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Un autre capitalisme n'est pas possible

Extraits

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Littérature française

Krystalone. Et la mort n'en est que plus belle

" Un matin de 1446, je reprenais connaissance dans la cour d'une magnifique résidence, allongé sur le pavé, les bras le long du corps, emballé dans un drap. Etrange sensation morbide. Probablement empaqueté pour rencontrer l'éternité ou répondre devant mon créateur. Je gardais le silence quelques minutes, seul parmi cette triste assemblée, sans arriver à trouver raison à ma position dans ce drap, je n'osais interrompre ce qui se déroulait sous mes yeux ? ; mais le vieillard m'aperçut et lança : Mon seigneur ! mon seigneur ! vous êtes revenu. "

05/2023

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Actualité et médias

Vivez !

"Nous sommes des êtres ambivalents. Nous avons beaucoup de choses lourdes et dangereuses en nous, mais nous en avons aussi d'autres plus généreuses et progressistes. C'est en essayant d'harmoniser les unes et les autres qu'il est possible, me semble-t-il, de parcourir le chemin de notre vie, en étant fiers de ce que nous sommes et de ce que nous pouvons faire." Après une vie de résistant et de militant pour la paix, Stéphane Hessel a entamé une seconde existence d'écrivain, avec notamment Indignez-vous ! (Indigène Editions, 2010) qui connaît un succès international. II nous offre dans Vivez I une réflexion profonde sur l'amour, la vie, la mort, la spiritualité, l'âge, le respect de l'autre, suivie des poèmes qui ont rythmé et illuminé sa vie.

03/2012

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Actualité et médias

Vive l'Allemagne !

"Les Français ne connaissent guère l'Allemagne. Ni les lignes de forces d'une histoire très complexe dont le nazisme n'était pas l'inévitable aboutissement. Ni les conditions du miracle de 1945 qui font aujourd'hui de la République Fédérale, le pays le plus démocratique d'Europe. Ni l'incroyable capacité à absorber sans spasme 17 millions d'Allemands de l'Est au moment de la réunification, là où la France a intégré difficilement 1 million de Pieds Noirs. Ni les règles de fonctionnement atypiques d'une économie consensuelle au cours de cette jungle à laquelle s'assimile le capitalisme mondialisé. Ni les conditions du rebond économique à un moment où le navire était sur le point de sombrer. Prisonniers d'un anti-germanisme primaire et de leur propre pessimisme, nos compatriotes croient l'ascendant allemand irréversible et la tentation impériale inévitable. Rien n'est plus faux. La République Fédérale vient de connaître son apogée économique : la montée de nouveaux concurrents et surtout demain une démographie calamiteuse la condamnent à un relatif déclin. De même n'aspire-t-elle à dominer ni le monde, ni même l'Europe mais à être une "grosse Suisse", prospère, paisible et la plus indifférente possible aux soubresauts de la réalité internationale. Pour nous Européens, est-ce une bonne nouvelle de voir la principale économie d'Europe se vouloir un acteur édenté ? Car contrairement à la vulgate ambiante, Berlin exerce sur l'Union européenne l'influence la moins rude possible. François Mitterrand et Helmut Kohl voulaient une Allemagne européenne de préférence à une Europe allemande. Mais aujourd'hui préférons-nous une République Fédérale aux abonnés absents de l'Histoire ou au contraire prête à exercer un magistère tempéré ?".

10/2013

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Belgique

L'échappée transwallonne. 5 pays, 7 frontières, 0 émission. Un voyage à vélo en Wallonie et au-delà

Grâce à ce parcours, vous découvrirez les bords de Meuse français jusqu'aux Pays-Bas, vous irez en Rhénanie en passant par les Cantons de l'Est, au grand duché de Luxembourg... Un périple à vélo 0 émission sur des routes superbes et balisées qui vous est proposé avec carte et road book. Avec hébergements où les vélos sont les bienvenus, 65 points d'intérêt (châteaux, panoramas, attractions insolites, produits du terroir), restaurants bios, gastronomiques, cafés vélos, etc.

06/2021

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Littérature française

L'apport de la diplomatie guinéenne en Afrique. Atouts et défis d'un pays qui se veut émergent

La diplomatie guinéenne en Afrique reste un champ de recherche encore très peu exploré, en raison de l'insuffisance de la documentation en la matière et du manque d'intérêt à l'égard des relations intra-africaines qui, selon les détracteurs, n'apportent pas grand-chose à la Guinée. Or, le développement socioéconomique du pays n'est facilité, qu'en mettant à profit toutes les opportunités commerciales, intellectuelles et sécuritaires qui existent dans son entourage immédiat. Les précédentes études sur la politique étrangère de la Guinée ont manqué de mettre un accent fort sur ce continent où l'on peut pourtant enregistrer beaucoup d'exploits, pouvant être mis à l'actif de la diplomatie guinéenne. C'est à l'issue de nombreux débats sur le rôle et l'impact stratégique de la politique étrangère de la Guinée en Afrique, qu'apparait l'idée du présent livre. Celui-ci voudrait répondre à la question suivante : -Quelles actions devons-nous retenir de la diplomatie guinéenne en Afrique ?

