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Développement durable-Ecologie

Politiques du flamant rose. Vers une écologie du sauvage

A partir d'une réflexion historique, écologique et politique sur l'une des plus vastes et emblématiques zones humides d'Europe, cet ouvrage propose une nouvelle vision pour la protection de la nature. Le réensauvagement des territoires s'impose à la fois comme un constat et comme un projet. "Il s'agit d'un problème de géographie politique : comment la mobilité animale rebat les cartes de l'aménagement du territoire. Le sauvage sort des zones où l'on pensait depuis longtemps l'avoir confiné, s'immisce dans le territoire des humains, y provoquant des désagréments divers qui révèlent des conflits de souveraineté. " Le flamant rose nichait régulièrement dans le sud de la France, en Camargue, jusqu'aux années 1960. Après de nombreux efforts de surveillance, de comptage, de baguage, de création de site de reproduction, de gestion de l'eau, de communication, l'espèce se reproduit à nouveau et a retrouvé des effectifs importants : elle n'est plus menacée. Mais un îlot créé à la pelle mécanique, surveillé de près par scientifiques et gardiens, dans un bassin de pré-concentration tiré au cordeau d'une exploitation industrielle du sel de mer, ce n'est pas vraiment ce que la plupart d'entre nous considérons comme la nature. L'histoire du sauvetage du flamant rose révèle un vaste réseau d'acteurs qui participent à la protection de la nature, en particulier dans le cadre du plus grand projet de restauration écologique d'Europe. Dans l'ombre de ce succès, se dissimulent de nombreuses questions sur l'état de la nature et des relations que nous entretenons avec elle. Politiques du flamant rose raconte, au plus près du terrain, les histoires, les conflits et les alliances d'un territoire, et invite à penser le territoire des autres et les conditions de la coexistence avec les autres-qu'humains. Un ouvrage destiné à tous les publics.

06/2020

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Histoire internationale

Risque Algérie et stratégies de développement 1830-2030

En 2012, l'Algérie fête le cinquantième anniversaire de son indépendance, après 132 années de colonisation française guidée par une supposée mission civilisatrice. L'Algérie est devenue libre après 8 années de guerre d'une rare violence. Durant cette période coloniale, les populations se sont peu mélangées, la dépossession foncière a été massive, la paupérisation s'est fortement accentuée. La déculturation des indigènes et leurs déplacements dans des camps de regroupement, où la famine était de mise, étaient guidés par une politique de dépersonnalisation à grande échelle. La torture a été largement pratiquée, y compris sur les populations civiles, et des crimes contre l'humanité ont été commis, comme celui du 8 mai 1945. Durant cette guerre, plus de 15 % de la population totale algérienne a été décimée. Aujourd'hui, les mémoires des deux côtés continuent de saigner et les non-dits sont encore omniprésents. Cette période coloniale a eu des effets directs sur la construction de l'Algérie indépendante tant sur le plan politique qu'économique. Depuis 1962, les différents gouvernants algériens n'ont pas su impulser un vrai projet démocratique avec des règles transparentes générant de nombreuses crises structurelles et politiques ayant coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes. Paradoxalement, l'Algérie se retrouve aujourd'hui avec un endettement quasi nul, des réserves financières de plus de 100 milliards d'euros et l'impérieuse nécessité de construire un nouveau projet de société face une population exaspérée par un pouvoir d'achat qui diminue et une corruption encore plus omniprésente. Un avenir prometteur pourra se construire sur des relations apaisées avec son voisin, la France, où une grande part de ses ressortissants vivent, sans occulter la question de la réparation. L'avenir est entre les mains de ceux qui détiennent le véritable pouvoir en Algérie ; auront-ils la volonté de faire évoluer la société vers plus de liberté, plus de transparence et plus de justice ?

03/2012

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Littérature française

"Non". Fragments d'un roman sur la Résistance

Au tournant des années 1970, Malraux renoue avec l'aventure du roman. Il entreprend de mettre à exécution un projet de l'après-guerre, un grand livre sur la Résistance. À son habitude, Malraux rédige de manière discontinue un certain nombre de scènes et prend des notes destinées à les lier en une histoire. C'est ce travail préparatoire, inédit, qui a été ici mis en forme et en lumière. Pour le titre, André Malraux pense alors à «Non», un monosyllabe qui résume à lui seul l'esprit de la Résistance. Le moment où Malraux commence à écrire est marqué par la fin d'une période d'héroïsation qui prévalait depuis la guerre. Il a beau savoir que la Résistance n'a été le fait que d'une minorité de Français, il souffre de voir toute l'attention portée sur la passivité des autres, au détriment des hommes du NON. Plusieurs occasions ont alors redonné une actualité à ses souvenirs de guerre, la plus notable étant, en décembre 1964, l'oraison funèbre de Jean Moulin. Nous la proposons en appendice avec l'ensemble de ses discours et messages sur la Résistance, dont certains passages font directement écho aux fragments de "Non". Mais à l'époque où il prononce les derniers de ces discours, André Malraux a peut-être déjà renoncé à poursuivre la rédaction du roman. En effet, l'attraction de l'écriture mémorielle - ses Antimémoires -, pour laquelle il invente alors une poétique nouvelle, l'emporte sur la fiction. Si les ébauches de «Non» comportent de beaux morceaux, ils ne lui semblent pas à la hauteur de L'Espoir, passé l'enthousiasme des commencements. De ce projet abandonné, ce volume permet de sauver de grandes scènes - l'assaut d'un char par un fantassin ou un dialogue métaphysique entre un abbé et un soldat ethnologue - et de faire résonner encore et toujours le Non d'André Malraux, alias colonel Berger.

04/2013

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Critique littéraire

Des femmes écrivent l'Afrique. L'Afrique de l'Est

"Des femmes écrivent l'Afrique" est un projet de reconstruction culturelle qui se propose de donner à entendre de par le monde des voix de femmes africaines, pour la plupart méconnues. Ce projet de longue haleine a abouti à la publication en anglais, par la Feminist Press, à New York, de quatre anthologies régionales. Le présent ouvrage, consacré à L'Afrique de l'Est, constitue le troisième volume de la série que les Editions Karthala, à Paris, publient à leur tour en traduction française. Cette anthologie comprend plus d'une centaine de textes, parfois fort anciens (le premier datant de 1711), précédés chacun d'une note introductive. Les cinq pays représentés - le Kenya, le Malawi, l'Ouganda, la Tanzanie et la Zambie - accédèrent à leur indépendance dans les années 1960. Comme en témoignent les propos d'activistes et de parlementaires, les femmes participèrent aux mouvements de résistance et au processus de développement de leurs pays. Parmi les morceaux choisis de ce volume, certains présentent un intérêt historique certain, tels que deux textes rares d'anciennes femmes esclaves ; une lettre rédigée en 1711 par une femme qui dirigea un vaste domaine musulman ; un poème épique musulman datant de la moitié du XIXe siècle, nouvellement traduit en anglais ; un hymne chrétien datant de 1890 ; les mémoires d'une Maréchale de guerre Mau Mau. Le volume se termine par le discours de réception du Prix Nobel de la Paix de Wangari Maathai, la première environnementaliste et la première femme africaine à avoir obtenu cette récompense. Si le kiswahili demeure, à côté de l'anglais, la langue dominante de la sous-région, trente et une autres langues est-africaines sont représentées dans l'ouvrage. La maternité, l'éducation, la religion, la participation au monde du travail, les droits des veuves, la prostitution, la polygamie, la circoncision, la rébellion et le SIDA constituent les thèmes essentiels traités dans les extraits de romans, les poèmes, les lettres, les articles de journaux, les récits oraux, les discours et les documents historiques retenus, couvrant une période de trois siècles.

