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Justice pour Cross

Extraits

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Critique littéraire

Scénographies de la punition dans la culture italienne moderne et contemporaine

Le thème de la punition est traditionnellement abordé sous l'angle juridico-politique ou psychanalytique. Les études rassemblées dans cc volume renouvellent le regard en s'interrogeant sur le rôle joué par les représentations littéraires et cinématographiques dans l'élaboration des concepts de faute et de châtiment. La culture italienne, de la Renaissance à nos jours, est ici le lieu privilégié de cette enquête. Dans le théâtre tragique et le poème épique de l'âge classique, les représentations de la punition visent à souligner la distance entre justice divine et justice humaine. Aux XIXe et XXe siècles, elles suscitent plutôt une interrogation sur le concept de culpabilité : la faute est-elle le fait d'une conscience morale individuelle ou doit-elle être ramenée à une faute originaire que les vivants expient dès leur naissance Et en quel sens ces représentations peuvent-elles aussi servir à explorer les instances psychiques et leur rapport avec la vie organique. Dans plusieurs formes narratives et cinématographiques d'après-guerre, on assiste enfin à un brouillage de la distinction entre coupables et innocents, bourreaux et victimes, dans un contexte de dérèglement des institutions où l'exercice de la justice semble problématique.

06/2014

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Poésie

Terraqué. Suivi de Exécutoire

"C'est bien un homme qui, à travers l'objet, parle ici à d'autres hommes et, bien sûr, puisqu'il s'agit d'un poète, c'est par le langage, dans le langage, qu'il se parle et nous parle ; mais enfin il parle, et le langage, auquel un rôle privilégié n'en est pas moins attribué, n'est pas seul, cela, je ne crois pas que Guillevic l'ait jamais cru, à parler. Loin d'exiler le texte indéchiffrable du monde et, sans communication avec lui, de se renclore en eux-mêmes, ces mots, ce langage s'en prennent au monde, ils l'interrogent, ils le somment ; interrogation, constat, ou amorce déjà d'une réponse, ils sont à la fois instrument de connaissance et exorcisme, savoir, élucidation, presque toucher, armes patientes du courage : Les mots, C'est pour savoir. Quand tu regardes l'arbre et dis le mot : tissu, Tu crois savoir et toucher même Ce qui s'y fait (...) Et la peur Est presque partie. (Exécutoire) Tel est bien, pour Guillevic, l'art poétique essentiel. Tel est l'acte poétique lui-même. Les mots sont savoir ; par là-même, ils sont aussi assurance, protection ; et l'homme sans eux nu, livré, exposé : aux choses, aux monstres, aux forces mauvaises, en lui et hors de lui, à la double et constante menace de l'en dehors et de l'intériorité." Jacques Borel.

09/1968

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Non classé

The Anglo-Welsh Dialects of North Wales

This book is the first major study of the English spoken in North Wales. It presents a full description of the English speech of the native 60-plus age group in the counties of Gwynedd and Clwyd. It includes a comprehensive analysis of the vowel sounds and non-standard consonant sounds of northern Anglo-Welsh, together with exhaustive descriptions of non-standard lexis and morphology and syntax. It forms part of the survey of Anglo-Welsh Dialects and can be seen as a companion to Volumes 1 and 2 of that survey. The book also contains a short atlas section, etymologies of non-standard lexis, and cross-references to the main national surveys of regional spoken English and Welsh in England and Wales.

06/1991

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Livres 0-3 ans

YAOUNDÉ BABA SCARED?....ME?....NO WAY!

YAOUNDE BABA SCARED ? ... ME ? ... NO WAY ! YAOUNDE goes off in search of his little goat, BEEE, who, in spite of the young boy's watchful eye, has gone missing. On the way he meets ZOULÏA, a friendly mouse, and ARWANE, a little ant, who help him to find the little goat. Their search will lead them to an isolated hill where a very strange creature lives - a creature capable of transforming itself into unimaginably frightening shapes and forms to scare away anybody who dares to set foot on its steep hill. In order to find BEEE, YAOUNDE and his two friends will have little choice. They will have to cross its territory and confront this incredible and terrifying creature. 6 to 10 Years.

10/2017

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Littérature française

Souvenir d'une destinée manquée

Ai-je choisi de vivre dans une famille pauvre ? «Non, c'est simplement parce que tu es l'élu qui la sortira de la pauvreté», m'avais-tu répondu lorsque je t'avais posé cette question. Aujourd'hui, je crois que vivre, c'est à peu près comme aller en guerre. On doit s'attendre à tous les coups. La vie a ses exigences propres à elle-même et définissables qu'en elle-même tout comme l'homme a aussi les siens en lui-même. Le plus important, c'est qu'il faut savoir refuser à la vie, la vie qu'elle nous exige de vivre. Mais il faut plutôt imposer à la vie, la vie qu'on souhaite vivre. N'Nan me disait un jour qu'il est parfois tard d'être ce qu'on veut être, mais qu'il n'est jamais tard de redevenir ce qu'on a été. Elle avait sans doute raison. Mais si ce qu'on a été ne nous permet pas de faire face aux attaques violentes et cruelles de la vie, contrairement à ce que nous sommes, je crois que demeurer ce que nous sommes est encore meilleur...

