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Tony Diaz

Extraits

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Littérature française

François-Marie

« Personne ne sait et ne saura jamais ce qui s’est réellement passé entre toi et la vieille dame. Intéressé. Je retiens ce mot qui s’invite en permanence dans ta défense comme dans leurs attaques. Chacun semble ignorer l’évidence : tu es tellement plus intéressant qu’intéressé. On t’arrête dans la rue, on te reconnaît facilement aujourd’hui, tu as droit à tout. Certains t’implorent de restituer l’argent, d’autres t’en réclament. Tu mérites la prison sinon le purgatoire puisque, c’est bien connu, tu vis au paradis. La toile, quand ce ne sont plus les journaux papier, se déchaîne contre toi. On t’en voudra toujours de faire ton Donald, d’avoir attaqué la première fortune de France sans arme ni violence, tel un gros poussin avec une mitraillette en plastoc. Tu n’as braqué personne mais c’est comme si et même pire Cela finira bien par finir. Et tu ne perdras pas, François-Marie, comme on ne s’est pas perdus ». Jean-Marc Roberts revient sur la longue amitié qui le lie à François-Marie Banier. A contre-courant de tout ce qu’on a pu lire sur lui, l’auteur nous livre le portrait d’un homme qu’il connaît comme personne.

05/2011

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Couple, famille

Papa, s'il te plaît, c'est beau l'amour ? Que dire à mon fils préadolescent ?

Quelle joie pour les pères de pouvoir transmettre à leurs fils, de façon ajustée, un émerveillement devant la beauté du corps humain et le sens de la sexualité ! Pourtant, ils se sentent souvent vulnérables devant ce qui touche à l'intime. Mais le silence de leurs fils ne cache-t-il pas une inquiétude à apaiser ? L'éducation affective et sexuelle proposée parce nouveau support pédagogique présente deux dialogues entre le père et son fils préado, pour échanger " d'homme à homme ", sur un ton de complicité affectueuse. Tout en formant l'enfant à devenir un homme, le père l'interroge, l'écoute et découvre son monde (l'école, Internet)... Loin des généralités, les conversations proposées donnent un cadre, des outils concrets, un suivi thématique qu'il pourra utiliser selon les besoins de l'enfant et sa maturation. L'enfant désire être compris et rassuré." Mon corps, c'est moi ? - Faire des "expériences"? - Qu'est-ce qui est humain ? - Aimer, c'est possible ? " Mieux vaut que nos jeunes soient structurés de façon réaliste. Ils résisteront ainsi aux nombreuses pressions qui s'exercent sur eux et influencent leur comportement. " Parce qu'elle enseigne les modalités de la relation à l'autre, une éducation bien conduite prépare à une sexualité adulte épanouie " (Aldo Naouri).

04/2014

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Poches Littérature internation

Institut Benjamenta

"Nous apprenons très peu ici, on manque de personnel enseignant, et nous autres, garçons de l'Institut Benjamenta, nous n'arriverons à rien, c'est-à-dire que nous serons plus tard des gens très humbles et subalternes". Dès la première phrase, le ton est donné. Jacob von Gunten a quitté sa famille pour entrer de son plein gré dans ce pensionnat où l'on n'apprend qu'une chose : obéir sans discuter. C'est une discipline du corps et de l'âme qui lui procure de curieux plaisirs : être réduit à zéro tout en enfreignant le sacro-saint règlement. Jacob décrit ses condisciples, sort en ville, observe le directeur autoritaire, brutal, et sa sour Lise, la douceur même. Tout ce qu'il voit nourrit ses réflexions et ses rêveries, tandis que l'Institut Benjamenta perd lentement les qualités qui faisaient son renom et s'achemine vers le drame. "L'expérience réelle et la fantasmagorie sont ici dans un rapport poétique qui fait invinciblement penser à Kafka, dont on peut dire qu'il n'eût pas été tout à fait lui-même si Walser ne l'eût précédé", écrit Marthe Robert dans sa très belle préface où elle range l'écrivain, à juste titre, parmi les plus grands.

06/2006

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Actualité et médias

Secrets de fabrication. Chroniques d'une politique expérimentale

Comment se " fabrique " réellement la décision politique ? Ceux qui décrivent de l'extérieur ne savent pas, ceux qui savent de l'intérieur ne parlent pas. Martin Hirsch, lui, se livre ici avec une liberté de ton inédite qui fait la force de ces chroniques : à la fois document qui témoigne et essai qui convainc. Il raconte les péripéties de ce contrat improbable entre un Président de droite et un militant associatif de gauche (" Vas-y, Martin, fonce ! " glisse un jour le premier au second, lorsque certains ont du mal à supporter les ardeurs et l'indépendance du haut commissaire), croque autant de portraits vivants et de scènes cocasses que lui en inspirent ses 1 000 jours au gouvernement. Mais au-delà de ces " choses vues ", il décrit avec un enthousiasme communicatif la manière de mettre en oeuvre des politiques ambitieuses sans être soi-même un homme politique. Séduit par l'originalité des propositions, la rigueur des réquisitoires, la connaissance intime des rouages de la machine d'Etat et la ruse des stratégies, le lecteur le plus pessimiste ou blasé se prend soudain à partager la conviction de l'auteur : et si l'on pouvait encore, dans la France d'aujourd'hui, faire " bouger les lignes " en restant fidèle à ses convictions ?