12/2010

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Histoire de France

Ici est tombé. Paroles sur la Libération de Paris

Au travers ces pages nous suivons la vie et la mort de 26 hommes tombés sous les balles allemandes les jours de l'Insurrection parisienne en août 1944. Tous ces portraits racontés au présent comme une poignée de rêves nous content Paris libéré. Cet ouvrage peut aussi être lu comme une quête de vérité, l'auteur donne une image à celui qui est tombé, grâce à une enquête minutieuse et rudement menée où le témoin a été, après bien des péripéties, déniché, car caché dans l'ombre de douleurs tues. Cette personne retrouvée a connu celui qui est tombé, elle peut nous parler enfin et l'auteur lui permet de nous raconter comment est mort soit son ami, son frère, son père, son jumeau... et de nous dire le hier et l'instant vécus de ce héros d'un jour. Philippe Castetbon nous tient la main pour nous guider dans ce labyrinthe de vie, mais aussi de mort, de mémoire, de fraternité, d'amour, de deuil à jamais éteint et qui comme une fulgurance lumineuse passe sous nos yeux et éclaire un pan d'une histoire tombée quelque peu dans les oubliettes du quotidien. Dans sa préface, le maire de Paris Bertrand Delanoë, nous dit : " Honorer leur mémoire, raconter leur histoire, mettre un visage sur ces noms, tel est le très beau projet de cet ouvrage ". Ce projet est devenu pour notre bonheur une réalité palpable. Les photos offrent une compagnie à ces paroles dites souvent pour l'unique et première fois. Travail admirable de patience, ces histoires nous tiennent en haleine du début à la fin et nous donnent, quand le mot fin vient sous nos yeux, la curiosité d'aller à notre tour découvrir ces paroles d'amour, de liberté, de fraternité, de luttes et de gloire gravées sur le marbre de ces murs au coin de rues de notre Paris.

04/2004

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Droit

Le moment républicain en France

Le modèle républicain en France appartient-il au passé? La réponse à cette question ne semble plus faire de doute aujourd'hui. Pour les libéraux, le modèle jacobin fantasme l'égalité abstraite de tous les citoyens mais il ne réussit, au nom de cet idéal, qu'à étouffer la société civile sous le poids de la bureaucratie et à paralyser les initiatives et la liberté des individus. Les partisans déclarés de la république tiennent, pour leur part, que le projet d'autogouvernement est une arme de résistance à la marchandisation et à la transformation de la société politique en servante de la production et des échanges. Si les libéraux ne veulent voir que l'économie, ils ne veulent voir que le politique, et demeurent convaincus qu'une société d'individus sans projet politique commun est vouée à la dévitalisation. Or le républicanisme français a toujours été autre. Etudié dans son moment le plus aigu, lors de l'affaire Dreyfus, quand ses grands philosophes (Henry Michel, Alfred Fouillée, Léon Bourgeois, Emile Durkheim et Célestin Bouglé) le définirent face à ses adversaires, il révèle une philosophie politique originale. Profondément individualiste, elle pose que l'aspiration centrale de l'homme moderne - le bien être - est un objectif créateur de lien social pour autant qu'il est poursuivi dans des conditions d'égalité des chances. Cette égalité, qui légitime aux yeux de tous la quête individuelle du bien être, seule la présence de la puissance publique dans le jeu social la rend possible. Les sociétés modernes sont cimentées par la représentation de l'égalité de leurs membres. Or cette égalité trouve sa réalité non pas dans l'activité abstraite des citoyens débattant les uns avec les autres de ce qu'ils veulent faire ensemble, mais dans la construction d'un mode de répartition qui assure à chacun la même chance de vouloir et de faire par lui-même. Le fondement de l'être ensemble n'est pas l'action commune mais la justice de son objet. Inactuel, le républicanisme ?

10/2005

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Critique littéraire

Pour la poétique. Tome 3, Une parole écriture

Le projet de cette étude est de montrer que, si l'écriture est une tension vers l'unité du livre et du vivre, le discours sur l'écriture, lui, pour rendre compte de ce qui se passe en elle, doit lui être homogène, tirer de l'écriture ses critères et ses concepts, tourner le dos à la pensée dualiste qui règne encore dans l'enseignement de la littérature. Ainsi cette recherche ne peut pas ne pas être polémique. Ce projet, qui n'est pas seulement d'hygiène mais de construction, implique une linguistique qui ne disjoint pas le signifiant du signifié, ni l'oral de l'écrit. Une théorie de la littérature, formée par la linguistique, remet à son tour la linguistique en question, si celle-ci, qui réussit devant les énoncés courants, échoue devant tout ce qui est texte ne pouvant y voir enfin que de la langue plus du "style". Les écrivains, laboratoires de la modernité, en même temps qu'ils ont miné la pensée de la littérature par genres ou par formes ("prose" ou "poésie") ont effacé pour eux-mêmes la distinction entre texte et discours sur le texte. Ce sont les données de départ pour définir les conditions d'un langage critique. Intégrer la linguistique à l'écriture est une des nécessités alors impliquées. Poser les questions : qu'est-ce qu'un mot poétique, qu'est-ce qu'un texte, qu'est-ce qu'une oeuvre, qu'est-ce que la valeur ? mène à renvoyer dos à dos scientisme et subjectivisme, formalisme et thématique, tous également inopérants, pour instaurer des concepts qui découvrent l'unité de fonctionnement et de sens dans un texte (et non dans des structures abstraites ou dans une rhétorique) d'une forme et d'une histoire. C'est cette recherche d'un langage textuel qui n'est pas seulement pris comme un tissu complexe, mais présence et action de l'inconscient autant que de l'histoire (texte quand il nous fonde dans le fabuleux) qu'on appelle ici la poétique.

02/1973

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Critique littéraire

Pour la poétique. Tome 1

Le projet de cette étude est de montrer que, si l'écriture est une tension vers l'unité du livre et du vivre, le discours sur l'écriture, lui, pour rendre compte de ce qui se passe en elle, doit lui être homogène, tirer de l'écriture ses critères et ses concepts, tourner le dos à la pensé dualiste qui règne encore dans l'enseignement de la littérature. Ainsi cette recherche ne peut pas ne pas être polémique. Ce projet, qui n'est pas seulement d'hygiène mais de construction, implique une linguistique qui ne disjoint pas le signifiant du signifié, ni l'oral de l'écrit. Une théorie de la littérature, formée par la linguistique, remEt à son tour la linguistique en question, si celle-ci, qui réussit devant les énoncés courants, échoue devant tout ce qui est texte ne pouvant y voir enfin que de la langue plus du " style ". Les écrivains, laboratoires de la modernité, en même temps qu'ils ont miné la pensée de la littérature par genres ou par formes (" proses " ou " poésie ") ont effacé pour eux-mêmes la distinction entre texte et discours sur le texte. Ce sont les données de départ pour définir les conditions d'un langage critique. Intégrer la linguistique à l'écriture est une des nécessités alors impliquées. Poser les questions : qu'est-ce qu'un mot poétique, qu'est-ce qu'un texte, qu'est-ce qu'une œuvre, qu'est-ce que la valeur ? mène à renvoyer dos à dos scientisme et subjectivisme, formalisme et thématique, tous également inopérants, pour instaurer des concepts qui découvrent l'unité de fonctionnement et de sens dans un texte (et non dans des structures abstraites ou dans une rhétorique) d'une forme et d'une histoire. C'est cette recherche d'un langage textuel qui n'est pas seulement pris comme un tissu complexe, mais présence et action de l'inconscient autant que l'histoire (texte quand il nous fonde dans le fabuleux) qu'on appelle ici la poétique.

