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Littérature française

Le cavalier de coeur

"Le cavalier de coeur" roman de Danièle Jankowski dans lequel avec le sien elle raconte comment une histoire d'amour est devenue possible entre deux personnes que tout opposait, Emilie la jeune prof de Lettres, fraîche, naïve, romantique et Lionel, Responsable d'un centre équestre qu'il doit gérer seul à la mort tragique des ses parents, cavalier émérite, un brin farouche et déjà aguerri par la vie et les femmes qu'il a tendance à fuir. Pourtant, grâce à Thomas son petit frère en classe de sixième, il rencontrera Emilie, professeur de Français, soucieuse des absences répétées de son jeune élève. Lionel Berthoux ne tardera pas à devenir l'homme de sa vie. En filigrane "les renardières" , propriété des deux frères, un monde inconnu auquel Emilie est d'abord confrontée. Puis très vite fascinée, éprise, séduite, elle ne reculera devant rien pour son bien-aimé, décidée à se battre pour l'aider à sauver son domaine. Cet engagement la conduira à se heurter à la jalousie de Cathy, l'ex-maîtresse de Lionel. La vengeance de cette dernière réussira-t-elle à briser leur amour ? Danièle, alias Emilie, Emilie, alias Danièle met son âme à nu et son coeur en pages. Un auteur dont la plume sensible émeut et court sur le papier, déterminée. "Monsieur Berthoux s'interrompit soudain. Debout près de son bureau, il me signifiait qu'il était temps de partir. Mais troublée par cette phrase en suspens, je n'arrivais pas à m'en aller. Je m'étais pourtant levée du fauteuil. Seulement le grand chien ne me quittait plus, se plaquait contre mes jambes, me léchait les mains... "Il a l'air de vous aimer notre Tino" , lança son maître plutôt ironique".

04/2012

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Policiers

Notre correspondante à Beershéva. Une enquête de Lisie Badikhi

Romancière, nouvelliste, dramaturge, Shoulamit Lapid a écrit depuis 1984 quelques-uns des meilleurs thrillers psychologiques israéliens. Toutes ses enquêtes ont pour décor Beershéva, la capitale du Néguev, et pour héroïne Lisie Badikhi. La trentaine, cette célibataire plutöt endurcie est journaliste aux Nouvelles du Sud, l'édition régionale du grand quotidien les Nouvelles. Sans illusion sur son physique peu approprié au métier qu'elle a choisi - son imposant gabarit, ses grands pieds plats et ses gros seins ne passent jamais inaperçus -, elle regarde le monde avec l'ironie mordante de ceux qui sont toujours en décalage. La galerie de personnages hauts en couleur qui l'entourent forme une image pittoresque, chaleureuse et pleine d'humour d'un Israël inattendu. Lorsqu'elle se rend à la soirée organisée en l'honneur de Pinkhas Horenstick, qui vient d'être nommé juge de district, Lisie est loin de se douter qu'elle va se retrouver mêlée à un meurtre qui la conduira dans les méandres du monde de la finance et du marché gris. Et pourtant, meurtre il y a, presque sous ses yeux, raison pour laquelle, poussée par son incorrigible curiosité, Lisie décide de mener son enquête, faisant ainsi concurrence à son beau-frère, l'inspecteur principal Bentsion Coresh. A sa suite, nous entrons dans l'univers cocasse de la presse de province, avec ses petites courses aux grands scoops, ses rivalités, les rapports tumultueux entre grand patron, chef de publicité et pigiste, dans une ville où tout le monde connaît tout le monde. Beaucoup d'humour pour une intrigue bien ficelée, où la situation économique et politique d'un pays sans cesse à la une apparaît en filigrane, observée de l'intérieur et vécue au quotidien.

04/1995

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Cinéma

Mouvements. Une vie au cinéma

Mêlant étroitement autobiographie, analyse cinématographique et histoire sociale, l'auteur évoque une existence jalonnée et transformée par la vision des films, depuis son enfance baignée par le cinéma dans une petite ville de l'Alabama où son père et son grand-père exploitaient un circuit de salles jusqu'à sa vie d'adulte devenu critique globe-trotter. Tout étant indissociables, les films sont évoqués à travers le prisme de la vie : où et quand on les a vus, avec qui (car la notion de communauté était encore prépondérante au cinéma), ce qu'on a fait juste avant ou juste après, sans oublier les substances hallucinogènes que l'on a consommées. En retour, par le biais des films seront abordés des phénomènes comme les lois raciales et la violence de la ségrégation dans le Sud profond (avec le changement de regard qu'un camp de vacances «intégré» et les marches pour l'égalité ont provoqué chez l'auteur), ou l'évolution de la vie des Américains : les centres commerciaux en périphérie qui ont petit à petit rendu exsangue le centre des villes, et la télévision qui de plus en plus a fait concurrence aux salles. La longue évocation d'une comédie musicale sirupeuse avec Doris Day permet aussi à l'auteur de brosser des portraits croisés de lui-même aux divers moments de sa vie où il l'a vue et revue. Et toujours en filigrane, l'écriture, incontournable, depuis les grandes ouvres littéraires qui l'ont marqué jusqu'au besoin vital d'écrire lui-même, en passant par les bandes dessinées, trésors de son enfance, le journal intime dont la tenue lui valait son argent de poche, et toutes sortes de lettres et de témoignages envoyés, reçus, ou retrouvés en élaborant ce livre.

12/2003

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Cinéma

Passages à vide. Ellipses, éclipses, exils du cinéma

Que le cinéma reste irréductiblement affaire de plans et non d'images, malgré la pente générale du tout-à-l'image contemporain, semble une cause entendue même des plus rétifs à la logique toujours paradoxale de cet art, bien à part, du présent. Mais que cette affaire se noue également entre les plans, dans leurs interstices et leurs intermittences, autant que dans l'expérience faussement rassurante de leur enregistrement, et comme à contre-image, pour y souffler des puissances insoupçonnées d'absence ou simplement y faire scintiller un peu de temps à l'état pur, voilà qui méritait sans doute, au-delà des seules questions de montage, d'aller y voir de plus près, jusque dans les détails de prime abord les plus insignifiants des films. Ces derniers ne sont jamais indifférents, surtout quand, par-delà les genres et les époques, ils ont comme auteurs des voyageurs de l'intervalle aussi attentifs aux choses que, mettons, Murnau ou Vigo, Ford ou Walsh, Hitchcock, Lang ou Tourneur, pour revenir aux Anciens, Antonioni ou Godard, Wenders ou Douglas, Snow ou Mekas, pour s'en tenir aux Modernes, et qu'on les parcourt à l'aide de boussoles aussi diverses et sensibles que les pensées de Benjamin, Agee ou Daney. Et peut-être s'apercevra-t-on alors que s'il n'y a littéralement rien à voir dans chacun des moments, pris séparément, d'ellipse du récit, d'éclipse de la représentation et d'exil du sujet où paraît vaciller le sens des films, tous ces passages à vide dessinent ensemble, en filigrane des ouvres, l'articulation première qui fait inlassablement tourner la roue des plans. Ils sont, à leur manière, l'Orient du cinéma.