06/2010

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Cinéma

Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ?

Chaque soir, de la fenêtre de sa chambre, le petit Michel regarde passer le train Granville-Paris en rêvant du jour où il montera dedans, échappant à sa Normandie natale. Cancre dans une famille où l'excellence scolaire est un devoir sacré, il la fuit très jeune, à dix-sept ans, avec pour seul bagage la rage de se soustraire au reproche paternel : " Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ? " La suite de l'histoire est celle d'une exceptionnelle réussite : Michel Drucker est à la fois la mémoire du petit écran, l'ami des stars, le confident des politiques et l'animateur le plus populaire de la télévision française. Il a débuté au temps de l'ORTF du Général avec les grands pionniers : Desgraupes, Zitrone, de Caunes... Et il continue de régner sur celle d'aujourd'hui, indétrônable souverain des émissions de variétés, de " Champs-Elysées " à " Vivement dimanche ". Depuis plus de quarante ans, on connaît son visage, son ton inimitable, son humour, sa gentillesse ; il fait partie de la famille. Derrière les rencontres et les anecdotes hautes en couleur, on découvre dans ce livre les fêlures d'un autodidacte qui a construit sa vie comme une longue course cycliste, étape après étape, pour prouver sa vraie valeur aux siens.

11/2007

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Littérature française

Seguin dans un monde perturbé

Toute sa vie, disons depuis un certain âge (15 ans), il ne rêve que d'une chose, principalement : être heureux à côté d'une femme qu'il aime quand il se mariera et, chérir de tout son coeur, plus tard, les enfants qui proviendront de cette union. Son désir le plus fort est depuis longtemps celui d'avoir une femme correcte, et heureusement, la belle Ruth, grande soeur de la jolie Natacha, arrivera dans sa vie, à 20 ans ; une fille qui possédait toutes les qualités souhaitées par lui, des qualités vraiment incomparables ; elle sera, en outre, quelques années plus tard, sa femme. Cet amour était né un jour à la faculté de droit de l'UNAKA. Et ce jour là tout semblait lui dire : ton bonheur est là Seguin, saisis-toi de lui et ne le quitte jamais ; cependant, malgré son fort attrait à cette relation sérieuse naissante, tous les autres, amis et grands tombeurs de la ville, se moquaient de lui. Il est ainsi perdu. Plus encore, un jour, son épouse devient aussi victime de la barbarie et quelques heures après seulement, sa ville plonge dans les ténèbres. Il ne sait quoi faire, il pleure souvent et à un certain moment, même les larmes ne sortaient plus. C'est la vie de Seguin.

04/2015

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Littérature française

L'arpenteur de mémoire

Un lieu clos. Cellule ? Asile ? Bibliothèque intérieure ? Ou ventre maternel dont le liquide amniotique serait une connaissance livresque ? En sortir, pour le narrateur, c'est naître personnage d'un livre, celui-là même que nous lisons : L'Arpenteur de mémoire. Il entreprend alors un voyage des plus singulier, puisqu'il s'en va droit devant lui, en plein Moyen Âge, à la recherche de Dieu. Un écuyer l'accompagne. Munis chacun d'un araire, ils parcourent le monde en restant à égale distance l'un de l'autre, afin de tracer deux sillons strictement parallèles. Mais ce parcours est moins géographique qu'historique. C'est la mémoire de l'humanité qu'ils arpentent. Souvenir ou prescience, au siècle de Saint-Louis se superpose étrangement le nôtre, qu'ils ne manquent pas d'interpréter selon les normes de la culture médiévale ! Prise au sérieux, l'autobiographie fictive ne conduirait-elle pas à la schizophrénie ? L'alibi de la folie aidant, L'Arpenteur de mémoire se caractérise par une grande liberté d'imagination et de ton. L'humour n'hésite d'ailleurs pas à tirer sur la farce. Les merveilles succèdent aux merveilles, comme dans les anciens récits de voyage, à ceci près qu'Alfred Jarry s'ajoute ici à Marco Polo.

04/2002

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Economie

Wonderful World. Chronique de la mondialisation 2006-2009

" Longtemps, l'origine territoriale a dicté le destin personnel et le regard que chacun portait sur le monde. On voyageait, on migrait parfois mais en restant attaché, par un fil visible ou non, au village, au pays. Mais nous sommes de moins en moins d'ici et de plus en plus de notre temps. Les migrants, les jeunes, les élites cosmopolites sont les plus citoyens de leur temps; les nostalgiques, les immobiles restent de leur lieu mais sans être à l'abri du temps. Tout bouge, tout voyage, tout change: les hommes, les objets, les musiques, les images, les idées. Ce mouvement général et ce transfert d'identité font ce que l'on appelle la mondialisation. " Les réflexions rassemblées dans ce volume participent de cette célébration du temps. Publiées au départ sous forme de journal entre 2006 et 2009, ces trois cents textes courts et synthétiques ont comme fil conducteur la mondialisation, observée par Guy Sorman comme une civilisation. Parcourant le monde entier, de New York à Berlin, des mégapoles de Chine et d'Amérique latine aux terres indiennes, il nous livre avec ces micro-récits au ton enlevé, parfois polémique, leur souci de l'information exacte, une vision protéiforme de la planète " ici " et " maintenant ".

