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Ali Land

Extraits

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Géographie

Dynamiques des espaces ruraux dans le monde

Depuis une trentaine d’années, l’évolution des différentes formes d’agriculture, l’émergence de nouvelles mobilités entre milieux rural et urbain et l’extension des espaces périurbains nécessitent de repenser les campagnes dans leur globalité. De nouvelles relations se nouent entre villes et campagnes et les espaces ruraux doivent faire face à des défis majeurs pour leur avenir. Après un rappel des définitions et concepts essentiels, les auteurs analysent les dynamiques des espaces ruraux dans le monde grâce à des études régionales (Chine, Asie du Sud-Est, Inde, Brésil, Argentine, Chili, Afrique de l’Est et de l’Ouest, Europe du Nord et de l’Ouest, Europe centrale et de l’Est, États-Unis, Russie et Ukraine). En intégrant les mutations des systèmes agraires (structuration de filières courtes, conflits entre agriculture et environnement, rôle croissant d’acteurs urbains, mondialisation des méthodes de production, etc.), et en mettant en perspective des réalités des pays du Nord et du Sud, se révèlent la concomitance de certains processus, tout comme leur singularité. Cet ouvrage met à disposition des étudiants, et de tout public intéressé par la question rurale, une approche renouvelée et indispensable pour saisir les enjeux actuels que représentent les espaces ruraux.L’ouvrage, conclu par le sociologue Jacques RÉMY, a été dirigé par Martine GUIBERT (université Toulouse II) et Yves JEAN (université de Poitiers). Y ont collaboré Dominique ANDRIEU (MSH de Tours), Laurent CAILLY (université de Tours), Jean-Louis CHALÉARD (université Paris I), Bernard CHARLERY de la MASSELIÈRE (université Toulouse II), Pascal CHEVALIER (université Montpellier III), Sophie DEVIENNE (AgroParisTech), Cécile FALIÈS (université Paris I), Frédéric FORTUNEL (université du Maine-Le Mans), Gilles FUMEY (université Paris IV), Christophe GIRONDE (Institut des Hautes Études Internationales et du Développement-Genève), Jean-Jacques HERVÉ (Groupe Crédit Agricole), Frédéric LANDY (université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense), Michaël POUZENC (université Toulouse II), Laurent RIEUTORT (université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand), Thierry SANJUAN (université Paris I), Marcelo SILI (université de Bahia Blanca-Argentine), Hervé THÉRY (université de São Paulo), Sébastien VELUT (université Paris III), Yvette VEYRET (université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense).

06/2011

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Grandes réalisations

Talleyrand en son château de Valençay

" Je veux que vous ayez une belle terre, que vous y receviez brillamment le corps diplomatique, les étrangers marquants... " Napoléon Bonaparte à Talleyrand " Je veux que vous ayez une belle terre, que vous y receviez brillamment le corps diplomatique, les étrangers marquants... " Napoléon Bonaparte à Talleyrand A l'orée du XVIe siècle, le Val de Loire se couvre de fastueux châteaux Renaissance, fruits d'une émulation entre grands commis de l'Etat. Valençay est élevé dans la lignée de cette fièvre bâtisseuse pour la famille d'Estampes. Le blanc donjon, achevé avec le siècle, en exprime la puissance par sa monumentale modernité et l'originalité de son décor. La Grande Mademoiselle le visitant en 1653 crût " entrer dans une demeure enchantée ". Quand George Sand le décrit comme " l'un des lieux les plus beaux de la terre ", le château a bénéficié de la fortune et de la gloire du prince des diplomates, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. L'ex-évêque d'Autun, alors ministre des Relations extérieures du Consulat l'achète en 1803, commande à ses architectes d'importants travaux d'aménagement, le meuble dans le style Empire, y crée une galerie d'ancêtres et ponctue le parc de nombreuses fabriques ou " folies ". C'est là que dans le contexte de la guerre d'Espagne, Napoléon le compromet vis-à-vis de l'Europe en lui intimant l'ordre de transformer Valençay en prison dorée pour l'héritier de la couronne. Le futur Ferdinand VII y reste de 1808 à 1813, s'y ennuie malgré le charmant théâtre à l'italienne construit pour l'occuper, mais n'en voudra pas à son geôlier puisqu'il lui offrira son portait. Au gré des changements de régimes, le Diable boiteux, qui en a servi neuf, reste attaché à son coin de Berry sur lequel règne la duchesse de Dino, sa nièce et maîtresse, jusqu'à sa mort en 1834. Les façades illustrent la manière dont les architectes mettent en oeuvre les ordres d'architecture Antique depuis la première Renaissance jusqu'au XVIIIe siècle. Les allées du parc, redessinées à l'anglaise conduisent les pas des visiteurs à travers cinquante hectares de paysages variés, aménagés pour la promenade de la cour d'Espagne en exil à Valençay.

05/2023

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Photographie

Fisheye n°58 : Équilibre - Mars 2023

Ce numéro de printemps célèbre plusieurs anniversaires et met en avant un cahier central entièrement en noir et blanc. Si les 10 ans de Fisheye s'affichent en quatre par trois dans les couloirs du métro parisien en exposant une dizaine d'artistes publiées dans le magazine depuis le début de l'aventure, on trouvera aussi, en avant-première, un focus sur le quotidien Libération qui, lui, fête ses 50 ans avec un superbe livre et une exposition à venir. On célèbre un autre cinquantenaire avec l'édition d'un ouvrage sur Diane Arbus, disparue il y a un demi-siècle. Enfin, ce 24 février - alors que ce numéro est en impression - marque le premier anniversaire de la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine. Michel Slomka et ses images satellites en noir et blanc nous conduisent à réexaminer les Topographies de ce pays scarifié. Le noir et blanc s'étend à l'ensemble des portfolios de ce numéro, avec une sélection particulièrement éclectique. Outre les "paysages inversés" dudit Michel Slomka, on découvrira les Humeurs belges de Jacques Sonck qui croque depuis des années ses compatriotes dans les rues de Bruxelles, Namur et Gand avec une malice teintée de surréalisme. Sur un tout autre registre, Bastiaan Woudt compose de superbes images de mode dans lesquelles la lumière lui sert à cacher pour mieux révéler. Lucie Hodiesne Darras s'est, elle, attachée à rendre compte au plus juste de la vie quotidienne de son frère Lilou, atteint d'autisme, dont elle fait une rockstar. Un travail qui s'accompagne d'un livre aux éditions Fisheye. On trouve chez Sophie Gabrielle un univers intriguant qui explore ses peurs indicibles sur le cancer et la maladie, une manière "intime et universelle" de traduire ce qu'elle ressent. Enfin l'Histoire est de nouveau présente à travers le Palimpseste bulgare de Martin Atanasov qui n'hésite pas, à travers ses collages, à composer des télescopages critiques qui nous questionnent notamment sur le matérialisme et l'amnésie de notre époque. Sans oublier nos autres rubriques, nos coups de coeur ainsi que nos sélections de livres et d'expositions qui devraient vous aider à garder l'oeil ouvert, vif et curieux.

