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André Versaille

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Question de N° 128 Janvier 2003 : Peut-on apprendre à être heureux ?

La réponse à huit questions essentielles : Peut-on tirer profit de ses échecs ? La souffrance a-t-elle un sens ? Peut-on apprendre à être heureux ? La foi peut-elle aider à vivre ? Faut-il avoir peur de ses émotions ? Comment vivre quand on n'a plus d'espoir ? Peut-on apprendre à accepter les autres ? Peut-on apprendre à s'aimer soi-même ? Avec la participation de Ysé Tardan-Masquelier (Les dieux aussi connaissent des échecs ! ), Gérard Miller (Et si nous tenions à nos échecs ? ), Sylvie Germain (Le silence, la gentillesse et la suffisance), Pascal Bruckner (Réconcilier les hommes avec leur fragilité), Isabelle Graesslé (Le bonheur, ou la palpitation de l'instant), Eugen Drewermann (La foi, c'est apprendre à être vrai), Jean-Yves Leloup (La foi, c'est apprendre à dire : "Je suis"), François Bizot (L'émotion du bourreau), André Gounelle (Retour du religieux et retour de l'émotion), Lytta Basset (L'impossible solitude), Georges Moustaki (La grâce de l'absence d'espoir), Denis Tillinac (Je crois à un nouveau réenchantement du monde), Hubert Auque (Accepter les autres, c'est d'abord m'accepter moi ! ), Daniel Sibony (L'entre-deux, un espace de rencontre qui rend l'autre acceptable), Marek Halter (Parler, c'est accepter l'autre), Bernard Besret (Le moine et l'ascèse de l'équilibre), Paul-Laurent Assoun (L'amour de soi à l'épreuve de la psychanalyse), Jean-Paul Guetny (Le moi est-il haïssable ? )

01/2003

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Littérature française

Antichambre

Paru en 1991, ce roman connut un succès d'estime et mérite sans doute plus encore. Il pourrait rester comme le roman d'une génération, celle qui, ayant atteint la maturité dans les années quatre-vingt, n'a pas tout à fait oublié ses révoltes des années soixante. Roman psychologique aussi, qui explore comme jamais l'espace de la dépression, avec une écriture en vrille lancinante au fond de soi. Roman d'amour en même temps, d'amours croisées mais fidèles au fond, et qui remontent de la mémoire sans qu'on puisse échapper à leur charme enfoui, jamais enfui. Roman total en fait, qui, partant du plus bas de la déréliction intime, emporte le lecteur jusqu'au plus haut de la pyramide sociale, jusqu'à ce crâne de chef d'État où miroitent flux et reflux de l'opinion. Étonnant roman qui commence par une fatigue. Une fatigue étrange. " Que s'est-il passé avant que l'insomnie commence ? Je ne vois pas, je ne vois pas ce qui a pu se passer. Tout allait bien pour moi, tout allait bien en mars, mars avril et avant voyons, bien avant, des années et des années que tout va bien pour moi ! " Alors pourquoi cette insomnie qui traîne et va l'entraîner loin, Gabriel, si loin de sa vie de tous les jours, si près des jours d'avant, avant qu'André ne se donne la mort, avant que Suzanne entre eux ne se glisse, puis disparaisse...

01/2004

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Romans historiques

L'autre Corse

" Une haine de Corse ", dit Talleyrand pour définir la " passion unique " qui anime le comte Charles-André Pozzo di Borgo (1764-1842) à l'égard de Napoléon. Ce vrai-faux roman est une belle histoire de haine, comme il y a de belles histoires d'amour, entre un personnage immense qui ébranle le monde et un obsessionnel qui, après avoir été son compagnon d'adolescence à Ajaccio, le traque obstinément et stimule contre lui l'animosité des princes de l'Europe entière. Une cavalcade de quelque vingt années qui, partie de " l'île de beauté ", va de Londres à Vienne, de Saint-Pétersbourg à Paris, jusqu'à " la morne plaine " de Waterloo où Pozzo retrouve enfin Napoléon terrassé et s'évaporant dans la fumée de la bataille. Cette biographie romancée est une étourdissante chevauchée d'un bout à l'autre d'une Europe disloquée par la Révolution, le Consulat et l'Empire. L'Europe des proscrits, des émigrés, des comploteurs de toute obédience. Mais aussi celle des cours, des chancelleries, des alcôves et des congrès. Alexandre Ier, tzar de toutes les Russies, Franz, empereur d'Autriche, Talleyrand, Metternich, le prince de Ligne, Wellington et tant d'autres en sont les protagonistes, eux qui voient sans cesse surgir comme un furet cet inlassable gentilhomme corse, hanté par sa vendetta. Et qui témoigneront tous de son intelligence politique comme de son obstination rageuse. Un destin stupéfiant et injustement méconnu : celui de l'autre Corse.

10/2004

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Pléiades

Romans et récits

Rassembler, pour la première fois, les ouvres narratives de Bataille en un volume, c'est leur donner une nouvelle chance d'exercer toute leur force - de scandale, de libération, de désorientation. Mais ranger, avec ce que cela suppose d'ordre et de clarté, les écrits de Bataille dans des catégories « conventionnelles » n'est pas un exercice innocent. Ses textes échappent aux genres traditionnels. Bataille, pourtant, emploie lui-même ces termes, roman, récit, et il s'interroge en ouverture du Bleu du ciel sur « ce qu'un roman peut être ». Il y définit la fiction par ses fonctions : exprimer la rage de l'auteur, faire franchir au lecteur les « limites imposées par les conventions », dire l'excès, provoquer la transe. Chaque roman, chaque récit de Bataille est « un don de fièvre » (Ma mère). Ces romans et récits - érotiques, bien sûr, mais « il n'y a pas de mur entre érotisme et mystique » (Sur Nietzsche) -, sont ici « au complet ». Quand il existe plusieurs versions d'une même ouvre, on trouve en appendice au texte définitif la version originelle : notamment celle de l'Histoire de l'oil publiée en 1928, ou celle, manuscrite et inédite, du Bleu du ciel de 1935. Le projet Divinus Deus, vaste ensemble inachevé, a été réexaminé. Au corpus, enfin, s'ajoutent trois récits de jeunesse inédits. Et les illustrations d'André Masson, Pierre Klossowski et Hans Bellmer sont reproduites dans le texte lui-même, ou dans ses appendices.