03/2002

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Beaux arts

René Magritte, la première vie de l'homme au chapeau melon

Qui était " René avant Magritte " ? Une énigme, que personne, jusqu'ici, n'avait cherché à éclaircir. C'est ce qu'a voulu découvrir Jacques Roisin, au cours de l'investigation qu'il a menée pendant treize années (de 1985 à 1998), en rencontrant les témoins encore vivants de la jeunesse du peintre et en fréquentant les lieux de ses vingt-huit premières années. Le compte-rendu de ce travail colossal de recherche a été rédigé sur le ton d'une enquête policière. Le récit nous fait revivre, dans le cadre du " Pays noir " de Charleroi puis à Bruxelles, ses frasques cruelles avec ses frères, sa fascination pour les images, ses lectures et ses séances de cinéma muet, les circonstances du suicide de sa mère - tout ce passé dont le peintre refusera toujours de parler - et, enfin, sa rencontre avec un peintre dans un cimetière et le choc de la découverte du Chant d'amour de Giorgio de Chirico. Tout au long de ce livre, vivant comme un reportage, passionnant comme un roman, apparaît en filigrane l'esprit subversif d'un " Ceci n'est pas une pipe ", véritable manifeste surréaliste, en germe dans l'enfance et la jeunesse turbulentes de René Magritte. Les innombrables témoignages de première main, recueillis auprès de ceux qui ont bien connu le jeune René, étayent l'enquête de terrain et permettent d'éclairer d'un jour totalement nouveau une oeuvre qui ne cesse de nous interpeller. De nombreux documents iconographiques, eux-mêmes inédits, concernant René, sa famille, son quartier, les lieux et les gens qu'il a fréquentés, enrichissent l'intérêt de la lecture. Le portrait de René minutieusement recomposé par Jacques Roisin nous apparaît comme la face cachée du peintre Magritte.

02/2014

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Religion

La Femme

Les conférences et le cours magistral d'Edith Stein sur le thème de la femme datent des années trente et s'inscrivent dans le droit fil de ses préoccupations relatives à la personne humaine. Son propre vécu spirituel en tant que " moine heureux" dans le monde s'y profile en filigrane. Edith Stein traite ce sujet en tenant compte des nombreux problèmes qui se posaient alors et en s'attachant particulièrement à la question de l'éducation féminine, car son activité d'enseignant le lui avait permis de mesurer à quel point celle-ci s'accordait peu avec la spécificité féminine. Cela la conduisit à mettre en évidence le fait qu'"aucune femme n'est uniquement femme, mais que chacune a sa spécificité et sa disposition individuelles au même titre que l'homme". En établissant sur un fondement chrétien le droit des femmes à l'instruction, à toutes les voies de formation ainsi qu'à l'exercice de toute profession, Edith Stein fraya la voie aux femmes catholiques luttant pour leur émancipation. Dans ses investigations sur la spécificité de l'homme et de la femme et sur leur destinée respective, Edith Stein recourt à la méthode phénoménologique, s'appuie sur les Écritures saintes et se réfère à saint Thomas d'Aquin. L'homme et la femme sont voués à remplir d'une façon propre leur double mission consistant d'une part à être à la ressemblance de Dieu, d'autre part à procréer et à éduquer une postérité. La femme est appelée à" chercher le chemin menant d'Ève à Marie" : elle se voit assigner la mission particulière de rétablir " la nature féminine dans sa pureté ", dont " l'archétype" est la Vierge- Marie.

01/2009

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Littérature française

Les romans de l'amour et du pouvoir

Femmes fatales ou amoureuses au douloureux secret, ambitieux blessés en proie à leurs rêves, les héros de Jean-Marie Rouart sont emportés dans les bourrasques et les fièvres de l'Histoire. Son oeuvre romanesque unit inextricablement les destins individuels et les passions collectives, les emportements du coeur et l'ambition du pouvoir. Ses personnages, comme ceux d'Aragon ou de Drieu La Rochelle, auxquels on l'a comparé, rêvent autant de guérir leur désespoir amoureux que de maîtriser leur destin. Dans les cinq romans réunis ici le tumulte des événements et les déchirements du coeur se répondent. Dans Le Cavalier blessé, les drames de l'adultère et de la culpabilité se mêlent aux épisodes de l'épopée napoléonienne. Les personnages d'Avant-guerre (prix Renaudot 1983), jetés dans la tourmente des années quarante, vont connaître toutes les formes de la trahison, celles de l'amitié, de l'amour, de l'idéal. Même échec pour les ambitieux idéalistes des Feux du pouvoir (prix Interallié 1977), broyés dans l'engrenage de luttes fratricides, thème que l'on retrouve en filigrane dans La Blessure de Georges Aslo. Quant aux amants du Scandale, ils sont en butte à l'impitoyable répression de l'Amérique ségrégationniste des années trente. Le romancier brosse un panorama de héros assoiffés d'absolu et amoureux de l'impossible. Ses personnages baignent dans une atmosphère mélancolique, souffrant de vivre dans un monde trop étroit pour leurs rêves. Observateur sans concession et parfois cruel de la société d'aujourd'hui et de celle d'hier, Rouart en restitue les jeux pervers, les intrigues et les débordements avec acuité et brio dans un style vibrant qu'anime la passion de la vérité. Ce volume contient : Le Cavalier blessé, Le Scandale, Avant-guerre, Les Feux du pouvoir, La Blessure de Georges Aslo.

01/2017

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Sociologie

L'INDIVIDU ET LA COMMUNAUTE HUMAINE. Anthologie et textes de Temps Critiques

Les mouvements contestataires de la fin des années soixante et tout particulièrement Mai 68 en France et le " Mai rampant " italien constituent un tournant historique. Ils se sont manifestés dans une double dimension : la première s'inscrit dans la tradition du mouvement ouvrier révolutionnaire (conseils, autogestion), alors que la seconde ouvre une époque nouvelle en créant une parole libre qui vise une révolution généralisée à toute la vie et la fin des séparations. Toutefois ces mouvements n'ont pas trouvé de médiation concrète capable de réaliser l'universalité de leur contenu historique. Cette immobilisation du processus révolutionnaire a été à l'origine, d'une part de l'éclosion de mouvements particuliers (féminisme, écologisme) et d'autre part de l'éclatement d'une théorie révolutionnaire désormais orpheline de son sujet (le prolétariat). Le temps de la critique est alors venu ; celui du bilan politique mais aussi celui de la connaissance d'un monde profondément transformé par la capitalisation de quasiment toutes les activités humaines. Un monde dans lequel l'objectivité des positions de classe laisse la place à une subjectivité problématique d'individus qui oscillent entre hyperindividualisme (l'egogestion) et repli sur des identités formelles ou des communautés du passé (intégrismes). Dans cette tension, se lit pourtant, en filigrane, le besoin d'une communauté humaine dans laquelle pourrait s'exprimer l'exigence des singularités. Ce premier ouvrage de la Collection Temps critiques n'est pas une énième commémoration de 68, mais un ensemble d'écrits impliqués dans les luttes de ces dix dernières années contre la société capitalisée. Ils veulent développer une nouvelle conception de l'activité critique pour des individus qui n'ont pas abandonné l'espérance d'une tout autre communauté humaine.

