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Sarah Caron

Extraits

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Moyen Age

Les reines maudites Tome 3 : Jeanne Seymour. La reine bien-aimée

Jeanne n'avait aucun désir d'être mariée. Son souhait était de devenir religieuse. Chacun la taquinait à ce sujet, nul ne la prenant au sérieux. A leur guise. Bientôt, ils s'apercevraient que sa détermination n'avait rien à envier à celle de son frère quand il s'agissait d'obtenir ce qu'elle voulait. Onze jours après l'exécution d'Anne Boleyn, Jeanne Seymour devient la nouvelle épouse du roi Henri VIII. Entraînée contre son gré dans ce dangereux jeu politique, elle sait qu'elle devra donner naissance à un fils ou subir le même destin funeste que les deux reines qui l'ont précédée. Malgré l'affection sincère que semble lui porter le roi, celle qui se prédestinait à une vie de nonne s'expose à une mort brutale en s'accrochant à l'ancienne foi, dans une Angleterre en pleine révolution religieuse. Alors qu'elle doit chaque jour lutter pour sa survie, au-delà des murs de la Cour, la peste fait rage et la rébellion gronde. Le danger est partout, peut-être même là où Jeanne l'attend le moins. L'autrice et historienne de renom, Alison Weir, livre ici le troisième volume d'une série de six romans fascinants sur les épouses de Henri VIII, les reines maudites. Un incontournable pour les fans de Philippa Gregory et d'Elizabeth Chadwick. "La série des "Reines maudites" fera date dans les annales du roman historique". The Times "Dans ce roman captivant et absolument convaincant, Jeanne Seymour prend vie devant nos yeux émerveillés". Tracy Borman "Alison Weir donne vie à l'histoire comme nulle autre. L'héroïne, aimable et digne, ne laisse pas indifférent, d'autant que sa fin cruelle l'a privée d'un bonheur sincère". Barbara Erskine "Ce livre remarquable fera l'effet d'une bombe ! Jeanne Seymour timide et craintive ? Détrompez-vous ! Elle est dynamique, obstinée et enflamme la cour du roi". Kate Williams "Alison Weir parvient mieux que personne à transformer un travail de recherche documentaire en un récit captivant et c'est précisément la raison d'être du roman historique". Sarah Gristwood "Avec l'histoire de Jeanne Seymour, Alison Weir fait une fois encore revivre le passé de manière fascinante, comme elle seule sait le faire. Elle ajoute ainsi un autre classique à la grande tradition du roman historique". Josephine Ross " Alison Weir nous offre un portrait saisissant et empli de compassion de Jeanne Seymour. Une fiction biographique de qualité, qui deviendra assurément une référence du genre. " Kirkus "Très agréable à lire. Alison Weir maîtrise son sujet et a le don raconter et d'enrichir son récit de mille détails passionnants". Daily Mail

06/2024

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BD tout public

O nuit ô mes yeux. Le Caire / Beyrouth / Damas / Jérusalem

Dans ce livre il y a les cabarets du Caire, les studios, villas, casinos du Caire, les maris, les amants, l'alcool, les somnifères, l'argent, les suicides, les brownings, les scandales, les palaces. Il y a le chant, la musique, la voix, les ovations, les triomphes, la gloire. Il y a l'audace, le génie, l'aventure, la tragédie. Il y a des poètes et des émirs, des danseuses, des banquiers, des officiers, des imams, des cheikhs, des actrices, des khawagates, des musiciens, des vamps, des noctambules, des révoltés, des sultans, des pachas, des beys, des espionnes, des prodiges, des rois d'Egypte et la cour. D'éminents journalistes, de célèbres compositeurs, des patronnes de clubs, des grands chambellans, des joueurs de oud. Il y a la petite paysanne du delta et la princesse druze, le fils du muezzin et le chanteur solitaire, la star juive et le colonel héroïque. Il y a Asmahan, Oum Kalthoum, Abdelwahab, Farid el Atrache, Samia Gamal, Leïla Mourad, Nour el Hoda, Sabah, Fayrouz, il y a les astres de l'Orient. Il y a la classe, le glamour, la touche, le style. Il y a l'amour, la passion, la haine, la vengeance. Il y a des verres et des cigarettes, des cartes à jouer, des jetons, des dés, des bijoux, des drapeaux, des corans. Il y a les cinémas de Beyrouth, les palais de Damas, les quais d'Alexandrie, les rues de Jérusalem, la cour de Bagdad. Il y a la radio, les disques, les micros, les caméras, les génériques, les néons, le rideau, l'orchestre, le concert, le public, la transe. Il y a la voix des Arabes. Il y a les grands hôtels, le Saint-Georges, le King David, l'Orient Palace, le Mena House. Il y a la chute de l'Empire ottoman et il y a la guerre en Palestine, il y a la prise du canal de Suez et la défaite de 1967, il y a un siècle au Proche-Orient.

10/2015

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Romans historiques

Saladin. Rassembleur de l'Islam

Qui connaît Saladin aujourd'hui ? Au XIIe siècle pourtant, ce nom fit trembler la Chrétienté. Dans les mémoires arabes, il résonne encore comme un symbole d'unité et de lutte de l'Islam contre l'Occident. Né dans une famille kurde, à Takrit, en Irak, dans le même village où naîtra huit cents ans plus tard un certain Saddam Hussein, le jeune Youssef, cadet de famille, vassal entre les vassaux, se sentait davantage attiré par l'aventure spirituelle que par la guerre et les vanités du monde. Obéissant à la volonté divine, il sera néanmoins obligé de se forger une âme de rassembleur et de conquérant pour reprendre Jérusalem, la ville sacrée, occupée par les Croisés depuis 1099. Devenu malgré lui le célèbre " Salah-ed-Din ", sultan d'Egypte, de Syrie, de Mésopotamie et du Yémen, il parviendra après trente ans de luttes à rallier sous sa bannière couleur soleil ses voisins arabes divisés, puis à les entraîner, à la tête d'une armée colossale, sur les chemins de la Guerre Sainte et de la victoire. Dans ce passionnant récit peuplé de héros, de traîtres, de rois, de reîtres, de sages, de fous sanglants que nimbent les noms magiques de Bagdad, Damas, Beyrouth, Le Caire, Byzance, St Jean d'Acre... c'est Saladin lui-même selon une reconstitution historique rigoureuse qui raconte son prodigieux destin d'homme de paix, condamné à se battre jusqu'à son dernier souffle et à affronter deux conceptions de Dieu, alors que, pensait-il, il n'existait qu'un Dieu unique pour rassembler tous les hommes. La grandeur d'âme, la clémence de Saladin bousculent bien des idées reçues. Elles permettent surtout de découvrir, non sans stupeur, l'envers trop souvent occulté des Croisades. Saladin n'est pas mort. Depuis plus de huit siècles son souvenir et son exemple entretiennent un incendie qui ne pourra s'éteindre tant que l'Islam et l'Occident ne manifesteront pas la réelle et mutuelle volonté de se comprendre.