05/2022

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Littérature française

Et si la France avait besoin d'un président de la France d'en bas ? Je suis candidat

La candidature d'un français ordinaire, moi, à la présidence de la République, avec une vision basée sur le sens commun, pour aborder les difficultés que rencontre la France !

02/2015

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Mondes fantastiques

Un joyeux non-anniversaire. Et si Alice était très, très en retard pour sauver le Pays des Merveilles ?

Et si le Pays des Merveilles était en danger et qu'Alice était très très en retard ? Alice est très différente des autres jeunes filles de 18 ans de Kexford. Elle préfère passer ses après-midis avec son appareil photo ou dans le salon animé de sa tante Vivian, ignorant le souhait de sa soeur de devenir ce qu'elle pense être un membre respectable de la société. Alice adore passer du temps au salon de thé de Mademoiselle Yao ou avec les enfants jouant au parc. Elle souhaite également en savoir plus sur le jeune avocat qu'elle a rencontré là-bas, mais simplement parce qu'elle est curieuse, bien sûr, pas parce qu'il était gentil et charmant. Mais quand Alice développe des photos qu'elle a prises dans la ville, des visages surgis du passé apparaissent à la place de ses sujets habituels : la Reine de Coeur, le Chapelier Fou, la Chenille... Il y a quelque chose d'étrange à leur sujet, même pour les créatures du Pays des merveilles. Alice finit par tomber sur l'image la plus dérangeante de toutes - une jeune fille aux cheveux noirs, blessée, lui demandant son aide d'Alice. Mary Ann. Revenant sur les lieux pleins de non-sens de son enfance, Alice a pour mission d'arrêter le règne tyrannique de la Reine de Coeur et de trouver sa place dans les deux mondes. Mais pourra-t-elle le faire... avant la fin des temps ?

03/2021

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Littérature française

ModElisation de l'Erosion hydrique et cartographie des risques. Cas d'un bassin versant semi-aride en Tunisie

En Tunisie comme dans tous les pays du Magreb, l'érosion hydrique constitue un aspect majeur de dégradation des sols qui ne cesse de accroître. Devant l'aggravation des dégâts observés au cours de ces vingt dernières années, la modélisation apparaît comme un outil précieux d'aide à la décision en matière de gestion efficiente et durable des ressources en eau. Dans ce contexte s'intègre cette étude qui s'intéresse à la modélisation hydrologique et d'érosion dans le bassin versant de l'oued Sarrath (1491 km2) situé au Nord-ouest de la Tunisie. Ce travail a été effectué en couplant le modèle hydrologique distribué SWAT (Soil and Water Assessment Tool) avec un SIG. Les objectifs visés consistent à prédire et évaluer les flux d'eau et les pertes en sols, analyser leur répartition spatiale dans le bassin, puis, présenter différents scénarios d'aménagements et déterminer leurs impacts sur les résultats du modèle pour mieux cibler l'action de lutte anti-érosive. Cette étude nous a permis de montrer l'aptitude du modèle SWAT à bien reproduire l'hydrologie du bassin, d'identifier les zones à haut risque érosif et d'orienter les priorités d'intervention adaptées aux conditions du milieu.

01/2022

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Religion

Un Roi, des Sujets et une Terre

Face à la souffrance, aux catastrophes naturelles, croyants et non-croyants sont souvent tentés de s'en prendre à Dieu : s'il est bon, s'il est souverain, pourquoi n'est-il pas intervenu ? Pourquoi n'a-t-il pas empêché cela ? Ces questions, Etienne Bovey se les est posées, et il a relu la Bible dans cette perspective. Le résultat ? Un regard nouveau sur le texte et sur le monde. La découverte d'un fil rouge qui explique beaucoup de choses.

03/2017

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Littérature érotique et sentim

Et si un jour on se manque

Et si un jour on se manque, on s'appelle, mais pas avant dix ans. Dix ans ont passé et Alice a tenu la promesse qu'elle avait faite à Axel, son amour de jeunesse. Mais lorsqu'elle décide de le recontacter, c'est trop tard, Axel a disparu dans des circonstances douteuses. Entre Saint-Malo et San Francisco, elle doit alors défier le temps et se replonger dans ses souvenirs pour tenter de changer le cours des choses et sauver celui qu'elle n'a jamais cessé d'aimer.

12/2020

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Théâtre - Pièces

Philanthropie et repentir, vaudeville en un acte

Philanthropie et repentir : vaudeville en un acte / par M. Jules Adenis Date de l'édition originale : 1855 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

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Littérature française

Un Dieu, une terre et des hommes

D'origine musulmane, binationale franco-algérienne, Amra est une étudiante brillante. Elle entretient une amitié solide avec Sophie, une condisciple dont les deux grands-pères ont servi la France, comme officiers, l'un musulman et l'autre chrétien. Sophie est la jeune soeur d'Augustin, lieutenant Saint-Cyrien blessé au combat au Mali lors de l'opération Barkhane et en convalescence chez ses parents dans le sud de la France. Dans leur promotion, Amra et Sophie ont une amie commune, Hélène, métisse franco-vietnamienne. Tous ces personnages vont se trouver impliqués dans une dangereuse aventure en lien avec une association de terroristes dont l'objectif est de commettre un attentat sur le sol national.

