Recherche

parodie 1940

Extraits

ActuaLitté

BD tout public

Les reportages de Lefranc : La bataille des Ardennes

Après Le Mur de l'Atlantique publié en 2011 puis Le Débarquement il y a quelques mois, la série des Reportages de Lefranc consacrée à quelques-uns des événements majeurs de la Seconde Guerre mondiale en Europe se poursuit sur le même principe - une exploration documentaire approfondie grâce à la combinaison du dessin, du texte et de la photographie - avec un autre moment essentiel de la fin du conflit : La Bataille des Ardennes. Evénement capital, parce qu'il marque l'ultime sursaut militaire du Reich face à l'avancée des troupes alliées qui foncent vers l'Allemagne, et qu'il réussit à donner brièvement l'impression de pouvoir renverser le cours de la guerre, cet épisode décisif est ici relaté dans tous les détails de sa chronologie. Spécialiste de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, Isabelle Bournier (directrice culturelle et pédagogique au Mémorial de Caen) livre avec précision l'enchainement des faits, depuis le déclenchement de l'offensive allemande dans la nuit du 15 au 16 décembre 1944 jusqu'au reflux à partir de la mi-janvier 1945, en passant par les épisodes tragiques du massacre de Malmédy ou du siège de Bastogne. Adossés à une solide documentation, Olivier Weinberg et Alain Maury illustrent avec beaucoup d'efficacité quelques-unes des séquences clés de cet épisode terminal du conflit. En fin de volume, diverses rubriques thématiques illustrées (véhicules, chars et blindés, uniformes, etc.) apportent un contrepoint utile à cet ensemble d'une grande richesse.

10/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Le Troisième Reich dans l'historiographie allemande. Lieux de pouvoir - Rivalités de pouvoirs

Confrontée à un passé bien lourd, d'abord privée de sources, l'historiographie allemande s'est libérée peu à peu de la perception qu'avaient eue les contemporains des réalités du Troisième Reich. Comme toute gestion mémorielle des crises graves et des époques criminelles, l'histoire de la période 1933-1945 fut d'abord écrite en marge d'une opinion plus soucieuse de tourner la page que de se souvenir. En mettant spectaculairement en évidence la responsabilité des fonctionnaires, les grands procès des années 1960 (Eichmann, Einsatzgruppen, Auschwitz) alimentèrent la contestation par la jeune génération du passé de leurs pères. Des fictions, des polémiques relayées par les médias et des expositions spectaculaires contribuèrent à la prise de conscience. Tel fut par exemple le cas de la présentation au grand public des crimes de la Wehrmacht, qui détruisit le mythe d'une armée noble comparée à des SS responsables de tous les maux. Las d'une république en crise endémique l'électorat du Reich avait attendu des solutions miracles d'un homme providentiel. Mais selon une formule célèbre, les Allemands de 1932 n'ont voté ni pour la guerre, ni pour Auschwitz. Ils ont pourtant eu l'un et l'autre - et le nazisme en fit des instruments de son pouvoir. Quand ils en prirent conscience, il était trop tard. L'impossibilité d'agir autrement ne fut pas la seule raison de l'adhésion au régime jusque dans sa dimension criminelle. La lecture actuelle est beaucoup plus nuancée.

09/2013

ActuaLitté

Littérature française

Riviera

La musique les a réunis : Philippe, artiste majeur de la scène indépendante, et Nadia, vénéneuse émigrée à la tête d'un label. New York, fin des années 1980, ils écument les clubs, éclaboussant les noctambules de leur ostensible passion, et s'abandonnent à de violentes étreintes dont ils sortent victorieux ou humiliés. Ils sont jeunes et préfèrent la fièvre de l'instant à une vie sans ardeur. L'exil les a soudés : Nadia, Philippe et sa soeur Frédérique s'envolent en 1990 pour Paris, fuyant le virus de souche Ebola qui ravage le continent américain. Le mur de Berlin est tombé et Nadia va pouvoir retourner sur l'île de son enfance, au milieu de la mer Noire, qui contient les souvenirs heureux et les scènes inavouables. La mort les rassemble : le corps de Philippe est retrouvé à Berlin un jour de l'été 1992. La soeur et la veuve vont écrire ensemble la fin de l'histoire, ou en réinventer les prémices. Riviera est un fascinant puzzle, un assemblage de vérités relatives, d'époques qui n'existent pas, de faux-semblants et de lucides fulgurances qui confinent à la folie. Composé comme un album rock avec des thèmes, des changements de voix, des ruptures de rythme et des plages de silence, ce roman à l'écriture habitée érige le mystère érotique et l'énigme artistique comme remparts dérisoires contre la brutalité du réel.

08/2013

ActuaLitté

Histoire internationale

Radio Congo

A pied, à moto ou en bateau, un jeune chercheur traverse un pays dévasté par la guerre pour comprendre comment les Congolais réorganisent leur vie et envisagent l'avenir dans l'un des pays les plus dangereux du monde. Alors qu'il prépare un voyage pour l'Afrique, Ben Rawlence tombe sur des images publicitaires du Manono des années 1950-1960, publiées par Géomines, la compagnie minière belge, à la veille de l'indépendance. Il y découvre un rêve moderniste en plein cœur de la forêt tropicale où de riches visiteurs flânent le long de boulevards éclairés. Des adolescents blancs et bien vêtus écoutent du rock'n'roll en mangeant des crèmes glacées. Comme de petits Américains. Ces images sur papier glacé devaient rassurer les investisseurs : les autorités européennes n'avaient pas perdu la main ! Soixante ans plus tard, le contraste qu'offre ces images utopiques avec la guerre, les viols et les minerais de sang semble irréel. Ben Rawlence ira jusqu'à Manono voir à quoi ressemble la ville. Les routes qui y mènent ont été dévastées par la dictature et les guerres, ses amis reporters lui expliquent qu'ils ne sont jamais descendus plus bas qu'Uvira, mais qu'importe, le jeune chercheur est bien décidé à découvrir, à son rythme, par voie de terre, comment vivent les Congolais. Car, fait-il dire en exergue de son livre, si les occidentaux savent comment meurent les Africains, peu savent comment ils vivent.

