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Simon Weber

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Histoire de France

Bibliographie de la Guerre d'Algérie (1954-1962). Ouvrages en langue française parus de 1954 à 2009

Cette Bibliographie veut contribuer à une meilleures connaissance du sujet. En voici les caractéristiques : elle concerne les livres, brochures et numéros spéciaux de revues en langue française parus de 1954 à 2009, sur la Guerre d'Algérie 1954-1962, connue du côté algérien sous le nom de Guerre d'indépendance ou de libération nationale, dont les références ont été en presque totalité vérifiées au catalogue de la Bibliothèque nationale de France ; elle prend en compte les titres qui se rattachent, plus ou moins et à des titres divers, à cette guerre ; sauf un échantillonnage d'ouvrages des imprimeurs et éditeurs locaux (Baconnier, à Alger, et autres), retenus pour marquer le contexte dans lequel se déroulèrent les événements ; elle recoupe en partie le Dictionnaire de la guerre d'Algérie (B. Stora) ; les ouvrages qui ont fait l'objet d'une analyse dans ce livre sont signalés ; elle vise à l'exhaustivité, sans probablement y parvenir tout à fait, avec 3 511 références numérotées, sans compter les titres d'articles parus dans plusieurs ouvrages collectifs qui ont été dépouillés ; elle comprend des ouvrages documentaires, à l'exclusion, en principe, de la littérature d'imagination (bien que d'assez nombreux romans soient signalés pour diverses raisons). En ce qui concerne les romans, on en trouvera aussi des listes dans les ouvrages de Jean Déjeux (Bibliographie de la littérature "algérienne" des Français) et de Jeanine de La Hogue et Simone Nerbonne (Mémoire écrite de l'Algérie depuis 1950) ; elle est pourvue d'un Index des sujets et d'un Index chronologique, ce qui est une nouveauté dans l'édition ; Au total, cet ouvrage pratique devrait apporter de nombreux renseignements à tous ceux qui s'intéressent à ce qui fut le dernier de nos grands drames nationaux, dont les retombées n'ont probablement pas fini de peser sur le destin de la France.

01/2012

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Histoire des idées politiques

Les grands discours à l’Unesco de 1945 à nos jours

A l'heure où l'UNESCO, Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, célèbre son 75e anniversaire, il est particulièrement intéressant de rendre accessibles au public les textes des grands discours qui ont été prononcés dans le cadre de cette institution internationale de la famille de l'ONU. En effet, de Jean-Paul Sartre à Nelson Mandela, de Pablo Neruda à Taslima Nasreen, ce sont des orateurs du monde entier qui se sont exprimés à la tribune de l'UNESCO, des intellectuels, des scientifiques, des écrivains, des hommes ou femmes d'Etat ; et toujours dans un même esprit de paix, de compréhension internationale et de promotion des droits de l'homme. Ce livre illustré qui pour la première fois. présente. retranscrit et analyse les plus importants discours prononcés dans le cadre de UNESCO en 75 ans d'existence, fait résonner dans nos esprits ces propos de paix qui ont été tenus par des intellectuels, des scientifiques, des artistes et des hommes et femmes politiques du monde entier partageant l'esprit humaniste de cette institution internationale. De Julian Huxley à Amadou Hampàté Bà, de Maria Montessori à Simone Veil, de Claude Lévi-Strauss à Indira Gandhi ils ont tous contribué à donner un retentissement mondial au message de cette Organisation. Permettant au lecteur de revisiter de manière humaine et incarnée toute l'histoire des relations internationales et l'histoire culturelle du XXe et du XXIe siècle, cet ouvrage sera très utile aux étudiants en histoire, en science politique et en journalisme, aux élèves des classes préparatoires ainsi qu'aux diplomates et fonctionnaires internationaux. Plus largement, il intéressera tous les amateurs d'histoire et de culture littéraire, scientifique et politique qui apprécieront sa pluridisciplinarité et son ouverture mondiale.

02/2021

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Histoire régionale

Le temps des ponts. QUATRE SIÈCLES DE DÉFIS BORDELAIS

QUATRE SIECLES DE DEFIS BORDELAIS HISTOIRE(S) DES FRANCHISSEMENTS DE LA GARONNE Depuis l'Antiquité, Bordeaux compose avec l'indomptable Garonne, tumul­ tueux fleuve d'estuaire et source de la prospérité du Port de la Lune : longtemps, gabarres, bacs et autres maisons navales permirent aux voyageurs et marchandises de passer d'une rive à l'autre. Dans la seconde moitié du xviiie siècle, avec l'amélioration du réseau routier national, la Garonne est perçue comme un obstacle à la libre circulation terrestre de Paris vers l'Espagne. Les ingénieurs du roi échafaudent des projets de pont. Les difficultés techniques et le coût pharamineux d'un tel ouvrage d'art découragent ses plus ardents partisans. Il faut toute l'autorité de Napoléon Ier pour que commencent enfin les premiers travaux, et l'habileté de Louis XVIII pour qu'ils soient achevés. L'ouverture de ce premier pont en mai 1822 marque ainsi l'histoire du développement urbain et économique de la ville et de son agglomération sur leurs deux rives. Toutefois, dès les années 1860, le pont de pierre peine à répondre aux besoins toujours grandissants de mobilités. Pour remédier à sa saturation fleurissent études et projets, sans lendemain. Ce n'est qu'après la Libération que sont enfin apportées des solutions par la mise en service de nouveaux ponts. Le franchissement de la Garonne reste un enjeu métropolitain majeur de ce début du xxie siècle. Le pont Simone­Veil, qui sera livré en 2024, participe des solutions mises en oeuvre par la Métropole et ses communes membres. La richesse des fonds d'archives de Bordeaux Métropole et de la Ville de Bordeaux permet de retracer ces grandes aventures humaines, architecturales et technologiques. Et de restituer l'épopée du franchissement du fleuve.

11/2022

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Vie chrétienne

Capitale

C'est en romancier au grand style que Jonathan Siksou se fait le promeneur de Paris égrenant les lieux et les siècles. Qu'est-ce que voir la sédimentation des âges à travers la destruction et la reconstruction des paysages ? Qu'est-ce que revoir le temps qui passe ? Un événement de la rentrée littéraire. Rues et statues, défilés et bals, décrets et émeutes, crues et incendies, saints et assassins : c'est la France qui, à travers Paris, comme en un kaléidoscope, se diffracte, se déroule et se donne tout en sourires et en larmes dans son éternel quotidien. Qu'est-ce une ville, sinon un livre tissé de livres s'ouvrant devant qui désire déchiffrer les époques, les lieux, les êtres qui l'ont façonnée ? Qu'est-ce voir vivre et mourir une ville, la concevoir siècle après siècle à se construire et à se détruire jusqu'à ne plus savoir ce qu'elle est ? Qu'est-ce le souvenir d'une ville s'il ne fait pas mémoire ? La mémoire d'une ville, si elle ne fait pas histoire ? L'histoire d'une ville si elle ne se fait pas récit ? Qu'est-ce revoir le temps qui passe et qui efface inexorablement la pierre, l'événement, le visage qui ne subsistent plus alors que dans l'écrit ? C'est en écrivain au grand style, précis et libre, ascétique et inspiré, que Jonathan Siksou se fait l'ultime promeneur de Paris, entraînant à sa suite les chroniqueurs qui l'ont précédé et qui ont tout raconté, tout chanté, tout filmé de la ville-lumière. Sauf comment, dans la Capitale, notre passé devient notre présent au point de réduire l'avenir à une nostalgie. Une démonstration littéraire à hauteur de la plus fascinante des villes du monde. Une métaphysique de l'urbanité. Un roman. Le nôtre.

