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Autres éditeurs (P à T)

Neko le petit chat

Créées par Bérangère Brétéché et Nelti, ces histoires sont destinées aux premières lectures accompagnées ou en autonomie des plus petits

12/2022

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Autres éditeurs (P à T)

Khairou le petit tigre

Créées par Bérangère Brétéché et Nelti, ces histoires sont destinées aux premières lectures accompagnées ou en autonomie des plus petits

12/2022

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Eveil de la foi

Jin le petit Panda

Crées par Bérangère Brétéché et Nelti, ces histoires sont destinées aux premières lectures accompagnées ou en autonomie des plus petits.

10/2022

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Eveil de la foi

Shiro le petit renard

Crées par Bérangère Brétéché et Nelti, ces histoires sont destinées aux premières lectures accompagnées ou en autonomie des plus petits.

10/2022

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Essais

Traverser l'invisible. Énigmes figuratives de Francesca Woodman et Vivian Maier

Cet ouvrage qui parcourt une longue histoire des figurations féminines s'organise autour d'un événement sans précédent, lorsque la naissance de la photographie permet à un certain nombre de femmes de s'emparer d'un médium grâce auquel elles peuvent enfin se représenter entre elles et elles-mêmes à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle. Le pouvoir acquis d'auto-figuration pour ces femmes contraste de manière extraordinaire avec leur position de modèles prévalant depuis des millénaires. Convoquant des petites filles, des mères, des veilleuses, des amantes, des jeunes mariées, des inconnues énigmatiques, des revenantes, le livre écrit un récit critique à la fois historique et personnel de cet événement majeur. Il explore ainsi en quoi ces autoportraits photographiques, au premier rang desquels ceux des artistes américaines Francesca Woodman et Vivian Maier, nous aident à traverser des épreuves de séparation, de mort, de temps, dans un esprit de joie créatrice immortelle. Francesca Woodman et Vivian Maier sont maintenant les noms propres qui désignent deux oeuvres photographiques d'autoportrait ayant engendré après elles une mythologie de leurs conditions de création et de leur devenir posthume - la première en raison de son suicide à l'âge de vingt-deux ans et la deuxième pour l'abondance de pellicules laissées derrière elle, en grande part non développées. Ces deux destins personnels sont réunis et comparés ici pour la première fois, dans la volonté de montrer qu'ils s'inscrivent en fait dans un destin des figurations féminines qui les dépasse et qu'ils révèlent tout à la fois. Ce destin, après l'historienne Michelle Perrot, peut se définir ainsi : alors que les femmes sont figurées par milliers dans les images depuis que nous en faisons, la connaissance que nous pouvons avoir de leur vie au cours de l'histoire reste extrêmement limitée. Elles sont absentes de la majorité des sources écrites à cause de leur exclusion des sphères du pouvoir, et donc des espaces où on garde trace des événements. Cet ouvrage expose l'hypothèse que ce tiraillement entre une très grande visibilité figurative et une très grande invisibilité historique contiendrait la formule d'un être-au-monde féminin que les femmes devenant auteurs d'une oeuvre personnelle à partir de la fin du XVIIIe siècle récupéreraient et réinventeraient sous la forme d'un art de disparaître. Celui-ci serait particulièrement manifeste avec l'avènement de la photographie et l'autoportrait. Dans notre contexte de bouleversement écologique et de fin imaginable de notre espèce, cet art constituerait un remède culturel puissant nous permettant de comprendre comment continuer à oeuvrer tout en trouvant des positions de retrait et de moindre affectation de nos environnements. En d'autres termes, les oeuvres photographiques d'autoportrait de Francesca Woodman et Vivian Maier seraient un moyen d'apprendre à vivre avec l'angoisse de notre disparition collective possible. L'ouvrage invoque autour d'elles d'autres figures pour nous y aider, comme celle de la poète américaine Emily Dickinson. Un certain courant de l'histoire de l'art et des institutions muséales tend depuis les années 2000 à rassembler des oeuvres d'après le critère qu'elles sont réalisées par des femmes. Ce livre offre une approche originale de raisons iconographiques et historiques profondes jamais invoquées qui peuvent en effet justifier une compréhension genrée, non pas tant des oeuvres de femmes que des figurations féminines dans notre très longue culture des images depuis les dessins et les statuettes du Paléolithique supérieur - parce qu'elles nous confrontent aux deux mystères de notre naissance (que les femmes donnent) et de notre mort (qu'elles veillent).

10/2022

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Critique littéraire

Le Chant du Monstre N° 3

Affinités électives : Les éditions Cambourakis présentent... La maison d'édition, ses textes, ses auteurs. L'art et la manière de conjuguer exigence littéraire et audace graphique. Alchimie : L'écrivain Orion Scohy et l'artiste Laurie Bellanca construisent ensemble, pierre par pierre, couche par couche, couleur par couleur, un mur à multiples lectures. Puis, dans une déclinaison de Fragments de mathématiques existentielles, le chercheur Laurent Derobert explore la conscience et les rapports humains par le prisme mathématique. Il confronte ces formules à la lecture du psychiatre Adrien Altobelli qui les ancre dans la littérature. Seul contre tous : Depuis plusieurs années, Laure Limongi écrit, fait renaître et édite les écrivains indociles. Dans un monde littéraire peu enclin aux fantasmes, elle affirme ce que l'insoumission a d'essentiel. Ex qui ? : Jérôme est un chef d'oeuvre rescapé, réédité en 2008 après une disparition de trente ans. C'est une quête amoureuse, torturée, monstrueuse dans un Paris réinventé, transcrite dans une langue somptueuse dont la musicalité évoque celles de Joyce et Céline. Cabinet de curiosités : Découper des photos, encore et encore, les utiliser comme matière pour composer son oeuvre - entre sculpture et dessin. L'artiste coréenne Keun Young Park donne forme à des corps flottants, qui semblent à la fois se désintégrer et se former dans un même souffle. L'artiste japonaise Fukaya Etsuko, quant à elle, grave de petites pièces de métal avec précision et acharnement, où toute la vie - ainsi que la mort - s'expriment dans un cocon minuscule. Parce que ! : L'écrivain Andréas Becker détruit la langue et la vend aux enchères, malmène le lecteur et le place face à ses contradictions, en lui offrant ses Fleurs de fer - déclaration d'amour à une littérature en perpétuel mouvement.