01/1991

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Fantastique

Soleil noir

1939 : la Seconde Guerre Mondiale est déclarée. L'Allemagne envahit peu à peu les pays frontaliers, détruisant et pillant, tuant sans vergogne, pour conquérir encore et toujours. Certains, plus éloignés, regardent les combats comme un spectacle morbide, mais qui est encore bien loin de chez eux... Malheureusement, l'ennemi approche : par un matin de 1941, Yosef et sa famille sont embarqués de force, pour une destination inconnue : son crime ? être juif. Séparé des siens, Yosef va, pour la première fois, laisser éclater son talent en face des officiers Allemands : car Yosef est différent. Il possède des pouvoirs fabuleux. Enfermé avec d'autres enfants, il fait la rencontre de Marah, une jeune fille solaire qui parle aux animaux et peut les contrôler. Libérés grâce à un sympathisant, ils se retrouvent hors du camp, et doivent trouver une solution pour survivre : impossible de rejoindre Le Cercle, cette organisation secrète qui recueille les enfants comme eux et les entraîne pour se battre contre des ennemis venus des profondeurs des enfers, car la branche allemande a été démantelée au début du conflit. A l'aide d'alliés étonnants, il vont devoir prendre leur vie en main : à leur contact, ils vont apprendre un terrible secret, inimaginable : les forces allemandes préparent des armes destructrices, et montent une armée encore plus sanglante que celle qu'ils affrontent depuis des années : avec l'aide de l'Ombre, une mystérieuse puissance combattue depuis toujours par Le Cercle et ses enfants psys, ils vont passer à l'offensive, déchaînant humains et créatures maléfiques sur le monde, pour la victoire du nouveau Reich ! Les deux enfants vont se lancer dans la bataille, et découvrir les plans machiavéliques de l'ennemi : seront-ils, eux, de simples adolescents sans entraînement, capables de stopper la folie meurtrière des allemands, et pourront-ils arrêter les monstres issus des ténèbres qui menacent de se jeter dans la bataille ?

11/2021

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Littérature française

Daniel ou la fosse aux lionceaux

Certes, l'auteur avoue qu'il est raciste. Il aime les Noirs, les Maghrébins, les Juifs. Certains d'entre eux ont incarné l'ami, l'alter ego qu'il a poursuivi toute sa vie et dont la présence a dessiné les contours de son être profond. Cet individu, il le nomme l'Autre. Cet Autre, dont la langue, les moeurs, la philosophie n'étaient pas les siennes : cet Autre, c'était finalement lui. Il semble alors que tous deux étaient nés ensemble, dans les parois d'un cocon unique, quel que fût l'écart qui les séparait : écart du temps ou de l'espace. Siècles ou continents. Ainsi la Quête de l'Autre commençait dès leur naissance, et probablement avant cette date. La plume, dans la plupart des livres de cet auteur, désigne J-P. par la troisième personne. J-P. c'est alors Lui. Du coup, comme par compensation, l'alter ego devient Moi, Je. Arabo-Maghrébin, c'est Rachid, Salah Eddine Nejm' el arab, Abdel. S'il est Noir, c'est Boujemâa, Khallil. Arabo-Berbère, c'est Zohair, celui qui a le plus hanté l'auteur dans le cours de sa vie et dans l'épopée courue par sa plume. Il manquait à cette galerie de la Quête, un jeune Juif. C'est ce Daniel, qui s'avance, sur le théâtre d'un quartier très parisien, accompagné de son alter, Jamal, à travers les péripéties ourdies par Foskifo et Beur de Cacao, deux voyous, peut-être deux séraphins, sous la houlette d'un prêtre né du côté des Sargasses, le P. La Camomille. Là, J-P. n'intervient plus, l'épopée tourne à l'opéra bouffe – un opéra bouffe qui ne cesse d'affronter certains problèmes de l'époque actuelle. Le ton de la Quête vient donc à changer, la langue peut-être aussi. C'est ce livre optimiste envers et contre tout, des alter ego, que l'on te propose aujourd'hui, lecteur.

07/2017

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Littérature étrangère

La ville heureuse

Un jeune garçon arrive de Chine pour rejoindre sa famille qui a émigré en Espagne. Une fillette fuit à la recherche d'un vagabond qui l'effraye et la fascine. La Ville heureuse est ce roman en forme de diptyque construit autour de deux histoires imbriquées, deux récits d'apprentissage et de découverte d'un monde fait de mensonges, de laideur et de conventions hypocrites. Chi-Huei a quitté la Chine, son village de province où il vivait heureux en compagnie de sa vieille tante. Contraint à l'âge de six ans de rejoindre sa famille qui survit dans la grande ville jamais nommée, à la tête d'un commerce rudimentaire pompeusement baptisé Restaurant chinois, il se heurte à sa propre nostalgie, à la honte et la déception que lui inspire sa famille aux chimériques ambitions de réussite, à une langue étrangère, aux difficultés d'intégration, de découverte et d'apprentissage d'un monde nouveau. Il partage le même quartier que Sara avec qui il noue une amitié complice. Celle-ci est la protagoniste du deuxième récit, mené depuis la troublante et subtile intériorité de la fillette. A la découverte de l'univers qui l'entoure, transgressant les règles de jeu fixées par son père et les tabous sociaux qu'impose leur vie bourgeoise, elle franchit les limites interdites du quartier. Effrayée et fascinée à la fois par un vagabond qui hante ces lieux elle nouera avec lui une relation singulière et finira par découvrir ce monde des adultes, à la fois cruel et incom­préhensible. Car elle ignore tout : une ignorance qui est sans doute le plus précieux des privilèges et le constat le plus cruel de l'enfance.

07/2014

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Guerre d'Algérie

Ondes algériennes

Ce livre reflète les réactions en trois temps de trois membres de la même famille, sur trois générations, à un même événement : la guerre d'Algérie. Le premier texte, Ondes algériennes de Benoît Séverac, est l'histoire d'une attente absurde qui a duré près de soixante ans. Le père de l'auteur, Jean-Paul Sévérac, appelé du contingent de 1959 à 1962, a été un acteur malgré lui de la guerre d'Algérie. Il n'a jamais pu en parler, probablement parce que ce qu'il a découvert là-bas sur la nature humaine a dépassé son entendement ; mais on a beau faire, les enfants héritent de tout, même de ce qui est tu. Il s'est aussi rendu compte qu'il lui était possible de raconter ce qu'il avait vécu et il a écrit ce qui constitue le deuxième texte de ce triptyque. Loin du récit héroïque, les aventures de Jean-Paul nous montrent un jeune homme qui ne comprend pas. Son regard peut sembler candide ; il est tout simplement vrai, parce qu'il rappelle ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Pour l'aider dans la conception et la mise en page de son récit, Jean-Paul a fait appel à son petit-fils, Jules Séverac, et l'amie de ce dernier, Sara Krzyzaniak, tous deux photographes. En invitant Jules à puiser dans son fonds photographique personnel, Jean-Paul n'imaginait pas qu'il allait, par ricochet, convoquer des images et des impressions chez son petit-fils. Le troisième volet du livre est le reflet de ce travail de photographe. Jules Séverac a remanié les images d'archives de son grand-père en les rendant anonymes pour que chacun puisse se les approprier. Il les a ensuite associées à des photographies contemporaines où l'Algérie est évoquée.

03/2023

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Littérature étrangère

Confiteor

Barcelone années cinquante, le jeune Adrià grandit dans un vaste appartement ombreux, entre un père qui veut faire de lui un humaniste polyglotte et une mère qui le destine à une carrière de violoniste virtuose. Brillant, solitaire et docile, le garçon essaie de satisfaire au mieux les ambitions démesurées dont il est dépositaire, jusqu'au jour où il entrevoit la provenance douteuse de la fortune familiale, issue d'un magasin d'antiquités extorquées sans vergogne. Un demi-siècle plus tard, juste avant que sa mémoire ne l'abandonne, Adrià tente de mettre en forme l'histoire familiale dont un violon d'exception, une médaille et un linge de table souillé constituent les tragiques emblèmes. De fait, la révélation progressive ressaisit la funeste histoire européenne et plonge ses racines aux sources du mal. De l'Inquisition à la dictature espagnole et à l'Allemagne nazie, d'Anvers à la Cité du Vatican, vies et destins se répondent pour converger vers Auschwitz-Birkenau, épicentre de l'abjection totale. Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane. Sara, la femme tant aimée, est la destinataire de cet immense récit relayé par Bernat, l'ami envié et envieux dont la présence éclaire jusqu'à l'instant où s'anéantit toute conscience. Alors le lecteur peut embrasser l'itinéraire d'un enfant sans amour, puis l'affliction d'un adulte sans dieu, aux prises avec le Mal souverain qui, à travers les siècles, dépose en chacun la possibilité de l'inhumain - à quoi répond ici la soif de beauté, de connaissance et de pardon, seuls viatiques, peut-être, pour récuser si peu que ce soit l'enfer sur la terre.

