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Littérature Italienne

Padania blues

Barbie travaille au salon Hair&Beauty d'Ogno, petite ville de la vallée du Pô perdue au milieu des champs et des usines, où elle est née et a grandi. Quand Barbie regarde sa mère, elle lui en veut de baisser la tête et d'accepter sans rien dire le retour de son mari après deux ans d'absence. Quand Barbie regarde son père, elle voit un raté scotché devant les interviews du président de la Ligue du Nord. Quand Barbie traverse la nationale perchée sur ses talons, elle s'imagine assistante d'un présentateur télé, ou mariée à un footballeur. Quand Barbie regarde le photographe avec qui elle a couché, elle voit son ticket d'entrée dans le milieu de la mode. Et quand elle se regarde dans le miroir, elle se rappelle ses ambitions. Elle sait se mettre en valeur et saura obtenir des hommes qu'ils l'amènent là où elle veut arriver  :  loin d'Ogno. Tout ce qui lui manque, c'est de quoi se payer une belle paire de seins. Alors, quand Barbie regarde le bidon d'essence qu'elle a entre les mains, elle ne voit pas le drame qui approche  :  elle voit s'ouvrir la porte de sortie. Nadia Busato, s'emparant d'un fait divers aussi tragique que déroutant, dresse le portrait d'une jeune femme d'aujourd'hui, dont la vision du bonheur se situe à l'exact opposé de sa réalité.

06/2022

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Beaux arts

Frantisek Kupka en 15 questions

Cet ouvrage simple et didactique explique en quinze questions l'oeuvre du peintre Frantisek Kupka (1871-1957), l'un des grands pionniers de l'art abstrait, en retraçant toutes les étapes de sa carrière, depuis les premières gravures symbolistes jusqu'à la géométrie radicale de l'oeuvre ultime. Pourtant, Kupka (1871-1956) reste assez peu connu du grand public, souvent minoré dans les grands récits canoniques de la peinture moderne. Artiste d'origine tchèque, passé par Vienne avant de s'installer à Paris en 1896, Kupka est une figure essentielle pour comprendre les bouleversements de l'art du xxe siècle. A ses débuts peintre symboliste, il est aussi dessinateur réaliste pour des caricatures destinées à la presse satirique où il fustige le règne de l'argent. Adepte du fauvisme dont il retient le langage de la couleur, Kupka, fortement influencé par la tradition des arabesques décoratives, abandonne la peinture figurative en présentant au salon d'Automne de 1912 Amorpha. Fugue en deux couleurs, une oeuvre de rupture composée uniquement de formes colorées géométriques. C'est là une révolution qu'il mènera tout au long de sa vie, fasciné par la représentation des formes en mouvement, inspiré par la musique, la science et la lumière, dans lesquelles il perçoit le rythme même de la modernité. Un ouvrage idéal pour comprendre la complexité et l'importance de Frantisek Kupka à l'honneur avec l'exposition Frantisek Kupka au Grand Palais du 21 mars au 30 juillet 2018.

03/2018

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XXe siècle

La reine du Ritz ou Sept mois de la vie d'une femme

Février 1944. Dans le Paris occupé par la soldatesque nazie, Blanche de Crussol est contrainte, sous la menace d'une dénonciation, de participer à l'infamant Déjeuner de la Table ronde à l'hôtel Ritz, agapes mensuelles de la collaboration économique franco-allemande. Piège mortel où l'enferme le chef du réseau gaulliste du palace de la place Vendôme, personnage cynique et manipulateur. Blanche va vivre les sept mois précédant la Libération de Paris entre la curiosité pour les créatures frivoles qui fréquentent le Ritz tandis que les Parisiens crèvent de faim, Arletty, Chanel, Guitry, Lifar, et la terreur de la Gestapo qui la traque pour complicité dans l'attentat du 20 juillet contre Hitler, sans parler de la police de Sûreté criminelle de la rue des Saussaies qui la soupçonne à tort d'un crime sordide. Au fil de ses rencontres, elle croise chez une Américaine richissime, qui tient un salon littéraire, toute la fine fleur de la collaboration artistique, des écrivains antisémites jusqu'à l'indécence, Léautaud, Jouhandeau, Cocteau, et l'ambigu Ernst Jünger, héros de la Grande Guerre et auteur de romans à succès. Août 1944 est le mois de tous les dangers pour Blanche. Arrêtée par la police française, jetée en prison, sera-t-elle la victime expiatoire des libérateurs, comme ces femmes accusées de "collaboration horizontale", exhibées nues dans les rues et souillées de crachats, ou sera-t-elle épargnée pour service rendu à la France enfin libérée de l'oppresseur nazi ?

06/2021

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Contes et nouvelles

La magie du cerveau. Une façon de voir le monde et son parfum

Qui peut dire qu'il détient le vrai sens de la vie ? Personne, tout reste inconnu. Est-ce que notre cerveau capte l'extérieur pour lui donner l'apparence d'un tableau, ou enveloppons-nous de magie le tableau extérieur pour le soumettre à nos sensations ? Nous n'en sommes pas maîtres. Se dessine alors la ligne enchanteresse de la vie, tragique et comique, chaque pas nous menant vers la mort, seul point commun. La nouvelle "Les deux... ou aucune d'entre elles", regard sur l'existence, ironie, mysticisme : Hamlet qui tombe de son piédestal, figure tragique devenue comique. Tragédie et Comédie sont les deux faces d'une même réalité ; tous les personnages se trouvent "entre elles". C'est le poème de la vie, où chacun avance sur la ligne jusqu'à la mort. La vie simple coule jour après jour, cependant qu'un parfum étrange persécute le héros : la vieille succombe à une bataille de fleurs, une jeune fleuriste nomme son salon "La Fée des Fleurs" ; le charme du parfum des fleurs et l'envoutement. Et cet homme en vol cosmique qui ne supporte plus l'enfermement dans la cabine ; il cueille la fleur jaune, fleur magique, illusion, mortelle. Un balancement permanent entre raison et force infernale qui nous égare, "Un papillon". Quelques histoires de cheminements tragiques, comiques, des fictions, plus vraies qu'une réalité racontée. Une façon de voir le monde.