11/2004

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Romans historiques

Suzanne Valadon Tome 2 : Le temps des ivresses

En 1900, quand s'ouvre le nouveau siècle, Suzanne Valadon a trente-cinq ans. Le temps des folles de jeunesse s'éloigne, mais sa maîtrise en peinture s'affirme : elle n'est pas passée pour rien entre les mains de Puvis de Chavannes, de Renoir, de Lautrec, de Degas. Cette "môme de la Butte" commence à tracer son chemin vers la célébrité. Elle se marie, s'installe en banlieue. Mais comment vivre et travailler longtemps loin du "maquis" montmartrois ? D'autant plus qu'un nouveau foyer d'extravagance et de création s'est mis à flamber autour du Bateau-Lavoir, qui retentit des éclats de la "bande à Picasso". Là est sa vie. Et son souci. Maurice Utrillo, son fils, a sombré très jeune dans l'alcoolisme : les bistrots de la Butte regorgent des toiles, souvent bâclées, qu'il laisse en gage pour régler les litres de rouge qu'il absorbe chaque jour. Plusieurs fois, il faudra l'interner. Pour le plaisir et pour l'amour, Suzanne épouse un très jeune peintre, ami de son fils, André Utter. Et voici la "trinité infernale" constituée, chacun exploitant l'autre quand le succès vient... C'est, tout à la fois, l'enfer et la gloire. Une passion - la peinture - et toutes les passions auront fait de la vie de la gamine qui dessinait sur les trottoirs de Montmartre un roman passionné dans un temps légendaire : quand le feu d'artifice lancé de la Butte éblouissait le monde entier.

04/2001

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Critique littéraire

Ecrire ses mémoires au XXe siècle. Déclin et renouveau

Le canon classique des Mémoires, élaboré au fil de cinq siècles, n'est pas loin d'apparaître aujourd'hui comme vidé de sa substance. Jugés partiels et partiaux au regard des méthodes de l'histoire critique, les Mémoires ont subi en outre la rude concurrence d'un modèle narratif auquel ils avaient en grande partie donné naissance, l'autobiographie. De cette double perte de légitimité a résulté une véritable crise du genre. Pourtant, la tradition littéraire des Mémoires a perduré tout au long du XX ? siècle et n'a même jamais été aussi florissante et polymorphe : ces récits font toujours preuve d'une indéniable vitalité jusqu'à constituer encore la majeure partie des écrits à la première personne. Comment expliquer ce paradoxe ? En dépit de l'élargissement et de la dispersion du genre, ils continuent d'être l'une des deux grandes formes de récit de soi, à côté de l'autobiographie : le parcours d'un individu dans sa dimension publique et collective, acteur et témoin d'une histoire mémorable qu'il contribue à reconfigurer. En témoignent d'illustres mémorialistes : Charles de Gaulle, André Malraux, Simone de Beauvoir. L'enquête explore donc ce vaste corpus jusqu'ici largement négligé par la critique, en reconsidérant la place et la valeur qui lui sont accordées à une époque submergée par la montée en puissance des mémoires collectives et par l'abondance des travaux historiques sur le passé récent.

10/2008

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Beaux arts

Correspondance avec les artistes. 1903-1918

Ces lettres, en majorité inédites, forment la correspondance entre Guillaume Apollinaire et les artistes de son temps : peintres, sculpteurs, graveurs, affichistes, décorateurs, illustrateurs... Français et étrangers, ils sont plus d'une centaine à entretenir des relations professionnelles ou personnelles avec le poète d'Alcools et de Calligrammes, dont la critique d'art révèle un goût sûr aux convictions vigoureuses. Les échanges avec Chagall et Gontcharova sont pleins d'estime et d'admiration. Avec André Derain, le Douanier Rousseau, Max Jacob ou Giorgio de Chirico, le travail et l'amitié s'unissent dans un même élan créateur. Entre Apollinaire et Marie Laurencin, la peinture et la poésie épousent l'amour et les regrets. Quand la Grande Guerre disperse les milieux artistiques, les lettres soutiennent Braque, en péril dans les tranchées, et Kisling, évacué après sa blessure dans un corps-à-corps. Cette correspondance éclaire l'itinéraire et la personnalité des artistes les plus illustres, inventeurs de l'art moderne, sans négliger tous ceux qui, aujourd'hui oubliés ou méconnus, ont animé l'univers des ateliers, des galeries et des salons. Elle nous mène à travers l'Europe de la Belle Epoque, creuset du cubisme et de l'abstraction. Elle nous conduit dans un monde déchiré par la guerre, où chacun tente de protéger son art dans les nécessités de l'heure. Elle nous plonge dans l'art vivant du début du XX ? siècle.

11/2009

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Critique littéraire

Papiers inédits. De Dada au surréalisme (1917-1931)

Grand couturier, mécène perspicace, Jacques Doucet constitua dans les années vingt une Bibliothèque Littéraire d'une richesse unique. Aragon, qui fut son conseiller, y figure par de très nombreux manuscrits. On lira ici tous ceux qui restaient inédits pour la période 1917-1931 : correspondance avec Doucet lui-même, protecteur indulgent que le poète ombrageux finit par rejeter, - lettres à des destinataires aussi divers qu'Adrienne Monnier, Tzara, Max Jacob, Natalie Barney..., - échanges fascinants avec André Gide, - journal d'une amitié rompue avec Jean Cocteau, - lettres de Jean Paulhan... Et tout un éventail de textes inédits ou retrouvés : critiques destinées au mécène, billets d'humeur suscités par l'actualité littéraire, etc. Ces écrits nés aux carrefours de multiples rencontres recréent par leurs échos mutuels une étonnante unité. Ils sont une mine de documents pour l'histoire d'une période charnière, de Dada au surréalisme. Ils enrichissent la biographie d'Aragon de maints jalons fiables, et nuancent un portrait complexe, où s'allient fragilité et confiance en soi, sensibilité théâtrale et souveraine insolence, optimisme et désespoir. Lettres ou chroniques attestent le même bonheur d'expression, la pensée naît frémissante au fil de la plume, car " nous ne pensons rien que nous ne l'ayons écrit au préalable " - ceci proclamé cinquante ans avant les Incipit. Epistolier charmeur ou griffu, lecteur incisif, polémiste étincelant dans la vindicte ou l'éloge : tout l'arc-en-ciel du premier Aragon, d'Anicet au Traité du style, se déploie dans ces pages.

