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Pilates

Mon cahier pilates détox

Inédit : la tendance du Pilates pour faire une détox ! La collab Pilates x nutrition détox pour gommer la anticellulite, déstresser et retrouver son énergie ! L'atout magique du Pilates pour détoxifier ? Grâce à ses mouvements de torsion, d'inclinaison et de flexion, il comprime, masse, étire, essore les organes de la digestion pour pousser les toxines dehors ! Plus : grâce à la transpiration et à l'effet détente des séances, il complète la détox physique et crée même une détox mentale ! Objectif : nettoyer le corps de ses toxines, l'alléger pour booster son énergie, se sentir plus légère et gommer la cellulite. Au programme : 3 programmes personnalisés, selon sa personnalité et selon le besoin du moment : détox au sucre pour s'alléger et gommer la cellulite, détox générale pour retrouver de l'énergie, détox au stress. 2 semaines de Pilates-détox pour chaque profil, spécialement conçues pour booster la filtration du sang, de la lymphe et pour accélérer la détoxification du corps. Les principes de la nutrition antitoxines + une détox personnalisée selon son profil : anti-excès et nourriture lourde (friendly pour le foie), antisucre (friendly des reins et de la vésicule biliaire) ou acido-basique avec boost de magnésium (friendly de l'intestin). Pour chacune, 2 semaines de menus et des recettes. Tous les conseils, rituels et astuces de la naturopathie pour aider la détox : tisanes, plantes, massages et gestes de bien-être... En bonus, les gestes détox de beauté pour rayonner complètement !

04/2021

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Revues de psychologie

PSM 3 - 2023 : Nouveaux intervenants en santé mentale

Aujourd'hui l'intervention en santé mentale se fait selon différents modes, dans des temps et des lieux qui se distinguent selon le parcours évolutif des troubles et selon les objectifs préventifs curatifs ou inclusifs. Evoquons par exemple les répondants d'une plateforme d'appel (suicide, SOS Amitiés...), les coordonnateurs des conseils locaux de santé mentale, les associations d'aide et de soutien (Argos, Fnapsy, Vivre son deuil, Unafam...) jusqu'aux professionnels du soin et de l'accompagnement dont les médecins généralistes. On peut dire que c'est une véritable galaxie qui rassemble de multiples intervenants en santé mentale ! Ce constat peut- il faire penser que la santé mentale devient un peu plus "l'affaire de tous" ? Dans ce dossier nous nous limiterons aux nouveaux intervenants qui développent leurs activités dans les structures psychiatriques et médicosociales (en écartant le groupe des thérapeutes). Rappelons que ces dernières années des évolutions majeures bousculent les organisations et les pratiques : réduction des temps institutionnels et collectifs, priorité à l'ambulatoire et à la proximité, appui sur les compétences des usagers et des familles, logique de rétablissement. Ces changements exigent une évolution des compétences des intervenants. Dans ce dossier nous souhaitons approcher quelques- uns de ces nouveaux intervenants en leur proposant de préciser quelles sont leurs missions et le cadre dans lequel elles s'exercent. Nous serons aussi intéressés par leur parcours professionnel, leurs formations, leurs satisfactions, les obstacles et leurs espoirs d'évolution dans leur métier.

10/2023

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Littérature française

Armen

Armen Lubin (1903-1974) est né à Istanbul sous le nom de Chahnour Kérestédjian. Persécuté, comme ses compatriotes arméniens, il doit quitter la Turquie à l'été 1923, devenant de fait apatride. A son arrivée à Paris, il exerce la profession de retoucheur en photographie pendant plusieurs années. En parallèle, il écrit dans des journaux arméniens, tandis qu'il fait, aussi, ses premiers pas de poète français, sous l'aile d'André Salmon et de Jean Paulhan. Très vite atteint d'une affection tuberculeuse particulièrement redoutable, le mal de Pott, il passera sa vie le reste de sa vie dans les hôpitaux et les sanatorium de l'Assistance publique, de la Salpêtrière à Berck, mais aussi à Bidart et à Pessac. C'est dans ces lieux où il connaîtra des souffrances extrêmes qu'il écrira toute son oeuvre poétique tout en continuant de correspondre avec ses amis. Publié par Jean Paulhan chez Gallimard, il se liera d'amitié avec Henri Thomas ou Madeleine et Jean Follain. Le livre, suivant une alternance régulière, réfléchit en miroir de brefs chapitres revenant sur la vie d'Armen Lubin, regroupés en cinq parties : Enfance, Souffrances, Ecritures, Amours et amitiés, L'homme double et des chapitres directement autobiographiques, concernant Hélène Gestern, ellemême originaire d'une famille d'exilés. C'est donc une méditation sur l'exil, la perte et l'écriture, sur ce qui construit un écrivain, sur les blessures du passé et leur rôle fondateur. La réflexion des deux existences, l'affinité qui se noue, au fil de l'écriture, entre Hélène Gestern et son sujet, se veut le lieu d'une méditation sensible sur l'écriture et la place centrale qu'elle peut tenir dans une existence. D'une ampleur comparable à celle de l'Odeur de la forêt, ce texte nous emporte dans les méandres de deux destinées que tout oppose et qui, pourtant, se répondent singulièrement. C'est la première fois qu'Hélène Gestern livre avec pudeur quelques clés de son univers romanesque.

03/2020

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Critique littéraire

Claudel

Nul n'ignore son nom. Il fait pourtant partie des grands inconnus. On le sait à la tête d'une œuvre théâtrale, dont le monumental Soulier de satin fut sapé par le mot de Mauriac : " heureusement, il n'y avait pas la paire ". On lui en veut d'avoir célébré avec la même ardeur Pétain et de Gaulle. Récemment, sa disgrâce s'est aggravée de la révélation en technicolor du destin de sa sœur Camille, sculpteur génial, qu'il laissa enfermer chez les fous. Mais était-il vraiment d'équerre, ce poète catholique, excursionniste, photographe, amateur de peinture et de musique, qui fut également, de la Chine au Brésil, du Japon à Washington, consul puis ambassadeur de France ? Apprécié de Briand, évincé par Daladier, il fut trente ans l'ami de Berthelot, " l'homme à la tête d'amant ", tout-puissant secrétaire du Quai d'Orsay, qui le guida dans la carrière et dans le monde. Ainsi Claudel fraya-t-il avec princesses, auteurs, acteurs et metteurs en scène, Marthe Bibesco, Morand, d'Annunzio, l'inévitable abbé Mugnier... Car il fut aussi une haute figure des lettres parisiennes, auteur choyé de la NRF, en ces temps où, selon Gaston Gallimard, on n'y parlait que " de Dieu et des garçons ". C'est là, d'ailleurs, que Claudel eut maille à partir avec l'autre fondateur de la maison, Gide le protestant, qui le compara un jour à un " cyclone figé ". L'appellation est pertinente pour cet éruptif, cet intempestif, qui voyait en Rimbaud son père d'âme, en proie comme lui au tourment de " l'homme désirant ". Sa vie consistera à creuser en lui le contenu de ce désir, à le convertir, saisi qu'il était, depuis une nuit de Noël, par l'amour de Dieu, puis par l'amour d'une femme - de la femme - rencontrée en mer. Ainsi apparaît Claudel, " demi-moine " aux dires de celle qu'il aima passionnément, partagé entre le Ciel et la Terre, et brûlant de les réconcilier.

