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Musique

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Musique, danse

David Bowie. Une étrange fascination

Monstre sacré du rock, personnage fascinant, parfois inquiétant, David Bowie excelle depuis près de cinquante ans à brouiller les pistes. Artiste complet, à la fois mime et acteur, businessman (il a créé une banque et son nom est coté en bourse !), grand amateur d'art (il possède d'ailleurs une galerie), Bowie est un et multiple. L'auteur lève le voile sur les mystères de David Bowie et de son oeuvre tout en retraçant le portrait d'une époque. Il a choisi d'interroger le personnage à travers sa musique, depuis son premier single en 1967 jusqu'au dernier album, en passant parZiggy Stardust et les frasques glam. Disque après disque, pas à pas, le lecteur pénètre l'univers de l'artiste, ses influences (Warhol et Dylan pour Hunky Dory, Lennon pour Fame), ses parts d'ombre (fascination troublante pour l'ordre nazi, qui ira même jusqu'à lui faire dire dans la presse qu'Hitler est une rock star), ses dérives (alcools et psychotropes en tout genre), ses ambiguïtés (notamment sexuelles). Au détour des pages se croisent Mick Jagger, Iggy Pop, Andy Warhol, John Lennon, Bob Dylan, Lou Reed mais aussi Gilles Deleuze, Brion Gysin et ses comparses de la Beat Generation, ou encore Brian Eno. Le succès mondial de l'exposition David Bowie Is (Londres, 2013 ; Paris, 2015...) place une nouvelle fois l'artiste sous le feu des projecteurs. Ponctué de témoignages de première main, ce livre d'une richesse incroyable s'impose comme la biographie définitive de Bowie, «The last ever pop icon».

02/2015

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Policiers

Arjuna

" Elle était la vie, elle était la joie. Elle riait et le violon riait. Voilà ce qu'il avait tué, Medhi. C'était bien un criminel au sens propre du terme. Il avait mis fin à la vie d'un être divin, un enfant chéri de Dieu, sûrement... " Et pourtant n'entendait-il pas respecter la volonté de Dieu ? Lequel des deux amis, Thomas Baldini, le luthier, ou Arjuna Bahabur, l'étudiant en médecine indien, descendant de la dernière grande dynastie mongole, est coupable d'avoir tué ensuite l'assassin de la jeune violoniste virtuose ? Et pourquoi s'accusent- ils mutuellement de ce crime ? Au travers d'une histoire prenante ou s'entremêlent les passions, le sentiment religieux et d'abord l'amour de la musique, l'auteur, s'inscrivant dans la pure tradition des romans judiciaires américains, tente de répondre à la question, reprise par le père d'un des deux accusés lors du procès : " Quel est le problème qui dresse nos fils les uns contre les autres, envoie nos enfants se faire sauter avec des explosifs, et pousse les femmes à s'armer et à tuer ? " Par ce drame dont l'issue restera incertaine jusqu'aux dernières pages, après avoir entraîné le lecteur jusqu'en Inde, le pays d'Arjuna, le pays des millions de dieux, l'auteur met en lumière ce vieux conflit qui déchire à nouveau nos sociétés aujourd'hui : la foi contre la raison. Doit-on réintégrer les dieux dans notre humanité ? Faute de réponse, l'amour peut-il suffire pour pardonner et pour vivre ?

05/2018

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Littérature française

Azerty blues

Moi, j'aurais bien appelé ce bouquin "Les chroniques de Maître Feydri" mais l'homme reste aussi modeste que le rock qu'il a décidé de défendre au péril de sa plume. Au point que, lorsque le diable en personne lui est apparu à la croisée des chemins afin de lui proposer un "deal" entre l'aventure de la presse spécialisée et la stabilité d'une vie plus rangée, Alain a bien réfléchi, a poliment décliné (pour les beaux yeux d'un autre ange de lumière) et s'est tracé une troisième voie : celle de l'amateur éclairé au sens premier du terme. D'ailleurs, Lucifer, beau joueur, ne lui en a guère voulu puisqu'il y aura gagné au change un des plus ardents défenseurs de sa musique, que dis-je, un véritable héraut louangeant sans fin tous ces hommes et toutes ces femmes qui l'ont façonnée, détruite, réinventée un million de fois au moins et qui continuent de le faire, souvent dans le mépris d'un fourbi médiatique trop occupé à se contempler le nombril pour s'intéresser à ce qui sort un tant soit peu de sa zone de confort. Alors ne vous y trompez pas, le livre que vous tenez entre les mains est avant tout une histoire d'amour, celle d'un quidam pour une forme d'expression artistique brute et pour ce peuple de l'ombre qui la crée, des berges du Mississippi aux garages de Minneapolis, en passant par Perth ou Santander... Ou, pourquoi pas, Périgueux ? (Jacques-Olivier Leroy)

09/2018

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Récits de voyage

Riz du matin, scorpion du soir. Carnet de voyageS en Chine

Comment survivre dans la tumultueuse Pékin, quand on se retrouve parachuté au milieu de ses 20 millions d'habitants ? Ce carnet de voyages étonnant livre avec humour, sous la forme d'un recueil d'anecdotes, souvenirs et impressions, l'immense expérience qu'Alain Guilldou a acquise lors de ses nombreux séjours dans la capitale chinoise. Au fil des quatre saisons, l'auteur nous dévoile comment appréhender les us et coutumes surprenants des Pékinois et des Chinois plus généralement. Une arrivée à l'automne chinois avec son lot de surprises : voyager avec la célèbre Gong Li, affronter les toilettes publiques, passer une journée déroutante dans un magasin Ikéa... Puis vient l'hiver glacial, accompagné de son manteau blanc. Entre deux visites à la Cité interdite, la recherche de joints d'étanchéité, la découverte d'un neveu inconnu et le besoin de recharger ses crédits d'eau chaude seront tout autant d'occasions de percer les curiosités de la ville. Au printemps, alors que les Pékinoises hésitent encore à se découvrir, il est temps de se faire couper les cheveux le jour approprié, de zigzaguer entre les pétards du Nouvel An ou de goûter un BBQ "sèche-cheveux et fer à repasser"... Enfin, l'été ! C'est le meilleur moment pour aller visiter le Palais d'Eté, écouter de la musique et des chants sur la Colline du charbon ou déguster un gâteau de Lune... Une mine d'informations pour qui veut découvrir l'incroyable Pékin et comprendre la culture chinoise.