03/2023

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Poésie

Suivre le chemin

Mon chemin est une forêt universelle, elle est peut-être imaginaire, mais je la connais, là où je voyage et découvre la Nature (de l'Homme). Ce fut un jour comme celui-ci où je vis les ténèbres s'effondrer. Un miracle. Aussi, j'ai présenté mes condoléances à tous les êtres de la nuit pour en conserver le souvenir et ne pas oublier leurs regards sur, (ce qu'ils appellent) l'être, ainsi devenir moins vulnérable devant les êtres ténébreux. J'ai choisi de chercher une plage d'amour. Sur cette plage existe tout de même des dangers l'Homme peut devenir la victime d'une chevelure, de femme ou de sirène. Mais ce danger et c'est là ce qui en fait la beauté peut devenir un rêve «océane». Sur cette plage fusent de toutes parts des pensés furtives, voire joyeuses. Rimbaud ne percevait pas la beauté comme les non-initiés, pour lui la beauté c'est d'abord un jouet, peut-être parce qu'il y avait à la fois le ciel et la mer et donc toute liberté. En tout cas il la bien perçut, moi j'ai rencontré un ami il s'appelait Martial avec lui j'ai joué avec le sable et la mer, mais sans chercher à démêler la beauté de la laideur. Rimbaud lui cherchait la beauté pour l'asseoir sur ses genoux et l'injurier. Celui qui n'est pas poète joue aussi, sans chercher le beau du laid, le bien du mal, juste de l'eau d'enfant, la rose du premier matin. Il y avait également ceux d'Ecléve, qui écumaient de rire dans l'eau d'enfant, et pouvaient voir la rose du premier matin. C'était un hasard, un choix, peut-être même un dessein pour adoucir l'horizon de nuit. Il y a effectivement une présence douce, faite comme nous de sang d'oxygène et d'hydrogène. Mais surtout il y avait ce corps lumineux, que j'attendais, sur le chemin des pierres, où je suis allée pour toi. Ce corps lumineux qui interpelle, fascine et interroge, finalement faut-il suivre le chemin ? Faut-il être ou ne pas être ?

08/2014

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Littérature française

75

Anna-Louise Milne retrace l'histoire d'une petite rue du Nord de Paris, alors que des travaux de réhabilitation bouleversent la physionomie du quartier. Elle y passe régulièrement et se laisse de visite en visite surprendre par des détails qui surnagent dans le chaos des chantiers, découvrant l'enchevêtrement d'histoires que les décombres laissent encore deviner. L'auteur observe, déduit, se documente, mais aussi rencontre les habitants - notamment Mme Fr. et son mari, ancien ouvrier de l'imprimerie Lang qui avait ici ses quartiers. Cette énorme imprimerie, qui employait des milliers de personnes, est à elle seule un pan de l'histoire parisienne, et à travers les souvenirs du vieux couple et le destin de cette entreprise, c'est l'évolution de la société française toute entière au cours du dernier siècle qui se dévoile : nouvelles technologies, nouveaux rapports sociaux, conceptions changeantes de l'environnement urbain et de l'architecture. Roman sans fiction, le texte d'Anna-Louise Milne est un mélange fascinant de poésie urbaine, d'étude historique et d'archéologie intime. L'auteur mêle des scènes de la vie quotidienne - réunion des femmes à l'école, visites dans les logements de familles tamoules, discours de l'adjoint au maire lors de l'inauguration du nouvel immeuble - des recherches documentaires et des réminiscences de sa propre enfance, en Ecosse. La rue devient un prisme, tout autant qu'un passage par lequel la narratrice va s'inscrire dans un pays, une langue, une littérature. Par un subtil jeu d'échos, de résonnances, d'associations d'idées et de coïncidences, 75 sinue telle une réflexion sur l'espace urbain, sur la mémoire, sur l'habitat, mais demeure avant tout une aventure tissée dans la littérature : Léon-Paul Fargue, Zola, Ponge, Beckett entre autres font empreinte dans le texte. Anna-Louise Milne manie la langue avec une sûreté et une précision remarquables, ce qui donne à cette flânerie assidue un charme particulier, et touchant dans la quête qu'elle révèle : comme Beckett à Saint-Lô, l'écrivain cherche sa demeure dans les mots d'une autre langue, dans un pays qui n'est pas le sien mais qui fait désormais partie d'elle-même.

03/2016

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Poésie

Toi

Parmi la profusion du monde il y a des temps et des lieux sacrés : le kotel et le temps des licornes, tout ce qui petit à petit pierre par pierre m'a offert la liberté. J'ai grandi dans un monde ni bleu, ni rose ; un monde bleu marine comme le ciel et la mer et c'est parce que j'ai fait des rencontres extraordinaires d'un Booz hugolique et biblique que j'ai découvert le soleil dans mes nuits... le baiser et l'amour de Ruth pour Booz ; il s'agit probablement de transferts et de contre transferts, soit en rendant cette rencontre plus facile (transfert positif) soit en la brouillant (transfert négatif) et tout mon esprit s'est ouvert, sa conscience et son inconscient. Inconsciemment je redécouvre mon père, je rêve de vivre par et dans simplement l'air, oui j'aurais voulu être un oiseau pour vivre du haut du ciel, la victoire de David. Consciemment je découvre la chanson orientale, et tout se transforme en apprentissage. Tout mon être devient sa lumière, ou ses sanglots bleus. Certains jours se fixent dans le temps : lundi 22 juillet 2001. Ce jour là je suis entrée en intimité avec l'eau et je ne savais pas trop si je devais être d'eau et / ou de feu. A cet instant là c'est la vision idéale du roi de mon coeur, et il m'aura fallu presque vingt ans pour que cette perception idéale devienne toi, mon amour, mon ange et mon coeur et que je découvre sous ses nuits de galop la vraie vie. Dans ce recueil de poésie, vous trouverez un extrait bref de ma thèse où j'évoque ce qu'est pour moi "la vraie vie" au sens rimbaldien. La poésie, son écriture et le mode de vie qu'elle propose embellir le laid, monter au sommet le sublime, est le meilleur moyen d'écriture de la vraie vie, car comme le disait Arthur Rimbaud "le poète est voyant" qui définit ainsi son oeuvre et son programme poétique. Toi, oui toi puisque pour Rimbaud "je est un autre" dans sa lettre à Georges Izambard.

05/2020

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Littérature française

Le grand désert

Naître en 1939, année charnière explorée sur la toile, parmi les livres, les DVD, les témoignages d'humains ayant vécu en cette année terrible : était-ce une chance ? Le Grand Désert, autobiographique, témoigne d'une époque vécue depuis, d'un monde tel que perçu et compris par l'auteur pour contribuer, sans prétention d'historien ou d'indiscutable objectivité, à l'élaboration de l'histoire des gens, ceux qu'on n'interviewe jamais, non des chefs, celle qu'on ne trouve pas dans les manuels scolaires. Témoignage à deux voix intérieures : voix de l'ancien, l'acteur de terrain, qui livre son expérience, confie ses souvenirs, ses sentiments, "le maître" ; voix de "l'élève", disposant d'un temps libéré, qui questionne et médite. Le dialogue explore une abondante documentation puisée dans un cahier journal de jeunesse et un volumineux recueil de témoignages épistolaires. Grands rêves d'enfant réalisés, longue carrière à l'Education Nationale envers laquelle la critique constructive témoigne d'un profond attachement. Critique non moins constructive des graves événements survenus au cours des décennies passées, de la pensée unique économiste néolibérale, du chauvinisme nationaliste, des religions, de la condition féminine. Rêve d'adulte : "l'Immortelle Aimée", Léonore, la Femme libérant l'humanité en brisant les chaînes de la domination masculine partout dans le monde. Emerveillement, non exempt d'inquiétude, face aux progrès scientifique et technologique mondialisant, potentiellement porteurs d'une civilisation universelle. L'espoir progressiste humaniste d'un monde meilleur, une heureuse soif de vivre, la dédramatisation de la mort ne dissipent pas une mélancolie née dès la jeune enfance et entretenue par le spectacle de la misère qui touche des millions d'enfants dans le monde. Le Gand Désert, c'est la solitude ; c'est l'humanité meublée d'oasis très petites ou vastes dans lesquelles s'enferment les humains, qui, entre elles, communiquent mal, ou peu, ou ne communiquent pas. C'est l'immense cosmos sombre dans lequel notre planète n'est qu'un grain de sable habité en chute libre parmi des milliards d'autres, peut-être habités de même, peut-être condamnés à s'ignorer pour toujours

