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Cosme-tellurisme

24 lunes pour s'incarner. Mon carnet pour vivre en phase avec les cycles lunaires

Le guide complet des lunaisons et du signe astrologique lunaire, à utiliser comme un journal de bord avec de nombreux exercices et rituels, pour apprivoiser votre inconscient et vous connecter à votre intuition. En bonus, des cartes "heures reflets" à utiliser comme un oracle. Et si je te décrochais la Lune ? Je t'emmène en voyage pendant une année avec la Lune. Une année pour avoir le droit d'être lunatique, connecté, guidé, porté, poussé à agir. Une année en phase avec les mouvements de la Lune dans ton ciel, dans notre ciel. Avec ses hauts et ses bas, ses 12 nouvelles lunes et ses 12 pleines lunes, ses marées émotionnelles, ses retraits mystérieux. En synchronicité au jour le jour, mois par mois, saison par saison. Grâce à ce carnet perpétuel, tu apprendras à te connecter à ton intuition et à entrer en communication directe avec ton enfant intérieur. C'est à lui que s'adresse la Lune, luminaire de l'inconscient. Le Soleil parle à l'adulte que nous sommes, à l'être incarné qui vit sa journée tandis que la Lune berce le petit enfant plein de rêves, d'imaginaire et de sentiments. Tu pourras ainsi prendre des notes sur tes ressentis, découvrir des recettes, des exercices et des rituels, jouer, écrire, dessiner, te libérer... En bonus : les éphémérides lunaires de 2021 à 2024 et 24 cartes " reflets lunaires " à découper et à utiliser comme un oracle. Véritable journal de bord, de voyage intérieur et d'aventures, il te permettra de : parcourir chaque mois au rythme des phases lunaires - nouvelle, montante, pleine et descendante - et bénéficier de leurs énergies, leurs questions et leurs coups de pouce ; découvrir ton signe astrologique lunaire, celui de ton enfant intérieur ; apprendre à travailler au quotidien avec la Lune grâce à des rituels et à des exercices ; te sentir connecté au cosmos, jamais seul, en phase.

12/2021

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Album de films

Le voyage de La Tresse. L'aventure d'un tournage

Immense succès de Laetitia Colombani, La Tresse est enfin devenu un grand film international réalisé par l'auteure en 2022. Il sortira sur les écrans français le 29 novembre, et dans le monde entier en 2024. Plusieurs fois décalé en raison de la pandémie de Covid, le film s'est finalement tourné dans les trois pays du roman, l'Inde, le Canada et l'Italie, en trois langues (hindi, italien et anglais). Laetitia Colombani rend compte de cette aventure exceptionnelle au fil du journal de bord qu'elle a tenu tout au long de la préparation et du tournage, sur le terrain. Il est illustré de nombreuses photos, qui évoquent magnifiquement l'atmosphère du plateau, le travail avec les comédiens, la dynamique des équipes, et la beauté des paysages locaux. Trois pays que tout distingue, trois continents. Trois distributions, trois équipes, six mois de tournage. Laetitia Colombani raconte les bonnes et les mauvaises surprises, les problèmes techniques, les questions artistiques, culturelles et humaines qui se posent chaque jour. Elle dit sa passion de tourner, et les rencontres qui la bouleversent : celle de Sajda, notamment, la petite fille des rues choisie pour incarner Lalita, issue du bidonville le plus pauvre de Delhi. Véritablement " adoptée " par l'équipe, Sajda voit son destin transformé grâce au film : elle intègre un foyer après le tournage, et entre enfin à l'école, son voeu le plus cher. Laetitia poursuit son exploration de l'Inde, âpre et généreuse, inattendue et puissante, qui donne au film et au livre leurs plus belles images. L'aventure continue au Canada avec un tournage " à l'américaine " , pour s'achever dans les sublimes paysages des Pouilles, au sud de l'Italie, en plein coeur de l'été. Laetitia évoque la solidarité et le partage entre femmes du monde entier. Un message incarné à l'écran, que ce journal de tournage illustré, unique en son genre, permet de vivre de l'intérieur. Vivant, émouvant, captivant, ce récit est une leçon de cinéma et une leçon de vie.

09/2023

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Ouvrages généraux

Ecrits sur l'Asie

1922. Peu après son retour d'Union soviétique, Albert Londres, bien décidé à rester "journaliste au long cours", embarque pour le Japon. Pour le grand public de l'entre-deux-guerres l'Orient est "compliqué", mais l'Extrême-Orient, presque inconnu. A Tokyo dans la cité "née de l'union d'un typhon et d'un tremblement de terre", le reporter de L'Excelsior et du Petit journal capte la fascinante étrangeté du pays du Mikado, et se lie d'amitié avec Claudel, alors ambassadeur de France au Soleil-Levant. Puis en 1925, c'est le départ pour "la Chine en folie" : en rendre compte, c'est dépeindre son effervescence, son bouillonnement, son chaos : les villes de l'empire du Milieu sont comme des théâtres d'ombres où s'affrontent seigneurs de guerre et mercenaires, nationalistes et communistes, bandits et trafiquants d'opium. En Inde, le Raj britannique est lui aussi en proie à l'instabilité ; la revendication monte. Hostile aux Anglais, Albert Londres y suit attentivement les futures voix de l'indépendance, Nehru, Gandhi, Rabintranath Tagore. Loin du bruit et de la fureur du nord, la péninsule indochinoise semble elle baigner dans une torpeur coloniale trompeuse. Car à Saigon bruisse déjà la rumeur de l'agitation naissante : quelques décennies plus tard, Albert Londres y aura ses successeurs, des milliers de journalistes et écrivains venus couvrir la guerre du Vietnam. Son regard, d'une modernité déconcertante, nous donne dans ces écrits un éclairage unique sur l'Asie du début du XXe siècle. Né en 1884, Albert Londres a débuté sa carrière de journaliste en 1906 au quotidien Le Matin. Plus tard, il écrira pour Le Petit journal et L'Excelsior. Ses reportages en URSS, en Amérique du Sud et en Asie ont fait de lui un véritable symbole de la profession de reporter. Créé en 1932 peu après la disparition de Londres dans le naufrage du paquebot Georges-Philippar, le prix qui porte son nom récompense chaque année les "meilleurs reporters francophones".