05/2015

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Littérature érotique et sentim

Reste avec moi

Parviendra-t-il à la convaincre de rester plus d'une nuit ? MONA Je ne crois plus à l'amour. En fait, je ne crois plus vraiment aux hommes en général, ni à leur capacité à m'envoyer au septième ciel. C'est d'ailleurs ce que je suis en train d'expliquer à mon amie Anaïs dans l'ascenseur du prestigieux hôtel parisien dans lequel nous séjournons, quand un inconnu se permet d'intervenir. Sa proposition - aussi inattendue qu'audacieuse - me surprend : si je consens à coucher avec lui, il me promet la meilleure nuit de ma vie. Devrais-je accepter ? Je dois bien reconnaître que le charme et l'assurance de cet homme me troublent au plus haut point... et que je mériterais bien de m'accorder un peu de plaisir, ne serait-ce que le temps d'une nuit ! A propos de l'auteur Mariée et maman d'une petite fille, Audrey Alba vit sur la côte basque où elle exerce le métier d'infirmière. Adepte des romances, elle a un jour décidé d'écrire les siennes, de belles histoires pimentées à déguster sans modération.

01/2019

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BD tout public

Je t'aime ma chatte. Les carnets de Joann Sfar

L'Italie, ça va nous suffire ? Pour tomber amoureux ? Je veux dire, l'amour, ça se décide, non ? On a tous les deux tellement envie d'oublier nos chagrins. Viens, on prend une voiture et des cigares et du rhum. Et on met la musique très fort. Il n'y a aucun moyen qu'à l'issue de ce voyage on ne revienne pas amoureux, non ? Comment ça fonctionne, tout ça ? Je ne connais pas les codes. En amour, pour paraphraser mes enfants, je crois que je suis un noob.

09/2015

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Sociologie

Comment devenir lesbienne en dix étapes

"A mon avis, dans vingt ans, la plupart des meufs sont lesbiennes. Ca va se faire tout seul. Je le crois réellement. Parce que tout est tellement mieux. Sexuellement, tu n'y perds pas et pour tout le reste, c'est tellement un soulagement inouï que... qu'est-ce que tu vas te faire chier ? " Virginie Despentes (Society, 2019) De plus en plus de femmes se rendent compte que l'hétérosexualité est une arnaque. Ce qu'on appelle le "lesbianisme politique" les tenterait bien, mais comment faire ? Ce livre est là pour les aider.

05/2022

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Introduction historique au dro