11/2007

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Musique, danse

Mon propre rôle. Les chansons de Serge Gainsbourg, Coffret en 2 volumes

En deux volumes, la somme des textes de Gainsbourg. Le premier tome livre des textes surprenants, connus ou inconnus. On y découvrira la plume de Gainsbourg dans toute sa variété. Des réminiscences de Boris Vian aux jeux du jazz, de la période yé-yé, où Gainsbourg signe une ouvre à la fois virtuose, parodique et désabusée, à la période pop où la beauté formelle de l'anglais vient pimenter la phrase française. Un art du rejet, de la distance, un sens du raccourci, un rêve de perfection sonore, qui donneront ses grandes réussites. Jusqu'à cet impartageable ton Gainsbourg, singulier comme une nouvelle esthétique. Le second volume s'ouvre sur les grands exercices formels de Gainsbourg. Plus que jamais, le mot, le rejet et la sonorité sont inextricables. Comme une musique cérébrale. Une esthétique autonome et singulière. Gainsbourg y signe de très grands textes, connus ou inconnus, dont ceux de ses meilleures interprètes féminines. Un recueil d'aphorismes et nombre d'inédits nous livrent, au mot pour le mot, la phrase et l'esprit des années 80, grandes années Gainsbourg, celles dont il est l'esthète majeur, incontournable, et où il joue enfin, assume, crée, sans trêve, sans concession, sans limite, son... propre rôle.

12/2009

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Beaux arts

Chevaux d'Orient

Allah prit une poignée de vent, raconte la légende, et en créa un cheval auquel il dit : " J'ai attaché aux crins de ton front le succès, je t'établis roi des quadrupèdes domestiques. " L'Orient est en effet le berceau de quelques-uns des meilleurs chevaux : l'akhal-téké en Asie centrale, le barbe en Afrique du Nord et, bien sûr, l'archétype de l'espèce, le pur-sang arabe. De Marrakech à Samarcande, le cheval, symbole de noblesse, de droiture et de bravoure, devint l'infatigable auxiliaire des conquérants, l'idéal compagnon d'armes, de chasse et des jeux princiers. Paré de toutes les vertus, objet parfois de superstitions, il a inspiré une abondante littérature arabe - poésie ou manuels d'hippiatrie dits traités de furûsiyya -, et de riches miniatures, principalement persanes ou mogholes. Au XVIIIe siècle, l'Occident est à son tour conquis : tout en contribuant à la création ou à l'amélioration d'autres races, les chevaux d'Orient font leur entrée dans les plus grandes cours d'Europe, avant d'inspirer les peintres orientalistes par l'élégance de leurs formes. Aujourd'hui comme hier, c'est dans le respect des traditions ancestrales que les Orientaux continuent à célébrer ces nobles coursiers, " buveurs de vent ".

11/2002

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Critique littéraire

Essais de réponse

" Il ne reste que les réponses, dépouillées de l'invitation cordiale qui les a appelées au-dehors et qui en partie les justifie. Elles n'ont plus le prétexte d'un interlocuteur, leur voix est la voix attentive et vigilante de celui qui se décide à laisser un message sur un répondeur téléphonique. " Ainsi, Erri De Luca nous propose dans ce volume tout à fait singulier - car au départ ce fut un livre d'entretiens dont les questions ont été effacées - des textes abordant chacun en quelques pages une facette de son univers personnel : son enfance napolitaine, la bibliothèque paternelle, la découverte de la lecture, le travail manuel, son engagement politique ou encore l'apprentissage de l'hébreu et la lecture de la Bible. Emaillés de brèves citations tirées de ses propres ouvrages, ces Essais de réponse apportent un éclairage nouveau ou approfondissent des thèmes récurrents de l'auteur. Si Erri De Luca évoque bien ici son parcours personnel, ce n'est jamais dans l'intention de dévoiler des éléments de sa biographie sur un ton anecdotique, mais seulement de déployer sa propre expérience et de la porter vers un questionnement universel. Dans ces textes d'une beauté lapidaire, il atteint ce qu'il faut bien appeler une forme de sagesse.