03/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Max-Pol Fouchet, le feu, la flamme, une rencontre

Poète, romancier, essayiste, critique littéraire et musical, historien d'art, homme de radio et de télévision, Max-Pol Fouchet est baptisé sur un voilier nommé Liberté en 1913 et restera toute sa vie fidèle à ce présage. En Algérie, où il vit de 1923 à 1945, il a pour ami de jeunesse Camus. Ensemble, ils ont rêvé d'écrire et de changer le monde, avant de se séparer définitivement pour cause de rivalité amoureuse. Max-Pol Fouchet fonde en 1939 la revue Fontaine, qui devient l'un des principaux organes de la résistance littéraire et intellectuelle de la France libre. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il entame une nouvelle vie de voyageur et d'homme de communication, professeur d'enthousiasme et humaniste touche-à-tout. Sa grande popularité lui vient notamment de la télévision pour laquelle il participe aux célèbres Lectures pour tous et crée des émissions comme Le Fil de la vie ou encore Terre des arts... Cent ans après la naissance de Max-Pol, un peu plus de trente ans après sa disparition en 1980, Adeline Baldacchino nous propose un portrait en forme de quête et s'interroge sur les ressorts de la mémoire et de l'écriture : "Il ne s'agit pas de poursuivre un homme, ou une oeuvre, mais de retrouver une trace, pour inventer la mienne". Un ouvrage audacieux, à mi-chemin entre la biographie et "l'évocation littéraire".

10/2013

ActuaLitté

Littérature française

Disco ball

Volume I – Un jour, tu prendras de la hauteur Kentucky. Début des années 1980. Il y a Tim, ce petit garçon aimé par sa mère, quelque peu malmené par son père. Il y a Luke, le meilleur ami, qui tente de grandir au sein d'une famille encore bien plus mal en point. Et puis les années défilent, arrivent Carrie et Trevor en même temps que les années 1990. Tim apprend à tomber, essaye de se relever même quand tout semble impossible. Puis vient Dolores Del Mar, cette diva protectrice, qui lui offre une seconde naissance. Les années 2000 seront bientôt là et il sera temps alors de prendre de la hauteur... Volume II – Prisme(s) Bond en avant... Nous sommes en 2020. Un roadtrip aux USA – voilà ce que souhaite réaliser Camille lorsqu'il décide, sur un coup de tête, de prendre quelques congés après une année et demie éprouvante à plus d'un titre. Tout laisser derrière lui, se délester de tout bagage émotionnel, vivre dans l'instant présent. Mais également rencontrer au fil de ses pérégrinations des personnages flamboyants sans les rechercher consciemment. S'ouvrir au monde peut-être. Et soigner son coeur meurtri en acceptant de ressentir à nouveau. Un voyage banal sur papier mais qui risque de changer considérablement le cours de son existence également... Et si les parcours de Tim et de Camille étaient finalement faits pour se croiser ?

07/2020

ActuaLitté

Mer

La flotte. 1977 à 2020

Rêver et agir, deux verbes qui pourraient être antinomiques et qui pourtant ont forgé le destin de l'emblématique maire de La Flotte en Ré. Né à Sainte-Marie de Ré en 1937, un vent de liberté pousse la bicyclette de Léon Gendre vers sa commune de coeur aux lendemains de l'occupation Allemande à l'été 1945. C'est le coup de foudre à l'arrivée sur le port ! Le rêve d'un joli village rétais idéalisé dans son écrin romantique du XVIIIe siècle commence.
C'est ainsi qu'en 1977, il traverse le miroir pour être élu maire de La Flotte. Un siège qu'il occupera jusqu'en mars 2020 grâce à son anticipation structurée de son projet pour La Flotte. Au delà de sa commune, ses combats et ses positions l'ont souvent isolé, qu'importe ! Ses convictions lui ont tenu lieu de colonne vertébrale auxquelles il n'a jamais dérogé. La préservation de l'île de Ré par son classement à l'inventaire des sites pittoresques et la protection de toute l'île par la loi de 1930 sont à mettre à son actif, un héritage légué aux futures générations de rétais.
A l'instar d'un Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, la célèbre tirade " à la fin de l'envoi, je touche " lui sied à merveille tant ses prises de position résonnent encore dans les couloirs et dans les assemblées où il a croisé le fer avec ses pairs.

07/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

Une histoire éditoriale : The Conjure Woman de Charles W. Chesnutt

A la fin du XIXe siècle aux Etats-Unis, la littérature d'écrivains noirs était encore placée sous le signe du soupçon, et ses auteurs demeuraient des exceptions. En publiant son premier recueil de nouvelles en 1899 dans l'une des plus grandes maisons d'édition de l'époque, Charles W Chesnutt allait devenir un pionnier de la littérature noire du XXe siècle. Redécouvert dans les années 1960, méconnu en France, cet auteur figure aujourd'hui parmi les classiques de la littérature des Etats-Unis. Son accès à la publication dans une société profondément discriminatoire, au moment où l'édition américaine se constituait en véritable industrie et voyait se transformer la relation éditeur-auteur, nous pousse à interroger la complexité des relations entre éditeurs blancs et auteurs noirs. Cette histoire particulière éclaire plus largement un pan du développement de l'histoire de l'édition aux Etats-Unis, entre 1880 et 1910. Ancrée dans une double tradition française et anglo-saxonne, cette étude propose de retracer le trajet et la formation de cet écrivain africain-américain depuis son désir d'écriture, sa formation, l'apprentissage d'une profession, jusqu'à la matérialisation de son texte, et la diffusion de son premier livre. Au terme de cette trajectoire, c'est bien le passage par lequel The Conjure Woman devint livre qui se dévoile, révélant les mécanismes de la métamorphose du texte en objet de lecture.

