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Religion - paradis

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Economie (essai)

Quand la connerie économique prend le pouvoir

Aucune crise ne semble altérer la détermination de nos dirigeants à perpétuer le monde d'avant en pire, car l'entendement des élites est durablement embrouillé par une religion néolibérale insensée inculquée à plusieurs générations d'énarques, de journalistes, de professeurs, etc. Jacques Généreux approfondit ici la piste de recherche amorcée dans La Déconnomie. En mobilisant la psychologie sociale et cognitive, il révèle la " banalité de la bêtise " et de sa forme entêtée, la connerie. Il montre comment celle-ci imbibe l'idéologie économique qui inspire la parole, l'arrogance et la politique de Macron, comme elle a inspiré la gauche et la droite européennes depuis trente ans. La connerie économique, c'est aussi la maladie d'une société dont toutes les sphères sont contaminées par le virus de la compétition (la politique, l'usine, le bureau, l'école, la recherche, les médias). Un virus qui stimule la bêtise et pervertit la démocratie en piège à cons. L'antidote existe. C'est l'intelligence collective qui peut surgir de la délibération citoyenne. Sans installation de cette dernière au pouvoir, la meilleure des reconstructions sociales pourra toujours être anéantie par une prochaine génération d'abrutis. Jacques Généreux, membre des Economistes atterrés et de l'Association française d'économie politique, enseigne l'économie à Sciences Po depuis près de quarante ans. Il a publié de nombreux best-sellers d'initiation à l'économie et des essais qui tentent de refonder l'économie et la politique sur les sciences de l'homme (La Dissociété, L'Autre Société, La Grande Régression).

10/2021

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Actualité politique internatio

Voyage au pays des Ouïghours. De la persécution invisible à l'enfer orwellien

L'enquête coup-de-poing sur la situation catastrophique des Ouïghours en Chine. Plus de trois millions de Ouïghours sont aujourd'hui détenus dans des camps à l'extrême ouest de la Chine, subissant tortures, maltraitance et travail forcé. Un fait notamment mis en lumière grâce à la diffusion de 400 pages de documents secrets exfiltrés du parti communiste chinois et publiés par le New York Times en novembre 2019. Malgré les protestations de la communauté internationale, la Chine se défend de vouloir se protéger du terrorisme. Comment en est-on arrivé là ? C'est ce que raconte ce livre. Voyage au pays des Ouïghours retrace la situation au Xinjiang de 1997 à nos jours. L, ouvrage s'attarde également sur la culture et l'histoire de ce peuple et permet de comprendre l'escalade inéluctable de la prison à ciel ouvert vers l'enfer orwellien, ainsi que les méthodes de la Chine pour museler les Ouïghours : assimilation forcée, destruction du patrimoine, discrimination à l'emploi, interdiction de pratiquer leur religion, confiscation des passeports, communication avec l'étranger réprimée... Première en France à avoir dénoncé la situation dès 2007 par de nombreux reportages, Sylvie Lasserre a rédigé son livre suite à une enquête clandestine dans la région chinoise, après avoir mené de nombreux entretiens avec Rebiya Kadeer, l'ex-présidente du Congrès mondial des Ouïghours. Dans cette nouvelle édition actualisée, augmentée de témoignages récents et de photographies, Voyage au pays des Ouïghours offre un éclairage nécessaire sur des persécutions encore trop ignorées et qui n'ont fait que s'aggraver ces dernières années.

06/2022

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Essais généraux

Composer un monde en commun. Une théologie politique de l'anthropocène

La crise écologique multiforme que nous traversons appelle à un renouvellement profond de notre relation au monde. Mais où puiser l'imagination créatrice pour inventer de nouvelles institutions chargées de prendre soin de nos communs mondiaux (la santé, le climat, etc.) autant que des communs qui nous entourent (écosystèmes, la monnaie, etc.) ? Ce livre exceptionnel s'appuie sur une relecture passionnante de récits évangéliques autant que sur un dialogue théologique avec l'histoire économique, le droit, la politique. Il montre que le christianisme porte la possibilité de désinstitutionnaliser le schéma de la propriété privée et invite à un pouvoir politique délibératif capable de "composer" et de préserver un monde en commun. L'expérience chrétienne offre en effet une ressource dans la mesure où l'adage de justice "A chacun selon ses besoins" et la Règle d'or ("Fais à autrui tout ce que tu voudrais qu'il te fasse") sont constitutifs du rapport au monde que les chrétiens sont appelés à entretenir. Et parce que le Dieu chrétien laisse vide le lieu du pouvoir, Jésus-Christ ressuscité ayant refusé de l'occuper, le christianisme est aussi la religion d'une mise en commun de Dieu lui-même. Cela appelle au partage de sa sainteté avec la création, autant qu'à la délibération : délibération autour des Ecritures saintes, délibération en vue d'élaborer des modes de gouvernement collectifs. Formidable récit de la modernité, dont il révèle les impensés théologiques, ce livre d'une profondeur de vue rares est aussi une stimulante relecture du christianisme.

01/2000

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Récits de voyage

Métrobreizh. L'histoire de la Bretagne au rythme de ses villes et villages

Après Paris, les routes de France et la langue française, Lorànt Deutsch vous invite au pays de Chateaubriand L'histoire de la Bretagne au rythme de ses villes et villages Breizh : la Bretagne en breton... Une péninsule où, il y a 6 000 ans, des peuplades venues des confins du monde ont planté dans le sol des pierres de plusieurs tonnes qui se dressaient comme autant de suppliques vers le ciel... De Carnac à Sables-d'Or les- Pins où se développa le tourisme moderne, en passant par Dinard où s'ancra la légende du roi Arthur, c'est toute l'histoire de la Bretagne qui reprend vie ici. Avec sa fidélité celtique, sa foi chrétienne teintée de druidisme, ses femmes influentes et parfois chefs de guerre, et sa duchesse Anne adulée autant que maltraitée après sa mort, mais qui fut pour beaucoup dans le futur rattachement de la Bretagne à la France. Et nous voici bientôt à Brest dont Richelieu voulut faire le plus grand port français, à Lorient d'où l'on s'embarquait pour aller pêcher la morue à Terre-Neuve, à Pont-Aven où nous rencontrons les fauvistes, les symbolistes et les nabis... En cours de route, nous découvrons une population indépendante et généreuse, qui a aboli le servage huit siècles avant la France, refusé la violence des guerres de Religion, et qui a décidé, aujourd'hui, de suivre un nécessaire progrès : préserver sa nature avec l'agroécologie tout en maintenant sa musique, ses langues et ses traditions.

