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Bruno Loth

Extraits

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Cinéma

Petit lexique intranquille de la télévision

« Un petit lexique amoureux est une occasion de dire qu’il y a aussi dans le journalisme de la naïveté, de l’utopie et de l’idéal, donc beaucoup d’affect. Dans ce métier, à vingt-cinq ans, on veut refaire le monde ; à quarante-cinq, on essaie d’en limiter les dégâts ; après on pense à autre chose, à moins que, dans le courrier du matin après une émission, on ait lu : « Merci de me donner matière à réfléchir, pas du prêt-à-penser. » Le propos est amoureux et toujours passionné. Il s’agit d’un vécu de terrain. De l’écriture du journal à la suppression de la publicité à la télé par Nicolas Sarkozy. Du grand reportage au « tout info ». Du journalisme comme moyen de rentabilité au téléspectateur devenu le consommateur d’un « produit » en boucle. Du plaisir d’accueillir un bel auteur qu’on a envie de suivre à la minuscule jouissance du scoop. De la volonté de faire réfléchir à la fabrique de l’illusion. Du grand public à la ménagère de moins de cinquante ans. Du smartphone et du web qui feraient de vous et moi un grand reporter du monde à la communication mondialisée et occidentalisée. De l’information au « temps de cerveau humain disponible » vendu à une boisson gazeuse. » Philippe LefaitParmi les diverses entrées de ce lexique, on trouvera : Audimat, dommage qu’un lexique amoureux commence par ce chancre… Infiniment, parce qu’un jour, écoutant une interview se terminer par : « Merci, Madame Bettencourt, merci beaucoup, merci infiniment… », on se demande « De quoi ? » Fortune, celle du gagnant du loto dont on choisit de faire la une alors même qu’on génocide du côté des grands lacs en Afrique.Plaisir, de la rencontre, de l’invité qui se donne. Ce jour-là, Roland Dubillard. Présentation, celle du journal, « une masturbation sans les mains ». Solitude, quand le rouge est mis et que le ventre rétrécit, encore aujourd’hui.

04/2011

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Poitou-Charentes

La Rochelle, îles de Ré et d'Oléron en quelques jours

Toutes les clés pour découvrir La Rochelle, l'île de Ré et l'île d'Oléron le temps d'un court séjour Un guide tout en couleurs, ultrapratique et richement illustré pour découvrir la côte charentaise et ses îles, de La Rochelle au bassin de Marennes-Oléron. Un traitement approfondi de La Rochelle, aussi dynamique que chargée d'histoire. Outre les sites à visiter, une sélection des meilleures adresses pour se restaurer sur le pouce ou auprès de chefs étoilés, prendre un verre ou faire la fête. Un chapitre est dédié à l'île de Ré, ses villages aux ruelles bordées de maisons blanches et de roses trémières, ses plages et ses marais salants, à découvrir au gré d'innombrables pistes cyclables. Toutes les recommandations de nos auteurs pour découvrir le patrimoine, déguster les meilleures glaces, trouver la plage idéale où pratiquer les sports nautiques (paddle, kitesurf, voile) ou observer les oiseaux. L'île d'Oléron fait aussi l'objet d'un chapitre spécifique. Sur cette île authentique, plages sauvages, superbes forêts, vignes séculaires, réserves ornithologiques, parcs à huîtres et anciens marais salants réservent de splendides panoramas. Un chapitre pour découvrir Rochefort (haut lieu de la Marine royale pendant 250 ans, ville de Pierre Loti et de L'Hermione), et l'immense bassin de Marennes, coeur de l'ostréiculture en Charente-Maritime, aux cabanes de pêcheurs multicolores. Des excursions sont également proposées vers l'île d'Aix, voisine du célèbre fort Boyard, et vers l'île Madame. Des zooms sur des incontournables : les tours du port de La Rochelle, l'aquarium de La Rochelle, les balades à vélo sur l'île de Ré, le phare de Chassiron ... Des pages thématiques pour organiser son voyage au plus près de ses envies : les meilleures activités avec des enfants, les plus belles plages, les sports nautiques, les spécialités culinaires... Une carte pour chaque chapitre, de la région ou de la ville, et un plan détachable de l'ensemble de la région et de La Rochelle et des îles charentaises.