08/2017

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Beaux arts

Chronopoétique. Edition bilingue français-anglais

Né en Sologne en 1962, Olivier Leroi a suivi une formation de forestier à Meymac en Corrèze puis débuté très tôt un parcours artistique autonome avant d’intégrer, une quinzaine d’années plus tard, l’Institut des hautes études en arts plastiques, dirigé par Pontus Hulten. Eclairé par cette nouvelle expérience, il a travaillé le dessin, la sculpture et la vidéo dont le fil rouge est la relation au milieu. L’oeuvre, fondée sur l’économie du geste et sur une observation affinée qui se joue des échelles, s’apparente à une opération de dévoilement de la réalité dans ses dimensions sensibles et cognitives. Au cours de ses voyages, Olivier Leroi réalise des «oeuvres vécues» avec les habitants des lieux traversés et en témoigne par des photographies et des performances filmées : Première neige au pays dogon (Mali), El Zorro blanco (Mexique), La brigade de Chambord ou encore Bruno, l’âne et les papillons. Cet ouvrage a donc été conçu comme un voyage, on pourrait dire un «forage» dans une oeuvre qui se développe depuis une trentaine d’années. Born in Sologne in 1962, Olivier Leroi trained as a forest ranger in Meymac ire Corrèze then began his own artistic research before joining the Institut des hautes études en arts plastiques, under Pontus Hulten, fifteen years later. Enlightened by this new experience, he developed his artistry in drawing, sculpture and video, the common theme of which has always been our relationship to our environment. Founded on economy in application and a refined sense of observation that plays with scale, his work unveils the sensitive, cognitive and emotional dimensions of reality. During his travels, Olivier Leroi has created lived works with the inhabitants of the various places file has visited, and has recorded them in photography and filmed performances : Première neige au pays dogon (First snow in Dogon lands) (Mali). El Zorro blanco (White Zorro) (Mexico). La brigade de Chambord (The Chambord brigade) (Chambord, France), Un drapeau pour l’antarctique, base Dumont d’Urville (A flag for Antarctica, Dumont d’Urville base) (South Pole) Bruno, lune et les papillons (Bruno, thé donkey and the butterflies) (southern France). This work has been de vised as a journey or exploration of his work over the past thirty years.

10/2015

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Généralités

Ces drôles d'Etats grands comme un mouchoir de poche

La cause est entendue, nous le savons, la Russie, la Chine, les Etats-Unis et l'Inde, sont des puissances de format continental, et leur influence sur la marche du monde est considérable. Mais justement,dans ce monde violent dont l'histoire est jalonnée de pages guerrières, ce qui est troublant et d'autant plus remarquable, c'est que des entités étatiques très modestes ont réussi à survivre aux grands Empires disparus. La République de Saint-Marin (San-Marino), 31 000 habitants, moins peuplée que nombre de nos préfectures, est toujours là, alors que l'Empire napoléonien, qui lui proposait de s'agrandir aux dépends de ses voisins, a disparu définitivement en 1815. Monaco a résisté à la tempête révolutionnaire, alors que l'Etat pontifical du Comtat Venaissin a été "anschlussé" par la République. Le Saint-Empire romain germanique est mort, mais la Principauté du Liechtenstein existe toujours, coincée entre Suisse et Autriche, cette dernière ayant considérablement été réduite à l'issue de la 1re Guerre mondiale ! Bien des "pastilles" souveraines sont issues de la décolonisation, souvent des îles, Antigua, les Seychelles, la Dominique, les Palaos. D'autres, comme l'archipel des Féroé ou l'île d'Aruba aux Antilles, comme les îles Cook et Niue dans le Pacifique, hésitent entre l'indépendance pleine et entière, et l'association avec l'ancienne "mère-patrie". D'autres encore, comme les îles Aland, filles d'un compromis diplomatique entre Suède et Finlande, préfèrent la plus totale autonomie sans les ennuis de la souveraineté internationale. Même situation pour l'incroyable survivance quasi féodale des confettis anglo-normands, dont la Reine d'Angleterre, héritière du Duché de Normandie, est le Chef d'Etat. Des curiosités juridiques, comme la Cité du Vatican ou l'Ordre souverain de Malte, à la superficie lilliputienne et à la squelettique population, n'en ont pas moins tous les attributs de la souveraineté et un rayonnement considérable, qui va bien au-delà de leurs simples "frontières". Nombre de ces pays que beaucoup assimilent à des "principautés d'opérette", entretiennent des relations diplomatiques, même si leur périmètre est modeste, 465 km pour Andorre et 2 pour Monaco, qui s'agrandit en gagnant des mètres carrés sur la mer !

03/2021

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Essais

Le film en devenir

Après Presque une conception du monde publié en poche chez Créaphis (2007), l'écrivain de cinéma Gérard Leblanc, essayiste, poète et cinéaste interroge ici le devenir du film : qu'en a-t-on fait, qu'en fait-on, que pourrait-on en faire ? Le questionnement revêt une double dimension, historique et prospective. Il s'agit de saisir le film en devenir à travers les transformations du cinéma qui, moins que jamais, ne saurait se réduire à un seul mode de production et de circulation. à partir d'une réflexion menée autour des transformations liées aux pratiques et aux usages nouveaux du film, Gérard Leblanc invite à une lecture critique et poétique de certaines oeuvres de cinéastes et d'écrivains (Alain Cavalier, Marcel Pagnol, Alexandre Dumas...), mais aussi sur ses propres films documentaires. Cette écriture audacieuse, documentée et critique, témoigne de la subjectivité d'un auteur dont la pensée féconde et foisonnante interroge constamment le réel du cinéma. Toujours plus proche de la vie, le film est le lieu d'une double métamorphose : celle des subjectivités et celle de toutes les réalités. Deux pôles qu'on ne peut séparer. De ce point de vue le livre ouvre des pistes nouvelles et en réactive quelques unes plus anciennes trop vite abandonnées. Douze textes devenus introuvables et deux autres inédits forment la matière de l'ouvrage. Le ton très personnel est celui d'un penseur libre de toute contrainte ou de toute chapelle. Comme dans son travail important surs les cinéastes Fritz Lang ou Georges Franju, Gérard Leblanc a l'habitude d'inviter le lecteur, y compris non spécialiste, à un travail de réflexion sur le film aujourd'hui et en devenir, ses dispositifs, sa matière et ses composantes, son imaginaire, ses relations à la science et à la technique, son idéologie et plus largement aux rapports entre vie et cinéma. Gérard Leblanc, dans ce nouvel opus, s'affirme comme un écrivain fécond – certes inclassable – dont la vivacité et l'oeil critique sont appréciés bien au-delà des lieux où il a enseigné, à l'université ou à l'école nationale supérieure Louis Lumière.

03/2023

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Histoire militaire

Guerres mondiales et conflits contemporains N° 287, 2022 : La pacification. Une autre forme de guerre ?

Les guerres d'Irak et d'Afghanistan ont remis en lumière le mot et la notion de pacification. La terminologie de pacification est beaucoup plus chargée de sens qu'on ne le croit communément et ne se réduit pas à une répression coloniale brutale. Elle ne remonte ni à l'époque de la Révolution (pacification de la Vendée par le traité de Cholet), ni même au XIXe siècle avec des textes comme celui de Bruguière - De la pacification du royaume d'Alger et de son avenir (1831). D'origine latine, on trouve le vocable chez Cicéron dans le sens de retour à la paix, chez Aulu Gelle signifiant accommodement ou réconciliation et chez Salluste. Au XVIe on parle de la pacification de Gand du 8 novembre 1576, une alliance entre les 17 provinces des Pays Bas dans le but de faire cesser les exactions des troupes espagnoles et de mettre un terme à la guerre entre les provinces loyales et les provinces révoltées de Hollande et Zélande. En France, les édits de pacification entre 1560 et 1591 tentent de mettre fin aux persécutions et à la guerre civile entre protestants et catholiques. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le terme retrouve vie avec la guerre des Camisards et au XIXe, il entre dans le vocabulaire colonial classique. Au début du XXe, il remplace les mots " guerre ou conquête ". On parle par exemple de la pacification du Maroc. Après la Seconde Guerre mondiale, le mot, devenu désuet car trop attaché à la colonisation, se charge d'un nouveau contenu. Avec le développement des guerres révolutionnaires, il devient souvent synonyme de contre-guérilla, de contre-insurrection ou de méthode contre-révolutionnaire, tout en gardant les sens anciens. Un manuel distribué à partir de 1949 aux partants pour l'Indochine précise par exemple : " Notre but est de permettre à ces derniers (les Vietnamiens) de restaurer l'ordre et la paix... Notre mission est avant tout pacificatrice. " L'ambiguïté du terme va donc bien au-delà l'idée d'une guerre ou de l'écrasement d'un peuple et de sa culture. Le présent dossier traitera des aspects militaires de la pacification.

