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Tronche, Rosépine. Rosepine

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Loisirs

Votre vie mérite un livre

Vous rêvez d'écrire votre vie, pour vos petits-enfants ou pour vous-même ? Vous souhaitez raconter un épisode douloureux afin de tourner la page ? Mais la tâche vous paraît immense et vous ne savez pas par où commencer ? Le projet vous fait peur et vous n'imaginez pas vous lancer seul dans cette aventure ? Ce livre est pour vous ! Il s'adresse à celles et ceux qui ont le projet d'écrire leurs mémoires (ou une simple tranche de vie), ou qui souhaitent offrir ce projet à leurs parents ou grands-parents. Cet ouvrage, clair et abordable, décrit toutes les étapes d'un tel projet (préparation, réalisation, impression, diffusion), tout en montrant qu'il est accessible au plus grand nombre, y compris financièrement. Ce livre comporte également une liste de questions avec des réponses détaillées, ainsi que des annexes présentant notamment en détail tous les coûts à prévoir. Ce livre, rédigé par un biographe professionnel, répondra à toutes vos interrogations, par exemple : - Pourquoi et pour qui écrire sa biographie ? - Qui peut raconter sa vie ? - Quoi et quand écrire ? - Pourquoi se faire accompagner par un biographe, et comment le choisir ? - Comment ça se passe concrètement ? - A quoi ressemblera le livre terminé, et peut-on le vendre ? - Combien ça coûte ? Un livre qui vous donnera toutes les clés pour vous lancer avec sérénité dans l'aventure fabuleuse de l'écriture de votre biographie... ou pour offrir à un proche le plus beau cadeau qui soit.

11/2015

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Critique littéraire

Fragments. Edition bilingue français-grec ancien

L'identité d'Antigone de Caryste a fait couler beaucoup d'encre et le débat est loin d'être clos. En effet nombreux sont les textes que la tradition nous a transmise sous le nom d'Antigone de Caryste et il est à peu près établi aujourd'hui qu'ils ne sont pas le fait d'un seul et même auteur. Restent les textes, notamment les Biographies qui relatent les vies des philosophes contemporains d'Antigone, tels Pyrrhon, Crantor ou Zénon. Ces courtes notices eurent une grande influence dans l'Antiquité, particulièrement sur Philodème, Aristoclès, Athénée et Diogène Laërce. La présente édition, fruit d'un inestimable travail, fait le point sur la question de l'identité d'Antigone. Elle reprend les différentes hypothèses, notamment celle de Wilamowitz et tranche en faveur de deux Antigone : l'un aurait vécu au IIIe siècle et aurait écrit les Biographies ainsi que le Peri Zoon. Historien de l'art et sculpteur, il aurait servi à la cour du roi Attale Ier, à Pergame. L'autre aurait vécu au Ier siècle et serait l'auteur d'un poème intitulé Antipator. Notre édition regroupe en un volume Les Biographies, Sur Son Art, Sur les Animaux, Sur le style. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'une liste des homonymes en appendice, d'une table de concordances ainsi que d'un Index Testimoniorum.

05/1990

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Religion

Les catholiques face à l'athéisme contemporain

Le présent ouvrage propose les premiers jalons d'une théologie de l'athéisme. La confrontation du catholicisme français avec l'athéisme, entre la fin de la guerre et le Concile, méritait d'être étudiée historiquement et théologiquement. Il s'en dégage des lois vivantes du dialogue, qui ont une portée universelle. L'auteur étudie l'ensemble des attitudes chrétiennes à l'égard de l'athéisme et des athées, la genèse et le sens des textes de Vatican Il relatifs à l'athéisme, la signification humaine et chrétienne de ce pari humaniste sur l'existence et sur le monde, ses diverses thématisations ou idéologies, et certaines questions qu'il pose à la foi et au discours sur Dieu. La démarche relève tout autant de la théologie fondamentale que de la pratique ecclésiale. De nombreuses évocations sur textes en font une précieuse documentation. Cette étude constitue un important préalable à une recherche sur le phénomène de l'incroyance au Québec. S'il faut savoir situer ce phénomène dans sa problématique et ses coordonnées culturelles originales, on ne saurait toutefois ignorer ici la réflexion et l'expérience françaises notamment durant cette tranche d'histoire récente particulièrement effervescente sur ces questions. Cet ouvrage s'imposera comme lieu de référence. Le lecteur intéressé par la rencontre de l'athéisme et de la foi chrétienne appréciera la minutie de l'analyse et l'ampleur des perspectives où s'insère la recherche.

01/1973

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Romans historiques

Monsieur Jules

"Nous avions entendu dire que Monsieur Jules écrivait, qu'il avait publié des livres et qu'il était renommé pour cela. Mais cela restait un peu mystérieux pour nous : les marins-pêcheurs avaient très peu l'occasion d'avoir un livre entre les mains et beaucoup d'entre eux ne savaient pas lire. (...) Quant aux sujets de ses livres, il disait qu'il écrivait de belles histoires d'aventures imaginaires. Celle qu'il rédigeait actuellement m'intriguait, car elle semblait se passer en mer. En discutant un peu avec lui, il m'indiqua que cela concernait un engin pouvant aller sous l'eau." Dans ce savoureux ouvrage, Olivier Jochem mêle réalité et fiction avec une grande dextérité. Il donne la parole à Alexandre Dulong, un capitaine au long cours engagé par Jules Verne pour naviguer avec lui sur le Saint-Michel. Le marin-pêcheur fait l'étonnant récit de ses trois années passées en compagnie de l'écrivain en baie de Somme. L'attrait de celui-ci pour l'élément marin l'attire au port du Crotoy, où il acquiert une maison pour y travailler au calme. Cette belle amitié livre une facette méconnue du romancier d'aventures, en apprenti navigateur sympathique et passionné. Bien qu'en partie fictive, la tranche de vie ici contée apporte un éclairage nouveau sur la genèse de certaines des œuvres du génie littéraire, dont "Vingt mille lieues sous les mers".