06/2012

ActuaLitté

Histoire de France

Le Tommy de la libération. Uniformes, insignes, équipements, organisation, armement et véhicules

Réunir en un seul ouvrage, accessible à tous, les connaissances techniques de base ayant trait à l'armée de terre britannique engagée dans la campagne du Nord-Ouest de l'Europe, du 6 juin 1944 au 8 mai 1945 est le but du "Tommy de la Libération". Sous une présentation volontairement rationnelle et simple et sans prétendre à l'exhaustivité sont ainsi rassemblées un maximum d'informations, une place prépondérante étant réservée à l'organisation des unités, élément capital pour une bonne compréhension des autres chapitres. Les amateurs d'histoire contemporaine auront ainsi, à portée de main, un recueil d'éléments couramment cités mais très rarement explicités dans les ouvrages historiques, dont "Le Tommy de la Libération" ne se veut que le complément. Même si cet ouvrage ne leur est pas exclusivement réservé, collectionneurs, groupes de reconstitution, maquettistes ou simples fervents de la "chose militaire" y trouveront une documentation élémentaire sous la forme de résumés d'articles dont ils ont, pour une part, déjà pris connaissance dans "Militaria Magazine", revue spécialisée de renommée internationale. Ces articles font ici l'objet d'une présentation entièrement renouvelée à laquelle viennent s'ajouter un très grand nombre de sujets inédits. Si ce manuel - tel doit être son nom - trouve une place, même modeste dans l'imposante bibliographie consacrée aux armées ayant combattu sur le même front, dans une période identique mais à une échelle différente il est vrai, ce long travail de patientes recherches aura trouvé sa justification.

02/2013

ActuaLitté

Histoire internationale

Le Camp des oliviers. Parcours d'un communiste algérien

William Sportisse, né en 1923 à Constantine, grandit dans le Camp des oliviers, quartier populaire et mixte d'une ville profondément divisée par les barrières coloniales. Élevé dans une famille juive autochtone, française par le droit mais de culture judéo-arabe, et guidé parla trajectoire de son frère aîné, Lucien, pionnier des luttes anticoloniales assassiné par la Gestapo à Lyon en 1944, il choisit très tôt le camp d'une Algérie décolonisée et socialiste. D'une guerre à l'autre, ce camp le mène de l'action souterraine antifasciste sous Vichy à la coordination des réseaux clandestins du Parti communiste algérien à Constantine durant sept années de la guerre d'indépendance, en passant par la direction d'une émission de radio en langue arabe à Budapest, considérée dès novembre 1954 par le gouvernement français comme l'une des responsables du déclenchement de l'insurrection algérienne. Devenu citoyen de l'Algérie indépendante, il connaît à partir de 1965, comme nombre de ses camarades, les tortures et prisons d'un régime autoritaire dont les communistes tentent avec difficultés de réorienter la marche, avant que l'explosion des années 1990 ne le contraigne à l'exil. À travers le prisme d'une personnalité militante confrontée à des documents d'archives jusqu'ici inexplorées, ce livre d'entretiens déploie autour d'un parcours minoritaire des pans méconnus de l'histoire sociale et politique de l'Algérie (post) coloniale.

11/2012

ActuaLitté

Sciences politiques

L'espion aux pieds palmés

Bob Maloubier a traversé le XXe siècle comme un aventurier. En guerre chaude, agent de Churchill, il a sauté les frontières en vélo ou en parachute : France, Afrique du Nord. Il a dynamité en Normandie, harcelé les Nazis, poursuivi la victoire en Extrême-Orient. Il a développé les Forces spéciales françaises balbutiantes, a formé des espions, des nageurs de combat, manqué des coups de la Main Rouge, recruté des voyous. Retiré des affaires, le voici au chevet d'un président africain renversé, mêlé à la guerre du Biafra, esquivant celle du Liban, pour glisser dans l'or noir du Moyen-Orient où tout se fourgue : pétrole, avions, armes... Enfin la vraie retraite, livres, films, dont l'un avec Jean-Luc Godard, et des clins d'oeil d'expert sur des rouages méconnus de l'opération du Rainbow Warrior ou de la sordide affaire Elf. On ne quitte jamais vraiment les services secrets. Bob Maloubier, 90 ans, fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent secret français du Special Operations Executive (Soe). Parachuté clandestinement deux fois en France occupée, comme saboteur dans la région de Rouen au deuxième semestre 1943, ayant rejoint la Force 136, il fut parachuté au Laos en aout 1945. Après la guerre, il fut agent du SDECE (service de documentation extérieur et de contre-espionnage), participa à la création des premières unités de nageurs de combat et travailla en Afrique pour des compagnies pétrolières.