04/1970

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Beaux arts

Architecture : mettre en forme et composer. Volume 9, Le concept d'espace : manières d'élaborer une forme - Planches

Absent des traités d'architecture jusqu'au XIXe siècle mais promu par les avant-gardes, le terme "espace", compris comme espace bâti et habité, possède différentes significations. Nous avons retenu l'une d'entre elles à partir de son expérimentation pratique ; celle de " lieu plus ou moins délimité où l'on peut se situer ". Une seconde acception, plus abstraite et conceptuelle, considère comme espace " ce qui est entre les limites ", c'est-à-dire l'intervalle laissé " vide " entre les limites - celles-ci étant plus ou moins matérialisées. Il s'agit d'un intervalle qui à la fois sépare et relie lesdites limites. L'élaboration du projet d'architecture apparaît comme une manière progressive de lever l'indétermination de ses propres limites spatiales. la notion de surface-limite, dite encore surface délimitante, introduite précédemment dans l'étude des propriétés euclidiennes et topologiques, montre ici sa valeur opératoire dans toute approche morphologique. Le mode d'expression des surfaces délimitantes peut se faire par " extension " ou par " séparation ", ce qui permet d'exploiter l'épaisseur de l'enveloppe habitable en distinguant deux genres de surfaces-limites, extérieures et intérieures, qui ne coïncident pas nécessairement. Les deux modes fondamentaux d'expression architectonique de ces limites se font par masses bâties et par intervalles non bâtis. Ils sont développés dans deux exemples canoniques : la Villa Almerico de Palladio et un projet de maison à trois cours conçu par Mies van der Rohe. Après une présentation " raisonnée " du processus de mise en forme, l'auteur propose deux manières de faire qui peuvent être pratiquées tour à tour : découper une même forme (partition) et réunir entre elles plusieurs formes (ajout, addition). Pour conclure, sont introduites et commentées les figures usuelles de la composition : figures linéaires, directionnelles ou centralisées, ainsi que les grilles coordonnées et les groupements de voisinage (clusters). Ces modes opératoires sont déclinés à l'aide d'une soixantaine d'études de cas puisés dans l'ère préindustrielle comme dans le XXe siècle.

04/2019

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Musique, danse

Symphonie en la mineur, « italienne » (conducteur A3)

Bien que dûment signalée dans tous les catalogues et biographies du musicien, la Symphonie italienne de Vincent d'Indy resta longtemps inédite. Alors qu'il vient à peine de fêter ses dix-huit ans, son baccalauréat ès lettres fraîchement obtenu, sa grand-mère Résia tient à lui offrir un somptueux voyage de deux mois en Italie, au berceau même de l'art, de la civilisation et du christianisme. Récompense accordée pour les efforts fournis et les résultats obtenus, ou moyen plus inavouable de chercher à le détourner d'un projet de carrière militaire, ce véritable Grand Tour allait s'avérer autrement fructueux.
En effet, propre à enflammer un jeune esprit empreint de romantisme, la patrie de Dante et de Michel-Ange devait non seulement lui inspirer l'une de ses premières oeuvres d'envergure, mais guider définitivement ses pas vers une carrière bien éloignée des fastidieuses études de droit auxquelles on aurait voulu pouvoir l'astreindre. Avant même son départ avait germé l'idée d'une vaste symphonie à programme, dont le premier canevas fut ébauché dans l'enthousiasme des différentes étapes de son périple entre Rome, Naples, Florence et Venise, puis lors d'un séjour en Allemagne et en Suisse.
Travailleur acharné, homme de culture avide de grandeur et de perfection, il fallait un esprit puissant et volontaire pour concevoir un tel projet et le mener à terme. Mais fût-elle réelle ne réduisons pas cet ouvrage à une simple prouesse d'écriture : à travers ces pages tour à tour grandioses ou poétiques, nobles ou piquantes, profondes ou fantasques, l'auteur parvient avant tout à atteindre son objectif premier, celui de prouver qu'il a bel et bien une "d'Artiste" ...
Après des années d'un injuste oubli, à nous maintenant d'en découvrir les multiples richesses... 1 petite flûte, 2 flûtes, 2 clarinettes, 2 hautbois, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, timbales, cordes

10/2018

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Littérature étrangère

Street Life

« Au cours de mon temps, j'ai visité et j'ai traîné dans chaque quartier parmi les centaines de quartiers dont cette ville est faite, et par ville, j'entends la ville entière – Manhattan, Brooklyn, le Bronx, Queens et Richmond. » Joseph Mitchell est décédé en 1996 à l'âge de 88 ans. Écrivain au New Yorker durant presque cinquante ans, il composa pour ce dernier la presque totalité de ses chroniques, rassemblées dans les recueils suivant : My Ears are Bent, McSorley's Wonderful Saloon (Le Merveilleux Saloon de McSorley, éditions Diaphanes, 2016), Old Mr Flood, The Bottom of the Harbor et Joe Gould's Secret (Le Secret de Joe Gould, Autrement, 2012. À paraître en Folio Gallimard). Auteur et chroniqueur New Yorkais majeur du 20e siècle, encore méconnu en France, quoique largement loué par ses pairs (Rushdie, Amis, Auster ...), les trente dernières années de sa vie sont dominées par une longue et désormais légendaire aphasie littéraire. Le livre qui paraît en novembre 2016 aux éditions Trente-trois morceaux rassemble quatre textes écrits par Mitchell au cours de cette dernière période, les seuls connus à ce jour : Street Life, Dans le bras d'eau, Par les passés, Note de l'auteur. Ils constituent chacun à leur façon un chapitre interrompu de ce grand roman autobiographique dont Mitchell avait plusieurs fois, dans sa correspondance ou son œuvre antérieure, établi le projet. Là s'invente une langue différente des chroniques, comme une prose poétique suspendue au-dessus du silence, faite d'énumérations, de gonflements, d'errance dans la ville et la mémoire de l'écrivain. Mitchell est un auteur déterminant par la radicalité et la fluidité conjuguées de son style et de son projet d'écriture qui, sous les dehors de simples chroniques, dialoguait souterrainement avec Ulysse et Finnegans Wakes de Joyce. Une postface du traducteur François Tizon, situant ces récits dans l'œuvre de Mitchell, complète l'ouvrage.

11/2016

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Littérature française

Le boîte de Pandore

Nous sommes à Paris aux premiers jours du mois de mai 1984, en pleine explosion d'un printemps déjà bien installé. Trilingue, maîtrisant parfaitement le français, l'anglais et le russe, Alexandre Svenderov, la trentaine, poursuit la tradition de ses parents et grands-parents qui depuis l'immigration à Paris de la famille d'Ivan Svenderov, diplomate réputé, très proche du tsar Nicolas II et du cercle de son élite diplomatique, fréquentent les milieux russes de la capitale et éduquent chaque nouvelle génération avec une double culture : russe et française. Passionné d'informatique, ayant mené de brillantes études dans ce domaine, il est sélectionné après avoir réussi une série de tests de confiance, pour faire partie d'un projet d'Etat classé secret. Il est parmi les rares personnes à savoir que d'ici dix à quinze ans au plus tard, le Web jettera ses filets et entourera la Terre toute entière, marquant ainsi l'entrée au IIIème millénaire par une révolution inouïe, d'une envergure mondiale et planétaire, comme jamais l'humanité ne l'a expérimenté auparavant. Sachant que sa tâche dans le cadre de ce grand projet informatique est avancé, il décide de faire une pause, et de profiter du soleil printanier afin de réaliser un rêve qui depuis plusieurs années tourne dans sa tête sans qu'il n'ait pu jusqu'à présent le concrétiser : la Grèce ! Une fois à Athènes, les circonstances l'amènent à rencontrer Christophoros Fotinos, excellent pianiste grec avec lequel il se lie d'amitié. Rapidement ils entament des conversations inspirées des grandes questions existentielles qui depuis l'aube des Temps et jusqu'à nos jours, préoccupent l'esprit des philosophes idéalistes. Il s'agit d'une prise de conscience qui, appuyée sur le regard infaillible de l'âme éveillée, distingue d'une façon claire ce qui est réellement vrai de ce qui se présente comme tel, alors que ce n'est que sa frauduleuse imitation. Un chemin qui conduit au centre de soi-même, fondé sur ce que Platon qualifie du terme de "réminiscence".