11/2016

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Romans historiques

Terre de sang. Hakeldama

L'orage gronde et ça sent les fruits pourris. Les lumières blanches s'allument les unes après les autres dans le ciel et j'entends la rumeur de la ville, comme un ronflement au creux des oreilles. Je voudrais me lever et fuir, comme je l'ai toujours fait, mais il est à présent trop tard, car il faut en finir. Le démon aux ailes de cuir se penche par-dessus mon épaule et attend un geste de moi. Prends patience, je lui dis, et tu seras satisfait... En attendant, tu vas écouter mon histoire. Et à travers mon histoire tu connaîtras ton pire ennemi, celui par qui beaucoup de choses ont commencé et ont été rendues possibles par la suite, même si tout sembla s'arrêter d'un coup, par deux fois : d'abord par le jet de sang qui pissa d'un cou tranché, puis par les muscles déchirés et la suffocation d'un corps tout maigre et crucifié, sous l'œil de tes corbeaux à gros bec jaune. Ce court roman historique, à l'écriture à la fois poétique et violente, revisite les histoires mêlées d'Hérode, du Christ et de Jean le Baptiste. Il le fait à la manière d'un polar, à travers le récit d'un quatrième et mystérieux personnage, ayant vécu et souffert lui aussi, qui est celui auquel l'Histoire ne donne jamais la parole. Le dénouement est étonnant et riche de questions.

04/2004

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Sciences historiques

Histoire des opérations militaires. Sources, objets, méthodes

Depuis quelques années, l'histoire de la guerre semble avoir acquis une nouvelle légitimité dans le monde académique. Cette dynamique n'a guère profité à l'histoire des opérations militaires, trop souvent considérée comme la survivance d'une historiographie datée. Pour autant, à la suite des nombreux travaux menés en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, le regain d'intérêt est sensible, caractérisé par un renouvellement des objets et des approches. Ce tableau contrasté tranche avec l'intérêt toujours très vif porté par l'institution militaire à l'étude des opérations passées : les armées s'en servent d'abord pour nourrir leur réflexion doctrinale et stratégique, mais aussi pour alimenter la formation de leurs cadres et, enfin, pour faire connaître leur action auprès des élus et de l'opinion publique. Cet ouvrage se donne donc pour double ambition de présenter la diversité des réflexions existantes dans ce domaine et de contribuer au débat épistémologique, à l'interface des sphères universitaire et militaire. Dans cette optique, trois axes sont ici explorés. Tout d'abord les sources, que ce soit leur production ou leur exploitation par l'historien. Ensuite, les objets d'une histoire militaire centrée autour de la notion "d'opération" qui prend place au sein de "l'histoire campagne". Enfin, les méthodes avec une ouverture à une approche pluridisciplinaire (histoire, géographie, archéologie, éthique) tant cet objet commande de solliciter l'ensemble du champ des sciences humaines et sociales.

11/2018

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Beaux arts

Contre l'art roman ? Essai sur un passé réinventé

Nos contemporains ont une prédilection pour l'art médiéval et en particulier pour l'art roman. Mais cet art roman que nous voyons autour de nous et que les médias nous montrent sans cesse n'est pas toujours celui de la vie quotidienne des gens du Moyen Age. Fruit de restaurations successives, de l'évolution de la recherche et des fluctuations du goût, notre vision n'est au fond qu'une construction intellectuelle qui repose sur des mythes romantiques, des connaissances partielles et des restitutions délibérées qui n'ont pas grand-chose à voir avec l'étude de l'art. C'est à bon droit que ce livre au titre provocateur évoque les multiples courants qui ont contribué à " inventer " l'art roman, qu'il dénonce de multiples erreurs historiographiques et dégage les aspects de la personnalité du véritable " art roman ". Xavier Barral i Altet, médiéviste de renommée internationale dont les ouvrages sont traduits dans de nombreuses langues, tranche sur de nombreuses questions controversées, comme la célébrité des artistes, la place de la femme dans l'univers misogyne de l'époque, la polychromie des édifices, la surenchère des pèlerinages ou l'importance de l'or dans la création. La " laideur " de l'art roman contrasterait-elle avec la " beauté " d'un art gothique qui a inventé l'église de verre et a mis en place la théologie de la lumière ? En dessillant nos yeux blasés, l'auteur nous convie à une véritable redécouverte.

11/2006

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Généralités médicales

Penser la fin de vie. L'éthique au coeur d'un choix de société, 2e édition

Dans le débat sur la fin de vie qui anime la société française, le citoyen est sommé d'avoir un avis bien tranché et de dire si, oui ou non, il est favorable à l'euthanasie. Mais sommes-nous bien "armés" pour penser la fin de vie ? Connaissons-nous les implications éthiques, les droits du patient et des familles, les dispositions légales autour des obligations des médecins et des soins palliatifs ? En clarifiant, de façon méthodique et pédagogique, les notions fondamentales de finitude, souffrance, dignité et liberté, Jacques Ricot permet à chacun de mieux comprendre tous les enjeux philosophiques, sociétaux et juridiques de la fin de vie. Dans cette 2e édition entièrement revue, l'auteur poursuit sa réflexion éthique en proposant plusieurs enseignements autour de la vie et de la mort de Vincent Lambert et en décrivant l'évolution récente du débat sur la légalisation de l'euthanasie. "Le bon livre de Jacques Ricot s'inscrit dans la tradition humaniste, une tradition puissante et éloquente. Peut-être, en vérité, a-t-on besoin de sa force d'évidence lorsqu'on a à affronter cette question, qui n'est pas que théorique, de la fin de la vie." (Michel Malherbe, Actu Philosophia) "Un livre à recommander aux professionnels de santé et à tous ceux qui désirent aborder de manière réfléchie les questions complexes et les décisions à prendre dans le domaine du soin des malades en fin de vie." (Patrick Verspieren, Etudes)

