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Christine Blin-Chandrika

Extraits

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Photographie

Soul'étude

Si la vie est un roman, ce livre pourrait e^tre qualifie ? de "roman-photo" , mais contrairement aux sce ? narios de roman-photos, celui-ci n'a pas e ? te ? e ? crit a` l'avance. Dans cette "auto-photo-biographie" , tel un arche ? ologue, l'auteur fouille un passe ? ressuscite ? par ses propres photographies pour nous livrer une fascinante odysse ? e visuelle et poe ? tique d'un nouveau genre. I ssu d'une famille de joueurs de tennis - ses parents, champions, se rencontrent a` Wimbledon - l'auteur britannique ne ? en 1964 sera e ? leve ? sur la Co^te d'Azur en allemand, raquette a` la main. Paralle`lement, tre`s to^t se greffera e ? galement a` son autre main un appareil photo qui l'accompagnera des anne ? es durant, sur les courts et a` travers le monde. De sa que^te home ? rique, il partage ici quelques moments de ? cisifs : naissance du tennis professionnel (dont son pe`re sera l'un des principaux acteurs), essor et de ? clin de la plus ce ? le`bre famille du tennis Allemand (avec laquelle il grandit), une enfance dissolue et sa rencontre avec la photographie sur un chemin d'e ? veil mise a` l'e ? preuve par des combats pour survivre a` ses re^ves d'enfance : devenir champion, trouver des racines et e^tre un bon pe`re. Sans de ? tours ni pudeur, c'est un voyage photographique et initiatique de plus de cinquante ans dans lequel l'auteur nous invite. Beau, e ? mouvant et inspire ? , il parvient en cent vingt minutes a` faire vibrer, dans un savant me ? lange d'e ? criture et de photographie, l'intime en chacun de nous.

11/2019

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Couple, famille

Mes premiers pas de papa. De la grossesse à ses 1 an, toutes les clés pour créer du lien

Vous allez être papa ! Vous êtes conscient d'avoir un rôle à jouer auprès de votre enfant et de votre compagne, mais par où commencer ? Dans ce guide, Gilles Vaquier de labaume revient sur son vécu et sur ce qui l'a amené à créer l'Atelier du Futur Papa. Avec bienveillance, il livre des conseils, des outils et des astuces qui vous permettront de vous impliquer au mieux dans la première année de la vie de votre bébé. Change, bain, biberon, câlins et jeux... une année essentielle durant laquelle se nouera un lien privilégié entre vous deux ! Vivez la grossesse à deux : interrogez-vous sur votre rôle de père, faites équipe avec votre compagne, définissez un projet de famille ensemble et balisez le terrain (congé paternité et/ou parental, mode de garde...), participez au suivi médical et créez vos premiers liens avec votre bébé. C'est parti, vous avez 9 mois devant vous ! L'arrivée d'un bébé, ça se prépare : choisissez les équipements les plus adaptés, vivez l'accouchement avec votre compagne, créez du lien dès les premiers jours avec le maternage et le peau-à-peau, accompagnez les petits tracas de l'après-accouchement. La famille s'agrandit, à vous de jouer ! Découvrez votre tout-petit et ses besoins : le point sur l'alimentation, la digestion, le sommeil, les soins quotidiens, les petits maux et la sécurité... un quotidien anticipé est un quotidien plus serein ! Participez à son éveil : soyez présent, interagissez avec lui, privilégiez le portage, les jeux, stimulez sa motricité, mettez en place les bases de l'éducation positive et de la bienveillance à la maison pour soutenir son développement psychoaffectif et émotionnel... Une relation forte entre vous sera un précieux atout pour les années à venir !

10/2019

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Guides de France

Paris ludique. 100 lieux et activités pour jouer et s'amuser dans la capitale

Depuis plusieurs années, on assiste à un véritable retour en force du jeu sous toutes ses formes. Le plaisir de jouer séduit désormais un large public de femmes et d'hommes, tous âges et catégories sociales confondus. A Paris, cet engouement est plus visible que jamais : les lieux ludiques ont germé aux quatre coins de la capitale, s'imposant comme une bonne alternative à la routine des sorties resto-ciné. Paris ludique est le premier guide pour adultes qui propose un tour d'horizon des adresses et activités parisiennes dont le concept tourne autour du jeu. Au programme : bars à jeux de société, festivals et conventions, salles d'arcade, cafés dédiés à la culture geek et vidéoludique, immersion en réalité virtuelle, laser games, bars à ping-pong et à pétanque, clubs de karaoké, jeux de piste, visites-enquêtes, fêtes foraines, blind tests, sports ludiques (chute libre en salle, combat au sabre laser, bubble foot, quidditch...), simulateurs de chasse ou de vol, soirées meurtre ou encore les incontournables escape games — un véritable phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Sans oublier une ribambelle d'adresses méconnues, aussi délirantes que régressives, qui vous emmèneront sur le ring d'un bar à catch mexicain pour un improbable combat de sumo, au coeur d'un manoir hanté peuplé de créatures sanguinolentes, dans une rage room le temps d'une séance de "défouloir" extrême, dans un centre de lancer de hache ou au fin fond d'une piscine à boules multicolores. Que vous soyez totalement néophyte, joueur occasionnel ou gamer averti, à la recherche de concepts insolites qui sortent des sentiers battus ou de bons plans récréatifs à tester en couple, en famille, entre amis ou collègues, ce guide est fait pour vous !

05/2019

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BD tout public

La vie sans mode d'emploi. Putain d'années 80 !

"Rien ne se passe jamais comme je l’imagine. Sans doute parce que ma première erreur fut une erreur de parcours. À 18 ans, "je suis montée à Paris" et Paris n’est pas Hollywood". La vie sans mode d’emploi-Putain d’années 80 !, c’est la vie d’une fille qui se trompe de parcours, persuadée qu’une pluie de roses va tomber du ciel le soir de l’élection de François Mitterrand. Une fille qui, devenue mère, met de côté ses rêves pour créer une entreprise. Une fille dont les espoirs se heurtent à la réalité du "tournant de rigueur" imposé par la gauche dès 1983. La vie sans mode d’emploi, c’est aussi un clin d’oeil à Georges Perec pour une décennie qui s’écoule dans un immeuble parisien où chacun cherche son futur et se désole de son passé. "Nous vivons dans la brume, aux rythmes d’excellentes cassettes audio. Joe Jackson, Eurythmics, Ian Dury, The Clash, The Pretenders, Prince… se succèdent à toute vapeur, sonorisant notre quotidien en nous donnant la certitude de vivre dans un biopic. Même si cette certitude n’est qu’une impression, née dans la confusion des sens…". Dans cette histoire faussement légère dont les véritables héroïnes sont ces Putain d’années 80, porteuses de tant de promesses qui finiront par se vendre au plus offrant, Désirée et Alain Frappier montrent une fois encore leur talent d’écrivain et de dessinateur. Comme ils l’ont fait pour les années 60-62 dans leur précédent livre Dans l’ombre de Charonne, ils ont puisé dans les archives des années 80 aussi bien pour les textes que pour les dessins.

