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Etonnants voyageurs

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Romans historiques

Mon amour souverain

Août 1598, palais de l'Escurial : le roi Philippe Il agonise dans les pires souffrances. À son chevet, son ami le Hollandais Marnix de Veer se souvient. Cinquante ans plus tôt, en des temps agités où les guerres entre Espagne, France, Angleterre se soldaient par des mariages stratégiques, Marnix ne s'intéressait pas à la politique. C'est pour ses dons de mathématicien, d'inventeur, d'architecte qu'il est entré au service du prince héritier - ils ont tous deux vingt et un ans. À présent il s'interroge sur sa loyauté inconditionnelle envers un homme qu'il aime profondément alors qu'il a toutes les raisons de le haïr. Leur amitié a été mise à rude épreuve lorsque Philippe, séducteur notoire, lui a jadis volé l'amour de sa vie, Isabelle Osorio. Avec les années, Marnix semble s'être résigné. Mais il n'a jamais oublié Isabelle. Et sous le rapport de forces consenti, le récit nous dévoile peu à peu son amertume et les velléités de vengeance qui n'ont cessé de le hanter. Cet homme des livres et des nombres est aussi capable d'accès de violence. Quand le roi lui confie l'éducation des deux infantes, Marnix va-t-il saisir l'occasion d'une revanche ambiguë sur son rival vénéré? Tomas Lieske fait la peinture subtile d'une étonnante relation triangulaire, en jouant avec brio de registres variés. Malgré une volonté affichée de sobriété, le narrateur cède à des élans de sensualité et de lyrisme.

04/2008

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Pléiades

Oeuvres

Beaumarchais ou le génie des contrastes. ou l'art de décourager toute définition. D'une part, l'auteur en liberté d'un théâtre dit « de société », où l'obscénité s'ajoute à la fantaisie verbale la plus débridée. D'autre part, l'héritier de Diderot, l'auteur contraint de drames « sérieux » et bourgeois dont nous retenons aujourd'hui des préfaces-manifestes reprenant avec une rigueur plus grande, les idées de l'illustre devancier. D'une part, ce discours de l'insolence : Figaro. D'autre part, cette douloureuse expression de la difficulté d'être dans un ordre moral : Eugénie ou Rosine la mère coupable. Et pour nous, pour la critique, la volonté d'associer ces contraires, la nécessité d'affirmer que drame et comédie sont les deux faces d'un même talent, que la personnalité de cet homme est toute d'oppositions, que sa vie est paradoxe, que ses noms eux-mêmes - le bourgeois Caron et l'aristocratique Beaumarchais - semblent vouloir concilier l'inconciliable. En écho à l'étonnante diversité de l'ouvre dramatique, on lira (pour la première fois dans une édition annotée) les mémoires judiciaires. Un commun dénominateur : l'absence de complaisance. Ici et là, un même bonheur d'écriture, une même sensibilité, un même esprit. Il faut désormais admettre que Beaumarchais n'est pas seulement Figaro, parce qu'il faut garder présents à l'esprit ses mots, qui expliquent l'étrange entreprise que fut sa vie : « Vivre, c'est combattre. Je m'en désolerais peut-être, si je ne sentais en revanche que combattre, c'est vivre. »

11/2000

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Musique, danse

Le roman du jazz. Tome 1, 1893-1930

Personnages hauts en couleur, lieux magiques, mystère de la création, vies éblouissantes ou déglinguées : l'histoire du jazz peut se lire comme un roman ou comme une vaste fresque historique. L'épopée ici racontée se déroule dans cinq villes, La Nouvelle-Orléans, Saint-Louis, Chicago, New York et Paris. On y voit apparaître et se croiser des musiciens tels que Scott Joplin, King Oliver, Louis Armstrong, George Gershwin, Fats Waller, Bessie Smith, Duke Ellington et Mezz Mezzrow. Mais le personnage principal du livre reste le jazz, une musique aux origines impénétrables qui prend naissance à La Nouvelle-Orléans, cité étonnante où se mêlent, dans une atmosphère licencieuse et panique, une population de souche française, des Noirs émancipés depuis la fin de la guerre civile, des tenants de l'ordre moral, et, phénomène unique aux Etats-Unis, des métis... Cette première époque raconte, à travers des vies et des aventures de musiciens, la naissance et l'ascension du jazz ; elle aborde, à travers les vies dramatiques de Scott Joplin et de Bessie Smith, les aventures du ragtime et du blues ; elle décrit de quelle manière le jazz, via Louis Armstrong et sa harpie d'épouse, est arrivé à Chicago, comment il a été découvert et fêté dans le Paris des années folles, et nous montre Fats Waller à Harlem, Duke Ellington au Cotton Club, George Gershwin à Broadway, jouant une musique qui marquera le siècle de son empreinte. Roman du jazz donc. Mais aussi une histoire vraie du jazz, pareille à aucune autre, et écrite à partir d'une documentation importante et nouvelle.

11/2000

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Sociologie

Le corps à l'ouvrage

Le travail au quotidien, à la mine, en usine ou en atelier, est une expérience qui s’inscrit dans le corps et le marque, parfois avec violence. L’apprentissage des gestes et des postures, la maîtrise du rythme ou le vertige de la vitesse le forment en le pliant aux habitudes. La lumière, le bruit, la chaleur le plongent dans un univers de sensations envahissantes. À l’épreuve d’objets, d’outils ou de substances dangereuses, il garde trace de blessures, de maladies, d’accidents. Enfin, le contact avec les autres, la promiscuité des odeurs et des humeurs, mais aussi l’exhibition de la virilité et les jeux de séduction, lui assignent un espace de perceptions intimes. Pour restituer au plus près ce corps à l’ouvrage, Thierry Pillon a utilisé une étonnante série de récits, de témoignages et d’autobiographies rédigés depuis le début du xxe siècle. Ils sont précis, troublants, terribles par moments. On y découvre, par exemple, ces jeunes mineurs qui restent seuls au bal tant ils transpirent noir, le piquant irritant des cristaux sur la peau des femmes dans une usine de sucre, les métaphores guerrières pour dire le bruit, mais aussi la beauté des usines et leur silence à l’arrêt des machines, la provocation insolente des blagues sexuelles ou le besoin de caresse de ces corps meurtris. Attentif et rigoureux, Thierry Pillon analyse à la fois les continuités et les ruptures dues aux changements techniques ou aux évolutions des sensibilités. C’est tout un monde ouvrier en mouvement qui s’incarne sous sa plume.