03/2013

ActuaLitté

Beaux arts

Palais du Luxembourg et Marie de Médicis, 1611-1631

L'histoire du palais du Luxembourg, premier palais royal jamais construit à Paris sur un projet cohérent, n'avait pas fait l'objet d'une monographie complète depuis 1904/1910. Des sources inédites ou mal lues permettent de préciser l'évolution du projet comme de son budget entre 1611 et 1615 et de suivre l'évolution du chantier, incomplet au moment de l'exil définitif de Marie de Médicis en 1631, sous les directions successives des architectes Salomon de Brosse et Jacques Lemercier, ainsi que de Tommaso Francini pour le jardin. Palais parisien suburbain bâti par une princesse toscane, le Luxembourg présente une architecture tout à fait originale, mélange créatif des traditions française et italienne. Dédié au couple Marie de Médicis-Henri IV (mort en 1610), comme le montre son parti architectural, ses sculptures et son décor peint, le palais ne se laisse pas interpréter d'une façon simple : au-delà de la " maison " à laquelle elle faisait référence en 1611, Marie de Médicis construit un palais mémorial, pour que personne, dans le contexte politique de la Régence et de la minorité de Louis XIII, ne puisse oublier la source de son autorité et de son droit. Cet ouvrage à la fois historique et architectural retrace, à une époque riche en péripéties, l'histoire de la construction d'un palais appelé à devenir un modèle en Europe pour de nombreux autres édifices. Bâtiment peu accessible (occupé par le Sénat), entouré d'un parc apprécié, c'est un

11/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Paul Claudel et Le Figaro. Lettres de Paul Claudel à Maurice Noël (1937-1955)

La correspondance de Paul Claudel avec Maurice Noël, directeur du Figaro littéraire, comporte 150 lettres et cartes échelonnées entre 1937 et 1955. Publiée antérieurement dans un bulletin réservé aux amis de Maurice Noël, elle méritait d'être offerte, avec de nouveaux éclairages, à un public plus étendu. Essentiellement consacrée à la publication des articles insérés par Claudel dans Le Figaro et Le Figaro littéraire, elle permet en effet de mesurer l'importance et l'intensité de sa participation à l'un des nombreux journaux auxquels il a collaboré. L'abondance et la variété des sujets abordés manifestent l'ampleur et la diversité des curiosités de l'écrivain, singulièrement attentif à toutes les questions d'actualité, d'ordre professionnel, littéraire, artistique. social, politique ou religieux. Rédigées de façon spontanée, sur un ton allègre et souriant, chaleureux, souvent plaisant et plein d'humour, parfois amer et irrité, les lettres éclairent aussi la personnalité et le tempérament de Claudel, avec ses emportements, ses affections et ses répulsions, ses sympathies et ses antipathies. Il exprime avec vivacité ses jugements sur l'Académie, sur la guerre d'Espagne et le régime de Vichy, sur Maurras et le maréchal Pétain, sur les artistes et les écrivains de son temps. Inspirée par les événements des années 1930 à 1950, cette correspondance est aussi un témoignage instructif, partial et passionné, sur la vie politique et littéraire en France à la veille, au cours et au lendemain de la seconde guerre mondiale.

08/2010

ActuaLitté

Sports

L'aventure mondiale du football africain. Rencontres historiques et victoires mémorables

Le football est certainement le sport collectif le plus populaire en Afrique. A l'heure où des joueurs africains évoluent dans les plus grands championnats professionnels de la planète, l'organisation en 2010 de la toute première Coupe du monde FIFA en Afrique est venue couronner l'émergence du football africain sur la scène internationale. Longtemps marginalisé, le continent a effectué un parcours exceptionnel au cours des quarante dernières années. Depuis 1970 au Mexique, l'odyssée mondiale du football africain se révèle comme un parcours à la fois éprouvant et excitant, parsemé d'échecs cuisants et de succès retentissants. Après les triomphes consécutifs du Nigeria et du Cameroun aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996, puis de Sydney en 2000, sont venues s'ajouter les qualifications du Cameroun (1990), du Sénégal (2002) et du Ghana (2010) aux quarts de finale de la Coupe du monde en plus des nombreux autres trophées remportés dans des catégories jeunes. Malgré quelques désillusions à l'instar de la débâcle zaïroise de 1974 ou de la prestation mitigée au Mondial sud-africain, l'Afrique a pris goût à la compétition internationale où elle n'entend plus jouer les seconds rôles. Quelles sont les grandes occasions ayant permis à ce football d'asseoir sa notoriété à l'échelle planétaire ? Comment s'est opérée cette évolution et quels sont les principaux acteurs ayant contribué à façonner le nouveau visage du football en Afrique ?

01/2011

ActuaLitté

Sciences historiques

Une ville vendéenne, la Roche-sur-Yon T3

Troisième tome de l'histoire de la ville. Un peu plus d'un siècle après sa fondation par Napoléon, la ville nouvelle de La Roche-sur-Yon est devenue une petite cité administrative et un relais de la nouvelle société républicaine, laïque, libérale et individualiste au coeur de la Vendée restée en grande partie attachée à ses traditions. La ville a certes commencé à développer des activités économiques en profitant notamment de l'arrivée du chemin de fer en 1866. Mais ces activités sont encore réduites. Elle a peu d'influence sur son environnement vendéen et reste assez isolée dans un département éclaté. 1914 ouvre une nouvelle période. Les années qui suivent sont en effet marquées par deux guerres mondiales et par une crise économique aux redoutables répercussions sociales, politiques et idéologiques. Entre 1914 et 1944, dans ce difficile contexte, comment évolue La Roche-sur-Yon ? Comment poursuit-elle son développement ? Parvient-elle à renforcer son enracinement local ? Ces questions sont au centre de ce volume qui se termine par une mise en perspective évoquant les principales transformations survenues depuis 1945. Celles-ci permettent-elles à La Roche-sur-Yon, en s'appuyant sur sa rapide croissance et sur son influence grandissante, de se présenter comme "la capitale de la Vendée" ? Ce volume qui comprend de nombreuses illustrations, fait suite à "La ville de Napoléon, La Roche-sur-Yon 1804-1870" et à "Une ville républicaine, La Roche-sur-Yon 1870-1914", chez le même éditeur.