11/2021

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Littérature française

Les Rêveries du promeneur solitaire

Après les "Confessions" et "Rousseau juge de Jean-Jacques", le philosophe rédige entre 1776 et 1778 ces "Rêveries d'un promeneur solitaire" avant de finir ses jours chez René-Louis de Girardin au château d'Ermenonville. Ebauchées au jour le jour sur des cartes à jouer avant d'être composées et structurées en dix "promenades" - la dernière restant inachevée -, elles ne furent publiées de façon posthume qu'en 1782, à Genève, par trois amis de l'auteur. Les dix "Rêveries" sont autant d'introspections après un épisode intensément paranoïaque et solitaire de la vie de J. -J. Rousseau. Autobiographiques, elles relatent les principaux moments de son existence sur terre, entre autres son séjour heureux au lac de Bienne, ses travaux botaniques, ses rencontres marquantes, l'abandon de ses enfants, tout en méditant sur des questions philosophiques fondamentales : l'être, la souffrance, la mort, l'amour, le bonheur, la nature, la morale, la religion, la société, la misanthropie,... Pressentant sa mort prochaine, l'auteur du "Contrat social" et de la "Nouvelle Héloïse" y médite sur la vie en se promenant, en herborisant et en contemplant la nature, ne trouvant que dans la rêverie sa seule consolation efficace. Véritable chant intérieur, "Les Rêveries du promeneur solitaire" ont influencé de nombreux grands penseurs et écrivains, de Goethe à Chateaubriand en passant par Victor Hugo, George Sand, Lamartine et tous les poètes romantiques. De toutes les oeuvres de Jean-Jacques Rousseau, c'est sans doute celle qui reste aujourd'hui la plus proche de nous.

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Religion

Mijin. Confessions d'une catholique nord-coréenne

Mijin, 50 ans, s'est enfui de Corée du Nord il y a dix ans avec sa petite fille alors âgée de 6 ans, pour rejoindre la Corée du Sud. Risquant d'être détenue dans un camp de rééducation par le travail, cette jeune femme issue d'un milieu plutôt favorisé d'une province du nord du pays n'a plus d'autre choix que de partir. Mijin n'est pas une Nord-Coréenne comme les autres. Derrière la "banalité" apparente de son récit de vie se révèlent mille secrets de la société nord-coréenne jusqu'ici insoupçonnés à l'étranger : la piété filiale, ses amours, le deuil, son métier de mineur et de femme d'affaires, les banales exécutions publiques, la corruption, les passe-droits, la promotion-canapé, la surveillance de la société mais aussi, et surtout, une spiritualité chamanique farouchement enracinée dans la culture et l'histoire coréenne. Ce qui semblerait banal dans n'importe quelle autre société est loin de l'être dans cet autre monde qu'est la Corée du Nord. Echappée d'un pays totalement athée, Mijin nous révèle une réalité chamanique bien vivante, jamais éradiquée par Pyongyang et commune aux deux Corées. Elle nous éclaire également de façon presque candide sur sa quête profonde d'absolu et son chemin intérieur vers sa conversion à la religion catholique. Ce témoignage est une véritable plongée dans l'intimité et les secrets de la Corée du Nord à travers un récit de vie hors du commun.

02/2020

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BD tout public

Ed the happy clown

A l'été 1982, se mettant lui-même au défi de produire plus de pages, Chester Brown improvise des histoires. Sa compagne l'encourage à publier ces planches sous forme de fanzine. Le premier numéro de Yummy Fur paraît en juillet 1983. C'est dans ces pages que naît Ed, personnage lunaire et naïf, entre Harry Langdon et Little Orphan Annie. Ce clown malchanceux subit les pires indignités. Il est enfoui sous une montagne de merde, voit son gland remplacé par la tête d'un Ronald Reagan improbable... Ses aventures mêlent macabre et scatologie, horreur et science-fiction, sexe et religion, fiction et autobiographie. Brown fait feu de tout bois, adopte l'imagerie catholique, tout en ridiculisant l'homophobie et mettant en scène vampires et savants fous. Sans surprise, son refus de l'auto-censure lui vaut d'être accusé de perpétuer des stéréotypes racistes ou sexistes. Le livre est en réalité un véritable OVNI, burlesque, jouissif et profondément dérangeant. En 1989, Chester retravaille ce serial déjanté pour le transformer en "roman graphique". Puis il le modifie à nouveau en 2005 et en 2012 pour aboutir à cette version définitive qui, grâce à ses notes inédites donne un extraordinaire aperçu du processus créatif de l'auteur. Ed the Happy Clown ne sera pas le Tintin de Chester Brown, qui l'abandonne à son sort et met en avant Josie et Chet, les amants tragiques, dont la fin révèle soudain un univers plus proche des Louvin Brothers que de Charles Schulz.