06/2021

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Théâtre

Horace et Liline, vaudeville en un acte

Horace et Liline : vaudeville en un acte / par M. Ernest Blum Date de l'édition originale : 1862 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

04/2020

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Musique, danse

Un musicien en vacances, études et souvenirs

Un musicien en vacances : études et souvenirs / Eugène Gautier Date de l'édition originale : 1878 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Romans de terroir

Un clocher, une fontaine et trois cocus

Le jeune Thomas, sur les traces de ses ancêtres dans les Basses-Alpes, va de surprises en surprises. Dans les ruines de la bastide d'Eygriaire, il découvre un mystérieux objet dont il va remonter la piste. Thomas en profite pour bavarder avec la vieille Gaudencie, le Grand Beubeu, le Brunet et les autres, et en apprendre plus sur les petites histoires du terroir local. S'il a bien trouvé la fontaine et le clocher du village, il se demande encore, mais qui sont les trois cocus ?

11/2018

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Roman d'amour, roman sentiment

Un whisky avant et une cigarette après

L'auteur nous révèle tous ses avatars amoureux, se plaint de la versatilité et de l'imprévisibilité de toutes les femmes qu'il a connues et avec qui il a eu une liaison. Il évoque aussi sa relation avec le sosie de Juliette Binoche. Il conseille à tous ceux qui n'ont pas eu la chance de trouver l'âme soeur de privilégier les contacts avec des femmes inconnues. Par ailleurs, il fait remarquer que la solitude représente un réel atout en ces temps de covid. Un coup de théâtre va venir ébranler sa vision des femmes. Le coup de foudre ressenti par Ivo lorsqu'il rencontre Mimi, une jeune prostituée, le convaincra de mettre un terme définitif à sa vie en solitaire.

03/2021

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Art floral

Cent et un pétales pour une rose

Séverina Lartigue est parurière florale depuis plus de vingt-cinq ans. Elle crée des fleurs de soie aux pétales en forme de coquille ou de coeur, pareilles à des bijoux de conte de fées. Importé d'Italie où on l'exerçait depuis un temps immémorial, ce beau métier est répertorié, en France, dès le milieu du XVIIIe siècle. Séverina Lartigue, qui a d'abord été maquettiste en volume, mosaïste d'art, pépiniériste et paysagiste, est l'un des très rares artisans à être aujourd'hui dépositaire, comme une magicienne, d'un savoir-faire sans âge, insolite et unique. Dans ce livre irrigué par le lyrisme exaltant de cette créatrice et par sa passion pour la botanique, son amour pour ses filles et quantité de rencontres aussi affectueuses que fécondes, elle retrace son parcours exemplaire tout en évoquant les voyages qui l'ont inspirée, de la Côte d'Ivoire au Japon en passant par la Grèce. Avec délicatesse et éloquence, Séverina Lartigue nous confie les ressorts d'un métier où se sont conjugués ses multiples talents, dans une singulière harmonie, au profit d'une idée sereine de la beauté comme antidote aux vicissitudes d'un monde extravagant qui court à sa perte. Dans la grande tradition du poète et designer William Morris, cette femme extraordinaire et attachante est parvenue à hisser l'artisanat au rang d'un art majeur.

09/2023

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Récits de voyage

Baskets et conquêtes, un voyage en Thaïlande

Plongé dans une aventure peu conventionnelle en Thaïlande, Emilio Gonzales nous dévoile ses tribulations. En effet, son premier voyage s'apparente à un vaste rodéo lui offrant ainsi une vie sarcastique. De nombreuses rencontres avec la fine fleur de la jeunesse et toutes sortes de personnages, plus ou moins dotés des meilleures intentions, l'amènent à se révéler... surtout à lui-même.

03/2022

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Théâtre

Le Décaméron, comédie en un acte et en vers

Le Décaméron : comédie en un acte et en vers / par Henri Blaze de Bury Date de l'édition originale : 1861 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. Hachette livre et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et Hachette livre les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

04/2020

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Théâtre - Pièces

L'oracle, comédie en un acte et en prose

L'Oracle, comédie en un acte et en prose Date de l'édition originale : 1766 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Contes d'Afrique

Tineeni. Un conte peul en français et en pulaar

Tineeni a un incroyable pouvoir : quand elle rit, il se met à pleuvoir. Alors quand elle se fâche avec sa mère, tout le village a soif...

06/2023

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Autres éditeurs (P à T)

Il était une fois. Un roi et une rei...

Il était une fois, il y a très longtemps, dans un grand chapeau... Un grand chapeau ? Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ? C'est n'importe quoi ! Un livre drôle et loufoque pour s'amuser à tordre le cou aux contes de fées !