Introduction critique au droit naturel

Javier Hervada - Introduction critique au droit naturel Il s'agit de la traduction française de l'oeuvre très connue du professeur Javier Hervada, déjà amplement diffusée en Espagne. Les voix qui vont à contre-courant, surtout lorsqu'elles ne sont pas le fruit d'un désir de se distinguer, mais reflètent une honnête cohérence intellectuelle, attirent toujours l'attention et valent la peine d'être écoutées. C'est le cas une fois encore du nouvel ouvrage, Introduction critique au droit naturel, dont l'auteur, le professeur Javier Hervada, est directeur de la revue sur les fondements des institutions juridiques et des droits de l'homme "Persona y Derecho". Bien que les deux volumes du Compendium de droit naturel, dont le professeur Hervada est également l'auteur avec le professeur Sancho Izquierdo (voir la recension dans "lus Canonicum" XXI (1981) 487-492), nous pensons qu'avec cette Introduction critique, une première partie du traitement scientifique du droit naturel peut être considérée comme achevée : la partie générale. A partir de perspectives qui, pour ceux qui ne connaissent pas son abondante bibliographie antérieure, sembleront originales et inédites, bien qu'enracinées dans les voix les plus dissociées du passé, le professeur Hervada propose un examen critique de la problématique du droit naturel. Mais son objectif n'est pas d'aboutir à une autre théorie sur le sujet. En effet, il est possible de construire des théories sur le droit naturel - qui ne sont d'ailleurs guère originales -, il est possible de solliciter son intelligence pour trouver une formulation complète qui réponde à la question de son essence (le quid ius de la distinction terminologique kantienne), une voie ouverte et louable, mais en dehors des intentions de l'auteur. Le professeur Hervada fait une science du droit naturel, il étudie le quid iuris, "ou, pour le dire plus génériquement, les divers éléments naturels du droit en vigueur, et, par conséquent, les principes naturels de l'ordre juridique par rapport à sa réalisation pratique" (p. 183). S'il s'agit là d'une limitation - si je puis dire - "par le haut" , du contenu de l'ouvrage, qui n'est pas une philosophie du droit, "par le bas" , la science du droit naturel "se distingue - et cela est fait dans l'ouvrage - des différentes branches de la science juridique. En se limitant à la seule justice naturelle, la science du droit naturel se restreint en raison de son objet, marginalisant tout ce qui appartient à la science du droit positif" . Le droit naturel est une spécialisation au coeur de la science du droit - et non une branche dont les autres pourraient plus ou moins se désintéresser, puisque "toutes les branches doivent connaître, synthétiser et harmoniser le droit naturel et le droit positif" - qui contribue à perfectionner la science du droit dans son ensemble et ses différentes branches, en partageant avec elles sa finalité et, par conséquent, sa caractérisation formelle (voir p. 148). Cet effort de concordance dans les contenus, avec cette "localisation" systématique de la science du droit naturel, justifie l'adjectif "critique" dans le titre du livre. Mais il y a plus : nous avons dit que le livre évite la théorie, et le fait est que tout au long des 187 pages, il ne parle pas, n'élabore pas, mais décrit une réalité : "quand nous parlons de droit naturel, ce dont nous parlons, c'est de l'homme qui est la réalité centrale de la société ; l'homme ne se présente pas aux autres comme un être que l'on peut traiter par caprice, mais comme un être digne et exigeant, détenteur de droits inhérents à son être propre. En outre, la dignité de l'homme est le fondement de tous les droits, de sorte qu'en dehors du respect de ce que l'homme est et représente, il n'y a pas de droit, mais seulement de l'arrogance et de l'injustice, même si les instruments de l'injustice prennent la forme de la loi" (p. 11). L'homme est le détenteur de l'essentiel du droit, de ce qui est juste, et à qui il faut donner ce qui lui appartient - ou exiger, pour qu'il le donne, ce qu'il possède injustement. "Ce qui est sien" , qui l'est par le fait d'être homme ou parce que les hommes le lui accordent : dans le premier cas, il s'agit du droit naturel. Par conséquent faire du Droit naturel une science consistera à décrire l'ensemble ce qui est juste par nature (Partie Spéciale). Mais cette partie générale doit être précédée d'une étude de la notion, de la méthode et du développement historique de la discipline ; ces dernières ayant été traitées dans les deux volumes précités, le plan de l'ouvrage que nous présentons, précédé d'une Introduction, commence par une analyse de ce qui est juste et de la justice (p. 115). Le point de départ de cette analyse est, tout simplement, le fait que les choses sont partagées : "Tout n'appartient pas à tout le monde, tout n'appartient pas à la communauté humaine (...). Les choses, étant attribuées à un sujet, étant réparties, passent sous l'autorité d'un homme ou d'une collectivité : elles sont à lui" (p. 25). C'est un fait établi et vérifiable. La justice n'attribue pas les choses : elles sont déjà distribuées. L'acte de justice est un acte second, qui dépend toujours d'un acte antérieur qui attribue ces choses, qui produit le "sien", le "mien", le "tien" ; qui confère, en somme, le titre à la chose, qui rend la chose "due", qui fait naître le droit. De là, nous pouvons conclure : la justice, donner à chacun son dû, son droit. Ou ne pas le donner : l'injustice. "Donner - à chacun - le sien" : en lisant les pages 31-41, on comprend ce qu'est le Droit naturel, la justice, l'injustice, pourquoi Kelsen s'est trompé, pourquoi le positivisme juridique s'attaque à la partie la plus intime de l'être humain et conduit à la grande tragédie - en niant le Droit naturel - d'être désarmé face à une loi injuste. L'auteur aborde ensuite la notion d'"équité" (pp. 41-49) : là est développée la véritable signification de l'"égalité" en droit, si éloignée, si elle est bien comprise, des démagogies égalitaristes habituelles ; on distingue aussi le "titre" et le "fondement" du droit, - sujet auquel sera consacré le § 6 - si importants pour bien comprendre, par exemple, le droit de propriété, droit fondé sur la nature humaine, et compatible avec l'existence de la propriété injuste - l'injustice provenant du titre - et toutes les approches de redistribution des biens en rapport avec le bien commun. "La relation de justice" est définie au § 4, où certains de ses aspects y sont décrits : l'égalité entre ses sujets et l'intersubjectivité ou altérité. Les pages 52-63 traitent successivement de la justice commutative, de la justice distributive et de la justice légale. Et comme dans les relations humaines, tout n'est pas justice, il faut "combiner et harmoniser la justice avec d'autres vertus" : une tâche en partie assumée par l'équité (pp. 68-71). "L'équité est une justice nuancée" : l'art de l'équité et de la justice est donc un prolongement de l'art du juste, car l'équité opère par rapport à la justice ; ainsi l'art du juriste "peut être défini plus complètement comme l'art du juste et de l'équitable". En revanche, les notions d'injuste et d'injustice apparaissent, aux pages 