10/2019

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Seconde guerre mondiale

Le Journal d’Ida Kahn. Février - octobre 1942

"D'où vient que je ne puis me détacher de ces événements lointains et que mon émotion à les évoquer augmente avec le temps qui passe". Cette réflexion d'Henri Troyat répond sans doute à l'une des plus vives anxiétés de la seconde génération marquée du souvenir de la Shoah. Parmi les documents de l'époque, figure le Journal, rédigé en allemand qui avait été tenu de février à octobre 1942, par Ida Kahn , notre Grand'mère, jusqu'à son arrestation et peu après, depuis Drancy, sa déportation vers Auschwitz. Tout y est noté : circonstances de la vie quotidienne, ses routines mais aussi ses épreuves, visites aux membres internés de la famille, attente des êtres chers, envois de colis, inquiétudes de toutes sortes, et à plusieurs reprises réminiscences d'événements marquants, et le plus souvent traumatisants. Et puis, bien sûr, de façon récurrente et rampante, la peur et l'angoisse qui ne cesseront de s'amplifier au fil des semaines et des mois. Bien qu'appartenant à la sphère privée, ce journal traduit en français, apporte le témoignage d'une tranche de vie tragique sans pareille, susceptible d'attirer l'attention des historiens de la Shoah, voire d'un public plus large. Joë Friedemann, maître de conférences émérite à l'université Hébraïque de Jérusalem, s'est spécialisé notamment dans les domaines afférents à la "littérature de la Shoah" , ainsi qu'à la thématique du rire et de l'humour dans le le texte littéraire.

07/2021

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Généralités

Julien lenoir _ collaborateur caennais,1940-144. Collaborateur caennais

Vétéran de la Grande Guerre, commerçant initiateur de la foire-exposition caennaise en 1933, l'énergique et ambitieux Julien Lenoir espère devenir un notable de premier plan dans la capitale bas-normande. Adjoint au maire en 1935, un temps adhérent du PSF du colonel de la Roque, il se montre favorable au IIIe Reich dès le début de l'Occupation. Parlant allemand, enthousiasmé par un voyage à Leipzig en 1941, il crée peu après une section du groupe Collaboration. Antigaulliste et anticommuniste, glissant franchement vers le collaborationnisme, il fonde un centre d'information français à disposition de la gestapo de Caen, qui devient la sinistre "bande à Hervé" . Dans la tourmente des bombardements, il quitte Caen le 9 juin 1944 pour rejoindre l'Allemagne, emporté par le naufrage de la cause qu'il avait choisie. Passé en Suisse en avril 1945, il se livre finalement en France peu après la capitulation allemande. Incarcéré dans sa ville natale, l'épuration ne l'épargne pas : inculpé d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat, Julien Lenoir se tranche la gorge le 15 août 1945, la veille du verdict. Après L'Ange noir de la Gestapo ou encore L'épuration sauvage, Yves Lecouturier présente une nouvelle page de la collaboration en Normandie. Dans un style agréable à lire, il tente avec rigueur de restituer le portrait d'une personnalité parmi les plus marquantes du collaborationnisme à Caen, cité durement éprouvée par la bataille de Normandie.

05/2021

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Sculpture

A l'oeuvre. Bernadette Chéné

Cette monographie a pour but de faire connaître le travail de l'artiste Bernadette Chéné, née en 1947, qui poursuit depuis le milieu des années 1980 une oeuvre qui s'affirme très tôt comme un travail de sculpture. Il débute vers 1982 avec la tapisserie. Après 1985, le papier journal devient son matériau de prédilection. Son goût pour la matière s'y affirme, point de départ décisif d'une oeuvre qui s'élabore dans la répétition ou la déclinaison de motifs et de procédés élémentaires. A la matière s'ajoute le geste et ses déclinaisons (tisser, empiler, piquer, rouler les journaux) . En 1993, elle franchit un nouveau pas et se confronte au bois, nouveau matériau qu'elle tranche, tronçonne, fend ou déroule et qui lui offre d'infinies variantes, oeuvres uniques ou installations, qu'elle expérimente toujours. Depuis 2005, elle s'intéresse au métal qu'elle découpe et plie. Dans un regard rétrospectif de 40 ans, c'est le chemin parcouru que nous voulons montrer, avec son évolution, ses multiples rebondissements et ses échos. Abondamment illustré, le livre sera constitué de quatre chapitres principaux : textile, journaux, bois et métal, matières de base, mais aussi quelques pas de côté, sans oublier le dessin, matière aux "gammes" répétées régulièrement. Pour accompagner cette traversée d'une oeuvre puissante, solide et généreuse, nous reprenons quelques textes publiés dans les catalogues d'exposition qui jalonnent sa carrière, ainsi qu'un nouveau texte sur le métal.

