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Science-fiction

Tagada

Lorsque le vaisseau LIBERTY des NATIONS UNIES quitte la TERRE, en 2330, pour forcer le blocus imposé à la planète, son équipage n'a pas idée de la cascade d'événements qu'il va déclencher. C'est à cause de lui que NILS, petit enfant soldat âgé de 7 ans se trouve un jour perdu et abandonné dans une forêt d'Amérique. C'est alors qu'il rencontre TAGADA qui n'aurait dû être qu'un simple jouet, mais NILS n'est pas un enfant ordinaire. Du fait de son dialogue avec le petit cabri de peluche et des initiatives déconcertantes qui en résultent, les événements vont prendre sur TERRE et dans l'espace une direction inattendue, compromettant les plans les mieux établis. Alors que NILS grandit sur TERRE, et y trouve des amis et des protecteurs, son frère jumeau se trouve lancé à travers le système solaire à la poursuite du LIBERTY, en tant que coéquipier du capitaine JONATHAN, soldat pacifiste et original, mais cependant résolu à rejoindre le vaisseau terrien, et ils auront bien du mal à se tirer sains et saufs de chacune des rencontres. Enfin après quatre années d'aventures, NILS retrouve son frère. Aidé de ses amis, et sous la constante menace de ses ennemis, il devra l'aider dans sa mission, éviter la guerre qui menace, et réconcilier les terriens et leurs frères des colonies spatiales.

11/2007

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Histoire de France

Catherine de Médicis

" Une femme extraordinaire ", " un grand roi " : c'est le jugement de Balzac sur Catherine de Médicis. Le destin de la triste orpheline italienne est prodigieux : fille de banquiers, nièce de pape, reine de France pendant douze ans, puis, sous le règne de ses trois fils, pendant trente ans, véritable maîtresse du pouvoir. L'époque ? Sang et or : huit guerres civiles, le massacre de la Saint-Barthélémy, le meurtre des Guise, une cour brillante, dames galantes et mignons, astrologues et magiciens... De toutes parts, un combat de Titans oppose catholiques et protestants, Rome et Genève, l'Espagne et l'Angleterre. Les rapports sociaux sont bouleversés et les relations économiques perturbées par l'arrivée en Europe des trésors d'Amérique. Catherine, dans cette crise multiforme, tente l'impossible : rétablir l'ordre, imposer la tolérance, réaliser la coexistence des religions et des partis. Elle parvient tout au plus - et c'est miracle - à maintenir la cohésion de l'Etat. Jamais souveraine ne fut plus proche de ses sujets, ni ceux-ci plus écoutés : états-généraux, assemblées, colloques se succèdent. Autour d'elle gravitent Ronsard, Ambroise Paré, Bernard Palissy, Germain Pilon, Philibert de Lorme. La politique n'éclipse pas la princesse amie du luxe et des bâtiments, la femme dévote et superstitieuse. Des centaines de voyages, près de sept mille lettres attestent l'activité, l'intuition, le savoir-faire de celle qui fut, en des temps tragiques, l'une des femmes exemplaires de l'histoire de France.

01/2000

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Histoire internationale

Etats-Unis : une nation divisée. Guerre culturelle et idéologique

Entre partisans d'une morale religieuse et tenants d'une nation laïque, les Etats-Unis connaissent actuellement une profonde division culturelle et idéologique. S'il faut nuancer les tableaux catastrophistes d'une Amérique déchirée en bastions rouges et bleus, la polarisation de la vie politique aux Etats-Unis est loin d'être un mythe et une véritable guerre culturelle a vu le jour, prônée par la droite chrétienne qui se targue d'un poids sans précédent dans la vie politique américaine. Depuis 2000, la religion joue en effet un rôle décisif dans les élections. La réélection de Bush en 2004, point culminant des tentatives de la droite chrétienne pour influencer le cours de la politique américaine, en témoigne. En 2004, des tendances importantes ont modifié de façon significative la nature de la vie politique américaine. Le choix des électeurs ne s'est plus fait en fonction de questions politiques ou socio-économiques mais bien en fonction des valeurs. Etre démocrate ou républicain est devenu affaire de choix culturel voire émotionnel autour de questions comme l'avortement, le mariage gay, le rôle de la famille ou la place de la religion dans la vie publique. A l'aube de l'élection présidentielle de 2008, Hans-Georg Betz revient sur les élections de 2000 et 2004 qui ont porté George W. Bush au pouvoir. Un décryptage du conflit entre deux visions du monde irréconciliables.

01/2008

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Littérature étrangère

1492. Mémoires du Nouveau monde, roman

Fuyant la persécution des Juifs, Juan Cabezón s'embarque comme gabier à bord de la Santa Maria. Le 12 octobre 1492, après un voyage incertain, il accoste avec Christophe Colomb sur l'île de Guanahaní : la conquête de l'Amérique vient de commencer. Cette aventure, Juan Cabezón en est le témoin lucide et le protagoniste mesuré plus que l'acteur engagé. Il assiste à la rencontre de Cortés et Moctezuma et à cette véritable apocalypse que fut la destruction de l'empire aztèque, la chute de ses dieux, le massacre de son peuple. Incapable de s'associer à la folie meurtrière des Espagnols en mal de trésor, Juan Cabezón s'efforcera de bâtir le Mexique métis du Christ et de Quetzalcoatl ; au fils des ans, il deviendra la mémoire vivante du Nouveau Monde. Autour de lui, les personnages de cette atroce et merveilleuse épopée : Christophe Colomb et Hernán Cortés, la Malinche et Bartolomé de las Casas, mais aussi le sanguinaire Gonzalo Dávila, la douce Mariana Pizarro et les inoubliables guides indigènes Fernando Nochtli et Jorge Atlolotl. Avec la rigueur et l'imagination qui ont fait le succès de 1492. les aventures de Juan Cabezón de Castille (Seuil, 1990), Homero Aridjis nous livre ici une extraordinaire reconstitution historique et culturelle de la conquête du Mexique, nous faisant entendre sur le vif la voix indienne d'un continent découvert bien avant Christophe Colomb par ceux-là mêmes qui l'habitaient.