09/2022

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Fantasy

Celui qui noya le monde

La suite et fin de la flamboyante histoire de Celle qui devint le soleil, réécriture épique de l'ascension de la dynastie Ming traduite dans 12 langues Que seriez-vous prêt à sacrifier pour gagner le monde ? Zhu Yuanzhang, le Roi de Lumière, a réussi l'exploit d'arracher le sud de la Chine à ses maîtres mongols. A présent, elle brûle d'un nouveau désir : s'emparer du trône et se couronner empereur. Mais Zhu n'est pas la seule à nourrir cette ambition. Sa voisine au sud, la vénéneuse courtisane madame Zhang, brigue le trône pour son époux, et sa puissance pourrait anéantir Zhu et ses partisans. Pour rester dans la partie, Zhu doit conclure une alliance risquée avec un ancien ennemi : le général eunuque Ouyang, aussi brillant qu'instable. Car Ouyang a déjà tout sacrifié dans le but de se venger du grand khan, le meurtrier de son père. Tous ignorent cependant qu'au nord, un autre rival s'est rapproché du trône. L'érudit méprisé, Wang Baoxiang, a manoeuvré jusqu'à entrer à la cour, et ses dangereuses intrigues menacent de mettre l'empire à genoux. Car Baoxiang, lui aussi, a soif de vengeance : il veut devenir le grand khan le plus détesté de l'histoire... et ce faisant, fouler aux pieds toutes les valeurs que sa famille de guerriers mongols chérissaient plus que lui. Les prétendants au trône sont prêts à tout. Mais lorsque le désir est aussi grand que le monde, le prix à payer pourrait être trop élevé, même pour les plus déterminés d'entre eux... " La plume remarquable de Shelley Parker-Chan fait naître un monde aux couleurs vives, peuplé de personnages fascinants... à ne surtout pas manquer. " BookPage " Shelley Parker-Chan déroule avec maestria le parchemin enluminé de son épopée. Elle nous dévoile un monde éblouissant et inédit, entre destinée, guerre, amour et trahison. " Zen Cho (Sorcerer to the Crown) " Bouleversant et aussi magistral que Circé de Madeline Miller. Un bijou, maîtrisé et envoûtant, de Fantasy historique. " Tasha Suri (Empire of Sand) " Une fresque épique entre guerre et tragédie, ambition et intimité, désir et trahison. Préparez-vous à être submergé. " H. G. Parry (A Declaration of the Rights of Magicians)

01/2024

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Anthologies

Autrices 2 - Ces grandes effacées qui ont fait la littératur. Ces grandes effacées qui ont fait la littérature

Couverture entière : https : //www. dropbox. com/scl/fi/h4l3m23j2lco1chjqg1ch/TICRIZENIS_AUTRICES2_COUVPOURBAT. pdf ? rlkey=y2j0vai95ifi7wy14n4d1pt70&dl=0 Texte de 4e de couverture : Dans un contexte ou` les femmes qui ont pris la plume aux sie`cles derniers sont de plus en plus vivement critique ? es et efface ? es des encyclope ? dies litte ? raires, les autrices du xviiie sie`cle publient davantage de manie`re anonyme, ou de fac ? on posthume gra^ce a` l'intervention de proches. Mais, tout comme l'histoire des droits des femmes, celle des autrices est faite d'avance ? es et de reculs ; a` chaque de ? cennie, des voix s'e ? le`vent pour re ? clamer le droit de participer a` la Re ? publique des lettres Au XIXe sie`cle, les autrices font face a` de nouveaux obstacles : le Code civil les oblige a` demander l'autorisation de leur mari pour presque tout, y compris publier. Elles ont pourtant, envers et contre tout, toujours participe ? a` la litte ? rature et nous ont laisse ? des oeuvres brillantes en he ? ritage. Le premier tome de cette anthologie retrac ? ait le parcours de femmes qui ont e ? crit du Moyen A^ge a` la Renaissance. Dans ce deuxie`me tome, celles-ci traversent une pe ? riode moins favorable et particulie`rement mouvemente ? e. Empe^che ? es, spolie ? es, moque ? es, puis efface ? es, elles prennent pourtant part aux re ? flexions des Lumie`res et participent activement aux re ? volutions de 1789 et de 1848, comme a` la Commune en 1871, ainsi que l'attestent leurs discours, articles et te ? moignages. En publiant notamment des romans, des autobiographies, des poe`mes, des pie`ces de the ? a^tre, des essais ou encore des livres pour la jeunesse, elles prouvent de manie`re e ? clatante leur contribution a` l'histoire litte ? raire franc ? aise. Avec des textes de Louise d'E ? pinay, Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, Marie-Jeanne Riccoboni, Olympe de Gouges, Manon Roland, Fe ? licite ? de Genlis, Germaine de Stae ? l, Marceline Desbordes-Valmore, George Sand, Louise Colet, Flora Tristan, Sophie de Se ? gur, Andre ? Le ? o, Olympe Audouard, Louise Michel, Judith Gautier, Rene ? e Vivien...

09/2023

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Biographies

Daniel Stern, comtesse d'Agoult. De la Restauration à la IIIe République

Dans cet ouvrage, paru initialement en 1937 aux éditions Plon et enfin réédité grâce à Jean-Noël Jeanneney, Marie Octave Monod s'attache à retracer l'existence de Marie d'Agoult, femme de lettres du XIXe, dont l'histoire a occulté le travail prodigieux. Comme son amie George Sand, elle choisit de publier sous pseudonyme masculin. Marie d'Agoult devient Daniel Stern, pour un lectorat passionné par ses romans mais également ses essais et traités historiques. Dans son ouvrage "Histoire de la Révolution de 1848", elle rapporte les événements avec un point de vue personnel et contemporain, une référence encore aujourd'hui très précieuse pour les historiens. Républicaine convaincue, elle tient un salon où se rejoignent de grands intellectuels de l'époque tels que Ledru-Rollin et Lamartine. Marie Octave Monod s'intéresse également à la vie privée de Marie d'Agoult, de sa liaison passionnelle avec le compositeur Franz Liszt, au mépris de ses contemporains comme Victor Hugo en passant par ses célèbres amitiés et son admiration pour Goethe. C'est avec une grande rigueur qu'elle retrace le portrait d'une femme passionnante, au caractère complexe et à l'oeuvre magnifique. La présente édition est enrichie d'une préface de Jean-Noël Jeanneney, historien et petit-fils de la biographe. " Ce n'est certes pas une biographie romancée (heureusement ! ), mais ce livre est aussi passionnant qu'un roman et cependant l'auteur a strictement enregistré des faits et recueilli des témoignages ; c'est une oeuvre scientifique, patiemment élaborée, qui fait revivre une des époques les plus troublées de notre histoire [...] en mettant en valeur une femme d'élite. " Jules-Louis Puech, Revue d'Histoire du XIXe siècle, 1937 Extrait " Elle s'essaya un jour à rapporter ses impressions sur les peintures de l'hémicycle de l'Ecole des Beaux-Arts de Delaroche et se permit de critiquer cette oeuvre qui faisait courir tout Paris. [...] Comme elle ne voulait ni ne pouvait se servir du nom de son mari, elle chercha un pseudonyme. Daniel était le prénom de son fils et faisant acte de foi en son étoile, elle choisit le nom de Daniel Stern qu'elle devait illustrer." M.O.M