09/1998

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Faits de société

Histoire commune

Même nom, même prénom, même famille. Et même destin : Daniel Legrand père et Daniel Legrand fils sont arrêtés le 14 novembre 2001. Soupçonnés de pédophilie dans l'affaire d'Outreau, ils passent trois ans en prison. En attendant leur procès, ils vivent les mêmes tourments : angoisse, désespoir, humiliations, stupeur face à ce qui leur arrive. Et inquiétude permanente de l'un pour l'autre. Histoire commune est leur récit. Un récit à deux voix, sans haine ni pathos, où le père, ouvrier du Nord au caractère entier et pudique, raconte comment les épreuves traversées n'ont pas suffi à le faire plier face aux pressions d'un juge convaincu de sa culpabilité. Où le fils, vingt ans à l'époque, nous fait partager avec sensibilité les raisons qui l'ont poussé, lui, à courber l'échine : à bout de nerfs, séparé de sa famille, totalement perdu, le jeune homme décide de faire de faux aveux. Avant de se rétracter, il va jusqu'à inventer le meurtre d'une petite fille, mensonge qui fera définitivement basculer le dossier dans une hystérie médiatique et judiciaire. Aujourd'hui l'histoire n'est pas terminée. Après l'acquittement, la reconstruction ne se fait pas sans mal. Médicaments, angoisse, et même drogue pendant quelque temps : le fils ne va pas toujours bien. Alors le père s'inquiète. Histoire commune en devenir, donc. Avec, en filigrane de ces témoignages, les sentiments profonds qui unissent les deux Daniel Legrand et qui, sans mots ni grandes déclarations, les ont maintenus à flot pendant le voyage. Sans oublier le soutien sans faille de leur famille qui a permis de garder la lumière au fond des cachots. L'affaire d'Outreau est aussi, pour eux, une histoire d'amour.

10/2008

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Philosophie

Philosophie de la mythologie

La Philosophie de la Mythologie de Schelling est encadrée de trois côtés, par l'Introduction historico-critique qui établit la relevance philosophique de la mythologie ; par le Monothéisme qui définit la problématique générale ; par la Philosophie de la Révélation qui relie le procès mythologique au développement in extenso. Mise en chantier depuis les années vingt, professée à partir de 1828, elle précède en fait ces développements annexes. C'est une œuvre relativement stable, témoin, repère, voire facteur de la grande mutation de la pensée schellingienne après les Ages du Monde. Le tournant concerne surtout l'essence religieuse de la mythologie. Stimulés par l'ambiance savante de l'époque, par les découvertes foisonnantes des mythologues, archéologues, orientalistes et autres, les exposés de Schelling témoignent d'une somme considérable de lectures. La mythologie est intégrée à la religion et à la philosophie, à une philosophie élargie à la dimension de son objet. Rivalisant, en philosophe, d'érudition avec les savants, il entend donner la parole aux seuls documents. L'auteur privilégie, contre toute interprétation allégorisante, l'interprétation interne, tautégorique, de la mythologie. C'est une sorte d'histoire immémoriale, régie par la loi universelle de la catabole ; l'histoire documentée d'une humanité tragique en proie au dieu. Une histoire surnaturelle qui se déploie entre le moment fatal, inscrutable, de la Chute, et l'avènement d'un Rédempteur, inscrite en filigrane dans tout le cours du procès subjectif nécessaire. Schelling se singularise par la structure rigoureuse de la construction, par la cohérence des moments qu'il articule sans rigidité. Il sait également assumer les anomalies éventuelles, extra mythologiques, qui confirment au fond la loi suprême du monde, la loi de justice édictant que rien ne soit célé, mais porté au grand jour, manifesté, révélé.

03/1994

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Littérature française

Perle d'espérance

Une belle rencontre commence souvent par un profond silence, mais ce que la bouche force à taire, les yeux malgré tout le révèlent. Silence et secret d'une vieille dame sans âge, seule dans son château, silence d'une enfant sans voix, silence de l'amour, silence bruyant de l'écriture. Le silence, toujours... Si proche du secret. Des lettres retrouvées et des écrits offerts à une jeune fille vont délier le noeud d'une vie, la vie d'une femme qui aura renoncé à tout, sauf à l'espoir et à l'attente. Mais les deux êtres qu'elle aura tant aimés ne reviendront jamais au château. L'absence va alors résonner plus fort que toute autre présence et le temps restera figé sur quatre années de bonheur intense qui vont déterminer le reste de sa vie. Peut-on comprendre le renoncement qui a suivi ? La force de ce double amour impossible, mais gorgé d'espoir, qui en fera la beauté de toute une vie. Enfant, Véronique reçoit en cadeau, de la part de son instituteur, un petit cahier bleu appelé cahier libre, merveilleux champ des possibles ouvert à la poésie et à la couleur. Elle pose alors de façon libre les émotions qui lui viennent : les pensées s'assemblent en couleur, la peinture murmure de mots. Ces délicieux souffles au coeur seront les prémices de la création qui ne la quitteront jamais. En 2005, elle publie Un coeur ouvert, récit autobiographie avec en filigrane l'émotion, si palpable. Son cahier bleu, au fil des ans, s'est bien rempli et elle nous l'ouvre aujourd'hui avec Perle d'espérance, premier roman authentique et sensible, fruit d'inspiration né de rencontres touchantes où le lecteur se laisse volontiers, tout comme l'héroïne du livre, emmurer dans le silence, emporté par un flot d'émotions, de douleurs et d'exaltation.

06/2017

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Histoire internationale

La modernité iranienne. Culture, société, organisation, pouvoir, coopération

L'Iran suscite un sentiment mêlé de méfiance et d'interrogation. Comment peut-on être persan s'interrogeait déjà Montesquieu au organisation, pouvoir, XVIIIe siècle ? Qu'en est-il aujourd'hui ? Par coopération quelles voies la société iranienne va-t-elle se développer et se moderniser ? Qu'est-ce qui fait sa singularité ? Qu'est-ce que le chiisme ? La modernité iranienne s'appuie sur l'analyse de la modernisation d'une grande entreprise du secteur de l'énergie. En filigrane, c'est tout le fonctionnement de la société iranienne qui se dévoile, avec son double héritage. Selon une vision persane, l'Iran est une société d'ordres entre lesquels s'échangent des services au sein de relations inégalitaires régies par une stricte étiquette. En référence à la culture arabo-musulmane, c'est une société marchande, unie par un idéal d'inspiration religieuse d'égalité devant Dieu, qui se manifeste par une recherche d'équité dans les échanges, de justice en société, et d'unité au sein de communautés d'amis (chiisme). L'ouvrage montre comment ces deux logiques sociales influencent les formes de coopération et d'organisation que l'on observe dans l'économie et la société. Il met en évidence les facteurs de blocage et les vecteurs de performance que l'on y rencontre. Il montre que les organisations du bazar et des usines obéissent à des logiques différentes, et finalement en quoi le fonctionnement d'une usine remarquablement efficace s'ancre dans une culture persane enrichie par l'apport d'une logique française de métier. La modernité iranienne s'adresse aux étudiants, aux chercheurs, aux entreprises, aux diplomates et à tous les voyageurs qui ont en commun de vouloir sortir des idées reçues sur l'Iran, pour saisir au plus près le fonctionnement de cette merveilleuse société.

