sa carrière est immense, son héritage artistique essentiel et sa place dans l'histoire de la musique aux côtés des plus grands : Mozart, Miles Davis, les Beatles, Michael Jackson... Robert Nesta Marley est un géant. L'unique artiste dont le nom seul dépasse le style musical auquel il appartient. Ajouter un ouvrage de plus à la longue liste des biographies du chanteur, dont certaines magistrales, n'aurait servi à rien si nous n'avions pu apporter un nouveau point de vue à l'histoire du natif de Saint Ann : aller au-delà de la carrière de l'artiste, de sa naissance, de sa mort, de ses amitiés et amours, de sa musique et de ses tournées mondiales. Nous avons souhaité inscrire le Tuff Gong dans son siècle, et dans le nôtre, dans son humanité, dans l'histoire, avec un grand H, celle qui lui a donné un rôle si particulier à jouer et la capacité de traverser les époques sans prendre de rides. Les chansons de Bob Marley sont désormais éternelles. Elles appartiennent au patrimoine culturel de l'humanité au même titre que les discours du Mahatma Gandhi et ceux de Martin Luther King, les combats de Nelson Mandela et du Che Guevara, la résistance des Black Panthers et du Roi des Rois Haïlé Sélassié, les dribbles géniaux de Zidane et de Maradona, les uppercuts dévastateurs de Mohamed Ali, les conquêtes innombrables de Don Juan et de Casanova...

12/2019