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Corbeau Blanc

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BD jeunesse divers

Momo. Petit prince des Bleuets

Un histoire tendre et grave sur l'amitié, la lecture, la cité, mais aussi sur la vieillesse, la maladie et la mort. Pour Momo, l'été s'annonce interminable dans la triste cité des Bleuets. Du jour où il s'inscrit à la bibliothèque, le cours de ses vacances change. Assis sur son banc, il dévore Vendredi ou la vie sauvage, Mon ami Frédéric, Le Petit Prince, au point d'en oublier de manger. Et c'est ainsi qu'il fait la connaissance de Monsieur Edouard, un extravagant instituteur à la retraite, qui le sacre " Petit Prince des Bleuets ". De leurs discussions autour des livres va naître une forte amitié. Mais Momo apprend que le vieil homme est atteint de la maladie d'Alzheimer et que ses jours sont comptés. Momo soutient son ami jusqu'au bout et se fait une promesse : plus tard, il sera écrivain, et même, écrivain français ! Une BD touchante pour les enfants dès 8 ans !

06/2023

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Gymnastique

Je pratique la gym et la musculation pour les nuls

Entraînez et sculptez votre corps avec un programme en 10 minutes par jour et une centaine d'exercices. Un ouvrage très illustré de la collection "Je pratique pour les Nuls". Sans matériel ou si peu, et en 10 minutes seulement ! Voilà la promesse de ce livre très illustré qui garantit beaucoup de résultats sans trop d'effort. Développement musculaire, entretien du tonus musculaire, perte de poids, remise en forme, préparation sportive... Je pratique la gym et la musculation répond à toutes les demandes d'exercice physique et de gym musculaire. Nul besoin d'un matériel sophistiqué, de nombreux exercices se font sans poids ou banc de gym, pour les autres, vous pourrez utiliser chaises, cordes ou autres tapis de la maison. Les exercices décrits - step by step - conviendront aux hommes comme aux femmes, permettront de travailler la souplesse, la force et l'endurance et d'obtenir une musculature esthétique, loin des critères du body-building.

06/2021

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Littérature française

Ecoute les murs parler

Cadillac, la ville qui doit vivre avec les fous. On l'appelle la ville des fous. Pourtant, les touristes pourraient flâner dans Cadillac, une bastide en bord de Garonne à trente kilomètres de Bordeaux, sans soupçonner qu'elle abrite, en son centre, un hôpital psychiatrique, depuis le XVIIe siècle. Les malades s'attardent aux terrasses des cafés. Certains logent en ville, après des années d'enfermement. Un marchandage permanent, aux règles invisibles, s'opère entre le dedans et le dehors, entre raison et folie. Pendant des journées, assise sur un banc dans le parc de l'hôpital, Ixchel Delaporte a laissé les patients venir se confier à elle. Elle a entendu résonner les cris dans les unités fermées. Elle s'est attachée à ceux qui tentent de retrouver à l'extérieur une vie ordinaire, si précieuse. Par ce récit intime et vibrant d'une saison à Cadillac, Ixchel Delaporte révèle une planète invisible.

10/2023

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Monographies

Nú Barreto

Coédition Dilecta / Galerie Nathalie Obadia, avec le soutien du Cnap Langues : français / anglais Nú Barreto est né en 1966 à São Domingos en Guinée-Bissau. Il vit et travaille à Paris (France). Diplômé de l'école nationale des Métiers de l'image des Gobelins (Paris), l'artiste développe une oeuvre pluridisciplinaire et engagée, très vite remarquée. En 1998, il représente son pays à l'Exposition universelle de Lisbonne (Portugal). Il mène depuis une carrière internationale qui le distingue parmi les artistes majeurs de l'art contemporain africain. Depuis l'enfance, le dessin est le médium de prédilection de Nú Barreto. De cette époque, ses oeuvres sur papier ont gardé leur verve imaginative qu'il met aujourd'hui au service de son récit personnel de l'Afrique contemporaine. Son oeuvre graphique n'est pas tendre, il est même la plupart du temps âpre et piquant. Sous la mine acerbe de ses crayons et le rouge sang de ses pinceaux, Nú Barreto illustre les violences multiples qu'a subies. Au coeur de cette réalité quotidienne, l'homme imparfait incarne le premier rôle. Comme un miroir, cet alter ego d'encre noire et rouge nous renvoie à notre propre inconstance et nous confronte à notre responsabilité à l'égard de la situation actuelle en Afrique : son corps est déformé par la douleur et la peur. Dans les compositions de Nú Barreto, l'absence de fond, comme celle de tout repère spatial, procure un sentiment de vertige. D'autres objets fétiches se retrouvent de feuille en feuille : la chaise, avec son pied brisé, symbolise l'instabilité chronique des états africains ; l'échelle, avec ses barreaux cassés, est la métaphore de l'ascenseur social en panne dont le dysfonctionnement concourt à la montée des inégalités. On trouve aussi dans le répertoire des symboles de Nú Barreto des animaux (corbeaux, porcs, caméléons...) et des objets hors d'usage (des vélos, des guitares...). Cette panoplie de symboles puise ses origines dans le creuset des cultures autochtones d'Afrique de l'Ouest dont les productions artistiques ont recours au pouvoir des signes. L'artiste y joint l'usage expressionniste de la couleur rouge. Les papiers, lacérés ou déchirés, participent également à la représentation d'un paysage tourmenté. Les oeuvres de Nú Barreto figurent dans de grandes collections institutionnelles dont, entre autres, celles du musée Capixaba do Negro (MUCANE) à Vitória (Brésil), de l'Africana Fondation à Genève (Suisse), de la Fondation H à Paris, du Taipa House Museum à Macao (Chine), ou encore du National Museum of African Art du Smithsonian Institution à Washington D. C. (USA). Nú Barreto est représenté par la Galerie Nathalie Obadia (Paris / Bruxelles) depuis 2018.

01/2023

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Histoire de France

L'émancipation des Noirs dans la Révolution française (1789-1795)