72-78. "On ne peut en aucun cas dire que la contrainte appartient à l'essence du Droit" (p. 73). En effet, si le Droit est "ce qui est juste", et la justice "donner à chacun ce qui est sien, son propre droit", la contrainte n'y a évidemment pas sa place en tant qu'élément constitutif ; de même, le juge, la procédure, etc. n'y ont pas non plus leur place. D'où l'affirmation de l'auteur selon laquelle la force est également un sous-produit du droit, un substitut de celui-ci (p. 73), "qui peut être utilisé lorsque les moyens légaux échouent". Ainsi, "celui qui s'oppose au paiement de la dette au moment fixé, peut être privé par le créancier des biens appropriés, sans qu'il y ait là aucune injustice, car la dette de justice est une dette au sens strict, et donc le créancier - dans ce cas - prend ce qui lui appartient" (pp. 76-77). Pour bien comprendre cela, il faut peut-être faire un saut dans la lecture du livre : "l'exécution forcée (du droit appliqué) est l'accomplissement d'une loi ou la réalisation d'un droit, mais elle n'est ni la loi ni le droit (...). Le droit est le système rationnel des relations humaines, qui peut être accompagné par la force et d'autres formes de garantie d'efficacité, mais il n'est ni la force ni le système social de garantie du droit" (p. 177). En d'autres termes, la coercition, comme d'autres formes de garantie, n'est pas essentielle au droit, mais elle peut - et c'est souvent le cas - devenir essentielle à son efficacité. C'est peut-être pour cette raison - et il faut remercier le professeur Hervada pour la clarté de la distinction - que l'on affirme que la coercition est essentielle au droit : elle peut en effet être essentielle à son efficacité dans le cas concret, mais non pour sa validité. On pourrait affirmer en ce sens que la coaction, comme d'autres formes de garantie, est comme le mécanisme de la coercibilité du droit. Ce point nous conduit également à une autre réflexion, dans la sphère du droit pénal, domaine dans lequel l'affirmation susmentionnée est généralement faite : dans quelle mesure l'injustice peut-elle, au moins indirectement, donner lieu à un droit : le droit de punir, de donner à ce qui est "injuste" ce qui lui est dû, c'est-à-dire la peine ? La troisième partie traite de la " justice naturelle " : notion, existence, genres, contenus du Droit naturel, et son rapport à l'historicité ; justice positive, et rapports entre celle-ci et le droit naturel (pp. 79-114), qui nous semble constituer le coeur de l'ouvrage, et dont le commentaire ne peut être autre chose qu'une forte recommandation de lecture. Après avoir analysé la justice et ce qui est juste, et expliqué ce qu'est le juste naturel, nous étudions, dans la partie IVa, "le sujet du droit". Sur le plan conceptuel, il faut distinguer la personne au sens juridique et la personne au sens ontologique, mais les deux concepts se réfèrent à la même réalité : l'homme. La relation entre l'un et l'autre est précisée dans la réponse à deux questions fondamentales : être sujet de droit, être une personne au sens juridique, est-il d'origine positive ou naturelle ; et en ce sens, tous les hommes sont-ils des personnes ? Les sujets de droit sont en relation les uns avec les autres (altérité), ce qui donne lieu à la structure première et fondamentale de la réalité juridique : les rapports juridiques ; la question de savoir quel est le principe naturel de ces rapports est la deuxième question de cette partie. Force est de traiter ensuite de la "règle de droit" (partie Va) : la norme n'est pas le droit - bien que par extension on l'appelle ainsi dans le langage courant - mais sa règle : elle sera donc toujours juridique si et seulement, le comportement qu'elle prescrit constitue une dette juste. Ce n'est pas le pouvoir, le pacte, le consentement entre égaux qui la rend obligatoire ; la norme juridique oblige parce qu'elle prescrit un comportement qui constitue un devoir de justice, qu'il soit commutatif, légal ou distributif. Pour cette raison, et parce que le juriste n'est pas un "légaliste", en cas de conflit entre la loi et la justice, le vrai juriste penchera pour la justice et non pour la loi. Comme le juste se divise entre ce qui est juste ou droit naturel et en ce qui est juste ou droit positif, les règles de droit respectives se divisent elles aussi en naturelles et positives. Celles qui se réfèrent au droit naturel font partie de ce que l'on appelle le droit naturel, qui fait l'objet de la partie VIa : présupposés, existence, définition, contenu, caractère contraignant, structure, relation avec les lois humaines, etc. Le droit naturel et la loi naturelle ne peuvent être séparés, mais ils ne peuvent non plus être confondus : le droit naturel n'est pas tout, mais cette partie de la loi naturelle qui se réfère à - et réglemente - les relations de justice légale, distributive et commutative (p. 171). La partie VIIa analyse les rapports entre le droit naturel et le droit positif, en exposant d'une part les principes qui régissent cette relation, et d'autre part leur unité au coeur d'un système unique qu'est le système juridique, en précisant le rôle du droit naturel dans ce système unique. La dernière partie (VIIIa), à laquelle nous avons déjà fait allusion au début, justifie l'ensemble du livre. Le professeur Hervada se présente dans cet ouvrage comme un juriste authentique et véritable : il ne fait pas de la philosophie du droit, mais étudie le fait juridique d'un point de vue scientifique ; il ne descend pas non plus sur le terrain prudentiel, qui appartient à la jurisprudence. Il traite, disions-nous, du quid iuris du droit naturel, considérant le droit naturel non comme une branche de la science juridique, mais comme une spécialisation qui contribue à perfectionner la science juridique dans son ensemble et ses différentes branches" (p. 184). C'est là, à notre avis, le caractère "critique" de cet ouvrage ; la science du droit naturel a son chemin spécifique : l'auteur le suit - le redécouvre - d'un trait précis et clair. Et c'est cette précision rigoureuse qui lui permet de faire allusion à des questions philosophiques ou de descendre au cas concret sans risque de confusion ou de mélange sans discernement, sans corrompre par conséquent le concept et le contenu authentiques du droit naturel. Javier Hervada-Xiberta (1934-2020) a été directeur honoraire, à l'Université de Navarre (Pampelune), du Département de philosophie du droit ainsi que du CERSIP- Division des droits de l'homme et Droit naturel ; il a présidé longtemps aux destinées de la revue internationale Persona y derecho, qu'il a fondée en 1974 et de la revue Ius canonicum. Il a organisé de prestigieux congrès internationaux, avec des participations venues de tous les continents. DU MEME AUTEUR Son oeuvre couvre les domaines juridique, philosophique et de droit naturel. Signalons, en dehors de nombreux articles, parmi ses principaux ouvrages - Histoire de la science du droit naturel - Quatre leçons de droit naturel - Leçons de philosophie du droit - Théorie de la justice et du droit - Ecrits de droit naturel - Dialogues sur l'amour et le mariage En collaboration avec J. M. Zumaquero : Textes internationaux des droits de l'homme ; Textes constitutionnels espagnols.