01/1992

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Littérature étrangère

Un monde vacillant

Rose Meadows a dix-huit ans lorsqu'elle entre au service des Mitwisser, des Juifs berlinois qui ont dû fuir la montée du nazisme et ont échoué dans le Bronx. Dans cette famille sans le sou, irritable à l'excès, chacun semble jouer une partition de soliste incompatible avec celle des autres. Rudolph Mitwisser, le père, illustre homme de lettres, spécialiste des Karaïtes - une secte juive dissidente du IXe siècle - vit plongé dans ses ivres. Elsa, sa femme, refuse ce nouveau monde et cette nouvelle langue, et semble avoir perdu la raison. Autour d'eux leurs cinq enfants, sous la houlette de l'aînée, l'arrogante et passionnée Anneliese, découvrent l'Amérique, sa brutalité et ses vices. Nous sommes en 1935, le Bronx n'est alors qu'une vaste étendue sauvage aux confins de la grande ville. Condamnés à vivre en marge du monde et d'eux-mêmes, tous attendent le retour de leur bienfaiteur, James A'Bair. Diable sorti de sa boîte, ce personnage énigmatique et richissime arrive à point pour redistribuer le jeu. Cynthia Ozick raconte le déracinement, l'exil et la folie qui guette, mais aussi le vertige des apparences et la tentation de l'idolâtrie. Un monde vacillant est un roman subtil, une fresque métaphysique peuplée de personnages fragiles et incandescents. C'est aussi un livre sur les livres, et un hommage déguisé aux grands écrivains - Jane Austen, Henry James - qu'admire Cynthia Ozick.

08/2005

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Poches Littérature internation

Infidèle. Histoires de transgression

" Personne dans la vallée de la Chautauqua ne savait où s'était enfuie la jeune épouse de John Nissenbaum mais tout le monde savait, ou avait son opinion sur la raison de sa fuite. Sans foi, voilà ce qu'elle était. Une femme sans foi. " Ce livre, placé sous le signe d'Edgar Allan Poe dont Oates partage l'amour du fantastique et de l'horreur, réunit vingt et une nouvelles. Leur thème commun: la frontière floue entre le bien et le mal. Joyce Carol Oates traite ce sujet dans des styles et des tonalités d'une variété impressionnante. Parfois réaliste, souvent d'un comique grinçant mais toujours avec une admirable économie de moyens, elle raconte la vie d'hommes et de femmes aux prises avec leurs contradictions et leurs obsessions. L'infidélité sexuelle, les tricheries, les malhonnêtetés routinières, les secrets de famille, les ambitions revues à la baisse, les manigances du journalisme à scandale, l'attachement érotique aux armes à feu, la violence, l'aliénation, la volonté de se faire passer pour un autre : autant d'angles d'approche qui permettent à l'auteur de disséquer l'âme humaine. Chronique de mœurs, mais aussi critique sociale d'une Amérique en quête de repères, Infidèle met en scène les laissés-pour-compte comme les privilégiés. D'une histoire à l'autre, Joyce Carol Oates esquisse d'une main de maître un impitoyable portrait de son pays natal.

10/2005

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Pléiades

Oeuvres. Tome 2, Le Maître de Ballantrae et autres romans

« Toute lecture digne de ce nom se doit d'être absorbante et voluptueuse », écrit Stevenson dans À bâtons rompus sur le roman. Les ouvres rassemblées dans ce deuxième volume, écrites pour la plupart au cours de l'errance à laquelle la quête de climats propices à sa santé oblige désormais Stevenson, ont à cour de répondre à cette injonction et jouent de toutes les facettes du romanesque : Enlevé ! se transporte dans les Highlands, où il file ventre à terre ; La Chaussée des Merry Men a pour décor un îlot d'Écosse battu par les vagues ; La Flèche noire relate des « Aventures au temps de la guerre des Deux-Roses » ; Le Grand Bluff, pastiche plein de fantaisie, navigue plutôt entre romance, enquête policière et sensationnel ; Le Maître de Ballantrae, chef-d'ouvre incontestable de cette période, multiplie les sauts de puce entre l'Ancien et le Nouveau Monde, l'Écosse, l'Inde et l'Amérique ; quant au Pilleur d'épaves, première fiction inspirée par les mers du Sud - on sait que Stevenson finira ses jours aux Samoa -, l'auteur semble y récapituler toute sa trajectoire passée. Pas un personnage, dans ces romans où le thème du double est toujours présent, qui ne soit fasciné par qui se montre plus exalté, plus retors, plus séduisant que lui. Entre peur et exultation, le lecteur, qui joue à être le héros du récit, renoue avec des sensations d'enfance qu'il croyait perdues ou pensait émoussées...