07/2022

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Cinéma

Petit lexique intranquille de la télévision

« Un petit lexique amoureux est une occasion de dire qu’il y a aussi dans le journalisme de la naïveté, de l’utopie et de l’idéal, donc beaucoup d’affect. Dans ce métier, à vingt-cinq ans, on veut refaire le monde ; à quarante-cinq, on essaie d’en limiter les dégâts ; après on pense à autre chose, à moins que, dans le courrier du matin après une émission, on ait lu : « Merci de me donner matière à réfléchir, pas du prêt-à-penser. » Le propos est amoureux et toujours passionné. Il s’agit d’un vécu de terrain. De l’écriture du journal à la suppression de la publicité à la télé par Nicolas Sarkozy. Du grand reportage au « tout info ». Du journalisme comme moyen de rentabilité au téléspectateur devenu le consommateur d’un « produit » en boucle. Du plaisir d’accueillir un bel auteur qu’on a envie de suivre à la minuscule jouissance du scoop. De la volonté de faire réfléchir à la fabrique de l’illusion. Du grand public à la ménagère de moins de cinquante ans. Du smartphone et du web qui feraient de vous et moi un grand reporter du monde à la communication mondialisée et occidentalisée. De l’information au « temps de cerveau humain disponible » vendu à une boisson gazeuse. » Philippe LefaitParmi les diverses entrées de ce lexique, on trouvera : Audimat, dommage qu’un lexique amoureux commence par ce chancre… Infiniment, parce qu’un jour, écoutant une interview se terminer par : « Merci, Madame Bettencourt, merci beaucoup, merci infiniment… », on se demande « De quoi ? » Fortune, celle du gagnant du loto dont on choisit de faire la une alors même qu’on génocide du côté des grands lacs en Afrique.Plaisir, de la rencontre, de l’invité qui se donne. Ce jour-là, Roland Dubillard. Présentation, celle du journal, « une masturbation sans les mains ». Solitude, quand le rouge est mis et que le ventre rétrécit, encore aujourd’hui.

04/2011

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Esotérisme

Revue Spirite (Année 1870). la vie éternelle, les aristocrates, étude sur la nature du Christ, cause de la persistance de la vie

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, la vie éternelle, les aristocrates, cause de la persistance de la vie dans les cas de léthargie prolongée, les sens et les doubles sens, vulgarisation de la médiumnité guérissante, l'esprit au contrat de mariage, inauguration d'un cercle spirite à Paris, polémique sur le libre arbitre, intelligence des animaux, une apparition à Beyrouth, la guerre et les spirites, prévisions d'après le spiritisme, manifestations spontanées de Bruges et de Talence, étude sur la nature du Christ... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail".

10/2017

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Photographie

La Pointe Courte

La Pointe. Agnès Varda en a fait un film. Aujourd'hui on parlerait d'un documentaire fiction. A travers le fil conducteur d'une histoire d'amour, elle a voulu montrer ce qui avait fait son bonheur dans ce quartier de Sète. Le succès du film l'a trahie, il a fait de la Pointe Courte une sorte de mythe. Elle qui voulait raconter le quotidien laborieux et les fêtes joyeuses de vrais gens, dans toute leur authenticité, leur sincérité, leur naturel, a été malgré elle à l'origine d'un autre regard sur la Pointe Courte de Sète. On vient maintenant la visiter comme le vestige pittoresque d'une civilisation perdue. Et les vacanciers qui en font le tour en un quart d'heure n'y voient qu'un hameau bordé de barques, parcouru de chats, parsemé de plantes et fleurs, et ponctué de bric-à-brac insolites. Depuis des années, j'ai fait beaucoup de photos de la Pointe, d'abord en noir et blanc, maintenant en couleurs, mais toujours au hasard d'une rencontre, d'une scène, d'un éclairage, d'un ressenti. J'aimerais qu'on y voie, non pas un mythe ni une série de cartes postales, mais juste un des plus beaux quartiers de Sète - et c'est déjà beaucoup - qui vit, qui bouge au rythme de la ville, tout en se préservant, et qui a réussi à conserver ses valeurs, ses habitudes et ses traditions. La modernité, les Pointus s'en sont servis à leur avantage tout en l'empêchant de bouleverser leur vie. Leur solidarité et leur convivialité avaient ému Agnès Varda, elle les a retrouvées intactes plus de cinquante ans après. J'ai eu la chance de me lier avec elle, elle était devenue une vieille dame incroyablement moderne, et elle ne s'y est pas trompée : elle a constaté que si les choses et les gens avaient tout naturellement changé, l'essentiel était resté. Ici, il y a bien sûr les touristes de passage, mais il y a aussi les fidèles, ceux qui sont de Sète ou d'ailleurs, qui y prennent leurs habitudes ou leur inspiration, qui viennent respirer un bol de plaisir de vivre et qui parfois, comme moi s'y installent. Et qu'on ne me dise pas que les Pointus sont fermés aux étrangers, ils adoptent facilement les nouveaux venus, à condition qu'ils soient... adoptables ! Que ces photos où j'essaie de rendre hommage aux couleurs, aux lumières, et à la vie de la Pointe Courte soient aussi un immense remerciement aux Pointus, pour leur accueil et pour les amitiés que j'ai tissées ici, avec eux ou avec des amoureux de ce quartier singulier. Jean-Loup Gautreau