08/2021

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Japon

Le Japon en guerre

Le coeur à nu d'un pays où " le devoir pèse plus lourd qu'une montagne, la mort est plus légère qu'une plume ". Le 15 août 1945, les Japonais entendent à la radio, pour la première fois, leur Empereur annoncer que la guerre n'a pas " tourné à l'avantage " du Grand Japon. Pour le peuple nippon, cette annonce sonne la fin des illusions glorieuses et la fin d'un conflit qui, depuis le 7 juillet 1937, et le début de la guerre en Chine, a embrasé l'Asie, des Indes néerlandaises aux Philippines, a fait des millions de victimes et a laissé libre cours aux pires atrocités. Le mot " capitulation " ne sera jamais prononcé. Soixante-dix ans après, que savons-nous de cette guerre, sinon ses grandes dates : Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, où le Japon, avec l'anéantissement de la flotte américaine, déclare la guerre aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne ; Hiroshima, le 6 août 1945, et Nagasaki, le 9 août 1945, les deux bombes atomiques qui, en semant l'horreur au coeur du Japon, mettent un point final au conflit. Mais comment celui-ci fut-il perçu par la société nippone ? Comment un pays pourtant empreint d'un sentiment pacifiste exacerbé perçoit-il sa part de responsabilité dans cette guerre dévastatrice ? Menant l'enquête, Haruko Taya Cook et Théodore F. Cook ont retrouvé des Japonais acteurs ou témoins : paysans, ouvriers, soldats, pilotes, couturières, artistes, tous des " enfants de l'Empereur " jetés dans un conflit extraordinaire sans autre choix que d'obéir à leur devoir, et soucieux, au lendemain de la guerre, de tourner la page. La plupart n'avaient jamais parlé. Les soixante-neuf témoignages réunis dans cet ouvrage, dont certains donnent le frisson, composent un des plus extraordinaires documents qu'on puisse lire sur l'histoire japonaise.

08/2023

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Cinéma

Jean Grémillon et les quatre éléments

Jean Grémillon et les quatre Eléments entend, sinon réhabiliter, du moins rendre un hommage renouvelé à l'un des cinéastes majeurs de l'école française du vingtième siècle, un créateur qui occupe une place à part, paradoxale : même si elle n'est pas tout à fait oubliée, l oeuvre de cet homme nourri d'art musical demeure aujourd'hui étrangement en retrait, sans doute en raison de son originalité irréductible et, plus encore, de sa complexité déstabilisante. Pas moins de quatre axes ont paru nécessaires pour approcher celui que l'on a trop souvent qualifié seulement de cinéaste maudit. Quatre chapitres, en résonance intime avec son dernier film, son testament poétique, André Masson et les quatre Eléments. En premier lieu, encore trop peu fréquenté et condensant pourtant l'essentiel d'une vision universelle, érudite et fraternelle, l'axe méconnu de l'ésotérisme (" l'air "), car l'homme de culture Grémillon inscrit ses films dans une rêverie précise se rattachant aux grandes traditions ; il est l'alchimiste du septième art. Puis l'axe du sonore (" l'eau "), les liens du cinéaste à l'expression musicale sous toutes ses formes s'avérant déterminants. Ensuite, l'axe des conflits de l'Histoire (" le feu "), Grémillon s'étant toujours voulu un témoin de son temps. Enfin, l'axe du réalisme documentaire (" la terre "), Jean Grémillon présentant le cas unique d'un cinéaste réputé, reconnu pour ses fictions de long métrage, commençant et surtout achevant sa carrière par une série de courts métrages documentaires, d'exemplaires films d'art qui sont autant de libres films d'essai : des films d'art et d'essai. On a souhaité, par ces quatre déclinaisons, donner des clefs pour mieux apprécier une poétique plus que jamais actuelle, ô combien vitale pour notre temps.

05/2019

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Littérature française

Le Libéralisme

Voilà cent vingt ans qu'Emile Faguet écrivait "Le Libéralisme" . Cet anniversaire est l'occasion de découvrir que l'essentiel de cet ouvrage est resté d'actualité. Le libéralisme reste mal connu et mal compris du Français ; il concentre de ce fait les critiques de toutes les tendances politiques, souvent infondées ou de mauvaise foi. Pourtant, il est au coeur de l'héritage des institutions de ce pays, et l'auteur fait à cet égard un gros travail de retour à ses textes racines pour nous le rappeler, sinon nous le révéler. Selon un style méthodique, mais qui ne manque pas d'humour et souvent nourri de dialogues crédibles et vivants, Emile Faguet prend le lecteur par la main pour aborder de nombreuses facettes que prend la Liberté au sein de la France d'avant la Grande guerre. De plus, il n'oublie pas de répondre aux pauvres critiques de ses idéologies adverses, allant du socialisme qualifié de "partagiste" au parlementarisme démocratique. Se confirme ainsi que ce grand libéral était aussi un académicien de grand talent, à la hauteur de vue lui ayant permis de demeurer pertinent plus d'un siècle après. Emile Faguet n'est pas le premier nom qui vient à l'esprit quand on cherche une figure francophone associée au libéralisme. Le lecteur trouvera pourtant à la fin de ce livre une analyse de sa mauvaise réputation auprès des Français qui n'a guère pris de rides et démontre sans conteste la clairvoyance de son auteur. Si vous pensez bien connaître la Déclaration des droits de l'homme, ou à l'inverse si vous voyez dans le libéralisme une idéologie détestable, ce livre pourrait bien vous surprendre et vous prendre.