04/2005

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Littérature française (poches)

Oublier Palerme

Babs est une jeune femme comme il en existe beaucoup, à New York, dans la presse féminine. Rédactrice à Fair, un magazine de grand prestige, Babs ne semble se soucier que de sa réussite professionnelle. Etre efficace est sa préoccupation constante, aussi navigue-t-elle avec succès dans un petit monde journalistique où l'arrivisme est l'unique loi. Société redoutable aux yeux de Gianna Meri, une amie de Babs, elle aussi rédactrice à Fair, une jeune Palermitaine qui a quitté sa ville et son île écrasées sous les bombardements et les horreurs de la guerre de 1944. Gianna, comme beaucoup de Siciliens et de Siciliennes, est venue à New York refaire sa vie. Mais la société new-yorkaise l'épouvante et elle ne réussit pas à se couper de son passé. Sa rencontre avec Carmine comme Babs n'ait d'autre désir en tête que celui de réussir une carrière politique. Il vise la mairie de New York. Pense-t-il parfois à la terre de ses ancêtres ? Cette Sicile lointaine est-elle encore un peu sa patrie ? Carmine le dénie et affirme qu'il n'a d'autre patrie que l'Amérique. Mais Palerme est de ces Atlantides qui se laissent difficilement oublier et la suite de ce roman le prouve amplement. Un jour, après son mariage avec Babs, tout bascule pour Carmine Bonnavia et la Sicile parviendra à reprendre ce fils perdu.

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Histoire internationale

Isabelle et Ferdinand. Rois catholiques d'Espagne

Il suffit d'énumérer quelques dates pour se convaincre du rôle fondamental joué par les Rois Catholiques dans l'histoire de la péninsule Ibérique (et de l'Europe) : 1469, par leur mariage, l'Espagne se trouve unifiée, bien que leurs royaumes, l'Aragon de Ferdinand et la Castille d'Isabelle, conservent une large autonomie ; 1480, l'Inquisition, arrachée à la tutelle romaine, devient pour le pouvoir un instrument de contrôle de la société ; 1492, la prise de Grenade marque la fin définitive de la présence musulmane et le début de l'expulsion des Juifs ; 1492 encore, un Génois nommé Colomb, investi de la confiance des souverains, découvre l'Amérique ; 1492 toujours, la publication de la Grammaire de Nebrija confère ses lettres de noblesse au castillan qui devient l'espagnol et bientôt une langue parlée dans le monde entier ... Autant dire que la majeure partie des traits -qu'ils soient ou non à leur gloire ... - qui feront, et pour longtemps, de l'Espagne une puissance de premier plan et lui donneront une culture et des mœurs spécifiques ont été mis en place alors qu'ils gouvernaient. Il y aurait pourtant quelque excès à voir, comme on l'a longtemps fait, dans ce double règne la seule cause de la prééminence espagnole au Siècle d'Or, car le hasard d'une part et la situation politique, sociale et économique d'autre part leur ont donné leur chance ; mais ils ont su, ensemble, la favoriser ...

02/1995

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Littérature française

Sicaire

Chichi a quinze ans. Dans les bidonvilles de Lima, il est le roi : tuer est plus que son métier, c'est sa drogue. Chichi est sicaire - c'est-à-dire tueur à gages - pour le compte de Lovaco, le fou sanguinaire du quartier qui croit pouvoir défier les cartels. Avec Zorro, son seul ami, ils font la paire : Zorro tire dans le ventre pour mettre la victime à genoux et permettre à Chichi de placer une balle dans la nuque offerte. " Deux balles suffisaient. D'autres vidaient leurs chargeurs. Chichi avait le sens de l'économie. " Tout va pour le mieux dans le pire des mondes jusqu'au jour où Chichi, ce fils de personne, ce gamin venu de nulle part, s'avise de tomber amoureux de Hilda, cette vierge sœur de pute qui s'avise, elle, de tomber enceinte! Et comme un bonheur ne vient jamais seul, c'est le moment que choisit le délirant Lovaco pour essayer, l'inconscient, d'évincer les " rois du trafic ", les narcos qui font la loi dans le barrio ! La mort, donnée et reçue, et l'amour, donné et reçu en dépit de tout, forment la trame de ce roman incandescent comme une tragédie grecque, d'une violence et d'une tendresse inouïes, à l'image d'une Amérique latine qui se noie dans le sang et la drogue, ivre de ses échecs présents et de son passé maudit.

08/2006

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Romans historiques

La caravelle Liberté

Sous la Révolution, la question de la liberté se posa aux îles. Question nouvelle, abyssale, qui allait toucher chacun, noir ou blanc, au plus profond de l'âme, et déchaîner la violence. Ruth de Fronsac, la rebelle, se trouve brutalement confrontée à ces enjeux terrifiants. Déjà âgée de trente-huit ans, sans illusions et sans beauté, Ruth a pour seule raison de vivre la plantation dont elle héritera à la mort de son grand-père, vieux despote impotent auquel l'unit une étrange et maléfique complicité. Tout en réprouvant secrètement le système esclavagiste, elle s'efforce de museler sa conscience. Deux rencontres vont déchirer son apathie. D'abord, Raphaël : il est noir, il a l'âge d'être son fils, rien n'est possible entre eux, et pourtant l'amour jaillit, ardent et sensuel. Une passion intense, vertigineuse, qui va changer sa vision des choses. Puis c'est Lou, la cousine inconnue, qui arrive un beau matin d'Amérique, tirant par la main son petit garçon et implorant asile. L'enfant conquiert le cœur de Ruth, qui voit en lui le fils auquel elle léguera plus tard la plantation. Quant à Lou, sa beauté fait partout sensation. Peu à peu, l'arrivante s'impose. Le grand-père tombe sous son charme. Mais qui est-elle en réalité ? Que veut-elle ? Lorsque Ruth découvre le plan ourdi par sa cousine, il ne lui reste qu'une chose à faire...