08/2020

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Théâtre - Pièces

Momus philosophe, comédie, en un acte et en vers

Momus philosophe , comédie. En un acte et en vers ... Date de l'édition originale : 1750 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

05/2021

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Actualité et médias

Notre cause commune. Instituer nous-mêmes la puissance politique qui nous manque

Militant du Référendum d'initiative Citoyenne (RIC) depuis 13 ans, Etienne Chaouard s'est imposé comme une référence des Gilets Jaunes. Ce professeur d'économie et de gestion est un des chantres de la démocratie directe. Dans ce livre, LA CAUSE COMMUNE, l'auteur développe ses idées principales sur la constitution (les citoyens doivent écrire leur constitution pour instituer eux-mêmes leur puissance politique), les élections (l'élection infantilise les citoyens et porte au pouvoir les pires) et le capitalisme (le capitalisme est la conséquence économique d'une dépossession politique). Dans un style limpide et pédagogique, ce premier livre d'Etienne Chouard est un véritable manifeste pour un citoyen constituant.

01/2019

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Sociologie du travail

Revue Salariat n° 1. Droit à l'emploi, droit au salaire ?

Pourquoi la revue SalariatA ? Nicolas Castel Mathieu Grégoire Jean-Pascal Higelé Maud Simonet Le salariat a longtemps eu mauvaise presse. Au milieu des années 1860, dans un chapitre inédit du Capital, Karl Marx écritA : " Dès que les individus se font face comme des personnes libres, sans salariat pas de production de survaleur, sans production de survaleur pas de production capitaliste, donc pas de capital et pas de capitaliste ! Capital et travail salarié (c'est ainsi que nous appelons le travail du travailleur qui vend sa propre capacité de travail) n'expriment que les deux facteurs d'un seul et même rapportA ". Qui dit salariat dit capitalisme et inversement. Marx invite ainsi les travailleurs et les travailleuses réuni·es dans la Première internationale, à substituer au slogan " un salaire équitable pour une journée de travail équitable ", le mot d'ordre : " Abolition du salariatA ! A ". Près d'un siècle et demi plus tard non seulement le salariat n'a pas été aboli, mais il est devenu désirable pour nombre d'individus et d'organisations syndicales. Cela ne fait guère mystère : le salariat observé par Marx et ses contemporains n'est plus celui que nous observons aujourd'hui. En tant que rapport social, le salariat a été un champ de bataille. Il a donné lieu à des stratégies d'émancipation qui se sont parfois - souventA ! - traduites en victoires et en conquêtes. Les institutions du salariat que nous connaissons aujourd'hui sont les buttes témoins de ces batailles passées. La revue Salariat nait d'un questionnementA : les sciences sociales ont-elles pris la mesure d'une telle transformationA ? Certes, l'idée d'une bascule dans l'appréciation du salariat - de condition honnie à statut désiré - est largement partagée : l'inscription puis le retrait de la revendication " d'abolition du salariatA " dans les statuts de la Confédération générale du travail sont souvent mobilisés comme manifestation de ce mouvement historique. Mais on peut se demander si la façon dont les sciences sociales conçoivent le salariat a, parallèlement, évolué en prenant toute la mesure de ses transformations historiques qui, précisément, expliquent ce basculement radical d'appréciation. C'est en partant de l'explicitation de ce paradoxe que nous souhaitons introduire le projet intellectuel de la revue Salariat. Pourquoi questionner le " salariatA "A ? Le salariat du xixe siècle n'est pas le salariat du xxe siècle et ne sera pas, on peut en faire l'hypothèse, celui du xxie siècle. Si au premier abord, il s'agit d'un rapport social consubstantiel au capitalisme, on aurait tort d'arrêter là l'analyse : le salariat s'est transformé en devenant, par certains aspects, plus complexe et, par d'autres, plus simple. Le salariat est d'abord devenu plus complexe car le rapport social salariés/employeurs ne s'exprime plus à la seule échelle de la fabrique ou de l'entreprise, ni à celle d'un face à face entre un ou des travailleurs et un capitaliste. Ce rapport se joue à plusieurs échelles comme par exemple la branche et l'échelon interprofessionnel. Il s'est par ailleurs cristallisé dans des institutions et dans le droit. Mais le salariat est aussi devenu plus simple car dans la première partie du xxe siècle, il est encore possible d'associer le rapport salarial à une classe sociale parmi d'autres, la classe ouvrière, dont les luttes, les représentations syndicales, les institutions et le droit, n'engagent pas nécessairement ou pas directement les autres classes sociales. Les paysans, les employés, les professions intellectuelles par exemple peuvent ainsi encore s'imaginer un futur dans lequel - à l'instar des ouvriers mais à côté d'eux - ils pourront construire un droit spécifique, des protections sociales spécifiques et ce, grâce à des organisations syndicales spécifiques. Près d'un siècle plus tard, le salariat s'est généralisé numériquement et la catégorie de salariat a solidarisé des segments de travailleurs et de travailleusesA : au groupe social " ouvrierA " sont venus s'ajouter le groupe social " employéA " ainsi que les " cadresA " dont il faut noter que leur intégration au salariat fut un retournement de l'histoire particulièrement significatif. Qui plus est, ces segments de travailleurs et de travailleuses ont été solidarisés dans un même rapport social qui les oppose à des employeurs de façon plus universelle, plus simple et plus claire que par le passé. Ironie de l'histoire ou diversion, c'est précisément au moment où cette confrontation entre deux classes prend sa forme la plus évidente que la lutte des classes est déclarée