10/2022

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Troisième République

Lendemains de défaite. 1870-1871 dans l'imaginaire de la IIIe République

La guerre franco-prussienne de 1870 (la débâcle, l'invasion et le siège de Paris, la capitulation) est, selon les historiens, une guerre oubliée. Elle inspira pourtant une production artistique et littéraire massive, bien vite écartée par les critiques, comme si la France refusait cette mémoire de la défaite. Cent-cinquante ans après, il est temps d'ouvrir le dialogue entre historiens de l'art, de la musique, spécialistes des littératures et des idéologies, sur les échos de cette guerre sous la Troisième République. C'est chose faite avec cet ouvrage tiré d'un colloque organisé à l'université de Cambridge à l'été 2022. Pour certains artistes, il y a un avant et un après 1870-1871. C'est le cas des écrivains qui participent aux rencontres littéraires des "Soirées de Médan", Maupassant et son "Boule de suif" en tête ; c'est le cas aussi de Georges Bizet, qui, dès le lendemain de la guerre, s'engage dans la promotion de la musique française et signe en 1874 une pièce symphonique intitulée "Patrie". C'est le cas enfin de certains peintres militaires qui, se réclamant de la "vérité" , vont à l'encontre des regards officiels portés sur la défaite. Pour d'autres, il faut avant tout tracer des perspectives : George Sand estime ainsi que c'est le paysan, celui qui sème et qui cultive, qui doit être au centre de la reconstruction du pays ; pour d'autres, c'est la reconquête de l'Alsace-Lorraine qui doit être la priorité et la statue représentant la ville de Strasbourg sur la place de la Concorde à Paris prend place dans un imaginaire de la revanche. Même la littérature, dès lors nationale, doit prendre position. Et si Alexandre Dumas devient pour certains, et bien malgré lui (il meurt en décembre 1870), le prophète de la défaite avec la redécouverte de son livre "La Terreur prussienne", paru en 1867, Edmond Rostand met à mal l'héroïsme guerrier et patriotique dans "Cyrano de Bergerac". Au final, cet ouvrage nous permet de porter un regard neuf sur les arts et la littérature après la défaite de 1870-1871.

03/2024

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Rock

Les Beatles. Quatre garçons dans le siècle

La véritable histoire du plus grand groupe de tous les temps. Le 10 avril 1970, la nouvelle fait la une de la presse mondiale : Paul McCartney quitte les Beatles. Son départ ne signe pas seulement la séparation du groupe le plus populaire de tous les temps, il marque aussi le terme d'une aventure extraordinaire, celle de quatre adolescents partis des caves de Liverpool pour devenir des musiciens accomplis, incarnation de la soif de liberté qui secoue toute la génération de l'après-guerre. Alors que Let It Be, leur chanson-testament, s'impose comme un dernier succès, McCartney attaque en justice ses trois anciens acolytes. Le rêve est fini. Et pourtant, cinquante ans après, leur légende demeure. She Loves You, Help ! , Yesterday, Hey Jude, Come Together, Something... Les deux cents morceaux enregistrés par John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr en l'espace d'à peine huit ans sont toujours vénérés par des millions de fans. Leurs douze albums constituent une discographie aussi intimidante qu'indépassable, source d'inspiration pour tous les musiciens d'aujourd'hui. A travers des documents rares et des entretiens inédits, l'auteur déroule avec un véritable art narratif le fil d'une épopée moins lisse et triomphale que ne laissent paraître les records de vente (plus de deux milliards de disques écoulés depuis 1962). Des débuts erratiques à Liverpool puis à Hambourg jusqu'à l'hystérie de la Beatlemania, des expérimentations sonores de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band aux premières échappées en solitaire, leur destin commun est jalonné de triomphes, mais aussi de deuils douloureux, de désillusions, de controverses, de rancoeurs et même d'échecs retentissants. Derrière la plus belle partition de la pop se dessine enfin une autre histoire, tout aussi fascinante. La culture de masse, le psychédélisme, les paradis artificiels, l'activisme pacifiste... Les phénomènes qu'ils ont traversés ou qu'ils ont contribué à faire émerger ne racontent pas seulement les années soixante, mais dévoilent une révolution sociale et culturelle dont les effets sont toujours perceptibles. Comme le dira justement McCartney : " On n'était pas seulement dans l'air du temps ; on était dans l'esprit du siècle ".

06/2023

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Suspense

La promesse

Loyauté, dévouement, lutte contre l'injustice, telles sont les valeurs qui ont toujours animé le détective privé Elvis Cole et ses deux fidèles acolytes, Joe Pike et Jon Stone. Quand ils font une promesse, ils la tiennent. Même lorsque cette promesse pourrait bien leur coûter la vie. Elvis Cole vient d'être engagé par une dénommée Meryl Lawrence pour retrouver une amie et collègue de travail qui se serait soi-disant enfuie avec un inconnu rencontré en ligne et quelques centaines de milliers de dollars qu'elle aurait détournés. Une enquête banale se dit Elvis. Jusqu'à ce qu'il découvre que la disparue travaille comme ingénieure chimiste pour une entreprise qui fabrique des explosifs pour l'armée américaine. Pendant ce temps, à Echo Park, Scott James, maître-chien du LAPD, et Maggie, son partenaire canin, s'apprêtent à pénétrer dans une maison dans laquelle le suspect recherché pour meurtre qu'ils poursuivent vient de se retrancher. Mais une surprise les attend à l'intérieur. Plusieurs en fait. Des lance-roquettes et des explosifs dans une pièce, le fugitif, crâne fracassé, sur le canapé du salon et son assassin qui parvient à s'enfuir au nez et à la barbe de tous les policiers déployés sur les lieux. Scott est le seul à avoir vu son visage. L'assassin le sait. Il tente plusieurs fois d'éliminer Scott et Maggie. Elvis et Scott comprennent que les deux enquêtes sont liées et unissent leurs forces pour retrouver la trace de la disparue et de l'assassin. Au grand dam des policiers chargés de l'enquête. S'engage alors une chasse à travers tout Los Angeles. " Une fois de plus, Crais nous livre un polar à couper le souffle, riche en émotions, impossible à lâcher. " Librairie des Cyclades - Jérôme Toledano Robert Crais fait son grand retour en France, près de dix ans après la parution de Suspect. D'abord auteur pour le cinéma et pour la télévision, Robert Crais s'est ensuite tourné vers l'écriture de polars, un genre duquel il ne s'écartera plus et dont il deviendra l'un des figures de proue aux Etats-Unis.