05/2007

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Littérature étrangère

Blessés

Voilà bien des années que John Hunt, qui a maintenant atteint la quarantaine, a choisi de se détourner de la société des hommes en allant vivre dans un ranch où, aux côtés d'un oncle vieillissant, il élève des chevaux. Mais le fragile éden, édifié en intime symbiose avec les rythmes naturels du monde animal par ces deux hommes noirs dans le grand Ouest américain, vient à se fissurer: un jeune homosexuel est retrouvé dans le désert battu à mort, un fermier indien découvre deux de ses bêtes sauvagement assassinées, et l'inscription Nègre rouge en lettres de sang dans la neige... C'est dans ce contexte menaçant que John s'interroge sur ses choix de vie depuis la mort tragique de sa femme, sur la nature de ses sentiments envers les uns et les autres, sur les silences coupables qui couvrent, dans la région, les agissements d'un inquiétant groupe néo-nazi, sur la fin imminente de l'oncle Gus, frappé par la maladie, sur l'amour, enfin, qu'une jeune femme vient réveiller en lui... Privilégiant une écriture de l'action qui exalte les puissances du non-dit, l'écrivain confère à ses personnages une attachante justesse et, fidèle au chemin d'écriture qu'il s'emploie à frayer au fil de son œuvre, propose, à travers une subtile dénonciation de toutes les haines - raciale, sexuelle - qui meurtrissent l'Amérique contemporaine, une variation chargée d'enseignements sur l'humaine condition, dans toute sa bouleversante vulnérabilité.

01/2007

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Géographie

Elisée Reclus ou la passion du monde

Né en 1830 en Dordogne, Elisée Reclus est aujourd'hui l'un des plus grands géographes français. Théoricien, parmi d'autres, de l'anarchie, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont la célèbre Géographie universelle, publiée en dix-neuf tomes, sans oublier l'Histoire d'un ruisseau, Voyage dans la sierra Nevada, ou encore l'Evolution, la Révolution ou l'idéal anarchique... Hélène Sarrazin raconte avec passion une vie d'aventures où les voyages, les épreuves sont autant de rencontres, d'observations et d'expérimentations que ce soit en Europe, en Amérique ou en Afrique. Car Elisée Reclus n'est pas seulement un amoureux de la Terre et un précurseur de l'écologie, il est aussi à la recherche d'une société libre qu'il voudrait bonne pour tous. Emprisonné, contraint à l'exil après la Commune de Paris, il devient l'ami de Bakounine et de Kropotkine avec lesquels il développera ses théories anarchistes. Peu de temps avant sa mort, il rappelle que c'est grâce à l'élan de la Commune et ses chimères, que la République s'est finalement imposée, et que l'Eglise et l'Etat seront séparés pour fonder la laïcité contemporaine. Il meurt en 1905, à Thourout, en Belgique. Cent ans plus tard, la vie et la pensée d'Elisée Reclus résonnent comme un écho dans notre société du début du XXIe siècle. Voilà peut-être des clés pour tenter de tracer quelques pistes entre socialisme et libéralisme...

01/2004

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Sociologie

Stupéfiantes lucarnes

Dans l'espace tout neuf de la " télé-réalité ", on n'attend même pas 22 h 30 (la fin du prime time) pour parler gras et rêver lourd. Sans avoir l'esprit particulièrement chagrin, Pascal Lainé nous fait partager son inquiétude sur l'avenir de notre société normée par les écrans. Que penser, notamment, de l'uniformisation des modes de vie imposée par le spectacle tout-puissant ? Les dangereux progrès des communautarismes, islamistes ou autres, ne contiennent-ils pas un élément de réponse ? L'auteur nous aide ainsi à mieux comprendre la violence née chaque jour des difficultés de communication entre le Nord et le Sud, ou au cœur même de nos villes. Il s'emploie à expliquer la nécessité, admise depuis 1985 par tous nos dirigeants politiques, de faire triompher définitivement la diversité culturelle sur la vraie barbarie du libéralisme " AMI " ou " OMC ". Il termine son parcours en présentant cette Société des auteurs et compositeurs dramatiques, créée jadis par Beaumarchais, plus vieille de quelques années que les Etats-Unis d'Amérique, et qui ne défend plus seulement les droits des créateurs, mais aussi bien notre culture et notre identité. La SACD, devenue un exemple et un encouragement dans le combat mondial pour la plus essentielle des libertés : celle des cultures dans leur richesse et leur bigarrure. Auteur de romans, d'essais, de textes pour le théâtre, Pascal Lainé a également écrit une vingtaine de scénarios de films ou téléfilms.

10/2003

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Religion

Des cultures et des dieux. Repères pour une transmission du fait religieux

Attentats du 11 septembre 2001, " choc des civilisations ", revendications communautaristes, appétits nouveaux de spiritualité... Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Judaïsme, christianisme et islam s'y taillent une part importante parce qu'ils ont marqué l'histoire de l'Europe. Mais traditions d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique et nouveaux mouvements religieux sont aussi abordés. Outre leur intérêt intrinsèque, notre passé colonial, les grandes migrations de l'ère contemporaine, la diffusion en Occident des sagesses orientales l'imposaient. Ni apologétique ni dépréciateur, ne cultivant ni l'irénisme ni le goût du sensationnel, ce travail d'équipe conçu et conduit avec brio par Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa se veut non confessionnel et distancié. Il porte une attention particulière aux phénomènes de contact, de conflit, mais aussi d'imprégnation mutuelle entre religions différentes, sans oublier l'histoire des laïcités et les processus de sécularisation. L'étude dépassionnée des faits religieux est une fenêtre privilégiée sur la diversité des cultures. Elle est en même temps une invite au dialogue et à la compréhension réciproque. Simples curieux, parents, enseignants, étudiants, lycéens, jeunes et moins jeunes sauront faire de ce livre l'usage qui leur convient. Puisse-t-il devenir entre leurs mains un modeste mais efficace outil de liberté.