obsolète. Il nous semble donc qu'au lieu de prendre toute la mesure de ces profondes transformations sociohistoriques du salariat, l'usage de cette notion par les sciences sociales s'est singulièrement appauvri. Pour Marx et ses contemporains - quelle que soit par ailleurs leur sensibilité -, le salariat est d'abord une notion forgée pour identifier, décrire et expliquer une relation économique, un rapport social très androcentré qui apparaît central dans la société du xixe siècle. Pour le dire dans un vocabulaire anachronique, c'est donc avant tout un concept des sciences sociales qui donne lieu à des controverses, des interrogations. Philosophes, économistes, sociologues s'en saisissent comme d'un outil pour décrire le réel qu'ils ont sous les yeux. Un siècle et demi plus tard, force est de constater que le terme salariat n'est plus questionné. Il est très souvent, pour les sciences sociales, une simple réalité juridico-administrative, une " donnée " ne posant pas question et au mieux une catégorie mais rarement un concept. Chacun ou chacune est ou n'est pas juridiquement " salariéA " tandis que, statistiquement, l'Insee comptabilise un nombre de " salariésA " et un nombre d'" indépendantsA " puis mesure l'évolution de leur part respective. Que les sciences sociales prennent en considération le fait d'être ou non juridiquement " salariéA ", par exemple lorsqu'on étudie la condition des travailleurs et des travailleuses des plateformes, est certes important et utile. Mais, à l'instar de ce que pratiquent paradoxalement de nombreux juristes, c'est à un usage plus réflexif de la notion de salariat - qui ne se réduit pas à une catégorie molle - que nous appelons. Cette approche réductrice du salariat comme " donnée " non interrogée s'explique certainement par un mécanisme assez paradoxalA : cette forme juridique, salariale donc, est le fruit d'une histoire qui a vu un concept et des théories s'incarner dans le droit9. En effet, ce concept analytique a infusé le droit jusqu'à structurer une grande part des réalités du travail et de ses " régulationsA " dans une bonne partie de l'Europe continentale, au Japon, aux Etats-Unis et ailleurs. Cependant, cette cristallisation dans le droit s'est accompagnée d'une baisse du pouvoir analytique du concept, voire d'une neutralisation scientifique d'un concept qui n'est qu'à de rares exceptions10 interrogé. La cristallisation dans le droit s'est ainsi accompagnée d'une vitrification conceptuelle. Dans quels termes a-t-on arrêté de penser la question salariale ? Dans une définition-essentialisationA : le salariat c'est la subordination. Et cette définition-essentialisation est sous-tendue par une théorie implicite : celle de l'échange d'une subordination contre une protection. Ce " compromisA " - fordien ou autre -, est devenu un cela va de soi ou un implicite théorique, presque un récit mythique des sciences sociales. Les analyses de Robert Castel dans Les métamorphoses de la question sociale sont à ce titre souvent mobilisées pour opposer diamétralement deux périodes historiques. Dans la première, le salariat de la révolution industrielle serait profondément asymétrique, l'égalité formelle des parties donnant lieu à une inégalité de fait et au paupérisme. Dans la seconde, un droit du travail et des droits sociaux octroyés par l'Etat seraient venus compenser cette asymétrie initiale et rééquilibrer l'échange salarial11A : subordination contre protection, " compromis fordiste ", " Trente glorieusesA " et " plein-emploiA " comme nouvelle étape d'un rapport salarial enfin rééquilibré. L'état de " compromisA " peut alors plus ou moins implicitement être conçu comme un climax, un optimum indépassable. Dans un tel cadre d'analyse, on sera tendantiellement conduit à ne penser que des reculs - l'" effritement de la A société salariale " - et ce, dans la nostalgie d'un passé glorieux mais malheureusement révolu. Droits octroyés et équilibre de l'échange retrouvéA : dans une telle perspective théorique, on le voit, l'univers des possibles du salariat est relativement bien borné par cet état d'harmonie sociale et d'intégration de la classe ouvrière que l'on prête à la période d'après-guerre. Or, pleine de conflits, de conquêtes, d'émancipations, la réalité sociohistorique sur plus d'un siècle dépasse les termes de l'échange et du compromis. Penser ainsi non pas en termes de compromis mais en termes de luttes et d'émancipation, évite de présumer des définitions et limites du salariat. La réalité du salariat a changé parce que des batailles relatives au travail et/ou à la citoyenneté économique et politique ont été gagnées. Oui, le salariat est consubstantiel au capitalisme mais il est traversé en permanence, par des formes de subversion de la logique capitaliste. Le rapport salarial, en ses contradictions et ses puissances, est le point nodal de la lutte des classes et, en la matière, la messe n'est pas dite tant au point de vue des structures objectives que des structures subjectivesA : rien ne permet de conclure que ce rapport social n'est qu'enrôlement au désir-maître capitaliste12. Si le régime de désir est bien celui de désirer selon l'ordre des choses capitalistes (i. A e. une épithumè capitaliste13), il n'en demeure pas moins que depuis la théorisation produite par Marx, tout un maillage institutionnel de droits salariaux subversifs du capitalisme a pris forme au coeur du rapport salarial (sécurité sociale, cotisations sociales, conventions collectives, minima salariaux, droit du travail, statuts de la fonction publique et des entreprises publiques, etc.). En matière de salariat, on ne peut donc en rester à la théorie implicite du xixe siècle et son acquis d'une protection contre une subordination. Ce n'est pas une simple donnée juridique incontestable (être ou ne pas être " salariéA ") mais un concept qui doit être discuté, débattu, interrogé, mis en