02/2014

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Critique littéraire

Réelles présences. Les arts du sens

Sommes-nous, aujourd'hui, encore capables de jouir d'une oeuvre ? Savons-nous encore lire un texte, voir un tableau, écouter une sonate ? La question est d'importance. Nous vivons à l'ère moderne — celle qu'inaugurèrent Rimbaud et Mallarmé. Tous deux prophétisèrent la fin d'un monde, celui — classique — où le mot désignait une chose. Depuis lors, on s'est acharné à théoriser la fin du discours, l'arbitraire du signe, le texte autoréférentiel, l'autonomie de la structure, la mort de Dieu d'abord, de l'homme ensuite. Même les compositeurs ont proclamé la mort de la musique, et les artistes la fin de l'Art... De tout cela, il nous reste un lourd héritage : nous vivons, en effet, à l'époque que George Steiner appelle l'ère de l'Epilogue. C'est l'ère où le monde n'a plus de sens, où le sens d'une oeuvre, quelle qu'elle soit, n'est plus la raison d'être de notre lecture, mais où, au contraire, chacune de nos lectures accorde une raison d'être à l'oeuvre. Les intentions du créateur n'importent plus, seul compterait ce qu'arbitrairement nous mettrions dans l'oeuvre que nous déconstruirions. Face à cette mode de l'indécidable, de l'interchangeabilité du sens, George Steiner, nourrissant ses réflexions d'exemples puisés dans la littérature, la musique et la peinture, nous convie à parier à nouveau sur le sens, et même sur le scandale radieux de la transcendance : il y a bien un accord et une correspondance entre le mot et le monde, entre, d'une part, les structures de la parole et de l'écoute humaines et, d'autre part, les structures, toujours voilées par un excès de lumière, de l'oeuvre. C'est grâce à ce pari que nous pourrons jouir de l'oeuvre et comprendre sa nécessité.

11/1993

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Littérature française

De pierre en pierre. Récit d'une venue au monde

Le livre de Gérard Lecointe est un incendie. On entend parler de ces "feux de dix heures", ceux dont les pompiers sont sûrs de venir à bout en dix heures de lutte. Mais on ne vient pas à bout de l'incendie que réveille Gérard Lecointe. C'est un incendie sauvage et maîtrisé tour à tour qui brûle sur son passage nos préjugés, puis couve sur de nouvelles terres. Gérard Lecointe nous raconte au quotidien la misère qu'il a vécue. En le lisant, on apprend tout autant qu'à la lecture des grands classiques, de ces lectures après lesquelles la vie n'est plus pareille parce que tout un monde est découvert et reconnu. Lire De pierre en pierre est une véritable expérience de la vie et de la pensée. Ça commence quand Gérard est enfant et qu'on ne veut pas de lui à l'école. Ça continue quand les services de la Dass veulent trop de lui et qu'il est placé. Ça se prolonge et ça s'aggrave quand Gérard, après les seules années un peu heureuses, semble-t-il, de son adolescence, revient chez ses parents et ne peut plus, ne veut plus, de ce monde d'où il venait pourtant. Alors, Gérard s'en va. Gérard part vivre dans la forêt pour fuir sa propre violence. Gérard s'en va de partout car il n'a pas de lieu où poser sa tête. Gérard est hors du monde, de ce monde si désiré qu'est celui des hommes. Jusqu'au moment où la vie menacera de le quitter. Le livre de Gérard Lecointe est un livre pudique qui raconte une " venue au monde " difficile et courageuse, un bel ouvrage d'éveil et d'éducation à l'humain.

04/2009

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Petits classiques parascolaire

Noir négoce. Texte abrégé

Un roman d'aventures historique abondamment documenté, qui reconstitue le terrifiant périple d'un navire négrier à la fin du XVIIIe siècle. Dans une édition abrégée, enrichie de compléments pédagogiques, en lien avec le thème " Individu et société : confrontations de valeurs ? " du programme de français en 4e. Le récit Le 17 novembre 1777, le jeune Jean-Baptiste Clertant embarque en tant que second lieutenant sur un navire négrier, ignorant tout de sa destination. C'est au cours de la traversée qui mène l'équipage en Afrique puis en Guadeloupe qu'il découvre, dans toute son horreur, la réalité du trafic auquel il participe malgré lui. Mais un événement imprévu lui donne l'occasion d'agir... Les compléments pédagogiques - Un entretien inédit avec l'auteur. - Des lectures actives au fil du texte, avec des propositions d'ateliers. - Des repères sur le roman d'aventures et le roman d'apprentissage. - Un parcours de lecture analytique en 7 étapes. - Un groupement de documents : " De la soumission à la rébellion " , incluant un cahier photos couleur. - Une enquête documentaire sur le commerce triangulaire et l'esclavage des Noirs. Pour l'enseignant Sur www. classiquesetcie. com, en accès gratuit réservé, un guide pédagogique, avec un descriptif complet de la séquence et les corrigés des questionnaires. Extrait " Soudain, je reposai ma fourchette sur la table, et je m'adressai directement au capitaine, qui avait le nez dans son assiette, l'air sombre et contrarié. - Capitaine, excusez-moi de le dire d'une manière aussi nette et sans détour, mais plus j'en découvre, plus je considère que l'esclavage et la traite ne sont pas des activités conciliables avec l'idée de fraternité entre les hommes qui devrait être la nôtre. "