09/2007

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Beaux arts

Paris-New York et retour. Voyage dans les arts et les images

Quelqu'un, un beau matin, se réveille en pleine rue et s'aperçoit que les images publicitaires qui prolifèrent autour de lui et qui lui ont toujours semblé innocentes, ne le sont pas autant que cela. Et si les hommes ressemblaient à l'image qu'ils se donnent d'eux-mêmes ? Ainsi commence, par ce déclic apparemment infime, un sinueux voyage dans le temps et dans l'espace, à partir de deux bases de départ successives, New York et Paris : New York, la capitale des images modernes et contemporaines, et Paris, la capitale par excellence des arts de la " Vieille Europe ". Enquête historique dans le temps relativement court des États-Unis et de sa formidable industrie des images, pèlerinage aussi dans le temps long de la France et de l'Europe des arts visuels, de l'Antiquité gréco-romaine à nos jours, de son Orient byzantin à son Occident d'Amérique latine, cette exploration à facettes de l'univers européen de la vue devient peu à peu l'itinéraire d'une conversion. Une conversion à l'éternel retour de la beauté. Seule la beauté a rendu et peut rendre l'homme à lui-même et le monde humain habitable en les invitant à participer de la nature et de la grâce et à se libérer du vampirisme d'images-mirages, d'images-idoles, qui ne laissent sur leur passage, comme un vol de sauterelles, qu'un désert globalisé et privé de feuillage.

03/2009

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Poésie

Connaissance de l'Est suivi de L'oiseau noir dans le soleil levant

"De L'Oiseau noir dans le soleil levant, Claudel disait "qu'il forme diptyque avec Connaissance de l'Est". Sans doute songeait-il surtout, en rapprochant ces deux textes, à leur "sujet", à cette double découverte de l'Orient qui leur donne en effet une apparente unité. De l'un à l'autre des passages se font ; le Japon est au coeur de Connaissance de l'Est avec les poèmes qui évoquent le voyage de 1898 et les souvenirs de Chine affleurent aisément dans L'Oiseau noir. Plus nettement, dans ce recueil, Claudel revient sur certaines opinions, sur certaines réactions anciennes pour les préciser ou les contredire. Les ressemblances toutefois sont plus profondes que n'implique ce parallélisme, plus révélatrices aussi. Seuls la Chine et le Japon ont retenu Claudel à ce point. Certes, il a aimé la Bohême, admiré le Brésil, observé l'Amérique... Aucun des pays où il a vécu ne l'a laissé indifférent et de tous son oeuvre garde la trace. Mais il ne leur a point accordé cette attention fascinée ni pris à les décrire ce soin et ce plaisir. L'Orient l'a touché d'une autre manière que ni le pittoresque ni l'exotisme ne suffisent à expliquer. C'est cette fascination, avec les contradictions qu'elle suppose et ses ambiguïtés, qui donne à ces deux recueils leur intérêt ; elle en suggère aussi une lecture thématique qui les éclaire". Jacques Petit.

10/2000

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Histoire de France

La Société française au XVIIe siècle. Tradition, innovation, ouverture

La société de l'Ancien Régime - et particulièrement celle du XVIIe siècle - nous est aujourd'hui à peu près aussi exotique que celle de l'Antiquité classique ou de l'Amérique précolombienne... Nous avons d'elle une vision figée par les trois siècles qui nous en séparent, et longtemps une lecture idéologique du passé de la France a stérilisé les recherches des historiens. Il n'en va heureusement plus ainsi de nos jours, car de nombreux travaux d'érudition ont fait "bouger les lignes": les synthèses deviennent possibles. De cette "société d'ordres" - et en aucun cas de classes! - Michel Vergé-Franceschi dresse ici un tableau complet et vivant, l'analysant sous un triple prisme: celui de la tradition (avec ses charges de grand veneur, grand louvetier, grand fauconnier, etc.) ; celui de l'innovation (avec par exemple ses chirurgiens qui ne sont plus barbiers, ses ingénieurs, ses officiers de marine...), enfin celui de l'ouverture, car, sous louis XIV, et contrairement aux idées reçues, un fils de pêcheur illettré peut devenir officier général (Jean Bart), le descendant de simples artisans champenois ministre (Colbert), le rejeton de grenetiers au grenier à sel chanceliers de France et gardes des Sceaux (les d'Aligre père et fils), etc. Pour reposer sur des fondements radicalement différents de ceux que nous connaissons, la société française du XVIIe siècle n'en a pas moins été, à sa manière, une société ouverte.

11/2006

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Sociologie

Journal 1962-1987

Peu de ses lecteurs savent qu’Edgar Morin a tenu depuis l’adolescence, par intermittence, des journaux intimes dont seule une partie a été publiée, quand une autre a été perdue et une troisième était restée jusqu’ici confidentielle et inaccessible au public. Ce premier tome du Journal, qui couvre trois décennies (1960-1980), réunit des ouvrages déjà publiés, mais pour certains méconnus, et plusieurs textes inédits : Le Vif du sujet (nov. 1962-oct. 1963), interrogation d’un homme en convalescence sur les fondements de ses conceptions, peu à peu entrecoupée par les événements qui marquent sa renaissance à la vie ; le Journal de Plozévet (1965), carnet de terrain de sa célèbre enquête sur cette commune bretonne et témoignage en direct de la mutation de la campagne française ; le Journal de Californie (sept. 1969-juin 1970), découverte d’une Amérique « en transe », dont le tourbillon culturel croise le propre mouvement de sa pensée ; une ébauche inédite de questionnement sur sa position au sein de la gauche et dans le milieu intellectuel (1973) ; le Journal d’un livre (juil. 1980-fév. 1981), tenu parallèlement à l’écriture de Pour sortir du XXe siècle, et « Le serpent » (oct. 1981), aparté et mise en abyme de cet exercice sur fond de trahison éditoriale ; « Krisis » (1987), enfin, épisode sombre, qui préfigure d’autres « années cruelles ».Loin de ne constituer qu’un volet anecdotique ou un simple exercice de style, ces journaux éclairent la trajectoire d’un penseur hors norme.