11/2010

ActuaLitté

Histoire internationale

Qui écrira notre histoire ? Les archives secrètes du ghetto de Varsovie

En octobre 1939, Emmanuel Ringelblum, historien de formation, avait entrepris de rassembler systématiquement les documents touchant le sort des Juifs de Pologne et consitua autour de lui un groupe de bénévoles pour qui l'injonction à sa souvenir (Zokhar) était une forme élémentaire de résistance et qui se donna pour nom de code "Oyneg Shabes" : "Joie du sabbat", en hébreu.Si Ringelblum et sa famille périrent en mars 1944, comme la majorité des quelque soixante membres de ce réseau — historiens, sociologues, économistes, éducateurs, écrivains, poètes, en sorte qu'aucun domaine de la vie ne soit ignoré —, le groupe réussit à travailler d'arrache-pied jusqu'au printemps 1943, pour écrire la chronique de la disparition de la communauté yiddish. Sentant l'imminence d'une fin proche, les archivistes réussirent à cacher des milliers de documents dans des bidons de lait ou des boîtes en fer-blanc avant de les enterrer.Servi par un talent de conteur qui n'est pas sans rappeler celui des Disparus, cet ouvrage est sans conteste un des livres les plus importants sur la Shoah à côté de ceux de Hilberg et de Friedländer. Car au-delà de l'histoire magistrale d'une famille, d'un historien et d'un groupe, au-delà d'un tableau de la culture yiddish et de son inscription dans la culture polonaise et russe de l'époque, c'est véritablement l'histoire de l'Holocauste vécue par ses victimes contemporaines qu'offre ce livre.

09/2011

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le cannibale

En 1949, aux Etats-Unis, paraît un livre de John Hawkes : The Cannibal. C 'est son premier roman. John Hawkes a vingt-quatre ans. Il a situé son action dans une ville allemande qui paraît flotter dans un pays imaginaire où les mythes ont des allures de cauchemar et où les forces d'occupation ne sont représentées que par un unique motocycliste américain qui parcourt inlassablement la région. Nous sommes en 1945, mais il est fait référence, dans un long retour en arrière, à l'année 1914 et, plus brièvement, au siège de Paris en 1870. C'est dire que la mort, le saccage et l'autodestruction travaillent sourdement les personnages de cette ville pourrie et cannibale, livrée à tous les chaos de l'esprit. Dans une brillante succession d'instantanés soumis à une lumière crue, ou de plans cinématographiques courts où la vision est comme hypertrophiée (on a beaucoup parlé de surréalisme à propos du Cannibale), on suit la vie de Stella, ancienne chanteuse de boîte de nuit devenue propriétaire d'une pension de famille ; de Jutta aussi, sa soeur, maîtresse de Zizendorf, un fou qui se croit le fils du Kayser. Porté au pouvoir par un complot de "patriotes", après avoir assassiné le motocycliste, Zizendort restaurera l'indépendance allemande, réaffirmée par une proclamation illisible. La parabole est claire : folie, symboles et onirisme mènent l'Histoire, dont Hawkes dira plus tard qu'elle constitue " notre toile d'araignée transparente comme du verre ".

02/1992

ActuaLitté

Littérature française

Lettres

Trois cent vingt-six lettres, billets, cartes postales adressés au long d'un demi-siècle (1897-1942) de toutes les parties du monde à quelque vingt-sept correspondants, femme et fils, parents et amis, collègues et confrères ; — en français le plus souvent, trois fois en allemand (traduction jointe) et une en franglais : "Chère Suzanne, Dear Paul, nous are going to quitter the Bowl dimanche. We serions exceedingly heureux not to déranger you et (zut !) de vous voir quelques bonnes heures...". Chaque groupe de lettres fait l'objet d'une courte présentation. En fin de volume, table chronologique et liste des correspondants. On y relève les noms de Wedekind, Gide, Philippe, Larbaud, Suarès, Breton. Plusieurs de ces correspondances littéraires contiennent des indications précieuses sur l'art très secret d'un écrivain très secret, notamment à propos de l'Ecole des Indifférents, Simon le Pathétique, Amphitryon 38, Ondine, Littérature ("tu verras que le véritable titre est Non-Littérature"). Mais ces lettres ne sont pas celles d'un "homme de lettres" : elles sont joliment ordonnées, agréables, spirituelles et/ou affectueuses, elles respirent surtout le naturel et la simplicité ; la fantaisie y règne, et l'acuité confondue du regard et du trait. Rien d'apprêté ni de prétentieux chez cet homme qui n'écrit pas pour écrire. Il donne des nouvelles de mondes mal connus : Munich 1905, Harvard 1908, Paris 1925, Java 1937, Vichy 1941... Une invitation permanente au voyage rétrospectif.