11/2000

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Beaux arts

Biographie au pas de course

En ce début d'année 1985, Jean Dubuffet, qui a cessé de peindre, partage désormais son temps entre le dessin et l'écriture. Du 12 février au 25 mars, il se consacre à la rédaction de son autobiographie, qui sera son dernier écrit. Il meurt chez lui à Paris, le 12 mai, à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Rédigée "au pas de course", ce dont témoignent à la fois sa forme et son style, cette biographie nous raconte les années de jeunesse de l'auteur passées au Havre, son éducation, son amitié pour Georges Limbour, ses hésitations de jeune homme, ses allées et venues entre activités artistiques et activités commerciales, entre passion et raison. La rencontre avec Jean Paulmhan, en 1943, sera décisive. Eluard, Guillevic, Ponge, Fautrier et Queneau fréquentent tour à tour son atelier. Jean Dubuffet fait soudain l'objet d'une notoriété dans les cénacles littéraires puis bientôt dans le milieu artistique : sa première exposition à la Galerie Drouin fait l'effet d'une bombe ! Il se lie avec Henri Michaux, participe au comité de soutien pour Antonin Artaud, fonde la Compagnie de l'Art brut avec André Breton, défend Louis-Ferdinand Céline lors de son procès. Ce récit intime et passionnant est celui d'un "homme du commun" devenu artiste qui, arrivé au soir de sa vie, nous raconte son parcours atypique et les anecdotes qui ont peuplé son aventure pendant plus de quatre-vingt ans.

10/2001

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Sciences politiques

Pharmacologie du Front national. Suivi du Vocabulaire d'Ars Industrialis

Peu de philosophes contemporains choisissent de faire vivre leurs outils critiques grâce au terreau d'une association, d'un collectif. C'est le cas de Bernard Stiegler, qui a fondé Ars Industrialis en 2005. Le manifeste de l'association, Réenchanter le monde (Flammarion, 2005 ; 7400 ventes en Champs), devait connaître un grand retentissement. Depuis, les travaux et contributions fleurissent (de l'économiste André Gréau au comédien Robin Renucci, en passant par les spécialistes des digital studies), et Ars Industrialis franchit un cap en s'associant à des collectivités locales (Nantes) ou en nouant des partenariats internationaux (Grande-Bretagne, Allemagne). Cet ouvrage fournit une synthèse de tous ces travaux en proposant un vocabulaire philosophique à la fois ambitieux et accessible. Qu'est-ce le marketing - le psychopouvoir - et pourquoi est-il un des dangers majeurs de notre époque ? En quoi la technique influence-t-elle des fonctions aussi capitales que la mémoire ou l'écriture ? Quelle nouvelle vision de l'éducation devons-nous mettre à jour depuis l'avènement du numérique ? Que sont la bêtise et l'intelligence ? Comment aider la transformation de citoyens passifs et débordés en amateurs, acteurs et membres d'une communauté de goûts et de savoirs ? Faire attention propose, dans ces courts essais-définitions, le manifeste d'une époque charnière qui voit définitivement s'éloigner le monde ancien, tout en souhaitant mettre les outils de l'extrême contemporain au service d'un nouvel humanisme.

03/2013

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Littérature française (poches)

Passé pas mort

Passé pas mort, c'est la vie d'un homme qui a connu l'époque « où les peintres en bâtiments chantaient à plein gosier sur les échafaudages (aujourd'hui, muets, ils posent à côté d'eux leur transistor) » ; celle où « le chiffre 75 ne désignait pas encore Paris mais le canon mirobolant qui nous permettrait de gagner la prochaine guerre contre Guillaume II ». Une confession charmante où Saint Jean cède avec bonheur aux souvenirs de l'enfance, comme lorsqu'il évoque sa grand-mère, « maman laine » ou qu'il revient sur son adolescence, « cet âge où l'on ne donne rien et où on reçoit toutes faveurs comme choses dues dans une indifférence polie ». Dans son âge adulte, le voici parmi les principaux hommes politiques et les grands événements de son temps. Entre guerre et fracas politiques, il n'oublie jamais sa passion principale, la littérature. Robert de Saint Jean a été le confident et l'ami des grands écrivains dont il fait le portrait. De Paul Morand à Marcel Proust, en passant par Maurice Barrès et André Malraux, aucun ne manque à cette fresque d'un des plus beaux demi-siècles de la littérature française. Sans oublier celui qui a été son ami de cour, Julien Green.D'un style précis et sensuel, Passé pas mort dépasse le genre du journalisme et fait entrer son auteur dans la catégorie des mémorialistes incontournables du XXe siècle.

