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Un garçon comme toi

Extraits

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Poésie

La tête de l'homme

Ce n'est pas rien de se prendre la nuit en plein dos.

04/2008

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Littérature étrangère

L'Empreinte de l'homme

Deauville, 1880. Jacques et Thomas, deux étudiants liés par une fascination commune pour le fonctionnement du cerveau humain, se jurent de révolutionner ensemble la médecine et de soigner le frère de Jacques, atteint d'un mal étrange qui a contraint sa famille à l'enfermer. Les deux amis poursuivent leurs études, l'un à Paris sous l'égide du grand Charcot, l'autre en Angleterre dans un asile où les fous sont parqués comme du bétail, et parviennent finalement à créer dans les Alpes l'institution de leurs rêves. Au fil des années, ils empruntent des routes divergentes. Jacques adhère à la psychanalyse naissante, risquant même par son obstination la vie d'une patiente, alors que Thomas recherche les causes des maladies mentales dans la chaîne de l'Évolution. À travers cette grande épopée initiatique, Sebastian Faulks fait revivre un siècle en pleine mutation, et nous plonge dans ses débats scientifiques et philosophiques les plus fascinants.

02/2008

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Philosophie

Humanisme de l'autre homme

Réinventer l'humanisme. Retrouver le sens de l'humain. Et pour y parvenir, redéfinir des notions simples : l'Autre, l'amour, la liberté, la responsabilité... Humanisme de l'autre homme éclaire les grands thèmes de la pensée d'Emmanuel Lévinas.

01/2000

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Sciences politiques

La cité de l'homme

Avant le développement de la démocratie, les hommes vivaient sous une Loi : celle des ancêtres, ou celle de Dieu. Ils se reconnaissaient en principe soumis à quelque chose qui leur était extérieur et supérieur. Aujourd'hui, la société veut s'organiser selon les droits de l'homme : l'homme n'y veut rencontrer que lui-même. Or nous nous qualifions de modernes, nous nous pensons comme modernes, c'est-à-dire comme différents de l'homme simplement homme. Ainsi l'homme moderne veut n'être qu'un homme, et être autre chose qu'un homme. Ce livre explore cette dualité, ou cette duplicité. L'idée que soutient Pierre Manent est que la conscience et le désir d'être moderne tiennent à une contradiction antérieure irrésolue, que la "modernité" recouvre et dont elle vit : celle entre la cité et l'Eglise, entre le paganisme et le christianisme, entre la nature et la grâce. L'homme moderne est celui qui rejette les vertus païennes au nom des vertus chrétiennes, et qui rejette les vertus chrétiennes au nom des païennes. Il est celui qui, réfutant Athènes par Jérusalem et Jérusalem par Athènes, ne cesse de désirer, et d'apercevoir à sa portée une troisième cité qui pourtant ne cesse de lui échapper : la cité de l'homme. L'illusion spécifique de l'homme moderne, c'est-à- dire l'illusion de l'avenir, est de prendre cette double négation pour une affirmation. Lambition de ce livre est de dissiper cette illusion.

03/2012

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12 ans et +

Homme noir sur fond blanc

Le pays de Brahim Abdelgadir est le Soudan : un beau pays, mais devenu très dur. Beaucoup trop dur. De la même façon que des milliers d'autres garçons, Brahim est obligé de fuir et de prendre la route. Son père le dit : " Il faut que tu partes, que tu te sauves : en Angleterre existe le salut. " Brahim s'en va. Il rencontre toutes les épreuves qu'on peut imaginer : le désert brûlant, la barbarie des pirates libyens, la mer hostile et redoutable, puis l'Europe. Les routes glaciales, les violences policières, la clandestinité. Un matin d'hiver, après avoir encore marché jusqu'à l'épuisement, Brahim entre dans un petit village des Ardennes, et enfin, il se trouve quelqu'un pour le considérer comme un Homme et l'accueillir.