06/2023

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Philosophie

Les nourritures. Philosophie du corps politique

Ce livre constitue une tentative originale de construire une "phénoménologie des nourritures", en partant d'intuitions de Levinas sur les dimensions qui inscrivent l'existence individuelle dans un "vivre-de" : dépendances à l'égard du monde, des aliments, d'autrui, qui rompent avec toute image du sujet maître et autonome au profit d'une subjectivité toujours prise dans des relations. Cette philosophie du corps implique de réviser l'approche de "l'être-là" étrangement "désincarné" que l'on trouvait, notamment, chez Heidegger. C. Pelluchon entend tirer toutes les conséquences politiques de cette phénoménologie qui se développe ainsi en une philosophie de l'écologie. Mais cette écologie ne se cache pas d'être une construction politique et sociale, un "nouveau contrat social" qui revendique l'héritage des Lumières (Locke, Rousseau...). Le livre aborde aussi la question de la transformation de la démocratie dans un sens plus délibératif, capable de faire place à ces exigences de justice de long terme, envers les générations futures, les animaux, etc. L'ouvrage explore ainsi des phénomènes très peu abordés par la philosophie et qui affectent cependant la vie d'un grand nombre de personnes aujourd'hui : la faim, mais aussi la malnutrition, l'anorexie et la boulimie. D'autre part, il tranche avec une grande part de la pensée critique contemporaine en assumant une vision ouverte à la pluralité discursive et joyeuse, une apologie du goût et du plaisir de manger.

01/2015

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Histoire internationale

Mémoires synchrones du fleuve de mon destin

"C'est en effet toute " une tranche de vie" que l'auteur retrace, en faisant des variations sur un thème. [...] L'option prise se situe en effet entre deux genres littéraires bien connus et distincts : les Mémoires et l'essai. Son oeuvre en fait la synthèse et se présente en définitive en trois parties. La première part du rappel de l'environnement culturel de son éducation dans une famille traditionnelle à Podor à l'exercice du métier d'instituteur. Cet épisode de sa vie nous révèle ce que très peu de jeunes savent : c'est un ancien meneur de grève qui est devenu plus tard ministre de l'Intérieur, responsable du maintien de l'ordre. La deuxième partie, qui reste certainement la plus passionnante pour l'auteur lui-même, porte sur le déroulement de sa carrière militaire. On y apprend que c'est l'antimilitariste qui finira sa carrière de contestataire comme général de division. La troisième concerne les fonctions administratives et politiques. II s'y sent comme un étranger, "un épi de sagno dans un champ de souna", alors que sa grande expérience de négociateur acquise au cours des nombreuses et délicates missions qu'il a conduites avec succès et son élégance d'esprit le prédisposaient à de telles fonctions. Tous ces développements sont opportunément accompagnés de notes de bas de page et d'annexes qui ajoutent à la densité historique et, par suite, à l'intérêt de l'ouvrage."

06/2012

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Sciences historiques

La vie d'une femme à des messieurs sans comprehension

"Elle s'appelait Lise et c'était ma grand-mère". Ainsi commence l'histoire romanesque, touchante et tragique d'une femme qui aspirait à être aimée et à aimer, qui avait décidé d'être libre et qui, peu à peu, s'est trouvée vaincue et acculée à la mort. Mais avant de se passer une corde au cou, se sentant méconnue, elle a tenu à témoigner du parcours de son existence dans un coin de campagne de la Thiérache à une époque marquée par les guerres, et au-delà d'elle, pour toutes les femmes qui, comme elle, ont fini par être écrasées par leur entourage et les circonstances de la vie. Cette histoire, c'est donc d'abord elle qui l'a écrite pour témoigner de ce qu'elle avait vraiment vécu et se faire reconnaître de tous les hommes auxquels elle s'était confrontée, engoncés dans leur prétendue supériorité. Par-delà ce destin singulier, cette chronique réveille aussi toute une époque, éclaire un milieu, et constitue une tranche d'histoire vécue dans un coin de la France de la première partie du XXe siècle. Au passage, on y trouvera matière à méditer sur ce qu'on appelle la folie et la manière dont elle peut se saisir de chacun, avec son dramatique engrenage. On se constitue toujours à travers autrui, par transmission ou élection. Grande loi universelle de la sympathie et de l'amour.

05/2011

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Sports

Lutteurs Sénégalais

Chaque jour plus “énorme” dans un pays où il est devenu sport numéro un, plus populaire que le football dont on sait pourtant les Sénégalais si friands, à la fois ancestral, endémique (dans la mesure où il ne se pratique qu’au Sénégal sous sa forme moderne dite “lutte avec frappe”) et paradoxalement très actuel, pour ne pas dire diablement “tendance” vu le boom du free fight en Occident, le Lamb (« lutte » en wolof) n’est pas qu’un sport, fût-il de très haut niveau, avec ses champions, héros de tout un peuple, de Dakar en Casamance. La lutte sénégalaise, c’est également et d’abord un spectacle, une vraie tranche d’Afrique en direct-live : au rythme des “mballars”, le public n’hésite jamais à entrer lui aussi dans la danse, chauffé par l’entourage des lutteurs, des accompagnateurs toujours nombreux, colorés et survoltés, aux ordres du ou des marabouts dont tous, les combattants les premiers, respectent scrupuleusement les pouvoirs, assurés par tout un arsenal de gri-gri, potions, incantations et autre protocole magiques ! Une dimension mystique qui déborde sur la préparation pugilistique, un rituel solennel mais joyeux agrémenté d’un étonnant étalage d’attirail folklorique. Découvrez Yékini, cet impressionnant champion, ainsi que tous les aspects de la lutte Sénégalaise, techniques pugilistiques, historiques, géographiques, ethniques, sociaux, économiques, religieux, mystiques, folkloriques, culturels, artistiques… et percez à jour un pays, le Sénégal, à travers son sport national et tous ses acteurs. Yalla !