09/2013

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Littérature étrangère

Masterclass et autres nouvelles suedoises

« Que connaissons-nous de la littérature suédoise ? De grands classiques : August Strindberg, Selma Lagerlöf, Stig Dagerman. Quelques auteurs célèbres du xxe siècle : le romancier Pär Lagerkvist, l’auteur de théâtre Lars Norén, le poète Tomas Tranströmer… Pour les contemporains, on est plus embarrassé : la littérature suédoise est vivante, dynamique, foisonnante, de nouveaux noms surgissent sans cesse – comment s’y repérer ? Le présent volume se propose de combler quelques-unes de ces lacunes, en présentant au lecteur français dix-sept auteurs qui sont nos contemporains, qui tous, sauf un seul, vivent et écrivent à l’heure qu’il est. Presque tous sont (encore) inconnus en France, jamais traduits. La plupart d’entre eux relèvent de la même génération. L’écriture de chacun d’entre eux est montrée à travers un genre aussi séduisant que difficile : la nouvelle. Il en résulte un formidable tableau kaléidoscopique, une polyphonie où se mêlent les dix-sept voix, tantôt formant un choeur, tantôt s’individualisant, donnant un ensemble d’une grande cohérence et d’une grande beauté. » Elena BalzamoDix-sept voix suédoises contemporaines, dix-sept voix jeunes, fortes et complémentaires. Certains, comme Jonas Hassen Khemiri, ont déjà été publiés en France. On retrouve aussi la plume envoûtante de Sara Stridsberg qui nous offre une nouvelle magistrale, sombre et exaltée. Mais aussi des auteurs encore inconnus et qui gagneraient à l’être comme Oline Stig, Mirja Unge, Jens Liljestrand, Jonas Karlsson, Ninni Holmqvist, Mats Kempe, Mare Kandre, Claudia Marcks, Peter Törnqvist, Hans Gunnarsson, Jerker Virdborg, Cecilia Davidsson, Tony Samuelsson ou Torbjörn Elensky. Dix-sept univers variés et d’une grande richesse qui dressent pour nous un portrait de la diversité de la Suède, comme de sa littérature.

03/2011

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Histoire de France

I Sturietti di ziu Antonu

Dessins d'Elia Santucci Mi piaci monda à scriva è cù" i sturietti" , sarà u me terzu libru è com'edda dicia Marguerite Yourcenar : "Scriva hè ùn parlà micca, hè silènziu. Ghjè stridà senza rimori ! " . Après "E Fole di Ziu Antonu" que j'ai écrit en 2015, j'ai eu l'idée d'écrire une petite histoire de Corse mais cette fois ci dans le parler du sud uniquement, la langue de mon enfance, a favella di Sartè, u me paesi. Professeur de langue corse pendant 22 ans, j'ai été aussi professeur d'histoire et géographie pendant 20 ans et j'ai toujours été passionné par les anecdotes et les mystères de l'histoire J'ai rencontré en 2014 dans mon lycée à Bastia une jeune professeure d'arts appliqués, Elia Maria Santucci avec qui j'ai eu la chance de partager cette aventure ... Nous avons décidé d'illustrer chaque "sturietta" ... en parcourant ainsi les diérentes périodes de l'histoire de Corse (la période romaine, les grandes familles corses du Moyen Age des Ìstria à Samperu Corsu, l'enfance et la vie quotidienne de Napoléon, les boues rouges, les bandits corses méconnus, la tradition du Carnaval ect ... en passant par des sites géographiques chargés d'histoire et de légendes comme Sartè, Vizzavona, San Bàrtule, Pancheràccia, Bocognanu ... Elia Santucci C'est depuis l'enfance que je baigne dans le milieu des arts, m'intéressant tour à tour à la bande dessinée, aux arts plastiques puis aux arts appliqués que j'enseigne aujourd'hui depuis 2009. Peu après notre rencontre, Antoine, avec lequel je partage l'amour de la Corse et de sa culture, m'invita à participer à la réalisation de ses "sturietti" en tant qu'illustratrice. Il m'aura ainsi donné la chance de raconter la Corse à ma manière.

08/2019

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Critique

Bonnefoy et la philosophie

Penseur, mais non pas philosophe, si Bonnefoy l'a été avec plus de fécondité qu'aucun des grands poètes de langue française, c'est parce qu'il a élaboré dans une oeuvre exactement monumentale les noyaux de problèmes par lesquels l'esprit de la poésie européenne depuis Shakespeare est parvenu à sa conscience de soi. Le présent livre examine d'abord "L'héritage philosophique chez Bonnefoy" ? : à savoir les dettes que le poète a contractées avec les philosophes qu'il a cités comme appuis de son travail (Platon, Plotin, Hegel, Kierkegaard, Wahl, Chestov, Bachelard, Nygren) ainsi qu'avec ceux dans l'horizon desquels il a réfléchi (Lucrèce, Rousseau, Bergson, Jaspers). Cette première section s'achève avec l'examen de l'héritage théologique dans l'invention des poèmes. Puis viennent les "Rencontres et confrontations" ? : d'abord la reprise des questions premières telles que le poète les a posées (la question du philosophique, celle de la métaphysique, celle de la présence), ensuite l'explication des relations et parfois des différends de sa pensée avec celle de grands contemporains (Blanchot, Bataille, Sartre, Levinas, Derrida, Barthes, Girard). L'ensemble trouve sa fin par l'analyse des rapports entre poème et musique. Ce livre d'études, qui donne à lire un important inédit de Bonnefoy sur Derrida, vise à élargir le champ de la recherche philosophique par la pensée de la poésie. T. Avec les contributions de Teddy Balandraud, Etienne Bimbenet, Sara Bonanni, Dominique Combe, Matthieu Contou, Natalie Depraz, Jeanne Dorn, Michèle Finck, Georges Formentelli, Ramona Fotiade, Jérôme de Gramont, Yvon Inizan, José Kany-Turpin, Sébastien Labrusse, François Lallier, Baptiste Loreaux, Jean-Philippe Milet, Patrick Née, Ahmet Soysal, Michel Terestchenko, Jérôme Thélot, Bernard Vouilloux, Patrick Werly et un inédit d'Yves Bonnefoy.

04/2023

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Littérature française

Le jour des caméléons

Une île : Maurice, la narratrice du roman. Quatre personnages : un oncle las de la vie, sa nièce, unique lumière pour lui, une femme qui vient de quitter son mari, un chef de bande assoiffé de vengeance. Une journée où tout va exploser : la cité, les haines, peut-être l'île. Enfin, d'étranges animaux qui attendent patiemment que les humains finissent de détruire ce qui leur reste - leur humanité, leur foyer - pour vivre seuls, en paix : les caméléons. Unité de lieu, de temps, d'action. Le compte à rebours est lancé, le drame peut commencer. Mais reprenons. Le roman s'ouvre, la ville est à feu et à sang. Zigzig, le caïd meneur, tient dans ses bras une fillette ensanglantée. Les plus pauvres viennent de s'attaquer aux plus riches dans le centre névralgique de l'île : le shopping center, désormais en ruines. Au loin, un volcan gronde. Comment en sommes-nous arrivés là ? Quelques heures plus tôt, Zigzig partait avec les siens attaquer ses rivaux tandis que Sara regardait danser une femme libérée sur une plage abandonnée. L'île rembobine et nous raconte. On suivra tour à tour chacun des personnages jusqu'à ce que leur destin se mêle. On remontera aussi le cours de l'Histoire pour comprendre comment les peuples, les servitudes et les logiques du monde moderne ont saccagé cette terre de merveilles et divisé ses habitants. Avec sa langue tour à tour tendre et ironique, tranchante et poétique, Ananda Devi nous emporte dans un roman impossible à lâcher pour nous plonger dans le chaos des hommes. Le destin est en marche. Mais dans cette histoire-là, ceux qu'on croit les plus féroces seront peut-être les seuls héros.