10/2003

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Littérature française

Partir de zéro. Journal d'un rescapé

" Un comble ! Je décide de commencer mon journal sans connaître la date du jour. Zoé me dit que c'est le 29 février, l'année 2020 étant "bissextile". Selon le vieux, qui ne cesse de la contredire, ce serait le 1er mars. Allons-y pour le 29. [...] Miracle ! Il tombe quelques flocons de neige. Ça n'était plus arrivé ici depuis des années. [...] J'écris à la cuisine. Zoé est venue m'observer. Elle me regarde écrire ce journal, toute surprise que j'aie suivi son conseil. II me tiendra compagnie quand je les quitterai définitivement. Elle a fait une grimace de sanglot en y pensant. J'ai l'impression depuis quelque temps qu'elle veut me confier quelque chose, puis y renonce. Elle est à la fois triste et enjouée. C'est comme si elle avait un grand projet, une sorte d'espoir qui lui fait reprendre goût à la vie. Je ne pense pas qu'elle veuille partir avec moi, mais elle partira, sans doute. Je sens ça, elle ne tient plus en place. Ce journal doit se limiter à l'essentiel, à ce qui me tient le plus à coeur, ce que j'aimerais confier à zoé ". C'est ainsi que commence Partir de Zéro, un conte imaginaire fondé sur un réel qui ne l'est pas, et qui nous prend par la main et le coeur pour dire des choses justes, nécessaires et subversives. Que faire devant l'explosion des inégalités sociales et les atteintes bientôt irréversibles à la biosphère ? Pour peindre le possible et le souhaitable, François Iselin a choisi la forme de la fable, une fable qui naît après la grande " Catastrophe " et montre comment l'humanité, enfin réconciliée avec elle-même et la nature, pourra reprendre sa route vers une " sobriété heureuse ". Partir de Zéro est un livre bourré de poésie et de tendresse, porteur d'une révolte aussi profonde que douce, écrit pour les femmes et les hommes du temps présent afin que monte une insurrection des consciences.

10/2010

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Littérature française

La vie ne suffit pas. Oeuvres choisies

Il faut dire tout de suite que ce livre est une fête et que Jean d'Ormesson est un écrivain qui aime la vie. " J'ai toujours soutenu que la littérature n'était ni un devoir, ni une corvée, ni un hochet futile, ni un instrument de combat, ni une pédanterie laborieuse, mais un plaisir. Aussi haut qu'on voudra, aussi profond qu'on pourra, mais d'abord un plaisir. " La fête est partagée et le plaisir de l'auteur sera aussi celui du lecteur de ce volume. Tous les étages du talent de Jean d'Ormesson y sont en effet rassemblés. Un essai autobiographique ouvre la marche, Du côté de chez Jean. Un homme encore jeune s'avance et nous dit d'où il vient. Trois textes traduisent une passion, celle de la littérature, et ils forment le cœur battant du livre. Mon dernier rêve sera pour vous, biographie sentimentale de Chateaubriand, Une autre histoire de la littérature française, Et toi mon cœur pourquoi bats-tu, anthologie qui mêle prose et poésie selon l'ordre du cœur. Un roman, enfin, Voyez comme on danse, évoque les rondes et les douleurs amoureuses qui ne sont plus et qui pourtant demeurent. D'un texte à l'autre, Jean d'Ormesson nous livre ses souvenirs les plus précieux et les portraits de quelques femmes irrésistibles, Pauline de Beaumont, par exemple, ou Juliette Récamier, aperçues autour de Chateaubriand qu'il a suivi pas à pas. Il rend visite à ses amis. Et ils sont nombreux : Chateaubriand bien sûr, encore et toujours, mais aussi Bossuet, Molière, Flaubert, Marguerite Yourcenar, Cioran, Aragon, pour n'en citer que quelques-uns. Jean d'Ormesson nous les présente chacun à leur tour, sans jamais nous priver de ses commentaires personnels. Le rêve éveillé, l'amour de l'Italie et des îles grecques, la présence de l'amitié et surtout la littérature comme une nécessité dessinent un univers intérieur. Jean d'Ormesson aime la vie, mais il nous dit aussi, à la façon de Pessoa, que " la vie ne suffit pas ".

10/2007

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Littérature française

La Fête de Marie célébrée par des filles chrétiennes. Cantique en dialogue pour la Congrégation

La Bible : traduction nouvelle avec l'hébreu en regard, accompagné des points-voyelles et des accens toniques ( @ ) avec des notes philologiques, géographiques et littéraires, et les principales variantes de la version des Septante et du texte samaritain.... 11 / 6 / par S. Cahen...Date de l'édition originale : 1831-1851[Bible. A.T. (hébreu-français). 1831-1851][Bible. A.T.. Megillôt (hébreu-français). 1848]Comprend : De la création selon les docteurs et les philosophes de la synagogue (vol. 1) ; De la lèpre et de l'elephantiasis (vol. 3) ; Des animaux propres aux sacrifices et des diverses espèces de sacrifices (vol. 3) ; Livre des égarés, extraits (vol. 3, 4, 11) ; Réflexions sur le culte des anciens Hébreux dans ses rapports avec les autres cultes de l'antiquité ; Notice sur Rabbi Saadia Gaon et sa version arabe d'Isaïe et sur une version persane manuscrite de la Bibliothèque royale (vol. 9) ; Extrait de l'introduction historique placée en tête de la traduction française de Jérémie (vol. 10) ; Exposition historique de la prédication et des lectures historiques chez les Juifs, extrait (vol. 11) ; Commentaire géographique sur l'Exode et les Nombres, extrait (vol. 12) ; Commentaire de Rabbi Tan'houm de Jérusalem sur le livre de 'Habakkouk ; Esquisse sur la philosophie du poème de Job (vol. 15)Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.fr

05/2013

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Critique littéraire

Jules Verne, de la fable à la fiction. Une anamorphose du réel

Au cours de quarante années (1863-1905) et soixante-deux romans, Jules Verne s'est appliqué à déconstruire la forme classique du roman d'aventures, "détournant" chacun des éléments dont il se constitue - la figure convenue du héros et du savant, leurs valeurs morales, l'étendue et la durée de leur entreprise, leurs exploits, leurs voyages, enfin l'esprit même de l'aventure - dont il compose une figure nouvelle, la sienne, où le réel s'associera au rêve selon une autre logique, aussi convaincante que la première. Ce qu'est exactement une anamorphose. Mais cette "subversion" tous azimuts où il transforme ainsi la fable - les événements à rapporter - en une fiction où il entend nous conduire, est faite aussi d'omissions : l'anticipation, le fantastique, l'amour, en sont désormais absents et le happy end n'y arrive pas toujours. L'anamorphose vernienne n'éclate pas au regard comme celles de l'art (telles les peintures d'Arcimboldo), mais se dégage sourdement de ces merveilleuses histoires, dont le style, tantôt brillant tantôt rapide mais jamais indifférent, s'ouvre aussi au lecteur le plus candide : Verne possède, seul peut-être en France avec La Fontaine, le génie de séduire l'enfant et l'adulte, le naïf et le lettré, chacun y trouvant une nourriture au niveau de son attente. Pour cela, il met en action toutes les ressources, austères ou ludiques, du langage, ouvrant au lecteur des chemins inattendus et de nouvelles évasions. Comme chez tous les grands écrivains, le lire découvre des choses là où nul ne les voyait, et en fait exister de nouvelles qu'on ne saurait voir que par lui. L'aura dont il enveloppe ainsi l'aventure se compose non d'exotisme ni de poésie, ni même de véritable suspense, mais de très concrètes réalités, subtilement disposées aux franges de l'illusion. Semi-rupture onirique avec le monde, d'où le lecteur des Voyages extraordinaires "décolle" avec délices vers une autre vérité dont le romancier détient la clé.