07/2022

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Critique

Lire dans la gueule du loup. Essai sur une zone à défendre, la littérature

Que serait la littérature sans l'apprentissage premier des histoires que les parents lisent aux enfants, avant que ceux-ci ne deviennent capables de lire seuls à leur tour ? La littérature est d'abord une histoire de transmission et de réception qui, tel un objet transitionnel, permet à chacun d'apprendre où passe la frontière entre l'univers intime et le monde réel et extérieur. Parler de la littérature, c'est défendre une zone mise en danger : celle de sa transmission. Au diagnostic, aujourd'hui banal, d'une crise de la littérature dans les sociétés démocratiques, alors qu'elle constituait le coeur de leur culture jusqu'à une époque récente, on ne peut plus répondre par l'aporie de sa définition (si la littérature a vraiment jamais existé dans l'histoire), voire de la discipline dont elle est l'objet (histoire littéraire ? sociologie des institutions littéraires ? théorie critique ? rhétorique ? poétique ? stylistique ? etc.). Nous faisant changer de pied, Hélène Merlin-Kajman s'interroge sur sa transmission, donc son avenir : quel usage , quel partage de la littérature est-il important non seulement de défendre mais de promouvoir, sinon d'inventer dans des sociétés démocratiques, c'est-à-dire fondées sur le respect de l'individu, la valorisation de son autonomie et de sa liberté (de conscience, de sentiment), non moins que sur les valeurs de la solidarité sociale et de la citoyenneté ? Quel rôle la littérature tient-elle dans cette affaire ? Pour quelles valeurs non seulement cognitives, mais aussi esthétiques voire thérapeutiques requises par le citoyens en démocratie faut-il restaurer le partage transitionnel de la littérature - afin que les textes littéraires, aujourd'hui observés par les sciences humaines ou tenus à distance par l'univers des images comme s'ils n'existaient qu'en dehors, tissent à nouveau des liens pour nous ?

01/2016

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Philosophie

Le fantôme du monde

Cet essai prend appui sur la position de l'écrivain juif hongrois nobélisé Imre Kertész pour qui " ce n'est pas faire offense à la tragédie des juifs, ni la minimiser, que de considérer l'Holocauste comme une expérience universelle ". L'idée directrice du "Fantôme du monde" est que la survie de l'humanité dépend de sa volonté et de sa capacité à tirer la leçon d'Auschwitz dont ce serait une erreur de croire que la réalité - la réalité d'Auschwitz - appartient au passé alors qu'en vérité elle fait partie, sous la forme d'un état d'esprit, de notre actualité dont les tueries de masse sont une des grandes particularités, les autres étant : l'éveil de l'instinct de meute, le mensonge et l'obéissance. Ces particularités de notre époque (l'instinct de meute, la réalité pervertie, l'obéissance et les tueries) étaient aussi des caractéristiques de l'ère nazie. L'humanité entière se trouve aujourd'hui à fouler, hébétée, le quai d'arrivée d'un temps meurtrier, incapable d'accomplir un geste imprévisible et soudain, susceptible de lui éviter la pire des fins. Les temps meurtriers ne surviennent pas d'une façon spontanée, ils sont la conséquence des circonstances où baignent les mentalités. C'est aux circonstances que s'intéresse "Le fantôme du monde", à nos circonstances et à ces choses qui reviennent sans cesse dans les actualités, qui nous disent beaucoup non seulement sur la réalité du monde, mais aussi sur le pire de l'humanité. C'est l'énorme poids de ce pire-là qu'il nous faudra trouver le moyen de contrebalancer, sinon de lever, si nous voulons éviter de perdre toute dignité.

05/2017

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Littérature française

Des hommes passerent...

Ce premier roman est rédigé sous les auspices de Jaurès, Romain Rolland et Séverine, dédié à cette dernière, qui disait qu' "il faut toujours dire la vériité" . Il reçoit le prix Séverine en 1930, créé pour couronner un ouvrage utile à la paix, écrit par une femme. Le jury récompense un texte témoignant pour les femmes, au nom des femmes, pour mieux condamner l'absurdité d'une guerre qui ébranle toutes les existences. Ancrée dans l'univers rural, cette chronique d'un village déserté par les hommes partis au front forme le théâtre des souffrances féminines, soulagées tardivement pour le travail de la terre par l'envoi en renfort de prisonniers allemands, puis russes. Dans le quotidien des paysannes, de leurs renoncements, des rencontres - "ces hommes étaient des Allemands. Eh bien... et après ? " , - le bon sens des femmes atteint l'universalité de la condition humaine et la vie simple. S'exprime ici l'immensité d'un traumatisme qui n'épargne pas les femmes restées seules, dépouillé de toute idéologie. "Des Hommes passèrent... est l'histoire vraie d'un village de France à travers la guerre, un village soulevé d'abord, comme les autres, de patriotisme et de haine, et qui apprend lentement, par la douleur, la nécessité du pain, en écoutant la grande voix sourde de la terre, qui apprend la fraternité des hommes à travers les frontières. Pas de littérature, de lyrisme facile, d'apostrophes. Seulement des faits. Et par la seule accumulation des faits, c'est comme une grande plainte monotone qui monte, qui grandit, qui s'élève, qui remplit tout, avec tout ce qu'on sent derrière, - la pitié, la colère, l'indignation, la révolte, la pitié surtout, la pitié". Simone Téry, Les Nouvelles littéraires.

03/2023

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Edition

Au tour du livre

Le livre a deux faces comme le Roy a deux corps. D'un côté, il se présente comme un objet plus ou moins bien fabriqué. De l'autre, il véhicule des idées, voire un style. Au tour du livre de montrer comment la matérialité du livre peut rendre compte à elle seule de cette duplicité. Les auteurs abordent ici plusieurs aspects de cette matérialité comme la page quand elle s'isole du livre, le blanc quand il devient la ponctuation du noir, le fragment quand il construit une autre grammaire du texte, l'image quand le livre devient scénario, l'hypermedia quand il refuse d'être la numérisation de l'écrit, ou l'auteur quand le livre le remet à sa place... tout ce qui finalement détermine, sinon structure la conception du livre lui-même. Mais, au tour du livre est-ce autour du livre ? Comment un tout petit espace sans caractère est capable de produire autant d'effet. Même sonorité, même orthographe, mais des intentions si divergentes qu'elles déroutent le lecteur. Dans un cas, le temps est convoqué ; dans l'autre, l'espace. Mais de quel espace et de quel temps rend compte le livre ? S'agit-il de l'autour du livre comme ce que le contour du livre dévoile, ou du au tour du livre comme le moment de son apparition ? Dans les deux cas, le livre reste la (dé)mesure des figures qu'il met en rapport, celle du texte, de l'auteur, du lecteur, de l'éditeur ou de son support. Le livre est bien un objet multiforme : le "au tour du livre" s'interrogeant aussi bien l'aspect physique que virtuel du livre.