01/2014

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Poésie

Les Châteaux de millions d'années. (suivi de) Icare. Et autres poèmes

"Le monologue est exclu du poème, cette langue déterminée à l'intérieur d'une langue, et qui est dialogue - tout au moins espéré -, parole rassemblée des oppositions internes et de la dualité bouche-oreille. Le poème irradie des relations multiples, des fulgurances infinies. La méditation ouvre un champ de force où la surprise joue, où le mot, par le bain de l'image, redevient naissance et protection. Se laisser saisir, envahir, par-delà les sens possibles d'un titre, pour rejoindre l'analyse chantante des sensations (celles du sens et des sens). Parfois je, parfois jeu, toujours nous. Détruire la muraille-moi. Vénérer la chair et l'os. Ne pas oublier la splendeur du matin neuf et la somptuosité du simple naturel. S'incorporer, si possible, à l'histoire d'un art, en passé, en présent, en avenir. Si la solitude murmure, que l'île soit, mais au cour d'un archipel : on veut aimer. Pourquoi Icare ? Elévation et chute ? ou : élévation parce que chute ? Ou encore : trois voyelles, i, a, e, cernant deux consonnes, c, r ? Ou les anagrammes possibles : Caire, Erica, Acier, Carie, Racie, Acrie, ou les divinités Acire et Ecira ? Par Icare et Dédale, l'horizontalité spatiale s'accompagne de la verticalité temporelle. Titre : épi de faîtage. Et s'il s'agissait simplement de boire à la coupe du poème une rasade de mots ? Poésie : diseuse de bonne aventure. La recherche de la vérité d'aujourd'hui passe par le labyrinthe et la croix avec son point de mire au centre de la cible cour. Si la vérité nouvelle de l'être chante, de l'ardeur du feu au blanc apaisement des neiges, avec le poème, pourra-t-on, au seuil du nouvel avenir, jamais seuls, parler d'un nouveau sacre ?" Robert Sabatier.

04/1990

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Littérature française

Le journal de Yaël Koppman

Si Yaël Koppman n'avait pas croisé, à la faveur de ses travaux universitaires, la figure de John Maynard Keynes, sa vie serait probablement restée celle qu'avec un brin de complaisance et beaucoup de dérision, elle dépeint dans son journal intime : la vie d'une trentenaire désœuvrée, cultivant une relation conflictuelle avec sa mère, vivant en colocation avec son meilleur ami, collectionnant les hommes et s'en remettant en général à sa brillante cousine, Clara, éditrice de son métier. Quand cette dernière lui suggère de se désennuyer en écrivant de la Chick Lit, de la littérature de poulette - genre qui lui conviendrait parfaitement, glisse la perfide -, Yaël est piquée au vif : elle écrira, oui, mais sur la filleule de Keynes, son économiste préféré, qui était aussi la nièce de Virginia Woolf, son écrivain préféré. Bien consciente que la figure d'Angelica Garnett, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, lui tend un étrange miroir, elle se lance à corps perdu dans des recherches sur cette petite fille qui a grandi solitaire parmi les grandes figures de Bloomsbury, qui a vécu bien malgré elle la vie quasi communautaire de ces fantasques intellectuels des années vingt et assisté à leurs expériences sexuelles. À travers la vie d'Angelica, c'est bientôt la sienne propre que contemple Yaël, celle de ces enfants des années soixante-dix curieusement frustrés que leurs parents n'aient pas renoncé à leurs utopies. Le constat est acide et sans illusion. Le Journal de Yaël Koppman devient alors, sous couvert d'un aimable récit autobiographique, le roman au vitriol d'une génération qui, si l'on en croit l'exemple de Yaël, finira par trouver son équilibre.

08/2007

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Littérature étrangère

Dora la dingue

"Je ne sais pas comment, mon père s'est mis dans la tête que j'avais besoin d'un psy", se demande Ida, adolescente en crise qui décide un soir de se raser le crâne avant de passer à table, au grand dam de son père, volage et égoïste, et de sa mère, dépressive et alcoolique, qu'elle surnomme M et Mme Pharmazombie. Ida, ou plutôt Dora comme l'ont rebaptisée ses amies, double clin d'oeil à Dora l'Exploratrice et à la Dora de Freud, jeune patiente hystérique que le célèbre Sigmund a soignée en 1901, se voit ainsi obligée d'aller consulter un psychanalyste, qu'elle surnomme ironiquement Sig. Et Sig a du pain sur la planche car Dora souffre de toux persistante, d'évanouissements intempestifs et d'aphonie psychosomatique au moindre geste d'affection ou de désir à son égard. Gênant, surtout lorsque Obsidienne, amie dont Dora est secrètement amoureuse, tente de l'embrasser. Petite sueur du Tyler Durden de Fight Club, Dora conçoit l'analyse comme un combat de boxe mental qu'elle doit absolument remporter, et à chaque uppercut psychanalytique du vieux Sig, Dora riposte en prenant des poses lascives pour le déstabiliser. On suit hilare, choqué et fasciné, les aventures de Dora et ses amis (Obsidienne, mystérieuse Amérindienne ; Marlene, transsexuel rwandais féru de littérature érotique ; Little Teena, rouquin gay de 141 kilos, et Ave Maria, blonde maigrichonne s'exprimant uniquement par vocalises) qui lancent des raids artistiques dans les centres commerciaux ou prennent en filature Sigle psy en le filmant après avoir émietté 5 viagras dans sa tisane. Roman classique sur l'adolescence ? Bien au contraire... Dora la Dingue est un concentré de folie, un hymne aux décalés, aux névrosés du monde entier, dont Dora est l'électrique et inoubliable porte-parole.

10/2013

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Couple, famille

Au secours ! Mes petits-enfants débarquent et veulent tout comprendre ! Activités ludiques et scientifiques pour comprendre le monde

Ca y est, les parents vous ont déposé les petits monstres pour le week-end ou les vacances, et ils sont déjà là, à vous tirer par la manche avec leurs kyrielles de questions : " Pourquoi, quand je me plonge dans le bain l'eau monte ? ", " Pourquoi je me vois à l'envers dans le miroir ? ", " Et comment se forment les nuages ? ", " C'est quoi une planète ? " " C'est possible de faire des énormes bulles ? "... Pourquoi, pourquoi, comment... Pas de panique face à leur curiosité qui semble insatiable. Au contraire, réjouissez-vous et préparez-vous à vivre mille et une découvertes scientifiques avec eux ! Après Au secours ! mes petits-enfants débarquent - spécial nature !, Au secours ! mes petits-enfants débarquent dans ma cuisine ! et Au secours ! mes petits-enfants débarquent - jeux et activités à la maison, voici le livre qui vous aidera à répondre à toutes les questions scientifiques qu'ils se posent. A la manière d'un guide de survie plein d'humour, retrouvez des expériences, des activités, et des anecdotes sur les phénomènes scientifiques qui nous entourent au quotidien (physique, optiques, chimie, biologie... et même mathématiques !), expliqués de manière simple et ludique, pour partager avec vos petits-enfants de vrais moments de réflexion et de complicité. En plus des réponses à toutes ces questions, vous trouverez dans ce guide des expériences simples et ludiques à leur faire faire, des informations et des schémas clairs, un peu d'histoire des sciences, des histoires à raconter ou à lire, des foires aux questions, des défis à réaliser, des devinettes, des astuces..., le tout avec un ton et des dessins humoristiques qui vous permettront, ensemble, de comprendre beaucoup de choses en vous amusant !