02/2015

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Beaux arts

Les jardins de Bagatelle à Paris. Histoire et secrets

Situé en bordure du Bois de Boulogne le domaine de Bagatelle bénéficie de la ferveur du public, ne serait-ce qu'en raison de la tenue annuelle du Concours international des roses, lequel tétera son centième anniversaire en juillet 2007. 9000 rosiers issus de 1100 variétés, s'offrent en une vision kaléidoscopique de chair veloutée aux couleurs chatoyantes et dont les effluves subtils et variés parfument l'espace, procurant une délicieuse ivresse apte à nous faire oublier le temps qui passe. Et c'est bien ce qui fait le charme de ce site, où tout n'est qu'harmonie, calme et poésie, procurant un intense sentiment de délocalisation. Véritable joyau, enchâssé dans un écrin de verdure, Bagatelle a été témoin de trois siècles d'histoire que nous vous invitons à revivre à travers les portraits de ses propriétaires successifs, les vicissitudes de la Révolution, les fastes de l'Empire, sa période anglaise et son rachat par la Ville de Paris. Pour la plupart des historiens, le nom de Bagatelle demeure associé à la volupté, voire à la luxure, aux rendez-vous galants; selon eux, il s'agissait d'un lieu dédié à la licence et au plaisir, en trois mots... à la bagatelle. Mais ne s'agit-il que de cela ? Vous serez sans doute surpris d'apprendre que le château servit de décor à un superbe roman, intitulé Peter Ibbetson, et contant la plus belle et la plus envoûtante histoire d'amour du patrimoine littéraire mondial. Munis de ce guide, vous découvrirez que Bagatelle est une Demeure philosophale, autrement dit que tout son agencement a été conçu en fonction d'un symbolisme précis, destiné à vous entretenir des secrets de l'Art d'Amour, auquel Jean de Meung consacra son " Roman de la Rose ". Ces secrets, nous vous invitons à les découvrir en un parcours soigneusement balisé, faisant la part belle aux anecdotes.

06/2006

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Canada

52 week-ends inoubliables au Québec et en Ontario

52 week-ends inoubliables au Québec et en Ontario, une inspiration pour vos escapades : balades gourmandes, virées urbaines, excursions sportives, pauses détente, séjours contemplatifs, sorties culturelles. 52 week-ends inoubliables au Québec et en Ontario renferme des idées aussi étonnantes que variées pour des escapades mémorables, qu'il s'agisse de balades gourmandes, de virées urbaines, d'excursions sportives, de pauses détente, de séjours contemplatifs ou de sorties culturelles ou festives. Abondamment illustré de magnifiques photographies, 52 week-ends au Québec et en Ontario met en lumière, pour chaque idée d'évasion, une activité phare justifiant à elle seule le déplacement : week-end vivifiant dans les parcs de Charlevoix ; exploration des vignobles des Cantons-de-l'Est, de la péninsule du Niagara et du Prince Edward County ; participation au Festif ! de Baie-Saint-Paul, au Festival de la poésie de Trois-Rivières et au festival shakespearien de Stratford ; croisière dans les Mille-Iles ; plaisirs d'hiver ou vélo dans les Laurentides ; tournée des microbrasseries du Saguenay-Lac-Saint-Jean ; pow-wow dans l'île Manitoulin ; séjour romantique à Québec ; excursion sur le canal Rideau ; tour du monde gourmand à Montréal et Toronto ; visite des musées d'Ottawa ; observation des baleines à Tadoussac, et bien d'autres encore ! Pour chaque escapade, ce volume donne aussi un aperçu des autres attraits, activités et festivals à ajouter au programme de votre week-end, selon vos intérêts, ainsi qu'un coup d'oeil sur les propositions culturelles, la gastronomie, la vie nocturne et le lèche-vitrine. Il renferme par ailleurs quantité de repères pour bien profiter de votre échappée de quelques jours : des suggestions éclairées sur l'hébergement, des indications pour vous déplacer efficacement, des tuyaux pour optimiser votre budget et autres conseils utiles. 52 week-ends au Québec et en Ontario vous convie à une impressionnante odyssée visuelle qui saura vous inspirer dans la préparation de formidables équipées de quelques jours. Un superbe ouvrage ! Un magnifique cadeau !

10/2021

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Littérature indienne

Ret samadhi (éd. poche). Au-delà de la frontière

Amma, mère, grand-mère et veuve de 80 ans, abandonne sans un mot la maisonnée de son fils aîné, où elle habitait selon la tradition. Hébergée par sa fille, une écrivaine très indépendante, elle découvre une nouvelle forme de liberté et d'amour. Amma s'ouvre alors au monde et à elle-même, aidée dans sa métamorphose par une curieuse aide-soignante, Rosy, une transgenre qu'elle semble connaître depuis toujours. Lorsque cette profonde amitié est brutalement interrompue, l'octogénaire aussi fantasque qu'attachante part pour le Pakistan sur les traces d'un mystérieux passé, entraînant sa fille dans cette folle aventure. Ce roman hors du commun, qui offre un portrait foisonnant de la culture indienne et s'inscrit dans la grande histoire de la Partition, fait vaciller les frontières : celles entre normalité et étrangeté, rêve et réalité, passé et présent, corps et esprit, et bien d'autres encore. Dans l'écriture de Geetanjali Shree, monologue intérieur, dialogue et narration polyphonique s'entremêlent sans couture apparente. Humour, tragique et poésie se superposent, jouant sur les sonorités et les rythmes d'une façon parfois vertigineuse, que la remarquable traduction d'Annie Montaut a su restituer. Un très grand livre. "Une histoire va se raconter. Ce sera une histoire en même temps complète et incomplète, comme il en va des histoires. C'est une histoire intéressante. Il y a une frontière, et des femmes, qui viennent, s'en vont, traversent, tout du long. Une frontière et des femmes, et l'histoire se fabrique toute seule. Même, il suffit de la femme. C'est une histoire. Un déclic. Après, l'histoire s'envole au vent qui souffle. A l'herbe qui pousse, poussant le corps à prendre le vent, et le soleil aussi quand il se couche, il allume les myriades de bougies de l'histoire, à foison, pour les piquer contre les nuages, et tous ils se joignent à la balade". G. S.

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Critique littéraire

La mémoire à l'oeuvre. Fixations et mouvances médiévales

Entre le Moyen-Age et nous, la mémoire collective invite à modifier ses premières attaches. Les croyances, les discours et les marques de pouvoir se multiplient autour des reliques, des miracles et des églises. Décors et objets deviennent instables. Chaque lieu d'origine est topique : le désert brûlant est affecté à l'ascèse, mais un autre regard jugera la Thébaïde parfaite pour une vie de Robinson. La Table Ronde tournoie surtout pour alimenter des exploitations saugrenues tandis que le Graal traverse des terres et des paysages où le mystère s'approfondit. Et quand le vers épique de Fierabras investit la prose ou le théâtre, les coordonnées spatio-temporelles du pont de Mautrible doivent déménager. Les figures d'Alexandre, de Soundjata, d'Elisabeth de Hongrie, de Henri IV, de Parsifal ou de Merlin défilent sur le podium du temps avec plus ou moins fière allure. Selon les époques la renommée qui salue leur passage entonne louanges ou calomnies. L'honneur des lignages appartient au domaine de l'historiographie. Un exercice de légitimation permet à la Normandie d'exploiter le souvenir de Rollon. Perceval de Cagny défend les intérêts d'une famille ; la Cronica de Salimbene offre une vision franciscaine davantage personnalisée, tandis que, du u journal ", Jean de Roye se fait une conception plus unie. Quant à l'ancienne poésie lyrique, elle investit encore l'oralité de plusieurs continents. A Toulouse une tenson alimente un " duel de tchatche " ; une autre, au Brésil, donne lieu à une bataille d'improvisation ; ou les équivoques et les prouesses formelles d'Arnaut Daniel vibrent à nouveau, grâce à Augusto de Campos, en version portugaise. Jamais le temps ne suspend son vol. L'heure est toujours propice, après la fondation, aux déplacements inopinés, aux reformulations, à la mouvance des codes et des discours tenus. Une seule chose est sûre, c'est que la memoria ne se laisse pas fixer.