07/2023

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Religion

Dictionnaire amoureux de la foi. 70 mots pièges du langage catholique

Faire un dictionnaire amoureux de la Bretagne, c'est parler avec amour de la Bretagne, sans omettre bien sûr le mauvais temps qui y règne parfois. Cet ouvrage voudrait être un dictionnaire amoureux de la foi évangélique. Cette foi m'aide à vivre. Pas seulement moi sans doute, sinon cela ne vaudrait pas la peine d'en parler. Elle m'aide à vivre, pourvu que je me libère de la religiosité. C'est essentiellement une confiance. La confiance que m'inspire Jésus, cet homme exceptionnel de l'histoire qui, justement, s'est libéré d'un carcan religieux en faisant sa joie, qu'il trouvait en lui-même comme lui venant d'ailleurs, communiquée par Celui qu'il appelait son Père. Ce que je sais de cet homme, je l'ai reçu, mais je l'ai reçu avec des mots pipés, des mots-piégés, ceux de l'église catholique, institution millénaire dont tout aujourd'hui, ou presque, est à revoir, à refonder dans son langage comme dans ses pratiques, à part les services qu'elle rend à la société, qu'il ne faut pas méconnaitre. Certes cette foi, cette confiance, ce qu'elle implique et que j'ai conscience de n'en vivre qu'imparfaitement, il me reste à en explorer bien des virtualités. Ce livre est un premier résultat. Derrière les pièges du langage religieux, je cherche à retrouver l'élan des paroles d'origine et des gestes qui ont inauguré, il y a 2 000 ans, une voie d'humanité inédite et qui garde toutes ses promesses aujourd'hui. C'est ce à quoi je m'attache, c'est ma foi, ce qui m'anime et dont je souhaite débattre.

07/2020

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Rhône-Alpes

La Petite

La Petite, c'est le paradis ressuscité de l'enfance et d'un monde désormais perdu : celui des paysans de Chartreuse dans le courant du vingtième siècle -; des vies modestes, pétries d'humanité. Prix Jean Anglade 2022 Jean et sa petite soeur Ophélie vivent au pied des montagnes de Chartreuse, dans " la vieille maison ", avec leurs grands-parents Euphoisine et Jules, leur grand-tante Séraphie et leur aïeule, Adèle. De leurs parents, l'on ne sait rien, sinon des légendes que racontent les cousins. Quand toute la famille est réunie, pour fêter la fin des fenaisons, des paroles échappent aux adultes, qui baissent la voix en présence de la jeune génération. La maison elle-même, qui a sa géographie particulière, d'en-bas, d'en-haut, comme disent les grands-parents, et ses lieux inquiétants, la cave et le galetas, semble délivrer des messages, aux jours de grand vent. Univers autant que personnage du roman, elle enferme les secrets de la famille, tantôt les dissimule et tantôt les révèle. Au coeur de la Savoie, dans ce milieu pieux et austère de paysans taiseux, où les jours sont rythmés par les travaux, les prières et les rituels religieux, les enfants vont découvrir au galetas une boîte contenant le journal d'une grand-tante dont ils n'ont jamais entendu parler. Et ce sera comme ouvrir la boîte de Pandore. Les adultes ont pris le parti de protéger les enfants en leur cachant les drames de la famille et les liens véritables qui les unissent les uns aux autres. Mais, intimement, les enfants pressentent et souffrent. Les secrets eux-mêmes aspirent à se dire. Quel sera l'impact de ces non-dits sur les plus fragiles ?

09/2022

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Ethnologie

LA PRODUCTION DU CORPS. Approches anthropologiques et historiques

Jusqu'à quel point le corps fait-il l'identité d'un être humain ? Et pour combien de temps si quelque chose survit de lui, après sa mort, et qui n'est plus tout à fait son corps ? Dans toutes les cultures il semble que l'humanité, sous des formes diverses, fut amenée à se représenter l'être humain comme composé de deux parts: une part périssable et une part qui continue d'agir bien au-delà de la mort, même si elle n'est pas immortelle. Ces deux parts ne se réduisent pas nécessairement à "un" corps et "une" âme. Chez les Yanomami d'Amazonie tout individu a deux corps, son corps visible et un double animal, invisible, mais qui meurt quand l'autre meurt. Chez les Maenge de Nouvelle-Guinée l'individu a deux âmes, même s'il n'a qu'un seul corps. Comment comprendre ce qui est divisible et indivisible dans l'individu ? Et qui fabrique le corps des humains ? Suffit-il d'un homme et d'une femme, et quel est l'apport de chacun dans la composition d'un troisième ? Beaucoup de sociétés pensent qu'il faut plus de deux êtres humains pour faire un être humain. Il faut que l'esprit d'un ancêtre, ou l'action d'un dieu viennent sinon animer ce corps, du moins le rendre complet, l'achever. Chacun naît donc, avec inscrit à l'intérieur de soi, formant comme une sorte d'intimité impersonnelle, un ensemble d'idées, d'images, de valeurs, par lesquelles s'impriment dans son corps l'ordre ou les désordres qui règnent dans sa société. Seize anthropologues et historiens ont exploré ces réalités culturelles dispersées dans l'espace et dans le temps.

01/1998

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Thèmes photo

J'irai goûter l'air qu'ont respiré les bêtes sauvages

Un ouvrage mémoriel sur les plus belles images du photographe Christophe Sidamon-Pesson disparu en 2014. Christophe Sidamon-Pesson (1975-2014) Alors qu'il n'est encore qu'un enfant, à la faveur d'un été, le jeune Christophe découvre cette vallée du Queyras, si éblouissante à ses yeux, " un royaume préservé " qui va devenir, sinon le théâtre de l'essentiel de sa vie, cet espace de nature hors du commun dont la découverte va développer chez lui une inspiration artistique originale, nourrie d'émotions toujours plus profondes et de réflexions sur le monde. Les nombreuses images primées au fil du temps par les jurys internationaux témoignent de son talent. Au milieu de centaines de photographes naturalistes français et étrangers, l'auteur a patiemment ouvert un chemin qui le place en tête des plus remarqués de son époque par son approche artistique. Sa quête insatiable d'une nature originelle, qu'à l'instar de son ami Bernard Boisson il qualifiait d'espace primordial, l'amène aussi à voyager. En novembre 2014, de retour d'une de ces expéditions sous les aurores boréales, et poussé par un vent de tempête, de ceux " qui agitent les êtres et les esprits " avait-il déjà écrit, il est parti dans l'ultime voyage, laissant une oeuvre artistique inachevée remarquable et précieuse dont cet ouvrage entend se faire l'écho. Par ces temps où l'image fabriquée se déverse dans le quotidien de nos vies, le besoin absolu de nature exprimé par celui qui voulait " goûter l'air qu'ont respiré les bêtes sauvages ", ne peut laisser indifférent. Les fragments de ses écrits dessinent le fil de son parcours, tout en nous laissant, à chaque ligne blanche, l'impression d'un enchaînement sans cesse interrompu, de la mise en suspension d'une pensée qui laisserait place à la nôtre. Michel Blanchet