04/2017

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Littérature étrangère

Une ville, une oeuvre. Anthologie de nouvelles sur les villes du Maroc

L'objectif de cette entreprise est de susciter, sous forme d'objets de fiction, des regards croisés ou contrastés sur quelques villes marocaines, au choix des auteurs, en termes de sensibilités, de représentations ou d'altérités. Plusieurs villes marocaines demeurent, en effet, mythiques non seulement pour bon nombre de Marocains, mais également pour des étrangers qui ont eu ou qui ont toujours, un contact de proximité avec ces villes. Depuis le début du siècle dernier, des villes comme Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech et d'autres n'ont cessé d'inspirer architectes, urbanistes, cinéastes, artistes et créateurs en tous genres. C'est ainsi qu'elles ont été l'objet d'amour, d'attention et d'intérêt de la part de ceux qui ont nourri au plus profond d'eux-mêmes une passion sincère pour elles. Il n'est donc pas étonnant que ces villes deviennent également une source d'inspiration littéraire dans l'une des formes majeures de la littérature moderne qu'est la nouvelle, un mode d'expression littéraire d'une grande densité narrative. C'est donc dans ce genre littéraire que les auteurs de ce volume nous racontent leur ville, leur vie ou celle de leurs personnages. Victor Hugo, dans La Légende des siècles, rappelle à juste titre que " Une ville finit par être une personne ". Ainsi, cette anthologie vise-t-elle à enrichir le patrimoine littéraire marocain en soulignant les liens entre les auteurs et leurs lieux de référence ou d'inspiration. Les auteurs de ce volume, tous résidents au Maroc, sans être tous des Marocains, tirent ainsi avec bonheur leur matière littéraire de la fraîche réalité quotidienne de leurs villes. Ils portent sur elles un regard parfois nostalgique, parfois critique, parfois même un brin militant... Les approches sont diverses, mais toutes sont sous-tendues par une affection certaine.

02/2009

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Science-fiction

Le Dévoreur de soleil Tome 3 : Le démon blanc

Depuis près d'un siècle, Hadrian Marlowe sert l'Empire en guerre contre les Cielcins. Des rumeurs affirment désormais qu'ils ont un nouveau roi. Un roi différent des précédents, qui a abandonné les attaques éclair contre les territoires frontaliers pour des frappes stratégiques visant l'Empire humain. On raconte également que Hadrian a vaincu la mort en personne. On l'appelle désormais le Demi-mortel. Mais cette popularité grandissante se révèle dangereuse pour lui et ses camarades, inspirant la méfiance du gouvernement impérial. Pris entre deux feux, Hadrian doit se battre contre plusieurs sortes d'ennemis, certains bien trop proches... " Artisan au talent rare, Christopher Ruocchio nous invite dans un futur plein de danger, d'action, d'ironie et de belle prose. Et de quelques beaux moments d'espoir. " David Brin, auteur de Elévation " La richesse et les intrigues politiques de Dune. L'intrigue prend de l'ampleur, la tension monte et la conclusion est impeccable. Recommandé. " David Drake, auteur du Seigneur des Isles " Une riche tapisserie narrant l'histoire d'un héros et d'un tyran, mais surtout d'un homme. " Kevin J. Anderson, auteur de La Saga des Sept Soleils " De la science-fiction épique de très haut niveau. Ruocchio nous livre une oeuvre fascinante. " James S. A. Corey, auteur de The Expanse " Un space opera épique et singulier rappelant Iain M. Banks et Frank Herbert... Une voix nouvelle et originale. " Eric Flint, auteur de 1632 " Une épopée richement imaginée et brillamment racontée. " R. M. Meluch, auteur de la série The Tour of the Merrimack " Savant mélange d'action et d'érudition, un space opera palpitant chargé d'adrénaline et de réflexions saisissantes sur la nature humaine. " D. J. Butler, auteur de The Witchy Eye

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Autres langues

Neko No Kotoba. Lexique thématique de vocabulaire japonais courant

Dans les différentes étapes de l'acquisition d'une langue, le vocabulaire est probablement le plus fastidieux à assimiler. Il n'y a pas grand-chose à comprendre, il faut juste mémoriser. Avec Neko No Kotoba vous pourrez aborder une série de thèmes de la vie - du cercle familial, à la maison ou au fonctionnement de l'Etat, en passant par la santé, les transports, l'école ou les voyages - et découvrir le vocabulaire quotidien en toute simplicité. Dans chacun des thèmes proposés vous accéderez à du vocabulaire utile, exposé dans un ordre non pas alphabétique, mais d'associations d'idées. Ainsi, à la rubrique "transport", on trouve divers véhicules, mais aussi "moteur", "garage", "permis de conduire", "infraction"... Triés par catégories (nom, mots qualifiants et verbes), leur recherche est plus facile. De plus, quelques phrases en japonais traduites vous permettront, en fin de chapitre, de découvrir des expressions idiomatiques ou des aspects du japon, comme la façon de prendre son bain, ou certains points du code du travail. Enfin le dernier chapitre présente un choix de mots de liaison utiles à l'écrit comme à l'oral. Neko No Kotoba est un lexique, pas un dictionnaire. Il s'adresse donc à toute personne souhaitant enrichir son expression et désirant faire le tour d'un thème en fonction de ses besoins. Dans le cas particulier du vocabulaire japonais, l'assimilation peut être un peu "pimentée" par la découverte des kanji avec lesquels les mots sont transcrits. Ainsi, la quasi-totalité des termes donnés sont d'abord en kanji, puis en hiragana. Enfin, des illustrations apportent un côté un peu plus ludique, plus évocateur dans cette découverte du vocabulaire japonais, que vous pourrez faire en compagnie du chat Musha qui vous présente ses Neko No Kotoba, ses "mots de chat".