04/2012

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Religion

Viens et suis-moi ! Un itinéraire pour découvrir la pensée de Jean-Paul II

Sans moi, vous ne pouvez rien faire, cette parole du Christ est à prendre au sérieux, au pied de la lettre, car elle est fondamentale et l'homme du XXe siècle en aura fait l'expérience et la démonstration de l'absurde jusqu'à l'horreur. A la suite des premiers Apôtres, Jean-Paul II ne cesse de le redire, nous léguant des écrits d'une richesse inépuisable. L'engagement du Saint-Père est fondé sur une pensée étonnante de vitalité. Sa charge apostolique n'exclut nullement l'homme Wojtyla. Bien au contraire, elle le présuppose et l'accomplit, d'où l'unité de pensée et d'action qui caractérisent cet éminent témoin pour le nouveau millénaire. L'auteur a choisi les écrits qui lui ont semblé identifier le mieux cette pensée dans un ordre permettant de la comprendre et d'en suivre l'itinéraire. Le lecteur est ainsi conduit à entrer dans les grands textes fondamentaux du Pape, certains peu connus du public. Pour faciliter une première approche, l'auteur a réduit à l'essentiel le texte, tout en veillant à la richesse du contenu et en laissant le Pape s'exprimer lui-même. Il s'efforce ainsi de faciliter la compréhension du lecteur, dans une synthèse qui s'adresse à un large public. Cet itinéraire pour découvrir la pensée de Jean-Paul II nous invite, à sa suite, à entrer dans le troisième millénaire en répondant à l'appel du Christ au jeune homme riche : " Viens et suis-Moi ! ".

12/2002

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Histoire ancienne

L'hippodrome de Constantinople. Jeux, peuple et politique

Presque toute l'histoire de Constantinople se résume et se concentre dans son hippodrome, le plus romain de ses édifices : d'abord un monument de la vie citadine parmi d'autres, aux IVe siècle, il devient, aux Ve-VIe siècles et jusqu'à la prise de la ville par les croisés en 1204, la matrice d'une culture authentiquement populaire et un pôle de la vie politique. C'est moins à cette longue histoire et à ses prolongements légendaires qu'à la dynamique et la symbolique des jeux que s'intéresse ici Gilbert Dagron. Dépourvues en elles-mêmes de contenu social mais servant à l'expression d'affrontements de tous ordres, les courses donnent lieu à une étonnante confrontation entre un pouvoir célébré dans sa toute-puissance et un peuple porteur de légitimité. La rivalité des "rouleurs", les Bleus et les Verts, dans l'hippodrome et parfois en dehors, se charge en effet de sens multiples, à la fois politiques, sociaux et religieux. Si les courses, déjà "laïcisées" à Rome même, sont condamnées par l'Eglise comme "païennes", c'est parce qu'on y redécouvre de vieux rituels sous-jacents et qu'elles exaltent, dans la Nouvelle Rome chrétienne, une religion de l'Empereur chrétien qui n'est pas tout à fait celle des clercs. Mais derrière l'indignation des chrétiens les plus ardents, il faut lire une fascination qui leur fait voir toutes sortes d'analogies et d'oppositions entre l'hippodrome et l'église, entre les courses et la liturgie.

11/2011

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Musique, danse

CORRESPONDANCE. 1954-1970, présentée et annotée par Rosângela Pereira de Tuguy

C'est toute une époque de la vie musicale française qui revit à travers cette correspondance : celle des années cinquante où une génération de compositeurs en quête de nouvelles références se trouva confrontée aux transformations radicales du langage musical sous l'influence des musiciens de l'Ecole de Vienne. Tel était le cas de Pierre Boulez, alors jeune créateur en pleine recherche, s'essayant également à la direction d'orchestre, désireux de remettre en question les habitudes en cours, tant d'un point de vue esthétique que pratique. Sa rencontre avec André Schaeffiner (1895-1980) va se révéler extrêmement féconde. De trente ans plus âgé que lui, ethnologue de profession, musicien de formation, esthéticien d'une étonnante érudition, ouvert à tous les courants musicaux, celui-ci représentait tout à la fois le savoir et l'ouverture d'esprit dans des domaines alors peu explorés, où il jouait un véritable rôle de précurseur. L'aîné va ainsi remplir la fonction de passeur à l'égard du second, lui faisant découvrir la richesse des musiques non européennes et l'aider à porter un regard neuf sur certaines partitions-phares de la musique du XXe siècle. S'étalant sur quelque vingt années, leurs riches échanges trouvent un large écho à travers cette correspondance très importante pour la connaissance de la gestation de la pensée musicale de Boulez. Abondamment annotée afin qu'elle soit mieux située dans les divers milieux où évoluaient alors les deux correspondants, elle est complétée par les textes de leurs propres articles auxquels leurs textes font souvent référence.

03/1998

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Sciences historiques

Clausewitz

L'étonnante fortune dont jouit aujourd'hui encore l'oeuvre de Clausewitz (1780-1831), l'auteur du fameux traité De la guerre, présente un caractère quelque peu paradoxal. Du point de vue de son objet propre, la guerre, la pensée de Clausewitz correspond en effet à une période historique précise - le concert des grands Etats européens aux XVIIIe et XIXe siècles -, et l'on peut juger que cette époque est à présent révolue du fait de l'avènement de l'arme nucléaire, du fait aussi des effets de la mondialisation sur l'autonomie et la consistance des Etats. Pourtant les oeuvres de Clausewitz présentent bien davantage qu'un intérêt historique. On peut d'abord y trouver les fondements d'une théorie générale de l'action dans le milieu de l'incertitude et du risque ; mieux, toute doctrine qui prend pour axiome premier la souveraineté de l'individu et qui essaie de construire sur cette base le social, le politique ou l'historique est nécessairement amenée à penser la vie sociale sur le modèle de la guerre ; dès lors, elle a tout intérêt à se tourner vers Clausewitz, où elle trouvera une description, à ce jour inégalée, des formes générales que prend le conflit lorsqu'il oppose des volontés à la fois intelligentes et passionnées. C'est à l'étude de la genèse de cette pensée et à l'évaluation de sa validité dans les conditions de l'action politique et sociale contemporaine que s'est attaché Emmanuel Terray dans cet essai.