11/2012

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Sciences politiques

Meyer Lansky, le cerveau de la mafia

Voici l'incroyable histoire de Meyer Suchowljansky, émigré juif russe débarquant en 1911 sur la Terre promise américaine, devenu le mythique Meyer Lansky, l'éminence grise de la mafia. Encore adolescent, Lansky, petit voyou de Manhattan, règne sur les rues de son quartier avec son ami Bugsy Siegel. Il va ensuite refuser la protection d'un autre jeune gangster : Lucky Luciano. Impressionné, ce dernier lui propose de s'associer et, en pleine prohibition, ils vont faire fortune dans le trafic d'alcool et prendre le contrôle de la ville pour créer le Syndicat du crime. En 1932, le fameux AI Capone finit derrière les barreaux à Chicago, incapable de justifier sa richesse à la justice et coupable de fraude fiscale. C'est le déclic pour Lansky, qui comprend que la clé pour justifier les gains générés par ses activités illicites se trouve dans le blanchiment d'argent. Son génie sera d'impliquer l'argent de la mafia dans des entreprises légales et même jusque dans certaines institutions financières. Il va devenir alors l'architecte du conglomérat du crime organisé aux Etats-Unis. Pendant que son ami Bugsy Siegel crée Las Vegas, Meyer Lansky veut s'acheter un pays entier : Cuba, ce sera le rêve de trop. Du misérable Lower East Side new-yorkais aux plus grands casinos, un voyage fascinant dans la "mafia italo-américaine" à travers la vie de celui qui fut représenté dans le Parrain ou dans Il était une fois en Amérique.

03/2018

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Histoire internationale

Histoire de La Havane

Fondée au début du XVIe siècle, La Havane s'est très vite imposée comme une cité stratégique, affrontant les assauts des pirates et vivant du passage des flottes, du travail des esclaves et du commerce du sucre et du tabac. Sa désignation comme capitale de Cuba en 1607, l'envol de la production sucrière après la révolution haïtienne de 1791, la fin de la présence coloniale espagnole en 1898 et les occupations militaires américaines du début du XXe siècle comptent parmi les événements clés qui marquent son devenir. Avec l'entrée en scène de Fidel Castro et du Che, en 1959, commence à se construire le mythe de la ville révolutionnaire, bouillonnante, généreuse et effrontée. Quelques décennies plus tard, la fièvre retombée, La Havane devient un musée à ciel ouvert des espoirs déçus, que les touristes visitent à bord de pittoresques voitures hors d'âge. Aujourd'hui, la normalisation des relations diplomatiques inaugure une nouvelle ère. Emmanuel Vincenot nous propose une histoire formidablement vivante de cette ville au destin tumultueux, lié à celui de l'Europe, de l'Afrique et de l'Amérique. Parce que La Havane n'a jamais cessé d'inspirer les voyageurs et les artistes, son livre fait aussi la part belle aux représentations visuelles de la cité, des premières gravures aux visions cinématographiques contemporaines. Un portrait kaléidoscopique qui donne à comprendre cette ville complexe, lieu d'insouciance et de douleur, de nostalgie et d'utopie, de renaissance et de perdition.

02/2016

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Photographie

Walker Evans. La soif du regard

Walker Evans (1903-1975) est, avec Alfred Stieglitz, Edward Weston et Paul Strand, l'une des figures majeures de la photographie américaine. Imprégné de littérature française, qu'il vient étudier à Paris en 1927, Evans entra dans la carrière, à la fin de cette même année, en photographiant les rues de New York. Sous l'influence de Lewis Hine et surtout d'Eugène Atget, il définit les règles d'un " style documentaire " qu'il allait appliquer à l'environnement social et culturel de l'Amérique de son époque, celle de la Grande Dépression, de la guerre et des années qui suivirent. Le livre de Gilles Mora et John T. Hill a été salué comme un événement dans l'édition photographique (prix Nadar en 1993 et Kraszna-Krausz Book Award en 1994). Il restitue intégralement l'œuvre de Walker Evans à travers ses " projets " successifs, comme l'avait conçue son auteur, dans la continuité de sa chronologie. On y découvrira les images d'architectures victoriennes, les reportages sur La Havane et le sud des Etats-Unis, les portraits pris dans le métro de New York, les séquences complètes de la célèbre exposition " American Photographs " de 1938, publiées ici selon l'ordre de leur présentation. On y trouvera aussi le choix initial des photographies destinées au livre culte Louons maintenant les grands hommes que signèrent Evans et l'écrivain James Agee, entre 1945 et 1965, et les expérimentations en couleurs menées par Evans à la fin de sa vie.

10/2004

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Histoire internationale

Pékin confidentiel

En 1972, Jan Wong, étudiante canadienne d'origine chinoise, est " évidemment maoïste. Elle part en Chine et obtient une des premières bourses accordées par le gouvernement à la fin de la Révolution culturelle : cours de langue, d'idéologie et séjours en usine ou aux champs... La jeune fille, " fanatique et ignare ", comme elle se décrira plus tard, va jusqu'à dénoncer une étudiante qu'elle connaissait à peine, la camarade Yin, coupable de vouloir partir en Amérique ! Vingt-cinq ans ont passé, Jan Wong est devenue une journaliste célèbre au Canada. elle a couvert les événements de juin 1989 place Tiananmen, et elle a perdu ses illusions de jeunesse sur le régime. C'est alors qu'elle retrouve ses carnets de l'époque où elle avait consigné cette " trahison " qui. depuis, la hante. Qu'est-il advenu de Yin ?. En 2006, elle se décide enfin à partir à Pékin, accompagnée de son mari et de ses deux fils adolescents, pour une mission impossible : retrouver Yin. Dans une ville méconnaissable, trouée d'immenses chantiers, la famille déniche un à un, au fil d'une enquête à rebondissements, les protagonistes de l'époque. On apprend alors les histoires improbables qui les ont conduits de villages isolés en centres de recherche, de misère noire en fortune inattendue, de puritanisme militant en corruption notoire ou en philosophie hédoniste. Un portrait extraordinaire de la Chine en mutation. Et Yin est au coin de la rue...