01/2011

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Actualité et médias

Quand la religion s'invite dans l'entreprise

Un chauffeur manutentionnaire refuse, au nom de sa religion, de transporter de l'alcool. Un conducteur de bus n'accepte pas de toucher le volant si c'est une femme qui l'a précédé. Un autre ne veut pas leur serrer la main. Une aide à domicile met un point d'honneur à ne pas acheter la tranche de jambon pour la vieille dame dont elle s'occupe. Voilà les cas concrets auxquels Denis Maillard, spécialiste des questions sociales et des mutations du travail, dans un cabinet de conseil spécialisé dans la prévention des risques professionnels, doit faire face depuis quelques années. Comment un patron doit-il réagir ? Comment gérer ces comportements sans stigmatiser l'employé ? Quel rôle doit être celui des syndicats ? Soutenir le salarié coûte que coûte au risque de laisser le religieux s'immiscer dans les relations internes à l'entreprise ? Ou sembler l'abandonner en prenant fait et cause pour le patron ? La laïcité s'arrête-t-elle aux portes de l'entreprise ? Ou, au contraire, y a-t-elle droit de cité ? C'est à toutes ces questions que Denis Maillard doit répondre dans un monde du travail de plus en plus instable. Au travers d'une myriade d'exemples, ce spécialiste offre une démonstration implacable. La situation est aujourd'hui intenable et pose une question essentielle pour faire face aux revendications identitaires : à quelles conditions peut-on encore travailler et vivre en commun ?

10/2017

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Paramédical

L'éternelle spectatrice

L'immense souffrance d'un père atteint dans sa chair. Au détour de chaque phrase, de chaque mot, surgit la figure énigmatique et attachante de sa fille atteinte d'une maladie neuromusculaire qui la contraint à l'immobilité. " Une tranche de vie, de petite vie de papa égoïste, blessé pour toujours. Je ne peux plus reprendre la plume, je ne peux plus faire pleurer le stylo qui est pourtant bien plus habile que mes paroles, mais c'est tellement dur de replonger dans ce mauvais souvenir. J'ai l'impression de descendre chaque fois dans un gouffre où le cauchemar se joue pour toujours. Je descends au plus profond de cette mine de galères et, quand je suis au fond, j'ai peur de ne plus pouvoir remonter, j'ai peur qu'on m'enlève l'échelle ". Au bout de l'échelle, pourtant, il n'y a pas que le témoignage d'un père, chose déjà assez rare. Contrainte au rôle d'éternelle spectatrice, la petite princesse vit dans la relation de plus en plus passionnée qui l'attache à son père. Une relation qui, à travers les crises, saura s'ouvrir et accueillir la famille toute entière. Sans pathos, avec toute l'ironie et l'emportement nécessaires, Thierry Decloître livre le premier texte autobiographique d'un père démuni face à l'injustice du hasard et à la souffrance de la maladie.

11/1998

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Sciences historiques

Le péché et la peur. La culpabilisation en Occident (XIIIe-XVIIIe siècles)

Jamais une civilisation n'avait accordé autant de poids - et de prix - à la culpabilité et à la honte que ne l'a fait l'Occident des XIIIe - XVIIIe siècles. Nous sommes là devant un fait majeur que l'un ne saurait trop éclairer. Tenter, dans un espace et une tranche chronologique donnés, l'histoire du péché, c'est se placer au coeur d'un univers humain. C'est dégager du même coup un ensemble de relations et d'attitudes constitutives d'une mentalité collective. C'est retrouver la méditation d'une société sur la liberté humaine, la vie et la mort, l'échec et le mal. C'est découvrir sa conception des rapports de l'homme avec Dieu et la représentation qu'elle se faisait de celui-ci. C'est donc, à l'intérieur de certaines limites, entreprendre conjointement une histoire de Dieu et une histoire de l'homme. Dieu est-il plutôt bon ou plutôt juste ? Une civilisation entière s'est interrogée inlassablement pendant plusieurs siècles sur cette question. A l'étage collectif naquit au XVIe siècle une "maladie du scrupule" qui s'amplifia par la suite. Comme si l'agressivité qui se déchainait contre les ennemis du nom chrétien ne s'était pas épuisée en ces luttes pourtant diverses et sans cesse renaissantes. Une angoisse globale, qui se fragmentait en des peurs "nommées", découvrit un nouvel ennemi en chacun des habitants de la cité assiégée ; et une nouvelle peur : la peur de soi.

11/1994

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Sciences politiques

Une histoire mondiale du communisme : Essai d'investigation historique. Tome 2, Quand meurt le choeur : Les victimes

La tragédie humaine à laquelle est associée l’histoire du communisme est-elle la conséquence de circonstances malheureuses ou d’une politique délibérée ? Ce débat, récurrent depuis l’apparition du premier régime communiste en Russie, ne peut être tranché que si l’on prend en considération la dimension mondiale du système. Quelles que soient la géographie, l’histoire, la culture des pays où le communisme a triomphé, les mêmes méthodes ont abouti aux mêmes résultats. Ce ne sont pas les circonstances qui ont scellé le sort des peuples concernés, mais l’application d’une politique identique, quelles que soient les particularités nationales. Rien ne ressemble davantage à une victime russe qu’une victime chinoise, cubaine, coréenne ou roumaine... La guerre civile permanente que les régimes communistes ont menée contre leur population, pour imposer leur dogme, explique l’hécatombe sans précédent qui en a résulté. C’est en toute conscience que des dizaines de millions d’êtres humains ont été enfermés, torturés, déportés, affamés. C’est en toute conscience que des centaines de millions d’autres êtres humains ont été surveillés, exploités, endoctrinés, asservis. L’histoire mondiale du communisme, vue du côté des victimes, montre à quel point les utopistes parvenus au pouvoir n’ont pas davantage cherché à en finir avec les inégalités qu’à construire la société idéale promise : c’est à l’humanité de l’homme qu’ils s’en sont pris.