05/2014

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Psychologie, psychanalyse

Sur le chemin de la psychanalyse. Tous les chemins mènent à Freud

Cet ouvrage est parti d'une relation de parenté qui a beaucoup compté pour l'auteur, sa grand-mère était cousine avec Marie Bonaparte, celle-là même qui sauva Freud des griffes des nazis en 1939. Cette empreinte laissa sur notre auteur, entre temps devenu psychanalyste, le désir d'en savoir plus sur le les penchants et les intimités intellectuelles de Freud. Dans ce cheminement, il nous invite d'abord à nous pencher sur une évocation de sa pratique via la relecture de son œuvre par Lacan. Puis la Franc-maçonnerie où Freud utilisa son atelier comme premier auditoire. Egalement une analyse du symbolisme initiatique avec la flûte enchantée et celle d'un rite africain, le Bwiti, troublant de coïncidence avec la psychanalyse. Nous revisitons l'OEdipe historique puis le transfert avec Platon vu par Lacan, la confusion des langues enfant-adulte ou le langage à son stade moléculaire. L'oralité et l'addiction avec la totote et le tabagisme. Une réflexion sur la fin d'une cure puis les expériences extrêmes du psychisme via la mystique dans la pratique de l'Hésichiasme. Un essai d'interprétation de l'Arbre de vie de la Kabbale avec le RSI lacanien, interrogation sur le religare, d'où naquit le besoin de relier le visible et l'invisible via une religion. Enfin, un questionnement sur la mémoire avec le concept scientifique d'hologramme. Au-delà de Freud mais toujours avec lui comme fil conducteur, l'auteur évite ici un livre pieux de plus. Une manière de le maintenir toujours vivant.

03/2014

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Littérature française

Des sommets et des gouffres. Tome 1

Une lutte de tous les jours sur fond de fascisme, intégrisme, voyages, montagne, société de consommation... Des sommets et des gouffres présente, dans un premier temps, la vie de Dimitri dans l'intimité quotidienne de l'Espagne fasciste de Franco, dominée par l'injustice et l'obscurantisme d'une Eglise qui hérite, comme prix de sa collaboration avec les généraux putschistes, le rôle de former la jeunesse dans un pays exsangue, inculte, pauvre et soumis par les armes et la délation. Le garçon, après une enfance minée par la maladie et le manque d'affection de presque toute sa famille, prend confiance dans les jeux de la rue où, en peu de temps, il devient un voyou sans frein ni loi. Grâce à l'incompétence des médecins, il peut fuir l'école pour éviter la violence de son instituteur, un prêtre sadique qui brutalise les enfants de condition modeste. Dès son premier travail, le jeune homme acquiert la confiance nécessaire pour s'épanouir, voler de ses propres ailes et mener sa vie au gré des sentiments et possibilités du moment. Peu d'années après, conscient de se trouver dans une impasse, Dimitri se réfugie dans la religion. Il ne doute point de l'efficacité de la prière et offre sa vie à Dieu : il veut devenir missionnaire et oeuvrer auprès des plus pauvres. Dès l'âge de dix-sept ans, il rédige et distribue ses premiers tracts contre la politique du dictateur Franco. Deux jours avant son entrée au séminaire, il rencontre un groupe de jeunes filles en fleur.

03/2014

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Critique littéraire

Approches de l'indicible. Etudes bremondiennes

Du nouveau sur l'abbé Bremond ? L'ouverture aux chercheurs des archives vaticanes a notamment permis d'accéder aux dossiers de la mise à l'Index de sa Sainte Chantal, pieuse hagiographie à notre regard d'aujourd'hui, pourtant condamnée en 1913 - et dont de nombreuses pages seront reprises telles, quelques années plus tard, dans l'Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de Religion jusqu'à nos jours ! On reproduit dans le présent volume l'intégralité du rapport du censeur, l'imposant P. Lémius - ainsi qu'une intéressante lettre du pape Pie X un peu antérieure, sur la curieuse affaire du "modernisme littéraire". Car Henri Bremond a conçu son grand oeuvre - on en est bien conscient depuis les travaux d'Emile Goichot - dans le contexte de la crise "moderniste" : conflit entre les intellectuels catholiques réclamant la liberté de recherche, et le magistère, jugeant leur usage des sciences historiques en contradiction avec le dogme et porteur de graves menaces. On s'essaie ici à une mise en situation, qui prenne en compte les débats philosophiques et théologiques du temps, l'émergence de la mystique comme objet d'étude "laïque" (la psychologie religieuse en particulier), la formation de Bremond dans la Compagnie de Jésus et ses amitiés compromettantes, notamment avec Alfred Loisy. On insiste, aussi, sur le très vieil attrait de Bremond pour les Lettres - faut-il dire la tentation ? -, la dimension obstinément littéraire de son Histoire... et, dans la conception qu'il se fait de la mystique, son rapport intime, ou du moins son dialogue, avec la poésie.

11/2014

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Religion

Le christianisme outragé. Le mystère religieux en procès

La libéralisation du secteur théologique en Afrique noire s'accompagne de grosses dérives sous prétexte de pentecôtisme, le premier venu peut désormais s'emparer de la Bible pour l'instrumentaliser à toutes sortes de fins lucratives ; d'où le foisonnement des violations des droits de l'homme par les diseurs de Dieu qui, de la sorte, blessent et discréditent le christianisme, sous le regard plutôt amusé et intéressé des gouvernants. Car le prieur n'a jamais été aussi friand du langage thaumaturgique, ni aussi aveugle à l'insincérité de l'intention religieuse du bonimenteur de Dieu dont le prêchi-prêcha enlaidit le christianisme de superstitions inventées, sur fond de théologie anthropomorphite et de prétentions d'accointances personnelles avec Dieu, comme si le mot Dieu était le nom propre d'un copain. Intrigué par ces mesquineries au coeur de l'entreprenariat prophétique, le philosophe interpelle ici le prophète et ses chrétiens, pour leurs exégèses populistes et révocables en doute. Car possèdent-ils assurément les clés de la métaphysique chrétienne ? Qui est Dieu/qu'est Dieu ? Existe-t-il une religion supérieure à la vérité ; en existe-t-il une qui soit la favorite de Dieu ? Les gens sans lettres échapperont-ils jamais au pseudo-apostolat des aventuriers du christianisme s'ils restent lents à laisser la philosophie éduquer leur regard ? Il s'en faut que le philodoxe du christianisme guérisse de ce que l'auteur nomme ici analphabétisme herméneutique. Le présent essai, assez franc, invite à une théophilie analytique, hybridée à l'exégèse théosophique.