03/2005

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Critique littéraire

Il faut partir. Correspondances inédites (1953-1977)

De sa jeunesse à sa mort prématurée à l'âge de quarante et un ans, en mars 1977, la correspondance a été, pour Dominique de Roux, l'instrument d'un apprentissage de soi poussé jusqu'à l'extrême lucidité. Cette part essentielle de son œuvre restait à mettre au jour. Elle témoigne du génie singulier d'un écrivain inclassable pour qui l'expérience littéraire signifiait d'abord émancipation, errance et clandestinité. A travers ses innombrables lettres à quelques confidents privilégiés et, surtout, à ses " inspiratrices ", Dominique de Roux a écrit son roman le plus intime. Celui d'une destinée foisonnante de combats, de rencontres et d'aventures, à rebours des modes et des conventions. Au fil de ces pages, le fondateur des Cahiers de l'Herne se livre comme dans une véritable autobiographie, de sa jeunesse aristocratique en Charente à ses engagements révolutionnaires au Portugal et en Angola, en passant par la fréquentation tumultueuse des milieux littéraires des années 1960. Toutes les passions intellectuelles, politiques et sentimentales qui traversèrent l'existence aussi brève qu'intense de cet exilé permanent s'expriment ici avec une liberté de ton souvent implacable, avec la gravité, la rage et l'ironie d'un homme talonné par la mort mais épris, jusqu'au bout, de vérité vivante.

03/2007

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Littérature française (poches)

Mémoires d'outre-tombe Tome 3 : Livres 25 à 33

Ce troisième volume s'ouvre sur la Restauration et nous conduit jusqu'à la Révolution de 1830 : après la carrière du voyageur puis de l'écrivain, voici venu le temps du politique. Nommé pair de France en 1815, Chateaubriand devient ambassadeur dans plusieurs capitales d'Europe, et surtout ministre des Affaires étrangères de 1822 à 1824. Mais comme frappé de mutisme au moment d'évoquer le véritable exercice du pouvoir, le mémorialiste reste silencieux sur ces mois de gouvernement, soudainement impuissant à se représenter pleinement comme acteur de l'Histoire. L'écrivain en tout cas fragmente son tableau d'une Restauration qui se déréalise peu à peu sous nos yeux, et le présente d'emblée sur le ton du désenchantement : " Retomber de Bonaparte et de l'Empire à ce qui les a suivis, c'est tomber de la réalité dans le néant, du sommet d'une montagne dans un gouffre. " Mais c'est que la rédaction de cette partie des Mémoires fut tardive et qu'au moment où elle s'achève déferle sur la France la vague du mythe napoléonien, qui atteindra son apogée en 1840 avec le retour des cendres de l'Empereur : la grande ombre du héros national vient éclipser le soleil de la monarchie.

05/2002

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Développement personnel - Orie

Culturissime. Le grand récit de la culture générale

Organisé en quatre parties – l'Antiquité, le Moyen Age, le monde moderne et le monde contemporain -, l'ouvrage met l'humain à l'honneur : en donnant d'abord la biographie des grands hommes – sans exclure les femmes ! – qui ont marqué la période, puis en présentant les courants de pensée qu'ils ont élaborés et enfin les monuments qu'ils ont construits. La maquette est animée et vivante tout comme le ton du livre est joyeux et les éléments choisis piquants et passionnants. On y retrouve aussi bien des éléments qu'on a gardés dans un coin de sa mémoire que des informations étonnantes et remarquables (le rasoir d'Occam, les arts incohérents, les maisons batak, Assurbanipal...). On est loin de l'esprit encyclopédique, et on sent à la lecture une forme de subjectivité qui rend la lecture fluide : les auteurs parlent non pas avec la distance respectueuse de l'auteur de notices, mais avec la fougue du pédagogue inspiré. Mais au fait, qu'est-ce que la culture générale dans un monde structuré par les disciplines ? C'est le moyen d'être ensemble en élargissant l'ouverture d'esprit et la disponibilité envers l'autre. De la culture générale à l'humanisme, il n'y a qu'un pas... à franchir avec Culturissime.

10/2017

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Littérature française

Brefs. Discours

Que cherchent les écrivains qui, au risque de passer sous les radars médiatiques, n'empruntent pas l'autoroute du récit linéaire et du reportage romancé ? La voie étroite de la poésie débouche sur des formes minoritaires et sur des consistances bizarres de prose. Comme s'il fallait d'urgence ranimer, redessiner les mots en troublant leur usage. Mais dans quel but, au juste ? De temps à autre, on m'invite à exposer des idées. Mon choix du sujet est toujours intéressé. Il concerne ce que je pratique : la poésie et la prose narrative surtout, un peu le montage et le dessin. Il s'agit de parler en s'adressant à des gens en particulier. La dispute n'est jamais loin. Le ton n'est pas toujours sérieux. Limité par le temps, je procède quelquefois par simples assertions, qui se lisent alors comme les têtes de chapitres manquants. Esquisses d'une réflexion que d'autres prolongeraient, ces brefs discours sont ensuite laissés en l'état. Ils portent, donc, sur des inventions marginales : poèmes prosaïques, visuels ou animés, récits digressifs ou hétérogènes, figures de monstres, films dansants, fantômes tracés. Ils suggèrent une certaine politique des formes. Ils plaident pour une imagination technique assez négligée — ou mal vue — en littérature.