10/2023

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Littérature française

La légende de l'assassin

"Je m'appelle Apollinaire, j'ai soixante-dix ans, un diabète, du cholestérol, et je fais de l'hypertension. Ce tableau clinique généreux pourrait surprendre, si je ne m'empressais d'ajouter qu'il ne m'empêche pas aussi de m'offrir, de temps à autre, quelques plaisirs, ceux-là même qu'un vieillard sous les tropiques ne se refuse pas, même avec un risque d'AVC suspendu au-dessus de sa tête. Je ne sais ce qui me pousse à l'avouer, sinon le désir de nouer un pacte de vérité dès l'entrée de ce récit qui couvre trois journées de ma vie." Pendant trois jours, Apollinaire cherche à comprendre l'affaire la plus emblématique qu'il ait perdue. Son client, KA, avait été accusé d'un crime atroce. Il avait pris les proportions de la légende : KA était devenu le criminel le plus honni, le plus médiatisé du jeune Etat de Tibrava. Le pays tout juste indépendant, mené d'une main de fer par un dictateur soucieux de l'ordre publique, avait rendu un jugement sans appel. KA avait été condamné à mort sans qu'Apollinaire ne puisse rien tenter. Trop jeune, trop inexpérimenté, commis d'office, un peu lâche aussi, il n'avait pas su comprendre le crime et la sentence. Apollinaire ne veut pas prendre sa retraite sans comprendre ce crime qui le hante. Il s'engage alors sur un chemin tortueux. Il cherche la Justice. Il cherche surtout le souvenir du jeune avocat qu'il était et qui n'avait pas pu ou pas voulu se battre pour elle. Le portrait d'un homme seul et d'un pays qui joue avec les mots, les mythes et les légendes.

03/2015

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XIXe siècle

Premières plongées. Vingt milles nautiques sous la mer

"Les grands esprits font les choses avec passion et amour. Siméon Bourgois, Charles Brun et Camille Doré font partie de ces hommes qui ont eu une ambition pour la Marine française du XIXe siècle, celle de naviguer de manière autonome sous l'eau. En avance sur leur temps, ils ont travaillé avec persévérance et sans compter pour transformer un projet hors normes en réalité, celui du submersible Le Plongeur, qui fût construit à Rochefort. [... ] cent soixante ans plus tard, à l'heure où le dernier né des sous-marins nucléaires d'attaque, lui construit à Cherbourg, entre en service dans la Marine nationale, nul mieux qu'un Rochefortais amoureux de sa région, officier de marine et ancien commandant de sous-marins nucléaires pour raconter cette épopée unique en son genre". Vice-Amiral d'Escadre Jean-Philippe ChaineauCommandant les forces sous-marinesAu-delà de l'aventure de ces hommes, de ce sous-marin et de la marine du Second Empire, le premier roman historique de François Guichard nous immerge dans la vie quotidienne de Rochefort, de celle de son arsenal, de ses rues et de ses habitants. Premières plongées - Vingt milles nautiques sous la mer est un véritable voyage dans le temps d'une richesse exceptionnelle, qui ne manquera pas d'emporter les amoureux de la mer comme les passionnés d'Histoire, de technologie et d'innovation. Officier de marine, François Guichard a réalisé une première carrière embarquée qui lui a permis de commander plusieurs sous-marins nucléaires, avant d'être en charge de la construction de sous-marins nucléaires d'attaque. Il vit aujourd'hui à Rochefort, ville dont il est tombé amoureux. Il signe avec Premières plongées - Vingt milles nautiques sous la mer son premier ouvrage aux Editions Vérone.

06/2021

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Romans policiers

Du noir à Bordeaux

Les nouvelles Patrick NIETO : Quand on sait qu'une bande de punks à chiens traîne dans les parages et que monsieur Martin a longtemps manié le couteau pour découper des quartiers de boeufs on est en droit de s'attendre à tout. Frédéric VILLAR : Vous est-il déjà arrivé de mourir et de venir le raconter à vos amis ? Manuel Nadal, 102 kg sur la balance est encore sous le choc. Ovide BLONDEL : La Saint-Valentin, ça vous concerne ? Quand votre compagne, infirmière est d'astreinte et porte dans son ventre votre progéniture ? Pierre WILLI : La nuit a été calme, douce. Trop douce. Un vagabond à la réputation sulfureuse. Une vie en faux-semblant. Quelque chose ne tourne pas rond. Dan EDRAGAL : Dans une étrange confession où la mort danse avec l'amour tissant ses liens jusqu'au frontières de la raison, serez-vous capables d'échapper à la noirceur et de ne pas être, à votre tour, maudits ? Ludovic BOUQUIN : Une villa avec vue sur mer bâtie sur la colline de Sainte Barbe à Saint-Jean-de-Luz, un chalet en bois à Baqueira. Une épouse top-model, amatrice de trekking. Faudrait jamais quitter Saint-Jean. Jérémy BOUQUIN : Un homme retrouvé pendu par les pieds, la tête fracassée à coups de barre à mine. Un autre crucifié sur une cloche. Un troisième transformé en bouclier humain... Y'a pas photo, faut jamais jouer avec la mort ! MAXBARTEAM : Le Grand prix de Bordeaux sur l'hippodrome. De quoi attirer les parieurs invétérés mais aussi les margoulins détrousseurs. Attention, pourtant, de miser sur le bon cheval ! Simone GELIN : Une soirée un peu trop arrosée entre amis. Un corps d'enfant, recroquevillé dans une position foetale, nu. Encore visibles, les bracelets de fer qui enserrent ses poignets et ses chevilles.

07/2023

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Littérature française

Les brasseurs de la ville

Port-au-Prince. Une famille négocie sa survie au jour le jour. Il est maîtrepelle sur un chantier, portefaix au dos labouré par des sacs de farine ; elle est marchande ambulante de serviettes, repasseuse chez les messieurs célibataires du quartier, n'hésitant à se donner à eux car sinon " la chaudière ne monterait pas le feu ". Cinq enfants. Leur fille aînée, Babette, adolescente, est leur seul espoir : elle a son brevet, leur offrira un gendre riche car elle est belle, " longues jambes, un large bassin qui donne de l'ampleur à ses fesses rondes et hautes ". Sa mère la rêve en Shakira. Un certain M. Erickson se présente un jour, bien plus âgé qu'elle, très riche. Et surtout généreux pour la famille qu'il installe dans une confortable maison. Cet homme mystérieux pourvoit à tout. Mais pourquoi métamorphoset-il Babette en blonde dont " les cheveux se secouent et ne perdent pas leur pli ", au point que le quartier la nomme dorénavant la Barbie d'Erickson ? Sa mère constate, désolée : " ma fille n'est plus ma fille ". Qui est-il réellement, ce personnage louche aux trois maîtresses, vivant dans une luxueuse maison barricadée, entouré de gardes du corps ? En " putanisant " Babette, ses parents semblent s'être engagés sur une voie aux multiples périls, dont ils pressentent avec effroi qu'elle est sans retour. Dans Les brasseurs de la ville, épopée à travers les quartiers pauvres de Port-au-Prince, du matin au soir, chacun des multiples personnages invente ses propres pas pour danser avec sa croix. Evains Wêche signe un talentueux premier roman qui met en lumière la lutte du peuple contre la déchéance et la mort, un peuple qui brasse la ville entre les bruits et les fureurs où s'entremêlent des histoires de courage, d'amour et de folie.