06/2021

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Beaux arts

Davidiennes. Les femmes peintres de l'atelier de Jacques-Louis David (1768-1825)

Entre 1768 et 1825, Jacques-Louis David tient un atelier formant à la peinture d'histoire, genre noble et viril, où quatre cent cinquante jeunes gens se pressent durant plus d'un demi-siècle. Parmi eux, vingt-six femmes dont établir l'identité est une gageure tant " l'atelier féminin " de David est protéiforme et changeant. En un temps où les bouleversements sociaux et politiques favorisent l'épanouissement des femmes peintres, "l'atelier féminin" de David est un lieu d'apprentissage pour des artistes, telles Guillemine Benoist, Constance Charpentier, Sophie Chéradame, Sophie Rude et Angélique Mongez mais aussi un lieu de sociabilité pour quelques mondaines, dont Charlotte Bonaparte et l'ex-Madame Tallien. Simples élèves, collaboratrices ou encore inspiratrices, les artistes réalisent nombre d'oeuvres, allant du portrait aux grands formats historiques, ouvrent des ateliers d'enseignement et exposent pendant plusieurs décennies au Salon où elles sont en compétition avec leurs collègues masculins. Ainsi Guillemine Benoist et Anne-Louis Girodet, parmi les plus brillants élèves de David, s'aventurent à présenter au public les portraits du Citoyen Belley (1797) et d'Une femme noire (1800), oeuvres en miroir, atypiques et virtuoses, représentant des modèles noirs. Les destins croisés de ces deux peintres mettent en perspective leurs carrières qui soulignent les entraves faites aux femmes artistes, aussi douées soient-elles, afin qu'elles ne puissent concurrencer les hommes sur le marché de l'art. Les davidiennes et " l'atelier féminin " de David entrent ici dans la lumière.

03/2019

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Alchimie

L'Alchimie des francs-maçons - Histoire d'un tradition transmutée

L'alchimie fait partie des centres d'intérêt majeurs pour le franc-maçon contemporain : elle sert, dans la représentation qu'il s'en fait, de " porte basse " ou d'entrée dans le monde des Mystères, propres à alimenter sa quête initiatique et à lui permettre l'appropriation de l'histoire et du symbolisme maçonniques. La connaissance des métaphores que l'alchimie déploie est devenue indispensable à la démarche maçonnique dès les trois premiers grades " bleus ". Il est donc utile de se demander quand, pourquoi et comment une partie du corpus alchimique intéresse et infuse, en partant des hauts grades, la maçonnerie " bleue ". L'auteur s'appuie sur l'histoire des représentations pour éclairer ici la manière si particulière avec laquelle les maçons s'approprient l'alchimie. Ce livre est un outil : il examine comment les maçons, à partir des lectures d'Oswald Wirth, à la fin du XIXe siècle, récupèrent tardivement les motifs alchimiques pour développer certains symboles essentiels des grades bleus comme VITRIOL, les thèmes des épreuves des initiations et de la légende d'Hiram. Ce travail s'appuie sur des textes de référence et une riche iconographie accompagnée de légendes nourries et de commentaires précis. Le franc-maçon ou le lecteur curieux pourra ainsi croiser les deux domaines de la franc-maçonnerie et de l'alchimie et saisir leur mise en regard afin, de l'Art Royal mais aussi " du Grand Art, comprendre le Mystère ". Prix au Salon du Livre maçonnique de Paris

03/2022

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Essais

La topologie psychanalytique en question

On trouvera dans les dix textes du présent volume, leur pré-face, préliminaires, et le texte de Bentham qui leur est une sorte de postface, l'exposition de tout un jeu de retournements de surfaces sur elles-mêmes, de coupes et de coupures, de variations, de passages à l'infini, mais aussi de suturations, de coutures, dont la psychanalyse s'est servie ces sept ou huit dernières décennies dans sa pratique et ses explications. Elle n'en est pas encore le classement si jamais il sera possible un jour ; mais si cette présentation est encore très loin d'en systématiser les formes, elle est aussi désormais très loin de se contenter de la métaphore de l'enfilade des pièces - salon / antichambre / chambre - dont Freud avait usé dans son Introduction à la psychanalyse pour figurer l'inconscient dans son rapport avec la conscience et le préconscient. Les "techniques" que nous venons de citer se sont considérablement enrichies, en un demi-siècle, en s'inspirant délibéré-ment du travail que les mathématiciens ont effectué, sous le nom de topologie, en analysis situs, en algèbre et en probabilité. Ce qui ne signifie nullement, comme on le verra avec Kafka, Mi-chaux, Quignard, mais aussi dans Grothendieck, un abandon de la littérature, dont les scènes qui, pour exprimer le rapport au corps, l'anorexie, l'obsession, sont aussi, à leur façon, des coupes, des coupures et retournements, ne sont pas sans devoir à la pensée rigoureuse des mathématiciens.