07/2018

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Littérature française

Debussy pour toujours

Au temps où l'art connaît son essor, à travers les mouvements qui forgeaient l'ouverture d'une époque inspiratrice, consacrée à l'art et à l'artiste, en musique, au théâtre, en poésie, en peinture ; de Satie, à travers De Renier, Maeterlinck, jusqu'à Mallarmé, Debussy créait son art, sous les toits impitoyables de la ville de Paris. C'est à cette époque-là qu'il composa ses oeuvres les plus célèbres, dont le Prélude à l'après-midi d'un faune et Pelléas et Mélisande. En même temps, c'est dans l'amour qu'il trouvait son refuge pour fuir son âme solitaire, son inquiétude et le destin incertain de sa vie d'artiste. Une histoire d'amour se trouve donc au centre de ce récit, sous l'oeil d'un narrateur à la fois omniscient et faisant preuve d'un réalisme subjectif, le point de vue se restreignant en alternance au champ de vision de ses personnages, laissant ainsi entrevoir l'amour passionné qu'éprouvait ce grand compositeur pour une femme, une courtisane attitrée autrefois, suivant sa métamorphose au fur et à mesure que leur amour se développe et les déchire. Un amour inspirateur et idéalisé se mêle à une passion déchaînée, des disputes, des caprices, des départs, des retours... Un roman qui démontre le caractère inséparable entre la vraie vie et les apparences, la passion et le désir, où l'amour devient torrent qui se détruit et s'apaise puis s'éternise dans le souffle soudé de deux êtres.

12/2018

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Lecture 6-9 ans

Biscoto N° 54, novembre 2017 : Cachette secrète

Oh, là, tu me vois ? Tu peux chercher tant que tu veux, là où je suis cachée ce ne sera pas facile de me trouver ! Je suis dans ma cachette, ma cachette secrète, un coin que personne ne connaît. Là-bas, je peux rêver et chantonner, écouter de la musique sans être casse-pied. Ma cachette est toute molletonnée, j'y ai mis tout ce que j'aime, un globe pour imaginer où je pourrais voyager, une couverture tricotée par ma mamie, des coussins joliment brodés par ma mémé, des crayons pour dessiner... Finalement, il ne manque plus que toi, je compte jusqu'à trois, et... te voilà ! On frissonne, l'hiver approche, quoi de mieux qu'une cachette pour se blottir au chaud en compagnie de Biscoto ?! Ce mois-ci Emmanuel Espinasse signe la couverture, Guillaume Chauchat écrit et dessine la grande histoire de 3 pages, Aurélien Cantou sera au documentaire, Juliette Léveillé proposera une recette à déguster dans le plus grand des secrets, et on pourra lire la suite du feuilleton de Charlotte Pollet. Et bien sûr, vous retrouverez : un poster dans lequel plonger, la rubrique poétique de Seream et Eloïse Rey, le test délirant de Vincent Malone (le Roi des papas), le " Quiquec'estcedonc " de Benoît Preteseille qui met à l'honneur une femme qui a marqué l'histoire, " Dégourdir ses doigts ", un bricolage expliqué par Catherine Staebler, la page de strips d'Isaac Wens, Elosterv, Cléry Dubourg, Léo Louis-Honoré et Alexandre Géraudie, la chronique " culturisme ", des infos courtes, des blagues et des jeux.

10/2017

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BD tout public

Levants

Sous le regard amusé d'une femme voilée, un homme se déshabille et plonge dans la rivière. Furieux de ce regard interdit, l'homme la poursuit jusque dans son foyer. Lui, vendeur itinérant, voyage à travers le pays dans un camion rempli de cartons, s'arrêtant au gré des rencontres. Elle, mystérieuse, cache un passé empli de douleurs, un passé fait de musique, de contes mais aussi de violence – et c'est là, quelque part, que réside la raison de sa main droite amputée de ses cinq doigts. Le temps d'un voyage, ces deux vies-là vont se rapprocher, et croiser bien d'autres vies, bien d'autres histoires, et bien d'autres destins. Alors, à la manière des Milles et Une Nuits, plusieurs récits et contes vont se suivre et parfois se répondre, dans une variation moderne et éminemment politique ; des histoires qui jaillissent de mélodies passées, pendant que des bombes explosent, au rythme des accords de vies dissonants. Sans lourdeur ni moralisme, Nicolas Presl aborde et questionne à travers ces pages des thèmes comme la place de la femme dans une société ultra patriarcale, l'influence de la religion, mais aussi la complexité du sentiment amoureux. Désormais converti à la couleur, mais toujours sans texte, Nicolas Presl livre avec Levants son oeuvre la plus complexe à ce jour mais sans doute aussi la plus fine, de par le nombre de récits qui s'y entremêlent mais aussi de par son regard, toujours à hauteur d'homme, qui semble vouloir comprendre et dire bien plus qu'expliquer ou juger.