08/2020

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Sciences politiques

Essai sur la diplomatie

L'Essai sur la diplomatie a été écrit en français en 1827 par le prince Czartoryski, qui allait devenir la figure politique centrale de la Grande Emigration polonaise de 1831. En digne fils des Lumières, mais également sous l'influence de la pensée chrétienne et des idées romantiques nouvelles, il s'applique à y établir " la règle universelle de la diplomatie ". Car, jusqu'à présent, nous dit l'auteur, " la politique proprement dite, celle qui fixe les relations des Etats, a été, en général, l'ennemie acharnée du genre humain et la cause principale de ses malheurs ". En élargissant la notion de " droit naturel " aux rapports entre les nations et en faisant une place considérable à l'opinion publique dans son système, Czartoryski fut un pionnier, l'un de ces visionnaires dont les travaux nous sont aujourd'hui précieux pour penser une société universelle, non pas figée, mais conçue comme un organisme vivant. Un texte fondamental dans l'histoire des idées politiques. Le prince Adam Jerzy Czartoryski (1770-1861) est l'une des personnalités les plus étonnantes de son temps. Jeune homme, il est envoyé comme otage à la cour de Russie. Il y deviendra ministre des Affaires étrangères. En 1815, il est l'un des architectes du congrès de Vienne (1815), puis, lors de l'insurrection antirusse de novembre 183o à Varsovie, il s'y voit élu président du gouvernement national. Après l'échec du mouvement, il émigre à Paris. Depuis son bureau de l'Hôtel Lambert, il exercera jusqu'à sa mort une action diplomatique de grande envergure.

03/2011

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Musique, danse

Nouveau dictionnaire du rock. Tome 1, A-L

Nouveau, ce Dictionnaire l'est d'abord par son ampleur : 400 notices supplémentaires environ, soit près de 1 000 pages en plus par rapport à l'édition précédente (établie en 2000). Par son contenu aussi : sur la base d'une abondante documentation, ses 2 500 notices ont été revues, vérifiées avec un soin minutieux, complétées et enrichies de détails, anecdotes et commentaires critiques inédits. Il représente une somme encyclopédique unique au monde sur l'histoire du rock, depuis ses racines jusqu'à ses développements les plus récents. Rédigé dans un langage clair, sans jargon, il s'adresse à tout le monde : débutants et spécialistes. Il permet aussi bien au connaisseur de réviser ses classiques qu'au néophyte de pénétrer un univers dont il ignore tout. Plus qu'un simple dictionnaire, il raconte le rock comme une série d'histoires étonnantes et parfois même extraordinaires, d'Elvis Presley aux White Stripes, en passant par les Beach Boys, Black Sabbath, Johnny Cash, Eminem, Jimi Hendrix, Joy Division, Nirvana, les Pixies, le Velvet Underground et tant d'autres. Il donne au rock au sens large toute sa dimension humaine, qu'elle soit épique, tragique ou comique. Il faut parcourir cette encyclopédie exceptionnelle tant par sa qualité littéraire que par sa rigueur historique pour le plaisir de s'y perdre et d'y découvrir les personnages les plus incroyables, les aventures les plus folles et les destins les plus poignants que la seconde moitié du XXe siècle a eu le génie d'inventer.

03/2014

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Religion

Quand le pardon transcende la tragédie. Les amish et la grâce

Lundi 2 octobre 2006. Un homme s'introduit dans l'école amish de Nickel Mines, en Pennsylvanie, et tire froidement sur dix fillettes âgées de 6 à 13 ans : cinq meurent et les cinq autres sont très grièvement blessées. Quand le pardon transcende la tragédie raconte l'histoire incroyable de la réaction de la communauté amish à cette terrible tuerie, l'histoire d un pardon inattendu qui bouleversa le monde entier. Quand il est question des amish, on s'en tient souvent aux clichés et autres images pittoresques : ce sont des personnes attachées à un passé révolu, qui refusent les technologies modernes, se déplacent en chariots, portent la barbe et des chapeaux. Mais il y a beaucoup plus à apprendre d'eux, comme nous le fait découvrir ce récit de la tragédie de Nickel Mines et de leur réaction à ce drame. Le pardon collectif et offert sans condition par la communauté amish au tueur et à sa famille, étonnante attitude empreinte d'amour et de compassion, nous donne un aperçu de ce que sont les amish et de la manière dont ils vivent leur foi. Ce livre examine les nombreuses questions que soulève cet événement à propos des convictions religieuses qui ont conduit les amish à pardonner si rapidement. Dans un monde où les religions engendrent souvent violence et vengeance, le pardon inattendu des amish nous amène à réfléchir sur nos convictions et motivations profondes en la matière et vient nous interroger sur nos propres réactions, sentiments et comportements lorsqu'on nous fait du tort ou face à la violence en général.