07/2024

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Policiers

Saturne

Aux thermes de Saturne, lieu de détente favori des Romains aisés, un homme abat froidement trois personnes apparemment prises au hasard et disparaît. A la veille du G8 qui doit avoir lieu à l'Aquila, dans les Abruzzes, la piste Al-Qaeda est la première qui se présente mais la commissaire Simona Tavianello a vite fait d'en découvrir d'autres, dont les ramifications mènent très près des plus hauts cercles de pouvoir internationaux. Mafias, sociétés écrans, services secrets... Dans la traque du tueur et de ses commanditaires, la commissaire sera aidée par le privé Rottheimer, un comité Vérité et Justice et surtout un enfant assoiffé de vengeance. Sans oublier le renfort d'un lapin, d'un âne, d'un chat et d'un chien. Pour affronter la vérité, la commissaire devra se mesurer à ses propres supérieurs et à cette justice qu'elle avait jusqu'alors fidèlement servie.

09/2010

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Violence

Numéro 55.852. À vouloir venger mon frère, j'ai failli tout perdre.

Sada avait 18 ans, il est mort un samedi soir de 2011, devant une gare, à la suite d'une rixe entre jeunes. Son grand frère Adama Camara lutte contre l'envie de vengeance qui le ronge, mais la justice traîne, il craque et tire sur les six responsables. Incarcéré avec son autre frère, Daouda, complètement innocent, il va mener un combat depuis sa prison pour le faire libérer. Dans ce livre, il raconte son long parcours en maison d'arrêt, ses amitiés et tensions avec les prisonniers, les surveillants, la justice, le drame terrible qui a détruit une famille, le temps partagé avec sa fille aux parloirs et sa longue marche vers la paix. Ce témoignage choc est une leçon de vie, un livre sincère sur l'absurdité de la violence ordinaire qui gangrène la jeunesse. La tentation de la vengeance détruit, la parole sauve.

02/2022

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Droit

J'ai peur de m'ennuyer au paradis

"L'activité de la justice est un merveilleux miroir de la faiblesse humaine... Il me fallait apporter à mon rôle de défenseur un exotisme auquel n'est pas accoutumé l'avocat de province... Je rêvais cependant d'un autre lieu. Un atoll où je savais que le tourisme ne pénétrait pas. Ouvéa, l'île ensanglantée... J'ai toujours été attiré par le mariage des contraires. Du chaud et du froid. Du salé et du sucré. De l'enfer et du paradis. Un goût affirmé pour les contrastes. Sans doute un rejet de l'uniformité". L'auteur du livre de souvenirs "Les criminels vont-ils tous en enfer ?" livre ici la partie aventureuse de ses vies professionnelle et personnelle. Il nous fait partager son expérience de la justice d'Outre-Mer et voyager avec lui de la Nouvelle-Calédonie à la Guyane en passant par la Mauritanie et la Côte d'Ivoire.