11/2012

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Philosophie

Quand dire, c'est vraiment faire. Homère, Gorgias et le peuple arc-en-ciel

Quand dire, c'est vraiment faire : comment fait-on des choses avec des mots, comment fait-on vraiment des choses rien qu'avec des mots ? Cet ouvrage produit un court-circuit entre l'une des inventions contemporaines les plus "révolutionnaires" en matière de langage à en croire Austin : le performatif, et la toute-puissance du logos grec. Le premier épisode isole une généalogie païenne du performatif. Quand Ulysse dit à Nausicaa : "Je te prends les genoux" parce qu'il a trop peur de lui prendre les genoux, à quelles conditions est-ce là "un discours qui gagne" ? Le second temps part de la sophistique. Dans l'Eloge d'Hélène, Gorgias théorise le pouvoir du logos qui "avec le plus petit et le plus inapparent des corps performe les actes les plus divins" . Quel est alors le statut de ce que la philosophie appelle rhétorique ? Le troisième moment est contemporain. Desmond Tutu, qui préside la Commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud, inventée pour éviter un bain de sang prévisible post-apartheid, dit : "On croit d'ordinaire que le langage dit les choses. La Commission n'est pas de cet avis. Le langage, discours et rhétorique, fait les choses. Il construit la réalité". Qu'apprenons-nous ainsi sur la performance-performativité de la parole en politique ? Que reste-t-il donc aujourd'hui, à l'ère des fake news, des deux fétiches dont Austin se joue : le fétiche vrai/faux et le fétiche valeur/fait ? A travers ces trois mises en scène - poétique, rhétorique et politique - de la performance langagière, Barbara Cassin, dans la suite de ses travaux sur l'évaluation, la psychanalyse ou la traduction, poursuit son exploration de ce que peuvent les mots.

10/2018

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Policiers

L'ombre de Némésis

"Le corps d'une jeune femme d'une trentaine d'années a été retrouvé dans sa salle de bain. Une mise en scène des plus macabres a été constatée par la première équipe de police arrivée sur les lieux. C'est pour cette raison qu'on nous refile l'enquête. Adresse : 242, rue Brennet à Fleurus. Soyez à la hauteur, commissaire" . Fleurus, 2015, l'ombre du passé plane sur la cité des Bernardins... Trois jeunes femmes ont été assassinées, une quatrième est entre la vie et la mort. Après les avoir tuées, le meurtrier leur rase la tête et dispose une étrange statuette auprès de ses victimes. Pour mettre fin à cette épidémie de meurtres, la commissaire Defacq de la police criminelle devra percer le mystère de cette macabre mise en scène. Originaire de la bourgeoisie bruxelloise, parviendra-t-elle à échapper aux embûches semées par les potentats locaux ? Réussira-t-elle à s'attirer suffisamment de sympathie pour progresser dans son enquête ? Et ce jeune professeur d'université, issu d'une des plus vieilles familles de la cité, qui l'aide dans ses recherches, est-il un réel allié ou joue-t-il double jeu ? Titulaire d'une maîtrise en histoire, Stephen Hangman est passionné par l'histoire de sa ville d'enfance, Fleurus. Cette cité, également surnommée "la ville aux trois victoires françaises" est nommée sur l'Arc du Triomphe à Paris et jumelée avec la ville de Couëron (Loire-Atlantique). Stephen Hangman a rencontré le monde de l'édition par une première expérience dans le manuel scolaire, il a alors décidé de continuer l'aventure dans le roman policier afin de faire découvrir, de manière originale, l'histoire de sa ville. Stephen Hangman a réalisé ses recherches historiques depuis l'âge 16 ans et les partage dans Némésis, son premier polar.

04/2019

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Guides de conversation

Très poli(e) et presque polyglotte !

Très poli(e) et presque polyglotte ! Un titre en forme de clin d'oeil, mais un livre dont le contenu est beaucoup plus sérieux qu'un simple jeu de mots approximatif ! Trop d'adultes déplorent après trois, six ou neuf ans d'apprentissage scolaire de l'anglais, de l'espagnol ou de l'allemand d'être à peine capables de dire "Bon appétit ! ", "A demain ! " ou "Il n'y a pas de quoi ! " dans chacune de ces langues ; on ne saurait donc considérer comme superflu d'inculquer à chacun dès son plus jeune âge les formules les plus élémentaires de la conversation courante dons différentes langues étrangères. Et il ne s'agit pas là d'un gadget ; savoir saluer chacun dans sa langue maternelle est une marque de politesse élémentaire qui facilitera toujours une prise de contact. C'est aussi un moyen d'utiliser et de prononcer des sons auxquels une oreille et un palais français ne sont pas accoutumés et qui aideront chacun à progresser dans l'apprentissage de n'importe quelle autre langue. On sait désormais que les difficultés rencontrées par les francophones dans la prononciation correcte des sons en langue étrangère sont étroitement liées aux fréquences hertziennes utilisées par ces différentes langues. Sur la gamme des fréquences sonores de la voix humaine, le français n'utilise qu'un octave, quand l'anglais en utilise quatre et la langue russe onze... S'exercer dès le plus jeune âge à la prononciation de sons étrangers est donc un excellent moyen d'habituer l'oreille à un plus vaste spectre de fréquences, étape indispensable à une meilleure prononciation. C'est pourquoi nous vous proposons une écoute libre et gratuite de toutes les phrases de ce livre sur notre site internet www.editions-vasseur.com. A chacun de tenter l'expérience !

02/2021

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Histoire internationale

Le livre des pogroms. Antichambre d'un génocide, Ukraine, Russie, Biélorussie, 1917-1922

Entre 1918 et 1922, au cœur du tumulte de la guerre civile qui suit les révolutions de 1917, ont lieu les plus grands massacres prégénocidaires de l’histoire juive. Dans des conditions atroces, 100 000 à 150 000 Juifs y perdent la vie, 200 000 sont blessés. Peut-on encore qualifier ces tueries de pogroms, tant ce massacre de masse semble à l’échelle de la guerre totale qui vient de dévaster l’Europe ? Annoncés dès l’automne 1914 par l’éloignement des zones de combat des populations considérées comme potentiellement « traîtresses », ce bain de sang toucha 2 000 localités situées principalement en Ukraine dans l’ancienne « zone de résidence ». Les tueries furent surtout perpétrées par les troupes blanches, cosaques et ukrainiennes, mais aussi par l’armée polonaise en 1920, voire par des unités de l’Armée rouge. Elles n’eurent jamais pour motif principal le pillage. C’est bien d’extermination qu’il s’agissait. Dans le chaos général de la révolution, les Juifs seuls étaient visés au nom de leur identité supposée. Et leurs voisins chrétiens, paysans ou artisans locaux, loin de chercher à les protéger, exacerbèrent au contraire les violences dans une contagion jouissive, enivrés par la promesse d’un monde sans entrave et sans loi. Cette entreprise de « purification ethnique » dont fut victime la communauté juive et qui annonce le génocide à l’Est a laissé peu de traces dans la mémoire collective : les archives ont massivement disparu. Surtout, l’ombre portée de la Shoah a occulté les traumatismes antérieurs. Aujourd’hui, toutefois, une nouvelle génération d’historiens russes exhume cette histoire. En témoigne ce Livre des pogroms qui, publié à Moscou en 2006, rassemble des milliers de témoignages recueillis dès mai 1919 auprès des survivants et des réfugiés, ainsi que par les rapports d’enquêtes diligentés par les organismes d’aide aux victimes.