04/2016

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Science-fiction

L'avant-poste

" L'Avant-poste " est une taverne située sur la planète Henry II, au cœur de la galaxie, où des aventuriers de tous bords, joueurs, chasseurs de primes, prêcheurs douteux, mercenaires, humains ou extraterrestres, hommes, femmes ou cyborgs, viennent s'abreuver et se vanter de leurs exploits. Là, dans l'entrecroisement des récit hauts en couleur qui s'échangent, se construisent les Légendes... Mais il y a les Faits. Et lorsque nos " héros " sont confrontés à la guerre dont la menace se dessinait à l'arrière-plan de leurs récits, le ton change. Prises en charge par un narrateur impartial, leurs actions révèlent des personnages plus complexes que les figures simplement truculentes auxquelles on croyait avoir affaire... Enfin lorsque ceux qui ont survécu se retrouvent à " L'Avant-poste " et rapportent leurs aventures pour la postérité, ils révèlent encore davantage de leur nature profonde dans la façon dont ils désirent que l'Histoire se souvienne d'eux... Célébration de l'art de raconter, réflexion sur la façon dont s'élabore l'Histoire, vaste mosaïque romanesque où chaque pièce joue subtilement sa partie, ce space opera qui fait la part belle à la parodie et au second degré a été salué par un critique américain comme " un Décaméron du lointain futur ".

05/2003

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Couple, famille

La divorcée. Petit guide de survie d'un coeur blessé

Tu es séparée ou divorcée ? Que tu sois celle qui a quitté ou celle qui est quittée, on doit se le dire : une peine d'amour, ça fait mal et ça laisse des traces ! Tu viens de voir ton monde s'écrouler, ta famille éclater et, en ce moment, tu as le coeur en miettes ? Ne désespère pas, car avec ce petit guide, tu te sentiras moins seule. Il t'aidera à recoller les morceaux et à y voir plus clair pour cette nouvelle vie qui est devant toi. Et qui a dit que le divorce, ce n'était pas drôle ? Tout au long de ce livre, tu y trouveras des jeux de rôle entre la Divorcée qui, avec humour et dérision, te racontera ses péripéties et ses états d'âme vécus lors des diverses étapes de sa séparation et la Coach qui te proposera différents trucs et outils de coaching. Vous pouvez découvrir Marilyne dans une série de 21 conférences humoristiques à travers le Québec en 2019-2020 intitulée : La Divorcée, ma nouvelle vie ! Vous pouvez également la suivre via son site Internet www. la-divorcee. com pour ses blogues, ses ateliers de transformation et les dates précises de ses conférences.

11/2020

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Beaux arts

Les Yeux de Rembrandt

Dans un livre à facettes multiples crépitant d'énergie intellectuelle, le grand historien Simon Schama s'attache à montrer comment Rembrandt est devenu Rembrandt, comment celui qui voulait être le Rubens de la Hollande - et qui a échoué dans cette ambition - est devenu peu à peu le maître admirable que nous mettons aujourd'hui au-dessus du peintre d'Anvers, mais au prix d'une gloire décroissante auprès de ses contemporains, qui lui préférèrent des artistes de second ordre et le laissèrent terminer sa vie dans la pauvreté. L'étude de ce parcours est minutieuse, se fonde sur un examen très fouillé de nombreux tableaux et dessins, d'un ton singulièrement personnel et passionné, d'une autorité aussi convaincante que provocante. Jamais livre ne nous a pareillement plongés dans l'œuvre d'un peintre. Dans l'œuvre et la vie de deux peintres, devrait-on dire, car Schama étudie successivement le modèle puis le disciple, Rubens, puis Rembrandt. Du même coup, il fait revivre leur environnement, la lutte acharnée qui a donné naissance aux Pays-Bas catholiques et aux Provinces-Unies protestantes. De telle sorte que la vie et l'œuvre de ces deux peintres s'encadrent dans une fresque historique et sociale d'une magnifique ampleur.

03/2004

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Littérature française

Sous un ciel immense

Sous un ciel immense. Perchée sur un tabouret, la narratrice se laisse porter par le brouhaha du bar de Melbourne où elle a trouvé refuge. Elle est seule, plongée dans sa lecture, et visiblement étrangère. Dans les bribes de conversation qui l'atteignent, il est question d'une jeune fille violée et assassinée. Comme pour couper court à l'inquiétude ambiante, ou la conjurer, sa voisine, une animatrice de radio nommée Bernice, interrompt la lectrice et, sans plus de préliminaires, évoque son désir d'enfant. La scène donne le ton de ce roman du bout du monde, où la spontanéité des êtres et la chaleur des rencontres réparent les blessures. Autour de la narratrice, aide-jardinier chez une paysagiste taciturne, va graviter un quatuor de femmes : sa collègue Mitali, qui se bat contre un deuil aveugle ; Sarah, la propriétaire du bar, sculptrice à ses heures ; sa fille Mary, dont on finira par comprendre ce qu'elle dissimule obstinément sous sa burqa bleue ; la lumineuse Bernice, que la vie va combler. L'écriture dense, libre et inventive de Catherine de Saint Phalle fait merveille pour donner corps au mystère de ces existences, dans une nature majestueuse. On pense, en la lisant, aux images et aux personnages étranges et si attachants de Jane Campion.