08/2023

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Romans policiers

Mort aveugle

Les apparences sont souvent trompeuses. Ainsi, Grant County a tout de la petite ville tranquille du vieux Sud américain où il fait bon vivre et aimer son prochain. Une ville tranquille, où est pourtant retrouvée une jeune femme sauvagement violée et mutilée dans un diner local. Puis une autre, violée et mutilée elle aussi. Ressurgissent alors les rancoeurs et les secrets des uns et des autres, enfouis au fil du temps. Des haines qui font craquer le vernis de Grant County et en révèlent l'horreur. Avec ce premier volume de la série de " Grant County " , Karin Slaughter campe un couple d'enquêteurs atypique : Sara, pédiatre occasionnellement légiste, et son ex-mari, Jeffrey, shérif de la ville. Sombre, brutal, le roman nous plonge dans une intrigue haletante et glaçante jusqu'à la dernière page. Nouvelle préface de Lisa Gardner. Traduction de l'anglais (Etats-Unis) par Paul Thoreau. A propos de l'autrice : N°1 sur les listes internationales de best-sellers, Karin Slaughter est l'un des autrice les plus populaires et les plus plébiscitées dans le monde. Publiée en 33 langues et vendue à plus de 30 millions d'exemplaires, elle est l'autrice de 15 romans, parmi lesquels figurent les séries Grant County et Will Trent, le roman Cop town, nominé pour l'Edgar Award, et Pretty girls (Mosaïc 2016), son premier thriller psychologique. " Karin Slaughter nous livre un récit noir, brutal, avec des passages à glacer le sang, et un style d'écriture soigné et poignant. Un très bon moment de lecture. " Violette BeauRegard, Babelio " Dans ce premier roman, déjà tous les éléments qui font la réussite de cette autrice : des histoires intenses, du suspens, des enquêteurs au centre des intrigues, des personnalités fortes, complexes. " laure14, Babelio

06/2023

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Littérature française

Armande ou le chagrin de Molière

Ce "journal", Armande Béjart le tient une année durant. Commencé le 17 février 1699, vingt-six ans après la mort de Molière, il s'achève une dizaine de mois avant sa propre mort. Il est le récit intime et secret d'une femme qui se demande ce qu'elle a fait de sa vie. Et si, au bout du compte, elle était passée autant à côté d'elle-même que de son mari ? Travaillant depuis plus de quinze ans sur Molière, André Versaille a voulu donner la parole à Armande pour lui faire raconter Molière de son point de vue à elle, et relater en même temps sa vie d'épouse et d'actrice de la compagnie la plus célèbre (et la plus passionnante) du théâtre français. Vingt-six ans après la mort de Molière, et, au terme d'une existence remuée de théâtre, de passions amoureuses, de libertinage et de déceptions, Armande, retirée de la scène et sentant sa fin prochaine, désire faire le point sur sa vie. Pendant près d'un an, elle s'astreindra chaque soir, dans la solitude, à se remémorer les épisodes de sa vie, et l'aventure quotidienne de la troupe avec ses grands moments : scandale, querelle, cabale, féérie, folie... A l'évocation de ces événements, elle s'interroge sur sa relation avec Molière, trop plein, à ses yeux, de son art pour satisfaire la jeune femme qu'elle était. Comment a-t-elle compris l'oeuvre ? Comment a-t-elle réagi en découvrant qu'elle fut le modèle de la Célimène du Misanthrope ? Qu'est-ce qui a entraîné son désamour, puis sa première infidélité ? Et, elle qui sa vie durant fut une éternelle benjamine, comment, arrivée à l'âge mûr, a-t-elle vécu son amour pour Michel Baron, de onze ans plus jeune qu'elle, fils spirituel de Molière et qui deviendra le comédien français le plus renommé de la fin du XVIIe siècle ? A travers le regard de celle qui fut son épouse durant plus de dix ans, nous découvrons un portrait de Molière depuis les coulisses et depuis l'alcôve.

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Sciences de la terre et de la

Les poaceae du Niger

Vous voulez faire un discours à l'occasion d'un mariage ? Féliciter un bon cuisinier ? Faire sourire une conquête ? Animer une réunion ? Vous faire pardonner une bévue ? Vous moquer d'un Anglais ? Il existe un proverbe pour chaque situation de la vie quotidienne, une petite phrase musicale venue du fond de nos traditions tout exprès pour nous aider. Toujours vif, toujours simple, drôle et sage à la fois, il nous a été légué par nos grands-parents. Pour que l'héritage ne se perde pas, il suffit de les citer au bon moment ? succès garanti ! Le Livre des proverbes est un conservatoire en même temps qu'un jardin des curiosités. Certains proverbes ou dictons, dont le sens s'est perdu sont expliqués, et leur origine, toujours pittoresque, commentée. Pour illustrer, des dessins de Caran d'Ache et de Benjamin Rabier utilisés de façon à ce que la rencontre entre le texte et l'image créé l'humour. A vieille mule, frein doré. Le frein ici désigne le mors, la partie du harnais qui sert à diriger l'animal. Un frein doré peut cacher de mauvaises dents, donc faciliter l'achat (on détermine l'âge d'un équidé à ses dents). Autrement dit, il faut soigner l'emballage d'une marchandise de mauvaise qualité. Comme les anguilles de Melun, il crie avant qu'on l'écorche. Se dit de quelqu'un qui s'effraie pour rien. Melun n'étant pas particulièrement réputé pour ses anguilles, on peut s'en étonner. P. M. Quitard explique le mot par une anecdote qui avait, à son époque, fait grand bruit : à Melun, un nommé Languille devait jouer le rôle du martyr lors de la représentation du mystère de saint Barthélémy, qui fut écorché avant d'être mis en croix. L'illusion était si parfaite que le jeune Languille crut qu'on allait vraiment l'écorcher et se mit à crier... pour rien, donc ! A la fraise, on connaît le veau. Le sel de ce proverbe repose sur un jeu de mots, la fraise désignant à la fois la membrane qui enveloppe l'intestin du veau et la collerette plissée qui était très à la mode au XVIe siècle.

01/1999

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Critique littéraire

Lettres à une dame d'Amérique, Mina Curtiss

Cette édition est à lire comme la suite d'autres correspondances déjà publiées dans la même collection, notamment Saint-John Perse et ses amis américains, Courrier d'exil édité en 2001 par Carol Rigolot. Son intérêt particulier est de nous ouvrir la porte sur la dernière partie de la vie et de l'œuvre du poète, celle du retour si longtemps différé en France, de son installation aux Vigneaux dans la presqu'île de Giens, mais aussi de son mariage, du prix Nobel et, parallèlement, de Chronique, Chanté par celle qui fut là, Chant pour un équinoxe, Nocturne et Sécheresse. Ces lettres, de 1951 à 1973, nous apportent comme toujours leur brassée d'informations biographiques et psychologiques, mais la chance a voulu que la destinataire, Mina Curtiss, ne soit pas seulement une riche mécène. A travers son portrait en creux, nous nous attachons à cette femme musicologue, écrivain, voyageuse, collectionneuse de manuscrits et de tableaux, d'une patience et d'une générosité sans faille à l'égard d'un Léger séducteur et avare de lui-même. Grâce à elle, la statue s'humanise, une relation s'invente sous nos yeux et s'organise autour de tout un monde partagé, réseau amical, lieux familiers, complicité au sujet d'une grille de fer forgé, de chats ou d'un opéra de Mozart. Pour elle qui a su l'entraîner vers des films d'épouvante ou des westerns à New York, Léger devient parfois affectueux, touchant, dans son retour vers l'enfance antillaise, ou drôle. Mais il a semblé bon aussi de faire lire ces lettres en regard de celles adressées dans la " Pléiade " à Mrs Henry Tomlinson Curtiss, pour, à travers quelques exemples, tenter de comprendre les enjeux et la portée de cette entreprise inédite de réécriture, elle aussi réalisée aux Vigneaux. On trouvera aussi en annexe un document d'importance, une correspondance conservée par Mina (on peut donc supposer qu'elle en fut l'instigatrice) qui marque le début d'une campagne américaine en vue de l'attribution du prix Nobel de littérature à Saint-John Perse.