04/2022

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Thèmes photo

Auctus Animalis. Prix Swiss Life à 4 mains

Auctus Animalis (animal augmenté) Au croisement de la science et de la magie, Auctus animalis raconte l'expérience d'un biotope crée par une société parallèle au XVIIIe siècle sur l'île de Kyramide. Cet étonnant bestiaire associant histoire et anticipation, mémoire et science-fiction révèle une collection de créatures inspirée d'une nature repro­grammée par les biotechnologies et certaines mythologies : panthère au pelage luminescent, papillon créateur de silence, oiseaux sculpteur de nuages... La composition musicale qui joue avec cette galerie de portraits donne à entendre des sons hybrides qui résonnent avec l'univers de ces néo-êtres. Auctus animalis est une fable qui fait l'experience de nouvelles relations possibles avec la nature. Auctus Animalis, un bestiaire surréaliste et futuriste. Entre histoire et anticipation, mémoire et science fiction. La série se situe au croisement entre la biologie et le surréalisme, en nous plongeant dans un monde suspendu entre réel et virtuel qui défie les réalités scientifiques à l'image de l'ère anthropocentrique que nous vivons. Ce bestiaire imaginaire met l'accent sur des animaux potentiellement en voie de disparition : un paon à l'exosquelette en argent serti de diamants, une libellule dotée d'un capteur luminescent qui mesure la qualité de l'air... Vincent Fournier (photographie) et Sébastien Gaxie (musique) sont les lauréats de la 5ème édition du Prix Swiss Life à 4 mains pour leur projet Auctus Animalis. La Fondation Swiss Life a créé son Prix Swiss Life à 4 mains - Photographie & Musique, en 2014 : le prix est destiné à valoriser des talents et récompense un projet de création croisée et originale d'un photographe et d'un compositeur. Pour la 5ème édition, ce sont le photographe Vincent Fournier et le compositeur Sébastien Gaxie à remporter la mise. Le nouveau binôme lauréat sera accompagné durant deux ans par la Fondation Swiss Life et ses conseillers artistiques : Emilia Genuardi pour la photographie, et Olivier Bouley pour la musique.

10/2022

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Droit communautaire

Démocratie et marché dans l'Union européenne en crise

Alors que le marché est au fondement même de la construction européenne, la démocratie ne l'a rencontrée que plus tardivement. Les deux notions sont désormais citées comme faisant partie à la fois des valeurs sur lesquelles l'Union est fondée, et des objectifs que celle-ci a pour mission de réaliser. Si les deux notions sont en apparence placées sur un pied d'égalité, voire censées se nourrir l'une de l'autre, la réalité est plus complexe. La prééminence accordée au marché intérieur a eu pour conséquence de subordonner de nombreux choix de politique publique à son fonctionnement. Cette déconstruction progressive des démocraties nationales n'a été qu'imparfaitement compensée par la démocratisation de l'Union européenne elle-même. Les crises que traverse actuellement l'Union européenne le démontrent à suffisance (crise de la zone euro et question de sa gouvernance, phénomènes de repli identitaire, concurrence normative, montée des populismes alimentée par la critique du "tout-marché" , Brexit, etc.). Sans s'exclure mutuellement, la logique du marché et la logique démocratique sont en friction constante et la recherche d'une conciliation entre les deux est la condition de la poursuite du projet d'intégration européenne. Les logiques ne sont toutefois pas forcément contradictoires. Il est en effet possible de considérer le marché comme la conséquence de choix collectifs économiques et sociaux formulés de manière démocratique. La démocratie devient ainsi le support nécessaire du marché, qu'elle a pour but de réguler. De même, le marché peut devenir un instrument du projet démocratique dès lors qu'il est utilisé afin de réaliser des objectifs non économiques définis par le biais démocratique. Le marché devient ici un moyen au service de la démocratie, dont il contribue à solidifier les assises. Le présent ouvrage vise à appréhender cette thématique autour de deux grands axes : la collision entre marché et démocratie (première partie) et la (ré)conciliation entre marché et démocratie (deuxième partie).

03/2021

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Géopolitique

Pour un panafricanisme révolutionnaire. Pistes pour une espérance politique continentale

Née, paradoxalement, dans les lieux d'exil de la traite esclavagiste transatlantique, l'aspiration à une "communauté de destin" des peuples d'Afrique a toujours occupé l'horizon des mouvements politiques et sociaux continentaux. Saïd Bouamama tente aujourd'hui d'en actualiser les termes. Déjà auteur de Figures de la révolution africaine et de La Tricontinentale, les peuples du tiers-monde à l'assaut du ciel, le sociologue se fait d'abord historien et nous montre comment les principaux acteurs des luttes d'indépendance et certains des bâtisseurs des Etats-nations postcoloniaux concevaient cette perspective. Sollicitant de nombreux écrits, propos et discours - produits notamment autour de la création de l'Organisation de l'unité africaine, en 1963, mais aussi à l'occasion du Festival culturel panafricain d'Alger de 1969 -, il nous donne ainsi à voir toute la richesse et la modernité des problématiques déjà explorées alors. Du Bissao-Guinéen Cabral jusqu'à l'Egyptien Nasser, en passant par le Sénégalais Diop ou encore le Congolais Lumumba, mais aussi les Martiniquais Césaire et Fanon, cet ouvrage donne à penser le foisonnement et la richesse des réflexions et pratiques panafricaines. Car c'est l'un des apports significatifs de cette "? contribution ? " que de contester la frontière, selon lui artificielle (ou, pour le moins, politiquement tracée), entre Afrique dite "noire" et Afrique du Nord. Soucieux de surmonter ces fractures, qu'elles relèvent de phénomènes historiques effectifs ou de constructions symboliques, l'auteur revient avec précision et sans concessions sur l'histoire anté-coloniale du continent, en particulier sur les traites esclavagistes dites "? traditionnelles" ou "musulmanes" . De même, il développe une critique rigoureuse des multiples essentialismes ("négritude" , "berbéritude" , "afrocentrisme" ...), pour certains hérités du regard "orientaliste" posé depuis les anciennes métropoles, qui compromettent le projet émancipateur panafricain. Un projet qui, rappelle l'auteur et pour paraphraser Amílcar Cabral au sujet des indépendances, ne vaut que s'il se traduit en une amélioration réelle des conditions de vie des populations.