10/2023

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Critique littéraire

Otrante N° 45, printemps 2019 : No Age, Please, We're Posthuman ! Le Posthuman au prisme de la jeunesse

"He's old, that's all" : telle est la réponse laconique faite par Bernard à la stupeur de Lenina devant le spectacle de l'âge. Car la jeunesse et les conditions de la jeunesse sont déjà centrales dans le Brave New World de Aldous Huxley, reprenant à son compte l'héritage de ce rêve collectif qu'est l'abolition du vieillissement. La posthumanité, qui intéresse et inquiète aujourd'hui aussi bien scientifiques, philosophes et romanciers, est-elle post-âge, ou peut-elle être pensée de manière spécifique par le prisme de nos représentations de la jeunesse et des productions et modes de consommation de la culture jeune ? Il s'agit ici en premier lieu d'examiner comment la question du posthumain est traitée dans les productions de jeunesse : génétique, adieu au corps, contrôle comportemental, mécanisation et machinisation de l'individu, intimité numérique, construction d'identité de sexe et de genre, éveil et renouvellement des sens, inscription dans le champ du collectif... Dans quelle mesure les enjeux du temps posthumain rejoignent-ils ceux du temps de la jeunesse ? Il s'agit, d'autre part, de comprendre de quelle façon le posthumain peut lui-même être pensé à partir d'une approche culturaliste de la jeunesse. Celle-ci, en tant que sujet, outil de fabrication et lieu de projection du futur, semble propice à penser le post, ainsi qu'à penser nos résistances face au posthumain. Comment les modifications inhérentes au devenir posthumain s'appliquent-elles au territoire singulier de la jeunesse ? Autrement dit : que fait le concept de jeunesse à celui de posthumanité ? Enfants-robots et mutants de la jeunesse, expériences vidéoludiques et réinvestissements artistiques, imaginaires utopies et imaginaires érotiques peuplent ce volume comme autant d'appels à envisager la réflexion intergénérationnelle que supposent les questionnements sur le posthumain.

06/2019

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Santé, diététique, beauté

Le livre santé des épices. 27 épices et leurs bienfaits sur la santé. Comment les intégrer dans la cuisine avec 200 recettes, 3e édition

La moitié de la pharmacie est dans la cuisine et l'autre moitié est dans le jardin. " Dicton ayurvédique Cet ouvrage inédit et très complet intègre 27 épices dans 200 recettes faciles et rapides à réaliser, des mises en bouche aux desserts. L'auteur fait le tour de la question et nous offre non seulement un livre de cuisine, mais aussi un ouvrage de santé : chaque épice est présentée à travers son histoire, les traditions qui l'entourent, ses vertus et les divers usages que l'on peut en faire. Le lecteur trouvera une solution à son problème de santé dans la présentation des propriétés digestives et thérapeutiques de chaque épice, et découvrira comment l'utiliser pour se soigner (en infusion, en décoction, à mâcher, en poudre, en pommade, etc.). Les épices apportent du goût et de ta saveur aux plats. En plus d'être un enchantement pour le palais, elles sont une aide précieuse pour la bonne digestion, stimulent l'odorat, rehaussent le goût des aliments, aiguisent l'appétit et stimulent les fonctions digestives. Elles ont un rôle essentiel dans la conservation des aliments par leur action antiseptique. Pour la plupart originaires d'Inde, ces plantes médicinales se sont acclimatées en Europe mais certaines font encore le voyage pour venir jusqu'à nous. Ail, anis étoilé, anis vert, asa foetida, ajowan, noix de muscade, cannelle, cardamome, cumin, nigelle, curcuma, gingembre, poivres, carvi, clou de girofle, coriandre, fenouil, fenugrec, feuille de curry, grenade, moutarde, de réglisse, safran, sésame, tamarin sont les 27 épices traitées dans ce livre. Le lecteur trouvera en fin d'ouvrage un tableau récapitulatif des épices et des maux qu'elles soignent, des recettes de base et mélanges d'épices, ainsi qu'un index des épices, des maux et des propriétés thérapeutiques.

11/2019

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Jardinage

La vie érotique de mon potager

"Un pommier de Normandie, au printemps, se fait l'amour par cent mille fleurs" [...] (René Barjavel) Quoi de plus érotique qu'un potager ? Pas grand-chose si l'on en croit les mines réjouies, les soupirs de ravissement, les cris de surprise et les sourires entendus de tous ces jardiniers ravis rentrant de quelques heures au jardin ! Quoi de plus émoustillant en effet que ces fruits ou racines aux formes aguicheuses, ces belles aux pétales frémissants, aux corolles épanouies ? Ne nous étonnons pas de cette ambiance torride au potager, entre pistil accueillant et étamines dressées ! Merci, merci et merci encore aux plantes d'avoir inventé la sexualité ! Tout apprendre des moeurs potagères et des réalités physiologiques liées à la reproduction nous permet de mieux comprendre et cultiver nos fruits et légumes — en freinant par exemple l'empressement des laitues ou en encourageant l'appétit sexuel des tomates —, mais également de mieux nous comprendre... Découvrons dans ce livre "tout ce que nous avons toujours voulu savoir sur les plantes sans jamais oser le demander" (modes et organes de reproduction, classifications, techniques jardinières appropriées et suggestives...), puis partons pour "quatre saisons de plaisir dans un jardin potager" : une promenade érudite pour découvrir les mystères de l'ail, de la bourrache, du houblon, de la menthe ou du piment. Pas moins de 45 plantes nous dévoileront ainsi leurs intimes secrets et petits trucs inattendus, à nous qui pensions pourtant bien les connaître ! Un beau livre, illustré de photos et dessins, agréablement plus licencieux que les habituels manuels de jardinage, à l'image de nos potagers finalement : gais, source de plaisir, de découvertes et d'émerveillements. Bref, tellement pleins de vie ! Les plantes nous ont offert la sexualité, l'art de séduire, de se parer ou d'embaumer... prenons-en de la graine !

03/2019

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Beaux arts

Van Gogh ou l'enterrement dans les blés

Au centre du parcours de Viviane Forrester dans la vie et dans l'oeuvre du peintre génial, "suicidé de la société" selon la formule d'Antonin Artaud, il y a un fait biographique précis et lourd de conséquences: Vincent Van Gogh est né le 30 mars 1853, soit un an jour pour jour après son frère portant le même prénom, mort-né le 30 mars 1852. D'où, chez lui, le sentiment tenace et obsessionnel d'usurper la vie d'un autre, cet aîné qui le hante comme un fantôme. Quand il part à l'aventure et abandonne le domicile paternel, il a ces mots : "L'assassin a quitté la maison". Génie méconnu, entretenant une relation passionnelle avec son autre frère Théo, amant éperdu d'une vie qu'il ne sait pas vivre, massacré, écorché, déserté par tous, Vincent Van Gogh crée une oeuvre énorme. Il meurt le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise, à l'âge de trente-huit ans. "Je le vois encore sur son lit étroit dans la petite mansarde, torturé par une douleur terrible. "N'y a-t-il personne pour m'ouvrir le ventre ?" Il faisait une chaleur étouffante dans la chambre, sous le toit". Et il n'y avait personne... Au matin, avant l'arrivée de "Théo, une dernière visite : celle de deux gendarmes. Plantés au pied du lit, courroucés, ils interrogent l'agonisant: pourquoi s'est-il suicidé ? D'où tenait-il son arme ? Vincent fume sa pipe, adossé contre les oreillers. Il répond, la voix calme, avoir agi comme il en était libre; les autres insistent, s'acharnent. Vincent regarde en silence, droit devant lui, ignorant les représentants de cette autorité à laquelle il échappe enfin. Ce livre a paru en 1983. Nouvelle édition préfacée par Chantal Thomas.

03/2014

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Histoire internationale

L'Algérie indépendante. L'ambassade de Jean-Marcel Jeanneney (juillet 1962-janvier 1963)

A près plus de sept ans de guerre, et à la suite des accords d'Evian du 18 mars 1962, la France reconnaît le 3juillet l'indépendance de l'Algérie, constituée jusqu'alors de départements français. La période qui s'ouvre pour les relations entre les deux rives de la Méditerranée est une des plus difficiles qui soient. Transfert de souveraineté, construction d'un nouvel Etat, retour des prisonniers politiques dont Ahmed Ben Bella, entrée sur le territoire des troupes de l'ALN de Tunisie et du Maroc, sort de la minorité européenne à laquelle les exactions du FLN et de l'OAS laissent le choix entre la valise et le cercueil, règlements de comptes entre Algériens dont sont victimes ceux, nombreux qui ont pris parti pour la France : les problèmes sont immenses et souvent insolubles. Pour la représenter dans le nouvel Etat indépendant, le général de Gaulle a fait le choix d'une personnalité depuis longtemps favorable à l'indépendance : l'ancien ministre Jean-Marcel Jeanneney. Avec ses collaborateurs, il est la France en Algérie pendant ces six mois décisifs. L'ouvrage relate cette période, à travers les documents diplomatiques, réunis, introduits et annotés par Anne Liskenne. Il est enrichi aussi d'une préface écrite par Jean-Noël Jeanneney qui, jeune normalien, a la chance de voir naître l'Algérie indépendante. On est par là même confronté à un tournant capital de la France contemporaine désormais réduite presque à l'hexagone mais qui retrouve la paix, et à l'émergence d'un Etat indépendant, dont l'évolution ne peut laisser les Français indifférents, tant sont étroites les relations géographiques, historiques et humaines entre la France et l'Algérie. C'est dire qu'à travers ces documents, on entrevoit le bouillonnement d'une explosion vitale, dont on imagine combien il a été difficile aux hommes de la maîtriser.