11/2010

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Littérature française

Port-Mélo

" La caisse aux gorilles traversa le cauchemar du Port, les rues fantômes, un vieillard et une petite fille se tenaient par la main, la petite fille en larmes sur les traces de la mère violée et découpée plus loin sur un trottoir. Le cauchemar du Port, une séance d'exécution publique en présence d'une foule silencieuse, la troupe qui charge son tir et le condamné qui commence son dernier gospel: Amazing Grace... A la place des vitrines éclatées de la rue Z, des rideaux blancs sur lesquels un passant, un type aussi fou que l'ami Manuel, écrivait : " Quand tu me tiens, Port-Mélo... Je perds le nord et la peau. "J'ai à peine le temps de classer ces images, ranger dans un coin de la mémoire les pneus brûlés, les deux pendus qui gesticulent devant le musée et le croque-mort débordé. Parce qu'il avait du boulot, il avait des corps... " Sur une côte d'Afrique, une milice cruelle réprime la moindre manif, étouffe dans les gorges la moindre clameur. Manuel, traqué, marche " à contre-voie ", il tient un précieux carnet des disparus que les autorités voudraient détruire. La mère Cori, sage vieille folle, raconte et attend. La jeune et si belle Joséphine s'offre en un clin d'étoile entre un flamboyant et un wharf rouillé... Une mosaïque de personnages et tout un peuple jouent leur vie dans une ville et un pays qui effacent l'homme et ses traces, qui met du blanc sur le viol des corps et des rêves. Ici, par la grâce d'une écriture lancinante et émouvante, l'Afrique nous tend le miroir d'un monde à notre image, qui se démembre sous ses masques riant et criant d'inhumaine humanité.

01/2006

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Poches Littérature internation

Snapshots. Nouvelles voix du Caine Prize

Cette sélection de six longues nouvelles saluées par le Caine Prize pour la littérature anglophone d'Afrique - émanation du fameux Booker Prize-long, l'auteur interpelle son héroïne. Une petite fille au départ d'une vie déshéritée, entre un père bronchiteux qui fume sa mort, une mère esclave colérique, ses frères et soeurs qui iront l'un après l'autre tenter la malchance funeste de l'autre côté de la frontière, en Afrique du Sud. La fillette grandit comme un brin d'ivraie épargnée par la faux, vend des oeufs durs au chaland quand naissent ses petits seins "à la coque à l'amour". "Tu as quatorze ans et demi quand tu rencontres Givemore sur Main Street." Celle que Givemore appelle Sunrise au matin de leur rencontre et Sunset le soir venu ne connaîtra pas l'âge adulte. Mais irrésistiblement contée dans une langue parlée des plus accomplies, son histoire lamentable devient pour nous emblématique du désastre humanitaire au Zimbabwe comme dans tout le "Tiers-Monde", alors que l'immense énergie opprimée de la jeunesse ne demande qu'à inventer l'avenir. Tous ces auteurs ont en partage des thématiques les plus actuelles, dans des zones d'urbanisation éruptives où règnent violence, misère et corruption, mais aussi les plus folles espérances. Trempée dans les réalités mutantes des grandes cités, cette langue anglaise postcoloniale devient un extraordinaire espace de métamorphose des imaginaires et des sensibilités. On notera la remarquable performance de Sika Fakambi, la traductrice (Prix Baudelaire de traduction de la SGDL 2014 pour Notre quelque part de Nii Ayikwey Parkes) qui, une fois de plus, a su mettre tout son talent, et un véritable génie de la transposition du ton et du rythme, dans ces six traductions.

10/2014

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Espionnage

Des Sex Pistols à l'Intifada. Confidences d'un officier israélien du renseignement

Témoignage sur la vie d'un officier du renseignement d'Israël et les actions secrètes menées par l'auteur aux quatre coins du monde et sur lesquelles il lève pudiquement un coin du voile. Il y a une forte dose d'espoir et de désespoir dans ce livre qui offre une occasion de sortir des lieux communs.Comment la narration d'un parcours militaire au sein de Tsahal se fait oeuvre littéraire destructrice de bien des idées préconçues sur l'armée, Israël mais aussi sur la littérature elle-même. Au départ, ce récit autobiographique, bilan personnel d'un parisien de 68 devenu officier des services secrets israéliens, ne devait être que la chronique d'un révolté. Mais il avait des comptes à régler avec les gens : les israéliens, les Sex Pistols, Arafat, sa concierge, Henri Michaux, les femmes, un bébé du Rwanda, le prophète Moïse... Alors, ses " confessions " sont devenues le bilan d'une époque dingue. A travers jungles et palaces, en passant par Normale Sup' et le lycée Henri IV, de Manaus à Gaza, de Manhattan à Bogota, ce n'est pas qu'un aventurier qui roule sa bosse : c'est l'histoire qui roule l'aventure. C'est la totale : thriller, provocation, voyage, poésie. C'est l'actualité brûlante, le danger, un certain opportunisme, le vécu, l'absinthe et les Uzis...de l'art en direct ! Le soldat juif qui a bu le café avec Pinochet, Dick Cheney et le Prince de Thaïlande s'explique enfin dans un immense clin d'oeil et avec un style d'écriture inattendu. Alors, oubliez tout ce que vous croyez savoir des arabes, des juifs et des punks, de la guerre et de Dada.

01/2021

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Dessin

Saytour Patrick. Dessins, Edition

"On n'a jamais vu un oiseau, en vol, traversant un arbre, se prendre la branche d'un figuier mais comment traverser la toile sans se casser la gueule ? " De la quadrature du losange de la Commedia, devenu mesure et mesure étalon de l'arpenteur, aux vastes paysages à occuper, un Far West à conquérir et du nord au sud et de zig en zag. A écrire tout en rayant et à briser comme une ligne mais ouverte, image d'un salut, signe discret. A nous de faire les premiers pas. Il faut payer pour voir, même ses pas de côté car s'il y a du bluff, il y a du jeu, tel le Félix, son outre-chat, ou caricatures du saloon de la vie, du hors-la-loi au croque-mort, de la muse à la fille, du tricheur d'Arlequin au menteur de poker comme un arracheur de dents dit-on. Le jeu des couleurs en est un autre, brut et mesuré, joyeux aussi et encombré de rien, au rythme d'une partition pour un juste silence. Une brute élégance, généreuse dans la proscription de fioritures, vaut pour exigence exigée des formes, et tant de l'autre que de lui-même aussi. S'il raye, il ne rature pas mais il perce plus vite que son ombre. Ce trou, lieu du tout, de l'infini de l'espace, lieu du vertige, lieu de l'art, verrouillé, où rien n'en sort ou rien ne pénètre quand la chose est arrêtée. Lucky spectateurs que nous sommes du lonesome artiste, brin de cigare aux lèvres, voyageant, en contre-jour, dans ses propres volutes de pensée, tel Christophe Colomb qui n'a jamais découvert l'Amérique. Fieffé Saytour !