01/2016

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Histoire internationale

Les rois ne meurent jamais. L'aventure des familles princières en Europe, de Victoria d'Angleterre à Albert II de Monaco

Le samedi 2 février 1901, à l'enterrement de Victoria d'Angleterre, " ils " sont tous là, de l'ardent Kaiser Guillaume II à l'élégant grand-duc Michel, frère du tsar de toutes les Russies, en passant par le sombre François-Ferdinand, archiduc héritier d'Autriche-Hongrie. Empereurs, rois et princes " par la grâce de Dieu ", ils sont liés par un sentiment plus fort que tout : la certitude d'appartenir à un monde différent. Aujourd'hui, plus d'un siècle après l'événement, " ils " sont toujours là. Les empires se sont disloqués, des familles royales ont été massacrées, d'autres se sont résignées à l'exil. Les souverains encore en place ont perdu l'essentiel de leur pouvoir, mais qu'ils règnent ou non, ils suscitent toujours autant de curiosité et de fascination. Pour raconter le destin de onze familles royales européennes, les auteurs ont choisi de croiser les chemins empruntés par les unes et les autres, en relatant avec précision les événements familiaux ou politiques qui les ont rapprochées ou séparées, de 1901 a nos jours. Au temps des brasiers, quand la guerre, la mort et la révolution emportent le quotidien de ces familles offertes à la violence, succède celui des flashes qui, dans leur intensité, les transfigurent et les assassinent. En témoigne la mort tragique des deux princesses, Grace et Diana, foudroyées en pleine gloire. S'il est donné au lecteur d'assister aux rencontres secrètes du comte de Paris et du général de Gaulle, à la nuit du 23 février 1981 quand Juan Carlos sauve la démocratie espagnole, à la survie flamboyante et désespérée des Romanov, à la victoire électorale du roi Siméon de Bulgarie, c'est en plongeant dans l'intimité officielle des princes, au cœur des secrets qui hantent ces palais de contes de fées.

11/2006

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Littérature française

Dinard. Essai d'autobiographie immobilière

"Je suis venu au monde à Dinard, dans le cours de l'année 1953, pendant la projection d'un film d'actualités - celles-ci légèrement différées - illustrant le couronnement de la reine d'Angleterre. Par un phénomène extrêmement rare, et que je ne m'efforcerai pas d'éclaircir, je suis né de ma grand-mère (ma mère, qui vivait alors au Congo, étant dans l'impossibilité de me donner le jour à Dinard), et âgé déjà de plusieurs années : peut-être trois ou quatre, j'en ai perdu le compte, et d'ailleurs je n'attache personnellement aucune importance à ces détails. En revanche, il n'est pas indifférent de savoir que le couronnement d'Elizabeth II fut le premier spectacle qui s'offrit à moi, dans cet état de nouveau-né - je me souviens encore, aussi nettement que si j'avais été présent sur les lieux de la cérémonie, des merveilleuses robes à balconnet que portaient en cette circonstance sinon la reine elle-même, du moins ses demoiselles de compagnie -, ou qu'en première partie du même programme figurait un documentaire sur "La vie dans les grands étangs" . Car toute mon enfance, et dans une moindre mesure les étapes ultérieures de mon existence, devait être placée sous le double signe d'une anglophilie malaisée - tant il y a de la difficulté à éprouver une prédilection pour cette nation qui de son côté nous méprise - et d'un goût prononcé, bien que non exclusif, pour la faune aquatique : les oiseaux en particulier, mais aussi les poissons - au cours de mes premières années, j'ai pêché plus de perches et de brochets, à la cuiller ou au vif (mais surtout au vif) que la plupart des hommes pendant toute la durée de leur vie -, les batraciens, et tout ce qui s'ensuit". Jean Rolin.

05/2012

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Agriculture

Eau et santé animale. Quelle eau donner à boire aux animaux ?

Quelle eau faire boire aux animaux ? L'eau du réseau public est-elle la seule solution ? Sinon comment traiter une eau issue de captages privés ? Que penser des outils de dynamisation ? A quoi servent-ils ? Quel impact sur la santé des animaux ? L'eau concerne tous les domaines de la vie sur terre. Quoi de plus banal que l'eau ! Cette matière d'apparence si simple se révèle être bien complexe. Toute influence extérieure, électrique, électromagnétique ou chimique, peut être de nature à améliorer ou perturber son état, sa structure, l'information qu'elle porte et transmet. Si l'eau est modifiée par des polluants, cela impacte les fonctions physiologiques et donc potentiellement la santé. Concernant l'élevage, plusieurs études ont mis en évidence les désordres physiologiques et les incidences sur les performances techniques provoqués par un abreuvement inapproprié des animaux. Ce livre a vocation à vulgariser des connaissances scientifiques, un peu difficiles à appréhender mais nécessaires pour comprendre le rôle de l'eau sur la santé des animaux. Il aborde aussi des points pratiques pour répondre aux questions des éleveurs et des techniciens : quels types d'analyses sur des captages privés ? Que choisir pour traiter ou dynamiser l'eau ? Quel matériel de récupération et de stockage ? Le réchauffement climatique, la diminution de la ressource en eau, son coût sont autant d'éléments qui incitent les acteurs de l'élevage à se préoccuper des quantités d'eau disponibles et de sa qualité. Nous voulons des animaux en bonne santé qui boivent avec envie. Ce livre contribuera à la vulgarisation des connaissances sur l'eau et apportera des conseils pratiques aux éleveurs et aux techniciens soucieux de santé et de bien-être animal.

10/2021

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Poésie

Zaoum. Préface de Claude Merlin

A travers Zaoum, Patrice Cazelles active nos membranes vibratiles où se décompose la langue tel un souffle qui nous devine et nous invente. Ces textes matriciels examinent et martèlent nos filiations dans le ressac éprouvé d'un babillement inaugural. Ici, nous n'élèverons plus de statut aux mots ! A coups de syllabes à composer soi-même, l'auteur émet le corps de la lettre par jeux de forces et extraits de résonances. A C'T'HEURE ! BON DIOU D'BON DIOU ! TOUT C'TEMPS QU'ON PASSE A VELER DES MORTS POUR AMPIER 2 JOURS GRAS ! C'QU'ON FAIT, CE TOUT DESCONFIT ! ET C'QU'ON DIT TOUT ESBAUDIT ! BETA COM' GROSJEAN DEWAN DERRERE COM' AU CIMETER ! Y'A PAS MELER TANT D'HISTOURS A S'FAIRE DESSUS ! LASSE NUIT DES CORPS A TOMBER DES NUES ... Où sommes-nous atteints et générés ? Avec lui, sortons de nos sidérations carcérales et osons parler la poésie. Cette île nous advient et nous met en mouvements là où nous avons lieu de chant et de champ. Pure émotion de la langue propagée par étrangetés. Sous un récitatif ritualisé et libertaire, Patrice Cazelles nous saisit et nous dessaisit de toute compréhension. Désormais, la langue ne se refermera plus sur elle-même. Anne de Commines Et puis il y la scène peu visible où se déroulent les événements qui opèrent dans l'humanité des révolutions silencieuses, qui ne sont ni des progrès ni des régressions, mais plutôt des refondations, où l'homme va à sa propre rencontre vers sa redécouverte . Et où cela peut-il bien se passer sinon là où se trouve le fond du fond de l'homme, le lieu où il ne cesse de naître à tout instant à lui-même, dans la langue ? Extrait de la préface de Claude Merlin.