05/2019

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Philosophie

L'animal et l'homme

L'homme a du mal à penser l'animal : il se sert des bêtes comme de choses, pour se nourrir ou se vêtir et pourtant le monde animal le fascine. Il peut même aimer ses animaux familiers plus que des humains. Le rapport juste de l'homme à l'animal est ainsi difficile à concevoir, tant les bêtes nous apparaissent proches et lointaines. Par leur apparente intelligence, leurs sentiments, parfois leur organisation sociale, les bêtes nous fascinent, attendrissent, inquiètent... Utilisant notre amour et notre culpabilité, elles nous remettent en cause dans notre humanité, dans notre statut de vivants incomparables et supérieurs. Quels droits ont-elles sur nous ? Que pouvons-nous échanger avec elles de nos mondes respectifs ?

08/2004

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Policiers

Les fils de l'homme

La romancière d'Un certain goût pour la mort, Grand Prix de littérature policière 1988, délaisse ici (provisoirement) le roman criminel, et met sa science de l'intrigue et du suspense au service de la science-fiction. Dans l'Angleterre de 2021, frappée de stérilité comme le reste de la planète, plus aucun bébé n'a vu le jour depuis un quart de siècle. La population âgée s'enfonce dans le désespoir ; les derniers jeunes, jouissant de tous les droits, font régner la terreur ; le reste de la population s'accroche à une normalité frelatée sous l'autorité du dictateur Xan Lyppiatt. Cousin de ce dernier et historien, Theo Faron rencontre un soir une jeune femme, Julian, membre d'un groupuscule clandestin qui défie le pouvoir. Celle-ci va bientôt lui annoncer une nouvelle stupéfiante...

01/1995

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Mer

Jacques Mayol, l'homme dauphin

Révélé au grand public par Le Grand Bleu de Luc Besson, Jacques Mayol a marqué durablement le monde de la plongée en apnée. Par-delà les records de profondeur, il a constamment recherché le moyen d'adapter la physiologie humaine à des immersions prolongées. Toute sa vie a été marquée par son goût des voyages et de l'aventure – notamment en Italie et au Japon, où son aura était extraordinaire - , ainsi que par son amour immodéré de' la mer et surtout des dauphins, qui furent ses modèles pour ses évolutions sous-marines. Le 22 décembre 2001, à 74 ans, Jacques Mayol a mis fin à ses jours dans sa maison de l'île d'Elbe. Pierre Mayol et Patrick Mouton ont voulu raconter la vie exceptionnelle de cette personnalité hors du commun.

11/2016

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Policiers

L'homme à la bombe

Larry est ingénieur acousticien mais, restructurations obligent, il a perdu son emploi et, à quarante ans passés, n’intéresse plus les employeurs. Pourtant, il a une femme et une fille à nourrir. Il essaie de décrocher n’importe quel travail de manutentionnaire, en vain. Trop diplômé. Et il est noir, ce qui ne joue pas en sa faveur. Alors, comme beaucoup de travailleurs au chômage qui menacent « de tout faire sauter », il fait une bêtise, fabrique une bombe. Elle est fausse mais seul lui le sait, et en attendant, son pouvoir de persuasion est immense, surtout dans les bureaux de poste qu’il se met à dévaliser. Il tombe un jour, au cours d’un braquage, sur une fille à la tignasse rouge qui est venue faire la même chose que lui. C’est Lu. L’ancien cadre et père de famille va alors devenir un bandit en cavale.