09/2017

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Littérature française

Vivant, enfin !. De ma captivité à la liberté

La force de ce témoignage tient, comme l'explique immédiatement l'auteur, à ce qu'il s'est refusé à écrire un " livre-sensation ". Son objectif n'est pas de raconter de manière factuelle son enlèvement et sa captivité, ni ceux de son frère, de son épouse et de leurs 4 enfants. Il n'est pas, non plus, de parler de la situation géopolitique qui a conduit à ce rapt. L'intention de l'auteur est de transcrire ce qu'il a ressenti, vécu dans son être profond, le temps de la séquestration, mais aussi après sa libération. Il est de prendre du recul, de poser des mots en conscience sur cet événement qui a bouleversé son existence, changé à jamais son regard sur la vie. C'est cette exploration, cette mise à nu émotionnelle et intime qu'il nous livre dans son récit, où il explore ses vulnérabilités, ses peurs, sa colère, mais aussi ses forces, ses rêves. Il y questionne le sens de la vie, de sa vie à travers le prisme de cette expérience qui l'a arraché à sa zone de confort. En filigrane, on devine que l'auteur se pose une question qui dépasse son expérience personnelle pour devenir universelle : " Comment un individu réussit-il à survivre dans une situation à laquelle rien ne l'a préparé ? " Car à partir de cet événement, l'auteur a rédigé un texte qui interpelle chacun dans l'expérience de sa propre vie. Et ce pari est tout à fait réussi. Le livre tient sa promesse. L'auteur y livre même plusieurs regards. Le récit débute à la troisième personne. Il prend le rôle du narrateur externe (ou hétérodiégétique), comme s'il avait vécu la scène en se dissociant. Puis, le récit se poursuit à la première personne.

04/2023

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Actualité et médias

Anne Lauvergeon, le pouvoir à tout prix

"Anne Lauvergeon, classée 3e chef d’entreprise préférée des français, est la seule femme en France à avoir dirigé une entreprise du CAC 40. Depuis les années 90, elle affiche une longévité exceptionnelle dans un milieu où tous les coups sont permis. Sa force, elle la tire de ses réseaux : les réseaux socialistes, mais aussi les puissants réseaux de l’école des Mines dont elle est diplômée, et ceux d’Anne Méaux, sa grande amie, qui conseille les PDG du CAC 40 et une partie du gratin politique. Son ascension très rapide, commencée à la banque Lazard Frères et chez Alcatel, se poursuit en 1999 à la Cogema où elle est nommée par DSK. C’est Anne Lauvergeon qui, en deux ans, transformera cette entreprise privée en groupe public rebaptisé Areva et qui en fera un leader du nucléaire à l’échelle mondiale. Cette réussite ne la sauvera pourtant pas, et en juin 2011, Nicolas Sarkozy mettra fin à son mandat. Elle accusera la loge P2 d’avoir eu sa peau. Sa guerre avec Henri Proglio n’est pas la seule raison de sa chute. Il y a aussi son bilan très contesté, un contrat à 20 milliards d’euros perdu en 2007, et l'affaire Uramin qui s’est soldée par une perte de 2,5 milliards de dollars pour Areva en Afrique du Sud. Le nom de son mari, Olivier Fric, apparaît en filigrane. Quel rôle a-t-il joué dans cette histoire ? Jean-Louis Perez pour dresser ce portrait a rencontré tous ceux qui comptent dans la vie privée et professionnelle d’Anne Lauvergeon. En guise de fil rouge : le rapport que l’ancienne patronne d’Areva entretient depuis toujours avec le pouvoir. L’obtenir puis le conserver est son obsession".

11/2014

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Droit constitutionnel

La Responsabilité des Ministres

Les ministres sont-ils - vraiment - responsables, et devant qui ? Voilà bien une question que beaucoup se posent, sans doute. Benjamin Constant la pose en des temps où c'est un roi qui disposait de ministres, mais ce livre montre précisément combien peu de choses ont changé en deux siècles. Il faut dire que l'auteur fut un des plus grands défenseurs du Droit et de la Liberté et critiques des dictatures durant la longue période chaotique de la Révolution puis de l'Empire. Il éclaire son sujet comme nul autre, il fait la preuve de la fermeté de sa parole, toujours rationnelle et logique et toujours pleine de passion. Dans cet ouvrage concis, aux chapitres courts et rythmés, Benjamin Constant décortique pas à pas le mythe juridique de la responsabilité ministérielle pour conclure plus largement sur celle que les institutions étatiques apportent vraiment. Et sa conclusion n'est guère en faveur du pouvoir. Pour nous lecteurs du XXIe siècle, que nous importe un texte aussi ancien, pourra-t-on se demander ? Car enfin, la démocratie moderne n'a plus grand-chose en commun avec la monarchie, s'étonnera-t-on. Est-ce si sûr ? Tel est bien, selon nous, l'intérêt de ce petit livre que d'aider son lecteur à revoir point par point une telle conviction. Rapide à lire, il nous a donc semblé important de remettre cet ouvrage dans toute bonne bibliothèque. "Que l'autorité se borne à être juste, nous nous chargerons d'être heureux," nous dit Benjamin Constant. Dans ce livre, il étudie justement dans quelle mesure l'autorité peut se borner à être juste. Et laisse en filigrane le lecteur conclure quant à sa capacité à faire le bonheur.

07/2022

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Histoire ancienne

Le monde comme le voyaient les Grecs

Comment un Grec de l'Antiquité voyait-il la Terre et plus généralement le monde ? On peut dire sans grand risque d'erreur que depuis Homère jusqu'au début de notre ère, l'image la plus répandue était celle d'une galette plate coiffée d'un hémisphère céleste, avec probablement en dessous d'elle un hémisphère symétrique. Existait-il quelque chose au-delà de cette sphère idéale ? Peu de gens se posaient la question. Quant à la Terre elle-même, on savait à peu près qu'elle comportait trois continents, mais on préfèrait la voir - pour des raisons politiques mais aussi logiquement satisfaisantes - partagée harmonieusement entre deux continents seulement, l'Europe et l'Asie. Cette image était-elle aussi celle du monde savant ? Certains de nos contemporains seront sans doute surpris d'apprendre que, bien avant Magellan, Aristote écrit au IVe siècle avant notre ère que "La Terre est assurément sphérique" ; et l'idée qu'on puisse atteindre l'Inde en naviguant vers l'ouest depuis les colonnes d'Héraclès [Gibraltar] ne lui semble pas incroyable. Toutefois, l'accord ne régnait pas entre les "philosophes" . Certains prédécesseurs d'Aristote avaient de la Terre une tout autre image, parfois bien déconcertante ; et on sera sans doute étonné de voir qu'après lui, en dépit de remarquables progrès scientifiques, les géographes grecs et romains ne jugeaient habitable qu'un petit espace de l'hémisphère nord (en y intégrant l'Afrique ! ), et dessinaient en conséquence d'étranges cartes du monde. L'étude menée ici fait découvrir parallèlement chez les Grecs deux représentations du monde : celle des savants, assez facile à retrouver d'après leurs écrits, et celle du peuple, moins étudiée, qui se lit pourtant clairement en filigrane dans les oeuvres littéraires, et parfois aussi dans les oeuvres figurées.