06/2012

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Littérature française

Agence Générale du Suicide. Suivi de Lord Patchogue ; Lignes ; Je serai sérieux comme le plaisir ; Roman d'un jeune homme pauvre ; Demande d'emploi ; Journal ; et suivi de Pensées et aphorismes

Mourir, c'est ce que tu pouvais faire de plus beau, de plus fort, de plus... c'est ainsi que Drieu la Rochelle apostrophe son ami Jacques Rigaut, météore d'une littérature qu'il méprisait, dandy spleenétique expert en dérision qui avait averti ses contemporains : Je serai un grand mort... Essayez, si vous le pouvez, d'arrêter un homme qui voyage avec son suicide à la boutonnière. Dans son Anthologie de l'humour noir André Breton le décrit en ces termes : Jacques Rigaut, vers vingt ans, s'est condamné lui-même à mort et a attendu impatiemment, d'heure en heure, pendant dix ans, l'instant de parfaite convenance où il pourrait mettre fin à ses jours. Et Paul Eluard : L'arme braquée par le suicide contre la vie en a toujours raison. Nuls débris, nulles ruines ne peuvent subsister après le passage de cette volonté qui brûle de tout détruire. Mais un tel attentat laisse entière la force de celui qui l'a commis. Le regret d'être né, le besoin de mourir disparaissent avec le monde qu'ils tuent. Seùle, absolument seule et pure, la pensée satisfaite se considère et se reconnaît. Jacques Rigaut a vécu avec le souci de cette ressemblance parfaite. Lord Patchogue en fait foi. Membre de Dada et proche du Surréalisme, Jacques Rigaut a collaboré à la revue Littérature d'Aragon, Breton et Soupault. Alain Blanc

09/2015

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Cuisine

Souvenirs sucrés de leur enfance. Le chef pâtissier Jean-Philippe Darcis revisite les desserts préférés de 35 artistes

Qui n'a pas au fond de soi un joli souvenir sucré ? Une madeleine qui évoque un autre temps, un autre lieu : une grand-mère qui nous attendait tous les mercredis après l'école avec un bon gâteau encore fumant, un copain de classe avec qui on courait acheter des bonbons à la sortie des classes, des vacances en famille... Nous reviennent alors l'innocence de notre enfance et les desserts sucrés et parfois poisseux qui l'accompagnent. 35 artistes belges ont accepté de se confier à Nicolas Gaspard : Alec Mansion, Alice on the Roof, André Lamy, Annie Cordy, Axelle Red, Benny B., Bouli Lanners, Charlie Dupont, Déborah François, François de Brigode, François Pirette, Frédéric François, Jacques Mercier, Jean-Luc Fonck, Jérôme de Warzée, Lara Fabian, le Grand Jojo, les frères Taloche, Lio, Loïc Nottet, Maureen Dor, Mustii, Olivier Minne, Patrick Ridremont, Philippe Geluck, Pierre Kroll, Plastic Bertand, Richard Ruben, Salvatore Adamo, Sandra Kim, Sandrine Corman, Saule, Tania Garbarski, Typh Barrow, Véronique Gallo nous font entrer quelques instants dans leur intimité... Il n'en fallait pas plus au chef pâtissier belge Jean-Philippe Darcis, passionné de fine pâtisserie, pour se mettre en cuisine et livrer la recette de ces 35 délices aux saveurs d'enfance. Paré d'une nostalgie douce, cet ouvrage est un voyage à travers les époques et la richesse des gourmandises qu'offrent notre pays et quelques contrées plus lointaines.

11/2020

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Romans historiques

Mémoires du Nord

Les visages hâves des malheureux qui languissent dans les infectes vapeurs des mines, de noirs forgerons, de hideux cyclopes sont le spectacle que l'appareil des mines substitue au sein de la terre, à celui de la verdure et des fleurs, du ciel azuré, des bergers amoureux et des laboureurs robustes. Jean-Jacques Rousseau C'est à partir d'une photo de famille datant de 1870, qu'Olivier Pucek remonte le temps pour nous raconter l'histoire des Designe, famille de mineurs dont la saga suit celle de la plus grande industrie du Nord-Pas-de-Calais, d'Erre à Auchel. Préface d'André Encrevé, historien. Entre fiction et récit historique, la petite histoire se mêle à la grande, de 1823 à 1908. Pierre-Louis et Fidéline Designe, les principaux protagonistes de cet essai, croisent le destin d'Emile Basly, député mineur engagé dans la grève de 1884. Les recherches généalogiques suivent les intuitions nées de l'observation d'une photographie, muée en mémoire vive. A travers ce récit de vies, entre historio-graphie et auto-biographie des parcours se dessinent. Les racines de l'auteur sont exhumées, et avec elles, une branche de protestants réformés ou celle de cousins devenus mineurs dans l'Illinois... suivant une transition industrielle entre mine et textile, entre grèves et révolutions. Sont ici tracées quelques figures vivantes ayant inspiré les portraits réalistes d'un Zola écrivant Germinal.

03/2012

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Littérature française

Un pur-sang a rebrousse-poil. Journal de bord

Juillet 1989. Le temps manipule sa charnière: un siècle chavire sur le précédent, un millénaire sur l’autre. Carole Weisweiller demande à Millecam de faire une conférence intitulée «Jean Cocteau, ligne de tête ou ligne de cœur». Aussitôt le conférencier envisage les fameuses lignes du poète depuis l’époque qu’il qualifie d’esthétique jusqu’à son époque mystique. Mais il va vite virer de bord en faisant un plongeon, de droite et de gauche, vers des horizons qui, à mesure, croisent le propos de la conférence: le cinéma, les Lettres, l’art pictural... tout ce qui lui vient spontanément sous la plume. Cinéma: un festival à Rabat, où il découvre la splendeur des séquences du Moyen-Orient, avec l’acidité critique dont il écrase les dictateurs (Syrie par exemple), le noir et blanc des années 40 à Holywood, les auteurs de chefs d’œuvre (Raoul Walsh, Ford, Clarence Brown, Michaël Curtiz), la personnalité de Hitchcock, un linéaire dès le générique de ses films. Littérature, évidemment: le raciste Céline, qui mérite parfois une fessée retentissante, puis, toujours grâce à Cocteau, une querelle subtile touchant André Gide. Chemin faisant, il dénoncera l’attitude d’un Ayatolla qui commandite le meurtre de Salman Rushdie, auteur des fameux Versets sataniques. Enfin l’accueil que notre philosophe réserve à Hervé Guibert, atteint du sida, qu’il va présenter à l’un de ses amis guérisseur, célèbre sur la place.