05/2012

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Beaux arts

Tristan Tzara, l'homme approximatif

Fondateur du mouvement Dada, poète, critique d'art, théoricien, collectionneur, Tristan Tzara (1896-1963) fut de toutes les grandes aventures de la modernité aux côtés de ses amis Jean Arp, Kurt Schwitters, Marx Ernst, Francis Picabia, Man Ray... Portrait d'un artiste engagé - enragé diront certains - le catalogue retrace le parcours extraordinaire de "l'homme au monocle", de Bucarest à Paris en passant par Zurich. Les textes explorent les différents facettes d'une personnalité complexe et insatiable : homme de réseaux, Tzara correspond avec les artistes les plus influents des avant-gardes internationales, anime et contribue à un nombre impressionnant de revues, tout en poursuivant une oeuvre poétique rigoureuse, illustrée des plus grands artistes du XXe siècle. Il est aussi celui qui, en précurseur, saura admirer et collectionner avec un oeil infaillible des objets d'art premier africain ou mésoaméricain, ainsi que d'art brut. Il souligne également l'engagement politique de l'artiste, aux côtés du parti communisme tout d'abord, mais surtout auprès des artistes et de la population civile victime de la guerre d'Espagne. Très richement illustré de peintures, ouvrages et documents inédits, ce livre propose une relecture de l'oeuvre de Tristan Tzara et invite ainsi le public, cinquante ans après sa disparition, à la rencontre d'une vie artistique, littéraire et politique où se rencontrent révolte, audace, humour et poésie.

10/2015

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Poches Littérature internation

L'Homme sur le pavois

Le héros de ce roman est un militant socialiste devenu ministre de l'Intérieur sous le Front populaire et qui sera poussé au suicide à la fois par la haine de ses ennemis et par l'incompréhension de ses amis. Le lecteur reconnaîtra, dans ce drame, une transposition romanesque de l'affaire Salengro. Mais si l'esprit d'une époque, la vérité historique sont une des qualités de ce roman, les auteurs ont voulu montrer une vérité de tous les temps : la solitude de l'homme politique, la façon dont le pouvoir peut couper un homme de sa famille, de ses amis, et peut le détruire. C'est ce que souligne la préface qu'a voulu écrire François Mitterrand.

11/1982

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Science-fiction

L'Homme qui était mort

Dans L'homme qui était mort, le Sauveur, qui a beaucoup prêché et peu vécu, ressuscite plein de déception. Rempli d'amertume, l'âme éteinte, il part en quête de la vraie vie, de cet élan vital si cher à Lawrence qu'il a ignoré dans son premier séjour sur terre.

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Psychologie, psychanalyse

Entretien avec l'homme aux

Une journaliste viennoise parle avec un très vieux retraité qui s'adonne paisiblement à la peinture mais à qui est arrivée cette chose, pour nous extraordinaire et pour lui, semble-t-il, assez ordinaire : être le patient préféré et le plus célèbre de Freud puis de quelques autres. Qui ne connaît «l'Homme aux loups», devenu, selon le mot de Michel Schneider, «l'homme aux analystes» ? Mais qui connaît Serguéi Pankejeff ? La jeune femme, curieuse et décidée, veut en avoir le coeur net : qu'en a-t-il réellement été de cette longue analyse avec Freud ? Ce patient éternellement dépendant se reconnaît-il dans ce que ses interprètes ont écrit, construit, de lui ? Parle-t-il avec leurs mots ou a-t-il des mots à lui ? Ses traitements successifs l'ont-ils guéri, du moins changé ? Ou, plus brutalement : il y croit, lui, à sa «scène primitive», au «rêve des loups», à cette histoire de Wolfsmann ? Bref, derrière la légende, elle veut saisir la réalité. Tant mieux si, en cours de route ou de procès, s'effondrent quelques images pieuses. Le vieil homme n'est assurément pas mécontent de l'aubaine et procède en passant à quelques règlements de comptes savoureux, d'autant que l'humour, sous la plainte, reste aigu. Mais, dans l'ensemble, il décevra les attentes de son interlocutrice comme de tous ceux qui se persuadent que seul le rappel des menus faits d'une vie sonne vrai, plus vrai que les «fictions» freudiennes.

