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Historique

L'enfer est vide, tous les démons sont ici

L'héritier du procès de Nuremberg. Adolf Eichmann est l'un des grands architectes de la " solution finale " mise en place par le IIIe Reich. Après la guerre, celui qui a mis tant d'acharnement à organiser et optimiser l'annihilation des juifsparvient à s'exiler en Amérique du Sud où des agents du Mossad le capturent en 1960. Son procès à Jérusalem, l'année suivante, est un événement historique : pour la première fois, les juifs vont eux-mêmes juger officiellement un de leurs bourreaux. Le monde entier a le regard braqué vers la capitale israélienne et les caméras filment l'ensemble de la procédure, du jamais vu. Au cours d'un procès qui dure huit mois, le récit technique de l'industrialisation de la solution finale et les documents d'archives sont présentés, disséqués, commentés. Cent onze rescapés de la Shoah sont appelés à comparaître, chacun d'eux bouleversant l'auditoire. Ce procès judiciaire d'une forte ampleur médiatique et historique - mais également politique - s'enrichit de débats intellectuels, comme le travail d'Hanna Harendt sur la " banalité du mal ". Dans ces mois difficiles, une leçon d'humanité doit passer. Passera-t-elle par une condamnation à mort d'Adolf Eichmann ? L'exécution de celui qui s'est employé à organiser l'extermination de 6 millions d'êtres humains a-t-elle un sens ? Jeanne Amelot, Shimon Abécassis et Hannah Arendt, tous trois présents en tant que journalistes pendant les audiences, s'interrogent. Nouvelle bande dessinée des auteurs de L'Abolition, L'Enfer est vide, tous les démons sont ici en est le prolongement thématique. La réflexion sur la peine de mort se poursuit et s'insère dans un nouveau cadre historique propice au débat et à la discussion en posant la question des limites. Y a-t-il une exception à l'abolition de la peine de mort pour une société s'il s'agit du pire de ses bourreaux ?

09/2021

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Révolution française

Danton. Histoire, mythes et légendes

Georges Danton, exécuté en avril 1794 (germinal an II), place de la Révolution, est l'un des "trois hommes formidables" (Victor Hugo) qui dirigea la première république française, avec Marat et Robespierre, dans les rangs de la Montagne. Rarement un responsable politique aura été autant encensé par les uns, au moment du centenaire de 1789, puis accusé par les autres, entre 1910 et 1930. Les historiens "dantonistes" ont célébré l'homme de la Patrie en danger (août 1792), de l'abolition de l'esclavage (février 1794). Les historiens "anti-dantonistes" ont dénoncé les compromissions politiques et la vénalité de celui qui voulut "épargner le sang des hommes" alors qu'il avait participé aux massacres de septembre 1792 et à la mise en place de la Terreur, avant d'en être une de ses victimes, à 34 ans. Le présent ouvrage se propose de donner des clefs aux lecteurs pour comprendre qui fut finalement Danton. Dans un premier temps, il s'attache à restituer son histoire, entre sa naissance à Arcis-sur-Aube (1759) et la guillotine (5 avril 1794) : tour à tour agitateur Cordelier, ministre de la Justice, dirigeant du Salut public au printemps 1793, Indulgent avant son procès tragique. Ensuite, sont analysés les regards croisés de ses contemporains, amis, alliés ou adversaires, pour connaître l'homme, privé et public, son charisme et ses faiblesses. L'historien montre enfin comment les mythes de Danton, personnage hors du commun, ont été amplifiés par l'histoire, les médias, les arts, l'enseignement, l'opinion publique. Dépasser les procès d'intention, les légendes, noire ou dorée, de Georges Danton : tel est l'objet de ce livre, au plus près des archives, des témoignages, des coups d'éclat et des failles de cet homme qui incarna au plus haut point le destin de sa patrie, dans les avancées comme dans les contradictions d'une Révolution fondatrice.

09/2021

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Ouvrages généraux

Le vin des nazis. Comment les caves françaises ont été pillées sous l'Occupation

Mai 1940. La France succombe, son vin aussi. Aussitôt nommés par l'administration d'occupation, les " Weinführer " , délégués officiels dans les vignobles de Bordeaux, de Bourgogne, de Champagne et de Cognac s'emparent, avec la complicité de nombreux professionnels français, du " plus précieux des trésors de France " , selon les mots d'Hermann Göring, qui a très tôt associé sa voracité pour les oeuvres d'art à une soif inextinguible des plus grands nectars français. Bâti sur des sources exceptionnelles, fonds économiques et judiciaires, archives et documents privés, ce passionnant et exhaustif Vin des nazis révèle comment, au coeur des plus grands vignobles, sur les tables des grands restaurants et des palaces parisiens, la défaite française a vite été noyée dans le vin, grisant les collaborateurs sans scrupules, les brasseurs d'affaires véreux, jusqu'aux pires criminels reconvertis dans la Gestapo française, dont l'équipe Bonny-Lafont. En spoliant les vignobles français pour alimenter la mondanité nazie mais aussi pour soutenir l'effort de guerre du IIIe Reich, les occupants ont détourné des volumes colossaux, de grands crus au vin ordinaire, provoquant une pénurie inédite, un rationnement brutal et une hausse vertigineuse des prix touchant l'ensemble de la population, à une époque où le vin était un élément capital de la vie quotidienne. De personnalités éminentes, dirigeants de prestigieuses maisons, s'insinuent dans ce cambriolage à l'échelle d'une nation : Henri Leroy, propriétaire de la Romanée-Conti en Bourgogne et producteur d'alcools de vin pour les carburants du Reich, Melchior de Polignac, propriétaire de la maison Pommery et cofondateur du groupe " Collaboration " , ou Louis Eschenauer, " l'empereur des Chartrons " , intime des chefs militaires allemands à Bordeaux. Le vin s'est imposé comme un puissant vecteur de la collaboration, valorisé par Pétain et l'Etat français. Loin d'être réservé aux élites du pouvoir hitlérien, il s'est diffusé dans la société allemande tout entière. Une fresque captivante et dérangeante du vin au temps des heures sombres.

03/2023

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Histoire de France

Junot. Premier aide de camp de Napoléon 1771-1813

Un personnage au caractère ambigu Junot est le plus célèbre des inconnus de l'entourage de Napoléon ! En effet, aucune biographie sérieuse ne lui a été consacrée depuis celle de Jean Lucas-Dubreton en 1937. Il a fallu utiliser en priorité les archives émergeant directement du passé, en direct du " présent " de Junot, en particulier les correspondances des tous les intervenants, les nominations, les comptes rendus, les journaux... puis les mémoires, bien sûr, mais avec parcimonie et méfiance, y puisant avant tout les témoignages directs, introuvables ailleurs, pour tenter de restituer un portrait plus proche de la réalité. Junot renait, reprend une forme première il apparait un personnage complexe, à la fois attachant, et, de temps en temps, il faut bien le reconnaitre, emporté et décevant. Il était un être de paradoxes, se montrant toujours un sujet dévoué, un camarade irremplaçable, un mari consciencieux ; mais aussi, à l'inverse, poussant son amour pour Napoléon, la gloire, l'argent et les femmes, à l'extrême, jusqu'à l'exagération... jusqu'à l'exaspération de ceux-là même. Un jour courageux jusqu'à la témérité, le soldat idéal et, soudain, le lendemain, doutant et hésitant. Junot est un héros atypique de l'épopée napoléonienne : on trouve, en cherchant un peu, un vrai soldat, humainement attachant, avec ses enthousiasmes et ses angoisses... ses forces et ses faiblesses... ses amours et ses haines. Sa plus grande crainte sera toujours de n'être plus aimé de Napoléon et c'est pourquoi la seule fonction à laquelle il tiendra toute sa vie le plus fut celle de Premier aide de camp, une distinction plus amicale que hiérarchique. Il l'a d'ailleurs été chronologiquement et en titre. Le général Junot fût un soldat qui paya très cher son dévouement : il perdit pieds peu à peu, tourmenté dans ses chairs et dans sa conscience ; il souffrit jusqu'à l'insupportable. La malheureuse fin du général acheva de jeter un voile sombre, semé de doutes et de calomnies, sur son histoire. On ne meurt pas impunément dans la démence...