question, caractérisé et caractérisé à nouveau, au fil du temps et des luttes sociales qui s'y rattachent. Si domination, exploitation, aliénation, invisibilisation il y a, il s'agit aussi de comprendre ce qui se joue dans le salariat en termes d'émancipation des femmes et des hommes. Certes, le salariat n'est pas qu'émancipation. Et on peut songer à d'autres possibles pour les travailleurs et les travailleuses que ceux qui s'organisent à l'échelle du salariat. Mais cette dimension émancipatrice ne doit pas faire l'objet d'une occultation. Il nous parait donc nécessaire de saisir le salariat dans son épaisseur sociohistorique, dans les contradictions qui le traversent, les luttes qui le définissent et le redéfinissent, pour éclairer la question du travail aussi bien dans sa dimension abstraite que concrète. On l'aura compris, il s'agit donc ici d'interroger le salariat en lui redonnant toute sa force historique, heuristique et polémique. Le salariat, nous l'avons dit, est devenu un rapport social qui s'exprime à de multiples échelles et qui dépassent de beaucoup le simple face à face évoqué dans la deuxième section du Capital dans laquelle un employeur, " l'homme aux écusA ", se tient devant un salarié ne pouvant s'attendre " qu'à être tannéA "14. Chacune de ces échelles constitue un champ de bataille, avec ses contraintes et ses stratégies d'émancipation spécifiques. A chacune de ces échelles, le rapport social salarial s'exprime dans des collectifs, dans des solidarités et des conflictualités articulées les unes aux autres. A l'échelle de l'entreprise se jouent par exemple de nombreuses luttes pour l'emploi. A celui de la branche, par le biais des conventions collectives, se joue notamment le contrôle de la concurrence sur les salaires entre entreprises d'un même secteur. A l'échelon interprofessionnel et national se jouent l'essentiel du droit du travail et des mécanismes de socialisation du salaire propres à la sécurité sociale ou à l'assurance chômage. Le salariat est donc bien loin de la rémunération marchande de la force de travail du xixe siècle. Les champs de bataille se sont démultipliés tout en s'articulant les uns aux autres. Qu'on pense à l'importance des conventions collectives en termes de salaire et de conditions de travail pour articuler les combats dans l'entreprise et dans la branche. Qu'on pense au rôle d'activation ou au contraire d'éradication des logiques d'armée de réserve que peut jouer un mécanisme d'assurance chômage sur le marché du travail. Qu'on pense également aux mécanismes de sécurité sociale en matière de santé et de retraites en France. Ces derniers se sont constitués en salaire socialisé engageant dans une relation l'ensemble des employeurs et l'ensemble des salarié·es à l'échelle interprofessionnelle là où, dans un pays comme les Etats-Unis, la protection contre ces " risquesA " est demeurée liée à la politique salariale d'un employeur à travers des benefits par un salaire indirect mais non socialisé15. Qu'on pense également au salaire à la qualification personnelle qui émancipe largement les fonctionnaires des logiques de marché du travail. Comprendre ce que vit individuellement un salarié ou une salariée hic et nunc, suppose de prendre en considération l'ensemble de ces dimensions collectives articulées, les dynamiques historiques, les luttes, les stratégies et la façon dont l'état des rapports de force sur chacun de ces champs de bataille s'est cristallisé dans des institutions. S'il est un objet qui nous rappelle tous les mois que ce rapport social se joue à plusieurs échelles, c'est bien la fiche de paye. Elle est une symbolisation d'un salaire dit " individuelA " ou " directA " en même temps que le lieu d'un " salaire collectifA " et ce, à plusieurs égards. En effet, quant à sa détermination, le salaire est particulièrement redevable au collectif. Les forfaits salariaux négociés dans les grilles de classification des conventions collectives de branches et au niveau de l'entreprise ou encore les grades et échelons de la fonction publique sont des éléments structurants du salaire. A cet " individuelA " s'ajoute une autre dimension collective dont la fiche de paye fait état, c'est la part directement socialisée du salaire à une échelle nationale et interprofessionnelle via des cotisations ou des impôts. Ces échelles et institutions plurielles ne sont pas réductibles à une fonction de protection légitimée par une subordination mais sont beaucoup plus largement le produit des dimensions collectives et conflictuelles du salaire. Et l'on voit là, pour le dire en passant, ce qu'a d'inepte la lecture marchande et purement calculatoire du salaire, économicisme malheureusement dominant. Derrière la plus ou moins grande socialisation des salaires, c'est la question des modes de valorisation du travail qui se pose : à travers la qualification et la cotisation, le salaire n'a plus grand-chose à voir avec la fiction du prix du travail (cf. infra). Enfin, derrière la maîtrise ou non de cette socialisation, c'est aussi la bataille pour la maîtrise du travail concret qui se joue : c'est-à-dire maîtriser ses finalités, maîtriser la définition de ce qui doit être produit ou pas, maîtriser les moyens et les conditions de la production. Voilà tout ce qu'une lecture en termes de conflictualité et d'émancipation, et non seulement de protection/subordination, s'autorise à penser. Pourquoi une revue ? La revue Salariat est la poursuite du projet intellectuel et éditorial que l'Institut Européen du Salariat (IES) porte depuis sa création en 2008. La revue vise donc à accueillir des contributions qui prendront au sérieux les enjeux du salariat de façon ouverte et contradictoire. Il s'agit de promouvoir des analyses du salariat issues des sciences sociales au sens large (sociologie, science politique, histoire, économie, droit...) mais aussi des débats ou des controverses