04/2015

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Littérature française

Lettre ouverte à ma mère

Depuis mon premier cri, j'ai craint pour toi comme tu craignais pour moi. Depuis mes premières larmes, j'ai craint de te perdre comme tu craignais de me perdre. Durant ce tête-à-tête de neuf mois, nous nous promîmes de ne jamais nous séparer. Durant ce tête-à-tête de neuf mois, nous nous fîmes la promesse de ne jamais sectionner ce lien, ce cordon, vital au-delà de ma mise au monde. Ni avec toi, ni sans toi ! Ce que rien ni personne n'avait réussi jusqu'alors, une monstruosité microscopique y parvint le 29 mars 2020, t'arrachant à moi au forceps, dans cette petite chambre d'un EHPAD où tu étais adorée des soignants, choyée par tous. L'Amour des tiens n'aura pas suffi à te retenir. Tu es partie doucement, sans souffrir, d'épuisement, durant ton sommeil, de celui du juste, me laissant seul au monde, en errance. Condamné à vivre ! Condamné à la peine capitale, car vivre sans toi est une mise à mort annoncée et programmée ! Du Mal d'Amour au Mal de Mère, je vomis cette existence qui m'a exposé à la perte de l'Etre qui m'est le plus cher : Toi !

09/2020

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Théâtre

Le théâtre de Nohant. Tome 2, Plutus ; Le pavé

MERCURE - Allons, marche donc ! N'es-tu pas honteux de te faire tirer comme un chien en laisse ? PLUTUS - Patience, Mercure ! patience, donc ! MERCURE - O le plus engourdi des êtres ! Je ne connais pas de plus rude corvée que celle de te mener chez les honnêtes gens ! PLUTUS - Je le crois bien ! tu crains d'être mis à la porte ! MERCURE - Le fait est que je ne me sens pas très en sûreté chez ces gens de la campagne. Ils n'ont rien à gagner à la guerre, et ils s'en prennent à moi de leurs pertes. Le commerce ne marche pas, disent-ils. PLUTUS - Réponds-leur qu'il vole. MERCURE - Ah ! tu fais de l'esprit, toi ? Voyons, il faut que, par l'ordre de Jupiter, et pour ne point fâcher Apollon, qui protège les Athéniens, je te conduise aujourd'hui chez les paysans. Hâtons-nous, je n'ai pas de temps à perdre, moi ! PLUTUS - Je n'irai pas plus loin, Mercure ; je suis trop fatigué quand il me faut aller chez ceux qui travaillent. Ton père me fait une vexation et une injustice. Je n'aime à enrichir que les riches. Cela donne moins de peine. (Il s'assied).

11/2013

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Religion

L'Ecriture au fil de l'année

Ce livre est le recueil des commentaires d'Ecriture donnés par le pape François dans le cadre des Angelus du dimanche et des grandes fêtes depuis son élection. " Jn 10, 27-30 : Ces quatre versets renferment le message de Jésus, le noyau central de son Evangile : Il nous appelle à participer à sa relation avec le Père et cela est la vie éternelle. Jésus veut établir avec ses amis une relation qui soit le reflet de celle qu'Il a avec le Père : une relation d'appartenance réciproque dans la pleine confiance, dans une intime communion. Pour exprimer cette entente profonde, ce rapport d'amitié, Jésus utilise l'image du pasteur et de ses brebis : Il les appelle et elles reconnaissent sa voix, elles répondent à son appel et elles le suivent. Cette parabole est très belle ! Le mystère de la voix est suggestif : pensons que dès le sein de notre mère, nous apprenons à reconnaître sa voix et celle de notre père ; le ton d'une voix nous fait percevoir l'amour ou le mépris, l'affection ou la froideur. La voix de Jésus est unique ! Si l'on apprend à la distinguer, Il nous guide sur la voie de la vie, une voie qui dépasse même l'abîme de la mort." Pape François

09/2019

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Policiers

Les noyés du désert

Vargas, " l'homme qui marchait avec ses fantômes ", faux prospecteur, tireur d'élite, impitoyable chasseur d'hommes, est retrouvé assassiné à la source de Candelaria. Mais qu'a-t-on voulu cacher sur sa mort ? Que faisait-il ici, parcourant à pied les chemins poussiéreux de ce pays d'Amérique latine tout juste sorti de la dictature ? Et comment cet homme aguerri, déserteur français devenu mercenaire, a-t-il pu se laisser surprendre ? C'est à ces questions que le narrateur, VRP globe-trotter, tente, dix ans plus tard, de répondre en partant sur ses traces. Au fil d'un cheminement où tout porte l'empreinte de la violence et du désastre, où chaque rencontre éveille et met à vif une mémoire enfouie, où de vieux effrois tournent à la révolte, la vérité de l'un ouvrira celle de l'autre. Autant que le sujet, le ton et le style font la force des Noyés du désert. Il y a chez Colllignon une émotion immédiate au spectacle du monde, avec le souci de n'en rien manquer, ni les silences ni les cris, et l'espoir d'en saisir, l'instant d'une phrase ou d'un mot, l'obscur bouillonnement.