09/2020

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Histoire de l'art

Sous le regard de Méduse. De la Grèce Antique aux arts numériques

Figure incontournable de la mythologie grecque, Méduse a exercé son pouvoir de fascination sur de nombreuses générations d'artistes qui ont contribué à la création d'un répertoire d'images d'une richesse inouïe. Le catalogue est consacrée à l'évolution de ces représentations, des premières sources iconographiques de l'Antiquité jusqu'aux productions artistiques les plus récentes. Dans les premières versions écrites du mythe, Méduse est une divinité primordiale terrifiante, petite-fille de la Terre (Gaïa) et de l'Océan (Pontos), mentionnée sous le nom de Gorgone. Une première variation, introduite dès le 5e siècle avant notre ère, voit en Méduse non plus une divinité régnant sur l'univers, mais une mortelle, victime d'une monstrueuse métamorphose que lui inflige la déesse Athéna. Reconnaissable à sa chevelure grouillante de serpents et ses yeux écarquillés, Méduse est une figure particulièrement ambiguë et paradoxale : à la fois instrument de mort, par son regard pétrifiant tous ceux qui le croisent, et symbole de vie, puisque de sa tête sacrifiée naissent le cheval Pégase et le géant Chrysaor. Au cours des siècles, les lectures du mythe évoluent, faisant subir à Méduse de multiples métamorphoses qui font d'elle le reflet des peurs et des fantasmes de la société occidentale. Malléable et toujours en phase avec l'époque de sa création, la figure de Méduse se renouvelle constamment. Pour les Grecs, elle est d'abord l'incarnation de la terreur, une vision insoutenable de la mort. La période médiévale, marquée par la morale chrétienne associant sexualité et péché, assimile Méduse à une beauté séductrice. A la Renaissance, son visage horrifique devient une métaphore de l'Art et de sa puissance visuelle. Figure toujours changeante, Méduse développe un caractère mélancolique au 19e siècle. Pour les préraphaélites anglais puis pour les symbolistes, elle perd parfois de son aspect monstrueux et devient une jeune femme à la beauté rêveuse. L'univers dans lequel elle bascule témoigne de l'accablement qui gagne les artistes face à la modernité industrielle. Cette course effrénée vers le progrès entraîne la rupture progressive de l'Occident avec la culture gréco-romaine qui l'a nourri durant des siècles, et Méduse devient alors le témoin affligé d'un monde désenchanté. Les angoisses et les atrocités du 20e siècle redonnent à Méduse sa puissance mortelle, et c'est finalement à Hollywood et dans le jeu vidéo que celle-ci va trouver un nouveau terrain fertile où se renouveler, grâce aux spécialistes des effets spéciaux. Aujourd'hui, Méduse fascine toujours les artistes qui s'appuient, notamment, sur les outils numériques pour renouveler leur approche plastique. Mais quelles sont les mutations actuelles de Méduse ? Figure populaire et politique, elle pourrait bien incarner un principe d'insoumission à l'ordre aussi bien qu'un féminisme militant...

05/2023

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Disques et K7 Littérature

La Grande Bleue 1980-2020. Musiques imaginaires de la Méditerranée ; Horo ; Tutto va bene !

A l'occasion des 40 ans du groupe musical montpelliérain La Grande Bleue, redécouvrez leurs 3 albums phares réunis en un seul coffret collector CD : Musiques imaginaires de la Méditerranée (1983), Horo (1995) et Tutto va bene ! (1998). Plongez dans cette musique aux racines méditerranéennes, mêlant jazz et musique traditionnelle, musique originale avec des compositions plus traditionnelles aux instruments originaux : Kamaycha, sanza-tortue... Une musique vivante, joyeuse et percutante, un mélange de virtuosité et d'improvisations libres. Liste des titres : Musiques imaginaires de la Méditerranée (CD 1) 1 Kalamatianos (02 : 34). 2 Sardane Santespina (02 : 40). 3 Tarentelle (02 : 15). 4 Bagdad (05 : 56). 5 Xopo (03 : 25). 6 Suite roumaine (04 : 03). 7 Kostantis (03 : 44). 8 Jours tranquilles à Kaboul (03 : 45). 9 Bal de Smyrne (02 : 56). 10 Sanza (04 : 39). 11 Mumed la Grosse (05 : 01). Durée totale CD 1 : 42 : 05. Horo (CD 2) 1 Misino Horo (04 : 09). 2 Mala Male (05 : 52). 3 Congayougo (03 : 23). 4 Yovano Yovanke (03 : 31). 5 Mauresques (02 : 18). 6 Dix petits pygmées (06 : 15). 7 Song To The Pharaoh Kings (04 : 10). 8 Antice Dusice (04 : 35). 9 Carlama (01 : 47). 10 Minnak Mabato (03 : 39). 11 Bitchak (03 : 51). 12 Fontaine (02 : 15). 13 Song For Kubilaï Khan (01 : 34). Durée totale CD 2 : 47 : 24. Tutto va bene ! (CD 3) 1 On the Riviera (02 : 59). 2 Ana Habiba mon homme (02 : 03). 3 Raksa si Mohamed (02 : 14). 4 Chut ! (01 : 23). 5 Ho ! Marcello (03 : 09). 6 Oasis (02 : 45). 7 Inspiration (05 : 45). 8 Sirocco (04 : 28). 9 Ciuri ciuri, mi vottu e mi rivottu (03 : 34). 10 Il Greco veneziano (03 : 04) 11 Zarbi waltz (02 : 26). 12 La Habanera (02 : 58). 13 Sirba Dracul (04 : 43). 14 Passione (03 : 05). 15 On the Riviera, " il Rittorno " (01 : 08). 16 Ay ! que saudade (02 : 16). Durée totale CD 3 : 48 : 07.