05/2009

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Histoire internationale

L'empire de la lune d'été. Quanah Parker et l'épopée des Comanches, la tribu la plus puissante de l'histoire américaine

Le livre de S C Gwynne retrace l'ascension et le déclin des Comanches, qui régnèrent sur les Grandes Plaines du Sud pendant plus de deux siècles. Cavaliers et guerriers hors-pair, craints par les Espagnols, les Français et plus tard les Mexicains et les Américains, ils ont mené une lutte acharnée pour défendre leur territoire face à l'envahisseur blanc. Un homme incarne par-dessus tout cette résistance : Quanah Parker. Dernier et plus grand chef de la tribu, il est le fils d'un guerrier indien et d'une femme blanche, Cynthia Ann Parker, enlevée par les Comanches à l'âge de neuf ans, qui inspirera à John Ford l'un de ses plus beaux films, La Prisonnière du désert. Mais l'arrivée du chemin de fer et la destruction des troupeaux de bisons dans les années 1870 auront raison de la liberté et du courage des Indiens. Résigné à vivre sur une réserve, Quanah se transforme alors en éleveur prospère et gagne une stature politique en devenant l'ami de Theodore Roosevelt, ce qui lui permet de défendre les droits des siens. Plus qu'une biographie, ce livre passionnant, qui se lit comme un roman, a connu un succès phénoménal aux États-Unis. Il est actuellement en cours d'adaptation pour le cinéma. Destiné à devenir un classique, il apporte une contribution essentielle à l'Histoire des Indiens d'Amérique.

03/2012

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Beaux arts

Lumières vagabondes

Peintre et photographe, Michel Rauscher ne compte plus ses séjours en Afrique, en Asie, en Europe et dans les pays d'Amérique. Son attrait pour l'Inde, qu'il a visitée en 2015 pour la septième fois, demeure intact. De ces sorties spontanées, il cueille les couleurs, les formes et les matières de mondes inconnus, faits d'imperceptibles mouvements et de poésies subreptices. Dans son atelier, les émotions se décantent et inspirent sa peinture. Là se réinventent les paysages et les hommes sur lesquels les lumières vagabondent. Les pinceaux de Michel Rauscher habillent les toiles d'ocres et de bleus, de terres d'ombre et de réminiscences. Touches de couleurs, tels les mots d'un poème, bataillons de fragilités, traces sensibles, marbrures du couteau et griffures arrachent ses tableaux au mystère des souvenirs. Ses sens exercés savent traduire en images la ténuité d'une maille de filet, le tintement des perles de verre, l'épi de mil qui balance au gré du vent, la transparence d'un sari. Associés en mosaïques éloquentes, ces échos rapportés de pays lointains alternent avec l'irruption soudaine d'un sâdhu grimé aux couleurs de sa divinité ou d'un farouche Mursi du Sud éthiopien. Dans le bruit du silence, tous parlent de la Terre. Après le succès de son premier livre (Hazan, 2004), les photographies et les peintures de Michel Rauscher sont une nouvelle invitation au voyage, où tout "parlerait à l'âme en secret".

10/2016

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Littérature étrangère

Les figures de l'ombre

L'histoire extraordinaire de trois scientifiques Afro-Américaines qui ont propulsé les Etats-Unis en tête de la conquête spatiale Les "ordinateurs de couleur". Tel était le descriptif de poste des mathématiciennes afro-américaines Dorothy Vaughan, Mary Jackson, Katherine Johnson et Christine Darden, employées à la NASA dans les années soixante. Armées de simples crayons, règles et calculatrices, très loin des ordinateurs hyper performants que nous connaissons aujourd'hui, ces quatre scientifiques ont permis la réussite de la mission de John Glenn en 1962 : il fut le premier astronaute américain en orbite, dix mois seulement après Youri Gagarine. Grâce à ces femmes, les Etats-Unis devaient prendre la tête de la course à la conquête spatiale. Pourtant, leurs noms sont restés inconnus du grand public pendant plus de cinquante ans. Dans une Amérique des années soixante rongée par la ségrégation raciale (à la NASA, Blancs et Noirs de déjeunaient pas à la même table), sans compter le sexisme auquel elles devaient faire face, leurs carrières ont été pour ainsi dire oblitérées. C'est après un travail de recherche très méticuleux que Margot Lee Shetterly réhabilite aujourd'hui leur histoire dans ce document exceptionnel, adapté au cinéma par Hollywood, avec entre autres Taraji P. Henson et Kevin Costner (sortie le 1er février 2017). "Un texte inspirant et éclairant" Kirkus Review Un véritable hommage à des femmes d'exception Le film se pose comme un sérieux prétendant aux Oscars 2017 (Bande annonce du film).