10/2017

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Littérature française

Génération H. Bons à rien sauf à vivre

"La musique était notre religion, le sound system notre lieu de culte, la danse notre unique prière. Barn... Bam... Bam. Vingt kilos de sons crachaient notre rage de vivre au monde entier. Les lignes de basses unissaient l'underground, l'avant-garde musicale d'un monde postindustriel agonisant. Les corps ondulaient sans autre satisfaction que le plaisir d'être unis dans l'instant, d'exulter enfin loin des putasseries du quotidien, de brûler de l'envie de tout détruire et de ne pas recommencer. Nous voulions vivre ou mourir, mais ivres et libres. Les skanks de guitare indiquaient la marche à suivre : refuser le formatage, la soumission, les compromis, adresser un gros doigt d'honneur au système et aspirer au fond de son âme la poussière d'étoiles qui nourrissait les têtes chercheuses d'existence. J'étais là, j'étais loin. Mon cerveau était ankylosé par les effluves de THC, mes yeux s'ouvraient à peine. Les battements de mon coeur s'accéléraient sous l'effet de la weed, du rhum et du manque de sommeil. La nuit avait envahi la ville et elle refusait d'éteindre mon esprit depuis au moins quarante-huit heures." Sacha et sa bande sont de retour pour un nouveau road trip enfumé qui les portera à travers toute la France, mais également à Londres, de teufs en sound systems, de squats en zones autonomes temporaires, de galères en aventures, à la rencontre de toute la Génération H et de ses milieux alternatifs.

05/2017

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 13, mars 1914-janvier 1915

Avec ce volume qui va de mars 1914 à janvier 1915, treizième et dernier tome, s'achève l'édition scientifique des Cahiers 1894-1914 de Valéry. On retrouve là ce qui fait le mouvement profond des Cahiers : une mise à distance de soi qui permet à Valéry de critiquer toutes les croyances et toutes les illusions afin de mieux interroger le fonctionnement de l'esprit. Le texte, passionnant de bout en bout, questionne ainsi l'intelligence, le langage, la musique, le hasard, le rêve, la sensibilité, en des séquences thématiques qui vont de l'aphorisme au petit traité psychologique quasi autonome. De façon stupéfiante, ces derniers cahiers mettent en évidence le retentissement de la Première Guerre mondiale sur le psychisme de Valéry : on y voit le thème et les mots mêmes des premiers vers de La Jeune Parque y sortir tout entiers du choc de la déclaration de guerre. En annexe du volume, Nicole Celeyrette-Pietri propose une synthèse capitale de l'histoire des Cahiers et en montre l'importance pour Valéry : c'était pour lui son ouvre majeure, à la publication de laquelle il n'a cessé de songer (mais sous quelle forme ?), et dont il a tiré notamment le matériau de Tel Quel, de Moralités et du Cahier B 1910. Afin d'éclairer la matière et la poétique des Cahiers, la préface de Michel Deguy réfléchit sur la poésie, mais aussi sur le monde contemporain, en posant la question cruciale : s'il revenait dans ce monde, qu'en penserait Valéry ?

05/2016

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Policiers

Les spectres de Chicago

Chicago, 1929. Par une nuit d'hiver glaciale, une bombe explose dans le sous-sol du Comedia, détruisant en quelques minutes le célèbre jazz-club. Deux hommes sortent miraculeusement indemnes des décombres après l'attentat : Gerry, l'un des trompettistes du Comedia, et un deuxième homme frappé d'amnésie. Gerry recueille chez lui son compagnon d'infortune, qui part en quête de son identité et de la vérité sur l'attentat. Entre un passé qui lui échappe et un présent hostile, ses questions se font de plus en plus nombreuses. La peur s'immisce en lui : quelqu'un, quelque chose le traque... Dans un univers étrange et baroque, où rêve et réalité se confondent parfois, on croise Eliot Ness, Sherlock Holmes, un bibliothécaire illuminé, une vieille dame qui vend des jouets extraordinaires, des clochards presque célestes, des méchants bien retors... mais surtout la belle Wendy et ses enfants perdus. En revisitant le mythe de Peter Pan sur fond de guerre des gangs, de misère et de corruption, Bob Garcia signe ici un thriller crépusculaire et angoissant, mené de main de maître jusqu'aux toutes dernières lignes. Passionné de littérature populaire, de musique et de bandes dessinées, mais aussi du cinéma de Fritz Lang, Hitchcock, Tim Burton, Terry Gilliam ou encore de Jeunet/Caro, Bob Garcia a publié une dizaine de romans et nouvelles policières, des études tintinophiles, et des essais et articles sur le monde du jazz. Il tient en outre des chroniques littéraires et musicales régulières sur plusieurs médias radios et TV.

05/2016

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Beaux arts

Héros errants d'une histoire à contretemps. Le salon littéraire, artistique et musical de Madame de Rayssac

Sous la IIIe République, les salons se multiplient à Paris et s'imposent comme une pratique culturelle essentielle de l'aristocratie et de la bourgeoisie. Au milieu de cette floraison exceptionnelle, Madame de Rayssac tient salon. En véritable muse, elle réunit, de 1870 à 1880, un cénacle où se rencontrent intellectuels et artistes toutes générations confondues, dans un climat d'émulation. Elle compte alors, parmi les habitués du mercredi mir, des personnalités telles que les peintres Paul Chenavard, Louis Janmot, Odilon Redon, le compositeur Ernest Chausson, les poètes parnassiens Victor de Laprade, Saint-Cyr de Rayssac, Paul de Musset, les critiques d'art Hippolyte Prisse, Charles Blanc et Jules Boissé, et les musicographes Charles de Massougnes et Charles Grandmougin. Ne figurant dans aucun répertoire des principaux lieux de mondanité, ce petit cercle s'est imposé à la fois par sa discrétion et par un caractère marginal revendiqué à l'envi par ses membres. Ceux-ci prônent une esthétique dissidente fondée sur des goûts profondément originaux. L'attachement persistant au romantisme allemand, au lendemain de la guerre franco-prussienne, en est une expression marquante— tous comme la dénégation de la nature, de la science et des sensations, au profit de l'art, de la spiritualité et de la fantaisie. Occultant le naturalisme et l'impressionnisme contemporains, le salon de Madame de Rayssac permet, par ailleurs, d'envisager le glissement esthétique entre le romantisme et le symbolisme qui affecte les arcs, les lettres et la musique dans les années 1870.