03/2023

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Musique, danse

On ne vit qu'une heure. Une virée avec Jacques Brel

De Brel, on sait tout, ça ronronne au salon. Brel mérite mieux. Il mérite d'être bousculé comme lui-même défonçait la scène ; sinon, à quoi bon une nouvelle pièce à son Olympia ? Pour David Dufresne, Brel est tout à la fois un père de substitution, une icône, le chanteur qui braille et qui transpire, comédien de seconde zone, penseur hors pair, et surtout l'âme sœur qui aide à lever ses cent kilos, quand la vie se joue de drame en drame. Ses mots sont devenus devise pour la vie : " On fait ce qu'on peut mais il y a la manière. " On ne vit qu'une heure est un livre avec Brel, autant qu'une biographie de Brel, une invitation à aller voir, comme l'artiste le professait. L'auteur nous embarque à Vesoul et sa fameuse valse musette, dans la France des camions pizza, des usines oubliées et des centres-villes qui se recroquevillent dès 6 heures du soir. Que reste-t-il de l'âme du Grand Jacques ? De ses obsessions (la fraternité, l'amour, la soif de vivre et la mort) ? Ouvriers, sans le sous, bourgeois et commerçants, David Dufresne brosse le portrait d'une France profonde, joyeuse et brisée. A la Brel. Un récit sensible et tonitruant, lézardé de chansons, d'entretiens rares du chanteur et de rencontres truculentes, où le passage de Brel à Vesoul se fait plongée policière.

09/2018

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Sciences historiques

Paris romantique. Tableaux d'une ville disparue

Eugène Sue en a décrit les bas-fonds, Victor Hugo les barricades, Musset les femmes et les jardins. Balzac en fit une pièce maîtresse de son oeuvre, entre splendeurs et misères des ambitions qui se heurtent, des illusions qui s’évanouissent, de l’argent qui élève et corrompt. C’était le Paris romantique, le Paris des mansardes et des grisettes, des faubourgs et des barrières d’octroi. Une capitale qui n’avait guère changé depuis l’Ancien Régime et que les travaux du baron Haussmann défigureront à jamais. Sylvain Ledda fait revivre cette ville disparue, dévoilant les visages de Paris sous la Restauration et la monarchie de Juillet, des rituels de la vie sociale aux événements qui firent date. Une passionnante étude en forme de promenade littéraire et historique qui explore les lieux emblématiques du Paris romantique : le boulevard, les jardins, mais aussi les lieux de légendes urbaines, telle la maison du bourreau, objet de fascination et de répulsion. Le livre part également à la rencontre de ceux qui ont fait vibrer la capitale, contemporains de Lamartine et de Dumas ; où l’on croise les figures emblématiques du Paris de 1830, poètes, dandys, inconnus en quête de gloire, criminels dont on relate les exactions dans les colonnes des journaux. D’une scène de théâtre à un salon mondain, d’un magasin de nouveautés à une allée du Luxembourg, chaque page invite à redécouvrir Paris à une époque décisive de son histoire.

11/2013

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Littérature française

L'heure bleue

J'ai vécu 15 ans avec Patricia. Sans penser à la précarité de l'existence. Un vilain cancer est venu la prendre et Patricia a quitté son habit de chair pour s'envoler vers l'immensité; le jour de la Saint Olivier voici bientôt six ans. Le lendemain, tôt le matin, le jour se levait à peine, je suis descendu dans le salon. Je me suis installé sur ma chaise, doucement, pour ne pas réveiller mes enfants. J'ai pris ma plume et j'ai laissé l'encre dessiner l'histoire que Patricia me soufflait à l'oreille. Mon petit amour m'a conté sa vie. Les moments essentiels de son existence ont pris mots, ont pris phrases. Tantôt avec son style. Tantôt avec le mien. Ces rendez vous, ponctués par l'écriture, m'ont permis de supporter la cruauté de l'absence et ne pas basculer dans l'abîme du désespoir. Au travers de son témoignage, j'ai découvert que la vie n'avait pas de fin. Elle adoptait des formes diverses, mais restait plus forte que tout. J'ai compris la détresse et la solitude face à la maladie qui ronge. J'ai mesuré l'essence même de notre existence. L'amour et le partage. Les chapitres se sont construits doucement. Ils ont fini par bâtir un livre. Ce livre que je voulais laisser à mes enfants. A nos enfants. Pour que la trace éphémère d'une belle jeune femme reste figée à jamais.

06/2009

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Littérature française

France 80

Samedi 26 mai 1984. Rezé-lès-Nantes. Claire Berthelot. treize ans, se lève, enfile ses chaussons. retape le canapé-lit en velours marron, ramasse les emballages des Raider laissés çà et là. ramène à la cuisine un cendrier marocain à demi plein. en revient mie lavette rose à la main. essuie un par un les carreaux de la table du salon, y dépose délicatement le Télé 7 jours avec Jacques Martin en couverture. À Patina de Majorque. Patrick Cheneau. vingt-sept ans. est nu dans le lit de 140 de sa chambre d'hôtel, le drap et la fine couverture de laine verte roulés à ses pieds. Dans ses moments de lucidité, il fait basculer son grand corps fébrile vers la droite et glisser son bras poilu à gourmette le long du lit à la recherche de la bouteille de Contres. Patrick Cheneau n'emmènera jamais Claire danser au Louxor dans sa Fuego bleue : Claire Berthelot n'invitera jamais Patrick à la boum du collige salle 215. Claire et Patrick ne se connaissent pas. Ça ne les empêchera pas de tomber amoureux de Nadine, de passer en seconde G, de devenir VRP. de se décolorer en blonde, de coucher avec ses clientes. de passer l'aspirateur, d'être bourré au gin-fizz. de se faire tripoter par John. de jouer au Trivial Pursuit, d'écouter Like a virgin dans un walkman flambant neuf. France 80 est le premier rouan de Gaëlle Bantegnie.