11/2003

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Football

Qatar, la Coupe de l'immonde ?. L avis de 40 personnalités

Zurich 2 décembre 2010, Sepp Blatter va révéler le nom des organisateurs de la Coupe du Monde 2022. Il arrive avec l'enveloppe qui recèle le secret que le monde s'impatiente de découvrir. Au premier rang se trouve l'Emir du Qatar et son épouse, qui bondissent de leur siège quand Blatter sortira de l'enveloppe le carton révélant le nom Qatar. La délégation américaine est dans la salle. Bill Clinton dans sa chambre d'hôtel. A l'annonce du résultat, l'ancien président s'empare d'un cendrier. Il l'envoie briser un miroir qui ne renvoyait que sa furie. Il ne s'y attendait pas. Pas grand monde d'ailleurs. Pour beaucoup, l'impensable c'est produit. Comment un pays dont le dossier était le seul à avoir reçu une alerte rouge de la part du comité d'attribution peut-il sortir vainqueur d'une enveloppe aux allures de chapeau de magicien ? Un pays dont les étés offrent un climat caniculaire, un pays sans football, sans footballeurs, sans supporters, sans stades, défie les lois de la raison. Le Chilien en charge de coordonner l'évaluation des candidats a très vite brandit le drapeau rouge. Le Qatar ne propose pas les éléments nécessaires pour organiser l'évènement. Pour beaucoup, cela suffisait à mettre les Qataris hors-jeu. Mais au fil des mois et des années, le Qatar a décidé de mettre des moyens colossaux dans sa campagne. En résumé, le Qatar a acheté la Coupe du Monde 2022. Oublié le cahier des charges dans lequel il est écrit que la Coupe du Monde doit se jouer en juin et juillet. Oublier qu'à cette période la température avoisine les 40°. Oublié que le football est joué par des êtres humains dont le corps est composé, en moyenne, de 65% d'eau. Pas Grave. Le cahier des charges sera tout simplement modifié. Ca, même le concurrent russe n'y était jamais parvenu. Corrompre oui, changer le règlement non. A la veille d'une Coupe du monde qui en devient la coupe de l'immonde, Frédéric Waseige et Philippe Auclair ont recueilli les avis de 40 personnalités belges et françaises qui comptent dans le monde du football.

11/2022

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Histoire du droit

"La loi à la main". Militantisme juridique et défense religieuse au temps de l'affirmation de la République : l'action du Comité de jurisconsultes des congrégations (1880-1905)

"Milice multicolore et sans patrie" selon les mots de Gambetta, les congrégations religieuses qui ont su se reconstituer après la tempête révolutionnaire, sont perçues, en cette fin de XIXe siècle, comme un obstacle à l'enracinement de la Troisième République. En digne fille de la Révolution, celle-ci entend bien faire taire les ambitions de l'Eglise et de ses soldats congréganistes. C'est par la force de la loi que les républicains espèrent parvenir à cet objectif. Ce programme, débuté dès 1879, va rapidement trouver ses opposants. Parmi eux, des juristes catholiques vont se grouper pour diriger la défense sur le terrain du droit : c'est ainsi que naît, en 1880, le "Comité de jurisconsultes des congrégations" . Réunissant praticiens et universitaires, ce Comité, dirigé par le baron Armand de Mackau, figure emblématique de la droite, se tiendra aux côtés des congrégations pendant près de vingt-cinq ans, luttant "la loi à la main" pour leur offrir, à l'échelle nationale, un extraordinaire service d'assistance juridique, qui s'avèrera en réalité être bien plus que cela. Droit civil, pénal, administratif, fiscal, ou encore droit des sociétés, peu de domaines échappent à son examen. Prétendant à une expertise neutre, dégagée de toute considération politique, ce Comité constitue un observatoire intéressant pour analyser l'enchevêtrement du juridique et du politique. Si le conflit entre les congrégations et la République demeure bien souvent examiné exclusivement sous un prisme politico-religieux, la découverte du fonds d'archives du "Comité Mackau" ouvrait dès lors une porte nouvelle sur la résistance juridique à laquelle cette bataille a donné lieu. A partir de là, s'imposait donc de repenser le problème sous un angle nouveau : celui d'un militantisme juridique catholique. Cette étude tend donc à examiner la manière dont ces juristes catholiques se sont emparés du droit comme arme de revendication, comme instrument de défense d'une cause et comme mode de protestation contre la politique anticongréganiste menée de 1880 à 1905. Cette histoire est ainsi celle d'un combat mené "avec foi et loi" par des hommes déterminés à mettre la science du droit au service de la cause religieuse.

02/2021

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Histoire de l'art

Très chères baronnes de Rothschild

Si le nom est célèbre et évoque immédiatement des générations de banquiers, les baronnes de Rothschild ont elles aussi marqué leur époque. Souvent dotées d'une forte personnalité, elles ont connu des destins hors du commun. Modèles de philanthropie et collectionneuses au même titre que les hommes de la famille, elles se sont également illustrées par des passions plus personnelles, comme le ski, le golf, l'architecture, la danse, le théâtre ou le vin... A travers douze portraits, l'ouvrage fait revivre des femmes qui ont su tracer leur route, avec fantaisie, panache, esprit et toujours un grand sens du devoir, rendant cette famille de Rothschild encore plus fascinante et attachante. De Béatrice, célèbre pour sa villa du Cap Ferrat, à Miriam qui a consacré sa vie à l'étude des puces, en passant par Noémie, fondatrice de la station de sports d'hiver de Megève, Cécile, amie de Greta Garbo et grande golfeuse, ou Bethsabée, protectrice de la danseuse Martha Graham. Faut-il encore présenter Nadine de Rothschild ? Starlette dans les années 1950, elle épouse en 1963 le baron Edmond de Rothschild. Un changement de vie radical qu'elle assume avec zèle et esprit. Elle se transforme en maîtresse de maison exemplaire et écrit un guide de savoir-vivre qui devient un best-seller. D'autres ouvrages sur sa vie et les célébrités qu'elle a rencontrées connaîtront le même succès. Convertie au judaïsme, elle poursuit avec enthousiasme l'engagement de la famille en Israël. Elle fait aussi sienne la passion de son mari pour le vin et devient l'ambassadrice de Megève. Son franc-parler et son humour font merveille sur les plateaux de télévision. Après avoir vécu au château de Pregny, elle s'est retirée dans la campagne suisse. E ? ric Jansen est journaliste et photographe. La de ? coration, les jardins, le marche ? de l'art, les collectionneurs sont ses domaines de pre ? dilection. Il est l'auteur de Louis Benech, douze jardins en France (Gourcuff-Gradenigo), Louis Benech, douze jardins ailleurs (Gourcuff-Gradenigo), Nouveaux Cabinets d'amateur (Gourcuff-Gradenigo) et de Jean-Louis Deniot Destinations (Rizzoli).