10/2015

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Actualité médiatique France

Tout est pour le mieux dans le pire des mondes

Le rire est notre planche de salut. Ils nous veulent tristes, apeurés et désespérés. Nous leur opposons une lecture jubilatoire. A travers une fiction pamphlétaire, le lecteur est invité à s'en payer une tranche sur les grands de ce monde. Cet opus oscille entre critique incisive de la gestion sanitaire et des projets politiques afférents et "rire jaune" ; parce que les grandes questions restent néanmoins en suspens. Qu'en sera-t-il de nos libertés de circuler, de nous distraire, de nous cultiver ? "Quand cesserons-nous de confier le sort de nos libertés à ceux qui se flattent le mieux de nous dépouiller ? " Cette question, Raoul Vaneigem l'avait posée au siècle dernier ; elle est reformulée par les deux auteurs qui s'entendent à dessaper les Rois, à leur marcher sur la tête selon les voeux de Shakespeare. Cet ouvrage s'adresse à tout le monde : que le lecteur soit "d'un côté ou de l'autre" , ou s'il ne se reconnaît ni dans le complot ni dans la gestion de la pandémie par les Etats, il trouvera matière à réflexion ; de plus, il se délassera des nouvelles mortifères qui nous sont assénées depuis le printemps 2020 - tant par les médias que par les réseaux sociaux, tant par les conspirationnistes que par les anticonspirationnistes. Gageons, qu'il se réjouira à la lecture de nombreux passages, et n'en croira parfois pas ses yeux.

04/2021

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Le Dernier Duel. Paris, 29 décembre 1386

En cette matinée glacée du 29 décembre 1386, la foule afflue vers le monastère parisien de Saint-Martindes-Champs. Autour du champ clos, les curieux se pressent, attendant le roi Charles VI et, surtout, les deux hommes qui vont se battre à mort ce jour-là : Jean de Carrouges et Jacques Le Gris, seigneurs normands, ont résolu de porter devant Dieu leur querelle. Celui qui tuera l'autre verra sa cause reconnue et son honneur lavé ; le vaincu, lui, sera réputé menteur à la face de Dieu et des hommes, et son corps pendu à Montfaucon. Voilà des années que l'inimitié a grandi entre Carrouges et Le Gris, attisée par des rancunes et des rivalités. Mais la haine atteint son comble quand l'épouse de Carrouges, la belle Marguerite, accuse Le Gris de l'avoir violée : profitant de l'absence de son mari, celui-ci, dit-elle, s'est introduit dans le château des Carrouges où il a abusé d'elle. Aucune cour n'ayant pu régler le différend, le Parlement de Paris a tranché en faveur du duel judiciaire - une issue sanglante qui sera la dernière de son espèce en France, et que maints contes, maints récits évoqueront des siècles durant. Cette histoire, Eric Jager la raconte à la manière d'un roman policier, s'appuyant sur les sources et les témoignages qui nous sont parvenus pour ressusciter un pan entier du Moyen Age.

10/2021

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Littérature française

Les voix intimes. .

"L'oeuvre "Les Voix Intimes" est un recueil de poésie de Jean-Baptiste Caouette, publié en 1892. Ce recueil est composé de premières poésies qui reflètent les pensées intimes de l'auteur sur divers sujets. Malheureusement, des détails spécifiques sur le contenu de ce recueil ne sont pas disponibles dans les sources fournies. Cependant, étant donné que c'est un recueil de poésie, on peut s'attendre à ce qu'il explore une variété de thèmes tels que l'amour, la nature, la spiritualité, et peut-être même des questions sociales et politiques. Jean-Baptiste Caouette, l'auteur de "Les Voix Intimes", était un poète canadien-français du XIXe siècle. Son oeuvre est souvent associée à la littérature québécoise et à la poésie francophone de cette époque. Les poèmes de "Les Voix Intimes" pourraient refléter les préoccupations et les expériences de Caouette en tant qu'écrivain vivant à cette époque. Bien que les détails spécifiques sur les poèmes de "Les Voix Intimes" ne soient pas disponibles dans les sources fournies, il est probable que ce recueil offre une perspective intime et personnelle sur la vie, l'amour, la nature et d'autres thèmes qui étaient importants pour l'auteur à l'époque de sa création. Les poèmes pourraient également offrir un aperçu des préoccupations et des expériences de la société de l'époque, capturant ainsi une tranche de l'histoire et de la culture de cette période.

03/2024

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Critique littéraire

Peut-on dissocier l'oeuvre de l'auteur ?

Depuis quelques années, la question resurgit avec force : peut-on séparer l'oeuvre de son auteur ? Du Nobel attribué à Peter Handke aux César à Roman Polanski, sans parler du prix Renaudot à Gabriel Matzneff, le débat fait rage. De même, le passé nazi de grands penseurs du XXe siècle, à commencer par Heidegger, trouble notre appréciation de leur legs, tandis que l'inscription d'un Céline ou d'un Maurras au livre des commémorations nationales a suscité une âpre querelle. Faut-il considérer que la morale des oeuvres est inextricablement liée à celle de leurs auteurs ? Et bannir les oeuvres lorsque leur auteur a fauté ? Loin de l'invective, ce court essai entend mettre en perspective, historique, philosophique et sociologique, cette question, en analysant les prises de position dans ces " affaires ". Mais loin du " tout se vaut ", il tranche, offrant à chacun les moyens de cheminer intellectuellement sur un terrain semé d'embûches. Gisèle Sapiro est directrice de recherche au CNRS et directrice d'études à l'EHESS, spécialiste de l'engagement des intellectuels et des rapports entre littérature et politique. Elle est l'auteure notamment de La Responsabilité de l'écrivain. Littérature, droit et morale en France (XIXe-XXIe siècles), Seuil, 2011, de Les Ecrivains et la politique en France. De l'affaire Dreyfus à la guerre d'Algérie, Seuil, 2018, et de Des mots qui tuent. La responsabilité de l'intellectuel en temps de crise (1944-1945), Points Seuil, 2020.