06/2014

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Humour

Le bouquin de l'humour involontaire

Il peut nous arriver de déplorer le côté monotone et ennuyeux de la réalité, mais si on l'observe bien, elle peut aussi nous apporter son lot de cocasseries. L'humour le plus réjouissant est souvent celui qui ne "s'invente" pas, cet humour "involontaire" dont Jean-Loup Chiflet nous offre ici un savoureux florilège, fruit de son inlassable curiosité. Ses trouvailles sont autant de formules étonnantes, insolites, improbables, puisées aux meilleures sources : dans des manuels scolaires - "Par admiration, on appelait Charlemagne l'empereur à la barbe fleurie bien qu'il n'eût pas de barbe" - ou religieux - "Le petit Jésus passait ses vacances à la montagne chez son cousin Jean-Baptiste" -, dans des guides dits de civilités commis au début du XXe siècle par des baronnes et autres comtesses - "On peut dire merci aux domestiques, mais seulement de temps en temps" -, et surtout dans les fameux almanachs Hachette -"Les porteurs de grandes oreilles sont des naïfs." Cette intarissable veine comique ne vient pas seulement du fond des âges ; on trouvera aussi dans ce catalogue déraisonné des perles récentes tout aussi saugrenues, provenant de fonctionnaires ou de victimes de l'Administration, de clients de librairies, de journalistes - "Auguste Lumière s'éteint" - ou de cancres patentés. Preuve que la réalité est parfois plus imaginative et attrayante que la fiction, cette anthologie drôlissime couvre les domaines les plus variés de la vie quotidienne, de nos moeurs, de nos manies, de la petite et de la grande histoire. Et il y est bien sûr question de justice, de politique, de l'amour et du Bon Dieu !

11/2018

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Histoire internationale

La crise de l'identité américaine. Du melting-pot au multiculturalisme, 2ème édition

Les Etats-Unis sont la terre d'élection des immigrés : c'est un pays d'accueil ouvert à tous, un singulier melting-pot où se mêlent les ethnies, les religions et les cultures les plus diverses. Cette nation plurielle ne s'est pas construite sans heurts ni violence. Car l'Amérique est aussi le pays de l'exclusion, du racisme et de la xénophobie. Allemands, Irlandais, Chinois, "Slavo-Latins", Juifs, Hispaniques étaient chacun à leur tour jugés inassimilables... avant d'être tous assimilés. C'est ce paradoxe d'un pays à la fois fragmenté dans son tissu social et doué d'une étonnante capacité d'intégration que veut interroger cet ouvrage. Denis Lacorne restitue la richesse et les contradictions du multiculturalisme américain dont il explore l'histoire depuis trois siècles en révélant ce qu'elle a de comparable et d'incomparable avec l'expérience française. Il jette un éclairage neuf sur les débats qui n'ont cessé d'opposer partisans du melting pot et tenants du pluralisme culturel. La crise de l'identité américaine est inscrite dans l'origine même de la nation américaine. Elle exprime la tension, l'ambiguïté, le caractère indécidable d'une nation imaginée tantôt comme assimilationniste et unitaire, tantôt comme pluraliste et multiculturelle. Cette crise, c'est la chance de l'Amérique, n'est jamais fatale parce que les plus "séparatistes" des Américains n'expriment pas de revendication territoriale. Mais elle est durable à cause des inégalités persistantes entre groupes ethniques, bien imparfaitement corrigées par les politiques de traitement préférentiel.

04/2003

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Policiers

Tout le monde te haïra. Une enquête de Tracy Bradshaw et Nimrod Russell

En ce début d’hiver rigoureux, Alice Lewis débarque à White Forrest, petite ville côtière du sud de l’Alaska, dans l’espoir de retrouver sa soeur, Laura Barnes, dont la disparition, étrangement, semble n’inquiéter personne à part elle. Désemparée, elle s’offre les services d’un ancien flic au passé trouble devenu détective privé, Nimrod Russell. L’homme va très vite découvrir que la disparue travaillait à un reportage sur une mystérieuse affaire : un navire ayant sombré en 1920 au nord du pays, avec à son bord une centaine d’orphelins russes. Si les corps des marins ont été extraits des glaces, ceux des enfants semblent s’être volatilisés… Mais ce n’est pas la seule énigme qui accapare l’attention de la communauté de White Forrest : un notable a été retrouvé pendu par les pieds dans sa grange, éventré de la gorge au sexe à l’aide d’un hakapik, l’arme inuit servant à abattre les phoques. Le lieutenant Tracy Bradshaw qui récupère cette sordide affaire va bientôt mettre au jour les étonnantes pratiques sexuelles de la victime. Sa mort serait-elle le simple résultat d’un jeu amoureux qui aurait mal tourné ? Forcés à retravailler en binôme au sein de la police de White Forrest, Nimrod et Tracy vont devoir unir leurs efforts pour résoudre ensemble leurs enquêtes respectives, qui n’ont aucun lien en apparence. Dans un Alaska d’une sauvagerie implacable, la ruée vers l’horreur a bel et bien commencé.

11/2015

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Romans historiques

La courtisane et les seigneurs

En 1982, dans les 25 essais qui composent Apollon sonore, l'auteur a commencé de publier en forme d'Esquisses des projets d'études de mythologie qu'il n'envisage plus de mener à leur terme, se bornant à définir les problèmes et à donner les principaux éléments de solution. Le présent recueil présente une seconde série d'Esquisses (26-50). Les premières concernent l'Inde et, après Alexandre, les rapports de l'Inde avec l'Occident grec. Pour la première fois, d'importantes traditions bouddhiques apportent leur contribution à l'étude comparée des religions indo-européennes. Une dizaine d'Esquisses continue l'exploration de la religion des Scythes et des traditions qui survivent chez leurs derniers descendants, les Ossètes du Caucase. Sur tous ces points encore, la véracité des témoins grecs, et d'abord d'Hérodote, d'une part, l'étonnante fidélité de la mémoire populaire d'autre part, se laissent vérifier. Par un échantillonnage sur la plupart des domaines de l'ensemble indo-européen, un dernier groupe d'Esquisses montre le type des questions nouvelles ou anciennes que l'étude comparative permet d'aborder avec précision : à Rome, l'univers tel que le divisaient les augures, puis la fonction d'une divinité évanescente, Hora, parèdre de Quirinus ; chez les héros de l'Iliade, l'opposition de la "fougue" utile et de la mauvaise "rage" ; la byline russe sur les trois derniers voyages du grand héros Il'ja de Mourom et l'interprétation d'une idole quadricéphale de Galicie, etc.