Le 16 Pluviôse an II-4 février 1794 la Convention vote l'émancipation des Noirs dans toutes les colonies françaises, c'est-à-dire leur droit à la liberté et à la citoyenneté. Bien qu'étant la première abolition dans l'histoire du monde, et la seule à s'être avérée inconditionnelle, elle a été presque systématiquement dénigrée. Elle aurait été votée pour des raisons circonstancielles par une minorité de députés, eux-mêmes peu enthousiastes. A partir des nombreux documents produits par l'immense " révolution du papier " née en 1789, journaux, brochures, - mais aussi archives de gouvernement ou de police - cet ouvrage montre que le retard - très relatif en comparaison de celui d'autres abolitions - mis à appliquer des principes proclamés universels (droit des esclaves à la liberté et droit des mulâtres à l'égalité avec les blancs) - s'explique essentiellement par les contradictions qui parsèment la Révolution lesquelles soulignent pendant ces 4 ans et demi le facteur idéologique de défense du droit naturel. Ainsi le décret du 15 mai 1791, dont les historiens ont systématiquement surévalué les limites, constitue à la fois l'aboutissement et le point de départ de mouvements de solidarité avec les Noirs. De 1789 à 1791, les Amis des Noirs, - essentiellement les futurs Girondins -, Brissot, Clavière, Lanthenas, Pétion, Mirabeau, sensibilisent l'opinion avec vigilance et arguments très appuyés, mais qui souffriront des apostasies ou abandons successifs de figures prestigieuses telles que les Lameth, Lafayette, Sieyes, Duport. Au contraire d'une idée reçue des pamphlets antiesclavagistes thermidoriens, le mouvement comprend aussi à partir de 1791 nombre de futurs montagnards. Ainsi à l'annonce de l'insurrection de Saint-Domingue, des patriotes clament la convergence des deux révolutions, métropolitaine et coloniale. Ils ont pour nom Chaumette, Marat, Dubois-Crancé, Merlin de Thionville, Brival, Lequinio. L'abbé Grégoire et le journaliste Milscent sont aussi de grandes figures de cette abolition ; après avoir été proches en 1791 des Girondins ils se rapprochent en 1793 des Montagnards dans cette radicalisation. De son côté, de mai 1791 à juillet 1794 Robespierre a gardé une cohérence anti-colon comme le montre son avant-dernier rapport inédit. Tous, Girondins, Montagnards et Thermidoriens revendiquèrent un certain anticolonialisme qui, tout en récusant la plupart du temps l'indépendance des colonies, défendait le droit du premier occupant, le mulâtre dans les îles, le Noir en Afrique. Ce continent, il était hors de question pour ces abolitionnistes d'aller le conquérir comme le souhaitaient les colons blancs, comme substitut à l'émancipation.

01/2002

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Rugby

Anthologie du XV de France

Tout sur le XV de France (histoire, rayonnement, grands joueurs, capitaines, sélectionneurs, femmes, etc.) un an avant la Coupe du monde en France. Préface d'Antoine Dupont. Le XV de France, l'équipe de France de rugby, est une institution plus que centenaire. Depuis son premier match international en 1906 face aux All Blacks, il s'est construit une histoire immense parsemée de tournées épiques, de dix Grand Chelems dans le Tournoi et de trois finales de Coupe du monde (1987, 1999 et 2011). Mais le XV de France, ça n'est pas que des résultats ou une rivalité historique et entretenue avec les Anglais. C'est aussi un style, le french flair, et une philosophie alimentée par de grands penseurs du jeu (Villepreux, Fouroux, Galthié...) Voici donc pour faire le tour du XV de France, cette encyclopédie illustrée par les images centenaires de L'Equipe qui présente à la fois toute l'histoire, les stats et tous les joueurs internationaux mais aussi l'esprit et la philosophie de l'équipe de France, moins d'un an avant la Coupe du monde de rugby 2023 organisée en France. Sommaire Ils ont fait le XV de France (Domenech, Albaladejo, Vannier, Boniface, Spanghero, Maso, Dauga, Camberabero, Blanco, Sella, Clerc, Dupont...) Entretien : Vincent Clerc Naissance d'une équipe Entretien : Henri Garcia Le XV de France et le Tournoi (de 1910 à aujourd'hui) Entretien : Abdelatif Benazzi La troisième mi-temps(en tournée et lors le Tournoi) Entretien : Cédric Heymans Les grands Capitaines (Communeau, Jaureguy, Basquet, Prat, Mias, Crauste, Carrère, Fouroux, Rives, Saint-André, Ibanez, Pelous, Dusautoir...) Entretien : Raphaël Ibanez Le XV de France et la Coupe du monde (de 1985 et la rôle de Ferrasse jusqu'à aujourd'hui) Entretien : Marcel Martin Le XV de France, une main tendue (rôle de la France en Europe (FIRA) et dans le monde (Fidji, Argentine, USA, URSS, Afrique du Sud, etc.) Entretien : Jean-Louis Boujon Nos meilleurs ennemis (Nouvelle-Zélande, Angleterre, Argentine, Afrique du Sud) Entretien : Serge Blanco Son styles et ses penseurs (Crabos, Laffont, Barrière, Deleplace, Conquet, Barthez, Barrière, Villepreux), French Flair... Entretien : Pierre Villepreux Le XV de France et ses entraîneurs (de Prat à Galthié) Entretien : Pierre Berbizier Les matches mythiques(1955, 1958, 1961, 1964, 1968, 1973, 1977, 1979, 1981, 1984, 1986, 1987, 1993, 1994, 1995, 1999, 2007, 2009, 2011, 2021) Entretien : Olivier Magne + Liste des internationaux français Liste des matches par année (avec classements du Tournoi) Records (sélections, points, essais) Résultats des Coupes du monde (poules, phase finale, réalisateurs, marqueurs)

12/2022

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Sociologie

Justice et respect. Le soulèvement des Gilets jaunes

Dans la tradition de la photographie sociale et de l'enquête sociologique, ce livre revient sur ce sou­lè­vement avec deux objectifs. Celui de faire comprendre par l'image les multiples facettes d'une révolte inédite dans l'histoire des luttes sociales en France. Celui aussi de donner la parole à ses protagonistes afin qu'ils évoquent leur engagement. 120 photos pour saisir la force de ce mouvement ! C'est au moyen de la puissance des images que les auteurs nous invitent à une compréhension de cette révolte, en documentant visuellement toutes les dimensions de l'organisation et de la vie des Gilets jaunes. Le noir et blanc de la photographie restitue la force du combat collectif, tandis que le texte permet de comprendre la durée et l'ampleur de la révolte ? : le rôle déterminant des femmes, la façon dont les groupes tentent de neutraliser leurs divisions, les attitudes face à la répression policière, ou encore les manières d'entretenir la fraternité et la croyance en "? un autre monde possible ? " . Histoire visuelle d'un soulèvement, ce livre est aussi l'histoire de Sassia, Patrick, Anne-Marie, Manu, et de tant d'autres anonymes qui ont grandi, travaillé et élevé leurs enfants dans des espaces qui subissent de plein fouet les effets du capitalisme néolibéral. En suivant plusieurs Gilets jaunes dans leur vie quotidienne, en se faisant les témoins de leurs galères, leurs doutes, leurs espoirs, les auteur·es se font aussi les passeur·euses de la parole de ces hommes et ces femmes entré·es en révolte. Les courts portraits sociologiques qui jalonnent le livre, souvent complétés par des prises de vues au domicile ou avec les familles des Gilets jaunes, permettent ainsi d'incarner ce mouve­ment, d'en montrer la diversité et surtout de le rendre sensible à un large lectorat.