04/2023

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Communication - Médias

Hermès N° 90 : L'Europe, d'incommunications à la guerre

Directeur de la publication Dominique Wolton Numéro coordonné par Gilles Rouet et Yohann Turbet Delof L'Europe, entre incommunications et guerres L'Union européenne est certainement le plus grand projet politique pacifique réalisé depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Une volonté claire, forte, affirmée, consciente, fait rare dans l'Histoire, porte ce projet, depuis la création du Conseil de l'Europe en 1949. La construction de l'Union est une négociation permanente, à 6, 10 ou 27 Etats membres, une conjugaison des différences. Les incommunications ont été et sont toujours autant de chances de dialogue et d'intercompréhension. Les hésitations, désaccords, conflits s'inscrivent dans un processus permanent de construction politique et sociétale. Ce sont en effet les confrontations et les différences qui nous permettent de vivre et d'avancer ensemble. Les réussites sont nombreuses et peu valorisées : un marché unique ; une monnaie unique ; des droits et protections des Européens, droits humains, du numérique, des consommateurs, etc. ; une politique ambitieuse d'aide humanitaire ; une Europe de la santé qui naît dans des conditions de crise. Dans d'autres domaines, il faudra poursuivre encore, collectivement, pour une Europe sociale, de l'enseignement, de la culture... Incommunications, divergences, négociations... c'est ainsi que l'Europe avance et réussit ! Mais l'acommunication, c'est-à-dire la rupture, peut mener à la guerre, ce que nous vivons actuellement à la frontière de l'Union européenne en Ukraine. A l'occasion de la présidence française de l'Union début 2022 et des 70 ans du Parlement européen, alors que ce sujet est presque absent du débat public en France comme dans d'autres pays membres, ce numéro revient sur les réussites et les échecs de la construction européenne, avec, grâce ou à cause des incommunications. Mais 2022, trente ans après la fin des conflits en ex-Yougoslavie (1991-2001), est aussi l'année du retour de la guerre sur le sol européen, avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022. Gilles Rouet et Yohann Turbet Delof

10/2022

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Dictionnaires

Vue.js. Développez des applications web modernes en JavaScript avec un framework progressif

Alliant théorie et pratique avec ses nombreux exemples, ce livre sur Vue.js, framework JavaScript facile à prendre en main, s'adresse à tout développeur Front End désireux de développer des applications web fluides, dynamiques et réactives. Bien que des connaissances sur les langages HTML, CSS et JavaScript soient un plus pour appréhender la lecture de ce livre, un chapitre dédié à JavaScript permettra au lecteur d'être à jour des nouvelles syntaxes apparues ces dernières années. Après une introduction sur le concept de DOM virtuel et d'architecture MVVM dont Vue.js s'inspire, le lecteur passe rapidement à la pratique avec l'installation et la configuration des outils d'aide au développement. Il apprend à utiliser Vue.js sur un nouveau projet ou sur un projet existant et devient ainsi en mesure de manipuler le DOM d'une page web, de mettre en place les comportements attendus suite aux actions de l'utilisateur ou encore de gérer des styles CSS à l'aide des directives introduites par le framework. Un chapitre est également dédié à la création de formulaires dynamiques. Dans la suite du livre, l'auteur détaille la manière d'organiser son code en composants et d'architecturer une application en fonction de sa taille, en ayant notamment recours à la mutualisation du code. Le lecteur apprend également à utiliser l'empaqueteur de modules Webpack pour compiler et déployer une application en production. Ayant pris soin de rappeler les concepts de sécurité liés aux applications web (CORS, cookies, jetons JWT, attaques CSRF et XSS, protocole OAuth 2.0), l'auteur explique ensuite comment consommer des API dans une application de manière sécurisée, d'abord sous la forme d'une API REST puis sous la forme d'une API GraphQL. Pour finir, le lecteur appréhende le routage avec Vue Router pour simuler les URLs de l'application dans un navigateur, ainsi que la centralisation de la gestion des données avec le plug-in Vuex.

04/2021

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Indépendants

Souris en résidence

Nichée au coeur des montagnes, La résidence Fahrenbühl offre aux artistes de toutes disciplines un cadre bucolique et inspirant pour développer en toute sérénité leur projet artistique. Cette année, deux souris artistes ont été choisies pour participer au programme de la résidence. Sauf que le programme en question n'est pas très palpitant. Il n'y a rien à faire à part des bonhommes de neige, du patin à glace sur le lac, aller voir les vaches et se balader au fin fond de la cambrousse. Si pour la première souris, cette rencontre est la naissance d'une nouvelle amitié forte, pour la deuxième souris, il en va autrement. Elle se sent isolée au milieu de nulle part, dans cette campagne froide et triste où elle n'arrive pas à trouver l'inspiration. Elle tourne en rond comme un hamster dans sa roue et déprime. La première souris qui voudrait que cette résidence dure toujours avec son nouveau meilleur ami va tout faire pour l'empêcher de partir jusqu'à lui porter préjudice. Après SCHAPPI et ses fables politico-animales, Anna Haifisch revient à son thème de prédilection : l'artiste. Dans ce nouveau livre au format poche, elle décrit la résidence artistique de deux souris (l'une peintre et l'autre autrice de BD). Elle dépeint les doutes et les remises en question de l'utilité de l'art qui traversent les artistes, leur place dans la société. Mais c'est aussi une histoire d'amitié où la jalousie possessive peut pousser à des actes absurdes qui peuvent s'avérer dangereux. Commencé à l'automne 2020 lors d'une résidence d'artiste dans la ville de Columbus en Ohio, Anna Haifisch se voit contrainte d'avorter le projet à cause de la pandémie. C'est chez elle à Leipzig qu'elle continuera et finira ce livre, dans l'ambiance anxieuse et oppressante du second confinement qui a influé sur l'atmosphère et la tournure du récit.

10/2022

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Dessin

Royaume

Son nom est pour nous indéfectiblement lié à l'égyptologie. Il est cet immense homme de science à avoir déchiffré, en 1822, les mystères de la langue antique égyptienne. Toutefois, même si déchiffrer est déjà un grand pas nous permettant d'aborder aux rivages d'une langue, nous nous trouvons encore bien loin de ce qu'il en est d'une véritable lecture conduisant au coeur même du mystère que renferment ces signes, du mystère de ces hommes et de leurs cultures dont tous ces signes sont la chair même. En ce sens, Champollion ne pouvait pas ne pas accompagner sa lecture des hiéroglyphes, d'une mise en avant de la civilisation créatrice et porteuse de ces signes. Son Panthéon égyptien confirmera bientôt que les dieux de l'Egypte sont aussi des signes par l'esthétique desquels on accède également à ce monde. Cependant, constituer un tel Panthéon n'est pas une mince affaire. Pour son maître d'oeuvre, il ne peut même s'agir que d'une réalisation progressive, qui prendra forme à mesure de l'avancée des connaissances sur ces dieux. Le projet est de livrer régulièrement, par groupes de six planches non reliées, les connaissances acquises : chaque planche se voyant accompagnée d'un texte de présentation rédigé par Champollion, tandis qu'un certain Léon-Jean-Joseph Dubois, peintre et lithographe, est chargé des illustrations, dont encore aujourd'hui nous ne pouvons qu'admirer l'élégance et la précision, la majesté, la lumière comme la part d'étrangeté que chacune peut sembler receler pour l'éternité. Le projet de ce Panthéon n'ira pas à son terme. La maladie et la mort emporteront son génial concepteur à l'âge de quarante et un ans. Cette aventure n'en aura pas moins été la constitution d'un royaume sous les signes éclatants de la curiosité, de la passion, de la science et de la beauté.