05/2014

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Sciences historiques

Historiquement incorrect. Volume 2 [EDITION EN GROS CARACTERES

En France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique. Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans la société, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou de la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à dispute. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat. En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Quelle a été vraiment la part des Arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Age ? L'Eglise a-t-elle fait obstacle à la science ? A qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l'homme ? Quel rôle l'immigration a-t-elle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l'islam dans notre histoire nationale ? Avec la même liberté de ton et la sûreté d'information qui avaient contribué à l'exceptionnel succès éditorial d'Historiquement correct, Jean Sévillia sort des chemins balisés par le politiquement correct. Jean Sévillia, rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, a notamment publié des biographies (Zita impératrice courage) et des essais (Le Terrorisme intellectuel, Historiquement correct, Moralement correct) qui lui ont valu un large public.

02/2012

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Religion

Jeanne d'Albret et Henri IV. Mère et fils, reine de Navarre et roi de France : La foi et l'ambiguïté

Sous l'angle de la relation "mère-fils", le livre retrace le rôle de Jeanne d'Albret, la "reine huguenote", dans l'éducation et la vie publique d'Henri IV. Il permet de mieux comprendre sa personnalité et son époque, deux ou trois générations après les débuts de la Réforme. Partagé entre le protestantisme de sa mère et le catholicisme de son père et de la cour, la Saint-Barthélemy lui fera choisir la Réforme en 1576. Il est alors roi de Navarre, chef incontesté des troupes protestantes pendant les guerres de religion. Mais seul successeur au trône royal, il abjure en 1593, avec à ses côtés Catherine de Bourbon. Leurs relations traversent des périodes difficiles, Henri IV oscillant entre son statut de roi et son rôle de frère. Dès lors, le roi suivra la voie de la paix religieuse par l'Edit de Nantes (1598) et militaire par le traité de Vervins (1598). Entouré de ministres pour la plupart huguenots, il s'attache à redresser la France socialement et économiquement. Les marques de la Réforme sont perceptibles dans son action, mais la politique d'Henri IV se distingue de celle de sa mère, mais aussi des chefs huguenots ou des hommes d'Eglise : il ouvre une nouvelle voie pour conjuguer la tolérance en politique. En 1610, la France pleure le "roi de paix", mais qui comprend alors que ce début de XVIIee siècle voit disparaître un roi visionnaire, précurseur de conquêtes futures : la liberté de conscience, de pensée et la distinction entre "foi privée" et "loi publique".

04/2013

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Littérature française

L'inconscience

Chez les Vogelgesang, une famille catholique, traditionnelle et alsacienne, quatre fois par an, la mère imposait à ses deux fils un « petit examen du coeur », dans le but de les aider à grandir, de les rendre plus responsables, plus humains. Que sont-ils devenus ? Carl, après avoir fondé une famille et travaillé vingt ans dans la même mutuelle, a radicalement changé d’orientation : il s’est laissé envoûter par un certain Stern, dont il est devenu en quelques semaines l’associé et l’amant. Il vit - ou plutôt vivait - à Metz, car pour l’heure il est plongé dans un coma profond après une chute inexpliquée de la fenêtre de son agence. Marcus, l’aîné, célibataire, séducteur et insouciant, a multiplié les expériences avant de se fixer à Roubaix, où il enseigne l’ethnologie et couche avec ses étudiantes. Tout en retraçant le parcours de ces deux frères, Thierry Hesse multiplie les allers-retours entre sphère intime et sphère sociale, dévoilant, au-delà des différences, le visage d’une époque où les compagnies d’assurances ont remplacé les consolations de la religion, et où le pouvoir de la finance est devenu omniprésent. Enchaînant avec brio narration et réflexion, émotion et ironie, classicisme et sensibilité à l’esprit du temps, L’Inconscience manifeste une vaste ambition littéraire. Des faubourgs de Roubaix aux Ramblas de Barcelone, Thierry Hesse captive et capture ses lecteurs avec une « musique » bien à lui, mêlant les harmoniques de la phrase française aux stridences du Velvet Underground cher à ses protagonistes.

08/2012

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Littérature française

Journal d'une saison sans mémoire

Ce nouveau livre de Silvia Baron Supervielle est à la fois un prolongement de son dernier ouvrage et un départ vers d'autres territoires. Le passage d'une langue à une autre, l'Argentine, la figure maternelle e la religion sont quelques-uns des thèmes creusés et approfondis par l'auteur de livre en livre. Mais ici, la poétesse et essayiste s'astreint à une contrainte formelle très forte, celle du journal, et surtout elle s'oblige à exclure de son champ d'écriture tout ce qui relève du passé. Cette contrainte de l'écriture au présent est bien plus qu'un jeu intellectuel ou un exercice de style, car elle pousse Silvia Baron Supervielle à s'interroger sur le rôle que joue le passé dans notre quotidien - donc dans notre présent - et dans toutes nos constructions mentales. Bannir le passé de toutes ses réflexions, observations et émotions permet à l'auteur d'avancer dans une sorte d'urgence du " maintenant " qui produit de très beaux moments d'écriture. Son travail littéraire, ses traductions, ses lectures de Gracq, Barthes, Borges (entre autres), ses voyages en Bretagne ou encore ses promenades dans Paris forment la grille de ce présent que l'auteur s'impose. La nature de Dieu, la volonté de se perdre pour vivre autrement et les blessures de l'amour sont d'autres questions abordées dans un texte souvent méditatif, toujours cohérent, sensible et émouvant. Journal d'une saison sans mémoire est un texte riche et dense, d'une grande poésie. Silvia Baron Supervielle poursuit ici son oeuvre avec beaucoup de bonheur.