12/2019

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Récits de voyage

Le mari passeport. Marga d'Andurain (1893-1948) Une passion pour l'Orient

En 1947 paraît un récit rocambolesque : sous le titre Le Mari Passeport, Marga d'Andurain, son auteur, relate son voyage vers La Mecque effectué au milieu des années 1930. Installée avec sa famille à Palmyre dans le désert de Syrie où elle a créé l'hôtel Zénobie, hôtel de luxe pour archéologues, ingénieurs et touristes, connaissant bien les bédouins de la Palmyrène avec qui son mari élève des chevaux, elle décide un jour d'aller visiter l'Arabie mystérieuse. Pour cela, elle n'hésite pas à conclure un mariage blanc avec un Bédouin, à se faire musulmane et à se voiler... Tocade ? Passion pour le voyage, intérêt soudain pour l'islam wahhabite ou affirmation d'indépendance et de liberté d'une femme qui n'a de cesse de braver les interdits de son temps ? Marga d'Andurain en paye le prix fort : accusée d'avoir empoisonné son "mari", elle est menacée de lapidation et emprisonnée à Djeddah... C'est en historienne que Julie d'Andurain, petite-fille de Marga, tente de cerner cette personnalité. Au texte original du Mari Passeport ; intégralement reproduit, elle adjoint une présentation et des notes indispensables pour situer le récit dans son époque et retracer la vie de l'auteur. Et enrichit le tout d'une multitude de photographies inédites, tantôt touchantes, tantôt cocasses, toutes étonnantes. Des clichés qui racontent la vie d'une femme du monde côtoyant officiers du poste de Palmyre, archéologues et chefs arabes... et vivant à l'occasion sous la tente et participant activement à la vie économique locale — au point de devenir chef d'une tribu, la tribu Zeinab. Ces photographies font revivre l'antique Tadmor, la "Venise des Sables" ; elles livrent aussi un rare témoignage sur la ville de Palmyre ethnographique, ses habitants et ses traditions dans les années 1930.

11/2019

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Sciences politiques

Le commerce des armes : un business comme un autre ?

Il est impossible de déterminer le nombre d'armes à feu qui circulent dans le monde mais une chose est certaine : il n'y en a jamais eu autant ! Selon des estimations récentes, il y en aurait aujourd'hui plus d'un milliard. Et si l'on considère les quantités qui sortent des arsenaux chaque année, ce flux n'est pas près de diminuer. Lorsqu'on parle du commerce des armes, on imagine souvent des deals entre des types louches au fond de parkings sombres, avec des valises qui transitent d'un coffre à l'autre et des billets qui changent de mains... Bien entendu, cela existe mais cela reste plutôt marginal, la majorité du commerce des armes étant bel et bien légale. On distingue trois types de commerce : le légal (qu'on imagine blanc comme neige), l'illégal (le marché noir) et entre les deux, on pourrait dire qu'il y a cinquante nuances de gris... Ce secteur opaque, qui brasse des sommes colossales et où règne le culte du secret (défense), pose beaucoup de questions. Car oui, les armes produites ici tuent parfois des gens de l'autre côté du globe en dépit des règles de droit. Et oui, dans certains cas, les exportations vers des "pays sensibles" se font en connaissance de cause. Entre préservation d'intérêts économiques et respect des droits humains ; entre les engagements pris au niveau international et la réalité dans la pratique, il y a des marges et des contradictions. Face à cette complexité, le GRIP a jugé important que les citoyens en découvrent quelques rouages, pour leur permettre de mieux comprendre et peut-être d'influer sur les décisions, parfois discutables, que prennent les autorités en la matière. Nous vous invitons à plonger dans ce monde assez mal connu du commerce des armes... Suivez le guide !

10/2019

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Droit

Empreintes d'histoire, 50 chroniques historiques, judiciaires, drôles et tragiques

Tel est le message rédigé par l'ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats de Paris, fidèle lecteur du Journal Spécial des Sociétés lorsqu'il a appris que le tome 2 d'Empreintes d'histoire allait révéler cinquante nouvelles chroniques d'Etienne Madranges. Celui-ci, avocat, ancien magistrat, qui a longtemps enseigné, qui a dirigé une administration centrale et présidé des associations nationales et des institutions internationales, voyage beaucoup et prend des milliers de photos dans les lieux historiques qu'il aime faire découvrir dans ses ouvrages ou lors de ses nombreuses conférences. Le succès rencontré par la publication des cinquante premières chroniques ne pouvait qu'inciter à la publication de ce second tome. Vous y découvrirez des anecdotes inconnues, y apprendrez notamment que le mouchoir rouge de Cholet était blanc à l'origine, que Jeanne d'Arc a ressuscité un enfant mort-né, que le cardinal de Rohan a fait réaliser un louis d'or avec Louis XVI portant deux cornes sur le front, qu'il y a une ville où la Bâtonnière n'a jamais été avocate, qu'un fils de procureur est devenu roi de deux Etats étrangers, qu'un loup surveille à Paris la cour des Invalides, que Racine a dénoncé la tribunalite, que Lavoisier a brûlé des diamants, que Louis XIV a épousé la fille d'un brigand, que la tour Eiffel a été vendue deux fois, que le legs du peintre Caillebotte a été en partie refusé par l'Etat, que les brigades du Tigre avaient bien du mal à suivre les bandits en auto, que Mirabeau était un redoutable séducteur, que Buffon était en procès avec un Baboin, et qu'un roi de France était surnommé Louis des Huîtres. Des histoires multiples, parfois incroyables, mais vraies, à déguster, un livre à savourer !

10/2019

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Montagne

La montagne pour tous. La genèse d'une ambition dans l'Europe du XXe siècle

Les excursions en montagne et l'alpinisme, dans leur conception moderne, voient le jour en Europe, à l'aube du XIXe siècle. La conquête du Mont-Blanc, en 1786, représente, au moins symboliquement, l'acte de naissance de cette nouvelle forme de loisirs cultivés et mondains. Cet exploit lance un vaste mouvement de conquête des principaux sommets des Alpes et des Pyrénées. Les représentants de la "bourgeoisie éduquée" jouent un rôle déterminant dans la création des premiers Clubs alpins à travers l'Europe occidentale entre 1857 en Angleterre et 1874 en France. En établissant les valeurs et des normes "du bon usage de la montagne", ils contribuent à la promotion, auprès de leurs contemporains, d'une forme inédite de tourisme. Au-delà des évolutions comparables des grands Clubs alpins d'Europe, caractérisées par l'influence des élites cultivées, le désir de gravir les cimes et d'arpenter la moyenne montagne gagne bientôt de nouvelles catégories sociales. L'aspiration à "la montagne pour tous" commence alors à émerger. Des voix s'élèvent pour réclamer une véritable démocratisation de l'alpinisme et de la randonnée. Cette revendication émane principalement des groupes au recrutement plus populaire qui développent leurs propres modes de sociabilité. Les cultures nationales et les traditions locales vont peser sur les formes de mobilisations en faveur des loisirs et produire des effets variés selon les territoires. Les éclairages présentés permettent d'identifier les dynamiques sociales à l'oeuvre en Angleterre, en Suisse, en Italie, en Allemagne, en Autriche, en France et sur le versant espagnol des Pyrénées depuis la Catalogne jusqu'au Pays basque. Cet ouvrage se propose de restituer ce passé méconnu dans toute son épaisseur historique, par une approche comparative depuis le début du XIXe siècle.