09/2018

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Critique

Mérimée sous le signe de Vénus. Thème et variations

Comme son titre l'indique, le présent recueil consacre une large place à La Vénus d'Ille, nouvelle que Mérimée considérait, à juste titre, comme son chef-d'oeuvre. Si Vénus s'avère le thème majeur de cet ouvrage, c'est que la signature ou l'empreinte de celle-ci semble partout présente dans l'oeuvre à travers les métamorphoses mériméennes qu'incarnent ses héroïnes, comme Clara Gazul, Colomba ou Carmen. A partir de 1834, Mérimée devient inspecteur des Monuments historiques. C'est alors que l'oeuvre littéraire de notre auteur puise son inspiration dans l'archéologie. La quête se double d'une enquête. Et si La Vénus d'Ille, pour notre érudit inspecteur, renvoyait comme en miroir à la découverte de la Vénus de Milo ? D'autres aspects de la production mériméenne sont abordés dans ce livre. Qu'il s'agisse de la figure de la Bohémienne, de la corrida ou de l'Art – marqué du sceau de la beauté grecque – Vénus apparaît encore et toujours en filigrane. L'Espagne des bohémiens et de la corrida, de l'errance et du combat, la terre promise de l'authenticité et de l'énergie, surgit alors du calame de Mérimée que seul un " Espagnol à outrance " comme l'érudit écrivain Serafín Estébanez Calderón pouvait vraiment apprécier. C'est que la péninsule ibérique, ou la Corse, offrent aux Romantiques l'image d'un monde archaïque où Mérimée, toujours en quête des mystères de la nature humaine, peut s'adonner à une sorte d'archéologie, anthropologique celle-là. Un ensemble de varia complète l'ouvrage : intertextualité et démarquage avec Pouchkine, Mme de Staël, Holmes, Labiche, Dumas, Djâmi, Fulgence Fresnel, échos mériméens dans les pages de Maurice Sand et de Joseph-Sébastien Pons, des précisions sur le gaspacho, fort goûté par Mérimée, et enfin une évocation de son entourage familial.

01/2024

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Word

Word Microsoft 365. Maîtrisez les fonctions avancées du traitement de texte de Microsoft, 2e édition

Ce livre couvre les fonctions avancées de Microsoft® Word ; il est destiné à toute personne connaissant les bases de Word et souhaitant aller plus loin par l'apprentissage des fonctions avancées de ce traitement de texte. Il a été rédigé avec la version de Word disponible avec un abonnement Microsoft 365. Vous découvrirez les nouvelles fonctionnalités relatives à l'affichage. Vous verrez ensuite comment gérer les différentes versions d'un même document et comment modifier un document pdf dans Word. Vous apprendrez à créer des insertions automatiques, des équations mathématiques, à insérer des champs pour afficher des informations variables... Dans la partie consacrée à la mise en forme du document, vous apprendrez à utiliser les polices OpenType dans Word, à créer des listes à plusieurs niveaux, à comparer des mises en forme, à personnaliser le thème du document, à créer et gérer les styles et à créer des modèles de document. Une partie est consacrée à la création de longs documents : vous apprendrez à organiser votre document en sections, à créer plusieurs en-têtes et pieds de page pour un même document, à créer des signets et renvois, des notes de bas de page et de fin de document et à insérer un filigrane dans le fond des pages. Vous apprendrez à créer le plan du document à partir des différents styles de titres puis à bâtir table des matières, table des illustrations, bibliographie, index et document maître. La partie suivante est consacrée à la réalisation de formulaires et mailing (publipostage). Pour finir, vous verrez comment importer des données dans Word (une feuille de calcul Excel, par exemple), comment partager et co-éditer un document, comment personnaliser votre environnement de travail en modifiant la barre d'outils Accès rapide, le ruban et en gérant vos comptes utilisateurs Microsoft et comment créer des macro-commandes.

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Photographie

Au doigt et à l'oeil. Autoportrait d'un photographe

Depuis bientôt quarante ans, Françoise Huguier arpente le monde, les podiums et les coulisses à la recherche de la bonne lumière et du cadrage parfait. Dans sa préface au "Photo poche" consacré au travail de cette grande dame de la photographie, Gérard Lefort évoque ainsi son style, reconnaissable entre tous : "Au moment de refermer les livres de Françoise Huguier, juste après s'être baigné dans une centaine de ses photographies, que reste-t-il ? Un prolétaire russe qui boit à même le bec d'une bouilloire dans une fonderie de nickel de Norilsk. Une jeune fille bozo en soutien-gorge incongru à Mopti au Mali. Une évanescence de bleu outremer à la fin d'un défilé Thierry Mugler en janvier 1997. Un beau jeune homme fier et triste, manoeuvre dans une plantation cambodgienne. Tous sont comme les personnages d'une fiction internationaliste. Tous sont héros de l'ordinaire". Celle dont l'enfance a été marquée par un épisode déterminant elle fut enlevée, à huit ans, par des Viêt-minhs au Cambodge et resta otage huit mois dans la "jungle maudite", a décidé aujourd'hui de poser des mots, et uniquement des mots, sur son étonnant parcours. Son autobiographie revient au plus intime de ses choix photographiques, à commencer par celui d'apprendre le métier comme employée en laboratoire, où elle passait ses journées dans le noir à développer des plan-films. C'est aussi le portrait d'une femme libre et déterminée qui jamais ne se laisse rien imposer et très tôt, après avoir publié ses premiers reportages dans 100 idées, Rock and Folk ou Libération, s'est lancée dans des projets personnels d'envergure, sujets d'autant de livres : Sur les traces de l'Afrique fantôme (Maeght, 1990), En route pour Behring (Maeght, 1993), Sublimes (sur le monde de la mode, Actes Sud, 1999), Kommounalki (sur les appartements communautaires de Saint-Pétersbourg, Actes Sud, 2008) ou Les Nonnes (en Colombie, Filigranes, 2013). Françoise Huguier apparaît ici comme une exploratrice qui n'a rien à envier aux pionnières du siècle passé : Au doigt et à l'oeil se lit aussi comme un formidable roman d'aventures.