08/2019

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Poches Littérature internation

Avant-mémoire N° 1 : D'une minute à l'autre, Paris, 1555-1736

L'histoire sociale d'une famille, suivie à Paris pendant trois siècles dans ses rapports avec son temps, forme l'objet de ces avant mémoire. Elle commence au Paris des derniers Valois et finit au Paris d'Haussmann. Remontant le cours du passé, l'auteur a retrouvé dans la capitale la présence de sa lignée matrenelle pendant dix générations successives. La première partie, qui comprend deux volumes, a pour titre D'une minute à l'autre parce que les recherches ont eu pour base le Minutier central de la rue Vieille-du-Temple. Mais un acte notarié reste lettre morte s'il n'est intégré dans son contexte local, social, historique. C'est en retrouvant à travers mémoires, chroniques, journaux, correspondances, archives publiques et privées, la vie du quartier, du métier, de la maison, la trame des événements quotidiens dont est tissée l'histoire, que ces textes inanimés deviennent les jalons d'une quête. L'intérêt historique d'une monographie familiale de longue durée est de rencontrer une suite de témoins des temps révolus. Les exemples réunis montrent la mobilité sociale d'un échantillon de population parisienne plongeant ses racines dans le peuple et accédant à différents niveaux de la bourgeoisie. C'est ici une socio-biographie, complémentaire par son objet et ses méthodes de la psycho-biographie telle que Jean Delay l'avait précédemment définie dans son étude sur La Jeunesse d'André Gide.

01/1992

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Littérature française

Somme toute Tome 3

A chaque nouveau volume de son autobiographie, Claude Roy invente une nouvelle façon d'écrire ses Mémoires. Après le kaléidoscope (un peu psychanalytique) de Moi Je, après l'allégresse stendhalienne de la découverte du monde dans Nous, voici Somme toute qui est vraiment une somme et aussi un festival de toute la littérature, des mille et une manières d'écrire et de chanter l'heur et le malheur de monde. Chronique d'un témoin, confession, journal, analyses, documents, portraits, poèmes en prose (et en vers), réflexions et maximes, Somme toute utilise tous les genres pour exprimer toutes les facettes de la vie. On voit ici l'auteur courir le monde, devenir père. Des amis meurent, des amours aussi, d'autres naissent. Tandis que le monde change, pas toujours en bien, et qu'il est difficile de se faire une raison des horreurs que l'humanité se plait à réinventer, jour après jour. Souvent, avec Claude Roy, nous serons heureux de nous attarder en compagnie d'un passant, inconnu ou célèbre Gérard Philipe, plusieurs Indiens Chamulas, une vieille dame charentaise, Nasim Hikmet, François Mauriac, un Algérien en prison, Jean Vilar, André Breton... Dans cette trilogie, un homme se tire au clair, ce qui n'est pas facile. Par la même occasion, il éclaire une époque, un moment de l'Histoire, et l'histoire d'un passager de celle-ci, du "métier de vivre".

04/1976

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Droit

Droit et Société N° 109/2021 : Penser la race en juriste : lectures critiques. Droit et Société au Japon

Editorial Dossier Penser la race en juriste : lectures critiques coordonné par Silvia Falconieri, Laetitia Guerlain et Lionel Zevounou Silvia Falconieri, Laetitia Guerlain, Les juristes et la race. Analyse critique à partir de quelques Lionel Zevounou textes (1880-1930). Présentation du dossier Laetitia Guerlain Refonder le droit sur la race : la philosophie juridique d'Edmond Picard Claude Blanckaert Une culture d'imprégnation. Genèse et apories de la notion de "droit racial" chez Edmond Picard Isabelle Merle, Lionel Zevounou Systématiser la différenciation raciale à travers le régime juridique de l'indigène : la contribution d'Henry Solus Silvia Falconieri "Race" , santé et "génie français" . Un commentaire de Paul Esmein du Code de la famille de 1939 Paul-André Rosental La race, quelle race ? Significations et performativité de la "protection de la race" dans le Code de la famille de 1939 Guillaume Richard Roger Bonnard et la race en droit nazi Guillaume Mouralis Entre lecture empathique et stratégie de distinction. Le racisme national-socialiste selon Roger Bonnard Documents à l'appui Droit et Société au Japon Gakuto Takamura La "conscience juridique" aux Etats-Unis : réceptions comparées en France et au Japon Adrienne Sala, Eri Kasagi Judiciarisation de la mort et du suicide par surmenage et cause lawyering à la japonaise ? Makiko Shimizu Réalité et transformation des "pratiques de relations commerciales japonaises" : le cas de l'architecture modulaire Yuki Asano Le raisonnement juridique pluraliste Simon Serverin La légitimité religieuse du pouvoir dans l'histoire constitutionnelle japonaise Chronique bibliographique

12/2021

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Critique littéraire

La recherche de la grandeur dans l'oeuvre de Suarès

L'oeuvre d'André Suarès, si abondante et si mal connue, s'échelonne sur près de soixante ans. Commencée vers 1885, elle s'achève en 1948. La grandeur en constitue le thème fondamental : roman ou poème, essai ou drame, lettre ou pamphlet, nulle oeuvre qui ne traite de la grandeur. De sa jeunesse à son extrême vieillesse, Suarès n'a cessé de tendre vers cet état d'excellence et de perfection. Ce livre, dans une perspective psychobiographique, cherche à reconstituer de l'intérieur l'itinéraire de Suarès vers la grandeur et à revivre son expérience. Ainsi se trouve fondé le respect de la chronologie. La mort de son frère en 1903, la guerre de 1914, le départ forcé de Paris en 1929 : autant d'évènements graves et importants qui précipitent certaines évolution ou marquent un net changement d'orientation ; quatre étapes se trouvent ainsi délimitées. Après avoir essayé diverses voies vers la grandeur, Suarès s'achemine vers une mystique de l'art où le moi s'épanouit dans la création. Brutalement ramené à la réalité par les luttes de la Cité, il est entraîné à de nouvelles ouvertures sur le monde. Il parvient enfin à réconcilier la présence aux autres et l'accomplissement intérieur. A toute attitude spirituelle singulière correspond étroitement la création d'une forme iriginale ; cet ouvrage s'achève par une étude d'esthétique littéraire : la recherche de la grandeur s'accomplit dans une esthétique du sublime.