11/2015

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Littérature étrangère

La part inventée

A travers l'image d'un jouet mécanique, un petit homme en fer-blanc qui recule au lieu d'avancer, Rodrigo Fresàn s'aventure dans la tête d'un écrivain, cet être condamné à se projeter dans le passé et à transformer les personnages réels en personnes imaginaires. L'Ecrivain a connu un certain succès autrefois, mais sentant qu'il n'a plus sa place dans le monde littéraire d'aujourd'hui, il décide de raconter sa propre histoire : son enfance, sur la plage de Canciones Tristes où il manque de se noyer tandis que ses parents lisent chacun de leur côté une traduction différente de Tendre est la nuit, mais aussi les aventures de sa soeur folle au pays d'Abracadabra, fief de la dynastie des Karma, et celles du Garçon qui rêve de devenir écrivain avant d'être ravalé au rang de personnage secondaire répétant à l'infini les mêmes paroles d'adieu sur les marches d'un musée. Quelles sont la part véridique et la part inventée de ces récits envoûtants ? L'une et l'autre se confondent car c'est dans la littérature que se trouve la vérité du monde. La Part inventée est un livre vertigineux sur le mystère de la création littéraire. C'est également le livre le plus personnel de l'auteur, où l'on retrouve toute sa mythologie, ses auteurs fétiches, sa passion pour la musique pop et la science-fiction. Il signe là des mémoires dignes de ceux des grands romanciers américains comme Philip Roth, Vladimir Nabokov ou William Gaddis.

01/2017

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Pédagogie

50 activités autour de la Grande Guerre (Ecole Cycle 3). Tome 1

Cet ouvrage propose six grandes thématiques, réparties dans deux tomes et permettent de couvrir toute la période de commémoration sur les quatre années. Le premier tome dessine une approche chronologique fondamentale du conflit (préliminaires, déroulement) dans le cadre d'une démarche plutôt historienne. Le second tome , complémentaire voire indispensable, aborde les conséquences et une approche mémorielle, post-conflit, et largement ouverte à la littérature, la géographie et aux disciplines artistiques. Les liens créés entre les différentes activités permettent de laisser un choix thématique : la lassitude et la volonté avec le Chemin des dames, les mutineries, la chanson de Craonne... La souffrance des familles à travers la guerre d'Eliane, les anciens combattants dans l'après-guerre... Mais aussi disciplinaire : la Grande Guerre à travers la musique, Trois beaux oiseaux du paradis , une chanson contemporaine pour un événement ancien...Autant d'entrées qui, oscillant entre histoire, mémoire, arts et littérature permettront de laisser aux enseignants cette liberté qui est la leur en matière de choix pédagogiques. Cet ouvrage s'adresse aux enseignants du cycle 3 désireux de faire comprendre un contexte politique, historique et culturel à des élèves citoyens, faisant encore écho dans notre société contemporaine. Les fiches activités proposées ont été testées en classe et labellisées dans le cadre de la Mission centenaire. La coordination a été assurée par Pierre Rocher, conseiller pédagogique, Académie de Toulouse. Un site d'accompagnement permet de télécharger les visuels et les fiches élèves pour un usage sur TBI ou pour impression. Site internet : http ://www.reseau-canope.fr/50-activites/grande-guerre/

02/2015

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Ethnologie et anthropologie

Lieux de mémoire sonore. Des sons pour survivre, des sons pour tuer

Quels sens donner aux pratiques sonores et musicales dans les situations de violence organisée ? Comment penser la relation dynamique qu'entretient le son avec l'expérience sensible des lieux, des personnes et des événements ? Ce livre est organisé autour de deux propositions. La première est que les expériences sonores en contexte de violence organisée peuvent être comprises non seulement comme des événements politiques, mais comme ce que nous proposons d'appeler des "lieux de mémoire sonore" . Notre seconde proposition est que ces lieux de mémoire sonore peuvent être appréhendés sous une double perspective, à la fois la face noire et la face lumineuse d'un même phénomène. D'une part, le son, la musique et le silence sont utilisés comme des armes en contexte de violence organisée, que cela soit par exemple dans certains lieux de détention ou en situation de guerre ou de conflit politique. D'autre part, ils constituent des ressources symboliques qui contribuent à la (re)construction de subjectivités, notamment dans des situations faisant suite à des expériences d'exil forcé et de violence organisée. Lieux de mémoire sonore est une somme exceptionnelle sur les usages des sons et des pratiques musicales dans des situations de crise humanitaire, de guerre civile, d'exil ou de catastrophe naturelle. Ce travail conjoint entre chercheurs et musiciens présente différents contextes de violence organisée, et les exemples choisis couvrent de nombreuses régions du globe, depuis le Liban, la Syrie ou le Vanuatu jusqu'au Canada, au Viêt Nam et plusieurs pays européens.

03/2021

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Théâtre

Odön von Horvath

Ce livre, l'un des rares en français consacrés à cet auteur majeur, aborde les grandeurs et les secrets d'une oeuvre qui ne cesse de résonner dans le monde d'aujourd'hui, abandonnant derrière elle la petite musique d'une fascinante mélancolie. Le 1er juin 1938, une tempête s'abat sur Paris, faisant une victime : Ödön von Horváth, né 37 ans plus tôt, tué par une branche que le vent arrache alors qu'il sort d'un cinéma. La fin tragique de cet écrivain fauché en plein élan est à l'image de textes qui ne cessent de nous interroger et dont les titres semblent à eux seuls une profession de foi poétique : Casimir et Caroline, Légendes de la forêt viennoise, Foi amour espérance, Don Juan revient de la guerre, Nuit italienne... Enfant de la Mitteleuropa, attaché à sa langue comme à une patrie, Horváth assiste avec stupeur à la montée des nationalismes et des extrémismes, lui pour qui le dialogue est sans doute l'essence de l'humanité. C'est par l'écriture en général, par le théâtre surtout qu'il témoigne des injustices, des scandales, des lâchetés, mais aussi des beautés qu'il découvre. Son oeuvre, à nulle autre comparable, est faite de fulgurances poétiques, d'ambiances et de mouvements, de lumières et de couleurs. Développant un art du fragment et de la fresque dramatique, il dessine le destin d'êtres, de femmes en particulier, saisis dans les convulsions d'une société déboussolée : celle de l'Europe qui vacille au bord de toutes les abîmes.