03/2014

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Critique littéraire

Hélène

En 412, un an après le désastre de Sicile, Euripide présente une tragédie intitulée Hélène. Mais sa version du mythe s'écarte de la tradition. En effet, dans sa pièce, la célèbre héroïne n'est jamais allée à Troie. Seul son "double" a fait le voyage. La "véritable" Hélène est restée en Egypte, auprès de Protée. Or, depuis la mort de ce roi plein de sagesse, son fils Théoclymène la convoite, elle, la plus belle des femmes. Au moment où son époux naufragé rejoint la côte égyptienne, voilà la guerre rallumée ! La nouveauté du sujet n'a pas échappé à Aristophane qui s'en est emparé l'année suivante, dans les Thesmophories. Mais cette "Nouvelle Hélène", selon la perspective et les termes du poète comique de l'Antiquité, peut-elle encore aujourd'hui susciter notre intérêt ? En fait, dans bien des cas, un retour aux manuscrits permet de renouveler avec profit la lettre du texte. Par ailleurs, sur le plan de l'interprétation, l'importance accordée au personnage central de la prophétesse égyptienne Théonoé, dont le nom signifie "esprit divin", incite à se dissocier de la tendance actuelle qui voudrait voir dans Hélène une comédie. Au contraire, cette pièce peut être lue comme une tragédie aux multiples résonances philosophiques et religieuses. Car Euripide, en réécrivant le mythe d'Hélène, n'invite pas seulement les Athéniens à oublier leurs difficultés liées à des circonstances historiques particulièrement douloureuses, mais il leur propose une réflexion plus vaste sur l'assujettissement de l'action humaine aux caprices de la Fortune. Après l'édition commentée des Phéniciennes d'Euripide (L'Harmattan, 2004), Christine Amiech, professeur au lycée Condorcet de Paris, présente un texte révisé de l'Hélène du même auteur. En s'appuyant sur un travail philologique rigoureux, elle propose une lecture renouvelée de la pièce. Persuadée que les textes antiques sont encore vitaux, elle tente de lier son enseignement des humanités à ses travaux de recherche et d'approfondissement des textes.

05/2011

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Littérature française

Les derniers jours de Charles Baudelaire

Ici, Charles Baudelaire sera le héros bien réel d'un roman aussi fidèle aux exigences de la vérité qu'à celles de l'imagination. Il sera, surtout, cet homme misérable surpris à la fin de sa vie, dans une chambre de l'hôtel du Grand-Miroir, à Bruxelles, pendant les quelques jours où, usé par la syphilis, il va perdre une partie de sa raison et l'usage de sa parole... Pour le romancier, il y avait là un pari et un mystère que s'est-il vraiment passé pendant ces jours qui virent. pour la dernière fois, le poète des Fleurs du Mal confronté à sa mémoire ? Pourquoi a-t-il choisi de s'égarer ainsi, corps puis âme, en maudissant le monde et le ciel ? C'est autour de ce Baudelaire exilé, convaincu de son échec, bientôt aphasique, que Bernard-Henri Lévy a bâti son roman. Sur un mode presque policier, qui conduira le lecteur d'un bordel belge aux cénacles post-romantiques, d'un dîner chez les Hugo aux tourments d'un prêtre défroqué, on suit une enquête dont les témoins sont méthodiquement convoqués ; de Jeanne Duval à un disciple ambigu, de Sainte-Beuve à Madame Aupick, d'une logeuse à l'éditeur Poulet-Malassis, ils vont, chacun à son tour, dans sa langue, et selon la composition à plusieurs voix qui avait déjà fait le style du Diable en tête, nous raconter cette lente agonie. Par-delà leurs récits et leurs mensonges, par-delà les péripéties d'une intrigue pathétique ou cocasse, l'auteur retrouve des thèmes qui lui sont chers : le goût du malentendu et de la gloire, l'éloge de l'artifice, l'art comme vengeance, la tragédie propre aux œuvres inachevées, les ruses de la sainteté et de la chute. Tels sont les enjeux d'un roman qui revendique toutes les libertés - et où il s'agit aussi, dans l'ombre immense de Baudelaire, d'interroger la littérature et son destin.

12/1988

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Pléiades

Histoire naturelle

Ouvrage unique en son temps par son ampleur et son ambition, l'Histoire naturelle fut souvent considérée, peut-être hâtivement, comme la première encyclopédie. Elle a irrigué toute la pensée occidentale, et chacun peut y trouver son compte. Flaubert déclare l'avoir lue et relue "en entier" pour écrire Salammbô. Goscinny et Uderzo lui doivent l'épisode d'Astérix et Cléopâtre au cours duquel la reine se régale de perles dissoutes dans le vinaigre. L'historien des sciences accède à travers elle à la somme des savoirs antiques. Le curieux y apprend comment soigner la cataracte à l'aide de la cendre d'os de seiche, comment les pyramides ont été construites (de cela aussi Astérix se souvient) ou comment vivaient les Blemmyes, ces hommes sans visage dont la poitrine s'ornait d'une paire d'yeux et d'une bouche. L'artiste ou le poète, enfin, y découvre le mythe de la naissance du portrait : une jeune fille, amoureuse d'un jeune homme qui partait pour l'étranger, entoura d'un trait l'ombre de son visage projetée sur le mur par la lumière d'une lampe. Pour tous, l'Histoire naturelle, reflet des rapports de l'homme avec la nature et avec le monde, est une inestimable source de connaissances et de rêverie sur l'esprit et l'imaginaire de la civilisation qui l'a produite. Né en 23, resté célèbre pour sa mort lors de l'éruption du Vésuve de 79 aussi bien que pour son grand oeuvre, Pline "communique à ses lecteurs une certaine liberté d'esprit, une hardiesse de penser qui est le germe de la Philosophie" (Buffon). Pour pénétrer et se mouvoir dans ce monument, ici intégralement retraduit, on choisira, selon l'humeur ou les besoins, de se fier au sommaire détaillé du livre I ou d'utiliser l'ingénieux index des matières grâce auquel les innombrables sujets abordés s'offrent aisément à la curiosité.