04/2019

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Critique littéraire

Lire La Bruyère. Morale et littérature dans Les caractères

La Bruyère subordonne strictement l'usage d'une forme d'expression (d'un " tour ") qui lui vaut son statut d'écrivain à la visée proprement morale (le " dessein ") qui le requiert et qui seule, à ses yeux, le justifie. Mais comment se noue le rapport entre ce tour et ce dessein ? Que nous dit le premier de la nature du second ? Sous des formulations diverses, la question sous-tend l'histoire de la réception critique des Caractères, des âpres polémiques qui en ont accompagné ou suivi les premiers succès jusqu'aux nombreux travaux qui, au cours des dernières décennies, en ont renouvelé profondément l'étude. Aussi fournit-elle le fil directeur des analyses développées dans cet ouvrage, et notamment dans sa première partie, conçue comme une introduction à la lecture de La Bruyère. Sans méconnaître l'irréductible et redoutable complexité d'une oeuvre située au carrefour de multiples traditions philosophiques et rhétoriques et de multiples influences, sans renoncer à rendre compte des tensions (apparentes ou sous-jacentes) qui la travaillent, des inflexions qui en affectent la genèse au gré de ses accroissements successifs (1688-1696), ni de la singularité d'une écriture qui ne doit pas moins au modèle forain de la parade qu'au modèle mondain de l'entretien, on se propose de mettre en évidence la cohérence d'un projet, tout ensemble littéraire et moral, tel qu'il se donne à lire en particulier (mais non exclusivement) dans les différents péritextes, dans les affleurements d'un abondant métadiscours où la réflexion morale se fait réflexion sur elle-même, et dans les inscriptions protéiformes de la figure du moraliste. Cette étude d'ensemble est complétée par une série de micro-lectures qui lui font directement écho (et s'articulent, partant, à des enjeux globaux) et par une brève enquête sur le vocabulaire esthétique et moral de La Bruyère.

11/2019

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Littérature française

De la Profondeur

"De la profondeur" , "Lectures pour le tréfonds" , "Visions de l'oeuvre" , "Autour de l'incandescence" . Quatre titres qui marquent un territoire, celui d'une littérature forte, expressive, qui atteint le plus profond de l'être. Composé principalement de notes de lecture et d'articles parus en périodiques et revues - Europe, les Lettres françaises, Contre Vox, le Bord de l'eau, la Revue Commune, les Cahiers Laure, Cahiers de Tinbad... - ou sites Internet - Poezibao, Lecteurs de Pierre Jean Jouve, Recours au poème, la Revue des ressources, la Cause littéraire... - ce recueil critique réuni à partir des coups de coeur que l'édition a pu apporter au jour le jour porte un regard sur la littérature actuelle, mais aussi sur celle qui l'a forgée. Sans oublier la littérature érotique. Se dégage une vision très personnelle de la littérature et de la poésie qui remet en cause, ou plutôt, qui amène sur le devant, la question de la fonction de la littérature, de sa place, notamment dans la société, et pour la poésie, de la fonction poétique. Le panorama accumulé d'article en article et de note en note est le fruit d'un parcours qui passe aussi par le cri, notion que développe notamment l'essai Ecrire le cri . Et comme il n'y a pas de littérature sans politique de la littérature, "Autour de l'incandescence" réunit des articles qui abordent la censure, l'édition, etc. Loin de l'article toujours censé épuiser son objet, le "Journal de l'instant" , suites de notes, vient s'intercaler et donner un autre ton. "Visions de l'oeuvre" suit de très près, réunissant des articles sur l'oeuvre d'écrivains qui ont en commun la puissance de leurs écrits. Editions l'Ecarlate, Orléans, 2000.

09/2021

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Critique littéraire

La poésie du XXe siècle. Tome 1, Tradition et évolution

Le sixième tome de l'histoire générale de la poésie française, La Poésie du XXe siècle, est composé de trois volumes : 1. Tradition et Evolution. 2. Révolutions et Conquêtes. 3. Poésie actuelle, Francophonie. "Une invitation à la lecture" c'est ainsi que Robert Sabatier définissait son ouvrage dans la préface du tome I, La Poésie du Moyen Age. "Je n'ai point, écrivait-il, sacrifié le rhétoriqueur au lyrique, l'artisan à l'inspiré. J'ai retenu toute manifestation créatrice... Le plus souvent possible, j'ai fait état du poétique de la prose ellemême". Et il ajoutait : "Ne m'interdisant ni la curiosité ni le pittoresque devenus tabous, j'ai invité les originaux, les oubliés, les dédaignés, les maudits sociaux comme les maudits de tout avenir". Pourtant si proche de nous, le XXe siècle des poètes gardait encore des secrets que cette étude nous révèle. Parallèlement à ses romans, dont la série des Allumettes suédoises, Robert Sabatier, poète lui-même, des Fêtes solaires à L'Oiseau de demain, a toujours chéri la poésie. Il livre ici le fruit de nombreuses années de travail, de lectures passionnantes et exaltantes. Il faut lire l'Histoire de la poésie de Sabatier ; on comprendra à quel point la poésie, ce jeu en apparence superflu, tient dans la société le rôle de tels corps ou anticorps sans lesquels l'organisme n'existe plus (Michel Cournot, Le Nouvel Observateur) Une sorte de genèse de la poésie française (Marion Renard, Le Monde) Un explorateur passionné (Matthieu Galey, L'Express) L'entreprise est exemplaire (Georges Jean, La Quinzaine littéraire) Le dessein de Robert Sabatier : la générosité (Hubert Juin, Le Magazine littéraire) Une mise en situation des oeuvres et des hommes (Jacques Jaubert, Le Figaro) La poésie française a son monument littéraire (F. de Comberousse, France Soir)