09/2015

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Histoire de France

La guerre d'Algérie n'a pas eu lieu. Du déni à l'oubli, chronique d'une tragédie

L'Algérie était la France, celle-ci ne pouvait donc entrer en guerre contre elle-même. Reconnaître l'état de guerre signifiait la reconnaissance d'ennemis que les Français d'Algérie considéraient depuis toujours comme une autre espèce, les "indigènes", pour ne pas les nommer des sous-hommes, ainsi qu'ils étaient pourtant traités. S'il ne faut parler que d'une "simple opération de maintien de l'ordre", encore convient-il de préciser qu'il s'agit de l'ordre établi, celui des inégalités raciales. Dès lors que le pouvoir, civil et militaire, interdisait de nommer la guerre, la chape de plomb du déni général recouvrit l'ensemble du pays. Le mensonge d'Etat instaure une autre scène, publique, sur laquelle la guerre n'existe pas, ni non plus la torture, les massacres, les camps. La guerre devient même une opération de paix. Pour mieux entretenir la confusion, un langage-écran se substitue à la langue commune. En l'absence de guerre, plus de prisonniers de guerre mais des rebelles "pris les armes à la main", sans droit aucun, les tortures ne sont que des "interrogatoires poussés" et l'extermination des civils que des "ratissages" et "nettoyages" de terrain. Dans le même temps où l'Algérie "se transforme en vaste camp de concentration", ainsi que le déplore le général Alix dans son rapport sur les camps d'internement, la circulaire Papon interdit l'utilisation du terme de camp, qui disparaît du vocabulaire. Cette dénaturation du langage s'est révélée si efficace qu'à leur retour au pays la plupart des deux millions de jeunes hommes enrôlés n'ont rien pu dire sur l'enfer vécu en Algérie. A l'heure de la sédition, face aux généraux et centurions dévoyés, ils ont pourtant été le premier rempart de la nation, qui les a si peu pris en considération.

01/2018

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Droit

La justice belge, les bourreaux allemands et la Shoah

Les procès belges d'après-guerre menés contre les criminels de guerre allemands ont été perçus comme un échec. Le bilan de ces procès n'a pas répondu aux ambitions annoncées pourtant dès 1942 par le gouvernement en exil à Londres. L'idée qui s'est largement répandue est celle d'une justice qui n'aurait pas bien fait son travail et de magistrats qui se seraient montrés indifférents, voire insensibles, au sort infligé par l'occupant allemand aux Juifs de Belgique. La découverte d'archives judiciaires et l'analyse minutieuse du procès d'Otto Siegburg donnent une autre image de la justice belge. Ce chasseur de Juifs, qui a agi avec une brutalité et un acharnement inouïs, a été condamné pour crime contre l'humanité par le Conseil de guerre de Bruxelles dans un procès à rebondissements qui n'a pourtant pas fait jurisprudence. Par son analyse, Marie-Anne Weisers montre qu'il y a eu, au contraire, une volonté réelle de sanctionner les auteurs des crimes commis contre les Juifs. En remontant le cours de l'histoire du droit international jusqu'à la Première Guerre mondiale, l'auteure examine l'évolution des décisions prises en matière de répression des crimes de guerre, d'abord par les Alliés, puis par le gouvernement et le Parlement belge après la Deuxième Guerre mondiale. Ces décisions politiques et juridiques ont par la suite placé les magistrats belges devant des situations insolubles. Le livre dévoile comment les membres de l'auditorat général se sont battus pour contourner les immenses difficultés auxquelles ils ont été confrontés et comment ils ont tenté de poursuivre les criminels de guerre allemands à la hauteur de la gravité des crimes commis.

05/2020

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Beaux arts

La lumière dans les arts européens. 1800-1900

Conçu pour aider à la préparation d’une des deux épreuves du capes d’art plastique, ce petit manuel se veut avant tout pédagogique, divisé qu’il est entre une approche thématique du traitement de la lumière dans l’art occidental au XIXe siècle et des commentaires d’une quarantaine d’œuvres, à titre d’exemple du propos développé. Ce dernier, après avoir exploré la dimension spirituelle et symbolique liée depuis toujours à la lumière, rappelle d’abord les notions de couleurs et de lumière, leur interaction, telles que l’Occident les a décrites et analysées de Goethe à Chevreul : avancés scientifiques qui ont eu, avec le néo-impressionnisme en particulier, plus d’une influence sur les artistes. L’expérience directe sur le motif, ou peinture de plein air, à partir du début du XIXe siècle, est étudiée ensuite en France et en Angleterre où elle a connu ses terres d’élection, puis au-delà de la quête atmosphérique conduite par un Constable, un Corot, à travers l’incidence de la lumière sur les formes, captée prioritairement par les impressionnistes. Trois chantres de cette dissolution lumineuse sont abordés à part entière : Turner, Whistler et Monet. La lumière a agi également comme un tropisme, attirant de manière irrésistible les artistes là où son pouvoir est sans limites : la Méditerranée et l’Orient. Après quoi un chapitre important est consacré à la lumière artificielle : l’action de la fée électricité sur l’art de Lautrec, Manet, Seurat, Degas, Menzel n’est qu’un aspect de l’irruption de la technologie dans les arts concernés par la lumière. Avec Daguerre, Talbot, puis Nègre et Le Gray, l’apparition de la photographie va connaître le développement que l’on sait.

09/2011

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Histoire internationale

L'esclave, le colon et le marabout. Le royaume peul du Fuladu de 1867 à 1936

Au milieu du XIXe siècle émerge l'un des derniers royaumes de l'espace sénégambien, le Fuladu, dirigé par d'anciens esclaves. Frustrés, les chefs Rimbe - nobles ou libres - des provinces excentrées, contestent l'autorité du jiyaado, esclave devenu guerrier. Cette opposition conduit Musaa Moolo, héritier du trône, à nouer des relations avec la puissance coloniale. En 1883, il signe un traité de protectorat qui permet aux "alliés" de circonstance de consolider leurs positions respectives dans la région. Les intérêts divergents achèvent de démontrer l'antipathie entre les deux pouvoirs. Acculé, Musaa Moolo se réfugie en Gambie en 1903, alors sous domination anglaise. Ayant hérité d'un vaste territoire faiblement occupé, les Français tentent de le peupler. Ils encouragent la migration des Peuls gaabunke sous la direction d'un marabout d'origine haalpulaar. Al hajji Aali Caam. Ce pouvoir maraboutique met en place ses moyens et ses mécanismes de négociation pour s'intégrer dans l'économie coloniale. L'administration marginalise les Jiyaabe exacerbant ainsi les conflits sociaux, politiques et religieux. Même si la condition de l'esclave ne recouvre plus le même sens et que l'insertion dans un monde plus large ne répond pas à cette classification des individus selon leur "extraction sociale" et leurs filiations ancestrales, les stigmates et les stéréotypes nés de la pratique de l'esclavage se perpétuent dans la région. Ce livre analyse cette histoire tumultueuse ; le triptyque - l'esclave, le colon et le marabout - qui structure les développements permet de mieux appréhender la rencontre des trois pouvoirs, les enjeux identitaires et les trajectoires sociopolitiques qui forment les contours de la lutte de positionnement et de visibilité entre les deux "classes sociales" dans l'un des segments du Sénégal postcolonial.