10/2013

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Critique littéraire

Du sens. Essais sémiotiques Tome 1

La quête. Le sémioticien est à la poursuite du sens qui lui échappe : tout ce qu'il arrive à cerner ce sont les conditions de son existence, les modes de sa manifestation. Les multiples formes de la signification, tel est l'objet possible de la sémiotique. Les domaines. Le sens est évacué pour que se construise la science. Il se dédouble, au contraire, en connotations sociales et se solidifie, pour que se constitue le " monde du sens commun ". Il se transforme, selon des règles à prévoir, pour produire la diversité que nous lui connaissons dans l'espace et dans le temps. La méthode. La sémiotique comporte un renversement des postulats de la linguistique. Elle ne peut partir ni des mots à combiner, ni des énoncés à générer. Elle doit s'installer au niveau des discours et des textes. Ainsi des conditions (antérieures au phénomène linguistique) de la production des récits : comment, à partir de structures fondamentales abstraites, se constitue l'univers anthropomorphe de la narration ? La modulation. Des structures fondamentales jusqu'aux formes complexes de la manifestation, en passant par les différents niveaux (et modèles) du discours et du texte, on peut suivre une modulation du sens. Ici sont explorés le folklore, la mythologie, la poésie et jusqu'aux mots croisés. C'est à travers tous les plans de la contrainte sémiotique que se joue une créativité dont le produit, en fin de compte, est l'illusion de la liberté, de la vérité, de la beauté. Algirdas Julien Greimas Né en 1917 en Lituanie, mort en 1992 à Paris. Doctorat ès Lettres (Sorbonne, 1949). Professeur à Alexandrie, Ankara, Istanbul, Poitiers. Directeur d'études (sémantique générale) à l'Ecole pratique des hautes études, VIe section, à partir de 1965. C'est à la suite d'une tentative de fonder une lexicologie (basée sur les unités-mots) qu'Algirdas Julien Greimas est venu à la sémantique et de là, de par la nécessité de dépasser les limites de celle-ci, à une sémiotique structurale.

03/2012

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Critique littéraire

Primo Levi. Transferts culturels et identités juives

Sur le chemin de son retour en Italie, après sa sortie d'Auschwitz en 1945, Primo Levi accomplit un périple de neuf mois en Europe centrale. Il s'agit là d'une étape décisive dans sa découverte de ses racines juives. Levi se trouve en effet au centre d'une forte oscillation du peuple juif entre l'Est et l'Ouest, à l'articulation du XIXe et du XXe siècles et qui se poursuit dans la seconde moitié du XXe siècle. Si des contacts et des échanges littéraires inter-ashkénazes débouchent sur une grande évolution de la création littéraire (écriture romanesque, poésie, essais, carnets de voyage...), simultanément ces contacts engendrent chez les juifs notamment italiens et allemands des interrogations sur leur assimilation et la recherche d'un ressourcement spirituel dans la culture des frères de l'Est. Les transferts culturels dont Levi va être l'une des chevilles ouvrières ont lieu d'Ouest en Est comme dans le cas de la Haskala, les Lumières juives, mais aussi d'Est en Ouest dans celui de la reconnaissance de la littérature et plus largement de la culture du Yiddishland marquée par l'ouverture du shtetl à la modernité. Primo Levi découvre que le judaïsme ashkénaze fut lui- même divers selon les pays et les époques, et d'une richesse inépuisable notamment sue le plan de la littérature. Tout d'abord victime du génocide et rescapé confronté au long retour au pays natal, l'écrivain italien devient en effet peu à peu lecteur de ces ouvrages sortis de l'ombre comme le Chant du peuple juif de Katzenelson ; le témoin devient lui-même auditeur et passeur de témoignages. Levi valorise autant les témoignages directs sur h Shoah que les ouvrages, essais, fictions ou poèmes issus de h culture ashkénaze. Il confronte ainsi progressivement sa mémoire individuelle à une mémoire collective, via les auteurs, écrivains, poètes, chroniqueurs juifs.

08/2018

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Littérature française

Objets-chimères. Articles et textes rares (1935-1970)

Ce recueil est constitué de 65 articles et textes rares publiés dans la presse (Vogue, Marie- Claire, Arts, etc.), dans des catalogues (d'arts, de jardinage) et en préfaces, entre 1935 et 1970. On y retrouve l'esprit, l'intelligence, le charme et l'élégance, la drôlerie aussi, la fantaisie, de Louise de Vilmorin. Les formes sont variées : méditations, réflexions, souvenirs, récits semblables à des nouvelles, poèmes. Les thèmes renvoient à la nature (la rose et les poètes, l'histoire d'un ginkgo biloba, une noix qu'un jardinier transforme en petit moulin, les oeufs qu'elle couve enfant), à la mode et à l'élégance (la beauté, les parures, les poupées métalliques du Théâtre de mode de Marsan, la coquetterie féminine, l'élégance masculine), la littérature (le rôle des femmes des salons littéraires, la Princesse de Clèves, les contes de Perrault, Les Misérables de Victor Hugo, les livres d'enfance disparus), l'amour (lettre d'une jeune mariée, les lettres d'amour, un voyage de noces en autobus à Paris, le Comte Palffy son époux et un soupirant qu'elle éconduit), les hommes (Saint-Exupéry, un amiral japonais sur lequel elle fantasme à l'âge de dix ans, les hommes de style, d'Edouard VII à Marlon Brando), Paris (les noms des rues, l'éclairage, la circulation, poèmes sur des lieux, les bateaux-mouches), la magie des objets, les lieux et l'histoire, l'éducation. On trouve également un rare texte politique à propos de Budapest en 1956. Ces textes, bien que pour la plupart publiés dans des journaux et des magazines, sont toujours littéraires, sans aspect journalistique. Louise de Vilmorin y est tout à la fois conteuse, artiste et moraliste, et poétesse lorsqu'elle traite ses sujets directement par le moyen de poèmes, comme cet amusant poème pour Shell magazine où elle évoque la coquille, " emblème du voyage ". Ce volume de variétés montre l'étendue des talents de Louise de Vilmorin et se lit comme la manifestation intemporelle d'un certain esprit français.

06/2016

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Compositeurs

Reynaldo Hahn

Reynaldo Hahn (1874-1947) est longtemps demeuré attaché à la seule figure d'un musicien mondain, compositeur précoce fêté dès son enfance dans les salons parisiens. La postérité de ce spirituel et distingué Vénézuélien d'origine juive allemande, affectionné et admiré de Massenet et d'Alphonse Daudet, ne semblait pouvoir dépasser son affinité première avec la poésie de Verlaine, sa relation amoureuse avec Marcel Proust et sa fervente amitié pour Sarah Bernhardt. Incarnation immuable de la Belle Epoque, il était rivé à quelques mélodies à succès et une opérette célèbre, Ciboulette, qui l'érigeait en nouvel André Messager. Aujourd'hui pourtant, la musique de Reynaldo Hahn séduit une nouvelle génération d'interprètes et sa stature est reconsidérée, notamment en ce qui se rapporte à ses échanges intellectuels et esthétiques avec Proust. Cette biographie se propose, en revenant aux sources - dont son journal inédit - et en ne s'aliénant pas aux clichés, de retrouver l'artiste sous le personnage. Autrement dit le créateur d'une oeuvre multiple, riche de bien d'autres poèmes vocaux et ouvrages lyriques que ceux toujours entendus, où le ballet côtoie l'oratorio et le quatuor à cordes. Certaines oeuvres, comme Sagesse ou La Corsaire, sont étudiées ici pour la première fois. On découvrira également un interprète d'exception et un homme de lettres accompli, chanteur-né, chef d'orchestre et directeur musical de grande envergure, critique musical influent et alerte conférencier. Restait à faire apparaître sous le plastron du contempteur brillant d'une modernité de commande, acteur incontournable de la vie musicale de l'entre-deux-guerres et parangon incontesté de l'esprit français le plus piquant, un être voué à l'art s'exprimant par nécessité intérieure. Fidèle à une conception non progressiste de la beauté et meurtri face à une époque d'intenses mutations qui ne lui correspondait pas, Reynaldo Hahn s'est voulu à la fois un éclectique et un classique