01/1984

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Littérature étrangère

Autobiographie d'un cheval

Nous sommes dans l'Amérique profonde, une sorte d'Arkansas rêvé, à la fois mythique et débonnaire, lyrique et trivial, où John Hawkes installe ses séquences successives dans le plus pur style des romans picaresques anglais du XVIIIe siècle. Mais ce n'est pas un homme truculent qui nous raconte sa vie, c'est un cheval, Guilledou, pur-sang perdu, ex-étalon, qui connut la gloire et les amours, la déchéance, la folie et la violence des hommes, le vertige des fuites et des batailles. Guilledou raconte tout, et dans le même ton que les hommes : il est splendide avec les grands éleveurs, beau quand les paysages s'y prêtent, en harmonie parfaite avec la langue de Hawkes, baroque dans les tourments, hâbleur avec les Irlandais, primesautier avec les jeunes filles, dangereux avec les zonards ; il pousse même la délicatesse romanesque jusqu'à changer de nom quand ses différents propriétaires le lui imposent, acceptant fort benoîtement de s'appeler - par exemple - Pétrarque ! A coup sûr l'une des grandes créations romanesques de John Hawkes, l'Autobiographie d'un cheval montre l'étonnante variété stylistique de l'auteur, sa science des sinuosités musicales, la virtuosité des "ralentis" narratifs, son côté blagueur irlandais, la sensualité du récit. Mais avant tout, ce qui court ici, que ce soit l'amble ou le galop, dans l'air frais du matin ou la poussière chaude du désert, c'est la tendresse et l'amour pour l'humaine, trop humaine condition d'un cheval libre et vieillissant.

12/1995

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Littérature française

Clair Obscur - Je reste ou je pars ?

Premier volume où, sur des chemins bien étranges, s'affrontent force et faiblesse. Elliot, mon beau et jeune mari où est ton visage ? Pourquoi soudain est-il ridé ? A qui est ce vélo dont les pédales tournent encore ? Comment cette robe est-elle arrivée là et pourquoi ? Ce matin les gens gris sont sortis au pied de leur chaumière, ils ont le nez en l'air, qui leur a dit que le bonheur allait venir ? Des lettres en armure ou habillées de dentelles se battent en duel. Alors doucement, les mots vainqueurs nous guident vers une fiction qui devient réalité. Un parcours hallucinant, mystérieux, où vous pourriez bien vous perdre. Cependant ne craignez rien, si vous avez un portable... on vous retrouvera... Et puis... un homme averti en vaut deux, n'est-ce pas ? Un premier métier issu d'études médico-sociales, où elle côtoie différents services hospitaliers la confronte à une société détentrice d'une diversité d'expressions étonnantes. Plongée dans cet univers elle a tout loisir de s'apercevoir que le défaut peut être une qualité, tout comme une qualité, dans certaines circonstances, peut refléter un caractère moins glorieux. Elle découvre un côté obscur qui va au-delà de ce que son jeune âge pouvait imaginer. Mais si l'orgueil, la cupidité, la fourberie, la méchanceté marchent de concert, elle apprécie d'autant les autres facettes de l'humanité, celles qui font que l'âme peut être noble et belle. Que serait une ombre sans la lumière ? L'une et l'autre se verraient-elles seulement ?

11/2013

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Philosophie

Le corps et ses raisons

A l'heure où nous achevons ces lignes, la pandémie qui ravage le monde nous rappelle, si besoin était, deux puissantes réalités auxquelles les Anciens avaient prêté toute leur attention au point d'en faire des piliers de leur sagesse : pas plus que la maladie n'affecte le corps seul, mais touche à l'être tout entier, aux sentiments, aux relations humaines, aux institutions, à la politique, la médecine ne se limite aux seuls faits du corps : c'est, elle aussi, une discipline du sens et il ne fait aucun doute que la même actualité nous enjoint à comprendre cette formule dans sa double acception. C'est une discipline qui doit considérer le sens et doit y ramener quand tout rend fou. Jean Starobinski pratiqua et étudia la médecine comme une discipline du sens. Le corps a-t-il une histoire ? Madame Bovary avait-elle de la fièvre ? Pourquoi Molière se moque-t-il des médecins ? Les psychiatres soviétiques ont-ils révolutionné l'approche des maladies nerveuses ? Et encore : d'où vient la semence ? Le stress est-il une maladie ? Telles sont quelques-unes des questions étonnantes que Jean Starobinski affronte dans ses enquêtes d'histoire de la médecine. L'historien se penche sur les disciplines qui ont tenté de cerner les " raisons du corps " : il y a le corps des médecins, celui des philosophes, celui des écrivains, celui des peintres. Tous ces régimes de rationalité contribuent à la connaissance du corps qui ne cesse de déborder la raison et de s'y dérober. Le corps a ses raisons. Martin Rueff

11/2020

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Histoire et Philosophiesophie

Les grandes découvertes de l'histoire de la physique et leurs démonstrations en 128 exercices

Cet ouvrage a pour but de présenter les Grandes Découvertes de l'Histoire de la Physique depuis Thalès de Milet jusqu'à Albert Einstein en replaçant le lecteur dans les conditions de connaissances dans lesquelles elles ont été réalisées. Ainsi, après avoir rappelé les éléments essentiels de la biographie de chaque physicien, le texte original conduisant à sa découverte sera présenté au lecteur sous la forme d'un problème qu'il devra résoudre en faisant appel, dans la mesure du possible, aux seules connaissances dont ce physicien disposait à son époque. Ce voyage dans le temps lui fera par exemple découvrir que Thalès n'aurait pas pu faire appel au théorème de Pythagore pour mesurer la hauteur de la pyramide de Khéops puisqu'au moment où il fut confronté à ce problème Pythagore n'était pas encore né ! La solution détaillée de chaque exercice mettra en lumière des résultats d'une étonnante précision au regard des moyens mis en oeuvre et des difficultés inextricables qu'ils ont dû surmonter pour les obtenir. Autant d'éléments qui donneront plus de sens et plus de poids à leurs découvertes. Ainsi, l'approche proposée dans ce livre consiste à revenir à l'origine de la Physique et à reconstruire au fil des chapitres toute la connaissance que nous possédons aujourd'hui. Cet ouvrage est le cours donné aux élèves-ingénieurs de l'Ecole Centrale Paris depuis 2015. Il s'adresse aux lycéens, aux étudiants et à toutes les personnes curieuses de savoir comment la physique s'est constituée au cours des vingt-cinq derniers siècles.