09/2021

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Cinéma

Gérard Philipe. Edition revue et augmentée

Il est mort si jeune, il est mort si vite - le 25 novembre 1959, âgé d'à peine trente-sept ans - que son image s'est figée, définitivement fraîche et séduisante. De cet éternel jeune homme le temps a fait un mythe. Comme si le public avait compris que tous les engagements du comédien, artistiques et politiques, représenteraient un jour, aux yeux de l'histoire, le visage même des années cinquante. De son premier rôle, en 1943, jusqu'à sa dernière apparition sur les écrans, Gérard Philipe a incarné le héros idéal de la France de l'après-guerre : Fanfan la Tulipe, Rodrigue ou Julien Sorel... Au cinéma comme sur la scène du TNP de Jean Vilar. Vingt pièces de théâtre, trente films : c'est le bilan d'une carrière passionnée, rigoureuse, celle d'un acteur engagé dans son temps, celui de la "guerre froide", de l'affrontement des deux blocs, soviétique et américain. Gérard Philipe avait jalousement caché à tous le drame qui le frappait : la condamnation de son père par les tribunaux de l'épuration en 1945. Cette nouvelle édition, grâce à des documents familiaux pour la première fois exploités, revient sur ce douloureux épisode et l'éclaire d'une troublante lumière.

11/2019

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Histoire et Philosophiesophie

La Terre plate. Généalogie d'une idée fausse

Cela reste un lieu commun de penser que le Moyen Age a cru en une terre plate, par ignorance scientifique autant que coercition religieuse. Il aurait fallu attendre les navigateurs, Colomb ou Magellan, ou encore les astronomes modernes, Copernic ou Galilée, pour que les ténèbres se dissipent et qu'enfin la Terre devînt ronde. Or, de l'Antiquité grecque à la Renaissance européenne, on n'a pratiquement jamais défendu et encore moins enseigné, en Occident, l'idée que la Terre était plate. Violaine Giacomotto-Charra et Sylvie Nony s'attachent ici à retracer l'histoire de cette idée fausse et à essayer d'en comprendre la genèse. Elles nous proposent dans une première partie de lire avec elles les sources antiques, les Pères de l'Eglise mais aussi et surtout les manuels et encyclopédies rédigés tout au long du Moyen Age et à la Renaissance et utilisés pour l'enseignement dans les écoles cathédrales puis dans les universités, à partir du XIIIe siècle. Une seconde partie est consacrée à l'étude du mythe lui-même et s'interroge sur sa généalogie - sa genèse et son histoire - pour éclairer sur les causes de sa survie. Pourquoi, contre l'évidence même, continue-t-on d'affirmer que pour le Moyen Age, la Terre était plate ?

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Non classé

Croire… Ne pas croire… Est-ce savoir ?

Le monde et l'homme ne sont que ce que la conscience est capable d'en dire dans l'instant où elle s'exprime. Il nous faut le constater : tout se définit dans et par la conscience. Non seulement elle précède tout discours, mais elle le construit comme elle construit, en produisant le langage, tout savoir et toute croyance. Elle émerge donc comme puissance linguistique en perpétuelle croissance et se métaphorise en métaphorisant toute réalité car le mot n'est jamais la réalité qu'il désigne. Elle introduit l'ordre et la causalité qu'elle exprime intrinsèquement, donc la rationalité et la temporalité. Si elle introduit la temporalité c'est qu'elle est ce présent dans lequel se peuvent actualiser le passé et le futur. Précédant tout ce qui peut se dire à propos de l'homme, du monde et à propos d'elle-même, elle est l'Etre en soi, l'Ontos que l'on ne peut jamais saisir comme objet, sinon dans ses productions. La conscience produit la croyance et le savoir car elle est à la fois puissance du mythe et rationalité. Spéculative, elle ne peut échapper à l'interrogation sur la question de sa nature sans jamais pouvoir se penser elle-même en tant qu'objet de connaissance.

10/2019

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Sciences politiques

Mesrine. Les sept cercle de la mort

Jacques Mesrine (1936-1979) est l'homme de tous les paradoxes : homme de territoire et globe-trotteur, petit bourgeois et grand rebelle, romantique et brutal avec les femmes, tout à la fois séduisant et terrifiant pour tous... La complexité du "personnage" interpelle d'autant plus qu'il est difficile de trier dans le labyrinthe de mensonges entourant sa vie. Une vie qui, pour Jean-Marc Simon, vaut d'ailleurs bien mieux que sa mort. Et pourtant... "Pour en finir avec Jacques Mesrine", il se propose aujourd'hui de démonter les rouages de ces sept cercles de la mort qui, selon lui, en se dessinant au fil des ans, ont amené de longue main cette fin sanglante : ces sept cercles mortifères (sa nature dangereuse, sa "grande gueule", les Années de plomb, etc.) qui se sont croisés voici quarante ans. Deux "clans" s'affrontent en effet autour de cette mort : ceux pour qui elle s'est faite "comme ça" dans l'alchimie de l'action ; ceux pour qui elle a été préméditée, Mesrine ayant été abattu, plus que neutralisé. Parce que cette mort alimente le mythe, l'auteur nous confie son propre regard, son intime conviction, sur cette fin guère moins complexe que cette vie tout entière...