06/2020

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Archéologie

Aleria et ses territoires

Dans l'histoire de la Corse, Aleria occupe une place tout à fait privilégiée : les Phocéens, puis les Etrusques, y fondèrent la première cité au cours de la seconde moitié du vie siècle av. J.-C. Ses ruines, qui avaient déjà attiré l'attention de Prosper Mérimée vers le milieu du XIXe siècle, ont fait l'objet, entre 1954 et 1984, de fouilles systématiques portant principalement sur la nécropole étrusque et la cité romaine. Depuis cette date, l'activité de recherche s'y était considérablement ralentie, jusqu'en 2003 où plusieurs missions préventives, mettant en évidence les problèmes de conservation des tombes étrusques, des édifices romains et des objets trouvés lors des fouilles, ont permis d'engager différentes actions d'inventaire, d'étude et de fouille archéologique. Entre 2018 et 2021, le Projet Collectif de Recherche Aleria et ses territoires : approches croisés, financé par le Ministère de la Culture et la Collectivité de Corse, s'est fixé pour objectif de prolonger et de renforcer ces actions, tout en optimisant le dialogue entre les différents acteurs de l'activité archéologique et, plus largement, culturelle de l'île. Réunissant quelque 8o intervenants rattachés à plus de 20 institutions, il s'est traduit concrètement par un large éventail d'actions portant sur le site et son territoire, de l'étude géophysique à la fouille, de l'analyse des matériaux à celle des contenus, de la recherche d'archives à la rédaction de volumes monographiques. Une vingtaine des chercheurs qui a oeuvré au sein de ce projet collectif apporte dans ce premier volume un éclairage spécifique sur différentes périodes de l'occupation du site, depuis l'Age du Bronze jusqu'à la fin de l'Antiquité, en mettant ainsi en évidence la contribution fondamentale que la recherche sur Aleria est en mesure d'apporter à l'histoire et à l'archéologie de la Corse mais aussi, bien au-delà, à la reconstruction du passé de l'ensemble du monde méditerranéen.

03/2022

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Histoire de France

Nom de code : Brutus. Histoire d'un réseau de la France libre

Si la mémoire collective a retenu les noms de certains mouvements de résistance intérieure - Combat, Franc-Tireur, Libération -, il n'en est pas de même du réseau Brutus, fondé pourtant dès septembre 1940. L'historien Jean-Marc Binot et Bernard Boyer, fils d'un des chefs du réseau, dépeignent enfin avec précision ce qui fut l'un des premiers groupes des services secrets de la France libre. Créé par Pierre Fourcaud, alias Lucas, le réseau Brutus a ceci de particulier qu'il regroupe des hommes et des femmes aux horizons et aux idées politiques différents, symbole d'une résistance unie dont le seul but est de combattre l'Allemagne et le régime de Vichy. Boris Fourcaud (le frère de Pierre), sous le pseudo de Froment, et un jeune avocat marseillais, André Boyer, alias Brémond, vont patiemment tisser une véritable toile d'araignée à travers toute la France, afin de récolter un maximum de renseignements au profit des Alliés. Visionnaires, les deux hommes lancent l'idée d'un organe fédérant les mouvements de résistance, les partis poli-tiques et les syndicats, sous l'autorité du général de Gaulle, projet qui aboutit à la constitution du Conseil national de la Résistance en 1943. André Boyer devient alors le chef du réseau Brutus. Tout au long de la guerre, malgré le danger, les arrestations, les agents infiltrés par l'Abwehr, le réseau Brutus transmet à Londres l'emplacement des unités allemandes, le détail des fortifications du mur de l'Atlantique, les positions des rampes de V1, les résultats des raids aériens... Plus de soixante ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il était temps de rendre ce bel hommage aux hommes et aux femmes qui ont lutté pour l'honneur de leur pays jusqu'au sacrifice de leur vie, et de faire revivre leur épopée à partir de témoignages exceptionnels et d'archives encore jamais exploitées.

04/2007

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Sciences historiques

De la crypte de Saint-Denis dite Notre-Dame des Champs au carmel du faubourg Saint-Jacques. Une tranche d'histoire, un lieu de mémoire

Ce travail n'est ni une étude historique, ni une étude théologique, c'est un parcours à travers une histoire qui raconte la vie de la crypte de Notre-Dame des Champs en lien avec son environnement. L'arrivée de Denys à Lutèce vers le milieu du me siècle apparaît comme une écriture de légende mais, dans une légende, il y a toujours un fond de vérité. Vivant dans les carrières méridionales, Denys évangélise. Il est suivi par le peuple, mais il meurt peu de temps après, martyrisé lors d'une des persécutions qui frappaient les chrétiens. Sa mémoire est très tôt vénérée : sainte Geneviève lui voue une dévotion particulière dès le Ve siècle. De ce fait, le lieu supposé de son arrivée et de son habitat est lui aussi vénéré, devenant la crypte d'une église dédiée à la Vierge. Dès le vie siècle, l'église Notre-Dame des Champs apparaît dans le Paris mérovingien. Sur les plans de Paris dressés aux Temps modernes, elle est constamment figurée. Les traces écrites de l'attachement que lui portent les rois pendant des siècles, comme les documents d'archives et les textes anciens, éclairent aussi l'histoire du sanctuaire dans la longue durée du deuxième millénaire. La Révolution brise la continuité séculaire de l'église Notre-Dame des Champs. La crypte néanmoins n'est pas oubliée, elle renaît même au XIXe siècle en même temps que le culte voué au frère Réginald. Au XXe siècle, les Editions Nelson, installées sur les lieux du monastère, entretiennent encore la crypte, toujours ornée de toiles, et l'ouvrent aux visiteurs jusqu'à leur départ en 1958. La richesse mémorielle de la crypte légitime l'espérance d'une renaissance, allant de pair avec la reconnaissance de sa valeur patrimoniale. Elle fait pleinement partie de l'histoire de Paris, et nombreux sont ceux qui, en France et dans le monde, s'en souviennent encore.

08/2019

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Archéologie

L'abbaye cistercienne de Preuilly, une redécouverte. Actes de la journée d'étude du 26 septembre 2018 au Collège des Bernardins de Paris

L'abbaye cistercienne de Preuilly, en Champagne, aux portes du domaine royal, désormais reconnue quatrième fille de Cîteaux, n'avait jamais fait l'objet d'une véritable étude scientifique. L'idée d'une large enquête pluridisciplinaire est née il y a dix ans. Débutée modestement, en 2011, avec la mise en place de stages d'étudiants en histoire et histoire de l'art, elle a peu à peu gagné en ampleur et touché de nombreux domaines ? : l'histoire de l'abbaye à travers les archives, l'organisation spatiale mise en évidence par la microtopographie, l'analyse attentive des bâtis, l'expertise dendrochronologique des charpentes, les prospections géophysiques, la fonction des différents espaces éclairée par les fouilles archéologiques qui ont permis un réexamen du carré claustral et du domaine économique attenant, sans omettre les dépendances rurales ou urbaines. En 2018, à l'occasion du 900e anniversaire de la fondation de l'abbaye (selon la tradition) et pour marquer un point d'étape de la recherche, une journée d'études a été organisée au collège des Bernardins. Cet ouvrage constitue les actes de cette journée. Il réunit 21 contributions souvent collectives rédigées par 25 auteurs et organisées en quatre parties qui éclairent d'abord la constitution et le développement du monastère et de son domaine, puis l'évolution de ce domaine à l'époque moderne et contemporaine. Un réexamen des données anciennes permet ensuite de faire le point sur les fouilles du XIXe siècle et sur les objets de collection recueillis dont la qualité et l'importance sont ainsi totalement réévaluées. Enfin, les résultats des recherches archéologiques, tant extensives qu'intensives, sont présentés. Véritable laboratoire d'expérimentation des techniques géophysiques de dernière génération comme de l'étude lithographique poussée dans le plus infime détail, cet important monastère devient une nouvelle référence scientifique révélant l'organisation d'un domaine économique notamment par la présence d'un atelier métallurgique médiéval, ce qu'aucune autre abbaye cistercienne n'avait permis à ce jour.