04/1981

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Poésie

L'homme approximatif. 1925-1930

"On a dit que Dada débouchait sur le "néant". C'est mal voir et comprendre Dada en même temps que Tzara : le mouvement et les ouvres établissent le "chaos". Devant un monde dont l'ordre était inacceptable, il fallait dresser les leçons de l'extrême désordre. Cela se fit, par Tzara, de Zurich à Saint-Julien-le-Pauvre. Ce que Tristan Tzara, venu de Roumanie, avait dans le cour lors des premières manifestations du cabaret Voltaire, et qu'il conservera jusqu'à la fin sous la tente à oxygène, c'est la volonté d'une écriture capable de ne plus mentir : nous avons déplacé les notions et confondu leurs vêtements avec leurs noms aveugles sont les mots qui ne savent retrouver que leur place dès leur naissance leur rang grammatical dans l'universelle sécurité bien maigre est le feu que nous crûmes voir couver en eux dans nos poumons et terne est la lueur prédestinée de ce qu'ils disent... ces vers qui sont dans L'Homme approximatif soulignent à merveille ce long effort, cette ascèse, ce renfermement de deux années, bref, la vocation, la destination et la signification de ce poème ininterrompu. Il est juste de marquer que ce chef-d'ouvre - si l'on veut à toute force mettre des étiquettes périssables sur des événements qui ne le sont pas - est chef-d'ouvre, manifestement, du surréalisme. Cette affirmation juste est cependant une constatation fort banale. Je m'explique : dans ce tournant qui va de Dada au surréalisme, il n'y a pas, chez Tristan Tzara, rupture ou déchirement. Les mille anecdotes de la petite histoire littéraire (et qui ont leur importance) auraient tendance à nous cacher l'essentiel, qui est que Tzara, obéissant à cette logique supérieure qui n'est plus la logique commune, à cette raison autre qui n'est plus captive des infortunes du rationalisme étroit, poursuit - beaucoup plus solitaire que les documents ne le donnent à penser -, sa propre route. Il vient, hier, de tordre le cou à l'écriture, de la briser comme une canne en cent éclats sur son genou. Il a démontré les impostures du langage, les ridicules du poème, les vanités de l'apparat critique. Voilà qui est fait. La page est enfin blanche, et tellement qu'elle n'est plus une feuille de papier, mais une feuille d'arbre, un arbre, une main, une femme, un oiseau, la nuit. On écrit avec tout sur tout, voici la leçon. C'est alors, et dans ce temps, que Tzara se met à L'Homme approximatif, inventant l'écriture dans une autre langue que celle dont nous sommes couverts..." Hubert Juin.

03/2007

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Religion

Dieu s'est fait homme

Nous entrerons bientôt dans le troisième millénaire en fêtant les 2000 ans de la naissance de Jésus. Ce carnet offre un parcours complet, pédagogique et rigoureux à travers les évangiles de l'enfance et les annonces des prophètes de l'Ancien Testament. Il permettra de prendre la mesure de l'événement décrit dans la Bible : la venue dans l'humanité du Fils de Dieu. Le cœur du message chrétien est ici délivré en soixante pages, bienvenues à l'approche de Noël.