04/2014

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Thèmes photo

Chroniques de l’oiseau perdu

Les images de la photographe Christine Lefebvre semblent plus arrimées au corps qu'au langage. Elles s'apparentent à des champs magnétiques qui convergent des forces, affectent leurs sens et leurs directions. L'artiste les déploie entre les pages d'un livre qu'elle a construit comme un poème, ses espaces blancs les exposant à l'ouverture du sens. Les photographies sont des visions arrachées à l'écoulement du temps. Lors de ses promenades, loin de la ville et des hommes, ce que la photographe sent monter comme une sève au contact d'un arbre, d'une falaise ou d'un glacier se fixe à main levée, en quelques secondes et par fragments impulsifs. Le choix de l'oiseau comme protagoniste de ses chroniques provient du souvenir de lecture d'un célèbre conte mystique persan écrit au XIe siècle. La Conférence des oiseaux raconte l'épopée d'un groupe d'oiseaux perdus, en quête de vérité. Les photographies présentent des paysages immémoriaux rythmés par les battements d'ailes des oiseaux, contrastant avec les solides reliefs de paysages pétrifiés. Elle est ce "rêve de pierre" qu'évoqua Baudelaire, témoin d'une révolution où la terre, source première de toute création, perdait son aura et se figeait en objet. L'oeuvre de Lefebvre est une élégie, mais compose aussi une ode à une nature restauratrice des liens avec les cycles, avec le rythme des saisons. [extraits] Marguerite Pilven Ce livre de photographie captivant de Christine Lefebvre, nous transporte dans un monde de beauté, de tristesse et de nostalgie. Les images saisissantes capturées dans ce livre racontent l'histoire de la nature, de la vie et de la mort, tout en célébrant la beauté fragile de notre monde. Les photographies de Lefebvre sont poétiques dans leur composition, leur lumière et leur texture. Chaque image est une histoire en soi, racontant une histoire unique de la nature qui se transforme, de la faune et de la flore qui disparaissent. Les nuances de couleurs et les textures sont magnifiques, offrant un véritable plaisir visuel. En résumé, Chronique de l'oiseau perdu est un livre de photographie sensible et captivant. C'est un véritable hommage à la nature et à la vie. En 2017 Filigranes à publié l'ouvrage L'entre temps de Christine Lefebvre.

10/2023

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 1, Un philosophe dans la cité 1908-1943

Dès le début de son enseignement parisien en Sorbonne (1921) et à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (1922), Etienne Gilson (1884-1978) a collaboré avec le libraire Joseph Vrin, qu'il oriente très tôt vers l'édition universitaire et la recherche philosophique. Selon la formule d'Emmanuel Mounier, Etienne Gilson a "contribué à la réhabilitation de la pensée médiévale, où il a montré une diversité d'inspiration, une liberté de recherche et un foisonnement d'écoles =. Les oeuvres complètes d'Etienne Gilson sont organisées selon un plan thématique et permettent de mieux connaître le philosophe, l'historien de la philosophie médiévale, l'intellectuel engagé et l'homme qu'il fut, à la fois dans la diversité de ses intérêts philosophiques et dans toute sa créativité intellectuelle. Pionnier des études de philosophie médiévale, auteur célèbre de son vivant en France, où il fut professeur au Collège de France et membre de l'Académie française, Etienne Gilson est également reconnu dans toute l'Europe et sur les deux continents américains. Ce premier volume des oeuvres complètes rassemble plus de cent-quinze textes publiés par Etienne Gilson entre 1908 et 1943, afin de présenter l'ensemble des prises de parole d'Etienne Gilson sur son actualité : Il comprend le volume Pour un ordre catholique (1934), les articles politiques que Gilson rédige dans la presse nationale et confessionnelle. les entretiens. les conférences pédagogiques, les interventions publiques sur les intellectuels, les professeurs d'Université ou les hommes de lettres contemporains. On trouvera également le cours où Gilson examine avec acuité le phénomène totalitaire (automne 1933), ouvrant la voie au volume sur Les métamorphoses de la Cité de Dieu de 1952. Ce n'est qu'en filigrane que l'on percevra dans ce volume l'érudition du professeur de philosophie médiévale. Ces opera minora ne sont pas secondaires cependant : nombreuses, précises et riches. comme des miniatures, elles dessinent un portrait neuf et révèlent un itinéraire intellectuel singulier et méconnu.

12/2019

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Poésie

Stèles

"Lorsqu'en 1909 Victor Segalen a l'idée de Stèles, il "cherche délibérément en Chine non pas des idées, non pas des sujets, mais des formes qui sont peu connues, variées et hautaines". Il va ainsi se servir de ce qu'il trouve pour traduire ce qu'il sent, et ce qu'il trouve, c'est la forme de la Stèle. Forme : dans tous les sens du mot, la masse dressée et ce qu'elle porte. Un rectangle allongé qui s'élève dans la campagne, dans un temple, à l'entrée d'une ville, sur le bord d'un chemin -, et un dict lapidaire, une épigraphe tracée au burin dans la pierre, qui vante les victoires d'un général ou la beauté d'une favorite. Ce sont ces deux définitions de la forme de la stèle que Segalen utilisera. Elles sont à lui : elles sont en Chine, au milieu du monde. [...] Voilà pourquoi la Chine n'est finalement ici qu'un alibi, qu'un prête-nom : l'exil le plus total, donc, qui se puisse concevoir. Et les Stèles elles-mêmes... A son ami Henry Manceron, Segalen écrit précisément : "Un pas de plus et la 'Stèle' se dépouillerait entièrement pour moi de son origine chinoise pour représenter strictement : un genre littéraire nouveau, - comme le roman, jadis, issu ou non d'une certaine Princesse de Clèves, ou de plus haut, en est venu à Salammbô, puis à tout, puis à rien du tout. Il est possible que plus tard, dans très longtemps, je donne un nouveau recueil de 'stèles' et qu'elles n'aient de la Chine même pas le papier". Et les Stèles elles-mêmes sont la forme rigoureuse que s'est taillée Segalen dans son habit de Chine, simplement pour dire. L'habit de Chine demeure, coloré, apparent, mais ce qui compte en filigrane du poème et ce qui nous occupe ici, c'est moins l'habit que le "patron". Et le "patron", la découpe, c'est la langue même de Segalen, neuve s'il en est. " Pierre-Jean Remy.

12/2015

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Histoire ancienne

De sainte-croix aux roches de marlin, sur les traces d'une geometrie megalithique

Qu'est-ce qu'un Tracé Régulateur ? Dans le domaine de l'architecture religieuse, il s'agit d'un plan quasiment invisible à l'oeil nu, un plan qui porte en lui toute la dimension spirituelle de l'édifice à bâtir, un plan en filigrane qui synthétise les intentions primordiales de l'Architecte et sur lequel vient se calquer le plan visible de la construction. Le tracé régulateur d'un monument sacré prend en compte des notions qui ne sont plus les nôtres aujourd'hui : son rapport avec le lieu qui l'accueille, l'Homme, Dieu, le Cosmos, ...etc. Des notions taboues sur lesquelles archéologues et historiens de l'art ne s'aventurent jamais ! Telle est le cas de la chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez pour laquelle il n'existe aucune étude de son tracé régulateur. Il s'agit là d'une carence importante dans la connaissance scientifique de cet édifice car outre le fait que son bâti conserve en lui l'empreinte indiscutable d'un tracé basé sur le Nombre d'Or, une telle étude permettrait d'apporter bon nombre d'éclaircissements. Mais là ne s'arrêtent pas les avantages que l'on peut tirer du tracé régulateur de Sainte-Croix : les recherches d'Eric Charpentier sur cette géométrie du sacrée on mis en évidence que le tracé médiéval de la chartreuse se superpose finalement au tracé d'un édifice bien plus ancien, datant vraisemblablement de l'époque des mégalithes et dont ne subsiste que les traces d'une géométrie réfléchie dans le mode de pensée du néolitique. Cette géométrie est comparable à celle que l'on trouve inscrite dans les plus grands sites mégalithiques connus au monde, tels Carnac en France, Stonehenge en Angleterres, New Grange en Irlande, Khéops en Egypte..., etc. Il y a quelques millénaires, le site de Sainte-Croix-en-Jarez faisait partie intégrante d'un vaste sanctuaire néolitique duquel il ne reste aujourd'hui que quelques pierres jalonnant les Roches de Marlin...