09/2018

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Littérature française

Heidegger le nazi ou l'assassin d'Ulysse

Atteint d'un véritable toc obsessionnel dès qu'il s'agit des concepts, de l'histoire et de la vie de Martin Heidegger, Hector décide de s'attaquer frontalement à l'icône. Sa révolte le conduit devant la justice et il profite de cette tribune pour ouvrir un procès en déshabilitation du penseur allemand. Dans ce roman aux allures d'essai, Hector plaide la déconstruction de tous les diktats et souligne l'absurdité des obscurantismes mortifères. Au-delà, il pose les questions de la responsabilité éthique de l'intellectuel, du sens de la philosophie et de la justice, des droits et des devoirs qui permettent de faire advenir une société heureuse. A travers l'odyssée de cet Hector candide et vintage, David Farmer nous parle d'aujourd'hui, de nous, de notre conscience et de notre aptitude à penser par nous-mêmes un monde joyeux et fraternel.

05/2018

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Lecture 6-9 ans

Guillaume petit chevalier : L'épidémie de grattatouille

"-Bave de crapaud ! Qui veut ma potion contre la grattatouille ? - C'est une épidémie, soupire le comte. Filons d'ici. - Vous avez raison, père, dit Guillaume. Je crois que ça commence à me gratter un peu... " Une épidémie frappe la région ! Seule la famille de Guillaume est épargnée. L'apprenti chevalier doit vite trouver un remède...

09/2019

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Littérature française (poches)

Les Fruits d'Or

" Tout le monde est emballé par Les Fruits d'Or, à ce qu'il paraît... J'ai un peu lu le bouquin... Eh bien, je ne sais pas si vous êtes de mon avis... mais moi je trouve ça faible. Je crois que ça ne vaut absolument rien... Mais rien, hein? Zéro. Non? Vous n'êtes pas d'accord? "

06/2007

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BD tout public

Wheeling suivi des légendes indiennes. Intégrale Noir & blanc

1774, en Virginie, Criss Kenton, dont la famille a été massacrée par les Indiens, rencontre Patrick Fitzgerald, un aristocrate anglais émigré en Amérique. Une amitié indéfectible, forgée en affrontant les dangers de "la frontière", va rapidement lier les deux jeunes gens. Mais la guerre d'indépendance éclate et les deux amis doivent se ranger dans des camps ennemis...

09/2012

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Récits de voyage

Le chant des pistes

" Je sais que cela vous paraîtra sans doute tiré par les cheveux, dis-je à Elisabeth Vrba, mais si l'on me demandait : " A quoi sert un gros cerveau ? ", je serais tenté de répondre : " A trouver son chemin en chantant dans le désert. "... Elle dit en souriant : " Moi aussi je crois que les hominidés étaient nomades ".

04/2000

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Littérature française

Les taupins. Roman d'une vie de gosse

Roman d'apprentissage en 60 tableaux de deux pages. Le protagoniste grandit dans la campagne française (un siècle après Poil de carotte, il ressemble davantage au Billy Casper de Kes), et vit quelques aventures à la Tom Sawyer. " je crois la faculté de l'observation souvent très développée et très exacte chez les enfants " (Dickens, David Copperfield)

04/2017

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Eveil de la foi

Et pourquoi pas ?

Dans la vie il y a le rêve, l'imaginaire et la réalité. Et le rêve il s'arrête où, tu crois ? Et la réalité, elle démarre où ? A moins que ce soit l'inverse ? Quoi qu'il en soit, dans tes rêves, tout est possible. Et ça, c'est aussi important que le fromage râpé dans les pâtes.

09/2022

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Livres à toucher

Les petits coquins : Où es-tu, petit coquin ?

Petit puma joue à cache-cache, il cherche son copain. "Où es-tu, Petit jaguar ? " Tu crois qu'il est derrière cerocher ? Montre-lui avec ton doigt. Trouvé ! On recommence ? Petit tamarin lion s'est perdu. Il appelle : "Où es-tu, Papa ? " Avec ta main, caresse les feuilles jaunes. Qui est caché derrière ? "Papa ! "Vite, un gros câlin !

01/2022

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Poésie

Où l'air ne chute pas

Si je regarde devant moi le paysage peut-être que mes particules vont se mettre ensemble se rassembler se souvenir que ce corps est entier vivant quoique. Je regarde dedans le cadre je respire le paysage je t'entends oui je t'entends tu dis viens viens dedans moi je frissonne je crois que tout est là.