02/1982

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Cinéastes, réalisateurs

Les carnets. Tome 3, Mai 1981 - juillet 1986

René Allio a, durant toute sa vie d'adulte, tenu des carnets qui lui servaient à faire le point sur son travail de peintre, de créateur de costumes et de décors de théâtre, de scénographe, de scénariste, de cinéaste. Dans des pages remarquablement écrites, il ?xe, pour lui-même au début, ses espoirs, di?cultés et bonheurs rencontrés dans le processus créatif, son expérience sensible et critique des oeuvres d'autres artistes, sa lecture d'événements sociaux et politiques qui le questionnent et le marquent, mais aussi — quoiqu'un peu plus rarement — les moments forts de sa vie privée. Ce journal o?re aussi un panorama passionnant des courants de pensée, des écoles et théories qui naissent et disparaissent en ces années de contestation, des cinéastes, acteurs et metteurs en scène connus et moins connus, en un mot un tableau de tout ce qui a vu le jour au cinéma, au théâtre et dans les musées, à Paris mais aussi dans d'autres pays, durant ces décennies si fécondes, si mouvementées que furent les années soixante à quatre-vingt-dix. Allio se révèle, dans ces carnets qui n'étaient pas, au départ, destinés à la publication, un remarquable essayiste, en outre philosophe, historien, esthète et théoricien. Il livre ses impressions, ses ré?exions, aussi bien sur ses lectures que sur les événements politiques contemporains, sur l'histoire et le passé, sur les personnalités auxquelles il fut confronté, sur ses espoirs, ses projets, ses réussites et ses échecs. Ce troisième volume couvre la période de mai 1981 à juillet 1986. Comme pour le précédent, c'est Annette Guillaumin qui assure la transcription et l'historienne Myriam Tsikounas qui rédige l'appareil critique.

10/2021

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Littérature étrangère

Lettres de Turquie

Les Lettres de Turquie de Kelemen Mikes, sont publiées pour la première fois en 1794, plus de trente ans après la mort de leur auteur. La langue utilisée est le hongrois avec de fréquents emprunts au dialecte transylvain. Cette oeuvre marque une étape importante dans la littérature hongroise et dans les liens qui l’unissent au patrimoine européen. Rédigées par le chambellan du prince François II Rakoczy, ces lettres s’adressent à une interlocutrice imaginaire, sur un ton alternativement grave et léger. Faits de la vie quotidienne, anecdotes tirées de lectures, remarques sur la vie des émigrés hongrois en Turquie, descriptions de l’Empire ottoman, bavardage affectueux alimentent une correspondance couvrant quarante années de la vie de Mikes. Ces lettres expriment un exil à la fois douloureux et résigné, celui des compagnons du prince François II Rákóczi. Après avoir séjourné en France, confiants dans son soutien à leur lutte contre les Habsbourg, ils doivent se réfugier sur le territoire de la Sublime Porte. Cette oeuvre témoigne d’une attente, celle d’un retour, toujours différé vers une patrie qui ne cesse de s’éloigner. L’espérance déçue débouche sur un retrait progressif du monde. Dès lors la littérature devient un espace nécessaire, un refuge où peuvent se déployer les artifices de l’écriture et les chatoiements de l’imagination. Ils sont alimentés par la lecture et le dialogue avec des oeuvres épistolaires et historiques le plus souvent en français, la marquise de Sévigné y côtoie Marie-Angélique de Gomez ou l’abbé Chomel. Cet apport confirme les relations étroites et chaleureuses entre les cultures françaises et hongroises, elles se tissent sous les yeux du lecteur, dans un univers dominé par la bienveillance de Kelemen Mikes, exilé curieux et mélancolique.

09/2011

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Théâtre

Hamlet & Co

Hamlet est une pièce qui s'adresse à tous les publics ou, à tout le moins, aux publics disposés à se poser, avec Hamlet, d'innombrables questions sur des sujets tels que la vie et la mort, l'action et l'inaction, l'amour ou encore la vengeance. Laurence Olivier a dit qu'il pourrait jouer Hamlet pendant cent ans et lui trouver un nouveau sens à chaque représentation. Le personnage est ambigu, presque insaisissable, en effet, comme l'est la langue de la pièce. Mais cette ambiguïté renforce la richesse de Hamlet plutôt qu'elle ne l'appauvrit ; et c'est précisément ce mystère qui permet à chaque lecteur et à chaque acteur de se livrer à une lecture personnelle et intime du personnage, de faire sienne sa complexité. Hamlet, c'est lui, toi, moi, c'est nous tous ; étant nous tous, il est universel, le mythe que chacun d'entre nous essaie, dans son individualité, de comprendre et ne peut s'empêcher de reconnaître dans sa propre nature. Les lectures de Hamlet sont innombrables et sont fonction de la personnalité du lecteur de la pièce, du metteur en scène et de l'acteur. Hamlet est un des rares personnages du théâtre, peut-être le seul, qui permette un échange constant. Chacun de nous, quel que soit son âge, peut se reconnaître en lui et peut façonner le mythe de Hamlet à son image. Ne présupposant aucun savoir particulier, cet ouvrage introductif - destiné à la fois au grand public et aux étudiants de l'enseignement secondaire et du premier cycle universitaire - offre un aperçu critique des principaux thèmes de Hamlet tout en permettant au lecteur de se familiariser avec les interprétations et les prolongements littéraires et cinématographiques de la pièce.