07/1975

ActuaLitté

Photographie

Norbert Ghisoland. Fragments de vie ordinaires

Norbert Ghisoland, né en 1878 à La Bouverie (Belgique), s'est installé en 1902 dans une boutique-studio à Frameries, au cœur du Borinage. Jusqu'à sa mort en 1939, c'est par dizaines de milliers qu'il a photographié ses contemporains, principalement les habitants de Frameries et des villages voisins. Ce corpus inestimable à plus d'un titre nous donne littéralement à voir la population d'une région marquée par l'exploitation du charbon à un moment précis de son histoire - les années 1920 et 1930 principalement. Outre son indéniable intérêt historique et sociologique, le portrait collectif patiemment constitué par Ghisoland surprend et séduit par sa cohérence formelle, esthétique. Ceux qui posaient pour lui étaient pour la plupart issus du monde ouvrier et, plus encore que pour les classes sociales plus aisées, se rendre-chez le photographe constituait un acte solennel, une manière tangible de marquer pour la postérité les actes importants de l'existence. On venait chez Ghisoland à la faveur d'une naissance, d'une communion, d'un mariage, d'un diplôme, d'une promotion, d'une victoire sportive. Pour l'essentiel, on constituait, pour soi-même et pour ses proches, un album où n'étaient repris que les bons souvenirs. Et Norbert Ghisoland, inlassablement, s'est employé à traduire en images ces petits bonheurs, ces petites fiertés, rendant ainsi un hommage implicite à la grandeur ordinaire de ses semblables.

07/2002

ActuaLitté

Philosophie

Un monde juste est-il possible ? Contribution à une théorie de la justice globale

Un milliard d'êtres humains vivant avec moins d'un dollar par jour. 270 millions de morts, entre 1990 et 2005, sous l'effet de l'extrême pauvreté. Plus que toutes les pertes des guerres du XXe siècle. 18 millions de victimes, un tiers des décès mondiaux par an dus à la misère. Ces données correspondent pour l'essentiel à la profondeur des inégalités entre les pays du Nord et ceux du Sud. Faut-il que les États riches s'emploient à remédier à la situation des États pauvres, et si oui, selon quelles modalités et à quelles conditions ? Cette question, qu'on désigne aujourd'hui comme celle de la « justice globale », est venue s'ajouter, depuis la fin des années 1970, à la question classique des inégalités. Quel peut être, au plan global ou mondial, l'analogue de ce que sont les politiques sociales au sein d'une société donnée ? S'agit-il, si l'on accorde que les États riches ont à contribuer au développement des pays pauvres, de procéder, là aussi, par des transferts de ressources ? Ou faut-il oeuvrer pour que les pauvres du monde accèdent à des "pouvoir-faire" les rendant capables de prendre en charge leur destin ? Discutant ces options, envisageant d'autres perspectives encore, ce livre entreprend pour la première fois, en combinant approche politique et approche éthique, de construire une théorie systématique de la justice globale.

01/2013

ActuaLitté

Pléiades

Romans

L'itinéraire romanesque de Paul Morand est original autant qu'imprévisible. Ses neuf romans sont des plus divers. Comme tous ses comtemporains, Morand fut marqué par la Grande Guerre, qu'il n'a pas faite. Ses personnages, eux, en reviennent et ne l'oublient pas (Lewis et Irène, 1924). Paru peu après le 6 février 1934, France-la-Doulce est le seul roman français consacré à l'industrie du cinéma, mais aussi un roman xénophobe et antisémite. En dix ans et quatre livres, le visage de l'entre-deux guerres se dessine, sourit, se creuse, grimace. L'Homme pressé relève d'une inspiration plus personnelle. Pierre Niox, cet agité accablé par la lenteur des autres, entrevoit les dangers et la vanité de sa course. Il est saisi par la hantise de la mort. Ce livre majeur paraît en 1941. Niox et Morand ont la cinquantaine. À la Libération, qui le surprend à Berne, Morand se tourne vers l'Histoire, un « merveilleux alibi » : en 1947 paraît Montociel, version morandienne de L'Homme qui voulut être roi. Puis vient Le Flagellant de Séville (1951), qui a la profondeur des ouvres de Goya. Nouveau sommet dans l'ouvre de Morand ; silence de la critique. Tais-toi (1965), portrait en creux d'un homme incapable de s'ouvrir aux autres, sera le dernier essai romanesque de Morand. Ses romans, on l'a dit, auront été divers. Ils trouvent pourtant une unité dans la force synthétique du style.

05/2005

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres poétiques

« Imaginons que, dans les années 1910-1920, Valéry, Cocteau, Cendrars, Apollinaire et Larbaud aient été un seul et même homme, caché sous plusieurs masques : on aura une idée de l'aventure vécue à la même époque au Portugal par celui qui a écrit à lui tout seul les ouvres d'au moins cinq écrivains de génie, aussi différents à première vue les uns des autres que les poètes français que j'ai cités. » Ainsi Robert Bréchon présente-t-il Pessoa. Les « masques » dont il parle ne sont pas de simples pseudonymes. Nés en Pessoa, Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Álvaro de Campos sont ses principaux hétéronymes. Ils ont une biographie, des opinions politiques, des idées esthétiques, des sentiments : Campos interviendra par jalousie dans la correspondance amoureuse entre Pessoa et la bien réelle Ophélia... Chacun d'eux a subi des influences particulières ; chacun d'eux possède sa propre inspiration, son propre style et son ouvre « personnelle », laquelle entretient des liens complexes avec l'ouvre orthonymique, celle que Fernando Pessoa signe de son nom. Pour la première fois en français, hétéronymes et orthonyme sont présentés dans un même volume, qui fait une large place aux textes posthumes et propose quantité de poèmes inédits. Les traductions ont toutes été élaborées dans le souci de maintenir aussi forte que possible la tension entre la diversité des « instances créatrices » et l'unicité du grand ordonnateur que fut Pessoa.