08/2010

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Littérature étrangère

La Madone d'Excelsior

Aux beaux jours de l'apartheid dans l'Etat libre d'Orange, Excelsior a sa ville blanche et son township noir, ses notables et ses domestiques dont les frères et les maris triment dans les mines de Welkom. Tout semble dans l'ordre. Sauf dans la grange du fermier Johannes Smit, qui accueille des ébats illicites, où le boucher, le pasteur, l'officier de police goûtent les plaisirs de la chair noire, accorte et consentante. C'est l'Âge d'Or de l'Immoralité, car ce n'est pas l'adultère mais le métissage qui est hors la loi de l'apartheid. On arrête donc les coupables, blancs et noires, dont Niki, bien-aimée de son patron boucher. De leurs amours est née Popi la blonde. Le procès retentissant, en 1971, des " 19 d'Excelsior " est le point de départ de l'histoire de deux communautés centrée sur la famille de Niki, la madone déchue, sur trois décennies. Au fil des changements, les clivages et les alliances se forment et se reforment entre anciens collabos et ex-militants, entre adeptes de De Klerk et jusqu'au-boutistes. La réconciliation peut enfin commencer. De la foire aux cerises au salon du pasteur, de l'étude du notaire au conseil municipal virant de bord, Mda mène son petit monde avec une verve et une tendresse indulgente pour tous, nous fait rire et pleurer en noir et blanc et en couleurs.

04/2004

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Critique littéraire

Correspondance. 4e édition revue et corrigée

George Sand et Marie d'Agoult comptent parmi les femmes les plus intelligentes et les plus libres de leur temps. De leur rencontre, en 1835, naquit une amitié brutale et exaltée. Elles l'exprimèrent d'abord par des lettres d'une profonde tendresse puis par dix mois de vie commune presque ininterrompue. A Paris, elles ouvrirent ensemble, pendant quelques semaines, un salon où elles reçurent les écrivains et les musiciens les plus célèbres. Ensuite, à Nohant, George accueillit avec sollicitude Marie dont la santé vacillait. Soudain, avec le départ de celle-ci pour l'Italie, vint le temps de la haine. Leur intelligence exceptionnelle ne surmonta pas les blessures d'amour-propre qui s'étaient insidieusement formées au sein de leur intimité trop étroite. Le désir de vengeance l'emporta. Il s'exprima à travers des livres chez George et par des accès de médisance chez Marie qui allait devenir l'écrivain Daniel Stern. Les lettres qu'elles s'échangèrent au plus fort de leur amitié, rassemblées ici pour la première fois, témoignent du caractère exceptionnel de ces deux femmes qui, bravant les préjugés de leur classe, se voulurent maîtresses de leur destin. Toutes deux dotées d'un fort tempérament, elles firent montre d'une force d'introspection et d'une clairvoyance peu communes. Au fil de leurs lettres glissent les ombres de personnalités de premier plan (Balzac, Lamennais, Musset, Mickiewicz, Berlioz) au premier rang desquelles surgissent celles des deux amants, Liszt et Chopin.

05/2004

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Littérature française

Plus vivant que jamais ! Comment survivre à l'inacceptable ?

Le 29 mai 2018, Jean-Luc Romero-Michel, alors en déplacement, est alerté par un ami : son mari, Christophe, a disparu. Attendu au matin sur un salon dans le cadre de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité dont il est le secrétaire général, il ne s'est pas présenté et ne répond pas au téléphone. Ce n'est que quelques heures plus tard que, convoqué au commissariat, Jean-Luc apprendra sa mort. Passé la brutalité et le choc inouïs de la nouvelle, il lui sera révélé les circonstances de son décès, survenu lors d'une prise mortelle de drogues de synthèse. Pour Jean-Luc, c'est la stupeur, mêlée à un chagrin et une douleur sans nom. Comment accepter et survivre à l'inacceptable ? Adressée à Christophe, cette lettre rédigée sous forme de journal est d'abord une histoire d'amour — un amour non conventionnel, qui s'impose peu à peu comme une évidence. Un amour fait de voyages, de passions, de combats communs et d'un mariage le 27 septembre 2013. Mais c'est aussi une histoire de deuil, de douleur et de résilience ; l'histoire d'un homme confronté à l'horreur et à l'indignité, qui pousse un cri d'alerte face au mutisme des pouvoirs publics sur l'explosion de ces drogues qui causent des ravages parmi les jeunes et dans le milieu de la nuit.

06/2020

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Beaux arts

Mami Wata. La peinture urbaine au Congo

Mami Wata, sirène ensorceleuse qui symbolise l'attrait et les pièges de la modernité, Bula Matari qui, sous diverses formes, incarne le pouvoir, Patrice Lumumba devenu héros christique... Ces figures hantent la peinture urbaine du Congo, où se mêlent le fracas de l'histoire et les rumeurs de la ville. De fait, à Kinshasa, Lubumbashi et Bunia s'est affirmée, à partir de 1950, une peinture de chevalet, qui a remplacé la peinture sur case et s'adresse autant à une clientèle étrangère que locale. Elle s'inscrit dans une culture qui ne rompt ni avec les traditions villageoises, qu'elles soient orales ou plastiques, ni avec l'ambiance moderne de la ville : l'usine, les bars, les nouvelles musiques et pratiques sociopolitiques. Bogumil Jewsiewicki décrypte les codes de cette production artistique dont les images - les "icônes mémorielles" - suivent le fil de l'histoire du Congo : la colonisation en 1885, l'indépendance de 1960, le règne de Mobutu, jusqu'à l'assassinat de Kabila en 2001. En s'attachant au mode d'élaboration et de réception de la peinture urbaine, il analyse la genèse de cet art, à la fois retour sur soi, acte politique et vecteur des liens sociaux : le tableau accroché dans un salon, dans un bar ou dans la rue est commenté, discuté et parfois même détruit. En postface, l'auteur nous livre de savoureux portraits des peintres, à la fois drôles et tragiques.