02/2017

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Ethnologie

Marcel Mauss, en théorie et en pratique. Anthropologie, sociologie, philosophie

A la frontière entre anthropologie, sociologie et philosophie, l'oeuvre de Marcel Mauss (1872-1950) connaît une postérité protéiforme. Les recherches maussiennes appartiennent schématiquement à trois genres : d'une part, des études savantes sur l'oeuvre et sur la biographie du neveu de Durkheim ; d'autre part, des essais de théorie anthropologique, philosophique ou sociologique développés à partir des propositions de Mauss ; et enfin des recherches empiriques sur certains thèmes maussiens par excellence, en particulier le don et l'échange, mais aussi la notion de personne ou les techniques du corps. L'ambition du présent volume est de permettre de les croiser et d'espérer leur fertilisation. Comment Mauss menait-il ses recherches, avec quels outils bibliographiques, conceptuels et théoriques ? Comment sommes-nous aujourd'hui influencés, travaillés par son oeuvre sur nos terrains d'enquête ? Quelle est sa postérité en anthropologie, en sociologie et en philosophie ? Le volume comprend donc à la fois des études critiques sur l'oeuvre de Marcel Mauss et des exemples d'évaluation des théories maussiennes sur des terrains donnés, en France, aux Etats-Unis, en Afrique, en Amérique latine et en Inde. L'originalité du présent livre, qui réunit quatorze études d'anthropologie, de sociologie et de philosophie, réside dans cette mise en perspective de réflexions érudites et théoriques sur la pensée de Mauss et de recherches empiriques en sociologie et en anthropologie culturelle, sur des motifs inspirés par Mauss.

09/2014

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Décoration

Villes du monde. Edition intégrale des planches coloriées (1572-1617)

Plus de quatre siècles après sa publication originale, découvrez un joyau de cartographie urbaine et d'instruction civique. Cette réimpression de grande qualité comprend l'ensemble des 363 planches couleur du Civitates orbis terrarum, magnifique collection de gravures de plans de ville produites entre 1572 et 1617. Avec ses cartes, vues à vol d'oiseau et plans de toutes les grandes villes d'Europe, ainsi que des villes les plus importantes d'Asie, d'Afrique et d'Amérique Latine, ce chef-d'oeuvre de la cartographie urbaine nous offre une vue globale de la vie urbaine au tournant du XVIIe siècle. Edité et annoté par le théologien Georg Braun et accompagné de bon nombre de gravures de Franz Hogenberg, cet ouvrage comprend également les réalisations de plus d'une centaine d'artistes et cartographes qui n'ont pas simplement proposé des vues de villes mais y ont également introduit des éléments complémentaires, comme des personnages en costume local, des scènes de cour ou des détails topographiques qui aident à rendre compte de la situation géographique, du pouvoir commercial et de l'importance politique de chacune des villes. Cette réédition de TASCHEN replace les planches dans leur contexte grâce à des extraits choisis des textes de Braun sur l'histoire et l'importance de chaque centre urbain, ainsi que des commentaires détaillés permettant de situer chaque plan de ville dans son contexte cartographique et culturel.

09/2017

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Littérature française

Dans l'ombre du Condor

Comme "la fille d'Ipanema", Lucina a seize ans, aime la musique et promène dans la ville de Rio sa joie de vivre et sa passion de la justice au rythme de la bossa nova naissante. La vie est douce à Rio durant ces années d'avant l'orage, la musique et la danse se balancent du même mouvement que la mer et les palmes, le football fait rêver et mobilise tout un peuple. Mais dans ce début des années 60, le plan Condor, élaboré par la CIA pour mettre au pas les démocraties du sud de l'Amérique, sous couvert de lutte contre le communisme, va étendre son ombre sur le Brésil. L'auteur nous entraîne dans les aventures tumultueuses et tragiques de ses jeunes protagonistes : Lucina milite dans le mouvement étudiant et observe avec perplexité l'évolution de Paulinho, son si séduisant frère de cœur qui, amoureux de la fille de l'ambassadeur américain, fréquente de bien trop près la police politique. Tandis que leurs pères, Joao Domar et Zumbi, héros de la construction du Corcovado, explorent les multiples possibilités de la production musicale entre candomblé et fragile douceur de vivre. Lorsque la dictature s'abat sur le pays, alors que Paulinho entre au service de la CIA, Lucina, comme de nombreux étudiants, connaît la prison, la torture et la violence... Des personnages attachants pour un roman vivant, sensuel et passionnant qui marie musique et politique, amour du Brésil et indignation salutaire.

04/2006

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Ethnologie

L'esprit de la Terre. Rencontres avec la nature dans la pensée ancienne et contemporaine

Blesser la terre, c'est te blesser toi-même et si d'autres blessent la terre, c'est toi qu'ils blessent. La terre devrait être laissée intacte, telle quelle était à l'époque du Rêve quand les Ancêtres chantaient le monde pour l'amener à l'existence. Croyance aborigène. Nos sociétés sont orphelines de la Terre. La consommation et l'économie ont conduit à une exploitation du monde naturel, au mépris du respect sacré de la vie et de l'homme. Pourtant l'interdépendance bien comprise de la planète et de ses habitants offre une alternative à ce non respect. Le mode d'enracinement dans le monde naturel définit le sens du sacré d'une culture et la possibilité d'un autre mode de rapport au monde. En parcourant trois continents, l'Afrique, l'Australie et l'Amérique, et deux pays, le Japon et la Grèce, T.C. McLuhan s'est mise en quête d'une identification avec l'environnement, particulière à chaque peuple rencontré. Les voix qui s'expriment dans ce livre proviennent de sources très variées dans l'espace et dans le temps, de Platon au poète-visionnaire Massanobu Fukuoka. Issues d'une tradition archaïque orale - proverbes, contes, légendes... ou ancrées dans l'actualité d'un pays, les écrits rapportés sont multiples. Ils déploient tous les infinies possibilités de voir, d'habiter et d'écouter le monde. Une cinquantaine d'illustrations et de photos accompagnent le texte.

07/1998