10/2022

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Histoire du droit

Code pénal. Edition 2022

Retrouvez dans ce Code Pénal, les principaux textes de votre actualité juridique et notamment : Maintien de l'Ordonnance de 1945 relative à l'enfance délinquante et intégration de l'ensemble du Code de la Justice Pénale des Mineurs ; Décret n° 2021-1403 du 29 octobre 2021 renforçant l'interdiction de l'acquisition et de la détention de certaines armes à feu ; Décret n° 2021-1352 du 15 octobre 2021 portant modification de l'article D. 211-17 du code de la sécurité intérieure ; Décret n° 2021-1222 du 23 septembre 2021 relatif aux demandes de titres de séjour des étrangers portant un projet de création d'activité ou un projet économique innovant ; Loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République ; Loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets ; Décret n° 2021-1062 du 9 août 2021 relatif à la mise en place du contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur ; Loi n° 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire ; Loi n° 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique ; Loi n° 2021-998 du 30 juillet 2021 relative à la prévention d'actes de terrorisme et au renseignement ; Décret n° 2021-1006 du 29 juillet 2021 relatif aux poids et dimensions des véhicules terrestres à moteur et modifiant le code de la route ; Décret n° 2021.873 du 29 juin 2021 portant application de l'ordonnance n° 2021-443 du 14 avril 2021 relative au régime de responsabilité pénale applicable en cas de circulation d'un véhicule à délégation de conduite et à ses conditions d'utilisation ; Décret n° 2021-682 du 27 mai 2021 portant partie réglementaire du code de la justice pénale des mineurs (articles en R) ; Loi n° 2021-646 du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertés ; Etc.

01/2022

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Théâtre - Pièces

Le signal du promeneur suivi de Rumeur et petits jours suivi de Une cérémonie

Le Signal du promeneur "Un jour, les hommes se sont réunis dans une grande clairière, pour réfléchir, prendre certaines décisions, tenter de dégager de la clarté". Le premier opus du Raoul Collectif, Le Signal du promeneur, tente de faire un peu de lumière sur ce que pourraient signifier des destins d'individus en lutte radicale, solitaire, violente, voire mortifère, avec leurs milieux respectifs, parfois avec la société toute entière. De quel désir, de quelle énergie témoignent ces fuites, ces exils, ces arrachements - parfois désespérés et tardifs -aux cadres convenus, aux valeurs en cours ? Rumeur et petits jours Après Le Signal du promeneur, le Raoul Collectif poursuit sa réflexion autour des relations entre l'individu et la communauté. Le spectateur est ici le public d'une émission radio. Dans une atmosphère enfumée rappelant les années 70, un groupe de chroniqueurs se réunit autour d'un projet commun : dénicher de la beauté. A l'heure de la 347ème émission, ce projet est-il devenu trop désuet au regard du monde qui les entoure ? Il est en tout cas mis à mal d'entrée de jeu par l'annonce d'une décision venue d'en haut... La cohésion et l'idéal du groupe, et à travers à lui le langage et les idées, sont alors mis à rude épreuve. Mais de quoi cette épreuve est-elle le nom ? Restent aux chroniqueurs leur liberté de ton et la mise en mouvement d'une pensée chorale pour espérer déconstruire ce qui les contraint, et y résister coûte que coûte. Une cérémonie Un groupe se retrouve avec l'intention de célébrer quelque chose. L'enjeu semble de taille. Pourtant ils hésitent : quelle tenue porter, comment s'accoutrer ? Quelle première parole, quel geste pour commencer ? S'ils se sont fait beaux et sont ostensiblement heureux de se retrouver, l'ambiance trahit quelques inquiétudes, l'atmosphère est changeante. Pièces écrites pour 5 comédiens

02/2024

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Thèmes photo

Par nos fenêtres. Vues d'Ivry-sur-Seine

Ianna Andreadis a invité les habitants d'Ivry à participer depuis chez eux à un projet de photographie partagée : prendre une vue de la ville depuis leur fenêtre, en incluant le cadre de celle-ci, frontale et axiale. Le résultat produit un panorama spectaculaire et compose un tableau collectif de la ville d'Ivry, un catalogue sensible des manières d'y habiter. D'avril 2020 à avril 2021, dans la période si particulière des confinements successifs, l'artiste Ianna Andreadis a invité les habitants d'Ivry à participer depuis chez eux à un projet de photographie partagée. La règle du jeu a été donnée d'emblée : prendre une vue de la ville depuis leur fenêtre, en incluant le cadre de celle-ci, frontale et axiale, sans déformation exagérée des perspectives. Le résultat produit un panorama spectaculaire et très varié de la ville, où chacun exerce un regard entre l'intime du chez-soi et son extérieur familier, du plus proche au plus lointain. Recouvrant tous les quartiers, les points de vue alternent entre motifs architecturaux emblématiques de la banlieue parisienne et paysages d'une apparente banalité. Identification d'une ville avec son coeur et ses marges, ses horizons et ses vues sur cours, places, rues et cités, ses matériaux de béton, brique et ses végétaux... Ces vues expriment l'emprise du temps : le temps qui passe (ou qui ne passe pas) - heures, jours, saisons, le jour et la nuit ; le temps qu'il fait - neige, pluie et soleil sous d'extraordinaires ciels d'Ile-de-France. L'ensemble compose un tableau collectif de la ville d'Ivry et forme le catalogue sensible des manières d'y habiter. Le texte d'Ianna Andréadis dévoile une partie du processus de cette " fabrication urbaine plurielle " qui peut s'adapter à d'autres villes comme elle l'a déjà fait pour Athènes (Fenêtres d'Athènes, éditions Agra, 2016). Danièle Méaux poursuit ici une réflexion féconde sur ce qu'elle nomme les " géo-photographies " et s'interroge sur le sens de la photographie collaborative.

12/2021

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Musées français

Le musée autrement. Gilbert Delaine et le musée d'art contemporain de Dunkerque, histoire d'une utopie sociale et artistique au coeur de l'industrie (1974-2013)

Aujourd'hui appelé le LAAC, le musée d'art contemporain de Dunkerque a été créé par Gilbert Delaine (1934-2013) au début des années 1970, au moment où la ville est au faîte de l'expansion économique qui a caractérisé la période des Trente Glorieuses. N'étant ni un collectionneur ni un industriel fortuné, Delaine a fondé son projet sur la logique du don qui a fait du musée une oeuvre sociale et collective résultant du mécénat des industries locales, des donations des artistes et de l'engagement de la Ville de Dunkerque. Ce fonctionnement hybride a constitué un mode inédit de création d'une institution artistique qui a remis en question les fondements du modèle culturel français. Inauguré le 4 décembre 1982, le musée édifié dans un jardin de sculptures conserve une rare collection consacrée à la scène française des années 1950/1970. Les principaux courants qui y sont représentés sont l'abstraction lyrique et géométrique, le groupe Cobra, la nouvelle figuration, le Nouveau Réalisme, la Figuration narrative, Supports/Surfaces et l'Op'Art, auxquels s'ajoute une oeuvre iconique d'Andy Warhol. Initié en 1974 dans le but de rendre l'art du présent accessible notamment aux ouvriers dunkerquois, le projet de Delaine fut une utopie sociale et artistique au service du territoire. La crise économique des années 1980 a cependant modifié la signification du musée qui avait été créé à l'égal des infrastructures industrielles locales. Fermé en 1997, il a rouvert en 2005 sous un nouveau nom, le LAAC, Lieu d'art et action contemporaine. Dans un nouvel environnement, il interroge aujourd'hui la gestion de la mémoire industrielle de Dunkerque. Cette publication en retrace l'histoire et situe dans une perspective historique l'actuelle politique culturelle de la ville qu'incarne la nouvelle Triennale Art & Industrie dont la seconde édition sera présentée à partir de juin 2023.