01/2003

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Critique littéraire

Salut les anciens

Avec ce livre-gigogne, c'est-à-dire reversible, chaque partie ayant sa couverture : d'un côté Salut les anciens, de l'autre Salut les modernes, les deux textes étant en quelque sorte imprimés tête-bêche, Christian Prigent renoue avec sa veine d'essayiste et étudie du côté des anciens comme du côté des modernes certains auteurs précurseurs ou tenants de la littérature que lui-même illustre et préconise. Côté anciens : ce sont des lectures, des explications de textes, dans des oeuvres anciennes, donc (de Lucrèce à Jarry, en passant par Marot, Voiture, Balzac, Maupassant, Mallarmé, Rimbaud, Verlaine). Elles se veulent un peu décalées, un peu décollées vers... autre chose (la fiction ? la poésie ? l'aventure de la lettre ?). Elles s'appuient sur une conviction : que les modernes ne sont pas les enfants des anciens mais que, plutôt, la perplexité qui nous vient des modernes nous fait regarder les anciens d'un oeil moins tué d'indifférence - qu'ainsi nous pouvons les réenfanter : les rendre à l'inquiétude de la vie. Côté modernes, pour commencer, cette question : où est dans la poésie d'aujourd'hui, le nouveau ? Bien présomptueux serait celui qui prétendrait le savoir. On ne peut faire mieux que s'alerter (question d'oreille) du phénomène de l'invention. Voici quelques écrits poétiques, récemment parus. D'une certaine manière ils font "école" . Une étrangeté coriace s'y affirme - qui défie la lecture. Des noms ? Philippe Beck, Charles Pennequin, Christophe Tarkos. Ces noms ne couvrent pas le champ. Leurs écrits ont simplement donné à Christian Prigent un peu plus fortement que d'autres la sensation d'un phénomène nouveau. Affaire de goût et d'affinités. Dans la différence, aussi bien - éventuellement violente. D'où, adressées à eux, quelques remarques et quelques questions.

11/2000

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Beaux arts

René Magritte, la première vie de l'homme au chapeau melon

Qui était " René avant Magritte " ? Une énigme, que personne, jusqu'ici, n'avait cherché à éclaircir. C'est ce qu'a voulu découvrir Jacques Roisin, au cours de l'investigation qu'il a menée pendant treize années (de 1985 à 1998), en rencontrant les témoins encore vivants de la jeunesse du peintre et en fréquentant les lieux de ses vingt-huit premières années. Le compte-rendu de ce travail colossal de recherche a été rédigé sur le ton d'une enquête policière. Le récit nous fait revivre, dans le cadre du " Pays noir " de Charleroi puis à Bruxelles, ses frasques cruelles avec ses frères, sa fascination pour les images, ses lectures et ses séances de cinéma muet, les circonstances du suicide de sa mère - tout ce passé dont le peintre refusera toujours de parler - et, enfin, sa rencontre avec un peintre dans un cimetière et le choc de la découverte du Chant d'amour de Giorgio de Chirico. Tout au long de ce livre, vivant comme un reportage, passionnant comme un roman, apparaît en filigrane l'esprit subversif d'un " Ceci n'est pas une pipe ", véritable manifeste surréaliste, en germe dans l'enfance et la jeunesse turbulentes de René Magritte. Les innombrables témoignages de première main, recueillis auprès de ceux qui ont bien connu le jeune René, étayent l'enquête de terrain et permettent d'éclairer d'un jour totalement nouveau une oeuvre qui ne cesse de nous interpeller. De nombreux documents iconographiques, eux-mêmes inédits, concernant René, sa famille, son quartier, les lieux et les gens qu'il a fréquentés, enrichissent l'intérêt de la lecture. Le portrait de René minutieusement recomposé par Jacques Roisin nous apparaît comme la face cachée du peintre Magritte.

02/2014

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Scolaire lycée général et tech

17EME SIECLE. Textes et documents

A qui vont de nos jours les plus grands succès de théâtre, dans la France entière ? A Corneille et à Molière. Les maîtres d'autrefois sont aussi les maîtres d'aujourd'hui. C'est assez dire qu'aucun programme d'enseignement littéraire, à quelque niveau que ce soit, ne saurait faire l'impasse sur la littérature du XVIIe siècle, dont les grands créateurs ont modelé notre culture nationale. On trouvera dans ce volume : • Une introduction historique d'Emmanuel Leroy-Ladurie et une introduction littéraire de Claude Puzin. • En deux grandes parties et dix-huit chapitres, de nombreux extraits des grands textes qui illustrent le siècle de Louis XIII et le siècle de Louis XIV, l'âge baroque et l'âge classique. • Une histoire des écrivains, des mouvements, des genres, des oeuvres, des techniques littéraires et des langages. • Une confrontation de la littérature française avec les littératures étrangères. • Des documents et des jugements critiques d'époque, et des lectures critiques d'aujourd'hui. • Une assistance pédagogique détaillée et variée pour l'explication de texte et le commentaire composé, la composition française, la constitution du groupement de textes. • Des synthèses littéraires, des chronologies, des bibliographies, des index et un lexique des termes littéraires. • Une mise en page et une présentation typographique qui guident en toute clarté la consultation et la lecture. • Une illustration abondante qui associe la littérature et la civilisation. • Une documentation iconographique en couleurs sur les chefs-d'œuvre de la peinture, de la sculpture et de l'architecture. Littérature XVIIe siècle offre une anthologie d'une richesse sans égale, un regard renouvelé sur l'évolution littéraire et artistique, une connaissance équilibrée des époques, des auteurs, des formes et de leur environnement social et historique, une méthode rigoureuse pour l'étude approfondie des voies de la création.

05/1991

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Biographies

Victor Hugo, un sacré personnage... Ses ancêtres jurassiens et autres - Sa vie tumultueuse de Besançon au Panthéon - Ses amours, ses emmerdes...