02/2023

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Littérature française

Parfois, une seule solution s'offre à vous

Il ne faut jamais croire ceux qui vous semblent trop aimables. " Je ne me cherche pas d'excuses. J'essaie d'évaluer ma part de responsabilités dans l'enchaînement des faits. Mais même en sachant où tout cela m'a menée, je n'arrive pas à en vouloir à cette Clara déracinée en manque de repère et en quête d'affection pour son manque de clairvoyance. J'avais tellement besoin de combler un vide. Ce qui me déstabilise le plus et que je trouve ironique c'est que mon métier qui consiste à inventer des histoires, à créer des personnages et à jouer avec leur psychologie ne m'a servie en rien. Aucune alarme ne s'est allumée pour me prévenir qu'il n'y aurait pas d'happy end... Je sais maintenant que les bourreaux se cachent sous des physionomies banales et rassurantes. Ils avancent masqués. Leur point commun ? Ils savent repérer leur future proie en un clin d'oeil. " Clara, scénariste reconvertie en écrivaine de romans à l'eau de rose, a fui Paris. Pas comme beaucoup de bobos parisiens, en quête de verdure et de silence, mais parce que Léonard, son fils ado, file un mauvais coton. Alors quand elle débarque, célibataire et sans un sou en poche, à Bagnac, en Dordogne, dans la maison que lui a prêté sa meilleure amie Agathe, elle a leur vie à reconstruire. Dans ce bourg de province où tout le monde se connait, elle se lie d'amitié avec Luce, la patronne du café de la place principale. Se sentant enfin à sa place, grisée par un sentiment de sororité, elle décide d'aider sa nouvelle amie : un mari violent qui la bat, des problèmes financiers... Clara baisse les armes et donne plus qu'elle reçoit. Mais il n'y a pas pire aveugle que celle qui ne veut pas voir...

05/2023

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Religion

Dans la forêt des signes

"Gilles Baudry est moine, Roland Machet est père de famille. Tous deux ont pris au sérieux la secrète alliance de l'infime et de l'immense. Ils nous proposent de prendre des sentiers qui dessinent sans l'imposer un itinéraire spirituel : d'abord regarder assez profondément le réel pour y déceler à la fois "les plaies d'un monde encore à naître" et "les empreintes digitales de Dieu" ; puis, dans ce monde ainsi habité par une présence et une promesse cachées, prendre les verbes de la langue et en faire autant d'étincelantes semences du Verbe : veiller, cheminer, dire, retrouver l'enfance engloutie et sa "gratitude ailée", libérer la louange ou durer dans la nudité du silence... Tout au long de ce chemin, les sculptures de Roland Machet orchestrent les poèmes de Gilles Baudry. Tandis que l'un avance mot à mot, l'autre va pas à pas pour ramasser sur sa route un brin de bois ou un peu de glaise, les façonner en visage ou en danse, et évoquer par elles les "versets du vent" ou la "corolle" d'une oreille. Quant au lecteur, il va de l'un à l'autre, à l'un par l'autre, écoutant et regardant à la fois, et exauçant ainsi sans le savoir le projet claudélien d'un "oeil qui écoute"." Dieu s'approche à travers le murmure des choses... Inversement, cette immense réalité humano-divine qu'est la vie mystique, la voici mise à portée de regard et comme à portée d'âme. Le lecteur attentif découvre alors qu'elle sourd de la vie la plus familière, et pour qui sait retrouver le regard d'enfance, un noeud de bois peut devenir "un froissement d'ailes".

11/2019

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Littérature française

Pétrouchka

Eté 1953. Reclus dans la villa de Vence qu'il partage avec sa gouvernante Kate de Porada, miné par la tuberculose et sans doute, déjà, par quelque autre mal sournois qui finira par l'emporter quatre ans plus tard, Albert Paraz déploie pourtant une activité prodigieuse. Non seulement il donne à Rivarol une chronique de radio hebdomadaire, mais entretient des relations épistolaires suivies avec une foule de correspondants. Epoque des plus fécondes où cohabitent deux sources d'inspiration, l'Afrique noire et le polar. Côté Afrique, L'Adorable métisse vient juste de sortir des presses et il prépare déjà Sainte-Marie de la Forêt. L'année précédente, il a publié son premier roman " noir ", Une Fille du tonnerre. Son éditeur, André Martel, le presse de lui donner une suite. Ce sera Pétrouchka, entamé dans l'urgence fin juillet, bouclé en novembre, achevé d'imprimer le 15 décembre 1953. Moins de six mois pour un roman dont il attend, comme toujours, monts et merveilles. Pour se couler dans le moule Série Noire, Paraz, que la langue verte a toujours fasciné, a besoin d'un maître argotier fiable. Justement, parmi ses correspondants, un petit truand, tubard comme lui, pour l'heure en postcure au sana de Saint-Martin du Tertre après avoir goûté de la prison. L'oiseau rare. Doté de surcroît d'un beau brin de plume. Le petit truand s'appelle Michel Boudon et deviendra, plus tard, Alphonse Boudard. Ignorant avec la même superbe indifférence les règles de la littérature policière et celles de la vraisemblance, Paraz invente un genre nouveau, qu'exploitera plus tard Frédéric Dard dans la série des San Antonio. Roman sans queue (si on ose dire!) ni tête, désinvolte et libertaire, Pétrouchka mélange fiction et réalité, érotisme et humour, actualité et érudition, personnages romanesques et réels.

11/2010

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questions militaires

Okinawa 1945

La dernière grande bataille de la Seconde Guerre mondiale. " Typhon d'acier ". C'est ainsi que la bataille d'Okinawa est surnommée. Le déluge de feu que les forces américaines font pleuvoir sur les défenseurs japonais de l'île entre les mois d'avril et de juin 1945 semble en effet justifier cette appellation. Pour les Etats-Unis, il s'agit de s'emparer d'un tremplin avant le déclenchement de l'opération finale : la conquête du Japon. Pour ce dernier, au contraire, le but est de provoquer un tel bain de sang parmi les GI's et les Marines que Washington renonce à son projet d'invasion, mais accepte également d'abandonner le principe de capitulation sans condition qui permettrait la sauvegarde des institutions impériales. Pour ces raisons, les combats qui se déroulent dans les airs, sur terre et sur mer dans l'archipel des Ryukyu prennent un caractère acharné et sans pitié. Pour la première fois de l'histoire, des vagues de centaines d'avions kamikazes sont lancés contre la flotte américaine sous les yeux incrédules des marins de la Navy. Les soldats de la 32e armée japonaise, retranchés dans l'incroyable système défensif qu'ils ont construit, entendent vendre chèrement leur vie, et la capture de chaque colline, de chaque crête fait l'objet de pertes extrêmement élevées chez les deux adversaires. Quelque peu éclipsée par le largage des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, la bataille d'Okinawa mérite pourtant d'être mieux connue, non seulement par ses aspects titanesques, mais aussi parce qu'elle constitue la dernière grande bataille de la Seconde Guerre mondiale et clôt ainsi, dans le sang, un cycle commencé à la fin des années trente.