08/2023

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Thèmes photo

L'arc sera parmi les nuages. Edition bilingue français-anglais

Invitée à la résidence INSTANTS au Château Palmer, Henrike Stahl a photographié le travail des vignerons, en s'immergeant dans leur monde. Elle a observé les jeunes de la banlieue de Bordeaux formés aux travaux de la vigne "Je les ai photographiés, j'ai observé les gestes transmis, les techniques. C'est l'une des premières choses qui m'a frappée en arrivant ici : la quantité de débutants se frottant au travail de la terre, encadrés par des vignerons plus expérimentés". Inspirée par des photographes comme Nan Goldin, Wolfgang Tillmans et Rineke Dijkstra, Henrike s'est orientée vers une photographie humaniste et intemporelle. Elle évite le sensationnalisme, choisissant plutôt de représenter les marges sans stigmatisation. Elle privilégie la beauté inattendue et travaille la matière vivante, utilisant des techniques qui ne déforment pas la réalité. Pour son projet au Château Palmer, elle a expérimenté en intégrant la nature dans son processus créatif, enterrant des portraits ou les exposant à des éléments naturels, reflétant l'interconnexion entre l'art, la nature et le vin. La nature, selon elle, est le curateur ultime de son exposition, soulignant le pouvoir et l'influence de l'environnement naturel sur son art. Ce livre est la deuxième édition de la résidence photographique INSTANTS organisée par Château Palmer et Leica. Henrike Stahl Photographe franco-allemande établie en France. Elle a documenté le travail des vignerons, mettant en lumière la transmission et le développement humain. Inspirée par des photographes humanistes, Henrike capture l'humanité avec tendresse et évite le sensationnalisme. Dans son projet à Château Palmer, elle a intégré la nature dans son art, laissant l'environnement influencer et transformer ses oeuvres. Pour Henrike, la nature est le curateur ultime, reflétant l'interconnexion entre l'art, l'homme et l'environnement. Une exposition aura lieu en avril/mais à la galerie Leica de la rue Boissy d'Anglas à Paris

04/2024

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Critique littéraire

Journal de la roue rouge. 1960-1991

Le Journal de la Roue rouge décrit pas à pas l'écriture de l'oeuvre majeure d'Alexandre Soljénitsyne : La Roue rouge. Dans ce "roman" (un peu comme Tolstoï dans Guerre et paix) l'auteur s'interroge sur ses propres origines, il les recherche dans l'histoire, et donc dans l'événement créateur de l'Union soviétique, la révolution de 1917. Il décrypte avec minutie l'enchaînement des faits, mettant en mouvement la matière historique, telle une roue que rien n'arrête dans sa course. Dès sa prime jeunesse, il avait entrevu l'édification de ce projet colossal. Mais ce Journal met en lumière la seule et même motivation profonde de tous ses livres, que ce soit La Roue rouge, Une journée d'Ivan Denissovitch ou L'Archipel du Goulag : écrire au nom des siens, témoigner au nom de tous ceux qui ont été anéantis, réduits au silence et calomniés. Derrière la masse des faits historiques, l'écrivain cherche les causes cachées, accessibles à la seule intuition littéraire. Il devient un super-historien, chargé non seulement de retrouver la vérité, mais de rendre justice à tous ceux que la Roue de l'histoire a écrasés. Chronique de l'écriture d'une oeuvre démesurée qu'il devra interrompre bien avant que soit réalisé le projet initial, Le Journal de la Roue rouge est aussi un véritable journal intime où se reflètent, au coeur même de l'atelier de l'écrivain, son itinéraire spirituel et intellectuel et les principaux faits d'une biographie personnelle qui se fond avec l'Histoire, ainsi lorsque la publication de L'Archipel du Goulag" explose " en Occident. Pour ceux qu'effraie le volume de La Roue rouge, ce Journal peut permettre de l'aborder plus facilement. Toutefois, il est une oeuvre au sens plein du terme, qui se suffit à elle-même et témoigne d'une expérience de création littéraire hors du commun.

10/2018

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Revues

Revue internationale d'éducation N° 91, décembre 2022 : Les syndicats d'enseignements au XXIe siècle

Les syndicats d'enseignants au XXIe siècle N°91, décembre 2022 Dans la plupart des pays, la mise en place d'un système scolaire public s'est accompagnée de la création de syndicats d'enseignants, qui se sont développés au XXIe siècle, au fur et à mesure que l'offre éducative de l'Etat s'étendait et s'universalisait. Aujourd'hui, les syndicats d'enseignants restent souvent au centre de la discussion sur les changements éducatifs, étant considérés par certains comme un obstacle aux réformes nécessaires, tandis que d'autres voient en eux des défenseurs de valeurs et d'intérêts qui ne sont pas spécifiques aux enseignants, et un bastion de l'éducation publique. S'éloignant de cette logique polarisée, ce nouveau dossier de la Revue internationale d'éducation de Sèvres se propose de cerner, à travers 10 études de cas, les évolutions du syndicalisme enseignant en ce début de XXIe siècle. Est-il affaibli, en retrait, ou connaît-il un processus de renouvellement et de recherche de nouvelles formes d'expression qui correspondraient aux transformations éducatives en cours ? A la lecture des articles, on constate une désaffection certaine des enseignants pour leurs syndicats, non seulement dans les pays en développement, marqués par de fortes inégalités sociales dans l'accès à l'éducation, mais aussi dans certains pays développés. Les revendications traditionnelles, en vue de meilleures conditions de travail, de rémunération et de défense des acquis sociaux, ne semblent plus suffire à susciter une adhésion durable. Mais on observe aussi une dynamique nouvelle : dans certains contextes, les syndicats proposent des réformes du système scolaire et du rôle des enseignants. D'autres formes de représentation et d´organisation émergent. Ces changements, encore embryonnaires, permettront-ils, dans les années qui viennent, de donner une nouvelle voix aux enseignants dans les écoles et dans la société ? Etudes de cas : Autriche, Canada, Etats-Unis, France, Inde, Mexique, Pérou, Sénégal, Suède, et un article sur l'internationalisation du syndicalisme enseignant Un numéro coordonné par : - José Weinstein, sociologue, professeur à l'Université Diego Portales au Chili, où il dirige le programme de leadership de la faculté d'éducation. Il a été vice-ministre à l'éducation et ministre de la culture dans le gouvernement du président Ricardo Lagos (2000-2006). - Werner Zettelmeier, ancien professeur associé à l'Université de Cergy-Pontoise, spécialiste de l'analyse des systèmes éducatifs français et allemand. Il s'intéresse notamment aux personnels de direction et à la relation école-formation-emploi dans les deux pays.