11/2001

ActuaLitté

Encyclopédies de poche

Godard. (Le cinéma)

Combien y a-t-il de Godard(s)? Celui de la Nouvelle Vague et des années 1960, le Godard " culte" d'À bout de souffle et de Pierrot le fou? Celui qui offrit à Belmondo et à Bardot leurs plus beaux rôles? Celui du Mépris, film que les anti-Godard encensent pour rejeter le reste? Ou le militant maoïste de l'après 68, dont on a prétendu qu'il avait abandonné le cinéma? Ou celui qu'on voit depuis les années 1980 à la télévision ou à Cannes, paradoxal et provocateur. Ou l'auteur de Prénom Carmen, Je vous Salue, Marie, Passion, Nouvelle Vague, et les monumentales Histoire(s) du Cinéma: des films exigeants, donc mal aimés, où la beauté la plus fulgurante surgit des réflexions les plus profondes. Comme le démontre avec brio François Nemer, il n'y a qu'un seul Godard, volontaire, déterminé, obstiné, bâtissant film après film une des couvres phares du cinéma mondial. Il est cinéaste comme Picasso est artiste le cinéma l'habite. Godard, c'est le cinéma. Godard voit le monde à travers le cinéma. Son cinéma. Plus de 160 images, photogrammes et documents, près de 50 films présentés et analysés, dans le cours d'un récit qui suit à la trace le parcours artistique et moral de l'un des plus prolifiques, l'un des plus passionnants créateurs de son siècle - et l'un des plus passionnés.

04/2006

ActuaLitté

Sociologie

Logique de la création. Sur l'Université, la vie intellectuelle et les conditions de l'innovation

Quels sont les conditions, les moments et les lieux qui favorisent l’innovation intellectuelle?Pour répondre à ces questions essentielles, Geoffroy de Lagasnerie retraverse l’histoire des idées et des institutions au cours des années 1950-1980. Il réinterprète les œuvres et les trajectoires de Foucault, Bourdieu, Deleuze, Derrida, mais aussi Sartre et Lévi-Strauss, et discute les grandes théories qui ont cherché à comprendre les mécanismes de la création artistique, littéraire ou scientifique. Il montre ainsi comment l’invention surgit presque toujours en dehors de l’Université ou dans ses marges, au terme de démarches qui s’attachent à brouiller les frontières disciplinaires, à déjouer les normes et les pratiques académiques. Penser, c’est nécessairement s’affranchir de l’image de la recherche que l’Université tend à imposer.À l’heure où un consensus s’installe pour défendre le champ académique contre tout ce qui menacerait son autonomie, Geoffroy de Lagasnerie s’inquiète de l’uniformisation de la vie intellectuelle qu’entraîne ce repli sur soi. À rebours d’une telle tendance, il appelle à élaborer une nouvelle politique des savoirs ouverte à la pluralité, aux hérésies, et donc à l’arrivée de l’inédit.Geoffroy de Lagasnerie est sociologue. Il est chargé de cours à l’université Paris I – Panthéon Sorbonne. Il est l’auteur de L’Empire de l’Université. Sur Bourdieu, les intellectuels et le journalisme (Amsterdam, 2007).

01/2011

ActuaLitté

Histoire internationale

Pour la peau de Kadhafi. Guerres, secrets, mensonges : l'autre histoire (1969-2011)

En quarante-deux ans de règne, Kadhafi a résisté à une vingtaine de tentatives d'assassinat et de coups d'Etat. Des snipers aux bombes téléguidées, des opérations commandos aux bombardements aériens, tout a été tenté. Sur fond de guerres non déclarées, de secrets inavouables et de mensonges diplomatiques, la longue traque pour la peau de Kadhafi a pourtant fait naître l'opposition libyenne, aujourd'hui au pouvoir. La lutte contre le "fou du désert" n'a cependant empêché ni les négociations parallèles, ni les ventes d'armes, ni les contrats juteux. Comment la France a-t-elle réalisé avec la Libye la grande vente de Mirage F-5 en 1970 avant de chercher à se débarrasser de celui qui venait chatouiller les intérêts de la Françafrique ? Qui veut occulter la vérité sur le vol Alitalia, pulvérisé par un missile égaré en 1980, dans l'un des épisodes cachés de la guerre contre la Libye ? Quelles tractations ont conduit à la libération des infirmières bulgares ? Quel rôle a joué le Qatar dans la chute de Kadhafi ? Comment en est-on arrivé à la révolution du 17 février 2011, et qui sont les nouveaux maîtres de Tripoli ? S'appuyant sur des documents inédits et des témoignages exclusifs des acteurs des services de renseignement et des leaders de l'opposition libyenne, notamment du Front national du Salut et du Groupe islamique combattant, cette enquête implacable lève enfin le voile sur l'autre histoire de la Libye.

10/2013

ActuaLitté

Littérature française

Figures d'Israël. L'identité juive en question

Comment un peuple dispersé et opprimé a-t-il retrouvé la liberté ? C'est la question posée par ce livre, à l'heure du cinquantenaire de la création de l'Etat d'Israël. Daniel Lindenberg montre comment, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, trois hommes issus du milieu "marrane" mettent en place trois voies pour la sortie du ghetto et le retour du peuple juif dans l'Histoire : Menassé Ben Israël pense l'émancipation au sein des nations ; Sabbataï Tsvi inaugure en 1648 le grand mouvement de sécularisation du messianisme , qui va conduire au sionisme politique et à la création, en 1897, élu mouvement ouvrier de langue yiddish (le Bund) ; Barukh Spinoza, enfin, invente la figure de l'intellectuel juif "sans attaches" et héros de la Raison : figure d'actualité au moment où les mythologies nationalistes alliées à l'intégrisme religieux menacent de transformer en cauchemar les rêves de renaissance... L'auteur réfléchit sur les principes et les enjeux de ces trois voies d'émancipation, indispensables à l'intelligence de la question juive, comme à celle du statut de l'Etat d'Israël. Daniel Lindenberg est professeur à l'université de Paris VIII et membre du comité de la revue esprit. II a publié : Le Marxisme introuvable (Calmann-Lévy, 1975) ; Lucien Herr, le socialisme et son destin (avec P. -A. Meyer, Calmann-Lévy, 1977) ; Les Années souterraines - 1937-1947 (La Decouverte, 1990).