05/2021

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Histoire des religions

La Parole comme voie spirituelle. Dialogue avec lInde

Lorsque l'esprit s'engage dans ce travail sur lui-même qu'on appelle spiritualité, il s'ouvre à ce qui en lui excède la rationalité. Or selon certains courants spirituels indiens, dans l'indicible qui surgit là prend naissance une parole qui l'intègre. Il ne s'agit plus alors d'une parole que l'homme crée et maîtrise, mais d'une autre qui le traverse et le porte. Ainsi, aux antipodes de l'anthropocentrisme occidental, en Inde la Parole apparaît comme une force qui irrigue tout ce qui existe, de l'élémentaire au divin. Loin de nous séparer du non-humain, elle devient ce qui nous y relie - tout en se reliant elle-même aux bruissements du monde comme à la musique. Dès lors le chanteur s'accorde aux oiseaux ; le poète révèle les correspondances qui unissent l'infime au large ; et le coeur de l'homme coïncide avec celui de l'univers. L'Inde vient par là nous rappeler qu'un cheminement spirituel peut prendre la forme d'une quête esthétique. Dans cette perspective, le dépassement de l'égocentrisme ne passe plus par l'impératif de se rendre utile, mais par une joie devant la beauté qui, comme la vie, se donne pour rien. Nourrie par la pratique du yoga, du chant de l'Inde ancienne, et des mantras, cette interrogation revient aux textes fondateurs de différents courants de pensée indiens, des Védas aux Tantras. Et elle les met en résonance avec certains mystiques et philosophes occidentaux, comme avec des thérapeutes de "l'âme" qui en appellent aussi à la puissance de la parole. Philosophe, psychologue et écrivain, Sandrine Willems est l'auteur d'une quinzaine de romans et d'essais (dont L'Animal à l'âme, Seuil, 2011, ou Devenir oiseau, Les Impressions Nouvelles, 2018). Ses textes interrogent ce qu'on peut faire d'une vie, et les manières de s'accorder à ce qui nous dépasse. Depuis quelques années, ses recherches se sont tournées vers les spiritualités indiennes.

02/2023

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Pléiades

Premiers écrits chrétiens

Premiers : les plus anciens de ces textes sont immédiatement postérieurs aux derniers écrits des apôtres (fin du I ?? siècle) ; les plus tardifs se situent à la frontière du II ? et du III ? siècle. Le corpus commence avec des hommes qui ont connu les apôtres : Clément de Rome fut proche de Pierre. Il prend fin avec les disciples de leurs disciples : Irénée de Lyon se réclame de Polycarpe de Smyrne, qui avait connu Jean. - Certains témoignages et quelques poèmes sont moins anciens. Ecrits : les auteurs, "Pères de l'Eglise" pour la plupart, ne cherchent pas encore à bâtir une oeuvre. Ils disent qui ils sont, comment ils vivent et meurent, ce qu'ils croient. Leurs textes adoptent les formes les plus variées : lettre, récit, traité, dialogue, discours judiciaire, poème... formes empruntées à la littérature de leur univers culturel, l'hellénisme, à moins qu'elles n'aient des parallèles dans la littérature juive, comme les actes de martyrs, dont l'Ancien Testament offre l'archétype. Pour exprimer les réalités nouvelles, les vieux mots changent de sens : baptizein, "immerger ", devient "baptiser" ; ekklesia, "assemblée ", signifie désormais "église". Chrétiens : la période est celle de l'autodéfinition du christianisme. Le terme apparaît autour de 117, chez Ignace d'Antioche. C'est le temps de la séparation, plus ou moins rapide et marquée selon les aires culturelles, d'avec le judaïsme. Se constituent peu à peu des usages liturgiques, des règles communautaires, un canon des Ecritures, des doctrines qui formeront le dogme de l'Eglise "catholique", c'est-à-dire universelle. Naissance d'une religion, d'une Eglise, d'une littérature. A la fin du Il ? siècle, sous l'oeil des "païens" et des juifs (dont on présente aussi, en ouverture, les témoignages), l'Eglise est en passe d'unifier ses usages et d'installer ses institutions. Le christianisme a trouvé sa place dans la société. Il a propagé ses idées dans le monde intellectuel. De cette aventure, car c'en est une, les Premiers écrits chrétiens retracent les divers aspects, d'une manière extraordinairement vivante.

10/2016

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Poésie

Sonnets

De nombreuses traductions des Sonnets de Shakespeare sont disponibles : est-il nécessaire d'en publier une de plus ? La présente traduction vaut réponse à cette question. Du fait de l'extraordinaire richesse de ces sonnets, chaque traduction privilégie certains de leurs aspects et en écarte d'autres (traduire en incorporant tous les aspects reviendrait à copier le texte anglais) ; cette traduction choisit de ne pas "rendre" le vers de Shakespeare, de ne pas se préoccuper de la rime, de laisser tomber les jeux de mots, les allitérations et les enjambements, de ne pas transposer dans un français de la fin de la Renaissance - d'autres traductions s'y attachent et y parviennent à divers degrés. Cette traduction ne tente évidemment pas non plus de "recréer" les Sonnets en français, il faudrait être poète, ce ne serait plus une traduction, et ce ne serait sans doute plus du Shakespeare. Les aspects qu'ici j'ai tenté de reproduire représentent, pour simplifier, l'enveloppe des 154 sonnets, le discours du narrateur - du "je", à ne pas confondre avec Shakespeare -, les mots dont il se sert, leur ordre de même que leurs répétitions et leurs échos dans chaque sonnet et dans l'ensemble des sonnets. Il ne s'agit pas d'une traduction en prose - selon Valéry : "On met en prose comme on met en bière" - mais de poèmes en prose, avec leur scansion, leur rythme, leur musique. Le sonnet shakespearien (douze vers en trois quatrains non séparés par un interligne, et un couplet de deux vers, ou distique) est ici présenté en deux paragraphes : les quatrains, séparés par une espace longue, et le couplet. Quatrains et couplet forment donc l'unité structurelle de chaque sonnet traduit ; cette unité plus grande que le vers permet d'éviter la contrainte qu'aurait requise la régularité du vers, contrainte que les aspects retenus pour cette traduction rendaient intenable. Bernard Hoepffner, 1999 Nous republions la traduction de B. H. (Mille et Une Nuits, 1999).

02/2022

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Littérature française

De l'ovaire à l'absolu. Journal du très haut Amour (1920-1928)

De l'ovaire à l'absolu. Tel est le titre étonnant que Catherine Pozzi inscrivit dans ses premiers carnets, comme pour témoigner de la dimension à la fois charnelle et spirituelle qu'elle entendait donner au journal qu'elle allait tenir plus de quarante années durant. Plus que des pages où elle consigne ses faits et gestes, qui sont ceux de la vie d'une femme - et une femme de lettres - de son époque, c'est une fenêtre grand ouverte sur la vie intérieure d'une personnalité hors du commun, celle d'une femme rebelle et déterminée, et cherchant à atteindre, à travers l'écriture, le point ultime de sa compréhension de l'univers. Les années 1920-1928, qui sont réunies ici, sont celles de la rencontre avec l'écrivain Paul Valéry, et de la relation intime qui unit, pendant huit ans, ces deux esprits supérieurs dans lesquels chacun reconnut l'égal de l'autre. Confrontée aux progrès de sa maladie, et de plus en plus hantée par la mort, "Karin" se lance à corps perdu dans l'étude des sciences et de la philosophie, tandis qu'à ses yeux son amant, son "coeur-esprit", qui court après la gloire de salon en salon, en quête de légitimité institutionnelle, la délaisse et ne se montre pas à la hauteur du rêve de fusion amoureuse qu'elle nourrit. Histoire d'un désenchantement lucide, le Journal de Catherine Pozzi est tout autant une oeuvre de résilience, une tentative unique de réunion par l'écriture de soi du corps, de l'âme et de l'esprit. Préface de Hélène Maurel-Indart.