10/2020

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Histoire de l'art

Oser sa voix. La galerie Roger Bellemare (1971-2021)

Célébrant ses cinquante années d'existence, la Galerie Roger Bellemare a connu plusieurs incarnations. Avant de prendre pignon sur rue à Montréal dans les locaux qu'elle occupe au Belgo, rue Saint-Catherine, depuis l'an 2000, elle fut appartement, atelier d'artiste, espace itinérant ; états qui décrivent la situation souvent précaire d'un artiste-collectionneur voulant promouvoir l'art contemporain à Montréal. Le but - jamais démenti - de Roger Bellemare en créant à la fin des années 1960 un premier lieu de vente à Québec est de partager ses coups de coeur et ses intérêts avec le public. Le choix des oeuvres présentées a ainsi toujours reposé sur l'émotion qu'elles éveillent chez lui. Visiter la Galerie Roger Bellemare, c'est faire la connaissance d'artistes devenus des amis. Leurs oeuvres y sont accrochées de manière à susciter un dialogue entre elles comme avec le visiteur. En retraçant l'histoire de cette galerie, ce livre abondamment illustré rappelle l'aventure d'un espace qui a fidèlement exposé des artistes qui ont marqué l'histoire de l'art au Québec. Aux personnalités comme Betty Goodwin et John Heward se sont jointes d'autres figures, dont celles de Michael Merrill, Jacques Marchand, Jocelyne Alloucherie, Marcel Marois, Stéphane La Rue, Martha Townsend, Maclean, Lyne Lapointe, Romany Eveleigh, Mathieu Gaudet, Rober Racine, Jérôme Bouchard et d'autres encore. L'ouvrage entremêle les paroles du galeriste et celles de l'auteur. Il explore des termes qui définissent l'art de cette galerie : musique, contemplation, amitié, communion et poésie.

12/2022

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Esotérisme

La rencontre des anges

Ne dites pas : " Moi, je ne vois rien, je n'entends rien, car je ne suis pas un médium. " Quand on aime, quand l'amour vous possède, on est médium. Je ne connais pas d'amoureux aimant d'un grand amour qui n'ait point de médiumnité en lui. L'amour est l'expression la plus sublime de la sensibilité. Comment pourrait-on connaître cette expression, la ressentir sans être un peu médium ? Tous ceux qui ont " perdu " un être, pour un instant, car la vie n'est qu'un instant dans notre éternité, sont capables de percevoir un signe de cet être aimé. Seulement, pour cela, il faut calmer son esprit, être disponible, ne plus s'écouter mais écouter. Devenir un instrument de musique qui attend son musicien. Je le dis encore : qui est capable d'aimer plus fort que son égoïsme, plus fort que son désir de se plaindre, de s'apitoyer sur lui-même, peut entendre et voir les signes de l'Au-delà. Tous ceux qui souffrent de l'absence d'un être aimé, tous ceux qui s'interrogent sur la mort et l'après-vie, devraient lire ces deux témoignages, authentiques, bouleversants. Les nouveaux messages qu'Anne-Marie Lionnet reçoit de sa fille Isabelle étaient attendus avec impatience par les lecteurs de ses livres précédents, Isabelle, une lumière dans la nuit, Lumières de l'Au-delà et l'Amie invisible. Jean-Paul Sermonte nous propose ceux de sa compagne Pascale dont il relate l'histoire dans son livre La Fiancée des cieux.

04/1994

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Mondes fantastiques

Monsters of Verity Tome 2 : Our Dark Duet

Monstres, monstres, petits et grands, ils vont te dévorer vivant. Kate Harker est une jeune fille qui n'a pas peur des monstres. Mieux, elle les chasse et elle est douée pour ça. August Flynn, lui, est un monstre qui ne pourra jamais être humain, peu importe à quel point il en rêve. Il fera ce qu'il doit faire, quel qu'en soit le prix. Car près de six mois après la première rencontre entre les deux jeunes gens, la guerre fait rage et les ténèbres gagnent du terrain. A Verity, August est devenu le leader qu'il n'a jamais souhaité être et, à Prosperity, Kate est devenue la chasseuse impitoyable qu'elle savait pouvoir être. Mais lorsqu'un nouvel ennemi surgit de l'ombre - une créature qui se nourrit du chaos et fait ressortir les démons intérieurs de ses victimes -, il pousse la jeune fille à retourner chez elle. Une fois dans la capitale, elle doit faire face à un monstre qu'elle pensait avoir tué, à un garçon qu'elle pensait connaître et à l'un de ses propres cauchemars. Lesquels seront les plus difficiles à vaincre : les monstres qu'ils affrontent ou leurs démons intérieurs ? Mensonges et dissimulation, dilemmes moraux d'une grande cruauté, système magique fascinant fondé sur la musique... Ce roman sombre et vénéneux, qui marque la fin de la duologie Monsters of Verity, porte la patte unique de V. E. Schwab, l'autrice prodige de Shades of Magic et La Vie invisible d'Addie Larue.

02/2023

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Littérature française

L'autre moitié du monde

De son écriture imperturbablement habitée par la sensualité des odeurs et de la matière, Laurine Roux, dans L'Autre Moitié du monde, s'éloigne à petits pas des univers oniriques qu'on lui connaissait pour se faire l'archéologue sensible d'une épopée collective qui emporte les individus. Espagne, début des années 1930. Des paysans s'éreintent dans les rizières du delta de l'Ebre pour le compte de dona Serena, une marquise impitoyable, mère d'un jeune garçon cruel et lubrique. Sous son joug, les employés arrachent les rares joies qu'autorise la fraternité de la misère. Parmi eux grandit Toya, gamine ensauvagée qui connaît les salines comme sa poche. Quand un instituteur s'installe dans le delta, apportant avec lui ses idéaux révolutionnaires et son amour de la musique, la jeune fille s'éveille aux sentiments en même temps qu'à l'esprit de la révolte. Si bien qu'en 1936, lorsque éclate la Guerre civile, c'est à corps perdu qu'elle se jette dans l'expérience libertaire, avec son lot d'espérances folles et de désenchantements féroces. Sans soupçonner à quel point son destin aura dorénavant partie liée avec l'histoire d'une Espagne que le franquisme s'apprête à faire basculer. De son écriture imperturbablement habitée par la sensualité des odeurs et de la matière, Laurine Roux, dans L'Autre Moitié du monde, s'éloigne à petits pas des univers oniriques qu'on lui connaissait pour se faire l'archéologue sensible d'une épopée collective qui emporte les individus.