11/2019

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Poésie

Sous l'arbre de la sagesse

Jean-Claude Mounkala poursuit son travail d'exhumation de la littérature de sa " première jeunesse ". Ecrit en 1980, Sous l'arbre de la sagesse est un recueil en hommage au poète congolais, que l'auteur considère comme son aîné dans l'écriture. C'est un monologue douloureux d'un homme en errance dans un monde qui, en s'éloignant de la sagesse des anciens, perd de son âme. En filigrane se lit l'utopique combat politique dans lequel s'est inscrit l'auteur. 17 ans plus tard, le recueil est complété par un épilogue, qui se révèlera, non pas comme une fin, mais plutôt un temps de rupture dans la pensée politique de l'auteur. La quête de l'âme par le retour à la sagesse des anciens n'a pas abouti à la sérénité que confèrent les ans, mais à une révolte dans laquelle la griffure originelle rouvre des plaies que la sagesse des anciens ne peut apaisée. 13 ans se sont écoulés après la rédaction de l'épilogue 1 qui s'est finalement révélé être une préparation à la transition de l'homme révolté vers l'homme apaisé. Et ce n'est pas un hasard, si la merveilleuse et verdoyante Guyane, découverte au détour d'un voyage, ce témoin qui redit à l'homme que tant de beauté, de paix et de vie ne peut-être que l'oeuvre d'un immense amour a scellé le pas d'une quête qui a trouvé son véritable sens : " la véritable sagesse ne se trouve pas dans l'homme, mais dans la rencontre et le cheminement au quotidien avec son créateur ". L'épilogue 2 commence par deux poèmes qui font le constat d'une première quête de l'homme qui n'est que vanité. Le troisième poème " L'Homme insensé II " nous renseigne sur le sens que l'auteur donne à la quête véritable de l'homme.

07/2013

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Beaux arts

Adolf Loos et l'humour masochiste. L'architecture du phantasme

Une relecture ébouriffante et à contre-courant d'un des pionniers de l'architecture moderniste Ce commentaire original et audacieux de l'oeuvre d'Adolf Loos éclaire sous d'un jour nouveau des aspects peu connus de cette personnalité éminente de l'histoire de l'architecture. Il entend notamment donner sens aux contradictions et paradoxes - progrès et fixité, érotisme et rationalité, sacré et profane - qui ont longtemps rendu son travail difficile à saisir. Replaçant l'analyse dans le contexte viennois de la guerre des idées et de la lutte des sexes, Can Onaner fait appel à des disciplines trop peu souvent mobilisées par les théoriciens de l'architecture, puisant notamment dans la psychanalyse, la philosophie, l'esthétique ou encore la théorie des genres. En énoncant le concept de masochisme en architecture comme nouveau modèle théorique et critique, il propose une réflexion qui pourrait devenir un jalon important dans une nouvelle approche théorique de l'architecture, dans laquelle des concepts comme l'humour et le fantasme apparaissent de plus en plus distinctement comme l'emblème de tout projet architectural inquiet de sa pérennité. Comme un mythe nécessaire, pour ne pas dire fondateur, de toute urbanité. L'incrimination de l'ornement - célèbre rhétorique loosienne - apparaît comme étant en filigrane son apologie ; l'aridité des façades des maisons laissent place à des "masques de douleur" ; la morale ascétique de l'architecte, souvent considéré à tort comme pionnier du purisme architectural, dévoile un humour masochiste qui est bien loin de l'idéologie moderniste. L'humour masochiste en architecture, de par son caractère dialectique et ambivalent, apparaît comme l'expression d'une impulsion critique, une résistance contre l'aplatissement des choses sous l'ordre d'une idéologie dominante, d'une pensée déterminante et naturalisante. C'est en ce sens que ce travail stimulant, hors des sentiers battus, ouvre de nouvelles voies pour une contribution à la théorie de l'architecture.

10/2019

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Informatique

Word (versions 2019 et Office 365). Maîtrisez les fonctions avancées du traitement de texte de Microsoft

Ce livre couvre les fonctions avancées de Microsoft® Word ; il est destiné à toute personne connaissant les bases de Word et souhaitant aller plus loin par l'apprentissage des fonctions avancées de ce traitement de texte. Il a été rédigé avec la version 2019 de Word et intègre les nouveautés et différences de la version livrée avec Office 365. Vous verrez tout d'abord comment gérer les différentes versions d'un même document et comment modifier un document pdf dans Word.
Vous apprendrez ensuite à créer des insertions automatiques, des équations mathématiques, à insérer des champs pour afficher des informations variables... Dans la partie consacrée à la mise en forme du document, vous apprendrez à utiliser les polices OpenType dans Word, à créer des listes à plusieurs niveaux, à comparer des mises en forme, à personnaliser le thème du document, à créer et gérer les styles et à créer des modèles de document.
Une partie est consacrée à la création de longs documents : vous apprendrez à organiser votre document en sections, à créer plusieurs en-têtes et pieds de page pour un même document, à créer des signets et renvois, des notes de bas de page et de fin de document et à insérer un filigrane dans le fond des pages. Vous apprendrez à créer le plan du document à partir des différents styles de titres puis à bâtir table des matières, table des illustrations, bibliographie, index et document maître.
La partie suivante est consacrée à la réalisation de formulaires et mailing (publipostage). Pour finir, vous verrez comment importer des données dans Word (une feuille de calcul Excel, par exemple), comment travailler à plusieurs sur un document grâce au suivi des modifications et à la co-édition, comment personnaliser votre environnement de travail en modifiant la barre d'outils Accès rapide, le ruban et en gérant vos comptes utilisateurs Microsoft et comment créer des macro-commandes.