qui ne s'interdisent pas de tirer des conclusions politiques de ces analyses scientifiques16. La revue est ainsi largement ouverte à diverses disciplines et à une pluralité de registres de scientificité. Les travaux empiriques pourront ainsi côtoyer des réflexions théoriques. Des textes fondés sur un registre très descriptif pourront dialoguer avec des approches plus politiques défendant telle ou telle stratégie d'émancipation. Grâce à ce dialogue qu'on espère fécond, nous entendons mettre la production intellectuelle de la recherche au service du débat public et des luttes politiques et sociales qui se déploient dans les domaines du travail concret et de sa valorisation. Notre revue souhaite ainsi faire vivre le débat intellectuel, le dialogue interdisciplinaire et constituer un espace de liberté scientifique en autorisant des approches diverses et non formatées, ce qui suppose en particulier que le débat puisse s'épanouir le plus possible à l'abri - voire même en dehors - des enjeux relatifs au " marché du travailA " académique. Si la revue entend publier des articles d'auteurs et d'autrices dont on apprécie les qualités de chercheurs et de chercheuses, elle dénonce avec d'autres17 la fonction d'évaluation et in fine de classement des recherches et des chercheurs et chercheuses que les politiques de l'enseignement supérieur et de la recherche tendent de plus en plus à assigner aux revues. Nous souhaiterions - autant que possible - ne pas constituer un outil de légitimation supplémentaire d'un " marché du travailA " académique dans lequel de jeunes chercheurs et chercheuses - de moins en moins jeunes en réalité... - font face à une pénurie extrême de postes et sont soumis à la loi du " publish or perishA " ainsi qu'à l'inflation bibliométrique qui, paradoxalement, nuit à la qualité de la production scientifique. Cela signifie en pratique et entre autres, que nous voudrions rester en dehors de cette logique de " classementA " des revues et donc ne pas figurer dans les listes officielles des revues dans lesquelles il conviendrait pour les candidats et les candidates à la carrière académique de publier, les critères bibliométriques permettant aux évaluateurs et aux évaluatrices de se passer d'un travail de discussion sur le fond. Cela signifie également que la composition du comité de rédaction de la revue n'est pas dépendante du statut sous lequel les membres exercent leur qualité de chercheur·se : doctorant·e, titulaire ou non titulaire, chercheur·se dans ou hors des institutions de l'enseignement supérieur et de la recherche. Nous nous concevons ainsi comme un groupe ouvert à toutes celles et tous ceux qui souhaitent travailler à un projet intellectuel et proposer aux lecteurs et aux lectrices un contenu de qualité, intéressant à la fois d'un point de vue scientifique et d'un point de vue politique. En ce sens, nous proposons plusieurs rubriques pour apporter divers éclairages ou points d'entrée d'un même questionnement puisque nous avons l'objectif de structurer chaque numéro annuel autour d'une problématique commune. La rubrique Arrêt sur image invite à décrypter les enjeux derrière une image choisie, la rubrique Lectures et débats ouvre à la discussion avec des publications académiques ou littéraires et la rubrique Brut est un espace de mise en valeur de données empiriques diverses. Ces manières d'aborder la problématique générale du numéro sont complétées par des articles dans une rubrique plus généraliste, Notes et analyses. Mais ces rubriques, plus largement présentées sur le site web de la revue18, ne doivent pas constituer des carcans et elles sont elles-mêmes susceptibles d'évoluer. Droit à l'emploi ou droit au salaire ? Ce premier numéro est ainsi l'occasion de tester l'intérêt ou la validité de notre parti-pris analytique consistant à penser le salariat comme un concept de sciences sociales à vocation heuristique en dévoilant ses contradictions et ce faisant, des chemins possibles d'émancipation. La question générale que nous posons dans ce numéro est la suivante : qu'est-il préférable de garantir, un droit à l'emploi ou un droit au salaire ? Pour celles et ceux qui restent indifférent·es à une réflexion de fond sur les institutions salariales, cette question n'a pas lieu d'être car " qui dit emploi dit salaire et qui dit salaire dit emploi, garantir l'un, revient donc à garantir l'autre ". Une telle remarque passerait pourtant à côté d'un enjeu essentiel car il y a là - en première analyse et pour la période qui nous occupe, à savoir fin du xxe siècle et début du xxie siècle - deux voies d'émancipation salariale structurées autour de deux grandes familles de stratégies possiblesA : celles qui concourent à promouvoir l'emploi et notamment le plein-emploi et celles qui s'en départissent et promeuvent un droit au salaire ou font du droit au salaire un préalable. Ce débat, s'il est contemporain, n'est pas totalement nouveau et deux grandes organisations syndicales, la CGT et la CFDT s'en sont emparé avec leurs projets respectifs de sécurité sociale professionnelle ou de sécurisation des parcours professionnels. Il s'agit bien de projets différents dans lesquels l'emploi et le salaire ne recouvrent pas une même réalité. " EmploiA ", voire même " plein-emploiA " peuvent prendre des sens différents et leur éventuelle garantie ne dit rien de la nécessité du salaire ou de ressources au-delà de l'emploi précisément. La question posée dans le présent numéro est donc loin d'être anodine et c'est pourquoi nous y réfléchissons depuis une dizaine d'années19 et la remettons aujourd'hui sur le métier. Et de ce point de vue, l'expérience du confinement a été particulièrement révélatrice de ce que les différentes formes d'institutions du travail produisent en termes de droits salariaux, comme le met en lumière Jean-Pascal Higelé dans une note - révisée - de l'IES que nous publions ici.