10/2009

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Littérature étrangère

Histoire de mes assassins

Aujourd'hui, à Delhi, il y a un homme à abattre. Cet homme - journaliste renommé -, apprend par un flash d'informations, un dimanche matin, qu'il vient d'échapper à la mort et que cinq assassins ont été arrêtés. II ignore pourquoi on a voulu le tuer. Est-ce parce qu'il a révélé une affaire de corruption au sein du gouvernement indien dans les colonnes de son magazine, ou bien seraient-ce les services secrets pakistanais qui auraient décidé de le supprimer ?... Protégé par une escouade de policiers et assisté de ses avocats, il se retrouve bientôt face à ses cinq tueurs. Tout oppose la vie de ces dangereux criminels nés des entrailles de l'Inde du Nord, prêts au crime pour quelques roupies, à celle de l'homme qu'ils devaient éliminer. Chaku, l'as du couteau, Kabir M, l'héritier musulman de la Partition sanglante de 1947, Kalya, l'enfant serpent, Chini, son complice de rapines dans la gare de Delhi, et Hathoda Tyagi qui tue au marteau, ont grandi dans la cruauté impitoyable et l'innommable environnement des millions de laissés-pour-compte de l'Inde en marche. En leur restituant, dans cet ample et majestueux roman vérité, leur innocence perdue et une émouvante dimension affective, Tarun JTejpal fait de ces assassins les victimes des grandes failles de l'Inde contemporaine : la caste, la religion, la misère, le pouvoir et la corruption... Et il confirme, ici, sa place majeure et incontournable dans la littérature indienne contemporaine.

09/2009

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Sciences historiques

DES CROYANTS XVEME-XIXEME SIECLE. Tome 2

Le christianisme - et plus précisément le catholicisme - a imprégné de sa marque, pendant des siècles, l'espace, les paysages, les monuments, l'art et la littérature mais aussi le calendrier, le rythme de la vie et de la mort. Il est impossible, aujourd'hui, de comprendre " Les Français d'hier " si l'on ignore ou si l'on reste étranger à ce qui a constitué le substrat culturel de la société et des mentalités. Dans le cadre géographique français, ce livre propose de ressusciter la société croyante qui fut celle de notre pays du XVe au XIXe siècle. Alors, la religion imprégnait tout : l'Etat et ses grands corps, les administrations, les organisations professionnelles. La société, la famille, l'individu, rien ni personne n'y échappait. Dans une approche globale, à la fois synthétique et concrète, tous les aspects sont ici abordés : l'organisation de l'Eglise, son fonctionnement, ses relations avec le pouvoir, le monde des clercs, les pratiques et les mentalités religieuses des fidèles, les sensibilités diverses et les déviations, la Réforme et la Contre-Réforme, le passage enfin de la chrétienté à la laïcité. Cette étude, née du constat que de plus en plus d'étudiants - et de jeunes d'aujourd'hui - ne disposent plus des connaissances indispensables à la compréhension du passé, aborde tous les domaines : droit, histoire, psychologie, sociologie, ethnologie, qui convergent pour mieux faire resurgir une civilisation, à la fois morale et religieuse, d'où nous venons et dont nous nous éloignons.

06/2000

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Religion

Il est plutôt intelligent de croire. Première approche de la foi chrétienne

Comme prêtre, curé de paroisse, je côtoie et reçois beaucoup de monde, en toutes sortes d'occasions. Il y a naturellement les personnes qui viennent demander un service religieux : baptême d'un enfant, mariage, célébration d'obsèques. C'est à chaque fois l'occasion d'un dialogue sur le sens de leur demande. Il y a aussi les relations avec les parents d'enfants inscrits au catéchisme, ou dans des mouvements d'Eglise. Il y a tous les liens d'amitié et de voisinage qui se tissent naturellement quand on habite un même quartier, un même village. Et les contacts fréquents avec les élus locaux. Dans ces contacts multiformes, j'ai souvent été interloqué par la méconnaissance de beaucoup sur la religion chrétienne, sur la nature de la foi, sur le rôle de l'Eglise dans l'histoire de notre pays. Il y a beaucoup de clichés, de propos convenus ou embarrassés, sur le fait de croire ou non, sur les propos du pape, sur le fonctionnement de l'Eglise ou sur le mariage des prêtres. Mon ambition est d'essayer d'expliquer de la façon la plus claire possible ce qu'est la foi chrétienne et à quoi elle sert, et donc aussi à quoi sert l'Eglise. J'aimerais faire comprendre qu'il est plutôt intelligent de croire et donc qu'il ne faut pas négliger la réflexion et la recherche dans ce domaine. Je m'adresse donc à tous ceux qui voudraient en savoir un peu plus...

02/2003

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Littérature française

J'ai connu le Moyen Age. Récit de vie : enfance

1917 Il n'a pas encore quatre ans. Sa mère vient de mourir, poitrinaire comme on disait alors. Son père, mobilisé, vêtu en soldat, un homme qu'il n'a jamais vu, le dispute à sa famille maternelle. Il l'emmène de nuit, sur ses épaules, parcourt vingt-deux kilomètres et le dépose chez ses parents. Ils ont élevé dix enfants sur les treize qui leur sont nés. Celui-ci sera le onzième. Le petit-fils pousse chez sa grand-mère qui l'aime bien, mais sans chaleur. Il grandit dans l'atelier de son grand-père, maréchal-ferrant. Tire le soufflet dès cinq ans. Le père, ouvrier boulanger à Paris, ne revient guère à la campagne qu'une fois par an, pour quelques jours. Attentif à tout ce qui se passe autour de lui, l'enfant assiste à un événement capital : l'arrivée du courant électrique dans son village. 1925 Début d'une évolution qui ne s'arrêtera jamais. Pourtant les coutumes résistent au progrès. Le mode de vie rural ne se modifie guère. Les relations traditionnelles affrontent l'emploi de machines aratoires nouvelles. Ces faits sont rapportés par l'enfant qui les observe et les relate dans une autobiographie. Ce gamin, témoin oculaire d'un passé lointain, déjà effervescent, pose toujours des questions. C'est la juxtaposition de l'évolution d'un village, en proie à la modernité naissante, avec l'éveil d'une enfance aux métiers, à la religion, à l'école du passé, que peint cet ouvrage. Avec le bonheur d'un style alerte.