10/2019

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Faits de société

Mes ancêtres les gauloises. Une autobiographie de la France

"Le Grand Remplacement est à nos portes ! ", "La civilisation européenne est menacée ! ", "Le féminisme a proclamé la fin des hommes ! ", "Les valeurs de la nation sont bafouées ! "... Ce bref florilège serait risible par son absurdité s'il ne cachait pas des croyances bien réelles et une percée idéologique virulente, appelant à un nécessaire retour aux sources du "roman national". C'est donc à déjouer les pièges de cette fiction que s'emploie Elise Thiébaut. Elle s'interroge d'abord sur sa propre "identité" : qu'est-ce que l'histoire de cette Française dite "de souche" a-t-elle à nous dire de l'histoire de France ? En se livrant à des tests ADN, à des recherches généalogiques et archivistiques, elle pose des questions qui révèlent des tabous et impensés de la mémoire collective. Que nous apprend la génétique ? Quels sont les liens entre généalogie et patriarcat ? Quel impact la traite négrière et la colonisation ont-elles eu sur sa famille et plus largement sur son pays ? Quel rôle les cocottes et courtisanes du XIXe siècle ont-elles joué dans le mythe de la séduction à la française ? Avec un plaisir aigu et une vivacité pugnace, l'autrice livre une autobiographie de la France singulière comme antidote au roman national.

09/2019

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Droit

Prolifération des territoires et représentations territoriales de l'Union européenne

Territoire, territorialité et représentation : face à des notions plus que jamais polysémiques et polymorphes, géographes, juristes et politistes s'associent pour montrer que si, entre mondialisation et fragmentation, l'Etat comme unité territoriale d'espace souverain est concurrencé par d'autres producteurs de normes, le principe territorial résiste et tend même à se renouveler. Ce renouvellement se concrétise par la prolifération de périmètres et de réseaux plus ou moins institutionnalisés et formalisés, à tous les échelons, sub-, trans- ou supra-nationaux. Mais cette prolifération et cet enchevêtrement ne permettent pas toujours de légitimer leurs représentants ni de construire socialement des identités vécues. Beaucoup de territoires ne deviennent ni des objets de représentation ni des référents identitaires. Il existe dès lors une crise de légitimité politique qui touche aussi, voire surtout, l'Union européenne, matérialisée par ses frontières extérieures : la crise est non seulement interne, mais également externe, le mythe européen ayant laissé place à un grand vide en matière de représentation positive de idée européenne. Ce troisième volume des Dossiers des Annales de droit est issu du quatrième colloque international transdisciplinaire du Collège international des sciences territoriales (OST - CNRS FR2007) qui s'est tenu en 2018 à Rouen sur le thème "Représenter les territoires".

08/2019

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Histoire de France

Afrikakorps. L'armée de Rommel

La légende de l'Afrikakorps et du maréchal Erwin Rommel est née dans le désert libyen. Pendant trois années, de 1941 à 1943, cette force d'élite se bat en Afrique du Nord, où elle acquiert une renommée considérable. Son chef charismatique devient l'objet d'un véritable culte, que met en scène la propagande nazie. Il faut dire que Rommel suscite alors le respect aussi bien de ses soldats que de ses adversaires. Benoît Rondeau retrace, pour la première fois, l'épopée de l'Afrikakorps. A la lumière des recherches les plus récentes, il interroge aussi le mythe de la "guerre sans haine". Créé en 1941 pour venir en aide aux soldats de Mussolini en Libye, l'Afrikakorps est placé sous le commandement d'Erwin Rommel. Rapidement organisées, les troupes s'adaptent au désert et attaquent les Anglais. Avec ruse et habileté, le "Renard du désert" mène son armée de victoires en victoires (Gazala, Bir Hakeim et la prise de Tobrouk) jusqu'aux portes d'Alexandrie, avant de combattre la 8e armée de Montgomery à El-Alamein. La célèbre bataille est le véritable tournant de la guerre du désert. Malmenée, confrontée à de multiples difficultés, l'armée de Rommel entame alors une incroyable retraite.

07/2019

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Philosophie

Hermès. Tome 5, Le Passage du Nord-Ouest

Le passage du Nord-Ouest fait communiquer l'océan Atlantique et le Pacifique, par les parages froids du Grand Nord canadien. Il s'ouvre, se ferme, se tord à travers l'immense archipel arctique, le long d'un dédale follement compliqué de golfes et chenaux, de bassins et détroits, entre le territoire de Baffin et la terre de Banks. Vous l'embouquez au détroit de Davis, il finit en mer de Beaufort. De là, courez le nord de l'Alaska vers les Aléoutiennes. Délivrance, vous donnez sur le Pacifique. Le voyage est difficile, les chemins sont rares et parfois barrés. Les sciences exactes ne sont pas liées aux sciences humaines par un simple intervalle, une interface, ou un espace lisse. Le passage du Nord-Ouest correspond, en image, à leurs relations compliquées. La route est coupée, elle est libre, le voyage est une aventure, il dépend des lieux, du temps, des circonstances. Tracé sur une carte, le chemin est cependant spécial, original, chaque traversée le trouve différent. Le cinquième Hermès dessine des tracés entre lieux réputés sans lien, la rigueur et l'imaginaire, le mythe et l'exactitude, le savoir établi et le savoir sauvage. Une raison nouvelle franchit parfois ce qui sépare l'université de la forme et les circonstances individuelles.

06/2019

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Histoire de France

Napoléon aux cent visages

La vie, comme vous ne l'avez jamais vue, en 100 peintures, estampes, caricatures de l'Empereur. De Bonaparte à Napoléon, voici le théâtre animé ou le péplum raisonné de l'épopée fondatrice de l'Europe et de la modernité. Le philosophe Hegel crut voir l'Esprit à cheval sur le monde en apercevant Napoléon passer à la tête de ses troupes dans Ièna. Comment représenter un mythe de surcroît contemporain de l'essor de la propagande et de l'anti-propagande ? Nombre d'artistes de l'époque ont tenté de représenter l'Empereur, en soulignant le héros ou le diable tout en s'efforçant de ne pas oublier l'homme. C'est cette énigmatique figuration de l'histoire en marche que révèle et lève cet album illustré sans précédent. En cent portraits choisis, couvrant l'épopée de 1796 à 1821, David Chanteranne réunit ici les oeuvres graphiques qui permettent de résumer et de comprendre par l'image le rôle joué par ce caractère protéiforme. La silhouette de l'Empereur ne se résume pas seulement à un bicorne et à une main dans le gilet. C'est au contraire la France incarnée qui apparaît ici en un temps où la photographie n'existe pas encore.