01/1978

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Religion

Paysages et destins balzaciens

Le livre cristallin du philosophe Ponceau ne saurait être un simple ouvrage de tourisme. Certes, de ce seul point de vue on peut l'aimer… Grâce aux rappels délicats, aux prestes et sensibles résumés de M. Ponceau, ils (paysages et destins) se raniment. Notre mémoire excitée les rebâtit et les recolore. Ce volume devient le vademecum du Balzacien, - et qui peut se refuser à être balzacien ?… S'il eût vécu plus longtemps, il eût enrichi la bibliothèque balzacienne d'autres essais, accessibles et charmants comme celui-ci. Le lecteur qui fermera Paysages et destins aura gagné un ami, et regrettera de l'avoir perdu. Robert KEMP. Paysages et Destins Balzaciens… Le titre de l'ouvrage dit assez qu'entre les pays et les âmes, entre les villes et les destinées des créatures qui y passent leur brève existence, il est des harmonies secrètes, de mystérieuses consonances. Inaperçus du commun distrait, ces rapports n'ont pas échappé aux lanternes de Balzac. Mais il les a si étroitement intégrés à son œuvre qu'il fallait, en quelque mettre, les y redécouvrir et les mettre en évidence. La chose exigeait à la fois la pénétration d'un philosophe expert aux analyses de l'âme et la plume translucide d'un poète délicat. C'est pourquoi le livre d'Amédée Ponceau est de ceux auxquels on revient toujours pour s'y enrichir à chaque fois d'une ferveur nouvelle pour la France de Balzac. André MAUROIS.

04/1997

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Critique littéraire

L'art du pastiche. Anthologie buissonnière de la littérature français de Rutebeuf à Anhouilh

Le pastiche est un véritable genre littéraire, certes mineur, qui fut en vogue jusqu'au début du XXe siècle et auquel se sont frottés les plus grands écrivains. Avec le pastiche, on se coule dans la plume d'un auteur pour restituer et faire revivre sa langue et son esprit - il se distingue de la parodie, qui se contente de reproduire ses tics par la caricature, et de la supercherie, qui cherche à abuser critiques et spécialistes. La présente anthologie regroupe un choix de plus de 200 textes courts des plus grands écrivains de notre patrimoine littéraire sous l'habit que leur donnent leurs imitateurs les plus habiles. Le résultat est cette " anthologie buissonnière " qui revisite non sans humour l'histoire des lettres où l'on retrouve tous les grands noms, via des textes qu'ils n'ont pas signés mais que l'on reconnaît pourtant. Leurs pasticheurs, d'ailleurs, sont eux-mêmes des écrivains réputés : ainsi trouve-t-on Rutebeuf par Jean Moréas, Montaigne par La Bruyère, Molière par Courteline, Voltaire par Anatole France, Stendhal par Jacques Laurent, Verlaine par Arthur Rimbaud, Chateaubriand par Gustave Flaubert, Flaubert par Marcel Proust, Proust par André Maurois... et bien sûr des textes de pasticheurs virtuoses tels que Nicolas Chatelain, Charles Pornon ou Henri Bellaunay. Ces textes sont accompagnés de notices sur les pasticheurs et les pastichés par Dominique Goust, qui signe également une longue préface sur l'importance du pastiche dans les lettres.

10/2019

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Développement durable-Ecologie

Zéro plastique dans nos océans. Comment passer à l'action

Chaque année, 8 millions de tonnes de plastique finissent leur vie dans les océans. Et d'ici 2050, les poissons seront moins nombreux que le plastique dans l'ensemble des mers du monde. Comment avons-nous pu en arriver là ? Ce guide, émaillé d'entretiens avec des acteurs engagés sur le terrain — les chercheurs Jean-François Ghiglione et Stéphane Bruzaud ; le navigateur Yvan Bourgnon ; Antidia Citores de l'association Surfrider Europe, et Romain Troublé et André Abreu de la Fondation Tara Expéditions —, dresse un état des lieux clairvoyant sur la pollution plastique et les initiatives, souvent inspirantes, pour l'enrayer. Un cri d'alerte est lancé ! Face à une telle catastrophe écologique, il est devenu urgent d'agir, chacun à son échelle, en exerçant notre pouvoir de citoyen et de consommateur ; à commencer par la réduction de nos déchets à la source, en faisant la chasse au plastique chez soi, dans sa cuisine, sa salle de bains, et en optant pour une consommation alternative. Des gestes plus simples qu'il n'y parait, à la portée de tous. Nathaly Ianniello s'intéresse à l'environnement depuis toujours. Elle a été durant quinze ans journaliste spécialisée, conseillère au cabinet du ministre de l'Environnement Corinne Lepage, et auprès du WWF France. Plongeuse, nageuse et ramasseuse de déchets sur le littoral, elle a écrit des livres de vulgarisation écologique et des romans pour enfants, tous se déroulant " à la mer ". MDS : VA00327

04/2019

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Littérature française

La balade des perdus

Un minibus, quatre éclopés en vadrouille, une route de montagne... Une épopée rocambolesque et échevelée. Un beau jour de juin, sur les routes des Alpes, un minibus roule à vive allure. A son bord, quatre jeunes et leur éducatrice, Julia. Elle est bougonne et presque aussi maladroite que ses protégés. Eux, ce sont des ados que l'on désigne sous la redoutable étiquette de" handicapés" . Il y a Pauline, frêle et constamment malade, Bierrot, lunaire et lubrique, Goon, aussi costaud qu'irascible et fan d'André Rieu. Il y a Luc, enfin, qui cache mal sa panique. Quelques mois plus tôt, Luc s'est pris au jeu des forums psychologiques en ligne sous la fausse identité de Docteur GoodLuck. Sans le savoir, il a prodigué ses conseils à un ministre et inspiré une réforme controversée, au point que les médias se sont juré de démasquer ce dangereux gourou virtuel ! Terrifié, il veut absolument détruire les preuves de son imposture. Mais le voyage qui doit ramener la petite bande vers son institution se transforme en équipée rocambolesque. Nos zigotos pathétiques et drôles, attachants et exaspérants, vont faire face à d'innombrables incidents de parcours et à des rencontres pas toujours bienveillantes, avant de rejoindre leur destination... Une intrigue cocasse et poétique tout autant que dérangeante. Car derrière la dinguerie et le burlesque, Thomas Sandoz nous offre une satire mordante de l'obsession contemporaine pour la performance.