02/2018

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Sciences politiques

Quis ut Deus ? Antijudéo-maçonnisme et occultisme en France sous la IIIe République, 2 volumes

A la fin du Second Empire, un polémiste français, Henri-Roger Gougenot des Mousseaux, dénonce pour la première fois dans un volumineux ouvrage la parenté entre les juifs, les francsmaçons et les occultistes et leur prétendue collusion pour détruire le monde chrétien. Cet amalgame trouve progressivement sa place au sein de la littérature contre-révolutionnaire et antimoderniste catholique. Alors même que ces milieux catholiques ne semblent pas encore très bien savoir quoi faire de cette "formule", elle leur est brutalement dérobée par des propagandistes aux motivations idéologiques incertaines et dont la seule raison d'être est "l'antisémitisme". Epuré de ses aspects religieux et de ses éléments les plus complexes - notamment de ses considérations anti-occultistes -, l'amalgame devient, aux mains des antisémites, un slogan, "francs-maçons et juifs", dont les termes ne tardent pas à s'inverser dans l'unique vocable de "judéo-maçonnerie". Cette diffusion de l'antijudéo-maçonnisme, sous forme de propagande bon marché, ne marque pourtant pas la fin des recherches théoriques et des études absconses, qui n'hésitent pas à s'aventurer sur le terrain de l'occultisme et à se laisser aller à d'étonnantes rêveries. Fruit d'une décennie de recherches, la présente étude retrace l'histoire de cette étrange littérature, de ses tenants et des mouvements qui s'en réclament. Elle restitue les enjeux qui éclairent leurs actions, relie leurs itinéraires aux comportements collectifs de leur temps et met en lumière certains phénomènes historiques qui dépassent le cadre étroit des milieux anti-occultistes et antijudéo-maçonniques. Deux volumes sous coffret.

11/2017

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Histoire de France

La Bataille des Ardennes. 16 décembre 1944-31 janvier 1945

La dernière folie de Hitler. Durant six semaines, en décembre 1944 et janvier 1945, les Ardennes belges et luxembourgeoises sont le théâtre de combats furieux, dans la neige, la glace, le brouillard et le froid, mettant aux prises les combattants allemands et alliés. Elles sont alors le lieu de hauts faits individuels et collectifs : résistances héroïques dans des villages et des villes en flammes, arrivée providentielle de renforts, chevauchée des chars de Patton, retraite allemande assez étonnante d'efficacité malgré l'épuisement et le moral en chute libre. Le lieu, aussi, de terribles massacres à Baugnez, à Stavelot, à Bande et ailleurs. Le 16 décembre 1944 à l'aube, après plusieurs mois de préparatifs secrets, en un dernier coup de dés, Hitler lance trois armées sur les Ardennes belges et le nord du Luxembourg. Les objectifs de l'opération "Wacht am Rhein" sont clairs : foncer vers l'ouest et franchir la Meuse, s'emparer du port d'Anvers et avancer jusqu'à Bruxelles. Alors, espèrent les nazis, il sera possible de négocier avec les Anglo-Saxons. Le 31 janvier 1945, ces derniers sont de retour sur leur ligne de départ. Ils ont perdu près de 100 000 hommes et un millier de blindés ainsi que plusieurs centaines d'avions, autant de forces qui vont leur manquer cruellement au moment où leur pays sera envahi de toutes parts. Véritable épopée, la bataille des Ardennes a été la plus coûteuse de celles livrées par l'armée américaine en Europe au cours de la Seconde Guerre mondiale.

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Critique

Stendhal et l'Amérique. L'Amérique et la modernité

Qui a résumé les Etats-Unis dans cette étonnante formule, "ce pays singulier, où l'homme n'est mû que par trois idées : l'argent, la liberté et Dieu" ? C'est Stendhal qui, en 1830, a proposé ce mot qui pourrait figurer comme devise au fronton de la Maison Blanche. Formule définitive : la plus ancienne des grandes démocraties orne son billet d'un dollar d'une invocation divine. Dieu est Américain, comme le dollar et la liberté. Stendhal est lié à l'Amérique, où il n'a jamais mis les pieds, malgré des projets de voyage, par des liens constants qui ont duré toute sa vie. Pour lui l'Amérique existe, il l'observe et la juge, il lui consacre des allusions innombrables, des textes peu connus qui sont cités abondamment dans ce livre. L'Amérique lui inspire à la fois admiration et aversion. A l'Ouest il y a quelque chose de nouveau, la liberté et le bonheur : moralement, Stendhal là-bas est chez lui. Mais le dollar est aussi le dieu de l'Amérique qui réduit Dieu à une bien pauvre présence. Dans l'univers de Stendhal, l'Amérique est le pôle de la modernité et elle fait face au pôle de l'anti-modernité, l'Italie. Michel Crouzet, qui a consacré un livre à l'italianité stendhalienne, explore ici le versant opposé du stendhalisme, la civilisation régie intégralement par la modernité, née moderne, vivant dans la liberté des modernes, qui révèle pour le romantique l'incompatibilité avec tout ce qui peut définir la culture.