07/1998

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Philosophie

Contributions à la philosophie de la Renaissance. suivi de Itinéraire italien

Mircea Eliade avait vingt et un ans. Ne fût-ce que par son sujet, sa thèse de maîtrise annonçait déjà son devenir : l'étude de l'universalité humaine - unité dans la diversité. Il se lançait à corps perdu dans la culture, avec une fougue juvénile qui sacrifiait parfois le jugement à la passion. Il alla faire sa quête de la Renaissance dans l'Italie des années vingt de notre vingtième siècle. Et il nous donna des " croquis de voyage " où, qu'il s'agisse de Venise ou de Florence, de Naples ou de Rome, on est frappé par la modernité de la relation. Mœurs des habitants ou des touristes, état des maisons ou des monuments, il n'y a guère eu de changements. Plus de soixante ans après, le " Guide Eliade " garde sa validité. Sur l'Italie, le temps s'use les dents. Le ton d'Eliade est souvent mordant, malicieux, par exemple quand il croque l'éternel touriste bruyant ou le non moins éternel mâle italien plastronnant. Mais il y a d'abord toutes ces pages qui sont autant de déclarations d'amour aux beautés de l'Italie, dues à la nature pour une bonne part, mais surtout au génie de l'homme, d'hier comme d'aujourd'hui, à sa pensée créatrice.

10/1992

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 9 : Correspondance (1918-1951)

"Les lettres ici rassemblées furent échangées entre André Gide et Jean Paulhan, et s'échelonnent de février 1918 à décembre 1950. Elles s'apparentent étrangement par leur ton, à la fois libre et prudent. On a le sentiment que chacun mesure ce qui est dit, mais dit toujours ce qu'il croit devoir dire. En trente-trois années, il s'agit de décider ce qui va, ou non, paraître dans La Nouvelle Revue Française. On ne perçoit pas ombre de conflits, mais chez chacun des deux interlocuteurs un respect certain pour l'opinion de l'autre. [... ] Le livre que voici va permettre au lecteur curieux muni du texte finalement obtenu de tourner, pour son propre compte, autour de deux portraits singuliers, involontairement tracés, rigoureux et passionnants, celui d'un écrivain célèbre établi dans sa célébrité, André Gide, et celui d'un écrivain encore masqué, Jean Paulhan, qui donne aux autres une attention constante et incroyable d'acuité, qui avance, recule, réfléchit, et conclut sans hésiter. Cela se fait à petit bruit, à brèves notes en quelques lignes, et se poursuit, troué de rares silences, malgré les censures et les guerres. Double portrait de chacun par soi-même, qui bouge et ne s'effacera pas". Dominique Aury.

06/1998

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Poches Littérature internation

Histoires qui sont maintenant du passé (Konjaru-monogatari Shu)

Voici assurément l'un des plus beaux livres qui jamais furent écrits, ces Histoires qui sont maintenant du passé , le Konjaku-monogatari shû, miroir du Japon ancien comme dit le traducteur, Bernard Frank. On connaît (trop peu du reste, beaucoup trop peu encore) sa très belle version de cet autre chef-d'oeuvre japonais, les Chansons de Narayama. On ignore l'auteur des Histoires , qu'on suppose avoir été écrites dans un grand monastère proche de la capitale, vers la fin du XIe. Bernard Frank en définit ainsi le ton : Les détails touchants, piquants, scandaleux s'y succèdent, et l'auteur s'y montre aussi à l'aise qu'il se révèle, d'autre part, délicieux hagiographe et maître en la peinture du sentiment religieux. Les deux sortes de thèmes se mêlent d'ailleurs volontiers sous son pinceau, et il n'y a point à cela tant de contradiction. N'est-ce pas dans ce monde de passions qu'il faut chercher le monde de Buddha, qui n'en est finalement qu'une nouvelle vision, une vision dans l'état d'Éveil ? Grâce à une traduction exemplaire, les Français ont enfin accès aux Histoires qui étaient peut-être du passé au XIe siècle, mais qui nous restent si présentes.