02/2019

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Europe centrale et orientale

Carnet de bord de la résistance Ukrainienne

Avec cet ouvrage écrit à chaud, au jour le jour, les journalistes du Kyiv Independent ont décidé de partager avec le monde entier leur travail sur la guerre qui ravage leur pays. Mêlant articles parus au fil du conflit et témoignages personnels, ils nous livrent un regard de l'intérieur inédit sur la réalité de l'offensive russe et ses conséquences sur la vie des Ukrainiens. Recourant à des flash-back pour contextualiser ces événements dramatiques, ils racontent aussi ce qu'était la vie des Ukrainiens avant que la guerre éclate, et quand et comment le sentiment national ukrainien a commencé à se forger. Qu'est-ce qu'être journaliste en temps de guerre ? C'est aussi la question à laquelle ils répondent en filigrane dans cet ouvrage unique, de portée mondiale. Comment une rédaction, composée en majorité de trentenaires, bascule-t-elle du jour au lendemain dans la guerre ? Comment exercer son métier de journaliste quand la guerre se passe chez soi ? Relater au plus près les faits est une forme de résistance, surtout pour cette rédaction dont au moins un des membres a décidé d'abandonner la plume pour endosser l'uniforme. L'une couvrait le monde des affaires en Ukraine, l'autre chroniquait les spectacles, un troisième traitait de géopolitique quand soudain l'armée russe a franchi la frontière. Rester, c'est le choix qu'ils ont tous fait. Rester et informer, malgré les déménagements, les heures passées à se mettre à l'abri, le fil à maintenir avec sa famille. Chronique d'une résistance par ses propres acteurs. Ils s'appellent Alexander, Olga, Jakub, Toma, Anna, Igor, Oleg, Natalia, Daryna, Artur, Daria, Asami, Thaisa, Dylan, Sergiy... Leur vie ne sera plus jamais la même. La nôtre non plus. Les auteurs Une douzaine de jeunes journalistes du Kyiv Independent, femmes et hommes - toujours en Ukraine. Le Kyiv Independent est un média ukrainien en anglais, créé par des journalistes qui ont été licenciés du Kyiv Post pour avoir défendu l'indépendance éditoriale.

06/2022

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Critique

Stendhal en archipel

Un stendhalien triste est un triste stendhalien. Ce petit bréviaire "P. P. C". (pour prendre congé), comme on disait au XIXe siècle, est un salut gai à un écrivain avec qui on a noué amitié dès l'adolescence, commerce quotidien et heureux prolongé sans éclipse jusqu'au grand âge, et qu'il sied désormais d'achever en silence. Osera-t-on dire : tel Fabrice en sa chartreuse ? En se moquant de soi-même, on osera. Pour cet "au revoir et merci" au moins pesant des hommes - sa corpulence physique était une ruse pour détourner les indignes -, on a choisi une forme qui lui ressemble : mercurielle, joueuse et autant que possible à l'état naissant, fuyant comme la peste le compact, le touffu, le prétentieux et l'universitaire, autant dire ce qu'il y a de plus contraire à Stendhal. On espère que cette approche prismatique, dans ses figures libres et ses miroitements, réussit à capter quelque chose d'une personnalité rebelle à tout fixatif. "Dans l'état-major de la France libre, un lettré amoureux de La Chartreuse adresse un clin d'oeil complice à son écrivain préféré en lui empruntant une image, d'autant plus militante et pertinente en l'occurrence, que brûler les ouvrages imprimés était, on le sait, une des occupations favorites des nazis et le symbole même de leur barbarie culturelle. Touché de plein fouet par cette formulation, où il lit son propre destin, un poète, après avoir, comme le stendhalien Jean Prévost, lutté les armes à la main contre ces bûchers qui nient toutes ses raisons de vivre, la reprend à son compte, mais pour la détourner positivement : oui, la bibliothèque flambe, mais c'est de fraternité, d'exigence et d'espoir. Elle n'a d'autre vocation que de mettre le feu. Profession de foi dans le filigrane de laquelle on est heureux que, masqué mais reconnaissable, se profile le visage de Stendhal".

11/2022

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Littérature étrangère

Alphabets

Jorge Luis Borges se plaisait à dire qu'il laissait à d'autres le soin de se glorifier des livres qu'ils avaient écrits, car il préférait pour sa part tirer gloire des livres qu'il avait lus. Cette anecdote donne le ton d'Alphabets, ouvrage dans lequel Claudio Magris nous convie à un long voyage à travers des livres qui ont laissé en lui une durable empreinte. La littérature est à ses yeux une expérience de vie. Elle soutient ou attise l'intensité de notre existence et en dilate infiniment les confins. Il évoque dans Alphabets des livres qui nous forment, mais aussi des livres qui ont à la fois le pouvoir de nous blesser et d'apaiser la blessure. Des livres qui nous permettent de connaître et d'ordonner le monde, et d'autres qui en révèlent le chaos destructeur, l'enchantement et l'horreur. Des livres qui s'entrelacent à la vie, se confrontent à l'Histoire et nous marquent parfois de leur "signe absolu" . Des livres qui transcendent leur propre perfection esthétique pour dire la douleur non moins que la beauté, l'amour non moins que la tragédie ou l'abjection. Des livres traversés par des lueurs salvatrices et d'autres qui se penchent au bord du néant. Au terme d'un vaste et passionnant périple qui nous emmène à la rencontre de nombreux écrivains et qui explore des thèmes aussi divers que la colère, le courage, la mélancolie ou la guerre, Alphabets se conclut par une réflexion lucide et nuancée sur les rapports entre littérature, éthique et politique. On découvre alors que, avec ce nouveau livre, le grand écrivain triestin a dessiné en filigrane une sorte d'autobiographie littéraire, comme dans le célèbre apologue borgésien où un artiste peint des paysages, des montagnes, des îles et s'aperçoit au soir de sa vie qu'il a en réalité composé son autoportrait.

02/2012

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BD tout public

Destins Tome 1 : Le hold-up

Révolté contre la société dans laquelle il vit, le charismatique Greg organise le casse d'une banque. Ellen Baker, amoureuse de lui en secret, se fait sa complice. Le hold-up tourne mal : l'apprenti gangster, un client et un vigile sont tués. Ellen parvient à s'enfuir et c'est Jane, la compagne de Greg, qui est accusée à sa place. Mais au dernier moment, son amant lui fournit un alibi. Traumatisée après cette tuerie, Ellen refait sa vie en Angleterre. Mais dix sept ans plus tard, son destin lui joue un mauvais tour... Ce passé qu'elle avait tout fait pour refouler revient frapper à sa porte et perturber la vie de femme du monde et d'humanitaire qu'elle s'était construite... Destins : Le concept Un nouveau monument de la BD, orchestré par Frank Giroud, l'auteur du Décalogue. 14 tomes en 2 ans 13 scénaristes et 13 dessinateurs, apportant leur style et leur ambiance aux différents tomes. Un jour ou l'autre, dans la vie de chacun, se présente un choix déterminant. Une femme, un dilemme impossible, plusieurs destins... A la fin du premier tome, Ellen Baker, ancienne criminelle reconvertie dans l'humanitaire, se voit confrontée à un dilemme cornélien auquel elle ne sait comment répondre. A chaque fois que des choix cruciaux se présentent à elle, son destin se divise. Dans la vraie vie, chacun a l'obligation de choisir un chemin, sans moyen de retour ni connaissance des alternatives... Grâce à cette série, le lecteur aura la possibilité de découvrir toutes les vies d'Ellen. Au fil des 14 tomes qui seront publiés durant ces deux prochaines années seront donc dévoilés 5 lignes de vie, 5 destins parallèles selon les choix faits par Ellen. Avec en filigrane la question suivante : quelle influence nos choix ont-ils sur notre destin ? Un ultime album terminera toutes ces lignes de vie et apportera un épilogue surprenant aux lignes de vie d'Ellen.

01/2010