04/2021

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Autres philosophes

Sur l'essence du savant et la philosophie de la nature (1805-1806)

La philosophie allemande du début du XIXe siècle a donné lieu à une réflexion intense sur le rôle politique et culturel de l'Université et des institutions éducatives en général. L'idéal de la Bildung qui fonde cette réflexion n'est sans doute plus le nôtre aujourd'hui, pas plus que l'époque qui l'a vu naître. Mais il nous reste encore à comprendre pourquoi l'exigence qu'il exprime continue malgré tout à nous inspirer, à nous faire penser, mais aussi à nous inquiéter, face aux évolutions récentes de l'enseignement supérieur et du sens même de la culture, au moment où l'on se demande si l'Université peut ou doit encore dispenser une culture. C'est peut-être dans l'oeuvre de Fichte, et particulièrement dans ses leçons de 1805 Sur l'essence du savant et ses apparitions dans le domaine de la liberté, que l'idéal de la Bildung trouve sa plus ambitieuse expression. Mais tout aussi intéressante est pour nous l'étonnante reformulation que Schelling lui donnera, quand il s'attachera à répondre à ce texte dans une de ses confrontations les plus systématiques à la philosophie fichtéenne : la Présentation du véritable rapport de la philosophie de la nature à la doctrine fichtéenne, rédigée en 1806. Ces deux textes, dont nous proposons ici la première traduction française intégrale, constituent, par leur valeur polémique autant que par leur statut systématique, une pièce centrale dans le dossier de la controverse spéculative entre les deux idéalistes, mais aussi dans l'histoire plus large de la philosophie allemande de la Bildung.

03/2021

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Romans historiques

Le retournement du temps

Sara Lipchitz a passé les premières années de sa vie dans un petit village de Pologne avant d'émigrer en 1920 à Paris avec ses parents à l'âge de sept ans. Elle y poursuit des études et envisage de devenir médecin, comme son père. Mais sa rencontre, sur les bancs de la faculté, avec Bethsabée de Rothschild, et sa passion pour la recherche vont l'amener à s'orienter vers la biologie. A l'Institut de Biologie-Physicochimique à Paris, centre de la résistance scientifique à l'occupation nazie, elle réalise des découvertes étonnantes. Elle est contrainte de quitter la France avant la fin de sa thèse, et avec l'aide du réseau mis en place par Louis Rapkine à Toulouse, elle arrive aux Etats-Unis dans des conditions difficiles où elle est affectée à l'Université de Chicago. Cette université est à la pointe de la recherche nucléaire, et Sara va développer des approches originales à la source de l'imagerie médicale actuelle. Après la guerre, elle part pour New York où elle découvre par hasard qu'elle est victime d'une véritable intrigue. A travers le personnage de Sara, ce récit nous fait partager la vie des laboratoires, relate d'une manière romancée des aspects politiques méconnus et les découvertes importantes de plusieurs chercheurs pendant la période trouble de la seconde guerre mondiale et les années qui suivirent. Il rend hommage à celles et à ceux qui, en sauvant la vie de chercheurs, ont contribué au renom de la recherche française et internationale.

03/2022

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Europe

Europe de l'Est. 50 itinéraires de rêve

Laissez-vous inspirer par 50 circuits de rêve aux quatre coins de l'Europe de l'Est. Qu'il s'agisse d'un long périple dans plusieurs contrées, de l'exploration d'un pays en particulier ou d'une escapade dans une métropole ou une ville historique, Europe de l'Est, 50 itinéraires de rêve vous invite à vivre des moments de pur bonheur. Décrit au jour le jour, chaque itinéraire met en lumière les expériences inoubliables à vivre, les fabuleux paysages à contempler et les découvertes étonnantes i faire. Grand tour de la Russie par ses fleuves ou à bord du Transsibérien ; parcours en Pologne sur les traces de Chopin et de Copernic ; expédition au temps de la guerre froide dans l'ex-Allemagne de l'Est ; visite des châteaux de Bohême, de Transylvanie et de Biélorussie ; incursion au coeur de la civilisation thrace en Bulgarie ; tournée des forteresses et monastères médiévaux des Balkans ; excursions dans les bouches de Kotor au Monténégro et dans les décors enchanteurs des Carpates en Slovénie et en Roumanie ; excitantes virées urbaines à Berlin, Moscou, Prague, Budapest et Saint-Pétersbourg ; initiation aux chefs-d'oeuvre baroques et Art nouveau des pays baltes, à la discrète Albanie et aux vignobles méconnus de Moldavie ; équipée au pays des lacs finlandais et croisière sur le Danube : c'est tout cela et bien plus encore que vous propose ce magnifique album. Europe de l'Est, 50 itinéraires de rêve, un livre pour s'évader, une boîte à outils pour imaginer votre prochain voyage !

03/2021

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Histoire régionale

Penser la méditerranée. Hier et aujourd'hui

La Méditerranée... le bleu profond des anses et le rose des toits, le sol sombre des pentes et du vignoble, le vert cendré des oliviers et la flèche sombre des cyprès, les pierres sèches et les fontaines... La Méditerranée, c'est aussi Alger la Blanche, le blanc et le bleu de tant d'îles grecques, la vision minérale des "? villes mortes ? " du Levant, le chant des norias, la couleur chaude des sables de l'Orient profond. Dans ce portrait à deux voix, celle d'une historienne et celle d'un géographe, se dévoile ce monde méditerranéen et la façon dont il a été pensé, façonné et sans cesse réinventé par les Anciens, les Modernes et nos contemporains. La Méditerranée, multiple et diverse, est pourtant marquée par une étonnante unité, très tôt ressentie. Comment expliquer cette conscience aiguë d'un espace, d'un milieu particulier - cette "? méditerranéité? " ? Colette Jourdain-Annequin et Paul Claval retracent la manière dont les Grecs, les Romains puis les botanistes, géographes, artistes ou historiens ont perçu cette mer intérieure, en s'appuyant sur le climat, les paysages, les mythes, la cartographie, les langues, les religions, les savoir-faire ou les genres de vie partagés. Le XIXe ? siècle a été en cela un puissant vecteur de l'idéalisation de ce territoire, avant que Braudel ne pose les bases de toute étude sur le sujet. C'est un espace unifié par des traits largement partagés, mais aussi un lieu d'échange complexe fait de conflits ou de rivalités, qui ressort de cette étude.