04/2018

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BD tout public

Mon Lapin Quotidien N° 8, novembre 2018 : Café-bar l'infini

Qu'est-ce que l'infini ? Comment le définir, le décrire, le dessiner ? Comment en donner une idée ? Voilà une bonne question. Ou pas. Le numéro 8 de Mon Lapin Quotidien sera cette fois (ou pas) sous le thème de l'infini. Car, comme chacun sait, le signe de l'infini n'est jamais qu'un huit tombé par terre (la faute à Killoffer), le nez dans le ruisseau (c'est la faute à Duhoo).Avec, comme à son habitude, le gratin des plumes de la littérature et de la bande dessinée (ici, pas plus de "ou pas" que de beurre en branche). Dans le désordre et sans exhaustivité : Laurent André, François Ayroles, David B., Alex Baladi, Edmond Baudoin, Thomas Baumgartner, Charles Berberian, Laetitia Bianchi, Denis Bourdaud, Agnès de Cayeux, Eric Chevillard, Jean-Luc Coudray, Fanny Dalle-Rive, Guy Delisle, Julie Doucet, Jean-Yves Duhoo, Florence Dupré la Tour, Sophie Dutertre, Jean Echenoz, Quentin Faucompré, Carole Fives, Jochen Gerner, Dominique Goblet, Emmanuel Guibert, Matti Hagelberg, Killoffer, Joko, Andreas Kündig, Joëlle Jolivet, Etienne Lécroart, Dominique Lestel, Hervé Le Tellier, Chistophe Levaux, Thierry Longé, Mape 813,Clémentine Mélois, Dorothée de Monfreid, Morvandiau, Jérôme Mulot, Muzo, Laure Noualhat, Pablux, José Parrondo, Kai Pfeiffer, Vincent Pianina, Placid, Phileas Pym, Denis Robert, Rocco, Christian Rosset, Erik Satie, Lars Sjunnesson, Rudy Spiessert, Stanislas, Corinne Taunay, Pacôme Thiellement, Jean-Michel Thiriet, Delfeil de Ton, Lewis Trondheim, Vincent Vanoli, Fabio Viscogliosi, Aurélie William Levaux...

11/2018

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Histoire internationale

Paul Biya, Aminatou Ahidjo et le RDPC

Paul Biya semble avoir toujours plus de chances de réussir quand tout est contre lui : son ascension et de multiples crises en sont quelques illustrations. Comment ne pas le penser quand on sait que l'homme serait devenu un instituteur catholique anonyme s'il n'avait pas croisé sur son chemin André Marie Mbida ; que le coup de tête (sans lien politique) d'Omam Biyick en Coupe du monde le sauva d'une situation presque cocasse en 1990 ; ou que sa gestion efficace et méthodique de Boko Haram lui a valu un soutien jamais égalé de son peuple. L'auteur essaie de montrer ce qui aurait poussé Aminatou Ahidjo à soutenir Paul Biya. Il attire l'attention sur le destin unique du Cameroun dont l'avenir semblait douteux. Le pays étonne plutôt par la solidité de ses institutions, l'efficacité de ses forces de défense et de sécurité, ainsi que par le patriotisme élevé de ses fils même en discorde. Contrairement à ce qui se fait partout en Afrique, Germaine Ahidjo, la mère d'Aminatou, en pleine crise avec Biya, déclare : "Je continue à croire que mon mari a choisi Paul Biya comme son fils adoptif et son successeur, en toute conviction, en refusant mon choix qui était Samuel Eboua, et que, par conséquent, Paul Biya devrait considérer Mohamadou, Fatimatou, Aissatou et Aminatou comme ses petits frères". C'est l'histoire présente d'un peuple qui est fier d'être debout.

04/2017

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Histoire de France

Les écoutes radio dans la Résistance française. 1940-1945

L'importance stratégique des écoutes radio dans le renseignement militaire est une donnée bien connue de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, au travers d'entreprises médiatiques comme la " Source K " ou le décryptement d'Enigma. Les principaux acteurs de cette lutte sont pourtant restés dans l'ombre de la recherche. En retraçant leur parcours, cet ouvrage révèle des hommes conscients de leur position tactique, qui ont choisi dès l'éclatement du conflit la voie de la résistance. Gabriel Romon, Paul Labat, Marien Leschi, Edmond Combaux et André Mesnier, les cinq officiers transmetteurs qui incarnent ce combat, ont partagé le même engagement individuel au sein d'organisations distinctes. Camouflés sous l'Occupation dans l'administration des PTT, ils ont rapidement intégré les réseaux de la résistance intérieure avec pour objectif constant la collecte d'informations au profit des états-majors alliés. Leur activité pionnière a connu une postérité durable. Au sein de la nouvelle arme des transmissions émancipée du génie, ils ont été les précurseurs des " grandes oreilles " de l'actuelle DGSE et ont participé à la création du Centre national d'études des télécommunications (CNET), véritable creuset des technologies de France Télécom. Professeur émérite de l'université de technologie de Compiègne, François Romon est docteur en histoire moderne et contemporaine. Il a eu accès au cours de ses recherches à de très riches archives privées de résistants transmetteurs, dont celles de sa propre famille.