10/2020

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Science-fiction

Cauchemars sur le club Diogène (1886-1889)

"Ainsi c'est toi, dit calmement le Russe. Tu as osé pénétrer ici avant même d'être des nôtres ? Tu vas regretter ton audace, Prétendant". L'autre ne bronchait pas, comme une grande marionnette élégante, attendant le bon moment pour se mettre en branle. "Tu crois qu'on va donner la place de Lison à un chapardeur de culotte et de mouchoir ? Il te faudrait bien d'autres preuves, pour mériter le droit d'être le septième membre du club Diogène. Je te le dis, ce ne sera pas toi". L'autre ne répondit rien. Excédé, Fédor reprit : "Je vais donc, sans ton accord, t'attraper, te maîtriser, te ligoter et te refiler à Monsieur, qui pourra te renvoyer à tes limbes. La seule Succession à laquelle tu auras droit, ce sera celle de mes poings sur ta tronche". Le Prétendant, bien que d'une carrure moindre, dominait Fédor d'une quasi tête, mais sa figure demeurait résolument retirée dans les discrétions d'un haut col de manteau et d'un chapeau Lafayette. "Que la lumière soit ! " cria Fédor en lançant son chandelier. Toujours en deuil, le club Diogène n'acceptera qu'à contrecoeur un remplaçant à Lison, et celui-ci devra faire sa place au cours de ces quatorze nouvelles aventures. Le lecteur apprendra, pour son plus grand profit, qu'il ne vaut mieux pas pousser des portes noires ouvrant sur des églises inachevées, ni sauver des matrones tziganes qui vous lisent un avenir dont vous vous seriez bien passés. Dans ce troisième volume, les cadavres sont parfumés, les démons sèment des crottes sur les escaliers et une secte de castrats russes envahit Paris. Vayec, quant à lui, joue à disparaître. Enfin, l'heure est aux fantômes. Nul suaire, nulle spectralité, mais des bagnards d'outre-tombe, une lettre, une île au trésor, et un effarant livre de comptes. C'est le passé du club Diogène qui commence à revenir le hanter, et à le guider dans les dédales du Paris infernal...

01/2013

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Philosophie

Mélanges philosophiques. Volume 4

Le volume 4 de la revue Mélanges philosophiques tranche, avec la logique unidisciplinaire pour s'ouvrir à plusieurs régionalités disciplinaires. Ainsi, sans perdre sa place nodale, la philosophie offre des voies aux sciences sociales et humaines pour exprimer leurs spécificités. Bien plus, ce volume présente une visibilité nationale et internationale illustrée par les contributions des universitaires "d'ici et d'ailleurs". Les contributions ici rassemblées s'efforcent d'éclairer le lecteur sur des thématiques contemporaines. La première critique l'irruption des technosciences dans le système éducatif et le sport. Sans les rejeter radicalement, les contributeurs réfléchissent tour à tour sur la décélération de l'obsession du numérique en Afrique et leurs enjeux dans le domaine sportif. La deuxième porte sur la genèse du texte et expose les outils méthodologiques pour sa meilleure version. S'inscrivent dans ce sillage des sciences du langage, des articles portant sur la francophonie, la musique Zouglou et l'art antique grec. La troisième thématique traite de la métaphysique et la philosophie politique et sociale. Schopenhauer et Bergson s'affrontent autour de la métaphysique religieuse. Mais, par-delà leurs désaccords, ils s'accordent néanmoins sur le besoin de métaphysique de l'humanité. Dans cette thématique, Marx et Rawls sont conviés au chevet de "la démocratie africaine" pour aider les Africains à sortir du "nihilisme pathologique". Une contribution engage un débat sur l'Indicamétrie ; une discipline innovante qui propose à la fois un nouveau paradigme de développement et de nouvelles clés d'interprétation de la "complexité du monde". De quoi "étancher" la curiosité intellectuelle du lecteur.

01/2020

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Religion

Abbaye de La Coudre. Vivre la grâce cistercienne au féminin

Entre révolution, industrialisation, déchristianisation, le destin contrarié et la résistance spirituelle des moniales cisterciennes en France. Une histoire de femmes décidées à demeurer des aventurières de Dieu. Comment une communauté monastique traverse-t-elle les temps ? En 2016, les trappistines de l'abbaye de La Coudre célèbrent les deux cents ans de leur présence à Laval. Derrière de hauts murs, ces femmes, courageuses et fidèles, suivent la Règle de saint Benoît. Reliées par la Charte de Charité aux autres fondations cisterciennes, elles prient pour le monde. L'histoire dont elles sont dépositaires tranche pourtant avec l'apparente tranquillité des lieux. Serge Grandais fait revivre ici les premiers temps de Cîteaux, l'abbaye-mère, la hardiesse des premières moniales, la création de l'Etroite Observance cistercienne, la réforme de l'abbé de Rancé à la Trappe de Soligny, mais surtout l'odyssée trappiste, ce long exode à travers l'Europe suite aux interdits révolutionnaires. De 1791 à 1815 et 1816, les moines et moniales sont sur les routes, à la recherche d'un asile sûr et dans l'attente du retour. En Suisse, en Allemagne et jusqu'en Russie, ils perpétuent la vie monastique en exil. L'arrivée des religieuses trappistines en Mayenne en 1816 se vit sur fond de nouveaux enjeux : l'entrée des communautés monastiques dans la modernité, leur adaptation aux évolutions inspirées de Vatican II, jusqu'à la reconnaissance d'un chapitre unique d'abbés et d'abbesses. Le témoignage, pour et par l'histoire, d'une foi ardente et sans cesse renouvelée, au féminin.