02/1987

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 43 printemps 1991 : L'excès

Dominique Clerc Maugendre, L'excessive nature du transfert Edmundo Gómez Mango, Un amour sans remède Corinne Enaudeau, «D'un ton trop élevé...»Maurice Olender, Priape à tort et de travers Francois Lecercle, Une côte en trop Michel Jeanneret, Débordements rabelaisiens Daniel Arasse, Piero di Cosimo, l'excentrique des origines Françoise Coblence, L'être hors de soi Jacques André, La petite mort de Sardanapale Lore Schacht, Un enfant excessivement doué pour le calcul Martine Bacherich, Quand l'analyste a trop d'esprit Evelyne Séchaud, Mots d'amour Viviane Abel Prot, Brève note clinique sur un long sommeil Robert Stoller, X SM Sylvie Le Poulichet, Se faire un corps étranger Jean Starobinski, Quali eccessi Catherine Lépront, Trop de notes Jean-Claude Arfouilloux, Mille e tre Marc Le Bot, Des bonheurs d'écriture Document avec et sur Bruno Bettelheim : David James Fisher, Le suicide d'un survivant David James Fisher - Bruno Bettelheim, L'ultime conversation François Gantheret, L'accusation Varia, XV : Alain Boureau, Note pour introduire l'idée de lecture négative Michel Neyraut, L'oiseau aux ailes d'or Pierre Pachet, La colère de Chalamov Michel Gribinski, Finis terrae Aline Petitier, Note sur Balzac visionnaire Laurence Kahn, Le vrai seigneur de l'enthousiasme.

04/1991

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Poésie

Poésies. Tome 3, Poète à New-York, Chant funèbre pour I.S. Mejias, Divan du Tamarit

"Heureuse, géniale, miraculeuse, éminemment gracieuse, [la poésie de Federico Garcia Lorca] est aussi tragique. Et c'est là sans doute la raison profonde de son universel succès. Ses pièces sont fascinantes parce qu'elles sont, non seulement tragiques, mais la tragédie même, l'actus tragicus, l'auto sacramental, la représentation, non point d'une circonstance particulière et de ses contingentes conséquences, mais de la Fatalité elle-même et de l'inexorable accomplissement de sa menace : elles sont une algèbre de la Fatalité. Et la moindre des poésies lyriques de Federico Garcia Lorca ou tel moment de celles-ci qui se réduit à un cri, à un soupir, à l'incantatoire évocation d'une chose, nuit, lune, rivière, cheval, femme, cloche, olive, possèdent la même vertu. Laquelle est si puissante que même à travers la traduction (et il faut dire que les traductions françaises ici réunies sont toutes des réussites extraordinaires, fruit de ferveurs diverses, mais également au-dessus de tout éloge) on perçoit le son et la chanson, le ton, le tour, l'évidence du langage original, sa vérité espagnole, sa vérité populaire. Et du même coup se laissent deviner, inhérente au délice, poignante, obscure, terrible, la présence de la passion et, imminente, l'effusion du sang." Jean Cassou.

02/1968

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Littérature étrangère

La fin des mystères

Ariel Manto n'en croit pas ses yeux quand elle tombe sur un volume de La Fin des mystères dans une librairie de livres d'occasion. Elle connaît bien son auteur, un étrange scientifique victorien, et sait que les exemplaires de cet ouvrage sont réputés introuvables... et maudits. Le livre en sa possession, Ariel se retrouve propulsée dans une aventure mêlant foi, physique quantique, amour, mort... et tout ce qu'il advient quand on les mélange de façon imprudente. Entre Matrix, Stephen King et Le Monde de Sophie, La Fin des mystères offre aux lecteurs une quête aussi haletante que romantique. Jonathan Coe : " Un des romans les plus excitants depuis des années ! " Philip Pullman : " Ingénieux, original, un tour de force bouillonnant d'intelligence. " Douglas Coupland : " Un chef-d'oeuvre pour son ton, une intrigue brillante qui vous conduit à repenser la nature même de votre existence et la réalité de l'univers ". The New York Times : " Intelligent, racé, avec une intrigue de thriller époustouflante. " Harper's Bazaar : " Une des dix meilleures lectures de l'année (...) rappelle Donna Tartt avec une goutte de Marisha Pessl. " The Observer : " (...) digne de Hermann Hesse ou Knut Hamsun. " The Independent : " Ce livre peut changer votre vie. "

11/2017

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Actualité et médias

Un voile sur la République

Alors qu'à Stockholm, l'Iranienne Shirin Ebadi, recevant le prix Nobel de la Paix, ne portait pas le voile islamique, de jeunes Françaises musulmanes revendiquent ce symbole de claustration et de soumission. Aujourd'hui, celles et ceux qui s'identifient d'abord par leur communauté religieuse se radicalisent. Établissements scolaires, hôpitaux et services sociaux sont confrontés a des revendications contraires à l'égalité républicaine : repli communautaire, peur de la mixité, refus d'obéir à des femmes. Rappelant l'infériorisation des femmes par les religions et leur difficile émancipation, Michèle Vianès dénonce cet islam régressif et fanatique qui occulte la parole des musulmans attachés aux valeurs de la République française. Elle s'insurge contre ceux qui abandonnent des jeunes femmes à la charia sous prétexte de droit à la différence, leur interdisant ainsi toute autonomie, leur refusant le statut de citoyennes. Contre l'oppression religieuse, l'idéal laïque, inscrit dans l'histoire et la Constitution de la France, permet de lutter pour les " vouloir et savoir vivre ensemble ". Ce livre décapant, d'une grande liberté de ton, avec des références précises, un corpus historique solide, propose une argumentation simple et pratique pour réaffirmer les valeurs républicaines dans les services publics, les entreprises, dans notre société.

01/2004