12/2014

ActuaLitté

Musique, danse

Oeuvres. Tome 6, Jazz 1

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Jazz 1 Ce premier volume des chroniques de jazz de Boris Vian réunit les articles et les revues de presse qu'il écrivit pour Jazz Hot de 1946 à 1958, sa plus longue et plus fidèle contribution à une revue. Sous une forme tantôt légère et tantôt sérieuse, tantôt sarcastique et tantôt enthousiaste, c'est le brillant témoignage de sa passion pour le jazz, de sa science de cette musique et de sa confiance dans l'éducation et la culture musicales. Gilbert Pestureau Chroniques de Jazz Hot

10/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Mami Wata. La peinture urbaine au Congo

Mami Wata, sirène ensorceleuse qui symbolise l'attrait et les pièges de la modernité, Bula Matari qui, sous diverses formes, incarne le pouvoir, Patrice Lumumba devenu héros christique... Ces figures hantent la peinture urbaine du Congo, où se mêlent le fracas de l'histoire et les rumeurs de la ville. De fait, à Kinshasa, Lubumbashi et Bunia s'est affirmée, à partir de 1950, une peinture de chevalet, qui a remplacé la peinture sur case et s'adresse autant à une clientèle étrangère que locale. Elle s'inscrit dans une culture qui ne rompt ni avec les traditions villageoises, qu'elles soient orales ou plastiques, ni avec l'ambiance moderne de la ville : l'usine, les bars, les nouvelles musiques et pratiques sociopolitiques. Bogumil Jewsiewicki décrypte les codes de cette production artistique dont les images - les "icônes mémorielles" - suivent le fil de l'histoire du Congo : la colonisation en 1885, l'indépendance de 1960, le règne de Mobutu, jusqu'à l'assassinat de Kabila en 2001. En s'attachant au mode d'élaboration et de réception de la peinture urbaine, il analyse la genèse de cet art, à la fois retour sur soi, acte politique et vecteur des liens sociaux : le tableau accroché dans un salon, dans un bar ou dans la rue est commenté, discuté et parfois même détruit. En postface, l'auteur nous livre de savoureux portraits des peintres, à la fois drôles et tragiques.

04/2003

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire de la littérature fantastique en France

" Le fantastique serait-il aujourd'hui désamorcé? Mais en quoi consistait l'amorce ? La terreur, les ténèbres, le magique, tout ce qui se présente comme rare, exceptionnel, mais que les auteurs ont donné comme vérité vraie ? " Où est l'amorce ? Où est l'incendie ? Quand le mystère est découvert, il faut le transporter ailleurs et le cacher à la vue des profanes. Le fantastique reste un secret, quelque chose que l'on devine, mais qu'on ne pénètre jamais. C'est toujours ailleurs qu'il se tient. " S'il a perdu les apparences inquiétantes sous lesquelles il se produisait jadis, les diableries, les vampires et les morts-vivants, c'est parce qu'il se manifeste en nous de façon obsédante, sournoise et tout aussi terrifiante. " Marcel Schneider, né à Paris en 1913, est agrégé de Lettres. Il quitte l'enseignement en 1960 pour se consacrer à la littérature et à la musique. Il a publié un Schubert et un Wagner dans la collection " Solfèges " des éditions du Seuil et chez Grasset des romans et des recueils de nouvelles qui relèvent tous du merveilleux et du fantastique (Le Guerrier de pierre, Mère Merveille, Les Colonnes du temple, La Lumière du Nord, Histoires à mourir debout). Sa biographie de Hoffmann (Julliard) et son Histoire de la littérature fantastique en France précisent l'orientation de sa pensée. A la suite de différents prix, il a reçu en 1980 pour l'ensemble de son oeuvre le Prix Pierre de Monaco.

12/1985

ActuaLitté

Beaux arts

Christian Boltanski

Christian Boltanski est né à Paris en 1944. Il est aujourd'hui l'une des figures incontournables de l'histoire de l'art contemporain français et international, auteur d'une oeuvre de référence qui a su toucher un large public. Depuis la fin des années 1960, sa pratique artistique polymorphe traite d'une manière singulière des thèmes de l'enfance, de l'identité, de la mort et du temps. A partir d'un vocabulaire formel et de matériaux simples - photographies, archives, vêtements -, il met en scène la rencontre entre mémoire personnelle et mémoire collective, faisant notamment revivre le souvenir des tragédies du XXe siècle. Son oeuvre, qui se déploie des arts plastiques au spectacle, offre une réflexion sur le statut de l'image, du témoignage et de l'art. L'essai rétrospectif de Catherine Grenier, historienne de l'art, directrice adjointe du Centre Pompidou, revient sur quarante années de création, du premier atelier sous les combles jusqu'à Monumenta au Grand Palais, retraçant le parcours d'un artiste profondément humain et humaniste. Jean-Hubert Martin, historien de l'art, porte un regard personnel sur Chance, exposée au pavillon français de la biennale de Venise 2011 et sur les récents projets insulaires de l'artiste. Ces textes sont accompagnés d'une conversation de Christian Boltanski avec Daniel Mendelsohn, écrivain, essayiste et critique littéraire américain ainsi que d'une biographie rédigée, et de documents fac-similés.

06/2011