11/2020

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Histoire internationale

Oubangui-Chari, le pays qui n'existait pas

Fin 2016, les militaires français plient bagages. Trois ans plus tôt, dans le cadre de l'opération Sangaris, ils ont débarqué à Bangui, la capitale d'un pays oublié, le Centrafrique, pour lui éviter de connaître "un scénario à la rwandaise". C'était la septième intervention française depuis l'indépendance dans ce pays aux allures de fantôme où sept habitants sur dix vivent dans une pauvreté extrême et où l'espérance de vie a reculé de dix ans. Pays fantôme, le Centrafrique - baptisé Oubangui-Chari par le colonisateur français - l'a peut-être toujours été. Certes, il a une capitale et un nom - il en a changé à six reprises. Il possède quelques kilomètres de routes goudronnées, une langue nationale et des ambassades. Un temps, dans les années 1970, l'empereur Bokassa, un autocrate délirant et sanguinaire, lui a conféré une triste notoriété. Mais que cache le décor ? L'Oubangui-Chari est une invention française - A la fin du XIXe siècle, une poignée d'explorateurs et d'aventuriers-des militaires jeunes et exaltés, des missionnaires sans états d'âme, l'Evangile dans une main, le drapeau français dans l'autre - se sont élancés à la conquête du "dernier blanc de l'Afrique". De ce vaste et lointain territoire ont hérité des sociétés concessionnaires qui se sont payées sur la bête. Mais la bête n'était pas grasse et lorsque, au début des années 1960, "la Cendrillon de l'Empire" s'est vu octroyer l'indépendance, le pays avait tout pour se déliter, sous l'oeil de l'ancienne puissance coloniale, qui n'a cessé depuis de peser sur les hommes et les événements. Au terme d'une longue et minutieuse enquête, mélange de reportages, d'entretiens et de lectures, Jean-Pierre Tuquoi livre ici un récit surprenant et teinté de mélancolie, l'histoire romanesque et improbable de l'Oubangui-Chari.

08/2017

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BD tout public

La Première fleur du pays sans arbre

Travailleur humanitaire en Afghanistan durant deux ans, Julien Lacombe collecte à la façon d'un ethnographe un ensemble de récits de vie, d'histoires et d'impressions sur ce pays déchiré. De ces matériaux qu'il partage avec la dessinatrice Sarah Arnal nait « La première fleur du pays sans arbre ». Mai 2004: deux ans et demi après la chute des Talibans, le narrateur arrive en Afghanistan pour y conduire un projet de développement financé par la Banque Mondiale. Au fur et à mesure des rencontres et des histoires fortes qu'il recueille, l’envie naît de partager ce sentiment unique d’être là où s’écrit l’Histoire, d’assister à la (re)naissance d’un pays. Vingt ans après “le Photographe” de Guibert-Lefèvre-Lemercier, on retrouve le même pays et les mêmes gens. Cette fois-ci, le pays est à terre, dévasté par les 20 années de guerre. Pourtant, l’envie d’aller de l’avant et de tout reconstruire est plus forte que tout. Avec ce récit mis en image en noir et blanc, d'un trait minimaliste, retranscrivant la rugosité et le côté brut du pays et de ses histoires, les auteurs ont la volonté de proposer un regard original sur la renaissance de l’Afghanistan. Le tableau d’ensemble contraste avec l’approche sensationnaliste et parfois réductrice du traitement médiatique dont le pays fait traditionnellement l’objet. A travers ce roman graphique, les auteurs ont la volonté de parler simplement d’une situation géopolitique qui peut paraître complexe, en présentant des personnages vrais et des anecdotes touchantes, dans une alternance de phases introspectives et de scènes comiques. A la croisée du devoir de témoignage et du récit de voyageur, les auteurs nous invitent ici à porter un nouveau regard sur le pays d’Alexandre le Grand, de Genghis Khan et de Joseph Kessel.

02/2012

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Montagne

Les prisonniers de l'inutile. Chamonix années 80

Toni Bernos a fait partie de cette tribu, ces touche-à-tout de la montagne qu'il désigne aujourd'hui comme « les prisonniers de l'inutile ». Dominique Radigue, Bruno Cormier, Martial Moïoli, Bruno Gouvy, Jean-Marc Boivin, Stephane Deweze, Karen Ruby, Benoît Chamoux, Ellika Sindeman, Romain Vogler, Patrick Vallençant, Éric Escoffier,et bien d'autres de ses camarades ont trouvé la mort à force de chercher à repousser les limites. Ils s'étaient lancés corps et âme dans une quête dont ils n'avaient appréhendé ni l'ampleur ni l'issue. Les conséquences furent-elles proportionnelles aux risques engagés ? « Je ne sais pas, écrit Toni Bernos, mais il ne reste plus grand monde pour témoigner ou me contredire. Chanceux, j'ai survécu à des accidents que, maintenant, je peux qualifier de "surréalistes". »Les Prisonniers de l'inutile est un récit d'aventures, une histoire de montagne, d'amitié et d'expériences uniques vécues dans la capitale mondiale de l'alpinisme. Il égrène quinze ans de souvenirs mêlant des joies et des désespoirs extrêmes qui ont conduit Toni Bernos à haïr ce massif du Mont-Blanc autant qu'il l'a adoré.L'intensité des aventures dont il est question n'a d'égale que la singularité de leurs héros. Elles se confondent avec les pages du magazine Vertical que quelques-uns d'entre eux avaient créé.Skieur, alpiniste et parapentiste, Toni Bernos a vécu sa passion de la neige et du rocher jusqu'à manquer se tuer lui aussi. Loin de Chamonix, il s'est construit une nouvelle vie avant d'accomplir son devoir de mémoire. C'est un livre plein d'énergie, de défis, de délires, d'humour et d'émotion qu'il dédie à ses compagnons disparus et à cette époque insensée.