07/2021

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Art japonais

Art et diplomatie. Oeuvres japonaises du château de Fontainebleau

L'exposition Art et diplomatie. Les oeuvres japonaises du Château de Fontainebleau (1862- 1864) sera inaugurée dans les salles du château lors du Festival de l'histoire de l'art le 5 juin 2020 et restera visible jusqu'au 6 juillet 2020. Elle présentera au public des cadeaux diplomatiques offerts par l'avant-dernier Shôgun Iemochi à Napoléon III, lors de deux ambassades japonaises en 1862 et 1864. Un temps exposé et admiré, cet ensemble d'oeuvres d'art a par la suite été rangé dans les réserves du château et progressivement oublié. L'exposition sera l'occasion de les redécouvrir. Les ambassades itinérantes de 1862 et 1864 avaient pour ambition de sonder les intentions des gouvernements européens et de tenter de renégocier les traités dits inégaux qui venaient d'être signés à la suite de l'ouverture forcée du Japon par le Commodore Perry en 1854. Le Japon, par son inscription dans le monde sinisé, avait une grande expérience de l'art d'offrir des cadeaux. C'est donc en s'appuyant sur cette tradition qu'il envoie en France des peintures, des objets en laque et dans d'autres matières. Les archives diplomatiques japonaises nous renseignent sur le soin qui a présidé au choix des oeuvres et sur le processus de fabrication et comment elles ont parfois été adaptées au goût occidental. Ces présents doivent avant tout permettre au Japon de manifester son prestige sur la scène internationale. Mais leur présence au Château de Fontainebleau s'inscrit aussi dans la grande tradition du goût des élites européennes pour l'art de l'Asie orientale, à la veille de l'éclosion du japonisme. A la croisée de deux univers, cette exposition donne ainsi vie à un ensemble d'oeuvres au statut particulier, situées à une période de transition où le Japon fait ses premiers pas sur la scène internationale. Elle est le résultat de découvertes faites par une équipe de chercheurs et conservateurs français et japonais.

07/2021

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Cyclisme, VTT

Une histoire des courses cyclistes

Grands tours et classiques, duels d'anthologie, lieux cultes : la grande et la petite histoire du cyclisme et de ses champions, racontées avec gourmandise par Jean-Noël Blanc. A savourer ! Une idée de génie est toujours bête comme chou. Pourquoi avoir attendu 1817 pour inventer de placer deux roues l'une derrière l'autre au lieu de les disposer côte à côte ? Le baron allemand Drais les relie d'un montant de bois, et voici la draisienne, l'ancêtre du vélo. Le bicycle est d'emblée voué à la vitesse et à la course. En 1867, la première course emmène 100 participants de l'avenue d'Antin à Versailles. Trois ans plus tard, on compte déjà 270 courses en France ! Bien entendu, la compétition pousse aux améliorations techniques. L'histoire des courses cyclistes est donc celle de l'émancipation progressive du vélo vis-à-vis de la bicyclette. Il ne faut pas confondre les deux. La bicyclette sert à faire les courses quand le vélo est au service de la course : ici le quotidien, là l'exploit, le rêve, la légende. Cette magie émerveille : le public s'extasie devant ces champions qui défient la montagne ou domptent les pavés. En 50 micro-chapitres illustrés par de nombreux documents d'archives et des photos contemporaines, cet ouvrage brosse par petites touches un panorama du cyclisme, avec ses " forçats de la route ", grimpeurs, rouleurs, sprinteurs ou simples équipiers, ses heures de gloire et ses drames, ses beaux gestes et ses tricheries, ses évolutions techniques et ses décors de théâtre. Tour de France, Bordeaux-Paris, Paris-Brest-Paris, Six Jours de Paris, Milan-San Remo, Tour des Flandres, Flèche wallonne, Paris-Roubaix, Tour de Lombardie, Paris-Nice, Critérium du Dauphiné, Giro : il fait revivre toutes les grandes courses, qu'elles appartiennent au passé ou qu'elles soient toujours à l'affiche. Une histoire non encyclopédique mais subjective, écrite dans une langue savoureuse par un amoureux du vélo et de l'écriture.

05/2023

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Thèmes photo

Renverser ses yeux. Autour de l'arte Povera, photographie, film, video

Fruit de longues recherches dans les archives des artistes, l'ouvrage sera doté d'une riche documentation et offrira une relecture inédite de la production artistique italienne entre 1960 et 1975. Apparu dans les années 1960 en Italie, l'Arte Povera est une démarche artistique ; davantage une attitude qu'un mouvement. Théorisé par Germano Celant en 1966, l'Arte Povera s'inscrit dans une volonté de défiance à l'égard des industries culturelles, portée par une nouvelle génération d'artistes incarnant des manières inédites d'appréhender l'art et la création. S'opposant à la consommation de masse et réhabilitant la place de l'homme et de la nature dans l'art, l'Arte Povera en renouvelle les thématiques (l'homme, la nature, le corps, le temps), les matériaux (naturels, de récupération, périssables), les techniques (artisanales), les gestes et l'intention. Il s'agit de repenser les critères d'esthétisme, de se défaire des artifices, de revenir à l'immédiateté des émotions et des sensations. A travers la production de livres, d'affiches, de projections et d'impressions sur toile, les artistes italiens de cette époque se sont appropriés le pouvoir narratif de l'image photographique et filmique afin d'explorer de nouveaux possibles de l'art. Transdisciplinaires, mêlant photographies, films, vidéos, affiches, livres, objets, sculptures et peintures, l'ouvrage, qui l'accompagnera l'exposition, présentera plus de 300 oeuvres de figures majeures de l'Arte Povera, parmi lesquelles Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Luigi Ghirri, Jannis Kounellis, Piero Manzoni, Mario Merz, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto... Conçu comme un livre d'art et non comme un catalogue d'exposition, il donnera à voir l'extraordinaire richesse d'une période où les artistes italiens ont compté parmi les plus importants interprètes de la transformation des langages visuels. Ce nouveau regard sur une démarche artistique majeure des avant-gardes du XXe siècle proposera également une immersion visuelle dans le contexte politique et culturel de l'époque avec des portfolios dédiés au cinéma, théâtre, soirées littéraires, extraits de presse présentant les grands enjeux socioculturels d'alors.