11/1999

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Religion

L'homme et sa vérité

Il n'est peut-être pas inutile de dire comment ce dialogue a pris naissance. Depuis longtemps, je regardais avec intérêt la critique littéraire que P. -H. Simon donne, chaque semaine, à un grand quotidien. J'avais assisté aussi à sa réception sous la Coupole par Jean Guitton. Mais je ne savais rien de son oeuvre romanesque ; quant à l'homme, je le connaissais à peine. Néanmoins, et pour beaucoup de raisons, je me procurais sans retard le livre intitulé Questions aux savants qu'il faisait paraître en 1969. L'ayant lu d'un trait, je me trouvais enclin à approuver presque chaque ligne, la raison se joignant à la sensibilité pour me dicter cette approbation. J'étais donc surpris quand j'apprenais un peu plus tard que des hommes de science, qui se prétendaient spiritualistes, élevaient des réserves. Ce qui m'attristait tout particulièrement, c'est la condescendance avec laquelle certains - surtout des physiciens et des mathématiciens - n'hésitaient pas à traiter ce livre de bonne foi. Je me souviens tout particulièrement d'une soirée, rue Madame, où, à une réunion d'intellectuels catholiques, le "pauvre" littérateur était livré sans pitié aux sarcasmes. Heureusement, voilà qu'un homme, un "étranger" , demandait de la salle à prendre la parole. Lui rétablissait les choses. Qui était donc cet avocat ? C'était Jacques Monod, pourtant quelque peu malmené dans Questions aux savants. Pour ma part, je ne pouvais demeurer longtemps silencieux. Je rencontrai P. -H. Simon. Nous eûmes à parler ensemble dans des amphithéâtres. La dernière fois, si ma mémoire est bonne, ce fut pour commenter, l'un en littéraire, l'autre en biologiste, le grand ouvrage de René Huyghe : Forces et Formes. A chaque rencontre, j'étais frappé par tout ce qu'on trouve chez cet homme de vérité. Enfin venait au jour un nouveau roman de l'académicien : Sagesse du soir. Il y a, dans ce roman, le dessin d'une jeune femme qui a tout ce qu'il faut pour terrifier son grand-père et être adorée par lui. C'était Boune. J'étais séduit par Boune... et l'ensemble du livre. Se cristallisait alors, entre deux êtres, une véritable amitié. Au même moment, Monique Cadic, directrice des Editions Beauchesne et également mon amie, qui suivait le progrès de mes relations avec P. -H. Simon, me pressait de donner, dans la remarquable collection Verse et Controverse, un ouvrage qui serait écrit et par lui et par moi. Le projet ne me souriait qu'à demi. - Non disais-je, le choix n'est pas heureux. Les deux hommes que vous voulez opposer se ressemblent trop pour que puisse naître un débat animé. Sur de nombreux points, ils pensent de même. Dans ces conditions, il ne peut y avoir véritable débat ; or, ce qu'attendent naturellement les amateurs de "face-à-face" ce sont les coups qui portent et, éventuellement, blessent.

01/1972

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Poches Littérature internation

L'HOMME ET LA POUPEE

Après la Première Guerre mondiale, la comtesse Hannele et la baronne Mitchka, réfugiées à Munich, fabriquent des poupées pour vivre. Hannele en réalise une à l'image de son amant, un officier anglais, Alexandre Hepburn. C'est le début d'une étrange histoire, riche en drames, en sentiments troubles. Un homme peut-il supporter sans humiliation d'être transformé en poupée ?

10/1981

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Sociologie

L'Homme Stable (Essai Démographique)

Mémoire de notre espèce, le nombre des hommes paraît en être également le cauchemar. Au spectre du dépeuplement de l'Europe répond la peur de l'invasion de ce futur désert par les hordes du Tiers Monde. C'est ce pot au noir de catastrophisme, d'affirmations mal étayées et de lieux communs que refuse Jean-Marie Poursin dans ce voyage en démographie qui allie la rigueur de la démonstration à l'amplitude des problèmes traités. Démêlant l'écheveau démographique mondial à partir des données les plus récentes et les plus fiables, il met en scène un fait capital : à rebours des opinions reçues, le taux de croissance de la population mondiale baisse depuis des années. Après trois siècles d'emballement, ce tournant majeur dessine une véritable terre inconnue. Les libertés conquises sur la mort et sur la vie menaceront-elles la survie de l'espèce ? Seule une maîtrise complète et raisonnée du contrôle de sa reproduction pourra assurer l'avenir de l'homme enfin stable.