11/2019

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Histoire internationale

Quand le peuple devint roi. Mouvement populaire, politique et révolution à Genève de 1789 à 1794

Cet ouvrage a une double ambition. D'une part, mettre en lumière une période de l'histoire de Genève peu connue et le plus souvent délibérément occultée. D'autre part, livrer une tranche de vie populaire du XVIIIe siècle, avec ses passions et ses antagonismes, ses bons mots et ses violences, ses espoirs et ses craintes, sa raison et son utopie, son bon sens et sa folie. La période révolutionnaire genevoise présente un intérêt multiple. Pour la première fois, le suffrage universel est intégralement appliqué dans une cité, jusqu'à l'extrême limite de ses contradictions. Pour la première fois, le langage est celui de la politique moderne que nous connaissons, même si cette politique se greffe sur une société qui nous paraît archaïque. Pour la première fois, le peuple peut s'exprimer librement, réclamer, s'organiser, agir. Et par le vote, il est consulté sur la moindre question. Certes, cela ne va pas sans problèmes. Les principes sont trop nouveaux et le système est encore mal établi. Les oppositions sont nombreuses. De la peur d'un retour de flamme résulte une vigilance qui provoque des tensions et limite de fait la liberté d'expression : on la voudrait accordée à tous et le peuple révolutionnaire rie la donne pas aux opposants. L'expérience ne se déroule pas dans un climat économique serein. Les vivres et le travail sont rares ; or, que faire de la liberté quand on a l'estomac vide ? A l'extérieur, la proximité des armées françaises a permis la Révolution, mais la France se défie de la cité demeurée indépendante.

05/2019

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Sports

Sports et Loisirs

Les sociétés occidentalisées ont fait des loisirs et des sports des référents et des modèles qui imprègnent toutes les sphères de la vie. Ces pratiques sont au croisement des grandes tendances politiques, économiques, sociales et culturelles de chaque époque. En faire l'histoire, c'est approcher l'essence même de chaque grand moment de l'Occident. Comment comprendre, en effet, l'avènement de la gymnastique au XIXe siècle sans prendre en considération la montée des Etats-nations ? Comment évaluer les divertissements à la cour de Louis XIV sans parler des fondements de l'absolutisme royal ? Que dire des tournois médiévaux si on ne prend pas la peine de les reconduire à l'idéal du combattant que les chevaliers incarnent dans cette société d'ordre ? Ou encore, comment analyser les Jeux olympiques antiques sans les rattacher à la culture du corps, à la médecine et à la philosophie qui se développent dans l'Antiquité ? Vouloir détacher ces pratiques des sociétés qui les fondent et les organisent est - à proprement parler - impossible. La société contemporaine invente les sports, mais sans aucune génération spontanée. Ainsi le sport doit-il beaucoup à cette vaste tranche chronologique qui va de la chute de l'Empire romain d'Occident à l'orée de la Révolution industrielle : on y relève des pratiques divertissantes et des formes d'exercices physiques auxquelles l'époque contemporaine a puisé. Cet ouvrage original revient, pour chaque époque, sur les manières d'être, de vivre et de penser qui furent autant d'acceptions différentes de ce que l'on appelle aujourd'hui "loisir" et "sport".

11/2016

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Littérature française

Une soirée

" Ai-je choisi ma vie, ou me suis-je laissé mener par les circonstances, les décisions des autres ? ". " Ceux qui ont tranché fortement un jour ne sont-ils pas plus forts ? - pas forcément plus heureux mais plus forts ? Comme si une sorte de " baptême du choix " les rendait moins sujets aux dérives, aux compromissions, à l'amollissement du caractère... " C'est sur ce thème qu'Anny Duperey a bâti Une soirée. Quand ils étaient tous les trois étudiants en médecine, à cette époque de libération des mœurs et des esprits où l'on pouvait vivre ses utopies, Denis et Romain on aimé Florence sans jalousie entre eux, et Florence les a aimés l'un et l'autre. Romain a quitté la France. Denis et Florence se sont mariés. Les années ont passé, douces et harmonieuses. Lors d'une soirée chez des amis, Romain reparaît. Il revient d'Afrique, mais c'est du passé qu'il semble surgir. Il aime toujours Florence. Que va-t-elle faire ? Rien de ce qu'on croit. Car elle prend conscience, en une soirée, que jusqu'alors elle n'a rien décidé dans son existence. Elle a consenti, elle n'a pas choisi. Cela lui semble tout à coup insupportable. Anny Duperey raconte avec autant d'acuité le parcours de Florence que ce qu'il advient de Denis et de Romain. Chaque lecteur, qu'il soit femme ou homme, trouvera des échos de lui-même dans ce roman émouvant, inattendu comme est la vie, souvent drôle, toujours généraux.

02/2005

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Mondes fantastiques

Shades of magic Tome 1

Une trilogie fantastique qui vous emmène dans les tréfonds du Londres magique. Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d'un monde à l'autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le coeur et l'âme. Le nôtre est gris, sans magie d'aucune sorte. Celui de Kell, rouge - on y respire le merveilleux à chaque bouffée d'air. Le troisième est blanc : là, les sortilèges se font si rares qu'on s'y tranche la gorge pour une simple incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui l'a envahi quand la magie a dévoré tout ce qui s'y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui. Depuis cette contagion, il est interdit de transporter le moindre objet entre les univers. C'est malgré tout ce que Kell va prendre le risque de faire, histoire de défier la famille royale qui l'a pourtant adopté comme son fils, à commencer par le prince Rhy, son frère, pour qui il donnerait par ailleurs sa vie sans hésiter. Mais, à force de jouer avec le feu, il finit par commettre l'irréparable : il emporte jusque dans le Londres gris une pierre noire comme la nuit, qu'une jeune fille du nom de Lila décide, sur un coup de tête, de lui subtiliser. Pour elle comme pour lui - pour leurs deux mondes, à vrai dire - le compte à rebours est lancé.

02/2023