01/2023

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Textes médiévaux

Yvain et Lancelot illustrés par la peinture préraphaélite

Une incarnation intense et poétique des héros mythiques de la légende arthurienne par les peintres préraphaélites. Les textes : Yvain et Lancelot : deux chevaliers qui affrontent par amour de terribles épreuves. L'un pour reconquérir le coeur de Laudine, femme de caractère, l'autre pour sauver la reine Guenièvre, tenue prisonnière. Ces deux oeuvres - Yvain ou le chevalier au lion et Lancelot ou le chevalier à la charrette - considérées parmi les premiers romans français, s'inspirent de la légende des chevaliers arthuriens et créent de fascinants personnages qui poursuivent une quête entre amour courtois et prouesses guerrières, dans le sillage poétique des troubadours. Amour, aventure, honneur chevaleresque, combats, merveilleux, magie et féerie, ces deux récits initiatiques nous plongent au coeur de la fascinante littérature médiévale. Les traductions en français moderne de Philippe Walter pour Yvain et de Daniel Poirion pour Lancelot, mettent en valeur la vivacité des dialogues et restituent brillamment un imaginaire puissamment évocateur. L'iconographie : 170 peintures préraphaélites des xix ? et xx ? siècles, poétiques et sensibles illustrent la quête des deux héros. Mouvement artistique le plus influent de l'histoire de l'art dans l'Angleterre du milieu du xix ? siècle, le préraphaélisme ouvre une porte vers le passé pour mieux réinventer le présent et l'avenir. Ces peintres - parmi lesquels Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones, William Holman Hunt, John Everett Millais ou William Morris - revendiquent un idéal de peinture qui réenchante le monde en faisant resurgir un retour à la pureté, à la simplicité des couleurs, aux thèmes et aux compositions du Moyen Age. Ils puisent chez Chrétien de Troyes une inspiration primitive qu'ils réinventent pour proposer à leurs contemporains un canon de l'image médiévale tel que nous l'envisageons encore aujourd'hui dans notre culture visuelle. L'auteur : Chrétien de Troyes (environ 1135-1185), poète français probablement champenois, est considéré comme le fondateur de la littérature arthurienne en ancien français et le premier auteur d'une saga chevelaresque. Auteur de cinq grands romans, il compose simultanément Yvain ou le chevalier au lion et Lancelot ou le chevalier à la charrette, à la fin du xii ? siècle.

09/2023

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Ecologie politique

Mémoires terrestres

"Mes souvenirs d'enfance les plus intimes sont les images et les sons, les goûts et les odeurs des forêts de l'Himalaya où j'ai grandi ; elles sont devenues mon berceau physique et intellectuel. Je ressens un lien ombilical profond avec les forêts de rhododendrons, de chênes et de déodars, ainsi qu'avec les ruisseaux de montagne". Depuis les forêts himalayennes de son enfance jusqu'aux tribunes de l'ONU, Vandana Shiva offre pour la première fois le récit de son combat pour la vie et pour la Terre. Dans une écriture à la fois sensible et rebelle, elle revient sur près de cinquante années de lutte contre la déforestation et contre l'accaparement de l'eau et des semences. Défenseuse infatigable de l'autonomie alimentaire, des connaissances indigènes et de la démocratie directe, elle établit par ses actes et sa pensée les liens entre crise écologique, patriarcat et capitalisme. Lutte contre les OGM, catastrophe de Bhopal, mouvement Chipko : ces Mémoires terrestres nous font retraverser un demi-siècle de résistances planétaires en faveur de l'écologie et de la Terre-Mère. Par son destin hors du commun, la militante indienne incarne l'idée, aux côtés de tant d'autres, que les femmes sont "les véritables gardiennes des connaissances liées à la biodiversité" . Vandana Shiva s'impose ici comme une héritière des luttes menées par Gandhi et Rachel Carson. Née en 1952, Vandana Shiva est une militante écologiste et écoféministe indienne dont l'influence est mondiale. Elle dirige la Fondation de recherche pour la science, la technologie et l'écologie, et a fondé l'ONG Navdanya qui se consacre au développement de l'agriculture biologique. Elle a écrit plus de 20 livres, dont 1 % : reprendre le pouvoir face à la toute-puissance des riches et Restons vivantes : femmes, écologie et lutte pour la survie aux éditions Rue de l'échiquier, ainsi que Monocultures de l'esprit aux éditions Wildproject. Elle a reçu en 1993 le prix Nobel alternatif "pour avoir placé les femmes et l'écologie au coeur du discours sur le développement moderne" .

10/2023

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 3, 1950-1959

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 3 : 1950-1959 Le cinéma français des années 50 n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. Coincé entre un âge d'or qui s'est prolongé jusqu'à la fin des années 40 et l'avènement de la modernité des années 60, la décennie 50 a vite été taxée de conformisme ; une période de "Qualité française" - formule péjorative des Cahiers du cinéma - qui voit tout de même naître des oeuvres aussi importantes que La Beauté du diable (René Clair), Le Plaisir (Max Ophüls), Casque d'or (Jacques Becker) ou La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara), on se contenterait de moins ! Surtout, avec la démocratisation de la couleur (French Cancan, magnifique hommage de Jean Renoir à son père), l'émergence d'un nouveau polar (Touchez pas au grisbi, Du rififi chez les hommes), l'avènement de nouvelles actrices plus en phase avec leur époque (Martine Carol, Jeanne Moreau, Anouk Aimée et bien sûr Brigitte Bardot), le cinéma français entame déjà sa mue. Et si en 1959 sortent les premiers films de la Nouvelle Vague (Le Beau Serge de Claude Chabrol et Les Quatre Cents Coups de François Truffaut), toute la décennie aura témoigné préalablement d'une aspiration à la modernité : de Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants) à Alain Resnais (Nuit et Brouillard, Hiroshima mon amour) en passant par Jean-Pierre Melville (Deux Hommes à Manhattan) et Henri-Georges Clouzot (Le Mystère Picasso). Une histoire du cinéma français vous invite ainsi à plonger dans les années 50, une décennie aussi riche que variée. 190 photos NB et couleur

11/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Cher Père Noël, je voudrais un mec !

Canon, gentil, attentionné, généreux (sexuellement parlant, j'entends) et fidèle. Facile à trouver, non ? C'est la dernière fois qu'Aly écoute les conseils foireux de sa meilleure amie ! Ecrire sa liste au père Noël ? D'accord, c'était drôle comme idée, jusqu'à ce que sa poisse légendaire fasse encore des siennes et qu'Aly envoie par erreur ladite liste par mail à... son patron, Evan Sanders, qui est plutôt du genre père Fouettard. Non seulement il va savoir que son voeu le plus cher est de se trouver un mec - ou, à défaut, de découvrir de beaux sex-toys sous le sapin - mais, en plus, il va apprendre qu'elle fantasme sur lui (qu'est-ce qui lui a pris d'avouer qu'elle ne le repousserait pas s'il lui sautait dessus ? ). Sa carrière professionnelle est foutue, c'est sûr. Tout compte fait, Aly ne souhaite plus qu'une seule chose pour Noël : un miracle. Elu meilleure Romance Contemporaine 2020 par le blog Boulevard des Passions ! Une romance sélectionnée pour le Prix Babelio 2021 dans la catégorie "Roman d'amour". "On aime autant les personnages que les joutes verbales de cette comédie savoureuse, où l'esprit de Noël est décidément facétieux". Le Journal des Femmes"Et si le prince charmant était en réalité celui sur lequel elle fantasme en secret, son odieux patron Evan ? Une aventure explosive et pleine de rebondissements avec une héroïne qui n'a pas froid aux yeux". Au Féminin"Drôle, avec des allures de Bridget Jones, ce bouquin se dévore en un rien de temps. Un cadeau idéal donc pour les célibataires endurcies, les poisseuses en amour qui pensent qu'un miracle de Noël n'arrive jamais. Aly, l'héroïne en est la preuve : les miracles arrivent". Serieously A propos de l'autrice Mère de deux garçons très dynamiques, Caro M. Leene se consacre à sa passion pour l'écriture durant son temps libre. Fourmillant d'idées en permanence, elle aime tout particulièrement créer et faire évoluer ses personnages en imaginant que, quelque part dans le monde, ils existent vraiment.