02/2016

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Littérature étrangère

Guillaume Tell pour les écoles

La littérature sérieuse n'est jamais suffisamment sérieuse, dit-on parfois. Le lecteur s'en doutera, ce petit livre de Max Frisch paru en 1971, bien qu'il ait trait à la naissance de la Confédération Hélvétique est rempli d'irrespect et d'ironie. A rebours de tout manuel scolaire, l'écrivain s'empare du mythe de Guillaume Tell et nous transmet les éléments pour une relecture de l'histoire. Le texte se développe selon deux axes : les passages narratifs sont régulièrement interrompus par des notes de bas de pages visant à rétablir les sources historiques du récit, références qui proviennent d'ouvrages aussi sérieux que le Livre blanc de Sarnen (1472), la Chronique de la Suisse écritepar Aegidius Tschudi en 1570 ou d'autres ouvrages savants sur l'Histoire suisse, mais aussi de légendes ou remarques plus personnelles. Loin d'attester une vérité historique, c'est au contraire à une véritable déconstruction qu'amène l'utilisation de ces sources doctes. Grâce à ce jeu de notes scientifiques qui se contredisent l'une l'autre, grâce à l'humour toujours incisif de Frisch, grâce à l'utilisation indéterminée du nom de Konrad von Tillendorf ou Grisler pour celui habituellement reconnu comme le "grand méchant" de la fable, Max Frisch met à jour les incohérences de l'histoire - et de l'Histoire. L'auteur s'amuse de la subjectivité des historiens prétendument "factuels" et ébranle les notions de vérité et de fiction. C'est non seulement la crédibilité et l'éclat du mythe de Guillaume Tell qu'il met en cause, mais aussi de la Suisse en général. Le mythe est ramené à ce qu'il est et le livre se révèle être un véritable plaidoyer pour l'esprit critique.

03/2014

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Histoire internationale

Israël a déménagé

Israël a changé. Il n’est plus ce pays issu du creuset européen auquel on veut encore croire. L’Israël des origines, celui des pionniers, celui de la Shoah, est révolu. Il est mort au cours des années 1990, avec le processus de paix d’Oslo, lui-même contemporain de la grande euphorie de la chute du Mur de Berlin. Israël d’aujourd’hui est l’orphelin de cette histoire. Mais un orphelin devenu adulte, qui s’est reconstruit avec d’autres repères et d’autres influences. Non seulement il n’a plus la hantise de son passé européen, mais il n’a plus non plus les mêmes attaches qu’autrefois : l’Amérique d’Obama l’inquiète. Israël d’aujourd’hui s’intéresse plus au prix du fromage blanc, le cottage cheese, qu’au processus de paix sur lequel est focalisée la presse du monde entier. Israël a épousé notre époque. Il vit désormais dans un cyberespace au coeur d’une mondialisation au parfum de plus en plus asiatique. Le postmoderne s’y combine avec un passé ancien, voire archaïque, ultrareligieux. Israël a déménagé. Pendant que le reste du monde continuait à prononcer les mantras du « processus de paix » et de la « feuille de route », Israël changeait de références. Ses hommes d’affaires investissent dans les terres agricoles de Roumanie, construisent des centres commerciaux en Pologne, pays qu’au même moment visitent les pèlerins ultrareligieux de Mea Shearim qui viennent se recueillir sur les tombes des rabbins hassidiques. Le grand passé biblique et talmudique ne cesse pas d’être présent, au contraire. Mais il se combine avec les progrès technologiques d’une société résolument moderne. Un peu comme les grands pays asiatiques, qui, eux aussi, combinent progrès technologique et références au passé religieux.

04/2012

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Beaux arts

Il court, il court le Bauhaus

Mon premier est un gratte-ciel. Mon deuxième est un grand ensemble. Mon troisième est une banque, ou une école, ou un bureau de poste. Mon tout se trouve à New York, Sarcelles, Rotterdam et la Défense. C'est... le style international, à qui nous devons ces cubes de béton, ces façades en verre fumé et ces intérieurs beige-noir-blanc cassé à quoi semble se réduire l'architecture moderne. Comment en est-on arrivé là ? Pour Tom Wolfe, tout commence en Allemagne, au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec le Bauhaus, qui regroupe les jeunes Turcs de la nouvelle architecture sous la direction de Walter Gropius. Leur devise :anéantir l'architecture bourgeoise. Marxistes, ils rêvent de balayer les décombres de la vieille Europe décadente, baroque et néo-classique, pour y édifier un monde rigoureux et abstrait, célébrant les noces de l'Art et de la Technologie. Chassés par la montée du nazisme, ils se réfugient aux États-Unis. Et c'est alors que se produit le miracle : subjuguée, la classe dirigeante américaine confia à un groupe de théoriciens le soin de définir son art officiel. Entre-temps, Le Corbusier en France et le groupe de Stijl en Hollande occupaient le terrain, propageant des idées analogues qui, formant un nouvel académisme, devaient inspirer le travail de trois générations d'architectes, d'un bout à l'autre de la planète. Oui, il court, il court le Bauhaus. Et nul ne sait où s'arrêtera l'invasion de ce style international, abstrait et incolore. Parce que la beauté est inséparable d'un certain art de vivre, Tom Wolfe s'attaque avec une férocité tonique à cette nouvelle scolastique, dénonçant ses dévots, ses clercs et ses dieux.

09/2012

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Littérature française

Kif

Pas toujours facile d'imposer le respect quand on s'appelle Georges Clounet et qu'on se retrouve catapulté à la tête d'une boîte de nuit interlope de la côte d'Azur. Au programme du Kif : cocktails à flot, soirées mousse, jeunes filles peu vêtues, petites racailles, poudre blanche, service d'ordre patibulaire et magouilles en tout genre. Accueilli par un commando armé qui arrose la boîte de nuit à la kalachnikov le soir même de sa prise de fonctions, l'incorruptible Georges Clounet est bien décidé à faire le ménage dans sa petite entreprise. La tâche va se révéler compliquée, plusieurs bâtons venant se coincer entre ses roues : un beau-frère gaffeur qui ne cesse de l'entraîner dans les combines les plus tordues ; un petit malfrat converti à l'Islam rêvant de transformer le Kif en mosquée ; un milliardaire saoudien de la famille Ben Laden se fantasmant en DSK de la Riviera ; un blanc-bec surexcité, réalisateur de films X amateur ; une jolie serveuse beurette ; une élue locale du FN, enfin, qui a un faible pour le garde du corps arabe de Georges. Au milieu de cet aréopage insolite, un million d'euros se baladent, sur lequel chacun cherche à faire main basse. A cette trame de western comico-déjanté, Laurent Chalumeau ajoute, dans ce roman sombre, puissant et hilarant, une forte dose politique, prenant de front (c'est le cas de le dire) la question de l'extrémisme sous toutes ses formes, et à rebrousse-poil la bien-pensance de l'époque. Sous la farce hénaurme et trépidante, une charge contre les sirènes du fascisme et de la bêtise auxquelles notre société est en train de céder.