02/2004

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Histoire ancienne

Les Grecs et leurs dieux. Pratiques et représentations religieuses dans la cité à l'époque classique

Les Grecs et leurs dieux : mille cinq cents ans d'échanges entre les hommes et les femmes du monde grec et des dieux aux multiples fonctions et aux multiples noms. Ils nous parlent encore à travers les textes, les images, les monuments qui témoignent de cette civilisation. Ce livre s'attache plus particulièrement aux cinq siècles (du VIIIe au IIe av. J.-C.) des périodes archaïque et classique au cours desquels s'établit et s'épanouit la cité grecque. Il propose de saisir dans des textes divers, depuis les inscriptions gravées sur les murs des sanctuaires jusqu'aux œuvres des poètes et des historiens, quelques aspects essentiels de cette religion et de son fonctionnement. Notre parcours conduira du foyer familial où Hestia veille sur l'ensemble de la maisonnée, aux fêtes de village sous le signe de Dionysos, aux rassemblements festifs autour des dieux de la cité. Dans leurs sanctuaires, oraculaires ou de guérison, les dieux apportent aussi des réponses aux grandes interrogations des humains. Les Mystères d'Éleusis accueillent des pèlerins toujours plus nombreux, mais beaucoup d'autres mystères ont aussi leur public de candidats à l'initiation. Mais ne nous fions pas à une image trop consensuelle des rapports entre le monde des hommes et celui des dieux. Le service des dieux est exigeant, comme en témoigne le détail pointilleux des rituels, et tout écart des humains vis-à-vis d'eux entraîne d'incalculables dommages. De terribles histoires l'attestent dans les mythes et dans les tragédies, témoins de la puissance redoutable des dieux.

04/2005

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Histoire de France

Les Protestants au XVIe siècle

Deux millions de protestants à la mort de Calvin, un peu plus d'un million sous Henri IV. L'histoire des réformés dans la France du XVIe siècle est, d'une certaine façon, un échec. Isolée dans une France majoritairement catholique, la communauté protestante s'organise rapidement selon l'ordre politique préconisé par le réformateur. Mais il n'est pas facile d'appartenir à l'Eglise minoritaire. Face à la montée de l'intolérance, dès les premières persécutions déclenchées par François 1er et Henri II, les gentilshommes hugenots transforment le protestantisme en parti guerrier. Dès lors, les simples croyants sont entraînés dans des luttes qui les dépassent. Ce sera quarante ans de guerres de religion auxquelles l'édit de Nantes, venant après une douzaine d'éphémères traités de paix, mettra enfin un terme. Sur cet échiquier tragique, on imagine le désarroi des plus faibles et le courage de ceux qui ne renoncent pas. Et pourtant un million de protestants demeure. Ils ont la certitude d'appartenir à une race de pionnier ou de rénovateurs, une race qui pourfend l'impureté et le mensonge. Mais ils savent aussi qu'ils ne peuvent s'appuyer que sur eux-mêmes pour accomplir cette tâche gigantesque : changer l'être humain. Et en ce sens Calvin et ses héritiers spirituels ont été des prophètes : l'éducation protestante familiale et scolaire modela des hommes nouveaux tournant résolument le dos au Moyen Age et dont les valeurs se révèlent, aujourd'hui encore, modernes et efficaces.

11/1988

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Pléiades

Correspondance. Tome 5, 1876-1880

"La correspondance de Flaubert est, d'un avis presque unanime, l'une des plus belles de notre littérature. Elle représente d'abord un document de tout premier ordre sur la France, surtout bourgeoise, du XIX ? siècle. Le Journal des frères Goncourt est limité, en fait, à la vie littéraire et artistique de leur temps ; les nombreux Mémoires ou Souvenirs ont été écrits en vue d'une publication éventuelle et façonnés pour servir le point de vue de leur auteur. Au contraire, dans la Correspondance, Flaubert aborde tous les sujets d'actualité, à mesure qu'ils se présentent, et sans autre souci que celui de dire ce qu'il pense et de ne pas choquer ou rebuter son correspondant : religion, politique, moeurs et coutumes de tous ordres. Dans tous ces domaines, la position de Flaubert est assez complexe : ce bourgeois qui a si sévèrement jugé les bourgeois a très sérieusement étudié son temps, et son témoignage est souvent clairvoyant. Quant à la vie intellectuelle de son époque, Flaubert est bien plus curieux, plus ouvert que ses "bichons" . Il a beaucoup lu, et de tout, pour son oeuvre et par goût : philosophie, ouvrages scientifiques, surtout en médecine et en biologie, histoire ancienne et moderne, littérature et critique d'art. [... ]Document sur son temps, riche de jugements personnels et souvent profonds sur les penseurs et les artistes du passé et du présent, la correspondance de Flaubert est surtout une "voie royale" pour pénétrer sa personnalité et comprendre son oeuvre". Jean Bruneau.

11/2007

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Histoire ancienne

L'hippodrome de Constantinople. Jeux, peuple et politique

Presque toute l'histoire de Constantinople se résume et se concentre dans son hippodrome, le plus romain de ses édifices : d'abord un monument de la vie citadine parmi d'autres, aux IVe siècle, il devient, aux Ve-VIe siècles et jusqu'à la prise de la ville par les croisés en 1204, la matrice d'une culture authentiquement populaire et un pôle de la vie politique. C'est moins à cette longue histoire et à ses prolongements légendaires qu'à la dynamique et la symbolique des jeux que s'intéresse ici Gilbert Dagron. Dépourvues en elles-mêmes de contenu social mais servant à l'expression d'affrontements de tous ordres, les courses donnent lieu à une étonnante confrontation entre un pouvoir célébré dans sa toute-puissance et un peuple porteur de légitimité. La rivalité des "rouleurs", les Bleus et les Verts, dans l'hippodrome et parfois en dehors, se charge en effet de sens multiples, à la fois politiques, sociaux et religieux. Si les courses, déjà "laïcisées" à Rome même, sont condamnées par l'Eglise comme "païennes", c'est parce qu'on y redécouvre de vieux rituels sous-jacents et qu'elles exaltent, dans la Nouvelle Rome chrétienne, une religion de l'Empereur chrétien qui n'est pas tout à fait celle des clercs. Mais derrière l'indignation des chrétiens les plus ardents, il faut lire une fascination qui leur fait voir toutes sortes d'analogies et d'oppositions entre l'hippodrome et l'église, entre les courses et la liturgie.