01/2017

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Policiers

Elipstick.com

" Soudain, ils furent aveuglés par un éclair éblouissant suivi d'une puissante détonation. Aussitôt le ciel bleu se transforma, il devint obscur, envahi par de la poussière et des objets projetés dans tous les sens. Une pluie assourdissante de détritus s'ensuivit. De gros gravats tombèrent pendant de longues minutes. Un souffle puissant avait projeté Sylvie et Paul dans les buissons. Ils se redressèrent hâtivement en s'extirpant des branchages qui avaient amorti leur chute. Ils coururent jusqu'au fameux refuge des jardiniers, en se protégeant la tête des objets disparates qui chutaient du ciel. Malgré un tremblement incoercible qui les secouait, en quelques secondes ils atteignirent la petite construction. Là, protégés par la toiture en béton, ils reprirent péniblement leur souffle. Pendant que dans un silence mortel une neige rougeâtre couvrait peu à peu le sol. " En France, la DGSI est informée par un indicateur anonyme qu'un attentat de très grande envergure se prépare pour déstabiliser le pays entier. Les terroristes veulent détruire au même moment toutes les mairies françaises ! Enseignants temporaires dans une école professionnelle belge, Alice Robin et André Froment rencontrent par hasard le commissaire Legret qui leur fait part de la rumeur. Qui sont ces malfaiteurs, comment ont-ils l'intention de procéder, quels sont les motifs de cette volonté de mettre le pays à feu et à sang ? Embrassant la thématique terroriste, l'auteur parvient à se démarquer et livre un thriller haletant loin des clichés du genre.

03/2017

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Théâtre

Aux origines du théâtre patriotique

L'union des arts, leur ouverture au plus grand nombre sont au coeur du projet de régénération porté par les révolutionnaires français. Le théâtre connaît alors un véritable âge d'or, comme en témoignent la multiplication des salles et l'émergence de quantité de nouveaux talents, chez les auteurs comme chez les comédiens, chez les professionnels comme chez les amateurs. Au nom du projet émancipateur de la République, les conventionnels élèvent le théâtre au rang d'"école primaire pour adultes". Des débats sur son utilité pédagogique animent les Assemblées, le Comité de salut public, les clubs, les sociétés, les journaux, au risque d'une censure qui échappe aux seuls critiques, et dont sont volontiers partie prenante les spectateurs. C'est ce foisonnement sans précédent que fait revivre Philippe Bourdin dans cette fresque captivante consacrée aux arts de la scène sous la Révolution. Un rayonnement notamment associé aux noms d'André Chénier, Chamfort, Fabre d'Eglantine, Olympe de Gouges. L'incarnation des gloires républicaines se fait certes par le geste mais tout autant par le verbe. Minoritaire mais conquérant, le théâtre patriotique met en scène des personnages-orateurs : représentants du peuple, maires, officiers, instituteurs, curés patriotes ou, plus simplement, pères et mères de famille anonymes. Ils usent d'un discours de justification, de l'éloge, de la célébration, pour construire sur le vif de l'événement une légende nationale immédiate, un héroïsme à partager.

01/2017

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Carrière et réussite

Visez le sommet. Pour réussir, devenez stratège

La bible de la stratégie. Le monde regorge de tacticiens... et manque de stratèges ! Pourtant, les dirigeants qui réussissent le mieux, quel que soit leur domaine - diplomatie, politique, conseil, entreprise, défense -, sont ceux qui savent élaborer une stratégie, la faire partager à leurs collaborateurs et s'y tenir. Persévérer dans sa vision, s'adapter, agir sous contrainte sans compromettre sa liberté : ce sont autant de défis à relever pour viser le sommet, y compris dans sa propre vie. Dans ce livre qui fourmille d'exemples, le général Vincent Desportes, professeur de stratégie à Sciences Po et à HEC, et Christine Kerdellant, rédactrice en chef aux Echos, ont interrogé les plus grands leaders français et étrangers qui témoignent de leurs très riches expériences. Unique à ce jour, cet ouvrage réconcilie théorie et pratique et tire des leçons de l'histoire militaire et économique, tout en revisitant les enseignements d'Alice au pays des merveilles, un précis de stratégie sous ses airs de conte pour enfants. Avec les témoignages des personnalités suivantes : Jacques Attali, Alain Bauer, général Henri Bentégeat, Jean-Louis Bruguière, Laurent Burelle, Pierre- André de Chalendar, Howard Davies, Sylvain Duranton, Delphine Ernotte Cunci, Mercedes Erra, Xavier Fontanet, Antoine Frérot, général Christophe Gomart, Philippe Hayez, Nicolas Kachaner, Denis Kessler, Michel-Edouard Leclerc, Enrico Letta, Jean-David Levitte, général Stanley McChrystal, Anne Méaux, Alain Minc, général David Petraeus, général Bertrand Ract-Madoux, Bernard Ramanantsoa, Stéphane Richard, Olivier Sibony, Hubert Védrine, général Pierre de Villiers.

04/2022

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Guerre d'Algérie

Pieds-noirs. Accords d'Evian, le grand fiasco, Edition revue et augmentée

Pour le 60e anniversaire des accords d'Evian, le 18 mars 1962, la réédition d'un livre d'historien et de journaliste, qui donne la parole aux témoins. Trompés, spoliés, sacrifiés : ils racontent En 1954, une trentaine d'attentats antieuropéens faisaient basculer l'Algérie dans la guerre. Huit ans plus tard, plus d'un million de Pieds noirs, spoliés, traumatisés, chassés d'un pays qu'ils croyaient être le leur, étaient " rapatriés " en catastrophe en métropole, où leur exode était minimisé et leur mémoire piétinée, alors que la plupart n'étaient pas de riches colons " à cravache et cigare " (Camus), mais des ouvriers et des ingénieurs, des enseignants et des médecins, des commerçants... La première partie de ce livre revient sur la présence française en Algérie, du débarquement de Sidi Ferruch (1830) aux soulèvements de 1945, puis aux accords d'Evian (1962). La seconde est constituée de témoignages recueillis auprès de Pieds noirs de tous milieux : un avocat dont le père était lié à Ferhat Abbas et au général Jouhaud ; l'épouse d'un fabricant d'anisette engagé dans la branche armée de l'OAS ; la fille d'un résistant juif proche du militant chrétien anticolonialiste André Mandouze ; une des victimes de la fusillade de la rue d'Isly, le 26 mars 1962 ; le fils d'un commerçant algérois qui dut se cacher pour échapper à un ordre de mobilisation de l'OAS...

03/2022