10/2022

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Revues

Assiégées N° 5, septembre 2021 : Transmettre

Où se situent nos mémoires ? Dans notre mémoire des lieux, au coin de la rue, quand un souvenir émerge. Dans le fond d'un carton poussiéreux d'archives ; dans les musées coloniaux ; les cimetières. Dans l'usine ; les champs ; les sites de construction ; les chambres de bonne ; les douches publiques. Les foyers de travailleurs immigrés ; les bidonvilles ; les camps ; les prisons ; les parloirs ; les cités de transit. Dans les traversées. Dans des espaces prévus pour disparaître. Dans des espaces qui prévoient notre disparition. Dans la garde que prend mon corps ; nos jambes qui courent en zigzag ; nos cicatrices ; mes poils ; les mains abîmées par l'eau de javel ; l'espace pour poser sa tête sur les jambes de Setti. Dans l'odeur de l'ail et des épices de "chez-moi" ; le miel et l'huile d'olive ; les fleurs de jasmin ; le bon café qui siffle dans l'ibriq. Dans les rituels couchés sur des papiers secrets ou transmis par le corps ; les rituels afro-caribéens ; les arts martiaux et les danses ; le gwo ka, le kalarri payattu, la capoeira, le hip hop. Dans des mappemondes tenues à l'envers ; les vieilles photos et papiers d'identité enveloppés dans de l'aluminium ; les foulards des aïeules ; les jouets cachés au fond d'un tiroir, sous une pile de vieux sous-vêtements ; nos laissez-passer, nos cartes de séjours, nos passeports ou leur absence. Nos silences et non-dits. Nos récits oraux et nos histoires. Nos tentatives pour préserver nos mémoires. Nos tentatives pour transmettre nos luttes, nos traces, nos sillons, nos mondes. Ce cinquième numéro, "Transmettre" , se propose d'évoquer nos mémoires et amnésies intimes et collectives. Les transmissions passent par les corps, les gestes, l'ordinaire, le mondain, les luttes, par nos ancêtres et nos liens à la terre. Comment transmettre ? Qui transmet ? Où? A qui ? Quoi et pourquoi ? Sous quelles conditions ?

09/2021

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Littérature française

Les enfants de Mussolini. Cycle littéraire "Les BONNABEL" – Tome VI

Les Bonnabel est le titre d'un cycle littéraire composé d'une suite de douze ouvrages. L'odyssée débute pendant la Grande Guerre pour s'achever un siècle plus tard. L'ensemble du récit décrit la vie d'une famille huguenote originaire de la Drôme ; ses membres sont cruellement éprouvés par les conséquences guerrières, et la folie meurtrière des hommes. A partir d'archives nationales, la collection Les Bonnabel évoque avec réalisme des évènements, et des grandes figures historiques du pays, conférant à la totalité de l'oeuvre une cohérence et une véracité d'une parfaite justesse sur la dimension militaire, politique, religieuse et de science humaine et sociale. Les épisodes de la dodécalogie Les Bonnabel se composent comme suit : Tome I : Les veuves blanches. Tome II : Les sacrifiés de l'Argonne. Tome III : Les oubliés de Monastir. Tome IV : Les galopins sanglants. Tome V : Les fanatiques de L'oustacha. Tome VI : Les enfants de Mussolini. Tome VII : Les enragés de la défaite. Tome VIII : Les triangles roses. Tome IX : Les oubliés du Vercors. Tome X : Les enfants de Boches. Tome XI : Les amants de Bouillante. Tome XII : Les justiciers. Note préliminaire de l'auteur pour le Tome VI : L'Italie s'enfonce doucement dans l'idéologie fasciste au risque de perdre ses repères historiques. Son chef emblématique, Benito Mussolini, après avoir envisagé de constituer un front antinazi avec la France et l'Angleterre, et de déclencher une guerre préventive contre l'Allemagne, s'est finalement acoquiné avec le Führer. Pierre Laval tente de raccommoder les deux nations latines mais ses efforts ne parviennent qu'à fortifier la conviction italienne d'un meilleur choix, avec le IIIe Reich. C'est la naissance de l'Axe. Les Bonnabel retrouvent l'héritier mâle qui leur manquait. Slobodan reprend sa place parmi les siens et reprend ses racines françaises, drômoises sans pour autant renier ses ancêtres yougoslaves. La famille Bonnabel s'enrichit, enfin libérée de son passé.

09/2023

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Société

Venir à bout des eaux usées : une mission politique. Pour une histoire de l'assainissement des villes

Retraçant pour la première fois l'histoire de l'assainissement des villes, cet ouvrage se présente comme un récit, richement illustré, qui débute avec le pot de chambre, premier équipement inventé par les êtres humains pour satisfaire leurs besoins naturels en milieu confiné. Puis, propulsé dans une tuyauterie connectée à une fosse souterraine remplie de matière infecte en putréfaction, le lecteur découvre les métiers de la vidange et s'initie à la théorie du circulus, qui transcende l'engrais fécal. Soulevant le voile sur la part de secret qui caractérise tout ce qui touche aux eaux usées, ce livre apporte un éclairage totalement inédit sur un sujet d'importance, en particulier dans le contexte de crise sanitaire, mais également de transition énergétique et d'économie circulaire. Sur la base d'une longue pratique professionnelle et après des recherches sur des archives encore ignorées, l'auteur déroule une fresque historique qui commence en 1749 à l'Hôtel Dieu de Lyon avec l'explosion mortelle d'une fosse d'aisance, et s'achève au début du 20e siècle, avec le triomphe du tout-à-l'égout. Ce voyage, objet d'un doctorat de l'Ecole des Ponts, se caractérise par de radicales évolutions de l'assainissement des eaux usées des villes, permet d'appréhender l'essor d'une activité aux multiples connexions (techniques, scientifiques, politique publique, justice...) et. Dans une progression rythmée par des rivalités et des crises, le système gastrique de la cité se structure en réseaux maillés, contrôlés par un nombre croissant d'acteurs, mais également de procédés techniques, de règlementations, et bien sûr pour en assurer le fonctionnement, de mécanismes financiers. L'Auteur : Ingénieur Conseil et Expert Judiciaire, et enseignant, Emmanuel Adler capitalise plus de 30 ans d'expériences dans les métiers de la gestion de l'assainissement des eaux usées urbaines et des déchets ménagers. Après avoir travaillé dans diverses majors de l'eau et des déchets, il crée son entreprise de conseil et d'assistance technique en 1997.

09/2021

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Sciences politiques

Histoire du gaullisme social

" La gauche se réclamera de moi quand je serai mort. " Charles de Gaulle. A l'occasion de sa première intervention télévisée, le Premier ministre Jean Castex s'est défini comme un " gaulliste social ". Si cette expression a été remise au goût du jour par le chef du gouvernement le 3 juillet 2020, elle est pourtant loin d'être nouvelle. Apparu il y a un petit moins d'un siècle, le gaullisme social est en quelque sorte le yin et le yang de la politique : il est l'équilibre parfait entre l'héritage historique de la droite du général Charles de Gaulle et l'esprit politique et philosophique de la gauche. Certes, le gaullisme - devenu une valeur-refuge de la vie politique française - incarne aujourd'hui encore le dépassement des clivages, unifiant la gauche et la droite autour d'une certaine vision du pays. Mais l'histoire et la vie politique de ce mouvement nous encouragent à le positionner à droite sur l'échiquier politique, alors même qu'une part non négligeable de ses thèses sont inspirées par le catholicisme social et l'héritage de la gauche. A l'origine, le " gaullisme social " rassemblait les Français convaincus que seules les institutions de la Cinquième République permettraient la réalisation des objectifs de la gauche ; il réunissait les défenseurs d'une tendance humaniste, ouvrière et sociale au sein de la droite française. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Quel héritage ce mouvement a-t-il laissé dans les mandats qui ont suivi ceux du Général ? Quelles conséquences a-t-il eues sur le paysage politique français, et les acquis sociaux ? Loin des clichés et d'une vision manichéenne de la politique française qui veut que la droite et la gauche ne se mêlent en aucun cas, Pierre Manenti - s'appuyant sur une série d'entretiens historiques et d'archives inédites - brosse le portrait d'un courant méconnu de la vie politique française.