05/2019

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Histoire et Philosophiesophie

Le mot et la chose

Le Mot et la Chose (Word and Object, 1960) est sans conteste l'ouvrage central de la philosophie analytique au XXe siècle. Quine y expose de façon claire et provocante des thèses qui ont transformé l'héritage du positivisme logique et révolutionné la philosophie des sciences, de la logique, et du langage : - La sous-détermination des théories: les données de l'expérience ne déterminent pas une théorie unique de la réalité. La vérité est immanente au schème conceptuel, à notre langage et aux entités qu'il "pose". Quine soulève ainsi la question du réalisme. - L'indétermination de la traduction: il y a plusieurs traductions, empiriquement équivalentes et contradictoires, d'une autre langue dans la nôtre. La signification est un mythe. Quine introduit l'anthropologie dans la philosophie du langage et suscite un débat crucial dans la philosophie analytique (chez Kuhn, Davidson, Putnam, Rorty). - La naturalisation : la recherche d'une notation logique est inséparable de la structuration du réel par notre schème conceptuel. La logique est "sur le même bateau" que les autres sciences. Après Quine, il n'y a plus de point de vue angélique, ni de philosophie première: la voie est ouverte pour le naturalisme contemporain et les sciences cognitives.

02/2010

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Histoire ancienne

Préhistoire. La fabrique de l'homme

Il y a longtemps que la Préhistoire est entrée dans notre imaginaire collectif. Entre mythe et réalité, elle incarne un passé lointain, plus ou moins sauvage, parfois émouvant ou cruel, où l'homme est libre ou, au contraire, selon les récits, subit une nature à laquelle il appartient. Que savons-nous de ce temps, où des peuples de chasseurs nomades occupaient le monde sans partage? Souvent, son évocation cède à la caricature: on rassemble plusieurs centaines de milliers d'années, unifiant en un seul portrait des milliers d'hommes. Et l'on décrit ces premiers âges comme la lente gestation d'un monde, devant inéluctablement parvenir au nôtre. Rarement, la Préhistoire est abordée comme une période à part entière, mettant en scène des hommes et des sociétés complexes et largement différenciés. C'est cette voie inédite qui est ici privilégiée, au travers d'une interrogation centrée sur les sociétés d'Homo sapiens. En analysant l'avènement de l'art, la construction sociale de ces peuples ou encore leur relation à la nature qui les entoure, à la mort aussi, cet ouvrage tente de montrer que ce monde préhistorique, à la fois proche et lointain, participe pleinement aux réflexions que l'on peut mener sur la définition d'une société humaine.

10/2009

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Littérature française

Livre des rois de Bretagne

Dans la tradition celtique, les îles sont les tombeaux des Dieux. Ces Dieux ou ces Géants ont été enfouis dans la terre et la roche des écueils qui sont des domaines sacrés, "en relation avec un mythe de mort et de résurrection". Ce personnage de la vie quotidienne, cet ancien colonial "retour des pays chauds" est-il l'un d'entre eux ? Georges Cocaign, dit Troadic Cam, apparaît à la suite d'une exhumation grandiose. Peut-être ne sait-il pas lui-même s'il est d'ici et d'aujourd'hui, ou s'il est "vieux comme le monde", s'il est la réincarnation d'un héros ancien ou simplement un homme doué d'imagination, et aussi d'une mémoire mystérieuse ? Il est tout cela, sans doute, et plus encore, car nous abordons là le monde des métamorphoses, où "le réel et l'imaginaire cessent d'être perçus contradictoirement". Les autres protagonistes du récit, ainsi que les animaux et les objets, subissent également cette loi des avatars. Un seul parmi tous est immuable : Jos L'Ankaw ; plus ancien que la mémoire et que la voix. Il est "le Chevalier à la Charrette" ; il peut dire : Je connais tout le monde, et un jour ou l'autre chacun me connaît.

09/1974

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Littérature étrangère

House of Gucci

1921, Florence. Guccio Gucci ouvre son premier magasin et fonde un véritable empire familial. Trente ans plus tard, ses trois fils, Aldo, Vasco et Rodolpho, poursuivent son oeuvre en imposant mondialement la marque tant sur le plan artistique que sur le plan commercial. La troisième génération donne à cette réussite exemplaire des allures de véritable roman. Les Gucci et leur famille vivent dans l'opulence, multiplient aventures sentimentales, fêtes et défis sportifs. Tous les ingrédients du mythe sont là, y compris la fin tragique du dernier héritier, Maurizio, assassiné sur ordre de son ex-femme. Aujourd'hui, Gucci est une société cotée en Bourse et dirigée par le Français François-Henri Pinault, P-DG du groupe Kering. Le rêve des origines s'éloigne, mais l'aura de l'aventure perdure. Cent ans plus tard, la maison de l'élégance à l'italienne ne cesse de rayonner et demeure l'incarnation de la dolce vita. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle Farhi A propos de l'autrice SARA GAY FORDEN a été pendant plus de quinze ans journaliste de mode en Italie. Elle est spécialiste des marques telles que Gucci, Armani, Versace ou Prada. Elle travaille aujourd'hui pour le groupe de médias Bloomberg News et habite à Washington.