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Littérature française

La Peuplade de mes Amours

Colin lo Trobadaïre (de son nom Nicolas Sègerie) est un musicien d'origine paysanne attiré depuis sa prime jeunesse par tous les instruments qui passent à sa portée : harmonica, flûte, accordéon, piano. Il écrit ses premières chansons vers l'âge de 12 ans sur l'orgue offert par un oncle. Il découvre la guitare avec l'animateur de colonies d'origine espagnole Fico Gomez. Il crée nombre d'expériences musicales, comme l'association "Autour du Piano d'Or" à Lyon, qui anime chaque jour le parc. Musicien bénévole des lieux de création hors des circuits commerciaux de la culture, il adopte le modèle des carnets de chants avec accords. L'artiste développe un mode particulier d'animation participative : à l'aide de classeurs, il fait chanter petits ou grand les textes de Brassens, Brel, Dassin, le Forestier... Entretenant ainsi une culture longtemps laissée de côté et préparant petit à petit ses propres chansons qui constituent ce recueil. Sa musique a beaucoup participé à révéler la sensibilité de l'artiste, susciter la rencontre et revisiter les amours, soulager les peines, restituer les militances qu'on voit transparaître dans ce gros carnet à l'usage des musiciens, fruit de quatre décennies de travail [1983-2021]. De formation scientifique, enseignant, chercheur indépendant, son activité d'artiste fut un temps mise de côté. Mais la nécessité de rehausser le moral, d'animer toutes sortes d'activités et de combattre l'époque devenue attristante par la montée des périls, Colin lo Trobadaïre réveille par ses chansons la tradition du troubadour.

01/2022

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Faits de société

La fin du déni

"J'ai connu l'inceste paternel dès l'âge de mes 8 ans. A partir de ce jour, ma vie a été brisée, et c'est après de longues années de thérapie, accompagnées de séance d'EMDR, que je revis actuellement. L'apprentissage et la pratique de la respiration, de la méditation, de la pleine conscience, de la relaxation, de la sophrologie, du yoga et du Thaïchi ont également été un précieux appui. Mon recueil parle des conséquences catastrophique de l'inceste ; fuite dans les drogues, les surdoses médicamenteuses, les scarifications, les tentatives de suicide, le schéma de répétition par mon mariage, et une terrible anorexie... Mes lignes relatent ma première et si dure hospitalisation lors de ma première anorexie. Aujourd'hui guérie, je voudrais dire aussi combien ma foi, mes sorties dans le parc, la contemplation, la musique et, bien sûr, l'écriture, n'ont jamais cessé de me donner espoir et de me relever. Pendant quarante-cinq ans, j'ai vécu dans le déni et, comme beaucoup de victimes d'inceste le font, j'ai adulé mon père. Je souhaite que mes nouvelles lignes annulent et corrigent ce que je pensais avant, et rétablissent la vérité. Je voudrais aussi redonner espoir, et la même joie dans laquelle je vis aujourd'hui, à toutes les personnes ayant vécu ce traumatisme. Derrière les nuages, il y a toujours un rayon de soleil qui nous berce, une brise légère qui caresse notre visage, le chant des oiseaux qui égaie notre journée, un sourire échangé et la splendeur des cieux qui réchauffe le coeur."

02/2021

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Poésie

Mirlitontaines et chansons oubliées. Raretés et inédits

"La chanson et la poésie sont séparées par des points communs qui deviennent des différences selon la définition qu'on en donne et l'usage qu'on en fait. Mon expérience aidant, je confirme que tout, absolument tout, peut se chanter : l'amour surtout, mais aussi la révolution, le clair de lune à Maubeuge, la mer - et même le code de la route. Car cela dépend quand et à qui l'auteur -le parolier- espère s'adresser ; c'est le même Gainsbourg qui a signé "l'ami Cahuète" et "la Javanaise" ; c'est le même Jacques Plante qui a écrit "le Mexicain" ("en guise, en guise") et "la Bohème"("Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître"). Si Victor Hugo n'aimait pas que l'on dépose de la musique le long de ses vers, c'est le compositeur Kosma qui a fait un succès mondial des "Feuilles mortes" de Prévert, Brassens qui a fait plus pour la gloire de Francis Jammes que bien des anthologies. A l'inverse, d'authentiques poètes comme Cocteau ont échoué dans leurs rares tentatives chansonnières. On le voit, le propos n'est pas simple et mon appartenance au monde de la goualante n'y change pas grand-chose. J'ai donc fouillé dans le fatras de mes succès populaires et mes laissés-pour-compte pour retenir ce qui me permet de mériter le pli nom de poésie. J'ai fait un tri en parfaite et sereine incompétence. C'est le lecteur qui décidera. Comme d'hab(itude)!