10/2014

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Poésie

Les Châteaux de millions d'années. (suivi de) Icare. Et autres poèmes

"Le monologue est exclu du poème, cette langue déterminée à l'intérieur d'une langue, et qui est dialogue - tout au moins espéré -, parole rassemblée des oppositions internes et de la dualité bouche-oreille. Le poème irradie des relations multiples, des fulgurances infinies. La méditation ouvre un champ de force où la surprise joue, où le mot, par le bain de l'image, redevient naissance et protection. Se laisser saisir, envahir, par-delà les sens possibles d'un titre, pour rejoindre l'analyse chantante des sensations (celles du sens et des sens). Parfois je, parfois jeu, toujours nous. Détruire la muraille-moi. Vénérer la chair et l'os. Ne pas oublier la splendeur du matin neuf et la somptuosité du simple naturel. S'incorporer, si possible, à l'histoire d'un art, en passé, en présent, en avenir. Si la solitude murmure, que l'île soit, mais au cour d'un archipel : on veut aimer. Pourquoi Icare ? Elévation et chute ? ou : élévation parce que chute ? Ou encore : trois voyelles, i, a, e, cernant deux consonnes, c, r ? Ou les anagrammes possibles : Caire, Erica, Acier, Carie, Racie, Acrie, ou les divinités Acire et Ecira ? Par Icare et Dédale, l'horizontalité spatiale s'accompagne de la verticalité temporelle. Titre : épi de faîtage. Et s'il s'agissait simplement de boire à la coupe du poème une rasade de mots ? Poésie : diseuse de bonne aventure. La recherche de la vérité d'aujourd'hui passe par le labyrinthe et la croix avec son point de mire au centre de la cible cour. Si la vérité nouvelle de l'être chante, de l'ardeur du feu au blanc apaisement des neiges, avec le poème, pourra-t-on, au seuil du nouvel avenir, jamais seuls, parler d'un nouveau sacre ?" Robert Sabatier.

04/1990

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Gestion

L'entrepreneur africain face au défi d'exister

L'entrepreneur africain, après 30 ans d'indépendances nationales, est affligé de tares incompatibles avec sa profession et, de plus, il doit évoluer dans un milieu défavorable. Plusieurs complexes, en effet, assaillent notre fantassin du développement économique. D'abord, un sentiment d'infériorité vis-à-vis du Blanc. Ensuite, la dévalorisation de sa culture au profit des critères occidentaux. D'où une non-confiance en soi et en son milieu et un conflit permanent qui en résulte : "l'esprit d'entreprise", s'il veut triompher doit-il faire fi de la redistribution traditionnelle des richesses au sein de la famille élargie (qui tarit bénéfice, investissement voire même capital ! )? l'entrepreneur doit-il devenir "l'égoïste" réprouvé et isolé par sa société ? Enfin, sa connaissance du champ économique global est peu élaborée et contribue à sa fragilité. Les tares externes sont tout aussi pesantes : une fiscalité écrasante exercée par son Etat souvent la proie d'un tribalisme exclusif, et une concurrence déloyale de la part de ses collègues européens quand ce ne sont pas des multinationales géantes. Le trio Etat/Bailleurs de fonds/Firmes étrangères achève d'étouffer la faible pratique entrepreneuriale africaine. En définitive, seul le "secteur informel" tourne : il fait appel aux réflexes culturels locaux (réseaux de solidarité, tontines, responsabilités hiérarchisées, services miniaturisés, produits adaptés, etc.). On est loin de l'entreprise livrée "clé en main"! Face aux 1001 termitières et fondrières qui minent les petits patrons et leur terrain d'action, il est évident que la culture d'entreprise africaine ne doit pas copier son homologue occidentale si elle veut survivre et progresser. Elle doit s'enraciner dans son terroir et savoir apprécier et mobiliser les forces et initiatives locales. Une Afrique moderne viable, enfin indépendante, est à ce compte-là.

12/1993

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Paramédical

Structures Douleur Chronique en France (SDC)

- Un Français sur trois souffre de douleur chronique et seuls 400 000 d'entre eux sont suivis dans des consultations spécialisées. Ce sont les Structures spécialisées en Douleur Chronique (SDC). Il en existe pourtant 243 en France, mais ce chiffre est certainement insuffisant. - Qu'est-ce qu'une Structure Douleur Chronique ? Comment fonctionne-t-elle ? Comment est-elle financée ? Cet ouvrage répond à de nombreuses questions et propose des pistes pour mieux prendre en charge la douleur de millions de Français, dont beaucoup sont en errance diagnostique et thérapeutique. - Les Structures Douleur Chronique ont été créées dans les années 1990 et n'ont cessé de s'étendre constituant un formidable maillage territorial. Elles étaient au nombre de 96 en 2001 ; elles ont plus que doublé aujourd'hui. Notre pays est le seul à disposer d'une telle organisation et d'une telle conjonction de compétences et d'expertises. - Il était nécessaire, deux ans après la parution du Livre blanc de la douleur, de publier un guide de bonnes pratiques sur les SDC en proposant 50 recommandations sur leur fonctionnement, mais aussi sur les stratégies thérapeutiques autour de la douleur, tant en consultation qu'en hospitalisation de jour. Ces SDC sont victimes de leur succès, avec un délai d'accès qui ne cesse de s'allonger. - La SFETD a confié à un groupe d'experts la mission de proposer des actions innovantes s'inscrivant, pour certaines d'entre elles, dans un changement complet de paradigme, mais toujours centrées sur le patient. Il s'agit de proposer un parcours patient sanctuarisé qui permettra une meilleure prise en charge, plus rapide, tout en protégeant ces SDC, entités indispensables du paysage sanitaire de notre pays.

12/2019

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Développement durable-Ecologie

Plan B pour la planète. Le New Deal vert

La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. De plus en plus de mouvements sociaux déclarent l'état d'urgence social et écologique. Pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein ausculte la planète et se fait l'écho incisif de la guerre économique qui a pris pour cibles les individus et les ressources naturelles. Depuis une décennie, elle défend un programme radical et audacieux, qu'on appelle aujourd'hui le New Deal vert. L'heure n'est plus aux réformes, aux taxes et aux plafonnements, l'heure est aux transformations, aux bouleversements sans concession. Dans ce volume, qui réunit pour la première fois une décennie de textes passionnés (2010-2019) - grandes enquêtes, écrites sur la ligne de front des catastrophes écologiques, et discours inédits -, Naomi Klein apparaît sous un jour prophétique. Elle nous engage à nous attaquer à la racine des problèmes en luttant de conserve contre le dérèglement climatique et les inégalités sociales et raciales, inextricablement liés. Elle explore l'antagonisme dans lequel nous vivons, urgence écologique versus "présent perpétuel", l'histoire des brusques changements que l'humanité a su opérer face aux périls, ou analyse en quoi l'essor du suprémacisme blanc et la fermeture des frontières s'apparentent à une "barbarie climatique". Au moment où les océans montent aussi dangereusement que les flots de haine, ces textes brossent un portrait saisissant de l'état du monde, ainsi que des personnes et des mouvements qui se dressent pour faire du désastre en puissance l'occasion rêvée de transformer notre civilisation. Travail d'investigation imparable, manifeste politique et plan de sauvetage : Plan B pour la planète est tout cela à la fois.