10/2021

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Littérature française

Parole d'acteur. Suivi de double peau

Présentation par l'auteur : "J'ai la chance d'être depuis de longues années au Théâtre du Soleil qui est un royaume, un rêve pour les acteurs puisque nous passons un nombre incalculable d'heures en scène ou en répétition. Le théâtre épique que nous pratiquons a besoin de temps. Il se trouve que souvent, en allant me mettre en place derrière le rideau, en sortant de scène, en me maquillant, en me démaquillant, j'ai et suis encore traversé par des réflexions, des visions. Ces sensations chroniques me viennent de la scène même. Le jour est venu où je me suis dit qu'il fallait transmettre, partager cette intimité, cette membrane fragile du moment où l'acteur devient l'autre, le personnage. Je n'ai pas choisi la voie la plus simple en demandant à Maïa, ma fille qui avait à l'époque vingt ans, de me poser des questions. Mais cela m'a permis de me situer dans un dialogue. Le flot des paroles a jailli et s'est naturellement organisé, en chapitres. Cette confrontation m'a autorisé dans Parole d'acteur à aborder les doutes, les pièges, les contradictions auxquels l'acteur se confronte et à raconter par écrit et sur scène mon chemin initiatique à la recherche d'une famille artistique. Quant à Double peau, il s'agit d'un texte imaginaire qui prend sa source dans la réalité, notamment en 1982. Avec Ariane Mnouchkine, nous avons créé une pièce. J'y interprétais le rôle d'Antonio, un personnage au destin tragique dans une comédie. Pendant les deux années où nous jouions la pièce, régulièrement, une spectatrice écrivait des cartes postales à Antonio, mon personnage, qu'elle envoyait au théâtre du Soleil. Elle lui parlait d'elle, se confiait à lui, cherchait un dialogue qui ne pouvait pas exister. Je ne savais pas et n'ai jamais su qui elle était. Trente ans plus tard, au fond d'un carton, j'ai retrouvé certaines de ces cartes postales. En les relisant, j'ai réalisé le courage, l'audace et le cadeau de cette spectatrice à un jeune acteur. Cette étrange correspondance m'a donné une clef pour travailler sur la frontière entre le théâtre et la vie".

11/2023

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Beaux arts

Fugues

Fuguer n'est pas une mince affaire. Il peut s'agir de fuir son domicile ou d'entreprendre une escapade sans conséquence. La fugue est également, bien sûr, une écriture musicale. Singulièrement, la suite des dessins de Marie Mirgaine apporte sa pierre à l'édifice que constitue cette longue et savante histoire de la fugue. Comme en musique, effectivement, les créations de Marie Mirgaine ont la rigueur d'une suite d'imitations ouvrant la voie à l'alternance d'un thème qui s'enchaîne à travers la reprise (comme on le dit d'un canon pour le chant) : reprise et répétition de couleurs, de formes et d'impulsions articulées les unes aux autres. Ainsi se consitutent des dynamiques, des trajectoires où chaque nouveau mouvement des personnages en fuite (en fugue) reprend certains aspects des précédents pour obtenir pleinement l'accomplissement de ses propres énergies. Il y a même là une sorte d'ardeur, on pourrait dire, ce qui ne saurait nous étonner, si l'on songe un instant à la racine de ce mot fugue, de l'italien fuga, dont l'une des variantes : foga, a produit le mot fougue. Et plus encore : la fugue fait également écho aux notions de jointures et d'ajustements, agencement ou combinatoire de parties, le propre même, à bien y regarder, des compositions dessinées de Marie Mirgaine dont la technique, comme elle l'explique elle-même, est d'ajuster, d'organiser, en les superposant les uns aux autres, des morceaux de papier de toutes espèces. A n'en pas douter, il s'agit donc ici d'un art (cet ars, cette habilité, cette technique) dont la signification repose en son fond sur les notions d'assemblage et d'organisation. D'un art dont l'objet, peut-être, serait d'échapper par la fugue (la fuite vers nulle part) à l'immobilité, au poids cadavérique de la mort même, pour mieux lancer un hymne à l'impulsion, à la poussée de la vie, dont le rythme relèverait à la fois de la pulsion d'un choeur et du battement du coeur.

04/2019

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Littérature étrangère

Palinure de Mexico

Si le Palinure de Virgile conduit Enée jusque sur les rivages de la terre promise avant de mourir tué par les Lucaniens, celui de Fernando del Paso, lui, nous guide à travers un récit d'une ébouriffante luxuriance, à l'écriture ingénieuse jusqu'au génie, à la fois drolatique et d'une beauté poétique digne du meilleur des surréalistes : roman total, rabelaisien, boulimique, avalant et restituant tous les mondes réels, possibles ou imaginaires, mettant en oeuvre et en " jeu " toute la culture du monde, dans lequel on voit un étudiant en médecine s'éprendre de sa cousine et l'aimer avec une grandiose impudeur avant de tomber sous les matraques de la police à Tlatelolco, l'été des Olympiades, lors d'une tuerie perçue comme la sinistre répétition des sacrifices aztèques et des massacres coloniaux ; roman rabelaisien encore par ses graves et canularesques méditations sur la vie _ prise à la blague ou au tragique, jamais au sérieux _ et la mort, par son humour, sa truculence et sa jubilation, doublées ici d'une tendresse, d'une pudeur qui rendent bouleversante l'expression des passions ; roman physiologique aussi, comme l'auteur le fait dire à l'un de ses multiples avatars, " aussi compliqué et magnifique que l'organisme humain " ; roman épique enfin, auquel ne manquent ni la descente aux Enfers ni le nocher Charon, gardien des cadavres disséqués, et où, poursuivi par la Mort déguisée en personnage de la commedia dell'arte, le héros nous initie aux mystères des Iles imaginaires _ et de son Mexique. Mais le héros mythique et l'épopée sont universels, et comme l'Enéide, l'Ulysse de Joyce ou celui d'Homère, le Palinure de Fernando del Paso ouvre sur le monde entier. Né en 1935 à Mexico, Fernando del Paso a fait des études de biologie et d'économie dans sa ville natale et travaillé une quinzaine d'années dans la publicité avant de s'installer à Londres, où il collabore à la BBC et à divers journaux. Il a publié un premier grand roman en 1966, José Trigo, et obtenu pour Palinure le très important prix Rómulo Gallegos (G. Garcia Marquez, M. Vargas Llosa).

12/1985

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Théâtre

La scène aux ados. Tome 13

Les 15 volumes disponibles de La scène aux ados et de Tous en scène regroupent 80 pièces originales d'environ 30 minutes, jouables notamment par des groupes d'adolescents et de jeunes adultes. Ils favorisent aussi le plaisir de lire le théâtre à l'école. Certaines pièces (convenant à tous les comédiens et publics) ont par ailleurs, adaptées ou non, fait l'objet de créations amateures et professionnelles. Le présent volume propose : Les mots silencieux, Céline De Bo - Dans son foyer nouvellement recomposé, Christian invite sa famille à rencontrer sa compagne Irène et son beau-fils Lucas, sourd de naissance. Rien ne se passe comme prévu : les jumeaux claques sont insupportables, Julien ne lève pas le nez de son smartphone et Lucas s'est enfermé dans une boîte en carton au milieu du salon ! Une pièce à l'humour grinçant qui fait écho à nos différences. #CUNNM #communouveaunouveaumonde, Catherine Daele - Une fable moderne où six transportés et leurs sublimes nous font découvrir un nouvel espace-temps au rythme de leurs connexions et de leurs rencontres. Un récit qui transporte le lecteur au coeur de cette immense toile que sont les réseaux sociaux, qui renferment bien souvent notre grande faille intérieure et celle de notre monde. Une année de bonheur pour 12 êtres humains de cette terre, Valériane De Maerteleire - Madame Lilly a un projet super qui va enchanter la vie des participants : réunir, les samedis après-midi, six résidents de la maison de repos Les Primevères et six élèves de La Sagesse. Juste les réunir… la magie fera le reste. Une pièce pétillante qui aborde la question de l'âge et des rapports intergénérationnels avec humour et justesse. La guerre civile, Jean-Pierre Borlon - Le 30 juin de cette année-là, il y a eu un coup d'Etat militaire dans le pays. Dans une langue simple mais efficace, un jeune raconte sa version de la guerre civile qui a frappé son pays et les événements dramatiques qui en ont découlé : sa fuite, avec sa famille, son enrôlement de force comme enfant-soldat, puis sa libération. Un texte qui s'inscrit dans l'actualité.