02/2021

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Critique Contes

Naissance du conte féminin. Mots et merveilles : les contes de fées de Madame d'Aulnoy (1690-1698)

L'Etude importante sur les Contes de Madame d'Aulnoy, au programme de l'Agrégation Lettres en 2022. De 1690 à 1698, Madame d'Aulnoy publie vingt-cinq contes de fées qui la rendent, longtemps, presque aussi célèbre que Perrault. On la redécouvre aujourd'hui. Mondaine accomplie, romancière à succès, aristocrate de surcroît, elle s'empare, avec bon nombre de ses consoeurs, de l'humble conte populaire oral pour le faire entrer dans l'espace choisi du salon. Il s'agit moins, cependant, de réhabiliter une talentueuse conteuse encore méconnue que de saisir les conditions d'émergence, les processus de fabrication ainsi que les enjeux qui sous-tendent l'apparition massive, sur la scène littéraire du temps, du conte de fées féminin. Car les contes sont alors, avant tout, oeuvres de femmes. Ancré dans son milieu nourricier, le salon, modelé par les usages et valeurs de l'esthétique galante, largement pétri de culture féminine et moderne, le genre témoigne de la rencontre, admirée ou décriée, consensuelle ou conflictuelle, entre une forme littéraire en voie de constitution et de légitimation, une pratique et des figures ambivalentes de la femme auteur au tournant de la "seconde préciosité", un goût prononcé pour le merveilleux, enfin, un merveilleux auquel le conte de fées permet de redonner forme et sens en le resituant dans le vaste courant, aujourd'hui sous-évalué, de la "fantaisie classique". Interroger la naissance du conte féminin, c'est donc retracer l'histoire d'une quête et d'une conquête, celle du champ littéraire par des femmes de lettres auxquelles le conte offre un moyen d'expression privilégié.

10/2021

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Beaux arts

Signac et les Indépendants

Catalogue officiel de l'exposition Paris 1900 et le postimpressionnisme - Signac et les Indépendants au musée des Beaux-Arts de Montréal, prolongée jusqu'au 25 octobre 2020. Un ouvrage complet et exceptionnel sur la vie artistique parisienne au temps de la Belle Epoque, où une révolution culturelle s'engage avec la création à Paris d'un Salon des Indépendants - dont Paul Signac (1863-1935)est cofondateur -, et la naissance du postimpressionnisme (ou néo-impressionnisme). Paris, 1900 : une révolution s'engage au temps de la Belle Epoque. " L'art pour tous ! " , clament les artistes qui exposent " sans jury ni récompense " . Cofondateur du Salon des Indépendants, Paul Signac s'impose comme le théoricien des " impressionnistes dits scientifiques " . Il divise la couleur en taches pures et serrées sur la toile pour que la forme surgisse du mélange optique : il ambitionne un art total entre le paradis perdu de l'âge d'or et l'utopie sociale. Il défend une peinture positiviste, promoteur d'une modernité technique et politique. Ses compagnons répandent le style " pointilliste " comme une traînée de poudre de Paris à Bruxelles : les " néos " exaltent les lendemains qui chantent. L'artiste pose en intellectuel engagé, sous la plume de critiques tels que Fénéon, à l'époque de l'affaire Dreyfus. Un corpus grandiose de peintures et d'oeuvres graphiques de Signac et des avant-gardes, des impressionnistes (Monet et Morisot) aux fauves (Dufy, Friesz, Marquet) : symbolistes (Gauguin, Mucha, Redon), nabis (Bonnard, Denis, Lacombe, Sérusier, Ranson, Vallotton), néo-impressionnistes (Cross, Guillaumin, Luce, Pissarro, Seurat, Van Rysselberghe), témoins de la vie parisienne (Anquetin, Degas, Lautrec, Picasso, Steinlen). Une collection privée d'exception pour la première fois exposée dans son ensemble.

06/2020

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témoignages personnels

Une jeunesse sous l'Occupation

" Je ne lui ai pas dit au revoir " . Ces simples mots restent comme une cicatrice indélébile pour Alice Mendelson, qui voit son père partir pour Drancy, le 17 septembre 1941. Elle a alors 16 ans. A l'aube de ses 98 ans, accompagnée de son ami l'historien Laurent Joly, Alice nous confie le récit de sa vie durant la Seconde Guerre mondiale en France, ce pays qui l'a vu naître et qu'elle aime tant, sa " terre promise " , où ses parents, d'origines polonaises, l'ont élevée. Alice grandit dans le 18ème arrondissement de Paris. Dans le salon de coiffure de ses parents ou le soir à la maison, elle les écoute refaire le monde avec leurs amis. Ils sont communistes, cultivés, mélomanes. Lorsque la guerre éclate, alors que la famille s'accroche à son quotidien, leur voisin coiffeur et concurrent les dénonce au commissariat général aux Questions juives. Le père d'Alice est déporté. Le salon de coiffure leur est confisqué. Alice et sa mère échappent de peu à la rafle du Vel d'Hiv, aidées par des voisines. Commence alors un long chemin semé d'embûches et de périls, mais aussi d'espoirs : passée en zone sud, Alice s'engage dans la Résistance. Après la Libération, sa mère, durement éprouvée par deux années de vie traquée, doit se battre pour obtenir justice et réparation. Alice deviendra une merveilleuse enseignante, mais aussi une conteuse et une poétesse. Aujourd'hui, portée par le désir impérieux de transmettre, avec son écriture gracieuse et libre, Alice Mendelson nous livre un témoignage essentiel sur la vie des Juifs sous l'Occupation.