11/2019

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Histoire et Philosophiesophie

Vivre sur mars. 366 jours pour tester la vie sur la planète rouge

Pendant un an, six scientifiques et ingénieurs ont vécu isolés dans un dôme blanc de 11 mètres de diamètre perché sur le volcan Mauna Loa, à Hawaii. Durant cette période, ils n'ont jamais été à l'air libre puisque, lors de leurs sorties à l'extérieur au cours desquelles ils exploraient des tunnels de lave et effectuaient diverses tâches scientifiques, ils portaient une combinaison spatiale. Ils n'avaient en stock que de la nourriture déshydratée, dépendaient de panneaux solaires et prenaient au plus deux douches d'une trentaine de secondes par semaine. Ils ne voyaient et n'entendaient personne au-delà de leurs cinq coéquipiers, leurs communications avec l'extérieur étant limitées à des e-mails retardés de 20 minutes (pour simuler le temps de transmission de Mars à la Terre, sans connexion Internet). Cyprien Verseux, le petit garçon qui " aimait trop regarder les étoiles ", était l'un des astrobiologistes à vivre cette aventure. Il revient sur cette extraordinaire expérience à mi-chemin entre le film Seul sur Mars et un " Loft " de brillants scientifiques. Il témoigne de ce quotidien hors norme rythmé par les études scientifiques, les simulations d'incidents techniques, les loisirs qu'il faut réinventer et les rationnements. De la sélection digne d'un film de science-fiction américain aux préparatifs de cette mission pas comme les autres, en passant par l'entraînement, l'excitation du départ, l'étrangeté des adieux et une nouvelle vie à créer sous le dôme, Cyprien revient avec humour et pédagogie sur toutes les étapes-clés de ses 365 jours pas comme les autres, ainsi que sur ce que représentent les recherches et essais scientifiques pour notre futur terrestre, mais aussi, peut-être, martien !

09/2017

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12 ans et +

Shades of magic Tome 1

Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d'un monde à l'autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le coeur et l'âme. Le nôtre est gris, sans magie d'aucune sorte. Celui de Kell, rouge – on y respire le merveilleux à chaque bouffée d'air. Le troisième est blanc : là, les sortilèges se font si rares qu'on s'y tranche la gorge pour une simple incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui l'a envahi quand la magie a dévoré tout ce qui s'y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui. Depuis cette contagion, il est interdit de transporter le moindre objet entre les univers. C'est malgré tout ce que Kell va prendre le risque de faire, histoire de défier la famille royale qui l'a pourtant adopté comme son fils, à commencer par le prince Rhy, son frère, pour qui il donnerait par ailleurs sa vie sans hésiter. Mais, à force de jouer avec le feu, il finit par commettre l'irréparable : il emporte jusque dans le Londres gris une pierre noire comme la nuit, qu'une jeune fille du nom de Lila décide, sur un coup de tête, de lui subtiliser. Pour elle comme pour lui – pour leurs deux mondes, à vrai dire – le compte à rebours est lancé. Un autre monde vous attend, là, de l'autre côté du mur... Découvrez Shades of Magic, trilogie unanimement saluée par la critique, signée d'une jeune auteure prodige, V. E. Schwab. Elle y tisse un univers magique d'une grande originalité qu'elle peuple de personnages inoubliables, insolents de panache, pour le plus grand délice de ses nombreux fans.

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Littérature étrangère

Comme les amours

Chaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l'éditrice madrilène Maria Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d'un tel bonheur qu'elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d'assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant. Or, l'été passe et, à la rentrée suivante, le couple n'est plus là. Maria apprend alors qu'un malheur est arrivé. Le mari, Miguel Desvern, riche héritier d'une compagnie de production cinématographique, a été sauvagement assassiné dans la rue par un déséquilibré. Très émue, elle décide de sortir de son anonymat et d'entrer en contact avec sa femme, Luisa, qui est devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie. Dans l'entourage de Luisa, María rencontre Javier Diaz-Varela, le meilleur ami de Miguel, et elle comprend vite que les liens que cet homme tisse avec la jeune veuve ne sont pas sans ambiguïté. Bien au contraire : cette relation jette une ombre troublante sur le passé du couple, sur la disparition de Miguel, sur l'avenir de Luisa et même sur celui de Maria. Servie par une prose magistrale, habile à sonder les profondeurs de l'âme humaine mais aussi à tenir son lecteur en haleine, cette fable morale sur l'amour et la mort ne peut que nous rappeler, par son intensité, les meilleures pages d'Un cour si blanc ou de Demain dans la bataille pense à moi. Comme par le passé, Javier Marías y dialogue avec les tragédies de Shakespeare mais également avec Le Colonel Chabert de Balzac dont il nous offre ici une lecture brillante, complètement inattendue et strictement contemporaine.

08/2013

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Littérature étrangère

Cible nocturne

Après l'assassinat, tout le monde se pose la même question : mais que faisait un ancien croupier d'Atlantic City dans ce coin perdu de la pampa argentine ? Les rumeurs se répandent vite et elles sont cruelles et insistantes. On dit qu'il est venu sur les traces des sours Belladona, les jumelles Ada et Sofia, deux riches héritières de la région avec lesquelles il aurait eu une liaison secrète et perverse aux États-Unis. Mais on dit aussi que ce beau mulâtre portoricain, avec ses vêtements élégants et ses cheveux gominés, était en fait homosexuel et que la jalousie d'un homme fut à l'origine du crime. D'autres pensent qu'il était tout simplement un escroc ou un membre de la mafia américaine qui voulait blanchir de l'argent en achetant des chevaux argentins, pour les revendre ensuite dans le New Jersey. La vérité va s'avérer bien plus originale et surprenante, car Cible nocturne est un roman policier mais d'un genre nouveau : celui que Ricardo Piglia a su créer avec ces livres précédents. Tout comme dans Respiration artificielle (2000) ou dans L'Argent brûlé (2001), ici l'intrigue policière devient le point de départ d'une réflexion et d'une écriture incisives et brillantes dont le but est de révéler - noir sur blanc - les multiples visages cachées de l'Argentine contemporaine. Ainsi, la critique du pouvoir et la corruption des élites, la folie et la drogue, l'amour, l'exil et la littérature, tout l'univers de Piglia, réapparaissent dans ce roman tant attendu et qui lui a déjà valu, en 2011, le Prix de la Critique en Espagne et le Prix Rómulo Gallegos en Amérique latine.