04/2003

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Musique, danse

Drôle de parcours

La Fouine est un phénomène. Sa vie vaut tous les romans. Avec plusieurs millions d'albums vendus, autant de fans sur les réseaux sociaux, une exposition médiatique conséquente, il est un des artistes de musique urbaine les plus populaires. Son différend avec le rappeur Booba a enflammé la toile. Le cinéma le courtise. Originaire de Trappes, Laouni Mouhid, pour son contrôleur judiciaire, a tout connu : la galère, la délinquance, la prison. Son père transmet à ses sept enfants son amour de la musique. On écoutait Brel, Brassens, Gainsbourg, Coltrane et Billie Holiday dans le salon familial. Laouni apprendra tôt à chanter et à jouer de plusieurs instruments. Sa mère, trop vite disparue, lui inculque des valeurs fondamentales. Mais la famille implose. S'ensuivent expulsions et déboires. Laouni sombre. Avant que La Fouine n'obtienne gloire, argent, reconnaissance et qu'il ne vive sous le soleil de Miami, il aura été balloté de foyers en maisons d'arrêt. Il aura aussi forgé des amitiés fraternelles. Ce récit est l'autobiographie intimiste et inédite d'un artiste qui se livre sans tabou, avec une lucidité, une sincérité et une autodérision étonnantes. Du ghetto au gotha, des quartiers disciplinaires aux plateaux télé, des mandats de dépôts aux trophées, ce "drôle de parcours" constitue un témoignage passionnant et débordant d'humanité. Un document que Laouni Mouhid a souhaité écrire avec deux journalistes, scénaristes et écrivains : Karim Madani, spécialiste des cultures urbaines et Christian Séranot, spécialiste des questions judiciaires et sociétales.

11/2013

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Littérature française

Les Greniers de Trémalon. Les enfants de Bretagne

A travers les yeux d'un jeune garçon, on voit paraître un univers qui fut celui de la Bretagne, quasiment jusqu'à la seconde Guerre Mondiale. Univers rural qui n'avait guère changé, en bien des aspects, depuis l'époque des Frères Le Nain : on s'éclairait à la bougie, on se levait au chant du coq et l'on se couchait avec le soleil ; on allait au pas du cheval et l'on gagnait son pain ... C'est dans la campagne si diverse d'une Bretagne dont il voulut plus tard apprendre la langue, que l'enfant s'ouvre aux splendeurs de la Création ; splendeurs infimes, comme les irisations du vin dans une carafe, ou vastes, comme les espaces que traversent les vents d'équinoxe. Par la magie des récits, qu'il écoute à table ou dans les champs, l'enfant s'imbibe de la poésie intemporelle qui émane si joliment de "l'ordre tranquille des choses". Rien d'insignifiant alors dans les couleurs d'un jardin, dans la musique des accents, dans les "objets inanimés" qui racontent des existences au décor resté longtemps inchangé, dans les vieilles maisons bâties pour servir des générations. Le garçon qui s'étonne devant la beauté d'un oeuf de grive ou le parfum que laissent les tulipes, après la nuit, dans le salon silencieux, ne cessera plus de vivre dans un émerveillement qui l'accompagnera, tel un chant aux tonalités infinies, jusqu'au terme de son séjour.

04/2019

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Littérature française

Trois semaines à Kelz

Juillet 1963. Vingt-deux jeunes venus de six nations sont rassemblés à Kelz, en République Fédérale d'Allemagne. Ils viennent remettre en état des cimetières juifs à l'abandon depuis le début du nazisme. Gérard, parti de Salon-de-Provence, est l'un d'eux. Il va avoir dix-sept ans. Il raconte. Pourquoi sont-ils là ? Pour participer à la reconstruction de l'Europe dévastée par la guerre et pour la paix. Pour contribuer à réparer le drame juif, par une action symbolique, c'est ce qui a décidé les plus avertis d'entre eux. Mais pour d'autres, il s'agit simplement de vacances à moindre coût, de s'évader du "cocon familial" et de découvrir le monde, autrement. La première semaine, les jeunes font connaissance, découvrent leurs différences et s'efforcent de se comprendre. Ils pénètrent dans leur premier cimetière envahi par les herbes avec étonnement et interrogation. Mange-t-on dans un cimetière ? Peut-on fumer ? Peut-on flirter ? Ils vont apprendre à y travailler, mais aussi à y vivre. Poussés par la curiosité, les habitants les accueillent chaleureusement dans les magasins, au gasthaus le vendredi soir. Mais parfois très vite, après les premiers élans, les visages se ferment. Le lundi suivant, les jeunes arrivent joyeusement au cimetière de Lüxheim. Ils y découvrent des tombes bouleversées, profanées, des cercueils pillés. L'horreur du nazisme, dont ils avaient à peine entendu parler.

10/2018

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Critique littéraire

Le dernier roi soleil

"Sa voix virevoltait au téléphone, disait des "bonjour Sophie" affectueux et rieurs, livrait les nouvelles - bonnes, toujours - appétit retrouvé, furieuse envie de ski ou de mer, joie de déjeuner avec untel, et pourquoi pas, d'ailleurs, trouver un moment pour se voir. On prenait date. Il raccrochait vite, tellement pressé de composer d'autres numéros. Au saut du lit, après un grand bol d'Ovomaltine et les tartines beurrées de son fidèle cuisinier, Jean d'O remplissait son carnet de bal. Venez, vieux amis, grands esprits de l'Académie et d'ailleurs ; venez aussi politiques, acteurs, journalistes, et venez vite, jolies dames, croisées au hasard de la gloire, dans un salon du livre, à la télévision. Jean d'O conviait ainsi le tout Paris, méthodique et vorace dans son peignoir blanc. Mais ce jeudi d'automne, sa voix ne dansait plus... " Pendant près de trois ans, "le dernier roi soleil" ouvre ses portes à la journaliste Sophie des Déserts. Elle s'approche. Il s'habitue. Ils s'apprivoisent. Une amitié se noue, dans la vérité des derniers temps. Sophie des Déserts voit aussi ses amis, son majordome, sa famille, les femmes de sa vie. Avec l'approbation de "Jean" , tous lui parlent. Se livrent. Racontent. Ainsi apparaît Jean d'Ormesson, dans toutes ses facettes, au fil de ces pages lumineuses et sombres parfois, piquantes, drôles, tendres, où se révèle enfin l'homme.