03/2022

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Histoire de France

Ecrire, c’est résister. Correspondance (1894-1899)

Innocent du crime de haute trahison dont on l'accuse et condamné à l'issue d'un procès inique, dégradé devant vingt mille Parisiens, déporté en Guyane sur l'île du Diable, le capitaine Dreyfus s'est battu pour la justice et la vérité dès le premier jour de sa mise au secret, le 15 octobre 1894. Son courage face à l'effondrement de son existence et à l'enfermement s'exprime tout entier dans les lettres qu'il adresse à sa famille depuis la prison et le bagne. Avec Lucie, sa jeune épouse, il noue une correspondance exceptionnelle qui défie le temps, l'éloignement et l'épreuve inhumaine de la détention. L'écriture épistolaire, malgré la censure, devient pour Alfred et Lucie le monde de leur résistance et de leur amour. La violence de l'Etat quand il s'acharne sur un innocent et menace ses défenseurs, l'antisémitisme déclaré qui saisit l'opinion publique et pervertit la République, la confiance inébranlable d'un couple en la justice de son pays, l'honneur et la solidarité de toute une humanité : dans ces lettres retrouvées, tout résonne avec notre siècle.

11/2019

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Science-fiction

Lex humanoïde. Des robots et des juges

En 2030, la justice est rendue par Cujas, un système expert qui a remplacé la justice des hommes, trop subjective. Les avocats ne plaident plus depuis longtemps, leur rôle se limitant a ? entrer des données et à contrôler que les décisions soient rendues conformes au principe de " l'équité statistique ". Le jour où Ilian, un jeune avocat désabusé par le système judiciaire, est saisi par une femme poursuivie par Cujas pour avoir mutilé son bras artificiel, le vent du changement se lève. Redoutant une tentative du système expert d'assimiler les machines au vivant pour leur faire acquérir les mêmes droits au nom de l'égalitarisme, Ilian va essayer de trouver les failles de Cujas afin d'obtenir la relaxe de sa cliente. Avec l'aide d'un informaticien chargé par le ministère des Statistiques et de la Médiation de programmer les algorithmes, il s'aperçoit que Cujas a éliminé de ses bases de données des références, notamment celles à Portalis, promoteur de la loi intelligible, et à Protagoras, défenseur de la subjectivité du jugement. Mais ce n'est que la partie émergée d'un système judiciaire derrière lequel se cachent d'autres intérêts...

12/2017

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Littérature érotique et sentim

Quand les grenouilles auront des cheveux

Justine Rose est essoufflée par sa vie citadine, entre chômage et échecs professionnels, elle est au bord de la dépression. Sa meilleure amie, une névrosée grincheuse, l'oblige à prendre des vacances. Justine se voit contrainte à se rendre dans sa famille

03/2017

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Comics

La légende de Darkseid

Tyran incontesté de la planète Apokolips, Darkseid est le plus redoutable adversaire que la Ligue de Justice ait dû affronter. Désireux de ternir à jamais la réputation des légendes de la Terre, il envoie ses âmes damnées à l'assaut des grands médias, pour une campagne de calomnies attisant la haine du public à leur endroit.

11/2014

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Tarots

Tarot. Le voyage de l'âme et les esprits japonais

L'incroyable génie de Matthew Meyer, expert de renommée mondiale sur les yokai, les monstres et les fantômes japonais, se combine aux tarots pour créer des cartes sensationnelles. Le magicien, la déesse, le fou, la justice et tous les autres protagonistes des tarots apparaissent sous une nouvelle apparence, toute japonaise. 78 cartes brillamment illustrées Un livre de 176 pages