Que celles et ceux qui n'ont jamais entendu parler de Victor Hugo lèvent la main. Evidemment, aucun bras ne se lèvera, tellement l'homme est connu et reconnu, notamment pour son oeuvre littéraire. Mais ce natif de Franche-Comté qui n'y a vécu que quelques semaines, y aurait retrouvé l'histoire de ses ancêtres s'il avait daigné y revenir. Il aurait pu rendre visite à ses nombreux cousins jurassiens qui, pour l'honorer, lui auraient offert une bonne eau de vie de prune, l'une des spécialités locales à l'époque, mais ce ne fut pas le cas. Paris sera sa ville et sa vie sera tumultueuse, faite de joies, d'embuches et de peines. Son génie des mots et des rimes l'enrichira. Son entrée en politique l'obligera à fuir à l'étranger. Son caractère directif et impulsif le condamnera à l'exil. Sa plume sera son arme et il en usera souvent. Et encore ? Les dames, il les désirera. Souvent, il en abusera. Les maisons closes, il les fréquentera. Les escapades sentimentales, il les cumulera. Son appétit pour les femmes le nourrira. Oui, il avait une épouse ; oui, il avait une maîtresse ; oui, il avait des enfants. Il leur survivra à tous, excepté à une fille malade mentale et enfermée. Vieillissant, son désir sexuel ne faiblira pas. C'est cet homme que le pays vénèrera et emmènera au Panthéon. C'est cet homme que la France continuera à honorer. Un sacré personnage... Ce livre raconte simplement sa vie, avant, pendant et après.

12/2021

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Littérature érotique et sentim

Une mélodie qui n'en finit jamais

Ne faites pas votre promo sur Internet sans envisager toutes les conséquences ! Alexandre, antiquaire, héritier d'une vieille lignée aristocratique, veut faire connaître son activité. Il crée un site et y ajoute quelques pages d'histoire sur sa famille, son château, son village. Et voici que surgissent des êtres inconnus : Marc, Héléna, Rachel et d'autres. Ils sont les oubliés de la famille, ceux que, par le passé, on qualifiait de bâtards, d'enfants cachés, en quête de leur paternité biologique ! Ne cherchez pas non plus à arranger de belles unions pour vos enfants ou petits-enfants ! C'est à la mode dans la famille d'Alexandre. Mais lui préfère Christophe. Bruno et Agathe, ses cousins, vont de leur côté envoyer paître les usages et s'offrir de magnifiques histoires d'amour. Et surtout, de grâce ! ne vous obstinez pas comme le fait, avec une rare persistance, Eugénie, leur insupportable grand-mère, comtesse autoritaire et acariâtre, à cacher les secrets de famille. Ils réapparaîtront toujours... en chair, en os, en livres, en musique. Ce livre raconte l'histoire d'une famille qui solde son passé, d'un village niché quelque part dans nos mémoires, dont la chronique n'est pas faite que de drames et de non-dits. Elle s'épanche aussi en récits sulfureux ou moqueurs, elle n'oublie pas la fête, s'exprime au fil de jours heureux... "Une mélodie comme la vie qui n'en finit jamais. ". . dit Valentina, à la veille de son mariage avec Bruno.

04/2020

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Histoire de France

Lettres de Diên Biên Phu

Diên Biên Phu est la dernière bataille livrée par la France avec les soldats de notre vieil empire colonial. Pour la dernière fois, des Nord-Africains, des Africains (qu'on appelait alors Sénégalais, sans doute à cause de notre collusion vieille de quatre siècles avec le Sénégal), des gens de tous nos comptoirs et îles épars, Yanaon, Karika, Mahé, Chandernagor, Pondichéry, les Antilles, les Glorieuses et autres territoires de l'océan Indien, les galaxies du Pacifique ; pour la dernière fois, ces jeunes hommes au service de la France vont se battre, et mourir, côte à côte avec nous, les Gaulois, avec nos cousins européens de la vieille Légion, et surtout avec nos frères indochinois : les Vietnamiens d'abord, déchirés par leur guerre civile, les Cambodgiens, les Laotiens et toute la multitude des peuples de là-haut. Et, chose surprenante, tous ces jeunes hommes pressentent confusément que c'est l'ultime bataille et qu'elle est déjà perdue. Peu ont rechigné. Il y a là un mystère ! Il y a un autre mystère : pourquoi tous ces hommes se sont-ils battus là-haut, au fond d'une vallée perdue du bout du monde, au bord de la Nam Youn, sur le sol du Vietnam, pays indépendant qui n'était plus une possession de la France, avec la même foi, le même acharnement, le même esprit de sacrifice que nos grands-pères sur les bords de la Meuse, sur le sol de France ? Oui, il y a là un grand mystère ! Pierre Schoendoerffer, préface.

04/2004

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Romans de terroir

Un été d'herbes sèches

Durant l'été 1970, un adolescent de quinze ans passe ses vacances dans la ferme d'un vieil oncle, perdue au fond d'une vallée. Kléber et sa femme Marie vivent encore pauvrement et à l'ancienne, dans une maison sans eau courante ni confort, et les terres sont exploitées avec un attelage de vaches et du matériel archaïque. Agée de cinquante ans, Marie en fait vingt de plus et souffre encore de n'avoir pas pu devenir mère. Kléber, lui, reste très marqué par sa captivité en Allemagne. Les fantômes de la guerre demeurent très présents, notamment parce que les voisins, de lointains cousins, ont été des collaborateurs et se sont enrichis au marché noir. Habitué à une vie plus facile, l'adolescent découvre cependant avec plaisir les travaux des champs. Il y a la beauté de ce paysage bosselé, sur lequel les hommes ont posé leur empreinte, la simplicité du mode de vie et la gentillesse de ce couple d'ordinaire solitaire. Le collégien noue très vite une relation profonde avec son oncle et l'assiste du mieux qu'il peut. D'autant que, très vite, Kléber se trouve gravement fatigué, et la solidarité doit s'organiser pour rentrer les foins. Dans ce très beau roman à l'inspiration autobiographique, Daniel Crozes fait revivre les campagnes et les paysans d'autrefois. Il nous fait partager la mémoire d'un monde disparu, avec l'émotion de celui qui a assisté au crépuscule de la vieille civilisation agricole.