10/2022

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Actualité politique internatio

Le meilleur des mondes possibles

Paul Valéry, esprit fin, cultivé, profond et subtil à la fois, avait raison : notre civilisation, nous le constatons à présent de manière on en peut plus tangible avec cette dramatique crise du coronavirus, est, clic aussi, mortelle ! A cette énorme différence près qu'elle s'avère aujourd'hui doublement mortelle : mortelle au sens passif, elle se meurt, inexorablement, et par notre propre faute mais aussi au sens actif elle est en train, littéralement, de nous tuer, en une soudaine accélération exponentielle, et toujours par notre propre faute, ce mixte inconsidéré d'inconscience, d'imprévision et d'égoïsme, de piètres calculs toujours à trop courts termes, sans visions d'ensemble, aiguillonnée par le seul intérêt particulier au détriment de l'intérêt général. Oui, le monde contemporain a les idées courbes plus encore que courtes : voilà pourquoi, désormais, il ne tourne plus rond qu'en apparence. Pis : il se veut tellement réglé, formaté, normatif, telle une parfaite machine à fabriquer un totalitarisme qui s'ignore, un fascisme qui ne dit pas son nom, qu'il a fini, au comble d'un paradoxe aussi vertigineux que compréhensible, par se dérégler, sans plus de limites pour le contenir dans la sphère de la raison, du simple bon sens. Nous en payons aujourd'hui, précisément, le lourd et tragique tribut ! Le système, en ces temps aux rumeurs d'apocalypse, est, manifestement, à bout de souffle : un minuscule mais surpuissant virus peut anéantir, ou presque, sinon une civilisation entière, du moins l'arrogance des hommes ! La technologie, fût-elle la plus sophistiquée, n'y peut rien : la nature, à défaut du coeur, a ses raisons que la raison ne connaît pas ! Allez, courage, hommes et femmes de bonne volonté : malgré l'immense souffrance de ce monde aujourd'hui endeuillé, et par-delà même ce douloureux avertissement qui nous étreint quotidiennement, ta guerre n'est pas perdue !

06/2021

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Beaux arts

Gratia Mundi, Raphaël la grâce de l'art

2020 : 500e Anniversaire de sa disparition (1520-2020) 2020 signe le 500ème anniversaire de la mort du peintre Raphaël, l'un des trois grands génies de la Renaissance, aux côtés de Michel-Ange et de Léonard de Vinci. Ainsi ce livre commence-t-il logiquement, et de manière chronologique, là où mon précédent ouvrage, Divin vinci - Léonard de Vinci, l'Ange incarné, se termine. D'autant que Léonard fut aussi l'un des principaux maîtres (avec le Pérugin) de Raphaël lorsque celui-ci vécut à Florence, après avoir quitté sa ville natale d'Urbino, foyer intellectuel et artistique des Marches, région, aux confins de l'éblouissante Toscane et de l'élégante, mais secrète, Ombrie, de l'Italie centrale. Né un vendredi Saint, le 6 avril 1483, et mort également un vendredi Saint, le 6 avril 1520, à l'âge de 37 ans seulement, Raphaël, génie précoce, à la vie romanesque et à la mort mystérieuse, mais à l'oeuvre immense surtout, fut considéré, de son vivant, comme un mythe, à l'instar de Léonard. Il est le seul artiste à avoir les honneurs, à Rome, où il s'est éteint après une folle nuit d'amour auprès de sa " Fornarina ", du panthéon, lieu sacré, dédié, dans l'Antiquité, au culte des dieux. C'est donc l'art tout autant que la vie, sinon la pensée, de Raphaël, peintre et architecte adulé par les papes, tout autant que par les princes de son temps, que cet essai s'emploie à élucider : une constante et quadruple interpénétration entre l'idéal esthétique, l'explication philosophique, le parcours artistique et le récit biographique. Mais, non moins étonnant, Raphaël est aussi celui qui, nanti de son incommensurable talent, inspira quelques-uns des plus grands peintres de l'art classique, dont Ingres, ou de l'art moderne et contemporain, au premier rang desquels figure Modigliani.

03/2020

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Roman d'amour, roman sentiment

Depuis toujours... L'horloge du temps

"Un fil rouge invisible relie ceux qui sont destinés à se rencontrer, peu importe le temps, l'endroit ou les circonstances. Ce fil peut s'étirer ou s'emmêler, mais il ne se brisera jamais". Légende chinoise Rien ne prédestinait ces deux êtres à se rencontrer sinon, peut-être, le fil intemporel du temps et sa courbe infinie. Occitan et héritier du vignoble familial dans les Corbières, Tomás Cathala, est oenologue. Pourvu d'un pouvoir de séduction redoutable, ce futur trentenaire, sportif accompli, est également musicien à ses heures perdues. Le jour où il croise Alyssa Jenkins au détour d'un passage piéton de son village, il est loin d'imaginer, lui, le célibataire impénitent, plutôt désinvolte et un rien machiste, privilégiant les aventures sans lendemain, souvent vite oubliées, qu'il va s'éprendre éperdument de cette jeune et douce californienne, dotée d'aptitudes et de dons exceptionnels, lui rappelant étrangement ses rêves d'étudiant. Fille d'une procureure de Californie, elle est venue se réfugier en France, accompagnée de son oncle, pour échapper aux menaces d'un réseau de narcotrafiquants lancées contre elle pour influencer sa mère, restée aux Etats-Unis. Naît rapidement entre eux un amour fusionnel, absolu, comme émanant du passé, sans cesse compromis par la traque persistante du cartel. Autant d'obstacles auxquels ils vont se heurter, autant d'épreuves à franchir et à surmonter. Vers où leur fuite les mènera-t-elle ? Ancienne Attachée de la fonction publique ministérielle et aujourd'hui retraitée, outre divers engagements associatifs, Claudie DEIANA s'est consacrée à la gestion municipale de sa ville d'adoption, Massy dans l'Essonne, pendant près de deux mandats électifs. Depuis qu'elle a démissionné de ses missions de maire-adjointe, elle se consacre à ses activités de prédilection, la marche, la musique, la lecture et l'écriture.