10/2022

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Littérature française

Voyage de deux amis en Italie par le midi de la France et par la Suisse & les départements de l'Est

Mémoire de Me David Lavaysse, avocat en la cour, pour le sieur François-Alexandre-Gaubert Lavaysse, son troisième fils.Date de l'édition originale : 1761-1762Sujet de l'ouvrage : Calas, Affaire (1761-1762)[Factum. Lavaysse, François-Alexandre-Gaubert]Appartient à l'ensemble documentaire : MidiPyren1Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site HachetteBnF.

08/2016

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Sociologie

C'est pas ça l'amour. Les violences amoureuses à l'adolescence

Pour son stage de fin d'études d'assistante sociale, Agathe Breton part en 2017 à Lac Mégantic au Québec, au sein de l'association "La Bouée" qui accompagne les femmes victimes de violences conjugales. Elle prend alors conscience de ce qu'elle a vécu lorsqu'elle avait seize ans, avec un petit ami possessif, maladivement jaloux, manipulateur et violent. Elle décide de travailler à la prévention dans les établissements secondaires canadiens et découvre la banalisation de la violence dans les rapports amoureux chez les adolescents. Dans "C'est pas ça l'amour", elle livre son récit de victime, en le confrontant aux témoignages de ses proches, parents et amis qui n'ont pas vu, qui n'ont pas compris... Dans ce livre, l'enquête se poursuit en France et en Belgique, donnant à voir trois facettes du même phénomène... Un atelier dessin d'une Maison de Jeunes de Tournai (be) permet d'illustrer des propos, situations et émotions et de transformer l'ouvrage en outil intergénérationnel, afin de libérer la parole chez les adolescents, les professeurs, le personnel accompagnant des établissements scolaires, sans oublier les parents et les proches qui s'expriment également dans ce livre. . Un cahier pédagogique, assorti de fiches techniques, reprend en fin d'ouvrage des apports théoriques qui permettent de mieux comprendre les victimes et de mieux les aider à conscientiser et à verbaliser cette souffrance.

05/2019

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Littérature française

Nouvelles histoires extraordinaires. Tome 2, Edgar Poe est mort mais pas moi !

Nouvelles Histoires Extraordinaires est la quatrième publication de Vassili Becker. C'est un recueil de Nouvelles surréalistes et fantastiques, avec des poèmes, qui s'inscrit dans la lignée des oeuvres de Vassili Becker. Ces histoires parlent d'amour, font rêver, et racontent l'ordinaire extraordinaire avec beaucoup d'humour et de tendresse.

11/2021

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BD tout public

Silex and the city Tome 3 : "Le néolithique, c'est pas automatique"

Angoisse chez la famille Dotcom : les agences de notation menacent de dégrader la note de la vallée : sans le "triple A" c'est tout le passage au néolithique qui est remis en question ! Qu'à cela ne tienne : Url décide de propulser ses contemporains dans la modernité en inventant "Flèches-Book", le "réseau social des chasseurs-cueilleurs"... L'explosion du cratère EDF vient soudain bouleverser ce fragile équilibre et, pour couronner le tout, le Calendrier lémurien annonce la fin du monde pour décembre 40 012 avant J.-C. ! "Silex 3" : cette fois encore, toute notre actualité défile en peaux de bêtes, pour une parodie au vitriol de notre société.

08/2012

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Lecture 6-9 ans

La princesse pas si petite Tome 3 : Où est passé mon ours ?

La princesse pas si petite raconte une histoire à son ours en peluche en le serrant fort contre elle. Mais quand elle aperçoit Oliver, son meilleur copain, elle s'empresse de le jeter dans le buisson et elle affirme qu'il ne lui appartient pas. Elle est bien trop grande, voyons, pour jouer encore avec une peluche. Plus tard, dans son lit, la princesse pas si petite pense à son ours qui est seul dehors, dans la nuit noire. Pourra-t-elle jamais le retrouver ?

10/2015