10/1989

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Poésie

L'HOMME RAPAILLE. Les poèmes

"Toute vie est bien entendu un processus de démolition". Gaston Miron (1928-1996) se reconnaissait dans cette phrase de F. Scott Fitzgerald alors même qu'il s'acharnait à écrire, au milieu de mille tourments, de mille contradictions et incertitudes, ce qui allait devenir le recueil de poèmes le plus célèbre du Québec : L'homme rapaillé. Voilà bien en effet un livre bâti avec l'énergie du désespoir, avec ce mélange de courage et d'angoisse qui est la marque propre de Miron, sa voix blessée et fière, "partageuse" et pourtant unique. Qu'il parle de son pays, le Québec, des luttes sociales, de l'amour violemment présent ou évanoui, de l'histoire, des turbulences du monde, c'est le timbre, le souffle puissant d'un poète tout entier en quête de son rythme et qui s'avance sans retenue ni prudence : "J'ai fait de plus loin que moi un voyage abracadabrant". Miron ou le chant général d'un homme démuni. Miron ou le combat d'une langue agressée qui finit par forger une rumeur planétaire. Miron le poète épique qui procède par désastres et sursauts. Avec lui, l'espace américain devient une étendue fracturée, l'extase de l'infini comme une petite mort, et le rêve de conquête une ombre éphémère.

01/1999

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Littérature étrangère

Le jeune homme de sable

Le sable, comme l'eau qu'il évoque, symbolise l'impermanence et la fragilité de ce qui coule, mais aussi la dure, l'imputrescible, l'inentamable minéralité des choses qui jamais ne changent. Telle est la pureté de la jeunesse : vulnérable, exposée, de peu de poids face aux puissances du monde, mais forte et immortelle comme les idéaux que son innocence proclame. Le beau, le strict roman de Williams Sassine, dont l'œuvre, de texte en texte, s'affirme comme une des plus stimulantes et originales de la jeune littérature romanesque négro-africaine, est à la fois un cri de révolte, un chant tendre et une parole d'espoir. Révolte des fils contre la trahison des pères, mise en question d'un pouvoir complaisant, révolte contre la violence, la tuerie, l'arbitraire, l'égoïsme cynique d'une minorité de privilégiés. Tendresse immense pour le peuple noir, détenteur en son silence, en son humilité, des vraies richesses du temps, du ciel et de la terre. Espoir, tout de même, en ces mortelles circonstances, espoir en la jeunesse, lumineuse, dure, pure et innombrable comme l'étendue des sables.

05/1997

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BD tout public

L'homme de la mer

"Les humains sont faibles face à la mer... Face à sa puissance, la seule carte à jouer, c'est l'humilité...". Licenciée à la suite d'une altercation avec son patron, Anna, jeune vendeuse désabusée par la vie, se réfugie au bord de la mer pour oublier son triste sort. C'est là qu'elle rencontre Deok-hyun, un pêcheur de coquillages mutique dont le passé est nimbé de mystères. Fascinée, Anna va contraindre cet homme à lui enseigner son métier de pêcheur en apnée pour, qui sait, trouver enfin un vrai sens à sa vie... Avec L'Homme de la mer, Jang Deok-hyun évoque avec poésie la tradition séculaire des haenyos, ces pêcheuses en apnée hors du commun, véritables sirènes de l'île de Cheju, en Corée du Sud. L'activité des haenyos - de plus en plus rares - est d'ailleurs inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'Humanité de l'Unesco. Deok-hyun, le personnage principale de la BD, a repris ce travail de "femme" à la suite de son épouse décédée ; un travail qui sonne comme une revanche envers la mer qui lui a pris celle qu'il a réalisé aimer, mais qui lui vaut aussi d'être exclu de la société. L'auteur met également en scène Anna, un personnage un peu maladroit qui n'arrive pas à trouver sa place dans la société. A travers elle, c'est toute une génération coréenne désenchantée qui est dépeinte.

06/2017

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BD tout public

Le premier homme. Texte intégral

"La carriole grinçait sur la route assez bien dessinée mais à peine tassée. De temps en temps, une étincelle fusait sous la jante ferrée ou sous le sabot d'un cheval, et un silex venait frapper le bois de la carriole ou s'enfonçait au contraire, avec un bruit feutré, dans la terre molle du fossé. Les deux petits chevaux avançaient cependant régulièrement, bronchant à peine de loin en loin, le poitrail en avant pour tirer la lourde carriole, chargée de meubles, rejetant sans trêve la route derrière eux de leurs deux trots différents. Au moment où la pluie commença de rouler sur la capote au-dessus d'eux, il se retourna vers l'intérieur de la voiture : "Ca va ?" cria t-il. Sur une deuxième banquette, coincée entre la première et un amoncellement de vieilles malles et de meubles, une femme, habillée pauvrement mais enveloppée dans un grand châle de grosse laine, lui sourit faiblement. "Oui, oui", dit-elle avec un petit geste d'excuse".