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Sciences politiques

En prison, paroles de djihadistes

A la suite des attentats parisiens de 2015, une nouvelle catégorie de détenus a fait son apparition en nombre dans les prisons françaises : le djihadiste, soldat de Daesh. A la différence des enquêtes de police et des instructions judiciaires, qui cherchent à rassembler des faits et établir des preuves, ce livre s'intéresse aux idéaux et fantasmes avec lesquels ces combattants justifient leur engagement dans un parcours où se mélangent l'idéalisme le plus utopique et les pires violences. Pour écouter les paroles de ces détenus d'un genre particulier, il est nécessaire de se détacher provisoirement de tout jugement moral. Au fil de ses entretiens, Guillaume Monod, pédopsychiatre, a constaté que le rapport des djihadistes à la religion n'est pas tant théologique ou politique que mythologique, car l'Etat islamique incarne un mythe qui plonge ses racines aussi bien dans la géopolitique contemporaine que dans l'histoire millénaire de l'islam. Deux questions parcourent cet ouvrage : Qu'est-ce qui pousse ces jeunes Français à partir, au péril de leur vie, pour un pays dont ils ignorent tout, à commencer par la langue ? Quelles ressources peut-on mobiliser face aux recruteurs d'une cause qui valorise aussi bien la fraternité et l'altruisme que les exécutions sommaires et les attentats-suicides ?

11/2018

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Musique, danse

Rudolf Noureev. Une vie

Un monstre sacré et... un sacré monstre ! Rudolf Noureev (1938-1993), le danseur le plus célébré de la seconde moitié du xxe siècle, avait tout pour lui : beauté, génie, charme et sex-appeal. Nul autre danseur n'a provoqué autant d'effervescence autour de lui. Julie Kavanagh explore la vie et le destin du "Seigneur de la danse" : son enfance, ses années de formation a l'école Kirov de Leningrad, sa fuite controversée d'URSS en 1961, sa relation avec le danseur danois Erik Bruhn, sa collaboration avec la danseuse Margot Fonteyn au Royal Ballet de Londres, ses rencontres avec des chorégraphes tels Balanchine, Robbins ou Graham, son rôle de directeur de ballet a l'Ope ra de Paris, ses dernières années et sa mort en 1993, des suites du sida. C'est également l'ambiguïté du personnage que révèle cet ouvrage : s'il dansait comme un dieu, son comportement était d'une rare violence. Noureev aimait a se dépeindre lui-même comme un envahisseur barbare. Le chorégraphe Jérôme Robbins ne disait-il pas de lui : "Rudi est un artiste, un animal et un salaud" ? La définition même du monstre sacre . Entre le danseur plein de grâce et l'homme acrimonieux, cette biographie éclaire sans complaisance un mythe.

06/2019

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Littérature étrangère

L'infini des possibles

Paulina Fontana, vieille dame pleine de fantaisie et de créativité en rupture de ban avec sa famille américaine, invite ses petites-nièces, Emilia et Lucy, à visiter son pays natal, l'Italie. Elle leur fait une déclaration fracassante : le jour de son quatre-vingtième anniversaire, elle rencontrera l'amour de sa vie et mettra fin une fois pour toutes à la "malédiction de la deuxième fille de la famille Fontana". Cette "malédiction" n'est probablement rien d'autre qu'une coïncidence, un vieux mythe. Pourtant, personne ne peut nier que pendant des siècles, pas une seule deuxième née de la famille Fontana n'a trouvé l'amour. Que se passerait-il si ce supposé sort était brisé ? Emilia qui, à 29 ans, semble accepter cette malédiction, trouverait-elle à son tour le grand amour ? Au coeur de la campagne Toscane, Paulina va finalement révéler des secrets de famille autrement plus troublants qu'une malédiction vieille de plusieurs siècles... Après les succès de Demain est un autre jour, d'Un doux pardon et de Tout ce qui nous répare, Lori Nelson Spielman revient avec cette histoire passionnante consacrée à la découverte de soi, au pardon et à l'amour. Mais surtout à ces liem familiaux qui peuvent tout autant être synonymes d'étreinte que d'emprisonnement.

05/2020

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Littérature étrangère

Les aventures de Tom Sawyer

Aujourd'hui un algérien sur deux n'a pas connu les années Boumediene. Cependant, l'homme au cigare et au burnous fait l'objet d'un vrai mythe, d'une réelle sacralisation collective. Il est le seul ancien chef d'Etat dont les portraits ornent encore les administrations, les boutiques et les casernes. Au fur et à mesure que la crise économique et politique du pays s'aggrave, le retour vers le passé, devient une sorte de thérapie collective. La nostalgie conjure les effrois du présent. L'invocation des morts répare et fait oublier la déchéance des vivants. Mieux, plus l'ère Boumediene s'éloigne dans le temps, plus son image deviendra idyllique. Mohamed kacimi a tenu, pour la réalisation de cet ouvrage, à solliciter des auteurs qui ont vécu adultes, ou enfants cette époque. Il ne s'agissait ni de faire le procès des années Boumediene, ni d'en accentuer l'hagiographie. La démarche ne vise ni le réquisitoire, ni le panégyrique, mais le témoignage tout simplement. Chaque auteur se devait de raconter comment il a vécu cette période, enfant ou adulte, ce qu'il en a retenu, ce qu'il en garde comme bonheurs ou blessures, amours ou haines, réussite ou faillite. Ce volume est conçu donc comme un devoir de transmission.

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Histoire internationale

Arctique, l'histoire secrète. De Pythéas à Poutine, un combat de 2500 ans

Bien connue, croit-on, est l'histoire de la conquête du pôle Nord. Et pourtant... Le mot même est ambigu : conquête géographique ou conquête guerrière ? Les étapes de la progression des conquérants méritent un examen critique, auquel se livre ici Dominique Le Brun, spécialiste d'histoire et de littérature maritimes. On découvre ainsi que les noms qui ornent les cartes de l'océan Arctique ne sont pas toujours ceux des hommes qui ont réellement agi – celui de Barents, par exemple, cache celui du Français Balthazar de Moucheron. On apprend qu'un mythe soigneusement entretenu, celui de " la mer libre du pôle ", a poussé les Etats à investir dans des expéditions coûteuses et mortelles. On s'étonne des prolongements de la querelle à la fois politique, financière et idéologique (voire raciale) qui opposait et continue d'opposer les partisans des deux expéditions Cook et Peary. On comprend que les exploits arctiques de l'Etat soviétique naissant étaient destinés, en fait, à ouvrir la route des goulags... Et l'on en arrive à constater que, aujourd'hui, près de 50% des territoires arctiques sont limitrophes de la Russie de Vladimir Poutine. Une longue histoire dont on se demande parfois si elle n'est pas la chronique d'une catastrophe annoncée.