12/2012

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Actualité et médias

Macron, le disrupteur. La politique étrangère d'un président antisystème

Critique de l'Otan en état de " mort cérébrale ", opposition violente au président turc Erdo?an, tentative de rapprochement avec la Russie... Après avoir réussi un blitzkrieg à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron a voulu renverser l'échiquier international. Sous la Ve République, la politique étrangère est un domaine réservé du chef de l'Etat. Mais Emmanuel Macron a poussé à l'extrême cette particularité française au sein des démocraties. Adepte du pragmatisme et de l'efficacité, il a souvent agi seul, et a multiplié les coups en contournant les administrations, notamment le ministère des Affaires étrangères, et en s'appuyant sur de petites équipes ad hoc. Les résultats de cette méthode sont mitigés. Il a scellé la réconciliation avec le Rwanda et fait bouger les lignes en Afrique ; il a aussi donné une nouvelle impulsion à l'Europe, malgré les désaccords profonds avec l'Allemagne. Mais la politique de rapprochement avec la Russie a été un échec ; la France s'est aliéné une partie des pays d'Europe centrale et orientale, et n'a pas réussi à reprendre la main au Moyen-Orient. La plupart de ces revers sont dus au fait que la France ne peut plus, seule, exercer son influence dans le monde. C'est la principale faiblesse d'Emmanuel Macron : ne pas savoir s'appuyer sur ses partenaires pour créer du consensus. Alors que la France vient de prendre la présidence de l'Union européenne, c'est surtout sur son bilan européen qu'il sera jugé. Et l'histoire n'est pas encore écrite. Une analyse passionnante de la politique étrangère d'Emmanuel Macron, bourrée d'anecdotes, de révélations et d'entretiens, notamment avec le président lui-même.

01/2022

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Romans historiques

L'ABYSSIN. Relation des extraordinaires voyages de Jean-Baptiste Poncet, ambassadeur du Négus auprès de Sa Majesté Louis XIV

A l'origine de ce livre, un fait historique : Louis XIV, le Roi-Soleil, est entré en relation avec le plus ténébreux, le plus mythique des grands souverains de l'Orient, le Négus. L'Abyssin est le roman de cette fabuleuse ambassade. Jean-Baptiste Poncet, jeune médecin des pachas du Caire, sera, par une extraordinaire réunion de circonstances, le héros de cette épopée baroque et poétique à travers les déserts d'Egypte et du Sinaï, les montagnes d'Abyssinie, de la cour du Roi des Rois à celle de Versailles et retour. L'aventure, l'amitié, l'amour, la découverte joignent leurs forces pour captiver le lecteur et lui faire faire le chemin à une allure palpitante. Mais qu'on y prenne garde : derrière sa simplicité, sa tendresse, son humour, ce roman d'aventures recèle une fable tragique. Jean-Baptiste est l'homme qui, ayant découvert un nouvel empire et sa civilisation, fera tout pour déjouer les tentatives de ceux qui veulent le convertir : les jésuites, les capucins et tant d'autres. Grâce à lui, l'Ethiopie échappera à toute conquête étrangère et gardera jusqu'à nos jours sa fierté et son mystère. Le voyage initiatique de Jean-Baptiste et d'Alix, sa compagne, l'histoire de leur amour constituent la trame de ce périple casanovien dans les marges du Grand Siècle, qui donne à penser ce que l'Occident aurait pu être s'il s'était contenté d'aller vers les autres, sans vouloir les conquérir. L'Abyssin, tout en empruntant sa langue à Diderot et son rythme à Dumas, est un roman bien actuel, une parabole sur la haine du fanatisme, la force de la liberté et la possibilité du bonheur.

11/1998

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Beaux arts

Le Geste et l'Expression

Des gestes et expressions sont attachés aux représentations de l'homme que les artistes nous donnent. Empruntés au quotidien ou issus de la tradition iconographique, ils sont porteurs de sens que cet ouvrage se propose d'éclairer, afin de décrypter les situations décrites par les ouvres, la symbolique particulière liée à certains gestes, l'état d'esprit, voire le tempérament ou la santé mentale des personnages représentés. Ainsi les artistes du Moyen Age, en jouant sur les différences d'échelle entre les personnages, sur la position de leurs mains, bras et pieds, ont voulu définir les rôles sociaux et les degrés de moralité des actes reproduits dans l'image. En caractérisant certaines figures, ils permettent à chacun de comprendre ce qui est "réellement" représenté: l'être hirsute et grimaçant sculpté sur les chapiteaux est à n'en pas douter le Diable, celui dont il saisit les chevilles est à coup sûr un damné. Sacrée ou profane, cette iconographie, bien souvent héritière de l'Antiquité, évoluera au fil des siècles. C'est ainsi qu'à travers une suite ininterrompue de legs et de trouvailles, les artistes vont s'efforcer, selon Léonard de Vinci, de reproduire les " mouvements de l'âme " et les " affects " de la nature humaine. Le corps, ses parties et surtout son aspect sont révélateurs d'un monde et de sa pensée: ainsi l'entend la physiognomonie, science qui établit des correspondances entre physionomie et caractère et dont s'inspireront aussi bien Le Brun que Lavater. Plus moralistes, les caricaturistes exagèrent ou ridiculisent les traits physiques à proportion qu'ils posent un ail critique sur leur société. De son côté, la psychiatrie naissante constitue avec le concours des artistes, et avant la photographie, l'iconographie de l'aliénation mentale. Le XXe siècle, enfin, restitue la physionomie dans le fracas et les vertiges provoqués par la psychanalyse.

02/2006

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Histoire de France

Une juvénile fureur. Bonnier de la Chapelle, l'assassin de l'amiral Darlan

Le garçon qui tua l'amiral Darlan L'amiral Darlan, ancien chef du gouvernement de Vichy, haut-commissaire de la France en Afrique, est assassiné à Alger, le 24 décembre 1942, par Fernand Bonnier de la Chapelle, fusillé le surlendemain. Le nom du meurtrier se retrouve au détour de tous les ouvrages traitant des événements de la Seconde Guerre mondiale. Il est le prototype de l'illustre inconnu qui, agent supposé inconscient d'un complot qui le dépasse, entre abruptement dans l'Histoire pour en sortir aussitôt. De fait, que sait-on de lui ? Il avait 20 ans. On dit qu'il aurait appartenu aux Chantiers de la jeunesse ou aux Corps francs d'Afrique. On répète qu'il était royaliste - sa particule semble corroborer ces opinions monarchistes. Seulement, Fernand Bonnier de la Chapelle n'appartenait plus aux Chantiers de la jeunesse et il n'a jamais fait partie des Corps francs d'Afrique. Sa particule n'est qu'un leurre et " dans ses veines, écrira son père, ne coulait que le sang rouge des vrais républicains ". Issu d'une famille aventureuse, mais éduqué au sein d'une bourgeoisie fortunée et progressiste, Fernand Bonnier de la Chapelle n'eut, à partir de la défaite de 1940, qu'un rêve : partir en Angleterre pour se battre et faire quelque chose de grand. Un rêve sans cesse empêché qui devait le conduire à rencontrer tout autrement sa destinée, la veille de Noël 1942. A l'aide d'archives totalement inédites, Bénédicte Vergez-Chaignon, tenant son public en haleine de bout en bout, retrace pour la première fois le parcours de celui dont le général de Gaulle écrivit qu'il avait agi soulevé par une " juvénile fureur ".

09/2019