11/2021

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Chanson française

Indochine

Quarante ans se sont écoulés depuis le premier concert d'Indochine au Rose Bonbon. Ce 29 septembre 1981, les quatre membres fondateurs, tout juste sortis de l'adolescence, jouaient devant une salle de 200 personnes électrisées. Aujourd'hui, le groupe de rock préféré des français parvient à rassembler quatre générations de fans lors de concerts à la scénographie magistrale dans une incroyable communion. Loin de toute nostalgie, il a toujours su se renouveler, et s'inscrire avec force dans la modernité, traitant de sujets de société bien avant qu'ils ne deviennent en vogue, s'affranchissant des modes, pour puiser ses inspirations à de multiples sources, littéraires, picturales, sociétales ou cinématographiques. Est-ce pour cette raison qu'Indochine parle à tant de monde ? Rafaelle Hirsch-Doran, en épluchant les nombreuses archives personnelles confiées par Nicola Sirkis, donne des éléments de réponse. Ainsi, sont reproduits pour la première fois des extraits de journaux intimes, photos privées, premières maquettes, brouillons de chansons, feuilles d'enregistrement, photos des costumes de scène, croquis. Elle a aussi interviewé tous ceux qui ont écrit ou ont participé à l'histoire d'Indochine, de la mère de Nicola Sirkis, qui n'avait jamais parlé, à Chloé Delaume, de Xavier Dolan à Erwin Olaf, des ingénieurs du son aux membres du groupe, de Lou Sirkis à Christine and the Queens et surtout, Nicola Sirkis lui-même, qui se livre ici comme rarement. En renfermant ce livre global, qui explore les nombreuses facettes d'un groupe que tout le monde croit connaître mais qui échappe aux canons habituels de la musique populaire, on traverse également quarante ans d'histoire française. Et tout au long de ce voyage, on retrouve un seul crédo : la liberté. Nicola Sirkis est le chanteur, compositeur, fondateur d'Indochine. Rafaëlle Hirsch-Doran est journaliste et sa rencontre avec Indochine à l'âge de 11 ans a été un choc. Elle est également réalisatrice de documentaires.

09/2021

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Cyclisme, VTT

Vélo ! Sport, ville, nature, culture & aventure

Le vélo fait partie intégrante de notre quotidien. Il est même désormais devenu plus qu'une discipline sportive et qu'un simple moyen de transport. Le vélo incarne un état d'esprit conjuguant effort, bien-être, santé et nature. Comme l'équilibre du cycliste repose sur sa direction et son mouvement, c'est bien dans le mouvement que le livre évoluera. Le vélo est l'une des plus belles inventions de l'humanité et le moyen de transport le plus utilisé au monde. Chacun s'est construit au fil de sa vie des expériences et des souvenirs à deux-roues. Encore appelé bicyclette, " biclou ", " bécane " ou " petite reine ", le vélo a aujourd'hui incontestablement le vent en poupe, en ville comme à la campagne, sur le bitume comme sur les sentiers... A sa naissance au mitan du xixe siècle, le vélo a été un produit de luxe puis un objet populaire avant-guerre avant d'être ringardisé après les " Trente Glorieuses " puis de devenir aujourd'hui le porte-étendard du bien-être et de l'écologie. Ainsi rouler à deux-roues, avec ou sans assistance électrique, n'a jamais été aussi branché ! Le vélo est devenu un moyen de transport idéal pour se déplacer, travailler, faire du sport, randonner ou encore voyager. Nourri par des clichés inédits et des archives rares, le livre " Vélo ! " vous raconte cette étonnante saga en train de s'écrire depuis deux siècles, nous éclairant également sur les différentes pratiques, les lieux emblématiques, les acteurs-clefs d'hier et d'aujourd'hui ainsi que sa culture foisonnante, dans la littérature comme sur nos écrans ou dans les Arts. Objet du quotidien situé à la croisée des mondes du sport, de la technique, de l'industrie, de la mobilité, du voyage, de l'écologie, de la mode et de la culture, le vélo est tendance, découvrons-le en roues libres !

11/2021

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Ouvrages généraux

Les Normands dans la guerre. Le temps des épreuves 1939-1945

L'histoire de la Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale n'est pas celle de la majorité des Français. Depuis la déclaration de guerre en septembre 1939 jusqu'à la fin du conflit en Europe, au printemps 1945, les Normands, ainsi que les habitants des autres régions côtières de la Manche, vivent, plus que les autres, cinq années d'épreuves. La proximité de l'Angleterre vaut à la Normandie une lourde présence allemande (plus de 300 000 hommes fin 1940). L'ordre de l'occupant pèse sur la vie quotidienne, avec de nombreux interdits, le pillage en règle des ressources industrielles, agricoles, et un marché noir très actif. Malgré l'armistice, la Normandie reste une zone de guerre. A partir de 1940, la RAF bombarde les ports. Sur les rivages, les coups de main se multiplient, notamment à Dieppe. Pour répondre aux exigences allemandes, les populations côtières sont ballottées, et les habitants de la zone interdite, tracée en 1941, subissent des évacuations massives vers l'intérieur des terres. S'ils sont attachés à la figure du maréchal Pétain, les Normands se montrent majoritairement germanophobes, anglophiles et gaullistes dès les débuts de l'Occupation. Quand, en 1943, la police passe des mains de la Wehrmacht à celles des SS, la répression allemande s'amplifie, notamment contre la Résistance, précoce dans la région. Le Débarquement du 6 juin 1944 sur les côtes normandes entraîne plus de 20 000 morts, des villes anéanties par les bombes et des dizaines de milliers de réfugiés dans les campagnes, envahissant granges, étables et anciennes carrières. Après trois mois de sanglants affrontements, il faut se reconstruire moralement, relever les ruines et rétablir la démocratie. Trois années de recherches en archives, enrichies de nombreux témoignages, ont abouti à un ouvrage incontournable. L'histoire des 2 300 000 Normands de Seine-Inférieure, de l'Eure, du Calvados, de l'Orne et de la Manche pendant la Seconde Guerre mondiale restait à écrire. C'est désormais fait.

11/2021

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Géopolitique

Un historien des relations internationales dans la Cité. Mélanges offerts à Sylvain Schirmann par ses anciens élèves...

Professeur des Universités en histoire des relations internationals contemporaines à l'Université Paul Verlaine de Metz puis à Sciences Po Strasbourg, Sylvain Schirmann a marqué, par son enseignement, des générations d'étudiants : ceux, bien sûr, de la faculté d'histoire de Metz, de l'Institut des hautes études européennes et de l'Institut d'études politiques de Strasbourg, mais aussi ceux de l'Ecole nationale d'administration ou de l'Université du Luxembourg, ainsi que les élèves des deux campus - de Bruges et de Natolin - du Collège d'Europe. Tous ont été frappés par le charisme, la clarté et la force de conviction de Sylvain Schirmann. Tous ont été impressionnés par sa capacité à traiter de thèmes très variés, révélateurs de sa curiosité intellectuelle comme de son refus de se limiter à ses sujets de prédilection. Tous ont été sensibles à sa façon de problématiser ses cours et, dans le même mouvement, d'en décrypter les lignes de force. Tous ont été convaincus par sa lecture fine et saillante des relations internationales, par ses démonstrations, fondées sur de vastes lectures et une magistrale connaissance des sources d'archives. Tous ont eu la certitude de suivre les cours d'un grand prof ! Au moment même où Sylvain Schirmann fait valoir ses droits à la retraite, ses anciens thésards ont voulu lui rendre hommage à travers ce volume collectif investissant des thèmes qui lui sont chers. La quinzaine de contributions réunies ici s'ouvre sur l'itinéraire de cet historien passionné, rappelée par Marie-Thérèse Bitsch. Suivent des articles qui s'articulent autour de quatre grands axes : le rôle et l'action des syndicats en France et en Allemagne ; les voies multiples de la coopération et de la construction européennes ; les relations de l'Europe communautaire avec ses voisins proches ; enfin, le role des confrontations, des émotions et des mentalités collectives dans les relations internationales.