04/2017

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Littérature française (poches)

La place de l'étoile ; Rue des Boutiques Obscures ; Dora Bruder ; Un pedigree. Coffret 4 livres

La place de l'étoile Au mois de juin 1942, un officier allemand s'avance vers un jeune homme et lui dit : "Pardon, monsieur, où se trouve la place de l'Etoile ?" Le jeune homme dédigne le côté gauche de sa poitrine. Rue des Boutiques Obscures Qui pousse un certain Guy Roland, employé d'une agence de police privée que dirige un baron balte, à partir à la recherche d'un inconnu, disparu depuis longtemps ? Le besoin de se retrouver lui-même après des années d'amnésie ? Au cours de sa recherche, il recueille des bribes de la vie de cet homme qui était peut-être lui et à qui, de toute façon, il finit par s'identifier. Comme dans un dernier tour de manège, passent les témoins de la jeunesse de ce Pedro Mc Evoy, les seuls qui pourraient le reconnaître : Hélène Coudreuse, Fredy Howard de Luz, Gay Orlow, Dédé Wildmer, Scouffi, Rubirosa, Sonachitzé, d'autres encore, aux noms et aux passeports compliqués, qui font que ce livre pourrait être l'intrusion des âmes errantes dans le roman policier. Dora Bruder "J'ignorerai toujours à quoi elle passait ses journées, où elle se cachait, en compagnie de qui elle se trouvait pendant les mois d'hiver de sa première fugue et au cours des quelques semaines de printemps où elle s'est échappée à nouveau. C'est là son secret. Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorités dites d'occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, l'Histoire, le temps, tout ce qui vous souille et vous détruit, n'auront pas pu lui voler." Un pedigree "J'écris ces pages comme on rédige un constat ou un curriculum vitae, à titre documentaire et sans doute pour en finir avec une vie qui n'était pas la mienne. Les événements que j'évoquerai jusqu'à ma vingt et unième année, je les ai vécus en transparence, ce procédé qui consiste à faire défiler en arrière-plan des paysages, alors que les acteurs restent immobiles sur un plateau de studio. Je voudrais traduire cette impression que beaucoup d'autres ont ressentie avant moi : tout défilait en transparence et je ne pouvais pas encore vivre ma vie".

11/2014

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Romans historiques

La poudrière d'Orient Tome 1 : L'enfer des Dardanelles

Marseille, février 1915 : Sur la Canebière, Paul Raynal essaie de se frayer un chemin jusqu'à son campement. Le petit gars de Septfonds en Quercy ignore tout de son avenir. Il imagine au pis un embarquement pour le .Maghreb. Comment pourrait-il deviner -- avec son drôle de casque colonial fabriqué par son chapelier de père - qu'il est en route pour l'enfer des Dardanelles, embringué dans la sanglante expédition navale décidée par Churchill contre les Turcs ? Quand il monte à bord du Biên Hoa, il ignore également que son sort est désormais lié à celui de trois compagnons de souffrance : Edmond Vigouroux, natif de Limoux, intégré dans les zouaves ; André Broennec, de la presqu'île de Morgat, radio du cuirassé Bouvet ; le sergent-chef Émile Duguet, niçois et artilleur. Tous quatre ont des visages d'enfants : quatre gamins de la France rurale, quatre fils de la république, quatre garçons attachés au pays natal. Ils n'ont rien de guerrier mais ils vont à la guerre. Ils s'apprêtent à découvrir, d'un coup, la beauté des déserts et la fureur des combats, le rêve oriental et la soif sous des ciels de feu, l'amour, la malaria, le naufrage en mer, la peur. C'est un corps expéditionnaire à bout de forces qui rejoint la Royal Navy à Lemnos puis à Alexandrie. Au Caire, tenus à l'écart de la stratégie conçue par sir fan Hamilton, les officiers français tentent en vain d'obtenir des informations et se laissent envoûter par les délices de la vie nocturne. Le dancing du Sheperd's Hotel voit défiler le ban et l'arrière-ban : Rockfeller qui a l'œil sur la manne pétrolière, les marchands d'armes de tout poil, les négociants de coton venus vendre leur récolte aux Allemands pour fabriquer la poudre à canon, la sublime cantatrice Lucia Signorelli espionne à ses heures, Richard Barlett arrogant reporter pour le Sunday Times, ou Lawrence d'Arabie. Les dés ont roulé, pour Paul Raynal et ses copains, et la guerre d'Orient aura bien lieu : une barbarie moderne où ces enfants qu'on dit soldats n'ont plus qu'à tomber sous la bataille, sans savoir pourquoi ni sous quel drapeau.

02/2004

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Romans historiques

La liberté guidait leurs pas Tome 3 : Les mariés de Reims

Juillet 1918. A Paris, le défilé symbolique du 14 Juillet ne peut masquer l'affreuse réalité. L'armée allemande progresse, l'avantage est à l'ennemi. Dans la capitale bombardée, on a peur, les cris des victimes retentissent. Si l'arrivée régulière des renforts américains fait naître l'espoir, l'arrivée non moins régulière des trains de blessés à la gare de l'Est, d'ailleurs interdite aux familles, sape le moral. Dans la nuit du 15 juillet, sur tout le front de l'Est - aux portes de Reims, Châlons, Epernay -, les Allemands attaquent au même moment. C'est la plus grande offensive du conflit que Ludendorff, avec cinquante divisions galvanisées, vient de lancer contre les Alliés. Il veut en finir. Assiégée, Reims est la proie des flammes. Les habitants sont brancardiers, pompiers ; masques à gaz autour du cou, les religieuses courent sans répit soigner des gens qui refusent, malgré les ordres, d'abandonner leur ville aux envahisseurs. Non loin de là, à dix kilomètres du front, dans la petite église de Suippes, Suzanne la postière de Coulommiers, épouse Jacques Millet, son amant sauvé de la mort par l'intrépide caporal Jules Laffère, frère de la jeune femme. La violence des canonnades rythme ce mariage irréel. La poussière tombe, Suzanne se protège tant bien que mal sous une délicate écharpe de soie blanche, elle pense à l'enfant qu'elle va mettre au monde. Et pendant ce temps-là, baïonnette au canon, Corréziens, Bretons, italiens, mais aussi Sénégalais - " la force noire " - se battent au corps à corps contre les Allemands. Le temps de la guerre est de tous les temps comme le temps d'aimer. Et, défaite ou victoire, les enfants morts pour la patrie ne reviennent jamais. Fraternité, courage, passion, telles sont les énergies qui soulèvent l'œuvre de Pierre Miquel, le plus grand conteur de la der des der. Après Les enfants de la patrie et Les poilus d'Orient, Pierre Miquel achève ici son œuvre magistrale sur la Première Guerre mondiale avec une suite romanesque en quatre volumes entièrement consacrée à 1918, l'année décisive.

10/2005