11/2018

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Beaux arts

Antigna ou la passion des humbles

Présenté par ses amis comme un homme de coeur, sensible et généreux, Alexandre Antigna (1817-1878), natif d'Orléans, est avant tout le peintre des humbles, celui qui a haussé sur la scène picturale du XIXe siècle " les drames de la vie des pauvres ", ainsi qu'en témoignent ses compositions les plus célèbres : L'Eclair, La Halte forcée ou L'Incendie, tableau qui a valu à l'artiste une médaille de première classe au Salon de 1850-1851. Un des aspects majeurs de l'oeuvre d'Antigna est en effet de refléter la souffrance du petit peuple, victime des transformations engendrées par la révolution industrielle. Très vite classé parmi les " réalistes " et comparé à Courbet, il se distingue malgré tout du maître d'Ornans par la poésie dont il imprègne ses sujets, s'attachant tout particulièrement à exalter le rôle de la femme et à célébrer, avec beaucoup de tendresse, la figure de l'enfant. A partir de 1860, plus serein et enclin à éclaircir sa palette, Antigna s'illustre notamment dans de nombreuses scènes bretonnes. Quoique sa renommée ait été partiellement éclipsée par l'impressionnisme naissant, l'auteur de L'Incendie n'en demeure pas moins un des peintres les plus talentueux de son temps. Réparties dans un nombre important de musées et de collections particulières, ses oeuvres révèlent un artiste original et touchant, insuffisamment connu du grand public. Puisse ce livre contribuer à réparer cette injustice.

09/2017

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Littérature française

Crash-test

Au commencement était l'accident. Il faut donc procéder à des crash-tests, mettre un mort à la place du mort, étudier la destruction et ses lois. Un homme s'y emploie, jour après jour, jusqu'à la fêlure. Au commencement était l'accident - puis aussitôt : le sexe. C'est ce qu'elle pense, à chaque fois qu'elle s'avance sur scène, c'est cette pensée qui marche avec elle quand débute son numéro de strip-tease et qu'elle affronte la tribu des pornographes. La jouissance ? Laquelle ? Il n'en connaît qu'une, pour l'instant : celle qu'il invente dans sa chambre d'ado, à grand renfort de bandes dessinées pour adultes, tandis que dans le salon de famille l'alcool dicte sa loi. Pris dans les feux croisés d'une violence sociale, ces trois isolés forment un trio aux liens instables mais fiévreux. A travers eux, un combat est livré, et peut-être aussi délivré : comment chanter la résistance des corps, leur incandescence ? Le nouveau roman de Claro explore et bouscule des mondes apparemment distincts - l'industrie automobile, le strip-tease, le porno naissant des années 1970, marqué par le film Gorge profonde, les bandes dessinées pour adultes, la cellule familiale, la domination masculine... Rythmique et intense, inventif et pugnace, obéissant à une partition implacable, Crash-test donne voix et vertige aux chairs contrariées et à leur nécessaire insurrection - et tout le reste est poésie.

08/2015

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Littérature arabe

Confessions

Quinze années de guerre civile, c'est ce qu'a connu le Liban de 1975 à 1990. C'est aussi le contexte dans lequel Maroun a grandi. Devenu jeune adulte, il raconte les années passées à Achrafi eh, le quartier chrétien de l'est de Beyrouth, entouré de sa mère, de son père, engagé dans les milices phalangistes, de son grand frère Iliya, et de ses trois soeurs. Il décrit le quotidien de ceux qui ont appris à vivre sous les bombes et les tirs de snipers, les plaisirs simples dans les moments de trêve, la douceur de l'enfance malgré la violence sourde et incompréhensible avec laquelle il faut cohabiter. A la maison, accrochée au mur du salon, il y a aussi la photo d'un jeune frère, kidnappé et assassiné au début du conflit. Dans la famille règne une mystérieuse atmosphère et, d'aussi loin qu'il s'en souvienne, Maroun a toujours senti peser sur lui un étrange regard. Et pour cause : plus tard, après la guerre, Iliya lui apprend qu'il n'est pas celui qu'il croit être. Seul survivant parmi les occupants d'une voiture que l'unité de "son père" a arrêtés à un barrage pour les abattre ensuite, il a été recueilli, soigné et adopté par la famille qui lui a donné le prénom du fils défunt. Bouleversé par cette révélation, Maroun convoque ses souvenirs, tente de les remettre en ordre, dans une impossible quête de son identité.

04/2021

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Naturothérapie

Maigrir par la naturopathie

"Etre naturopathe, c'est un choix de vie, c'est nous mettre en accord avec la nature et refuser l'influence du monde, c'est comme entrer en religion. Et cela demande des sacrifices, renoncer à de mauvaises habitudes et oser redéfinir son mode de vie. S'alimenter est un acte essentiel qui conditionne notre survie, notre bien-être. C'est le rôle du naturopathe de conseiller et de guider chacun vers des choix alimentaires, d'une part par la qualité de l'aliment et d'autre part le choix de l'aliment". Perdre du poids durablement, sans contrainte ni régime, c'est possible ! C'est ce que nous apprend Henry Vincent Perian, naturopathe depuis 40 ans. A travers les bases élémentaires d'une bonne hygiène alimentaire ainsi que l'utilisation des plantes médicinales, il nous accompagne dans une perte de poids synonyme de plaisir. Construit comme un instrument au service de votre bien-être, Maigrir par la naturopathie vous aide à vous aimer et à faire de votre corps un complice dans la recherche de votre bonheur. Apprenez enfin à gérer votre poids et devenez acteur de votre bien-être ! Naturopathe-iridologue depuis 40 ans, Henry Vincent Perian est l'auteur d'un premier ouvrage de développement personnel, La Beauté en soi. Créateur d'un journal et du premier salon de la beauté et de la mode black à Paris, il est également animateur à la télévision dans une émission de santé et de bien-être.