05/2023

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Poésie

Contemporaine

Ce livre traite de ce que l'auteure appelle les " lieux Janus ", ces lieux où l'horreur et la beauté se sont côtoyées dans le même temps. Ces lieux sont comme irradiés par un traumatisme majeur survenu dans notre passé. Et si c'était la poésie d'avant Auschwitz qui était " barbare " après Auschwitz ? Et si la poésie contemporaine était celle de l'Après-Auschwitz ? Le texte Contemporaine, entrepris lors d'une résidence d'écriture en 2013 autour de l'ancienne gare de déportation de Bobigny en 2013, et finalisé en 2018, traite de ce que l'auteure appelle les " lieux Janus ", ces lieux où l'horreur et la beauté se sont côtoyées dans le même temps. Aujourd'hui encore, ces lieux sont comme irradiés par un traumatisme majeur survenu dans notre passé. Ces lieux qu'Annie Zadek a investis (non sans risque) pour nourrir ce texte ont une très grande importance. Voici ce qu'elle en dit : " La Maison des Enfants d'Izieu fut pour moi le lieu augural de ce sentiment d'insurmontable aporie entre la douceur des paysages du Bugey, la grâce émanant de ces photographies d'enfants, la tendresse des lettres adressées à leurs parents, et leur destin lamentable. Son écho ne cessera de se répercuter lors de mes déambulations dans l'ancienne gare de déportation de Bobigny, à la Cité de la Muette, au mémorial de la Shoah de Drancy, à Auschwitz-Birkenau, l'autre face de la lumineuse Cracovie - encore imprégnée de la présence de Tadeusz Kantor -, à Terezin, le " camp des Artistes " ! Si près, si loin du Prague de Kafka ". Traversés par les figures de divers créateurs - dont la cinéaste Marceline Loridan-Ivens - ces lieux sont questionnés ici pour ce qu'ils nous disent sur la possibilité de la transmission, de la résilience, et peut-être même surtout de l'art et de la littérature, dans notre temporalité de l'Après-Auschwitz. Contemporaine est ainsi le lieu d'une réflexion sur nos rapports aux images. Celles que traversent les textes des romans-photo, des écrans de cinéma sous-titrés et des plateaux de théâtre surtitrés ; celles aussi du continent en dérive des productions vernaculaires, modestes, que sont les images orphelines, les albums de famille et les " légendes " qui quelquefois les accompagnent. Contemporaine a surtout pour ambition d'interroger, une fois encore, le doute émis par Adorno sur la poésie d'après Auschwitz (Dialectique négative, 1978) : " Je suis prêt à concéder que, tout comme j'ai dit que, après Auschwitz, on ne pouvait plus écrire de poèmes - formule par laquelle je voulais indiquer que la culture ressuscitée me semblait creuse -, on doit dire par ailleurs qu'il faut écrire des poèmes, au sens où Hegel explique, dans l'Esthétique, que, aussi longtemps qu'il existe une conscience de la souffrance parmi les hommes, il doit aussi exister de l'art comme forme objective de cette conscience ". Et si c'était la poésie d'avant Auschwitz qui était " barbare " après Auschwitz ? Et si la poésie contemporaine était celle de l'Après-Auschwitz ?

06/2019

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Littérature étrangère

Confession téméraire

Anita Pittoni (1901-1982) est une femme de lettres italiennes sortant absolument de l'ordinaire. Styliste, écrivaine, éditrice, elle a un sens du travail et de la beauté qui explose dans chacune de ses activités. Dans le domaine de la mode, dans l'Italie des années 1950, elle dessine et compose une ligne de vêtements et surtout s'engage pour la défense de l'artisanat et contre la production de masse. Amie des intellectuels triestins parmi lesquels Roberto Baslen (l'un des fondateurs de la célèbre maison d'édition Adelphi) et le poète Umberto Saba, elle tenait salon et a monté une maison d'édition, Lo Zimbaldone, au catalogue remarquable (Italo Svevo, Umberto Saba, Giani Stuparich, Benedetto Croce...) De cette effervescence intellectuelle, elle tire ses écrits. Délicats et puissants, ils sont souvent courts, sous forme de nouvelles, journaux, bribes, et époustouflants. Confession téméraire est une suite de petites proses inspirées de la vie intime d'Anita Pittoni. "Les douze récits qui composent ce volume forment un tout, écrit Pittoni, relié par une constante vision introspective qui a son origine dans le rapport entre la vie intérieure et les événements, en tant qu'affrontement (ou drame) pacifié ; exprimé dans l'imagination par des images et des symboles. [... ] je dirais, si on me le permet, qu'il s'agit d'une formation géologique d'origine volcanique". Ses réflexions sont nourries par cette vision introspective et elle se place d'emblée sous la protection de Nietzsche : "C'est la même terre, te dis-je, la même terre ! Ce sont mes herbes fragiles, mes humbles fleurs des champs, mes amers chênes rouvres, et les arbres immenses de Nietzsche, forts, bien enracinés, capricieux, qui donnent un sens aux horizons". On découvre ainsi tout au long de ces proses une femme d'un grand courage, celui d'être aimante et intellectuelle et d'affronter sa créativité. Un exemple d'une puissance très rare. "Je suis folle, une femme dénuée de sentiment, je ne sais pas nourrir des sentiments vrais, et j'ai d'autres défauts. Il suffit que je veuille bien me voir telle que je suis, que j'aie le courage de me dire clairement le jugement porté sur moi et sur mes mouvements pour me sentir bouleversée. Franchement, je ne sais pas comment j'ai eu la force de me supporter".

05/2019

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Théâtre

Grande et petite histoire de la Comédie-Française. Le siècle des Lumières 1680-1799

" Si je me suis lancé dans la rédaction de ces textes - et avec quel bonheur ! -, c'est d'abord que la passion du théâtre n'a cessé de m'habiter depuis l'enfance. C'est aussi que j'avais très envie de me retremper dans l'histoire de ce théâtre, qui se confond depuis plus de trois siècles avec celle de la nation : comme elle tumultueuse, comme elle aussi harmonieuse et déchirée, comme elle enfin riche en personnalités puissantes ou gracieuses, complexes ou singulières. Enfin, je n'ai pu résister à l'attirance que la Comédie-Française a toujours exercée sur moi. je ne connais aucun lieu où présent et passé, rêve et réalité s'entremêlent avec plus de poésie. Comme si la magie de la scène répandait ses sortilèges sur tout ce qui l'environne. Pour moi, nulle hésitation possible : cette histoire ne pouvait s'écrire autrement qu'en dialogues. Trois éléments étaient donc nécessaires un thème, des personnages, un décor. Pour les thèmes, je n'avais que l'embarras du choix entre les grandes dates, les événements majeurs, les figures marquantes qui ont jalonné son destin, depuis la création des Comédiens du Roi en 1680 jusqu'à la réconciliation générale du 30 mai 1799, après la tourmente révolutionnaire. Quant aux personnages, la plupart sont historiques, certains de mon invention. Si j'ai pris quelques libertés avec ce que disent les uns et les autres, en revanche les faits rapportés sont tous rigoureusement exacts. Restent les cadres de l'action que j'ai voulu aussi variés que possible. Ainsi, vous pourrez assister à la guerre des Comédiens-Français et Italiens, entendre Voltaire prodiguant ses conseils au jeune Lekain, savourer votre chocolat au Procope où se fomentent les cabales, vous glisser dans le salon de Mme Geoffrin où se commentent les dernières pièces, dans l'alcôve de Mlle Clairon où se bousculent ses adorateurs, ou dans la loge de Mlle Saint-Val qui ne décolère pas contre sa rivale, Mme Vestris. Vous assisterez à une répétition du Barbier de Séville, sous la direction de Beaumarchais, et à l'apothéose de Voltaire en 1778 ; vous entendrez le marquis de Sade se plaindre des comédiens, Robespierre défendre leurs droits, Olympe de Gouges les houspiller vertement. Et bien d'autres choses encore, qui vous feront vivre dans l'intimité du Théâtre-Français au siècle des Lumières, devant et derrière le rideau. " M. L.

04/2006

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Loisirs et jeux

Fée Flavye aux pays des rêves. Coloriage et rêves en rimes

A travers de courtes histoires pleines de poésie, Flavye, une petite fée rigolote, t'invite à mettre des couleurs dans ses rêves. Au milieu de friandises ou de jouets usés, au coeur d'une forêt enchantée ou d'une maison hantée, parmi les fleurs ou dans un paysage enneigé, plus de vingt univers à colorier au gré de tes envies... Laisse déborder ton imagination.

12/2019