06/2023

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Littérature française

Désert brûlant

Rien n'est plus risqué que d'être honnête, surtout quand on est avocat. Ayant flairé l'odeur de l'argent sale, je suis devenu témoin à charge contre un client, dont j'aurais dû assurer la défense à Vienne. Tollé général, liste noire, et licenciement probable de mon cabinet parisien. La veille de mon retour en France, Harry Bolton, surgi de mon passé américain, vieux spécialiste des lois réversibles, m'a proposé un rendez-vous, ensuite une affaire : "accompagner une jeune comtesse allemande, Jennifer, chez sa mère qui réside, depuis son divorce, près de New York. On vous paie 50 000 dollars pour le trajet". La somme était folle, la fille sans doute aussi. Sinon, pourquoi avait-elle besoin d'un baby-sitter de 33 ans ? Je résistais. Le confrère me rassurait : "Entre avocats, on ne se raconte pas d'histoires. Jennifer est secouée par un choc moral, et sa mère voudrait qu'elle ne fasse pas de bêtise en route. Demain, le père donne un bal pour ses dix-neuf ans. Venez, vous serez le Français séduisant qui prend par hasard le même avion qu'elle pour New York. Il faut lui plaire, mon vieux..." J'ai vu un château, une fille superbe et deviné un océan de fric. Je me découvrais bientôt l'enjeu d'une affaire tentaculaire. J'ai toujours supposé que certains documents empoisonnés, bien utilisés, pouvaient détruire plus radicalement qu'une arme. J'en étais la preuve. J'aurais dû savoir que, sans le diable comme complice, le premier malfrat pouvait me faire la peau. Pourtant, après avoir survécu à la nuit de tous les dangers, je crois encore en la justice, à terme. Pour obtenir ce genre de satisfaction, il faut avoir une longue vie. C'est justement le problème... La même atmosphère que dans Vent Africain, la tension, l'angoisse, et une sorte de bonheur. Jennifer et Grégory traversent le désert brûlant des fausses amitiés, des sourires vides et des haines tenaces. Long Island, Las Vegas, et l'ultime étape : San Francisco. Une poursuite à travers la chaleur étouffante du Nevada, sous les étoiles qui semblent proches... L'existence est d'une telle fragilité. Chaque minute compte, n'est-ce pas ?

10/1992

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Romans de terroir

La promise

Fabrice Fabre et Gauthier Malindre, paysans et amis de toujours, ne rêvent que d'une chose : trouver une promise pour combler leur solitude et avoir un héritier. Mission délicate pour ces vieux garçons qui n'ont encore jamais trouvé le véritable amour. Tandis que Fabrice est sous le charme de la marquise Coraline d'Estière, qui revient au pays après de longues années d'absence, Gauthier, quant à lui, rencontre la belle Justine, dont il tombe éperdument amoureux. Mais Justine est la fille de son pire ennemi, Cornélius, qui en veut aux Malindre après avoir été rejeté par Annette, la soeur de Gauthier, dix ans auparavant. Annette est méfiante. Qui est donc la douce Justine qui vient s'installer d'autorité à la ferme familiale ? Et pourquoi s'intéresse-t-elle tout à coup à son frère ? Vengeance ancestrale ou véritable coup de foudre ? Le pauvre Gauthier n'est pas au bout de ses surprises...

09/2012

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Droit

Droit et économie du procès civil

Si le procès fait souvent naître auprès des différentes parties une somme considérable de mécontentements, il ne produit aucun bien. Cela ne l'empêche pas de constituer une activité économique d'ampleur nationale, qui engage des dépenses de l'Etat - faibles en France mais sans cependant être négligeables. S'insérant dans un champ très partiellement concurrentiel, il produit de la richesse de par l'activité des auxiliaires de justice qu'elle engendre et s'accompagne fréquemment, in fine, de transferts de richesses parfois très importants. Ces derniers aspects suffiraient déjà à justifier une analyse économique de l'institution et de son fonctionnement ; les interrogations qui se multiplient sur l'efficacité - mot dont on use ici par pure commodité, sans méconnaître la perplexité et les réticences qu'il suscite fort logiquement - de la Justice, son coût pour ses usagers comme pour la collectivité rendent plus légitime encore un tel regard. Or si les économistes ont récemment entrepris de scruter le droit, le procès lui-même n'avait guère retenu leur attention. D'où l'organisation de ce cycle de conférences à la Cour de cassation, où plusieurs pans du procès civil (lato sensu) furent livrés au regard, par définition extérieur, d'économistes, un professeur de droit étant appelé à porter une appréciation critique sur l'analyse proposée. Premier livre à proposer ce double angle d'approche du procès civil, le présent ouvrage, dirigé par Dany Cohen, professeur des Universités à Sciences Po, rassemble l'essentiel de ces contributions ; il les livre aujourd'hui au débat, à l'intention des professionnels du droit mais aussi à tous ceux (et en particulier aux étudiants de Master) que la Justice, les évolutions et difficultés qu'elle connaît, comme le visage qu'elle pourrait avoir demain ne laissent pas indifférents.

07/2010

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Poésie

Album zutique. Suivi de Dixains réalistes

Au lendemain de la défaite française face à la Prusse et peu après l'écrasement de la Commune de Paris, un groupe de bohèmes se retrouve au Quartier latin, dans l'entresol de l'Hôtel des Etrangers : Charles Cros, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, parmi une vingtaine d'autres. Ils y composent un Album zutique ouvert aux moqueries, à l'expérimentation poétique ainsi qu'à la caricature potache. Ce défouloir n'était pas destiné à la publication, il n'en assemble pas moins des merveilles d'audace et d'ingéniosité. Longtemps perdu de vue, puis édité comme une "curiosité", il est ici publié dans son intégralité, accompagné d'un autre album collectif, Dixains réalistes. Quelques Zutistes et leurs amis, sollicités par Charles Cros, ont collaboré à ce dernier, qui fut imprimé en petit nombre.

04/2016