03/2021

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Autres encyclopédies (3 à 6 an

La ferme et ses animaux

Une imagerie qui montre et raconte la vie de la ferme et de ses animaux. Une entrée immédiate par l'image, simple et accessible pour découvrir cet univers qui fascine les enfants. Un vocabulaire riche et précis pour apprendre à nommer. Une référence d'images tant pour les parents et leurs enfants que pour les enseignants. L'imagerie "Mes années pourquoi - La Ferme et ses animaux" est organisée en 4 parties : dans la première, à la ferme, l'enfant découvre les bâtiments, les engins, les outils, les animaux sauvages qui contribuent ou perturbent la vie de la ferme, l'importance de la météo, ce qui se passe la nuit quand la ferme dort ; dans la deuxième partie, l'enfant suit les animaux de la ferme dans leur vie quotidienne, les soins, la transhumance et le clou de l'année agricole : le Salon international de l'agriculture ; dans la troisième partie, les cultures, l'enfant parcourt les champs avec l'agriculteur pour préparer la terre, semer, entretenir les cultures, moissonner. Il apprend à reconnaître les céréales, les fruits, les légumes. Il comprend comment fonctionne une serre. Il visite aussi le marché où les fruits, les légumes et les produits de la ferme sont vendus ; dans la quatrième partie, l'enfant découvre les fermes spécialisées : la ferme apicole, la ferme viticole, la ferme horticole, la culture du riz en rizière, la ferme pédagogique et la ferme biologique.

04/2021

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Histoire internationale

Les plus incroyables histoires des anonymes de la guerre

Des histoires incroyables et inconnues des anonymes de la Guerre de tous pays. Nous avons tous entendu parler des grands chefs militaires, ceux dont les actions héroïques ont changé la face du monde. Mais qu'en est-il des acteurs méconnus ou oubliés dont les interventions ne furent pas moins remarquables au cours de nombreux conflits ? Ce livre raconte les aventures de 44 de ces héros anonymes, entre autres : - Albert Göring et Heynz Heydrich, frères d'Hermann et de Reinhard, qui risquèrent leur vie pendant des années en aidant des Juifs à s'échapper des griffes de leurs frères. - Werner Göring, neveu du Reischführer, Hermann Göring, qui servit dans l'US Air Force et bombarda l'Allemagne. - Kitty Schmidt, la patronne allemande d'un bordel qui empêcha la prise de Gibraltar. - Tsutomu Yamaguchi, qui survécut aux deux bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. - Meyrid Edward Clifton James, qui fut le sosie du maréchal Montgomery. - John C. Woods, le bourreau américain de Nuremberg qui sabota délibérément les exécutions, refusant aux condamnés le bénéfice d'une mort rapide. - J. F. Kennedy qui ne fut peut-être pas le héros de guerre que l'on dit - La guerre de 14-18 qui n'aurait pas dû commencer à Sarajevo. - Victor Mac Lean qui vit la guerre à Sécession commencer dans sa cuisine et la signature de la reddition du Sud dans son salon. Et bien d'autres personnages de guerre tout aussi incroyables...

05/2015

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Littérature française

Le chirurgien qui revait d'être chevalier

Après une longue nuit à réparer des os brisés et à recoudre des chairs déchirées, Nicolas Renault, chirurgien orthopédiste, s'assoupit dans le salon des chirurgiens. Ce sommeil le fait glisser dans un rêve surréaliste qui se passe à l'époque médiévale, dans un lieu qu'il jurerait reconnaître. Il se retrouve alors dans la peau de Mérik, un valeureux chevalier, et découvre l'existence d'une fleur bleue qui pourrait soigner la maladie du fils d'un ami... Les frissons qu'il a à son réveil sèment un doute dans son esprit : ce rêve était-il prémonitoire ? Serait-ce la preuve que nous avons bel et bien une mémoire cellulaire ? Plongez dans le premier tome d'une série hybride, entre réalisme et fantastique, toujours sous fond de thriller médical et d'espionnage... Un air de Don Quichotte ! Eric Renaud est né dans l'Outaouais en 1961. Jeune, il développe une véritable passion pour la lecture. Il choisit de devenir chirurgien orthopédiste et obtient de nombreux diplômes d'études supérieures aux universités de Montréal et de Toronto. Conférencier et auteur de plusieurs articles scientifiques, ce n'est qu'après vingt-cinq ans d'université qu'il se sent satisfait de sa formation et qu'il atteint le sommet de sa profession. Un souci de santé le force à reconsidérer ses priorités dans la vie et fait place à l'artiste en lui.

03/2023

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Thrillers

Paris se lève

Dans un Paris plus que jamais mis à mal par les attentats de Charlie Hebdo, l'équipe du commissariat de la Défense doit agir vite avant que l'impensable ne se produise... Pierre-Louis Madec, alias PLM, se réveille ce matin de janvier avec le sentiment d'un désastre imminent. Ce nouveau départ loin de sa Bretagne natale, au commissariat de la Défense, promet d'être mouvementé. A peine arrivé, on lui confie l'affaire Françoise Laborde : une femme de 70 ans retrouvée morte dans son salon. Un corps en lambeaux, signe d'un véritable acharnement contre sa personne. S'ajoute à cette enquête le mystérieux viol d'une jeune fille, Elsa, trouvée inconsciente devant un bloc d'immeubles. Elle reste mutique, incapable de se souvenir du moindre détail sur la soirée de la veille. A moins que les cauchemars qu'elle ne cesse de faire soient des indices, une piste... La menace est partout. Et c'est quand on pense que rien de pire ne pourrait arriver, que l'impensable se produit. Tapis dans l'ombre, des hommes se préparent à frapper fort, à commettre une atrocité au nom de leur Dieu. De quoi bouleverser le monde et mettre à mal les forces de police. Mais il faut rester concentré, PLM le sait. Le meurtrier de Françoise Laborde et le violeur de la jeune Elsa pourraient profiter de l'agitation ambiante pour commettre bien pire. Le temps est compté...