11/2013

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Religion

L'homme face au monde

L'erreur fondamentale a été de mesurer le niveau de vie et, en fait, la civilisation associée, au nombre par individu d'automobiles, de machines à laver ou de téléphones : cette conception, venue d'outre-Atlantique et admirée avec un certain retard par les nations dites occidentales, ne peut satisfaire la nature humaine. Le conflit entre cette tendance matérialiste et celle de la culture et du bonheur de l'homme venant de sa vie intérieure a jusqu'ici été marqué par la victoire de la première, le grand virage ayant été pris lors de la défaite des Etats du Sud par ceux du Nord aux Etats-Unis et, surtout, lors de la guerre 39-45. On peut dire à ce sujet, que des nations comme la nôtre n'ont pas joué le rôle qu'elles auraient dû avoir dans la recherche d'une pondération entre les deux tendances, celui auquel nous destinait notre histoire. La situation s'est aggravée avec l'expansion des méthodes de l'électronique et de l'informatique qui empiètent sans cesse sur les domaines jusqu'ici réservés à l'intelligence et à la nature humaines. S'il n'y a pas de contre-poids, l'homme sera entraîné dans une civilisation mécanique où il ne figurera plus que comme le paramètre d'équations. Il n'y a rien d'étonnant à ce que des êtres humains conscients s'inquiètent de cet avenir et cela d'autant plus qu'ils sont plus jeunes.

01/1971

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Poches Littérature internation

L'homme au cheval blanc

Paru en 1888, L'Homme au cheval blanc est le dernier roman de Theodor Storm. Inspiré d'une ancienne légende germanique, teinté de fantastique, ce texte est largement considéré comme son chef-d'oeuvre. Hauke Haien, jeune homme d'une brillante intelligence, travailleur acharné mais sans fortune, parvient à obtenir la charge d'intendant des digues de sa ville natale, au bord de la mer du Nord. Monté sur un mystérieux cheval blanc, il parcourt inlassablement les digues à l'abri desquelles vivent sa famille et ses concitoyens ; malgré tout, sa propension à lancer des travaux jugés inutiles et dispendieux le rend impopulaire. Une grande crue pourrait cependant tout emporter...

10/2018

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Religion

L'Homme et le Diable

L'objectif du présent ouvrage vise au fond à établir une endoscopie de l'évolution politique et socioéconomique du monde contemporain à travers quelques hauts faits d'armes du Diable qui inspira ses suppôts humains et éprouva l'humanité depuis la nuit des temps jusqu'à nos jours. L'illustration tant allégorique et abstraite du mal que réelle des faits évoque plus Satan des temps modernes que celui des temps bibliques. Elle est faite essentiellement de nos jours à travers les crimes socio-économiques et les atrocités des nationalistes, des communistes et des extrémistes de tout acabit. Après analyse, l'auteur dégage des perspectives mitigées, tantôt sataniques tantôt salutaires, en appelant à la rescousse la Science, la Foi et la Raison pour l'instauration d'un ordre mondial plus pacifique et équitable.