10/2022

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Sociologie

Les mutilations sexuelles féminines

L'auteur de cet ouvrage étudie le phénomène des mutilations sexuelles féminines à travers les âges et les peuples qui les pratiquent de nos jours. Elle décrit les différentes méthodes utilisées (excision et infibulation entre autres) et leurs conséquences. Une des principales fonctions de ces mutilations est de "créer des femmes". La socialisation féminine et la construction de l'identité de genre sont donc au coeur de sa recherche. Cette obligation de socialisation s'appuierait sur une misogynie universelle (le sexe féminin serait impur et indéfini) et la domination masculine qui l'accompagne. Dès lors, la phrase de Simone de Beauvoir "On ne naît pas femme, on le devient" révèle ici toute sa portée : la nature ne suffit pas, il faut la recréer et lui donner un sens, ce qui permet l'intégration au groupe pour notamment prétendre au mariage. Ainsi, la culture s'empare du corps des femmes, devenu vecteur de socialisation, pour l'assigner physiquement et symboliquement ; cette emprise culturelle cherche à ôter toute masculinité aux femmes et à pousser au paroxysme les "ingrédients" de la féminité. En effet, la bisexualité et l'androgynie supposées par la présence du clitoris sont perçues comme des "entre-deux" insupportables et des figures de chaos. Bien que durant ces trente dernières années la lutte contre l'excision se soit intensifiée par des campagnes de sensibilisation, la promulgation de chartes et la signature de conventions, la pratique perdure dans des proportions considérables. Natacha Carbonne a travaillé à partir d'entretiens et d'enquêtes qu'elle a menés en Afrique et particulièrement au Mali. S'appuyant sur une abondante documentation, dont des archives d'ONG en lutte contre cette pratique, l'auteur expose les raisons invoquées par les principaux concernés (purifier, socialiser, définir une identité) mais aussi les buts recherchés (dominer, fidéliser, déchoir) et les conséquences, autant physiques que psychologiques, de ces pratiques sur les femmes.

11/2011

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Littérature française

Les galopins sanglants

Les Bonnabel est le titre d'un cycle littéraire composé d'une suite de douze ouvrages. L'odyssée débute pendant la Grande Guerre pour s'achever un siècle plus tard. L'ensemble du récit décrit la vie d'une famille huguenote originaire de la Drôme ; ses membres sont cruellement éprouvés par les conséquences guerrières, et la folie meurtrière des hommes. A partir d'archives nationales, la collection Les Bonnabel évoque avec réalisme des évènements, et des grandes figures historiques du pays, conférant à la totalité de l'oeuvre une cohérence et une véracité d'une parfaite justesse sur la dimension militaire, politique, religieuse et de science humaine et sociale. Les épisodes de la dodécalogie Les Bonnabel se composent comme suit : Tome I : Les veuves blanches. Tome II : Les sacrifiés de l'Argonne. Tome III : Les oubliés de Monastir. Tome IV : Les galopins sanglants. Tome V : Les fanatiques de L'oustacha. Tome VI : Les enfants de Mussolini. Tome VII : Les enragés de la défaite. Tome VIII : Les triangles roses. Tome IX : Les oubliés du Vercors. Tome X : Les enfants de Boches. Tome XI : Les amants de Bouillante. Tome XII : Les justiciers. Note préliminaire de l'auteur : Un peu comme un pugiliste qui ne se remet pas de son dernier combat, la France républicaine vacille et tangue quand ses ennemis de toujours se mettent en tête de la renverser et de lui substituer un régime autoritaire comme la tentation en vient à nos deux voisins de l'Allemagne et de l'Italie. Clemenceau, Briand, même Caillaux s'en sont allés et leurs successeurs découvrent un monde nouveau dominé par les Etats-Unis qui ont renié leur parole quand les démocraties tombent l'une après l'autre. Les galopins sanglants comme les appelle Edouard Herriot échouent heureusement aux portes de la Chambre des députés. Dans ce tumulte annonciateur de lendemains qui déchantent, la famille Bonnabel n'échappe pas à son destin.

06/2023

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Sciences historiques

Machines à papier. Innovation et transformations de l'industrie papetière en France, 1798-1860

La papeterie française est confrontée dans la première moitié du 19e siècle, comme de nombreuses branches industrielles, à la mécanisation. Cette mutation décisive n'est pas seulement d'ordre technique : elle s'inscrit dans une transformation générale des hommes et de leurs pratiques qui mène, vers 1860, à une nouvelle organisation économique et sociale. C'est une telle flexure majeure qui est au cœur des interrogations de cet ouvrage : comment passe-t-on d'un système technique à un autre ? De l'invention de la machine à papier par Louis Nicolas Robert en 1798 à la multiplication par cinq de la production vers 1860, la modernisation d'une branche n'a rien d'automatique ou d'aléatoire. La machine nouvelle ne s'intègre pas sans un intense effort collectif dans des entreprises profondément renouvelées ; elle ne se diffuse pas sans que soient surmontés de nombreux obstacles techniques ; cause de la mutation, elle en est aussi un effet, en un cycle auto-soutenu. Aussi la mécanisation est-elle au centre d'un processus complexe. Elle obéit à des rythmes et des logiques qui prennent racine dans un ancien régime productif dont l'héritage est contraignant. Avide de capitaux, elle mobilise des financements neufs et variés ; promotrice de nouveaux espaces productifs, elle provoque le remaniement des installations ; ancrée sur les marchés en expansion de la lecture et de la presse, elle suscite l'émergence d'entrepreneurs innovants ; ordonnatrice d'une organisation du travail renouvelée, elle implique une transformation de la composition de la main-d'œuvre. Ainsi une nouvelle géographie et une nouvelle structure des entreprises se sont mises en place, dont la papeterie a gardé des traces jusqu'à nos jours. Grâce à l'exploitation d'archives d'entreprises inédites et rares, le cycle de la mécanisation de la papeterie française, analysé ici concrètement, dans ses hésitations, ses tensions, ses réussites et ses limites, introduit à une histoire globale, technique, économique et sociale, de l'innovation.

10/1996

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XXe siècle

La mort n'existe pas. Le chant sublimé de l'Arménie

Considéré comme l'un des plus grands génies du peuple arménien et comme le fondateur de la musique classique arménienne, Komitas, né Soghomon Soghomonian (1869-1935), tout à la fois prêtre, chanteur, interprète et compositeur apprécié des plus grands parmi ses contemporains, notamment de Debussy, est à lui seul le symbole de la foi, de la culture, de la mémoire et du drame d'une nation dont les meurtrissures de l'histoire ont essaimé les héritiers aux quatre coins du monde. Les événements tragiques du Haut-Karabagh viennent de les raviver. L'Arménie d'aujourd'hui, à nouveau tristement au coeur de l'actualité, comme sa diaspora, portent, telle la marque d'un fer rouge, le souvenir du " grand crime " de 1915, selon l'expression alors forgée par ses victimes. Komitas en fait partie, même s'il a échappé miraculeusement aux massacres, puisqu'il ne reviendra pas indemne de son expérience de la déportation, se détournant de ses facultés créatrices et se réfugiant peu à peu dans un mutisme désespéré à l'image du silence qui prévaudra longtemps sur ce drame de l'Histoire. Komitas incarne donc aussi ce traumatisme indélébile et ce silence pesant. Son enfermement pendant près de vingt ans dans trois asiles successifs, à Constantinople puis en France, à Ville-Evrard et Villejuif, reste pour beaucoup un mystère, renforcé par l'inaccessibilité de la plupart des archives médicales le concernant. Etait-il justifié ? Les règles d'internement étaient autres à l'époque... 150 ans après sa naissance, 85 ans après sa mort, Komitas demeure à la fois le héraut de la culture arménienne et une énigme pour ceux qui en sont les dépositaires. Ce sont ces divers aspects qu'abordent ces "mémoires imaginés" de Komitas, tentative inédite de retracer non les faits mais la façon dont ils ont pu être vécus par cette figure hors du commun dont le destin s'est confondu avec celui d'un peuple. Ce roman est comme le déchiffrement de son message dont l'enracinement national n'oblitère pas l'universalité.