01/2023

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Histoire de France

Le Siècle des Platter. Tome 1, Le mendiant et le professeur (1499-1628)

Peut-on rêver plus beau - et plus rare - corpus de textes que les écrits autobiographiques de trois générations d'hommes du XVIe siècle (1499-1628), plus belle étude de cas aussi de l'apparition d'une dynastie de la bourgeoisie urbaine caractéristique des sociétés d'Ancien Régime ? Au commencement est le père, Thomas Platter, dit le Vieux (1499-1582), petit berger misérable du Valais qui va tenter sa chance comme mendiant itinérant dans une partie de l'Europe germanique puis à Bâle. Il y est ouvrier cordier et bientôt devient un authentique intellectuel sur le mode humaniste : l'ancien illettré est un professeur renommé de latin, de grec et d'hébreu. Mieux encore, il s'établit comme patron imprimeur dans une ville très tôt et largement (mais avec modération) passée à la Réforme : c'est de ses presses que sortira la première édition latine de L'Institution chrétienne de Calvin en 1536. Assez à l'aise pour acquérir un domaine à la campagne, il peut aussi payer à son fils (né en 1536) des études de médecine à Montpellier, université très réputée en ce domaine, et lui offrir une pérégrination (à cheval, alors que lui-même circulait à pied dans sa jeunesse) en France et dans certaines contrées circonvoisines - une sorte de voyage initiatique. Investissement judicieux : Felix Platter, " médecin de ville " à Bâle, brûle les étapes. Le voilà professeur de médecine, doyen, recteur, auteur de livres médicaux et de physique, nouant des liens avec le réformateur David Joris comme avec Montaigne. Il épouse la fille d'un grand chirurgien bâlois. Le praticien est à présent un patricien. L'histoire ne s'arrête pas là. Sur le tard, à près de soixante-dix ans, en 1574, Thomas a, d'une seconde femme, un autre fils (prénommé Thomas également), qui représente en quelque sorte la troisième génération - il sera élevé en partie par son aîné. Thomas II lui aussi voyage, lui aussi embrasse la carrière médicale, lui aussi racontera certains épisodes de sa vie. A eux trois, les Platter traversent en tous sens le temps et l'espace de l'Europe de la Renaissance, de la Réforme et du Baroque. Leurs souvenirs et les informations recueillies par ailleurs jettent sur leurs personnalités et sur le monde dans lequel ils se meuvent une lumière incomparable. Acteurs (et bénéficiaires) d'une ascension sociale remarquable (le mendiant a fait de son fils un grand professeur et un médecin des princes), nés dans l'Europe rhénane (l'un des foyers les plus novateurs de la civilisation du temps), voyageurs, écrivains, collectionneurs, ces protestants répondent pleinement au portrait de l'homme de la première époque moderne. Comment l'historien aux mille curiosités qu'est Emmanuel Le Roy Ladurie - l'analyste attentif de la vie des habitants de Montaillou au XIVe siècle, le chercheur qui a décrit l'histoire du climat depuis l'an mil, le spécialiste des paysans du Languedoc et l'évocateur du Carnaval de Romans, l'auteur de deux des cinq volumes d'une ample Histoire de France - aurait-il résisté à la fascination exercée par cette famille ? A partir des récits qu'elle a laissés, il dresse avec verve, à travers ses trois héros, une chronique pittoresque et savante de treize décennies durant lesquelles l'Europe du Moyen Age a donné naissance au Grand Siècle.

05/2000

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Une terre promise

Un récit fascinant et profondément intime de l'histoire en marche, par le président qui nous a insufflé la foi dans le pouvoir de la démocratie. Dans le premier volume passionnant et très attendu de ses mémoires présidentiels, Barack Obama raconte l'histoire de son improbable odyssée, de jeune homme en quête d'identité à dirigeant du monde libre, retraçant de manière singulièrement détaillée et personnelle son éducation politique et les moments emblématiques du premier mandat de sa présidence historique - une période de transformations et de bouleversements profonds. Barack Obama entraîne le lecteur dans un voyage fascinant, depuis ses toutes premières aspirations politiques à sa victoire cruciale aux primaires de l'Iowa, qui démontra le pouvoir de l'engagement citoyen, jusqu'à la soirée décisive du 4 novembre 2008, lorsqu'il fut élu 44e président des Etats-Unis, devenant ainsi le premier Afro-Américain à accéder à la fonction suprême. En se retournant sur l'histoire de sa présidence, Barack Obama propose une exploration unique et pénétrante de l'amplitude phénoménale mais aussi des limites du pouvoir présidentiel, ainsi qu'un témoignage singulier sur les ressorts de la politique intérieure et de la diplomatie internationale. Il fait entrer le lecteur dans le Bureau ovale et la salle de crise de la Maison-Blanche et l'emmène partout dans le monde, de Moscou à Pékin en passant par Le Caire. Il nous confie les réflexions qui l'ont occupé à certains moments cruciaux - constituer son gouvernement, faire face à une crise financière mondiale, prendre la mesure de Vladimir Poutine, franchir des obstacles en apparence insurmontables pour faire aboutir la réforme sur le système de santé, se retrouver en profond désaccord avec certains généraux sur la stratégie des Etats-Unis en Afghanistan, s'atteler à la réforme du marché financier, réagir face au désastre provoqué par l'explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, et enfin donner le feu vert à l'opération Neptune's Spear qui conduit à la mort d'Oussama Ben Laden. Une terre promise est un récit extraordinairement intime et introspectif - l'histoire du pari qu'un homme a lancé à l'Histoire, d'un militant du travail associatif dont la foi a été mise à l'épreuve sur la scène internationale. Barack Obama parle sans détours de ce véritable numéro d'acrobatie qui a consisté pour lui à être le premier candidat afro-américain à la présidence, à porter les attentes de toute une génération galvanisée par le message de " l'espoir et du changement " et à relever les défis que posent à la conscience morale les grandes décisions. Il évoque en toute franchise les forces d'opposition qui se sont dressées contre lui, sur le front domestique comme à l'étranger, la façon dont sa nouvelle vie à la Maison-Blanche a pu affecter sa femme et ses filles, et parle sans fard des moments où il s'est retrouvé en proie au doute et à la déception - sans jamais renoncer pour autant à croire que dans cette formidable aventure en marche qu'est l'Amérique, le progrès est toujours possible. Ce livre puissant et magnifiquement écrit est l'expression de la conviction profonde de Barack Obama : la démocratie n'est pas un don du ciel mais un édifice, fondé sur l'empathie et la compréhension mutuelle, que nous bâtissons ensemble, jour après jour.

11/2020

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Couple, famille

La maison des maternelles. Le guide des parents épanouis

Le guide des parents épanouis par l'équipe de l'émission La Maison des Maternelles Plus de 200 sujets pour s'informer, découvrir, se rassurer Grossesse, naissance, petite enfance : toutes les réponses des experts de l'émission Comment calculer sa date de terme ? Doit-on avoir peur du CMV ? Comment préparer son congé maternité ? Tout savoir sur le casse-tête du siège auto. Et lorsqu'on veut aller vers un accouchement physiologique ? Comment pratiquer le peau à peau dans les premières minutes même pour les papas ? Soulager les coliques du nourrisson. C'est quoi le "terrible two" ? Toutes les réponses des experts de l'émission la Maison des Maternelles pour nous guider dans cette grande aventure depuis le projet de naissance et tout au long de la petite enfance. Plus de 200 sujets pour s'informer, découvrir, se rassurer.

01/2020

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BD tout public

La revue bédéphile N° 5

Bédéphile explore les contrées du 9e art et rassemble dossiers monographiques, enquêtes, interviews et importantes sections d'images... . Au sommaire de ce numéro 5 : un dossier Alex Baladi, prix Töper 2018, pionnier d'une nouvelle bande dessinée qui chamboule les codes ; une promenade dans Lausanne qui conduit de Rodolphe Töp er à Lewis Trondheim et Zep sans manquer de s'enrichir de contributions originales signées Albertine, Paolo Bacilieri, Floc'h, Dave McKean, Jean Solé... Des enquêtes : la conquête spatiale dans l'imagerie Tintin et Spirou des années 1960, le travail en cours d'Hélène Becquelin, les revivals de Tif et Tondu (l'album d e Blutch & Robber et un mystérieux projet parallèle de JC Menu), l'épopée (A suivre) et son souvenir par Tardi, le combat féministe, le théâtre des ombres de la BD... . La revue la plus BD, oui, la plus... Bédéphile !

12/2019