04/2022

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Architecture

Habiter la forêt. Maisons contemporaines dans les bois

Captivant panorama d'habitations contemporaines construites dans les bois, Habiter la forêt conduit le lecteur des jungles luxuriantes aux forêts de conifères enneigés en passant par les berges d'un fjord nordique. Qu'elle témoigne d'une conception écologique innovante ou d'une étonnante capacité à affronter les éléments, chaque maison d'architecte explore une facette de la vie en forêt dans différentes régions du monde. Les constructions sont mises en valeur par de magnifiques photographies de leur intérieur et du cadre dans lequel elles s'inscrivent, et par un texte qui décrit leur conception. Célébrant une architecture qui permet à ses habitants de se connecter à la nature, cet ouvrage démontre combien il est important de vivre dans le respect de son environnement. - Présente des maisons d'exception conçues par des architectes de renom comme Helen & Hard, HW Studio, Olson Kundig, Studio MK27 et Studio Saxe ainsi que par des agences spécialisées dans l'architecture écologique - De superbes habitations nichées dans diverses forêts du globe, notamment en Australie, au Botswana, au Brésil, au Canada, en Islande, au Japon, au Mexique, en Norvège, en Thaïlande, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis - Explore des résidences insolites dont une cabane juchée dans les arbres à une hauteur vertigineuse, un refuge ingénieux et durable sans empreinte environnementale et une habitation urbaine bénéficiant d'un écosystème d'une grande biodiversité - Après Habiter les montagnes, Habiter la nature, Habiter en vacances et Habiter sur l'eau, le dernier volume de la collection "Architecture" de Phaidon

10/2022

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Littérature Allemande

Le pauvre homme de Toggenbourg

Le mythe du Suisse vertueux, fruste et "libre sur sa terre" n'existe plus aujourd'hui que sous la forme de quelques clichés éculés. Mais longtemps il a constitué le fond de l'idéologie politique et patriotique de la Suisse et fourni au monde les matériaux d'un rêve idyllique. Or voilà que s'élève la voix d'un authentique Suisse du XVIIIe siècle, un petit paysan du Toggenbourg (le pasteur de l'endroit l'ayant surpris en train d'écrire le récit de sa vie, s'empressa de confier le manuscrit à un éditeur zurichois). L'oeuvre garde aujourd'hui une étonnante fraîcheur, et c'est un document inestimable sur ce qui, derrière le mythe, constitue la simple réalité. Car le destin de Bräker n'a rien d'exceptionnel : chevrier dans son enfance, mercenaire à la solde du roi de Prusse, petit paysan, artisan au service des tissages saint-gallois, il a connu la noire misère des crises économiques et la relative aisance des bonnes années. Mais, quand on l'a lu, on n'oubliera plus son insolite récit de la bataille de Lowositz, ni l'histoire de ses amours, ni tant d'épisodes qui, pourtant, ne font que la trame d'une existence ordinaire. La traduction de Caty Dentan offre la première transposition complète, en français, de cette oeuvre. Elle est aussi un geste de plus accompli par nos éditions pour promouvoir, par-delà régionalismes et frontières, toute littérature propre à illustrer la situation de la Suisse, carrefour de l'Europe.

02/2023

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Couple, famille

Arcadie. La vie homosexuelle en France, de l'après-guerre à la dépénalisation

Arcadie fut le premier mouvement homosexuel en France, le plus important en nombre, en longévité... et même un pionnier! Fortement contestée dans les années 1970 avec l'émergence d'une culture radicale du coming out, l'association Arcadie fut dès lors reléguée aux oubliettes. On n'en parlait plus guère ou alors pour s'en moquer, ou pour fustiger une culture du "placard" prude et désuète. On y voyait une préhistoire un peu honteuse de la culture gaie et lesbienne. Cette lecture n'est-elle pas réductrice? En défrichant les archives du mouvement, en recueillant des témoignages et notamment celui du fondateur André Baudry, aujourd'hui "réfugié" en Italie, l'historien travaille à replacer ce combat dans le contexte social de la France de l'après-guerre jusqu'à la dépénalisation de l'homosexualité, au début des années 1980. Le texte, savoureux et rigoureux, restitue ainsi la vie des homosexuels de cette époque. On y croise, à Paris et en province, des figures étonnantes, intellos ou populaires, anonymes ou célèbres, comme Jean Cocteau ou Michel Foucault. Arcadie défendait la respectabilité des couples "homophiles" et représentait un refuge pour une population semi-clandestine. Elle a constitué une "culture homosexuelle", a inspiré la dépénalisation de l'homosexualité, défendait la vie en couple et l'adoption... C'est le combat d'une génération qui entre étrangement en résonance avec les combats d'aujourd'hui sur le mariage et l'homoparentalité. Dès lors, ces homosexuels étaient-ils d'affreux conventionnels ou des avant-gardistes méconnus?

10/2009

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Littérature française

Une vie de Patachon

Dans un livre intitulé PACHYNAYE j'ai relaté la première partie de ma vie de ma naissance le 25 février 1940 à Lyon, date où la France se mettait à l'heure allemande, à mon retour de la guerre d' Algérie le 29 octobre 1962. A mon débarquement au port de Marseille, Ambre mannequin à Paris, rencontrée au cours d'une permission lors de mon service militaire, qui en réalité s'appelle Nicole, est là qui m'attend ! "Une vie de patachon" est le titre du livre qui lui fait suite : Il débute lorsque je décide de partir avec Nicole à Paris, pour poursuivre mes études à l'Ecole Supérieure de Fonderie et se termine à ma retraite de professeur de L'Education Nationale. En me mariant avec elle, je pensais m'être tracé un avenir stable et heureux... . J'allais découvrir que ma femme, qui m'avait charmé par sa beauté et son intelligence avait un fort tempérament, ce qui entraîna notre divorce. Je commençai alors une vie de célibataire endurci, gardant une place prépondérante pour mes amis... Devenu professeur, ayant passé beaucoup de mes vacances à travailler dans des colonies, puis finalement chargé en tant que coordonnateur technique de l'insertion des jeunes de 16 à 18 ans et des jeunes adultes de 18 à 25 ans, je vécus des situations étonnantes, parfois amusantes, parfois dramatiques... Ma mère, qui aurait souhaité pour moi une vie rangée, calme et tranquille, me disait souvent sur un ton de reproche : "Tu mènes une vie de patachon ! " . Je laisse le lecteur juge de cette expression...

07/2020