08/2021

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Romans historiques

Les gens de Wassy. Histoire romancée du massacre des protestants

Le dimanche 1e mars 1562, le Duc François de Guise venant de son fief de Joinville, frontière de la Lorraine et de la Champagne, et se rendant à la Cour sur l'ordre de la Régente Catherine de Médicis, passe par Wassy. Ses hommes vident à coups d'épée et d'arquebuses " la Grange " où viennent de se rassembler, pour l'office, les fidèles de l'Eglise protestante nouvellement établie sous le parrainage de celle de Troyes. L'après-midi, la nuit, le lendemain et les jours suivants, la chasse à l'homme se poursuit dans toute la ville, faisant bon nombre de victimes, morts, blessés et mutilés à vie. C'est ce massacre, perpétré dans la petite ville de Wassy, qui constitue officiellement l'événement historique appelé " début des Guerres de Religion ", dont les conséquences furent si désastreuses pour toute la France. Que s'est-il passé ? Pourquoi à Wassy ? Pourquoi ce jour-là ? Qui fut le cerveau, qui le bras ? Quels étaient les noms des victimes ? Quel décret rendit la justice royale ? Qu'est-il advenu des " Gens de Wassy " ? Cet ouvrage, étayé sur les archives locales et les documents historiques, s'efforce de répondre à ces questions sous une forme moins ardue, une chronique romancée qui débute un an avant le massacre : à Joinville, les Guise font leurs adieux à leur nièce Marie Stuart, veuve de François II et " Dame de Wassy ", qui s'en retourne régner en Ecosse ; à Wassy, les protestants, confiants dans la politique de tolérance de Michel de L'Hôpital, installent leur église et son ministre. Reconstitués mois après mois, jour après jour, se relient et s'imbriquent le calendrier des fêtes et des foires champenoises, jusqu'au fameux Carnaval de Wassy ; les tribulations de l'Evêque de Châlons, la tragi-comédie du Colloque de Poissy, les déplacements des Guise et les mouvements de leurs soldats. Jusqu'à la chute du premier corps devant la porte de la Grange. Et tout ne faisait que commencer...

12/1993

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Critique littéraire

Roger Stéphane. Enquête sur l'aventurier

Roger Stéphane (1919-1994) a été une figure de premier plan de la vie littéraire et journalistique française. Né Roger Worms, d'une riche famille de la bourgeoisie juive parisienne, ce jeune homme frivole, passionné de littérature, homosexuel proclamé, fait très tôt la connaissance de plusieurs grands écrivains qui auront une influence déterminante sur lui, comme André Gide, Roger Martin du Gard et André Malraux, qui le font s'orienter vers la " réflexion engagée ". Entré en résistance au cours de l'été 41, Roger Stéphane est emprisonné deux fois et s'évade deux fois. Le 19 août 1944, alerté par Jean Cocteau, il va libérer l'Hôtel de Ville et, transformé en capitaine de vingt-cinq ans, prend un repos bien mérité au Ritz. En 1950, Roger Stéphane est un des co-fondateurs de L'Observateur, l'ancêtre de l'actuel Nouvel Observateur. Cela ne lui fait pas oublier ses activités d'écrivain, puisqu'il publie un de ses livres essentiels, Portrait de l'aventurier. Il s'engage en faveur de la décolonisation, conseille ses amis Mendès France et Bourguiba. En 1958, il se rallie au général de Gaulle qu'il fréquente jusqu'en 1970 et, à travers la célèbre série des " Portraits-Souvenirs ", devient un des pionniers de la télévision culturelle. A la fin de sa vie, endetté, seul, la plupart de ses amis étant morts, Roger Stéphane organise son suicide en vrai stoïcien. Artiste de la conversation, mêlé de près à tous les combats politiques de son temps qu'il aborda avec une rare lucidité, Roger Stéphane est un personnage clé de sa génération : celle qui eut vingt ans en 1940 et dont ce livre est aussi le portrait. Pour les besoins de cette biographie, la première consacrée à Roger Stéphane, Olivier Philipponnat et Patrick Lienhardt ont interrogé ses proches et puisé aux archives inédites de l'auteur du Portrait de l'aventurier et de Chaque homme est lié au monde.

10/2004

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Moto

Xl-ultimate collector motorcycles

Bécanes de rêve : les motos les plus spectaculaires de la planète. De la Hildebrand & Wolfmuller de 1894 à l'Aston Martin AMB 001 de 2020, cet ouvrage expose superbement 100 des plus belles motos à avoir jamais fait vrombir l'asphalte et se pâmer les passionnés. Premières briseuses de records, luxueuses voyageuses, bolides des routes ou des circuits de Grands Prix, légendaires superbikes de production et customs exotiques, cet ouvrage célèbre ce que le design et l'ingénierie moto ont produit de meilleur. Nombre de modèles sont issus de collections privées renommées et n'ont été montrées que rarement. D'autres sont les vedettes incontestées des plus grands musées de la moto - comme la Brough Superior "Golden Dream" de 1938 ou la MV Agusta 500 4C de 1957, qui emporta John Surtees jusqu'à la victoire en championnat du monde. Les reliques étonnamment bien conservées côtoient un écurie de sportives mythiques chevauchées par des pilotes comme Dario Ambrosini, Tarquinio Provini, Mike Hailwood, Giacomo Agostini, Barry Sheene et Kenny Roberts. Les histoires captivantes associées à ces motos fabuleuses sont racontées en détail et illustrées par les clichés des plus grands photographes du genre, réalisés spécialement pour cette publication, ainsi que des bijoux tirés de diverses archives, des affiches promouvant les premières courses aux photos prises dans le vif de la course. Elle s'ouvre sur un avant-propos de Jay Leno, célèbre accro à la mécanique, et contient des interviews de George Barber, le fondateur du Barber Vintage Motorsports Museum ; Sammy Miller, pilote de course et fondateur du Sammy Miller Motorcycle Museum ; Ben Walker, directeur du département Motos chez Bonhams ; Paul d'Orléans, fondateur de The Vintagent et Gordon McCall, co-fondateur du Quail Motorcycle Gathering, le concours de renommée mondiale qui se tient à Carmel, en Californie. Une abondance de bijoux sur deux roues et un livre incontournable pour tous les fanatiques de moto.