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Monographies

Dans la lumière du Var. "Le plus beau pays du monde", Edition bilingue français-anglais

Pointilliste puis divisionniste, Cross fait partie, avec Signac et Seurat, du mouvement néo-impressionniste. Henri Edmond Joseph Delacroix (Douai, 1855 - Le Lavandou, 1910) naît à Douai, où sa famille tient une quincaillerie. Il fait son apprentissage à Lille auprès de Carolus-Duran et d'Alphonse Colas et débute au Salon de 1881 en traduisant son patronyme "Delacroix" en anglais "Cross" , pour se distinguer d'Eugène Delacroix sur une idée de son ami le peintre François Bonvin. D'abord naturaliste Henri-Edmond Cross se lie d'amitié avec les peintres néo-impressionistes dont il partage les convictions anarchistes. Il se lie à Charles Angrand, Maximilien Luce et Théo van Rysselberghe. En 1891, avec son ami Paul Signac, il adopte le divisionnisme peu avant la mort de Georges Seurat et à partir de 1896, il collabore aux Temps Nouveau de Jean Grave en lui offrant dessins, lithographies et aquarelles. Il peint la Provence, où il s'est installé pour des raisons de santé, à partir de 1900, et s'affranchit peu à peu du réel en imaginant des paysages mythiques, des fêtes païennes et des flots inondés de lumière. Coloriste audacieux, il modifie les couleurs au gré de son imagination. "Cross dans la lumière du Var" est un magnifique hommage à celui qui a influencé Matisse et les peintres fauves en replaçant la science des couleurs au coeur de la peinture du XXe siècle.

06/2023

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Indépendants

Fante Bukowski. L’Œuvre complète

Figure romantique autoproclamée, Fante Bukoswki occupe l'arrière-cour de la scène littéraire américaine depuis le jour où il s'est réveillé avec la gueule de bois dans un motel miteux de Denver. Celui qui ne sera jamais l'auteur du "? Great American Novel ? " n'en reste pas moins un personnage fascinant par sa médiocrité indifférente. En quête de reconnaissance permanente, son existence tumultueuse est faite de tribulations embarrassantes qui ont profondément offusqué le petit monde de l'édition. Pourtant, ce virtuose de l'incompétence n'était pas prédestiné à demeurer toute sa vie dans le salon des refusés. En vérité, Kelly Perkins, de son vrai nom, a rejeté le chemin tout tracé qui lui était promu pour vivre la bohème et incarner à jamais le mythe de l'écrivain maudit. Il était donc temps de rendre hommage à cette plume truculente qui allie à la perfection frustration pathologique et narcissisme grandiloquent. C'est grâce à ce personnage fétiche, qui apparaît pour la première fois en 2015, que le jeune Noah Van Sciver s'est fait connaître du lectorat francophone. Si son double fictionnel restera toujours un raté, lui a fini par être publié et est désormais considéré outre-Atlantique comme l'un des auteurs les plus influents de la bande dessinée indépendante actuelle. Dans un grand format, Fante Bukowski - L'Ouvre complète - regroupe les trois volumes de la série dans une traduction révisée, préfacée par Alex W. Inker et augmentée d'inédits.

10/2021

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Musique, danse

Du signe à la performance. La notation, une pensée en mouvement

A travers le temps et l'espace, les idées n'ont pas manqué pour noter les éléments guidant des performances musicales ou scéniques (airs, chorégraphies, spectacles, etc.), afin de les initier ou de les perpétuer, pour les apprenants ou les interprètes, parles maîtres ou les créateurs. Que peut-on noter des sons, des gestes, des postures, des mouvements, des rythmes ? Comment noter une impulsion à donner, un effet à produire ? La visée de la notation est-elle d'être un aide-mémoire ou une explicitation détaillée ? Peut-elle n'être que suggestive ou doit-elle être prescriptive ? Quels types de signes a-t-on préféré ? Les façons de noter, et le sentiment de l'essentiel en vue de l'interprétation, varient selon les arts et les cultures ; les mettre en partage, c'est aussi permettre de comprendre quels signes — codifiés différemment ici ou là — servent de base à la transmission, l'apprentissage, la performance pour les interprètes / créateurs / théoriciens, d'apprécier en connaisseur les réalisations dans un art et/ou une culture autres que les siens et d'y retrouver des fondamentaux communs. L'ouvrage Du signe à la performance. La notation, une pensée en mouvement a pour objectif de lever un coin du voile — sans tout dévoiler — afin de clarifier les orientations prises, les méthodes retenues, les signes mis en oeuvre pour guider une performance. Il peut s'agir tout autant de la pré-tracer (création) que de la retracer (aide-mémoire, transmission), d'en restituer le mouvement (geste-tablature, geste dansé, geste en scène) que son résultat (positions, postures), sous la forme d'un simple schéma (en lien avec l'expérience empirique, l'improvisation), d'un canevas/grille ou encore de programmes de plus en plus élaborés (notations prescriptives, nouvelles technologies) ; y sont notées l'action menée ou à mener, la figure créée ou à créer, voire l'idée sous-jacente. Vingt-six articles sont ici regroupés selon huit rubriques qui témoignent, en un premier panorama interculturel qui ne prétend pas à l'exhaustivité, de la richesse de cette problématique, en inventivité comme en diversité.

06/2019