10/2015

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Poches Littérature internation

Le Cricket Club des talibans

Quelques mètres de tissu, lisse, fragile et souple, d'un bleu clair métallique, devinrent notre prison... Je disparus, comme d'un coup de baguette magique. Je n'étais plus Rukhsana avec un nez bien à moi, une bouche, des yeux, un front, un menton, des cheveux, mais un linceul vivant, identique à toutes les autres femmes voilées... «Tu arrives à voir ?» demandai-je à Grand-Mère. Nous nous entraînions à porter nos burquas à la maison. «Oui, mais flou...» Elle trébucha contre un coussin et tomba sur un des divans. Elle se redressa en colère : «Je refuse de me montrer en public avec cette... cette... chose !» En 2000, à Kaboul. Le gouvernement islamique impose sa férule à la population, pratiquement tout est interdit, journaux, distractions, jeux, etc. Mais voilà qu'il annonce vouloir promouvoir le cricket, pour prouver à ses opposants que l'Afghanistan peut aussi être une nation sportive. La meilleure équipe ira se perfectionner au Pakistan - ce que certains voient tout de suite comme une possibilité de s'enfuir. Mais il faut d'abord connaître les règles du cricket et s'entraîner. Bien sûr, c'est strictement interdit aux femmes. Or la jolie Rukhsana a joué autrefois en Inde... Au prix d'incroyables ruses, subterfuges et déguisements, elle va mettre sur pied une équipe composée de son frère et de leurs cousins, tous bien décidés à se libérer du joug des talibans. Y parviendront-ils et que risque-t-il d'arriver à Rukhsana l'intrépide, la rebelle ?

03/2015

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Roman d'amour, roman sentiment

Sous la montagne de feu

Avec ce onzième roman de l'autrice du Pays du Nuage blanc (plus de 250 000 exemplaires vendus en France), se referme la trilogie qui a vu trois générations de femmes prendre leur destin en main. Dans la Nouvelle-Zélande du XIXe siècle, nous marchons sur les pas d'Aroha, qui doit apprendre à se reconstruire après le terrible drame qu'elle a vécu adolescente... Le nouveau roman de l'autrice du Pays du nuage blanc, l'auteure phénomène aux 3 millions de lectrices Nouvelle-Zélande, 1880. Aroha, la fille de Linda (l'une des deux héroïnes du Chant des coquillages), mène une enfance heureuse dans l'orphelinat que dirige sa mère à Otaki, sur l'île du nord. Mais un jour de septembre, alors qu'elle est âgée de quatorze ans, sa vie bascule. Elle réchappe de peu à un accident de train, au cours duquel son ami de toujours, Matiu, périt dans ses bras. Depuis, Aroha traîne son chagrin. Pour l'extraire de sa solitude, Linda décide de l'envoyer à Rata Station, la ferme où sa soeur Carol élève des moutons. Aroha va apprendre à connaître ses cousins, Robin le rêveur et sa soeur March, aussi enjouée que déterminée. Une amitié indéfectible va se nouer entre les deux adolescentes, à un moment de leur vie où il leur faudra faire un choix crucial... Avec Sous la montagne de feu se referme la dernière trilogie maorie de Sarah Lark, qui voit trois générations de femmes d'une même famille lutter contre l'adversité et prendre leur destin en main

06/2023

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Sociologie

Le chagrin des classes moyennes

« C’est l’histoire d’un aveuglement. D’une évolution dont les élites politiques refusent de prendre acte, mais que les principaux intéressés (la majorité des Français !) subissent et ressentent dans leur chair. Notre pacte social avait fait la part belle aux classes moyennes. On imagine encore que l’essentiel de la population doit travailler dans une entreprise ou dans la fonction publique, et peut, année après année, bénéficier de rémunérations de plus en plus élevées. On doit pouvoir accéder au crédit, s’acheter une voiture, puis un logement. Commençons par un appartement et puis ensuite, pourquoi pas, nous déménagerons pour une maison. On travaille, on progresse, quand on est malade, la sécu rembourse, et le versement des retraites est assuré. On ressemble peu ou prou à ses voisins, à ses cousins, à ses anciens camarades d’école : on ne se refuse pas grand-chose, on râle contre le niveau trop élevé des impôts ou des prix à la rentrée scolaire, on pense aux vacances d’été plusieurs mois à l’avance. Eh bien, braves gens, préparez-vous à entendre ce que vous ne voulez pas entendre. Attendez-vous à vous voir asséner la dure vérité des faits et des chiffres : ce modèle est mort. La classe moyenne, ciment du lien social, se délite. » Au-delà du constat, l’auteur nous donne les clés pour affronter ce nouveau moment de l’histoire économique et sociale de la France. Si les entreprises et l’État ont un rôle évident à jouer, c’est dans l’éducation que se construit notre avenir.