01/2013

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Guides étrangers

Madagascar

Ce guide répond à trois objectifs : informer, illustrer et guider. Plus de vingt auteurs, photographes, journalistes ou grands voyageurs ont collaboré à ce volume pour vous offrir le guide le plus exhaustif, un récit vivant où anecdotes historiques, tableaux pittoresques et renseignements pratiques se succèdent et se complètent. Histoire & Société : Terre déracinée de l'Inde, partie à la dérive pendant 90 millions d'années pour se poser au large du Mozambique ; colonisée par les radeaux végétaux et les prosimiens (ancêtres des lémuriens) ; découverte il y a 2500 ans par les Indonésiens ; colonisée par les Bantous, les Arabes et les Somaliens ; inventoriée par le Portugais Diogo Dias ; organisée par Ralambo, fondateur du royaume de l'Imerina ; assujettie pendant plus de 60 ans par la France ; émancipée par le président Philibert Tsiranana en 1960... Madagascar vous dévoilera un peuple hospitalier, fier de partager une culture commune pétrie d'énigmatiques fady (tabous) ! Itinéraires : De l'impressionnant Rova d'Antananarivo, symbole de l'Imerina, à la ravissante Toliara, ville de bord de mer aux charmes Art déco surannés ; de la majestueuse allée de Baobabs, classée monument national, au tsingy de Bemaraha, spectaculaire forêt d'arêtes karstiques acérées ; du grandiose parc national Isolo, le Colorado malgache peuplé de makis et autres lémuriens, à la presqu'île de Sarodrano, magnifique dune de sable blanc s'étirant entre mangrove et récif corallien ; de la ravissante Nosy Be, destination balnéaire par excellence, à Nosy Bohara, ancien repaire des forbans britanniques... les passionnés de faune, les férus de paysages sauvages et les entichés d'histoire et de culture s'émerveilleront devant les inestimables trésors de l'île Rouge. Carnet Pratique : Trente pages pour tout savoir sur les formalités, les transports, le logement, la restauration, ta culture, les sports et les loisirs, etc.

11/2019

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Littérature étrangère

Entretiens avec Anna Akhmatova

Première édition intégrale en français, incluant le troisième tome (1963-1966) de l'édition russe et les "Extraits des Cahiers de Tachkent", ville où les deux femmes avaient été évacuées pendant la guerre, de novembre 1941 à décembre 1942. Traduction du russe de Lucile Nivat, Geneviève Leibrich et Sophie Benech. Edition et présentation de Sophie Benech. Notes et dictionnaire-index des noms de personnes par Lydia et Elégie Tchoukovskaïa, complétés par Sophie Benech. "En 1940, je ne notais presque plus jamais rien sur moi-même dans mon journal, et je parlais de plus en plus souvent d'Anna Andreïevna. D'elle on avait envie de parler, car de toute sa personne, de ses paroles et de ses actes, de sa tête, de ses épaules et des gestes de ses mains émanait cette perfection qui n'est le propre en ce monde que des grandes oeuvres d'art. Le destin d'Akhmatova - quelque chose de plus grand que sa propre personne - modelait sous mes yeux, à partir de cette femme célèbre et délaissée, forte et désarmée, une statue de la douleur, de la solitude, de la fierté et du courage. Les premiers poèmes d'Akhmatova, je les connaissais par coeur depuis l'enfance ; ses nouveaux vers et, avec eux, le geste de ses mains brûlant le papier au-dessus du cendrier, le profil au nez aquilin qui dessinait une ombre nette sur le mur blanc de la prison de transit, tout cela faisait désormais partie de ma vie de façon aussi naturelle et indiscutable que les ponts de Léningrad, la cathédrale Saint-Isaac, le Jardin d'été ou les quais de la Néva". Lydia Tchoukovskaïa, "En guise de préface", Entretiens avec Anna Akhmatova, 1966.

11/2019

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Poésie

Noces

En 1915, grâce au chef d'orchestre Ernest Ansermet, Ramuz fait la connaissance d'Igor Stravinsky alors installé en Suisse romande. Les deux hommes, dont les préoccupations artistiques sont convergentes, se lient d'amitié. Deux chefs d'oeuvre naissent de leur collaboration : "l'Histoire du Soldat", dont la genèse remonte au printemps de 1917, et "Noces", commencée dès 1914, qui ne sera achevée qu'en 1923. Comme "Le Sacre du Printemps", "Noces", qui est pour le texte un montage de propos rituels liés au mariage, prend la dimension d'un acte sacrificiel : il ne s'agit pas du "récit" d'une noce villageoise russe mais dans un langage musical et poétique dépouillé, "aride et dur comme la pierre" selon l'expression d'André Boucourechliev, c'est la mythologie universelle du mariage qui est abordée, dans ses dimensions sociales et érotiques. Il n'est pas étonnant alors que l'écrivain vaudois et le musicien russe aient lié leurs talents autour d'un tel propos. La version française de "Noces" n'est pas à proprement parler une traduction : Ramuz travaillait à partir des indications de Stravinsky, sur le sens, la scansion, le rythme ; il fallait que le texte, chanté ordinairement en russe, pût l'être aussi en français, étant entendu que les parties vocales de la partition sont entièrement intégrées au dispositif instrumental. Les "Noces" de Ramuz remplissent cette exigence tout en offrant au lecteur francophone un grand moment de poésie. Cahier (16 x 22 cm) de 40 pages sur Rivoli blanc 120 grammes, avec trois pleines pages en quadrichromie sur couché mat 90 grammes (marouflé) et sous couverture portefeuille à trois volets imprimée sur carte countryside minéral schiste de 220 grammes.

01/1997

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Histoire de France

Voyager dans les Etats autoritaires et totalitaires de l'Europe de l'entre-deux-guerres

Le présent ouvrage regroupe l'ensemble des contributions réunies dans le cadre d'un colloque international co-organisé en avril ?2017 par le LabEx EHNE de l'université Paris-Sorbonne et le laboratoire LLSETI de l'université Savoie Mont Blanc. L'orientation scientifique souhaitée par les directeurs du projet est ouvertement pluridisciplinaire et entend renouveler radicalement le traitement des questions qui se cristallisent autour du thème du voyage et des voyageurs dans le cadre des régimes autoritaires et totalitaires de l'entre-deux-guerres, période culturellement foisonnante au cours de laquelle se développent autant d' "?Etats nouveaux ?" et souvent révolutionnaires qui se posent en alternative à la fois politique, philosophique et économique aux systèmes parlementaires occidentaux, fortement ébranlés par les crises multiples et polymorphes au lendemain de la Grande Guerre. S'il existe de nombreux travaux dans les domaines historique ou littéraire consacrés unilatéralement au voyage vers l'Union soviétique, l'Allemagne nazie, l'Italie fasciste ou les Etats autoritaires d'Espagne, Portugal ou Hongrie, l'intérêt de l'ouvrage réside ici dans une approche transversale, à la fois en considérant la spécificité des différents régimes en place (en tant que points de départ ou "cibles" des voyageurs) et, surtout, en soulignant l'extrême variété des candidats au voyage. Outre les figures bien établies des intellectuels-voyageurs, les contributeurs ont particulièrement tenté de jeter un éclairage nouveau sur ces personnalités moins étudiées mais non moins importantes que sont les "experts", économistes, architectes, doctorants. Enfin, tout en offrant une riche introduction qui propose une méthodologie solide et fait le point sur les résultats les plus récents auxquels est parvenue la recherche, l'étude s'achève sur une tentative d'élargissement des perspectives d'analyse, posant ainsi de nouveaux jalons pour l'histoire des relations nternationales.

01/2018