09/2023

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Chamanisme

Chants de pouvoir

Une ode à la poésie et à la magie Ce livre est né du désir d'offrir des chants de pouvoir à exploiter dans le cadre de pratiques magiques. Mieux encore, il a vocation à proposer différents types d'incantations dont chacun pourra s'inspirer pour créer les siennes et ainsi, se faire lui-même poète ou mage... Les forces qu'il permet d'invoquer et de mobiliser conviendront autant aux adeptes du chamanisme moderne ou traditionnel qu'aux amateurs de magie et de sorcellerie. Et ce, quel que soit le panthéon dont ils sont familiers. Le lecteur y retrouvera aussi bien des chants de guérison individuels et collectifs, des invocations à l'esprit de la terre, de la lune, du soleil, des plantes, des cristaux, des animaux totems, des éléments et élémentaux ou encore des déités de la plus sombre à la plus lumineuse... Les illustrations de Gulliver l'Aventurière, créatrice du désormais fameux Oracle de la déesse sombre, viennent sublimer et donner corps à ces forces qui peuplent notre imaginaire et ces autres mondes habituellement voilés à notre conscience. Un outil purement pratique et opératoire. Une invitation au voyage aux frontières du monde invisible de l'Esprit... A propos des auteurs : Julien Miavril, poète et philosophe, s'intéresse depuis de nombreuses années aux différentes pratique magiques, et spécifiquement au chamanisme qu'il pratique. Le lien entre poésie et magie s'est imposé à lui, le poussant à explorer le pouvoir créateur et prophétique du verbe. Julie Lapierre, alias Gulliver l'Aventurière, est illustratrice et professeur d'arts-plastiques à Strasbourg. Passionnée par l'ésotérisme et tout particulièrement la divination, elle illustre son premier tarot en 2013. Elle en fera depuis une spécialité. Elle fait également partie d'un collectif d'illustrateurs, "L'atelier du Bain aux Plantes" , basé à Strasbourg.

10/2021

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Généralités

Bertha la Paix

A l'orée du siècle dernier, des érudits – ingénieurs, juristes, écrivains, députés, aristocrates, économistes, etc. – sont persuadés qu'avec l'inexorable Progrès, l'humanité sera bientôt délivrée de toute guerre. Au centre de cet essaim cosmopolite et masculin, une femme se distingue par son audace et son entregent. Elle en devient l'égérie dès la parution de son roman Bas les armes ! , un best-seller considéré alors comme aussi décisif pour la cause pacifiste que La Case de l'oncle Tom dans la lutte antiesclavagiste. Sur un continent qui prépare le bain de sang de Quatorze-dix-huit, la baronne Bertha von Suttner croit dur comme fer en la possibilité de convaincre les puissants de démanteler leurs armées et de s'en remettre à l'arbitrage international. Parmi ceux qu'elle entraîne dans son sillage, Alfred Nobel, le sorcier de la dynamite avec lequel, après une première rencontre ambiguë, elle noue une relation complice et précieuse, dont chacun saura tirer profit. Lui en s'ouvrant à la cause pacifiste, qu'il inclura dans son testament. Elle en recevant son argent et le premier prix Nobel de la paix décerné à une femme. Au fil d'une enquête mêlant récit historique, extraits d'archives et périple personnel dans l'Europe d'aujourd'hui (Berne, Vienne, Paris, Zurich, Stockholm, ...), j'emmène les lecteurs dans les pas de Bertha la Paix et de ses utopistes de salon. Si la Grande Guerre a balayé leurs rêves, les préoccupations qui les animaient sont étonnamment actuelles. Je crois et j'espère que ce manuscrit, consacré à l'une des femmes les plus connues au monde avant la Première guerre mondiale, intéressera au-delà du cercle des lectrices et lecteurs amateurs d'histoire.

10/2023

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ouvrages généraux

La cavale des collabos

Trois quarts de siècle après son naufrage, la Collaboration continue de faire l'objet d'articles, d'ouvrages et de films. Mais la fuite des collaborateurs après-guerre constitue un angle mort de la recherche historique. Quelles ont été les attitudes des hommes de Vichy à partir du grand tournant de la guerre, en février 1943, après la bataille de Stalingrad, quand les plus lucides ont compris que le Reich ne pouvait plus l'emporter, et surtout en juin 1944, après le débarquement de Normandie ? Quelle trace ont-ils laissé dans la mémoire collective ? Le 20 juin 1944, la fin du régime de Vichy et le départ du Maréchal Pétain, puis la Libération de Paris le 25 août, marquent la fin d'un monde et donnent le signal de la dispersion pour ceux qui vont devenir les "maudits" de l'après-guerre. Nombre d'entre eux choisiront la fuite et la clandestinité pour échapper à l'épuration, en attendant des jours meilleurs... D'abord en Allemagne, et ce jusqu'à la fin du conflit, dans une véritable ruée vers l'est direction Sigmaringen, Ulm, Mainau, Mengen. Après-guerre, l'histoire de cette "grande évasion" suivra d'autres itinéraires : en Italie, via les réseaux du Vatican, en Suisse, théoriquement neutre mais véritable plaque tournante du fascisme européen, en Argentine ou au Canada. François Broche dresse ici le tableau chaotique et sanglant de cette France de Vichy après Vichy, de ces destins individuels dont beaucoup ont finalement abandonné les ambitions du fascisme français, quand d'autres tentèrent sans relâche de les faire revivre. Grand historien français, spécialiste de l'armée française sous l'Occupation, de la France Libre et de la collaboration, François Broche a notamment publié Le Bataillon des guitaristes (Fayard, 1971), Histoire de la collaboration (avec Jean-François Muracciole, Tallandier, 2017) et La Cathédrale des sables (Belin, 2019).