01/2021

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Notions

Mythanalyse de la couleur

Ce livre fait suite aux Couleurs de l'Occident : De la Préhistoire au XXIe siècle, paru en 2019, qui portait sur une analyse sociologique des systèmes et des codes de couleurs des sociétés occidentales en relation avec l'évolution de leurs structures et de leurs idéologies. Tandis que ce premier volume évoquait le contrôle social du langage des couleurs par les pouvoirs religieux, politiques, économiques, le second aborde le pôle opposé, l'irrationalité irréductible des couleurs qui relève des mythes et des imaginaires sociaux, ceux que les pouvoirs tentent de réduire à des codes institués, mais qui leur échappent et sont célébrées dans les mystères initiatiques, les médecines douces, la poésie et les arts, nos révoltes, nos subjectivités, jusqu'à devenir des marqueurs de nos différences individuelles. On s'est toujours évertué à expliquer les couleurs. Les chromatologues scientifiques s'acharnèrent à les échantillonner, numéroter, mesurer selon d'innombrables paramètres, et à les géométriser en cercles, triangles, cônes, sphères et autres solides, voire en système planétaire. Les artistes les explorèrent selon leurs effets inconscients, leur musique, leur seule puissance visuelle, leur magie. Les médecines douces les traitèrent comme des énergies corporelles. Les modes vestimentaires, le design, les cosmétiques en exploitèrent les symboliques irrationnelles. Elles sont apparemment devenues la liberté de notre regard, de l'artiste, de l'anarchiste, et même des psychotropes. Mais elles ont toujours été et demeurent aujourd'hui les couleurs de nos mythes et en suivent donc les codes, qui varient avec eux selon les sociétés et les époques.

03/2023

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Chanson française

Brassens par Brassens

Et si Georges Brassens avait été un autre ? Un autre que celui que nous ont raconté les légendes et les idées reçues... De fait, il n'a jamais été bougon ni bourru, jamais taiseux ni primaire, jamais sinistre ni distant. A l'image de ses chansons, loin de tous les clichés réducteurs, l'homme était d'une facture riche et singulière : timide et joyeux drille à la fois, attentif et insolent, curieux de tout et de tous, tranquille et frondeur, tendre et cinglant, fin et moqueur, ouvert et sceptique, chaleureux et railleur. Bref, tout sauf lisse, mais toujours de bon commerce. En réunissant en un volume trente ans de "libres propos" de l'auteur de Saturne et de la Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Loïc Rochard offre à Brassens la possibilité de livrer, à titre posthume, son "autoportrait", voire de se mettre à nu. Authentique, sincère, indissociable de son oeuvre, voici que se révèle enfin sous toutes ses facettes le véritable Brassens "peint par lui-même" : en jeune "chahuteur sournois", en chanteur mal à l'aise, en amoureux antiromantique, en acharné de la musique, en contrebandier du langage, en homme de partis pris et de tolérance en même temps, en adversaire tranquille de l'ordre établi, en libertaire généreux, en moraliste "solitaire mais solidaire", en désespéré jovial, en rabelaisien pour toujours. "La voix de ce gars est une chose rare", disait René Fallet. On peut le vérifier de la première à la dernière ligne de Brassens par Brassens.

04/2021

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Essais

L'attrait du silence

CNLMusique – Quand bien même on le réclame sur la plupart des plateaux avant chaque prise de vue, le silence au cinéma est difficilement tenable. Instinctivement associé au vide, au néant, à la contemplation, à la passivité, au temps suspendu, à la mort, ou encore à l'impossibilité de l'événement, le silence est craint. 

L'attrait du silence manifesté ou subi par les cinéastes et les personnages dans la quinzaine de films ici réunis (du Prince étudiant d'Ernst Lubitsch à Paterson de Jim Jarmusch en passant par Silence et Cri de Miklos Jancso) doit donc être entendu comme aspiration jamais véritablement concrétisée ni satisfaite.

Le silence au cinéma est toujours relatif, perturbé, rompu, brisé, irrégulier, provisoire, dénaturé. Mais il ne provoque en rien une sclérose du sens, du récit ou encore de l'émotion, pour redonner temporairement la main au visible, à défaut de son autonomie complète. Le motif du silence - décliné selon quatre approches entrecoupées de focalisations sur des moments silencieux - sera donc ici mis en exergue dans sa capacité à stimuler des récits fictionnels mais aussi documentaires.

Dès lors il conviendra de se poser la question : par quoi est-il compensé ? C'est que le silence est très vite devenu un recours dramatique très efficace, non pas à le considérer isolément, mais grâce à sa confrontation ou sa juxtaposition avec les composantes de la bande-son que sont la parole, la musique et les bruits. Autrement dit, le silence a besoin d'elles pour résonner, à défaut de s'imposer comme quatrième composante.

04/2021

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Romance et érotique LGBT

Homo-gènes. Témoignages inédits de la communauté LGBT

Comme ils disent... En lisant les textes de ce collectif d'auteurs, une musique de fond s'est installée dans mon esprit. Les paroles douces-amères de la chanson de Charles Aznavour me reviennent en tête... pourtant écrite en 1972. Elle dit : nul n'a le droit en vérité, de me blâmer, de me juger et je précise que c'est bien la nature qui est seule responsable si... Et nous en sommes encore là, 50 ans plus tard... Ils... Discriminations et isolements, agressions et viols "? pour eux ? ", et bêtises affichées en retour pour ceux qui pensent que la nature fonctionne uniquement sur un binôme reproductif et qui pensent avoir quelque chose à se prouver ou à défendre. L'homosexualité est toujours une référence de choix pour l'injure et qui change de sexe reste un phénomène de foire. Et puis il y a la famille, et l'idée qu'une famille peut se faire de la famille... et c'est compliqué et destructeur quand les choses ne se passent pas bien à cause de "la différence" . Et l'amour dans tout ça ?? C'est pourtant l'importance, non ?? Les collectifs JDH Editions vous proposent ce recueil, et rarement le mot fut si représentatif d'une idée. Honnêtes et sincères, ces textes brossent un portrait contemporain de "? la situation des genres ? " dans notre société. Et il y a effectivement, à travers ces témoignages, matière à se recueillir. Les auteurs de ce collectif : Bella Doré - Mélody Galéa - Denis Morin - Pedro - Nathalie Sambat - Lili Saxes - Thibaut - Tubb