12/2021

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Sociologie

L'incommensurable

" Un regard qu'on croise fêle d'infini ce visage ; il n'entre en commune mesure avec rien qui soit au monde. Au point d'ailleurs qu'on ne le supporte pas, ou qu'il en paraît indécent et qu'on a tôt fait de détourner les yeux. Or, de quoi cela est-il si discrètement – mais indéniablement – la révélation ? Comme il y a de l'incommensurable autour de certains nombres qui, jusque dans la plus grande proximité, maintiennent un écart irréductible avec les autres, nos vies sont traversées par de l'incommensurable. Mais nous sommes portés à le rabattre comme à l'éviter pour ne pas avoir à l'affronter. Il est vrai que la société commensurabilise : l'argent, la " communication " ont fonction d'enfouir l'incommensurable au lieu d'en laisser entendre l'inouï. L'incommensurable laisse apparaître que l'infini n'est plus à reporter en bout, voire dans un " au-delà " de l'expérience, comme le voulait la métaphysique ; mais qu'il ne cesse d'infiltrer notre expérience et l'ouvre de l'intérieur au vertige. Incommensurable de la jouissance en regard du plaisir, ou de l'intime vis-à-vis de la sociabilité ou de l'événement de la mort... N'est-ce pas en repérant ces fêlures d'incommensurable qu'on pourra déployer l'existence ? Sinon, elle est fastidieuse. Car qu'est-ce qui ne se laisse pas intégrer dans la commune mesure du monde, mais qui n'est pas pour autant d'un autre monde ? Or c'est au nom de quoi l'on pourra s'élever contre l'inhumain du monde. Un concept – l'incommensurable – ne pourrait-il pas changer la vie ? " F.J.

01/2022

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Mondes fantastiques

L'académie des dragons (Kyra Stormrider - tome 1)

Kyra, 16 ans, a travaillé toute sa vie pour intégrer Améthyste, qui abrite l'académie des dragons. Son rêve ? Devenir chevaucheuse de dragons. Petit problème : aucun dragon n'a été aperçu depuis plusieurs années. En débarquant sur le campus, je n'imaginais pas les dangers qui me menaçaient : le cursus des créatures magiques est... mortel. Au sens littéral du terme. Les élèves n'ont pas de limites : brimades, bizutages, accidents tragiques, ils sont prêts à tuer pour se lier à l'un de ces animaux fantastiques. Et qui est devenu l'ennemi public numéro un ? Moi. Sans Yorick, un garçon d'une intelligence remarquable, que j'ai rencontré au premier jour, et Elsa, une noble déchue, je n'aurais eu aucune chance de m'en sortir. Mais il y a aussi LUI. LUI, dont j'ignore le nom. LUI, dont le regard vert et intense me fait vaciller. LUI, que j'ai rencontré dans les dangereux escaliers de la tour des dragons. Il est arrogant, mystérieux, et parfois agaçant, mais il sait se battre. Il accepte de m'enseigner le combat, et j'en ai rudement besoin si je veux survivre assez longtemps pour me lier à un dragon. Car j'y crois. Je suis persuadée qu'ils reviendront. Pourquoi ce dragon bleu nuit apparaît-il dans mes rêves depuis des années sinon ? Surtout qu'au-delà des murs de l'académie, le pays dépérit et notre survie dépend du retour des dragons. Pire, j'ai entendu des conversations qui mettent en danger la stabilité du royaume, et de la couronne. De la haute trahison au sein même de l'école ? Bienvenue dans la prestigieuse académie Améthyste : rivalités, complots et trahisons menacent ceux qui espèrent se lier à une créature surnaturelle. Ici, chaque pas peut être fatal.

09/2023

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Sociologie du travail

Le deuxième corps. Femmes au travail, de la honte à la solidarité

SUR LE MARCHE DU TRAVAIL, les femmes sont encore trop souvent considérées comme le "deuxième sexe" : leur corps, leurs tâches, leur rõle social sont.relégués au second plan. Blagues sexistes et avances déplacées, outils inappropriés et maladies professionnelles : que pouvons-nous faire pour améliorer la condition des travailleuses ? Comment réconcilier la lutte pour l'égalité et la protection de la santé des femmes ? Comment nous libérer du jugement sur notre corps ? Ergonome et généticienne de notoriété internationale, Karen Messing s'intéresse depuis longtemps à la façon dont les différences biologiques entre les femmes et les hommes sont prises en considération dans les milieux de travail. Qu'est-ce qu'un travail "égal"? Pourquoi le salaire des femmes est-il inférieur à celui des hommes ? Est-ce en raison de l'effort physique demandé? Pourquoi les outils de travail ne sont pas adaptés à la diversité des corps humains ? Dans Le deuxième corps, elle conjugue à merveille rigueur scientifique et convictions féministes pour rendre compte de ses recherches sur le terrain auprès de techniciennes en télécommunications, travailleuses de la santé, caissières d'épicerie ou encore de camionneuses, mécaniciennes et soudeuses. Riche de son bagage scientifique et de sa longue expérience auprès des syndicats, Karen Messing livre au passage des réflexions très actuelles sur le sexe biologique et l'identité de genre, en résonance avec celles de Simone de Beauvoir. "Nous devons mettre tout en oeuvre pour nous libérer de la honte qui porte sur notre corps et ses "différences" et attirer l'attention sur les risques liés à notre travail. Et, surtout, il faut trouver des façons de nous protéger mutuellement et de nous entraider dans notre lutte pour un milieu de travail mieux adapté à notre corps et à notre vie."

01/2022

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Histoire de France

Le crime contre la condition de l'homme. Sur le nazisme, ses commencements et ses suites

Il n'est pas certain que l'Europe soit en capacité de garder longtemps vivante la mémoire de l'extermination nazie. Les mémorials ne peuvent pas suppléer seuls à la conservation de la mémoire quand l'enseignement de l'histoire est menacé et les monuments désaffectés (au sens où l'émotion en est absente ou non vécue collectivement). Les lois dites mémorielles ou compassionnelles, selon l'expression retenue par Robert Badinter, sont préjudiciables à la cité et même néfastes pour la tâche de l'historien. Et est-il du rôle de la loi d'attester des faits historiques sans risquer de verser dans l'histoire officielle ? Demeurent, cependant, les lieux de mémoire dont nous parle Pierre Nora qui sont capables de nous bouleverser et la création d'un enseignement de l'histoire des crimes contre l'humanité dans les écoles qui reste à établir. Cette histoire permettrait, observe Robert Badinter, d'éclairer le présent par les crimes du passé, c'est-à-dire de constituer une " réserve mentale ". La fin de la civilisation européenne est advenue sur les monceaux des morts indénombrables laissés sans sépulture sur les champs de batailles et des tueries, la guerre industrielle portée à distance sur les villes, les pertes civiles inconnues jusqu'alors, la faillite du droit international (traité de Versailles), le chômage de masse et la désagrégation de la société allemande engendrée par la défaite et les conséquences de la crise économique de 1929. Pour Imre Kertész, l'holocauste reste un problème vital de la conscience européenne parce que la civilisation qui l'a commis doit y réagir " sinon, elle deviendra à son tour une civilisation accidentelle, un protozoaire infirme qui dérive impuissant, vers le néant. "

12/2014