04/2018

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Musique, danse

JACQUES BREL. L'exil du far west

Tout s'est joué dès l'enfance. Le far west, c'est l'idée idyllique et mensongère que l'entourage de Brel lui a enseignée dans l'espoir illusoire de le protéger. À la fin de l'adolescence, Brel se rend compte de la mystification sociale fomentée dans un contexte d'époque par la bourgeoisie catholique de son milieu provincial, et qui, sur fond de nostalgie, alimente l'ardeur vindicative d'un anarchiste rétro. De ce far west il va faire un mythe poétique (une île hors du monde et du temps, point d'orgue de la liberté aventureuse des nomades) qu'il s'ingéniera à organiser dans son ouvre. de là, par fidélité à l'exigence rêveuse de son enfance, s'acharnera-t-il à atteindre «l'inaccessible étoile». De là, par souci de perfection, par dégoût de la vie enlisée (de la vie amoureuse en particulier), et dans la conscience douloureuse de ses ratages, souffrira-t-il de l'inachèvement de son moi, renonçant à substituer le péché social au péché originel, rejoignant ainsi la grande tradition du romantisme. On ne lui avait pas donné le far west ; Brel a fini par en conquérir un, au terme d'une métamorphose plénière.

10/1998

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Littérature étrangère

HAUTES TERRES. La guerre de Canudos

" Euclides da Cunha est le génial auteur de Os Sertões (Hautes Terres), le plus grand livre de la littérature brésilienne moderne et son premier classique "... " C'est l'histoire d'une rébellion mystique à l'intérieur de l'Etat de Bahia en 1896-97. Une traduction en français de ce beau livre qui tient de l'épopée, du traité de géographie humaine, de l'essai de géographie a été publiée... Je le regrette car j'allais entreprendre la traduction quasi irréalisable de ce livre difficile sous le titre de Sauvagerie. " Blaise Cendrars. Correspondant de guerre, Euclides da Cunha raconte la répression du soulèvement de Canudos conduit par son chef mystique Antonio Conselheiro, et il construit là un mythe fondateur des plus complexes. Elève de Taine et d'Auguste Comte, il brouille les catégories mêmes sur lesquelles il s'appuie et crée une subversion générale et insidieuse qui puise sa force dans la fusion singulière du lyrisme et de la précision du style. Dans ce livre inclassable où le paysage, le climat et la flore sont des acteurs fondamentaux de la guerre, E. da Cunha fait passer le souffle de l'épopée et renvoie dos à dos deux barbaries : le mysticisme retardataire et la modernité aveugle...

01/1993

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Littérature française

Charlie Chan

Quarante-neuf films de 1926 à 1949 ; une bande dessinée inaugurée en 1938, des dizaines d'émissions de radio ont propagé le mythe du Chinois Charlie Chan, détective sentencieux et sympathique, dont la source se trouve dans les six romans d'Earl Derr Biggers. Avec Charlie Chan, de la police d'Honolulu, le crime pénètre dans un univers feutré et fleuri comme celui d'une pagode. Ayant servi comme maître d'hôtel avant d'entrer dans la police, Charlie Chan est un véritable précurseur du commissaire Maigret. Comme lui, il débusque l'assassin en reconstituant la psychologie et le passé de la victime. Toujours en attente d'un enfant qui va agrandir sa nombreuse famille, Charlie Chan garde sang-froid et courtoisie, jusqu'envers un perroquet, supprimé parce qu'il connaissait le nom de l'assassin. Ne dit-il pas : " Le Chinois se considère comme un grain de sable sur le rivage de l'éternité, d'où sa modestie. " Envers lui-même et envers les autres : " Ne prodiguons pas les louanges sans discernement. Si personne n'avait complimenté l'âne sur sa voix harmonieuse, il ne se ferait pas entendre. " Ce policier à l'efficacité redoutable cultive les sentences comme d'autres les fleurs. FRANCIS LACASSIN

03/1994

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Economie

Les possédés. Comment la nouvelle oligarchie de la tech a pris le contrôle de nos vies

Vous consultez votre smartphone toutes les trois minutes dans l'attente fébrile d'une notification, d'un like, d'un match, tout en scrollant une quantité invraisemblable de contenus et en méditant sur le vide de l'existence ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas seul. A grand renfort de chauffeurs privés, de cuisiniers personnels et de livraisons à la demande, nous devenons esclaves du "maintenant, tout de suite" . En "facilitant" nos vies, des entreprises ont entièrement remodelé notre quotidien à leur image : hypertravail, optimisation de soi, culte de la réussite. Le tout emballé dans le mythe d'un soi-disant "monde meilleur" , leitmotiv d'un nouveau genre de culte qui nous promet bonheur, paix, justice et vie éternelle... Vive la connectivité infinie ! A moins que ? Bonne nouvelle : ceci n'est pas une énième "ode à la déconnexion" , mais un joyeux coup de pied dans le derrière, guide de survie pour vos interminables soirées de swipe. Alors, prêts à rester au pays des merveilles et à descendre avec le lapin blanc au fond du terrier ? /// PRESSE "Tech Trash est à la tech ce que Banksy est à l'art". Soon Soon Soon "A part Tech Trash, il n'y a pas de second degré dans la tech". L'ADN

10/2019