10/2023

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Critique littéraire

Correspondance. Tome 1, 1949-1960

Très tôt. Paul Morand et Jacques Chardonne ont compris qu'ils écrivaient ensemble leur grand oeuvre. Dès 1957, ils rêvaient à la postérité offerte par cette correspondance. A travers leur amitié, deux univers et deux caractères s'affrontent : le cosmopolitisme face au microcosme, la vitesse flamboyante face à la concision lumineuse. Si leur style se change parfois en arme lourde et néfaste, le plus souvent les lames sont fines et étincelantes. Morand a la tenue noble du cavalier au sabre, dans une armure ciselée de mots qui brillent de mille feux. En bon Charentais, Chardonne excelle dans la botte de Jarnac et ses phrases courtes de moraliste font souvent mouche, le sage Chardonne, chirurgien du coeur, reste immobile dans son jardin de La Frette, tandis que l'ardent Morand ne s'arrête jamais, décapoté, de Vevey à Tanger en passant par le Portugal. Après les années noires de la guerre, c'est un bain de jouvence. Les Hussards naissent armés, comme Athéna, de ce couple improbable. Sous leur plume s'anime toute une génération de jeunes écrivains : Nimier, Frank, Blondin, Sagan, Laurent, Déon, Nourissier, tandis que Cocteau, Mauriac ou Malraux paradent. Morand et Chardonne, qui ne renient rien de leurs engagements, se tiennent en embuscade. Deux fois Morand échoue à l'Académie française, malgré les stratégies de Chardonne. Aux lectures au long cours - Chateaubriand, Proust, ou le Journal des Goncourt - se mêlent les commentaires des événements de Suez et de Budapest, de la guerre d'Algérie ou de la politique de celui qu'ils surnomment "Gaulle". La date de l'an 2000, à laquelle leur correspondance pourrait être divulguée, revient souvent comme l'horizon de l'immortalité. Si l'on parle encore d'eux au XXe siècle, pour Morand, la partie est gagnée : "Nos lettres pourraient être publiées, en l'an 2000, sous le titre Après nous le déluge, non ?"

11/2013

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Littérature française

Un soir de téléthon

« ... les danseuses froufroutantes descendirent joyeusement vers la salle. Elles oscillaient leur corps de liane au rythme syncopé de la musique. La meneuse de revue apparut, scintillante, au centre de ce bouquet multicolore. Jaillissant de ce jardin enchanteur, une apparition bien réelle se posa juste devant la table des mousquetaires. Longue et brune, la jeune femme consuma de son regard de braise les bretteurs du dimanche. Sa bouche bien dessinée s'arrondissait comme un fruit mûr à cueillir sans attendre, et son corps flexible ondulait tel un serpent prêt à se projeter sur sa proie. La musique orientale distillée en mineure transportait les spectateurs dans un palais princier ottoman. La danseuse s'approcha encore plus près. Le Président se leva, s'inclina poliment comme s'il voulait la délivrer du sérail. Elle lui répondit par un clin d'œil engageant. Conquis par la beauté de cette apparition, André était sous le charme de la séductrice. Lui, le héros du jour allait-il perdre ce combat de nuit ? » S'inspirant d'une pratique interdite : le duel à l'épée, le cinquième roman de Bernard Marché rompt avec les précédents ouvrages de cape et d'épée, spécialités du maître d'escrime. Tel un romancier moderne, l'auteur fait évoluer les personnages de cette saga à travers les événements historiques de la deuxième moitié du vingtième siècle. Des années trente à nos jours, les acteurs principaux de cette péripétie récente sont ainsi confrontés à des conflits humains ou à des épreuves sentimentales à travers plusieurs continents. Que ce soit lors d'un duel, le débarquement en Normandie ou la chasse aux anciens nazis, l'adrénaline distillée par la plume du narrateur projette le héros en première ligne face au danger. Un régal pour les lecteurs de tous âges.

11/2015

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Littérature française

Paris-berry nouvelle vague

Clin d'oeil assumé au Paris-Berry de Frédéric Berthet, ce livre oscille entre l'envie et l'ennui. Le narrateur, cousin éloigné de Rastignac, a rêvé de la capitale et de ses mirages. Quelque peu dépité, obligé de se replier sur ses terres berrichonnes par un oukase sanitaire - plus ou moins surveillé - il navigue à vue entre les rives de la Seine et celles de la Loire, abordant les années des Trente Glorieuses avec jubilation. Réminiscence des plaisirs parisiens et quiétude rurale forment le substrat de ses jours incertains. Exilé intérieur, dépossédé de ce qui faisait le suc de son existence, il s'adonne à la nostalgie, qui n'est plus ce qu'elle était. Drogue dure pour un doux spleen qui prend différentes formes : lectures d'écrivains oubliés, visionnage de films populaires, écoute de musique, amour des voitures, assorties de considérations pas toujours politiquement correctes, réjouissantes, menées sabre au clair. L'auteur n'a jamais vraiment guéri de son enfance choyée, de ses promenades avec son grand-père dans les vignes, de ses souvenirs qui le ramènent sans cesse en arrière. Il doit cependant effectuer quelques incursions dans la sordide réalité afin d'écrire le scénario d'un film à sketchs. Ca demeure une diversion. Ce retour gagnant au foyer, au-delà du périphérique, est une nouvelle variation sur les vraies richesses qu'il magnifie. D'une salubrité publique pour préserver son hygiène mentale, cet ouvrage au style impeccable, sec et fruité, est à savourer accompagné d'un verre de sancerre ou de quincy. "Le suffrage universel et les chemins de fer ont retourné Balzac. Aujourd'hui, on part de Paris pour aller réussir en province". (Jean Prévost)

06/2020

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Gestion

Paroles d'experts RH. Dix ans d'analyse

Voilà dix ans que Focus RH ouvre, chaque semaine, ses colonnes aux experts RH, en plus de ses nombreux articles sur l'actualité de la profession. Dix ans que professionnels RH, consultants, coachs, universitaires et autres experts nous livrent leur point de vue, leur coup de gueule, leur analyse, leur(s) conseil(s), leur clin d'oeil sur une profession en perpétuelle évolution et au positionnement de plus en plus stratégique. Pour marquer cet anniversaire, Focus RH a donc souhaité opérer un temps d'arrêt et, l'espace d'un instant, rembobiner, pour revoir le film de ces analyses, année après année. A chaque période ses préoccupations : premiers pas dans le e-recrutement, montée en puissance de la fonction RH dans les entreprises, arrivée des réseaux sociaux, développement de l'externalisation RH, CV anonyme et diversité, pratiques de recrutement, de rémunération, guerre des talents, émergence de la marque employeur, génération Y, développement de la fonction formation, mais aussi crise, stress, changement, relations sociales... Focus RH a ainsi sélectionné le meilleur de ces dix dernières années pour réunir dans un même ouvrage les contributions de 36 auteurs. Une bonne occasion, aussi, de se rappeler que certains sujets ne sont pas nouveaux, loin s'en faut. En revanche, ce qui a pu changer, c'est la maturité gagnée face à ces derniers, le degré de réflexion, la profondeur de l'analyse... En quelque sorte, cet ouvrage aide à voir d'où l'on vient, pour mieux comprendre où l'on va. Découpé par année, de 2003 à 2012, ce recueil se lit dans l'ordre, du début à la fin, ou au gré de vos envies, par année, ou encore par tribune. Gageons que les dix prochaines années seront à l'image de la qualité de ces contributions.

02/2013