11/2011

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Petits classiques parascolaire

"Je veux peindre la France..." et autres extraits des Tragiques. Avec un parcours "Dire la guerre en poésie"

Un recueil rassemblant les poèmes les plus connus, suivi d'un parcours littéraire " Dire la guerre" . Dans une édition conforme aux nouveaux programmes de français du lycée, incluant notamment des prolongements artistiques et culturels et un dossier Nouveau bac. Le recueil Durant une quarantaine d'années, Théodore Agrippa D'Aubigné, protestant intransigeant, compose Les Tragiques, le plus long poème épique du XVIe siècle. Poète soldat, il y témoigne des guerres de religion et compose " un livre de feu " , entre épopée magistrale et satire féroce. Le recueil proposé ici en rassemble les passages les plus représentatifs. Le parcours 10 poèmes emblématiques, permettant d'analyser différentes manières de dire la guerre à travers les siècles, de la chanson de Roland à Apollinaire. Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre des nouveaux programmes : - un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte, la rubrique " Des clés pour vous guider " - après le texte : - des repères sur l'oeuvre - un groupement de textes complémentaires sur le mouvement baroque - des sujets types pour l'écrit et l'oral du nouveau bac français Des prolongements artistiques et culturels En complément du parcours : 7 oeuvres visuelles sur le thème " Dire la guerre " , et des outils pour les analyser. Et un guide pédagogique Sur www. classiques-et-cie. com. En accès gratuit réservé aux enseignants, il inclut tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac, des lectures d'images.

09/2020

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Esotérisme

Les initiés. De l'an mille à nos jours : Leur vie - Leurs doctrines et visions - Leur influence

Cet ouvrage, à vocation lui-même initiatique, permet au lecteur de se familiariser avec le monde des grandes traditions ésotériques à travers les principaux adeptes de la philosophie occulte, depuis l'origine jusqu'à nos jours. Les figures choisies appartiennent à toutes les a confessions a, chapelles et confréries, témoignant ainsi de la diversité et du foisonnement d'une pensée restée fascinante à toutes les époques. A compter de l'an mille, les dépositaires d'une tradition cachée se succèdent au sein de sociétés plus ou moins clandestines, ou connaissent des parcours individuels hors du commun, en fondant de nouvelles écoles de pensée qui ambitionnent de mener les hommes à la sagesse en les inclinant - en dehors de toute religion - à rechercher l'étincelle divine dans leur vie intérieure. Jean-Jacques Bedu présente ici l'ensemble des doctrines de ces grands transmetteurs d'une parole perdue : Alchimistes, Hermétistes, Brahmanes, Chamanes, Soufis, Kabbalistes, Magiciens blancs et noirs, Prophètes, Illuminés,Thaumaturges et Théurges, Spirites, Médiums, Francs-Maçons, Rose-Croix, Gnostiques, Martinistes ou Théosophes... Ce volume, d'une ampleur sans équivalent sur un tel sujet, nous éclaire sur le parcours souvent méconnu de ces femmes et de ces hommes qui ont révélé à leurs contemporains une vérité occulte en les confrontant aux mystères de l'âme humaine. De Gerbert, l'énigmatique pape français de l'an mille, à Steve Jobs en quête de son maître en Inde, il raconte les existences exceptionnelles de personnages qui ont perpétué, chacun à sa manière et selon ses propres convictions, les secrets des grandes traditions.

02/2018

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 26 : Ce qui s'est vraiment passé à la conférence de Durban

Un pli homophobe général, étonnant, assez comique : l'homosexuel, ce serait Verlaine, pas Rimbaud. Alors que, bien sûr, c'est plutôt, si j'ose dire, l'inverse. Est-ce le schéma du " vieux pédé " ? Verlaine était marié, il a fait des enfants. Laurent Dispot. Personne n'est strictement arabe, indien ou persan. Nous sommes tous, qu'on le veuille ou non, des Occidentaux. Daryush Shayegan. Les soldats américains ont détruit les deux ennemis jurés de l'Iran, Saddam Hussein et les talibans. En somme, l'encerclement de l'Iran par les États-Unis a élargi le champ de manœuvre des Iraniens. Olivier Roy. Il y a ces voix de l'exil : les intellectuels, les écrivains, les artistes, et les autres. Ils sont les dépositaires d'un Iran qui, d'Omar Khayyam, de Tahereh Gorrat Al-Ain à Sadegh Hedayat et Abbas Kiarostami, n'a cessé défaire rêver les hommes libres. Lila Azam Zanganeh. " Voilà des années, à Téhéran, que nous lisons des romans étrangers révisés, tronqués, et cela ne changera pas. Alors pourquoi faire tant d'histoires ? " Naghmeh Zarbafian. L'islam n'est pas synonyme de terreur ou de violence. Si quelqu'un est tué au nom de l'islam, cette religion a été invoquée à tort. Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix. Ce pacte de transparence entre Laure et Bataille impliquait la lassitude de celui-ci. Comment atteindre, en effet, l'absolu de l'abjection - cette province du sacré - auprès d'une femme à qui l'on dit la vérité ? Jean-Paul Enthoven.