03/2023

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Histoire des mentalités

La noblesse et ses domestiques au XVIIIe siècle

Les premières études sur les domestiques ont été publiées à la fin du XIXe siècle, à l'apogée de l'emploi domestique. Il faut attendre un siècle et les années 1980 pour que la domesticité intéresse de nouveau les historiens. Le XIXe siècle, durant lequel la domes- ticité connut son plus fort développement, intéressa tout d'abord les historiens. Ensuite, d'autres études ont exploré le monde de la domesticité au XVIIe et surtout au XVIIIe siècle. Ces recherches privilégient une approche générale et sociale avec la place des domestiques dans la société, les préjugés à leur égard, leur rôle dans la diffu- sion des manières de vivre aristocratiques, leur fortune matérielle et l'évolution de la condition domestique. Peut-être en raison du développement, depuis le milieu des années 2000, des "auxiliaires de vie" , "aides ménagères" et autres nouvelles formes de domesti- cité, ce sujet a retrouvé la faveur des sociologues. Les approches sont plus particulières chez les historiens et les historiens de l'art, avec un intérêt porté aux lieux d'exercice ou au marché du travail. Cet ouvrage s'attache à l'étude des relations humaines au quotidien entre l'aristocratie et sa domes- ticité dans la France du XVIIIe siècle, depuis le recru- tement jusqu'au départ du domestique ou au décès du maître. Documents d'archives, presse, littérature, mémoires et correspondances ont été consultés pour tenter d'appréhender leur nature, leur variété, leur richesse et leur complexité. Ces relations particu- lières, résultat des interactions des personnalités de chacun, se développaient dans un cadre défini par les conventions sociales qui imposaient des droits et des devoirs, tant aux maîtres qu'aux domestiques, aux- quelles se mêlaient représentations idéales, attentes et préjugés. La Révolution est ponctuellement évoquée, car les circonstances, exceptionnelles et souvent tra- giques, entraînèrent d'importantes modifications dans les relations entre maîtres et domestiques et dans l'appréhension du monde domestique par le nouveau pouvoir, lesquelles constituent un sujet d'étude en eux-mêmes.

10/2021

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Marques et modèles automobiles

L'icône des trente glorieuses. La Citroën 2CV

De la voiture bon marché à l'icône du style : l'histoire de la Citroën 2 CV. La plus modeste des Citroën est celle qui aura demandé le plus de recherches pour arriver à des solutions techniques bien souvent inédites. Cette histoire à rebondissements est ici contée à travers de nombreux documents d'époque, croquis et photos issues des archives officielles de la marque aux chevrons. A première vue, la 2 CV ne possédait pas grand-chose pour elle, si ce n'est un coût très faible d'achat et d'entretien, une facilité d'usage, un grand volume intérieur... En bref, une voiture parfaitement homogène, en adéquation avec les besoins du début des années 1950. Pourtant il aura fallu attendre plus de 10 ans pour voir circuler cette voiture au cahier des charges bien étonnant. Après l'étonnement du public lors de sa présentation au salon de l'automobile de 1948, l'accueil est très chaleureux et de nombreuses listes d'attente voient le jour pour acquérir le véhicule. Ce dernier devient vite une référence en France et au-delà des frontières comme nous le montrent les auteurs à travers des photographies des voyages et exploits sportifs de la petite Citroën dans le monde entier. Avec beaucoup d'évolutions mais aucune transformation révolutionnaire pendant plus de 40 ans, la 2 CV reste un cas à part dans le monde de l'automobile. Son histoire est intimement liée aux mutations de la société et des mentalités des Trente Glorieuses. Cette figure iconique continue de sillonner les routes grâce à des clubs de passionnés. Certains ont accepté de témoigner de l'amour qu'ils portent à leur Deudeuche dans les pages de cet ouvrage. Ils rappellent aux lecteurs que la 2 CV - et ses déclinaisons comme la Charleston, la Dyane, la Méhari ou l'Ami-6 - représente un art de vivre à la française.

09/2021

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Football

Football. 111 moments magiques

Des buts spectaculaires, des gestes héroïques, d'émouvantes aventures humaines, des victoires (ou des défaites) inoubliables : l'histoire du football regorge de moments magiques qui ont contribué à rendre ce sport universel. Des prémisses du football en noir et blanc, celui des règles incertaines et des entreprises légendaires relatées dans les tavernes, à l'ère de YouTube et des réseaux sociaux, nombreux sont les fantastiques épisodes aptes à captiver les passionnés : le match disputé sous les bombes, le gardien de but qui arrêtait tous les tirs, l'attaquant que nul ne pouvait marquer, la rencontre à laquelle personne ne voulait participer, les tragédies qui ont changé l'histoire, le plus beau but jamais marqué, le but marqué contre son camp au prix de son existence, l'équipe qui jouait au rythme de la valse ou en dansant la samba... jusqu'aux événements les plus récents. Ce livre propose les cent étapes cruciales de l'aventure du football moderne, le sport le plus pratiqué et le plus suivi dans le monde. Les épisodes présentés par ordre chronologique illustrent le football international, des Amériques à l'Océanie, dans l'objectif ambitieux de raconter de manière originale l'histoire du ballon rond de sa naissance jusqu'à son évolution actuelle. Chaque " moment magique " fait l'objet d'un chapitre dont le texte écrit par des " chroniqueurs " sportifs confirmés s'accompagne d'images extraites des meilleures archives photographiques, pour rendre le récit d'autant plus accessible et intéressant. Le graphisme, à la fois sobre et élégant, rend l'ouvrage agréable et facile à lire. Une partie du chapitre est enfin consacrée aux films disponibles en ligne, qui ajoutent à l'intérêt du contenu. Ce livre entend offrir au grand public les plus fascinantes histoires de ce sport adoré, en exploitant une inépuisable mine d'épisodes célèbres ou peu connus, mais tous - sans exception - procurant une foule d'émotions.

10/2021

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Manga guides et revues

Atom N° 17 : Le manga d'horreur

Le manga d'horreur : quand la peur traverse la case Il est un genre-clé dans le paysage du manga, une planète à lui seul. Riche, complexe et passionnant, le manga d'horreur brasse les folklores, convoque les monstres locaux (les fameux yôkai, créatures surnaturelles devenues l'emblème de la culture fantastique japonaise), revisite les bestiaires occidentaux, puise dans les mythes, les légendes urbaines, et parfois aussi les faits-divers. Inspiré par le cinéma, il surfe sur les modes (fantômes, occultisme, vampires, body horror, splatter...), capitalise sur une imagerie puissante et inventive, s'ouvre à un public désireux de tester ses limites et, pourquoi pas, de s'immerger pleinement dans un cauchemar en noir et blanc... Les plus grands mangakas d'horreur réunis dans un ouvrage unique Junji Itô, Hideshi Hino, Kanako Inuki, Gou Tanabe, Atsushi Kaneko, Usamaru Furuya, Rei Mikamoto, Daruma Matsuura, Shûzô Oshimi et bien d'autres encore ont été interviewés pour l'occasion. Des entretiens fleuves et inédits, retraçant les origines du manga d'horreur, ses inspirations, son influence, et son impact sur la culture populaire. Vous retrouverez également une longue introduction sur les origines du manga d'horreur écrite par le mangaka et spécialiste Tokushige Kawakatsu, texte foisonnant et richement illustré par des archives inédites dans lesquelles vous découvrirez un Shigeru Mizuki pré-Kitaro le repoussant ! Des dossiers thématiques viendront également apporter un éclairage pertinent sur le genre, comme un décryptage des mécanismes de la peur chez le père fondateur du genre, Kazuo Umezu. Une couverture exclusive Auteur de Deathco (Casterman), Search & Destroy (Delcourt), Wet Moon (Casterman), Soil (Ankama) et Bambi (IMHO), Atsushi Kaneko nous a fait l'honneur d'une illustration exclusive, vision personnelle et gothique du genre horrifique. Vous retrouverez également dans ce numéro exceptionnel un entretien inédit avec le mangaka, dans lequel il revient sur son rapport à l'horreur, et comment celle-ci infuse toute son oeuvre.

05/2021