04/2021

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Monographies

Gaillard & Claude

Un catalogue bilingue français / anglais consacré au travail réalisé par le duo d'artistes français entre 2010 et aujourd'hui, largement documenté par un reportage photographique de l'ensemble des pièces présentées. Observateur critique et amusé de l'imaginaire social de notre époque, le duo d'artistes français Gaillard & Claude cultive, depuis leur formation au début des années 2000, un art de l'intrusion saugrenue et de l'incident poétique qui aurait transposé le cinéma burlesque et sonore de Jacques Tati à la société postmoderne, pour en révéler, derrière nos symptômes de "gueule de bois" , les injonctions contradictoires. De la sculpture en plâtre au bas-relief en polyuréthane, du papier marbré à l'impression textile, en passant par la musique électronique ou la mise en scène de leurs propres pièces, leur démarche polymorphe doit sa cohérence au fait que ses référents culturels baignent tous dans un même et unique "magma culturel" où règnent la confusion des espaces comme la discordance des temps. Elargissant la théorie mathématique des ensembles au domaine de l'esthétique, Gaillard & Claude est ainsi passé maître dans l'art subtil du double sens et du sous-entendu, des affinités paradoxales et des intersections inouïes, des formules scientifiques et des expressions vernaculaires. Envisagée comme un premier parcours rétrospectif en Belgique depuis l'installation du duo à Bruxelles en 2008, l'exposition au MACS rassemble l'essentiel de leur production à travers trois corpus d'oeuvres : Le Groupe et La Famille (2010), Orchestra (2015) et Baloney ! (2020).

04/2022

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Histoire de la philosophie

L'objet de beauté

Une certaine critique d'art, si répandue qu'elle est devenue vox populi, nous a habitué depuis fort longtemps, notamment depuis l'avènement de l'art "contemporain" , à considérer que l'art est véhicule ou "expression" de bien des choses - du moi, des sentiments, des idées politiques, climatiques, morales -, dont semblent exclues les idées spécifiquement artistiques. Ainsi, ce que le spectateur d'une oeuvre d'art est invité à "comprendre" n'est pas l'oeuvre mais ce qu'elle est réputée signifier (exprimer), sens qui ne se voit ni ne s'entend paradoxalement pas, que l'oeuvre "cache" ou dissimule. Conscient de cette dérive, Jankélévitch avait affirmé lors d'un interview que personne n'aime la musique pour ce qu'elle est ; il semblerait qu'il faille étendre cette vérité à un terrain plus ample : presque personne n'aime l'art pour ce qu'il est. Que signifie aimer l'art pour ce qu'il est ? Telle est la question qui oriente ce travail. Il s'agit, dans la mesure du possible, de penser l'art en tant qu'art, et l'artiste en tant qu'artiste, autrement dit en tant que créateur d'idées artistiques provoquant des émotions esthétiques. Aimer l'art pour ce qu'il est, c'est trouver le sens de l'oeuvre dans l'oeuvre même, se confondant avec sa beauté. L'oeuvre d'art, lorsqu'elle est conçue pour être jugée comme telle, s'adresse avant tout à une sensibilité esthétique ; c'est alors qu'on peut l'appeler "objet de beauté" .

04/2021

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Compositeurs

Clara Schumann, une icône romantique. La grande prêtresse de l'art

Plus de vingt ans après la publication de son premier ouvrage sur Clara Schumann, Brigitte François-Sappey tient à revenir à la plus célèbre des figures musicales féminines afin de lui consacrer une édition actualisée et très augmentée. Véritable " star " romantique du piano, connue de toute la culture européenne, de Paganini à Goethe, Clara Wieck-Schumann (1819-1896) traverse de sa gloire le xixe siècle. Pianiste légendaire, compositrice-née, pédagogue réputée, artiste influente sur plus de soixante années, vénérée par Goethe, Paganini, Chopin, Mendelssohn, Brahms et tant d'autres, l'enfant prodige devenue une adulte prodigieuse fut considérée comme l'incarnation de la musique. Liszt célèbrera de son côté " la grande prêtresse de l'art ". C'est à elle que Robert Schumann, son fiancé, puis presque son double, écrivit : " Le son, le thème, c'est toi " et " La postérité doit nous regarder comme un seul coeur et une seule âme. " Consciente de sa mission d'artiste (" mon art, c'est moi, c'est ma vie "), Clara Schumann fut aussi, dans la pudibonde Allemagne romantique, une fille émancipée à dix-neuf ans, une épouse dévouée, une mère de famille nombreuse et une admirable veuve. Unique par sa somme de bonheurs et de malheurs conjugués, sa longue vie, d'une stupéfiante modernité, est un modèle d'accomplissement. Célébré partout, le bicentenaire de sa naissance, en 2019, a correspondu au changement de paradigme concernant la place des créatrices dans l'art. La base de données internationale des compositrices s'intitule " Demandez à Clara ", seule musicienne à être identifiée dans le monde entier par son prénom.

03/2023

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Rock

Backstage avec KISS

Le chanteur et guitariste de KISS offre aux fans un accès illimité aux coulisses de sa vie personnelle et leur montre comment mener une vie rock'n'roll, offrant les conseils durement gagnés d'une légende de la musique. Paul Stanley nous emmène dans les coulisses du groupe mythique KISS, et révèle comme sa sensibilité unique a toujours guidé sa vie, aussi bien dans sa carrière musicale que dans tous les autres domaines, des affaires à la parentalité en passant par la santé et le bonheur. Au-delà du maquillage, Paul partage des détails fascinants sur sa vie : sa routine de remise en forme, sa philosophie, ses principes commerciaux, la façon dont il maintient son inspiration, sa passion et sa joie après près de 50 ans de succès, notamment des tournées à guichets fermés et 150 millions d'albums vendus. Il se confie sur ses relations, ses difficultés et les moments charnières de sa vie, et offre également aux fans des photos intimes inédites de sa collection personnelle ainsi que des leçons surprenantes sur la discipline et le travail acharné qui ont fait de lui l'une des icônes du rock'n'roll les plus saines et les plus célèbres de l'histoire. Un livre pour les fans qui veulent vivre pleinement, mais qui veulent aussi prendre le contrôle et avancer dans la vie de tous les jours. Paul montre comment vous pouvez faire du rock'n'roll toute la nuit et faire la fête tous les jours, sans y laisser des plumes.

04/2022