02/2011

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Littérature érotique et sentim

Les rêves de nos mères. Longfield Park 1912-1914

1912 Lady Julia Ashford, dont le mari vient de mourir en la laissant enceinte, se retrouve seule dans l'immense domaine qui est désormais le sien, et se prépare à une vie placée sous le signe du deuil et des devoirs qui incombent à son titre. Mais voilà que son passé revient la hanter – sous la forme de Will Murphy, son amour d'enfance, gangster irlandais régnant aujourd'hui en maître sur l'East End de Londres. La maîtresse de Longfield Park peut-elle lier son destin à cette figure de la pègre ? Sans doute pas. Tout comme elle ne devrait pas se préoccuper du quotidien de son ancienne domestique, Edna, mariée à un homme violent. Ni encourager sa cousine dans ses engagements suffragistes... Mais la vie change en Angleterre. Autour d'elle souffle le vent des temps nouveaux, celui des révolutions et du changement social – sans compter cette guerre qui déjà se profile, imminente et terrible... " Un beau roman historique. Bravo à l'auteure ! " Anne-Gaëlle Huon, romancière et présidente du jury " Enorme coup de coeur pour ce roman dans la lignée de Peaky Blinders et Downton Abbey ! " Clarisse Sabard, romancière et membre du jury

06/2020

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Théâtre

Made in beautiful (La belle province)

Chaque année à l'Halloween, Linda réunit sa famille pour une fête costumée. Chaque année, les rivalités familiales et l'actualité viennent immanquablement enflammer les échanges. Mais une tradition est une tradition et la famille, aussi dysfonctionnelle soit-elle, reste la famille. L'ancien amant qui a viré gai, déguisé en geisha, côtoie une grande échalote déguisée en Sriracha ; le chum de la matante, aurique en mouche à feu, niaise la copie ratée de E.T. ; pis la cousine qu'on voit jamais se garnit la face de Nutella pour ressembler à Halle Berry dans Catwoman. Dans une succession de tableaux à la fois absurdes et déjantés, on trouve les protagonistes en train de débattre la question de l'immigration, du féminisme, de la mise en plis de Cynthia ou de la gestion de Linda désormais atteinte d'Alzheimer. On se met finalement à jouer à un jeu questionnaire sur l'histoire de notre province... et tout le monde perd. Soudainement, le mutisme, l'ignorance, le manque d'éducation, la faillite de la rhétorique s'emparent de nous... Présentée en accéléré sous nos yeux, leur transformation témoigne de l'impact des grands événements sur nos mentalités et nos rassemblements.

04/2020

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Histoire de France

Ce passé qui ne passe pas

"La compréhension du passé contribue à comprendre le présent." Le 16 juillet 1942, l'opération "Vent printanier" est lancée. Il s'agit de la plus grande rafle de Juifs orchestrée par le régime nazi avec la complicité du gouvernement français de Vichy. Yvette et Solange, âgées respectivement de onze et dix ans, échapperont par miracle à la déportation. Yvette et ses parents réussiront à fuir en Espagne, Solange sera cachée par des cultivateurs en Indre-et-Loire. Quand les Allemands envahissent la Pologne, Blanka, la cousine d'Yvette, fuit Varsovie pour se réfugier en Russie. Parce qu'il ne faut pas seulement comprendre ce qui est arrivé, mais pourquoi, et comment c'est arrivé, les récits d'Yvette et Solange commencent avec l'immigration de leurs parents qui ont fui l'Europe de l'Est pour échapper aux pogroms et à la misère. Bientôt, il ne restera plus aucun témoin direct. Je m'interroge sur les traces du passé et sur l'avenir. Après la Seconde Guerre mondiale, on a dit : "plus jamais ça". Que reste-t-il aujourd'hui de ce voeu pieux ?

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Littérature française

Road Movie. Tuscaloosa Wreeking parts

Sur un coup de tête, Eddie, sa copine Jamie et la jeune cousine de celle-ci Peggy quittent leur petite ville de Tuscaloosa, en Alabama, et s'embarquent dans une folle épopée jusqu'à New York. Peggy, passionnée de photo, les a en effet convaincus d'aller admirer le célèbre cliché de Walker Evans The Drish House pris lors de la Grande Dépression Mais l'aventure tourne rapidement au drame, et Eddie et Peggy sont obligés de quitter au plus vite la Grosse Pomme. Ni une ni deux, Eddie prend la décision de s'enfuir vers l'Ouest mythique. Les miles défilent et au milieu de nulle part, à Jefferson, Iowa, ils se posent dans un vieux motel. Là le patron les prend sous son aile et leur propose de les planquer quelque temps en les faisant passer pour son neveu et sa femme. Le couple s'acclimate si bien qu'il reprend les rênes du vieux motel et en fait une affaire prospère. Cependant, le destin ne tarde pas à les rattraper et une fois de plus, Eddie et Peggy, accompagnés de la petite Jamie-Cathy, sont contraints de prendre de nouveau la route : direction le Canada !

05/2019

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Histoire internationale

Elizabeth d'Angleterre et Marie Stuart. Ou les périls du mariage

Élisabeth règne sur l'Angleterre, Marie Stuart sur l'Écosse. Elles sont cousines, mais tout les divise : leur religion - l'une est protestante, l'autre catholique -, leur passé, leurs ambitions, leurs conceptions politiques... et leur vie sentimentale. Elles sont pourtant confrontées au même problème : se marier pour assurer la survie de leur dynastie en donnant naissance à un héritier. Elisabeth, femme de pouvoir, choisit de ne pas s'encombrer d'un époux ; elle surmonte ses désirs amoureux, au risque d'une succession difficile. Marie Stuart, elle, cède à la passion et se marie trois fois. Sa vie constitue l'un des romans les plus sombres de l'Histoire, marqué par l'amour, la haine, un crime, des noces précipitées avec l'assassin du père de son enfant, une fuite éperdue en Angleterre et un dénouement tragique au terme de longues années de captivité. A propos de ces deux figures exceptionnelles, aux destins opposés et pourtant inextricablement liés, la biographe et historienne Anka Muhlstein poursuit la réflexion abordée avec Reines éphémères, mères perpétuelles, analysant de manière passionnante les relations des femmes au pouvoir, écartelées et sommées de choisir entre l'amour et le devoir.

10/2004