09/2004

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Littérature française

Le cachet de la poste. Feuilles volantes

Je regarde comme un privilège d'avoir été parmi les premiers destinataires des très discrets envois postaux où, dans des sortes de poèmes parfois aussi précis qu'un énoncé de problème d'arithmétique, Jean-Pierre Le Goff fait part de ses intentions et convie aux cérémonies à la fois bizarres et sans mystères qu'il organise. Leur appareil méticuleux n'est pas très différent de ce qu'emploierait un magicien ou un occultiste : les mots, les chiffres, les astres y tiennent un rôle de premier plan. Partout des signes se manifestent... Non content de les enregistrer, Le Goff les relie entre eux et, avec un mélange de pragmatisme et d'intuition, fixe le point où ils convergent et se recoupent. On s'y livre alors à une espèce de célébration. Mais bien que des constantes apparaissent dans ses inventions rituelles, il s'efforce, en en renouvelant le thème, le site, les éléments, de les soustraire à la fixité d'une liturgie. On pense à un prêtre sans religion, à un ésotériste sans doctrine. Et bien moins à un magicien qu'à l'imprésario bénévole qui se démène pour rassembler le matériel et mettre au point la représentation où s'effectueront les " tours " d'un magicien insaisissable et invisible. Comme on le verra, ce matériel varié mais portatif n'exige qu'une grande quantité de perles, et c'est fréquemment un carambolage de hasards qui permet de localiser l'emplacement de la scène. Jacques Réda (extrait de la préface)

05/2000

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Sciences politiques

Jésus est juif en Amérique. Droit évangélique et lobbies chrétiens pro-Israël

L'alliance solide et profonde qui unit les Etats-Unis et Israël depuis plus de soixante ans est communément attribuée à l'influence d'un lobby juif tout-puissant qui tirerait les ficelles de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient. Or cette vision réductrice néglige un aspect essentiel de la question : aujourd'hui, aux Etats-Unis, les supporters d'Israël les plus fervents et les plus nombreux sont issus de la droite chrétienne. Ces partisans dévoués de l'Etat juif, que l'on appelle chrétiens sionistes, sont convaincus qu'il relève de leur devoir religieux d'aimer et de protéger Israël. En une quarantaine d'années, ils ont gagné une influence sans précédent dans le système politique, aidés par l'explosion du conservatisme et par leur partenariat avec les faucons israéliens. De George W. Bush à Sarah Palin, le soutien à Israël est désormais une figure imposée pour tout candidat républicain. En plongeant dans l'univers exalté des chrétiens sionistes, Célia Belin dévoile l'extraordinaire montée en puissance d'un mouvement politique inspiré d'une théologie archaïque, fondamentaliste et radicale. À l'heure où il s'agit de mettre un terme au conflit qui empoisonne le Proche-Orient depuis des décennies, tous les partisans de la paix doivent garder un oeil sur ces amoureux incontrôlables d'Israël. Les Israéliens aussi doivent se méfier de ces nouveaux amis tombés du ciel. En mélangeant religion et politique, les chrétiens sionistes contribuent à transformer le conflit territorial entre Israéliens et Palestiniens en un combat pour la vérité religieuse.

02/2011

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Critique littéraire

LE TEMPS SENSIBLE. Proust et l'expérience littéraire

Dans quel temps vivez-vous ? Celui de vos projets ou celui de vos rêves ? Du souci ou du plaisir ? Du métro ou de la grève ? De votre journal ou de votre religion ? Plus que jamais unifiés par l'information, les hommes n'ont pourtant jamais vécu des temporalités aussi disloquées, hétéroclites, inconciliables. A la charnière du XIXe et du XXe siècle, Marcel Proust a recherché le " temps perdu " dans le " temps incorporé " du roman, répondant ainsi aux questions les plus actuelles. Tissé de perceptions et de fantasmes, le temps proustien - qui n'est ni celui de Bergson, ni celui de Heidegger - devient sensible. A l'imaginaire avide du lecteur, le narrateur offre l'appât savoureux de ses personnages : Swann et Odette, Bloch, Oriane, Verdurin, Albertine, Charlus dont cet essai aide à retrouver les caractères mêlés aux paysages, églises, dalles et aubépines. Pourtant, dans les plis de longues phrases, dans le cumul des brouillons et des lettres, dans la cruauté et le ridicule des passions, l'insignifiance des amours et le néant des êtres brusquement s'imposent. Les personnages se contaminent et se brouillent, une profondeur secrète les attire. Telle la madeleine trempée dans le thé, ils perdent leur contour absorbé par le style. Ces héros, ces visions, fruits d'une imagination dont Proust disait qu'elle était son seul organe pour jouir de la beauté, finissent par nous laisser un goût, un seul, âcre et tonique : le goût de l'expérience littéraire. Du roman comme thérapie, comme transsubstantiation.

02/2000

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Actualité et médias

Le sens de la République

L'onde de choc des attentats terroristes du mois de janvier 2015 ne cesse de projeter son ombre sur notre société. Les Français sont sonnés et la France n'a pas encore fini de panser ses plaies. Pour les uns, l'islam serait une religion "inassimilable", encore alimentée par une immigration depuis longtemps incontrôlée mais cautionnée par l'establishment "UMPS" et l'Europe de Schengen, au risque du "grand remplacement". Pour d'autres, la persistance sur notre territoire de ghettos sociaux ferait de notre pays un régime d'"apartheid". Pour d'autres encore, la République, en refusant de reconnaître son passé colonial et son présent postcolonial, nourrirait les discriminations, l'antisémitisme, et tous les ressentiments. Pour tous, la République est en jeu : soit en danger, donc sommée d'en revenir à de strict principes fondateurs comme celui de la laïcité ; soit coupable, donc sommée de se réformer en reconnaissant sa diversité (statistiques ethniques ou discrimination positive). Ce livre prend toutes les questions au sérieux et y répond. Sur l'immigration, l'intégration, la laïcité et l'Islam, la nationalité et l'attachement à la France, la vérité des faits dissout les affabulations mais révèle les frontières sociales et intellectuelles qui ont contribué à les créer et les entretenir. Cette vérité dévoile une histoire commune à tous les Français mais trop méconnue. Elle offre un sens à la République aussi éloigné des lamentations déclinistes que de l'irénisme béat, un chemin étroit permettant à chacun de se retrouver dans un récit national partagé et de réinventer un projet commun.

06/2015