08/2016

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Littérature française

L'homme d'outre-vie

Harim, un ancien militaire ayant combattu et défait la secte islamiste Boko Haram, maintenant à la retraite est désigné chef de son village, Kuade, par les Sages femmes et contre la grande élite. Face à l'argent qui coule du fait des indemnisations, le nouveau chef va demander à ses populations de s'engager au développement de son village à qui il propose les plans d'urbanisation à l'image de ceux de Washington DC. Mais il doit faire face à l'animosité de ses concitoyens, empêtré dans les envies folles de dépenses, de corruption, de détournements de deniers publics et de lutte de leadership et dont les sanctions l'amènent à proposer une nouvelle forme de justice sociale. Sachant sa vie en danger, il va devoir se choisir un dauphin loin des propositions de ses proches et de ses confidents. Assassiné, il lègue son trône à un jeune homme qui ne fait pas l'unanimité et dont le règne commence difficilement.

10/2015

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Littérature française

Textes Libres - « Pomme d'arrosoir »

Entre conte et fable un roman transgenre racontant l'histoire d'une famille simple dans une cité anonyme.

02/2016

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Décoration

Victor Hugo. L'homme océan

Cet opus de l'oeil curieux présente une quarantaine de marines choisies au sein de l'oeuvre de Victor Hugo conservé au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Poète, dramaturge, romancier, homme politique, humaniste, Victor Hugo fut aussi un immense artiste. En témoignent les encres issues de ses années d'exil à Guernesey, seul face à l'océan - miroir et métaphore de l'immensité de l'oeuvre en cours -, ou celles de son retour. A travers ces marines, c'est ainsi tout à tour le désir de gloire et de postérité du poète qui s'exprime, son invincible courage, sa foi en la géniale démesure de son oeuvre et de son esprit. En bref, sa destinée. En outre - intuition magistrale du poète ou légitime évidence -, l'entrée des manuscrits et des dessins de Victor Hugo à la Bibliothèque, explicitement appelée de ses voeux et couchée en 1881 par testament, fit date et sut infléchir la politique d'enrichissement des collections du département, qui, dès lors, fut ouverte à la littérature moderne et contemporaine.

09/2019

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Mer

L'homme qui parle juste

"La première fois que j'ai posé le pied sur le sol dénudé des Territoires du Nord-Ouest, je ne savais pas ce que j'allais trouver. Alors que je déambulais dans le hameau de Tuktoyaktuk, j'arrivais devant un étonnant bateau en bois, à ses pieds une sépulture où un nom était inscrit, Father Robert Le Meur 1920-1985. Ma curiosité était piquée... Un Breton enterré à Tuktoyaktuk, il fallait que j'en sache plus. Très vite, je me retrouvai embarquée dans le sillage de ce jeune prêtre qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avait quitté sa Bretagne natale pour s'engager jusqu'aux confins de l'Arctique auprès des Inuits. Ce pionnier, dur avec lui-même, va se mesurer à une nature impitoyable sans jamais renoncer à ses engagements. Et parce qu'en Arctique on n'a pas d'autre choix que "d'être ce que l'on est", ceux dont il partageait la vie le nommeront Oqayuyualuk, "l'homme qui parle juste". Luttant lorsqu'il le fallait, espérant toujours et ne renonçant jamais, son existence est un magnifique hommage à tous ceux qui défendent avec humilité et détermination les peuples les plus isolés de notre planète."

02/2018

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Policiers

L'homme aux deux ombres

Londres, 1885. Une tête de femme est repêchée dans les eaux sombres de la Tamise. En charge de l'enquête, le grand détective William Pinkerton se lance sur la piste du célèbre Edward Shade, mais ce dernier lui file sans cesse entre les doigts. Pinkerton s'engouffre alors dans les bas-fonds londoniens  :  réverbères dans la brume, fumeries d'opium, égouts tortueux, séances de spiritisme. Il y découvre un monde d'espions, de maîtres chanteurs, d'adeptes de sectes, de voleurs à la petite semaine et de tueurs sans pitié. Grandiose, profondément évocateur, L'Homme aux deux ombres dresse le portrait saisissant de personnages au bord de l'abîme. Plongé dans un univers de secrets et de faux-semblants, le lecteur découvre l'histoire du lien improbable entre William Pinkerton, détective de légende, et Edward Shade, l'homme le plus mystérieux de la capitale victorienne.

11/2017