04/2022

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Poésie

Rusticatio Civitati Piratarum. La Ville des pirates

Souvent considéré comme un cinéaste littéraire, auteur de plusieurs ouvrages, théoriques comme de fiction, on ignorait que Raoul Ruiz était aussi poète (il est l'auteur de plus de 500 poèmes dont une anthologie est parue au Chili en 2019), et qu'il lui arrivait d'écrire des recueils de poèmes pour préparer ses films, ce qui est probablement un cas unique dans l'histoire du cinéma. Rusticatio Civitati Piratarum : La Ville des pirates est le seul exemple de ce type qui ait été conservé dans ses archives. Le livre, écrit en 1974, tisse en un jeu d'évocations labyrinthiques le motif de deux films que le cinéaste franco-chilien réalisera en 1983 : Les Trois couronnes du matelot et La Ville des pirates. Ces poèmes ne constituent pas un scénario avant l'heure, ils ont plutôt pour Ruiz la fonction de réservoir à images dans lesquels il puisera librement ; ce seront les oiseaux migrateurs, les pièces de monnaie glissées sous la langue, les bateaux et les ports dans Les Trois couronnes du matelot, les miroirs, le prophète et les meurtres pour La ville des pirates. Poèmes et films partagent ainsi des visions communes, agissent les uns sur les autres comme deux dimensions autonomes d'un même monde - "le monde a deux dimensions" déclare d'ailleurs l'un des personnages des Trois couronnes du matelot - et nourrissent ce sentiment de passage fluide entre le temps des vivants et celui des morts, entre l'espace vécu et l'espace rêvé qui est si caractéristique de l'oeuvre de Ruiz. Poésie où tout se fait énigme, tout fait signe en d'infinis dédoublements, aussi bien dans la lecture du vol des oiseaux que dans celles des lignes des rues ou de la main. D'obscures malédictions foudroient les hommes au détour d'une phrase comme s'il y avait des mots interdits, des villes fantasmées flottent dans le regard des marins, des vaches sont sacrifiées dans la nuit, les miroirs séparent les visages, les chansons s'échangent contre une pièce de monnaie aussitôt changée en sel. Ces poèmes, en levant le voile sur la matrice créative de Raoul Ruiz, révèlent tout autant ce qu'il y a de littéraire dans son cinéma que ce qu'il y a de cinématographique dans son écriture. Comme le souligne Bruno Cuneo dans sa préface, la poésie était la "première vocation artistique" du cinéaste - grand lecteur de Pessoa et de Pound, et bien-sûr de ses compatriotes Gabriela Mistral, Pablo Neruda, Nicanor et Violeta Parra - qui cherchait dans ses films à ce que "chaque plan ait sa vie propre" , tout comme chaque poème existe en lui-même. Raoul Ruiz aura trouvé avec le poème le moyen d'irriguer ses films d'un réseau de visions d'où jaillissent des récits composés d'évocations fulgurantes à la symbolique mystérieuse, avec en guise de viatique pour naviguer entre les mondes de l'exil et de l'errance, deux pièces dans la poche des vivants et une dans la main des morts. Du mystère, ou, pour reprendre les dernières paroles du matelot du film : "de la poésie, c'est de la véritable poésie ! " .

09/2023

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Littérature française

Guide de survie d’une belle-mère

Je suis l'heureuse maman d'un petit garçon de deux ans et demi. Mon fils me comble de bonheur, je suis extrêmement fière d'être sa maman. Il faut dire qu'il y a quelques années, on m'avait annoncé que j'aurais des difficultés à concevoir un enfant. Ce qui a entraîné de nombreux traitements (la fameuse PMA) pour avoir un bébé. Quelques années plus tard, comme qui dirait dans une nouvelle vie, j'ai rencontré mon mari, père de trois enfants. Je me suis donc retrouvée dans cette vie de famille, avec ces moments de joie, mais aussi avec son lot de difficultés. Dans ma précédente vie professionnelle, j'ai travaillé en lien avec énormément de familles. Aujourd'hui, dans mon travail, je reçois régulièrement des parents et des beaux-parents, qui me font partager leurs moments de bonheur, mais aussi tous leurs doutes, leurs moments difficiles, tant avec les enfants, que dans leur vie de couple. Voici un guide de survie pour les familles recomposées, dont le nombre ne cesse d'augmenter. Ce livre traite donc du sujet passionnant de la vie des belles-mères en familles recomposées. Prises entre leurs volontés et leurs possibilités. Leurs espoirs et leurs déceptions. Passant parfois du rêve à la réalité, entre les liens avec les enfants, les nombreux conflits de loyauté que chacun traverse, le rapport avec la mère des enfants, le regard de la société sur ce statut, les conflits et le syndrome d'aliénation parentale, les différentes peurs de l'abandon. Il s'adresse à toutes les belles-mères, mais aussi à tous ceux qui sont concernés par le sujet.

11/2019

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Critique littéraire

Revue internationale Henry Bauchau N° 9/2018 : A l'épreuve du genre

Avec mes pierres carrées/ je t'enfermerai dans une oeuvre : Henry Bauchau reprend au seuil d'Exercice du matin (1999), avec une étonnante fermeté, ces vers écrits dès 1966 dans La pierre sans chagrin qui s'adressent à tous les hommes auxquels il enjoint d'apprendre à rire avant de mourir. C'est que les bégaiements, les chagrins, les larmes sont le lot quotidien du peuple du désastre auquel il s'adresse et se sent lui-même appartenir, mais aussi le lieu même de l'émergence possible de la parole, de la révolte, du sursaut qui transforme en abondance ce qui était manque, pourvu qu'on se saisisse de soi et s'accorde un destin, si modeste soit-il. C'est la fin de la belle histoire de Myla... bientôt celle de la grande aventure d'Orion et Véronique. Il dit "je", il peut aller seul maintenant pense au terme de L'enfant bleu la thérapeute qui a suivi Orion : que d'expériences entremêlées qui, même douloureuses, valent la peine d'être pleinement vécues et transcendées d'abord dans l'existence, puis dans les mots qui consolident et stabilisent. C'est toujours affaire de construction, en pierres, sables, images, mots ou chants, qui viennent dans le champ du malheur, planter une objection et tirer vers l'oeuvre bâtie ce qui n'était que tesson, morceau, fragment, sentiment de défait - de défaite. D'où le choix pour cette neuvième livraison de la Revue internationale Henry Bauchau de travailler sur la multiplicité des formes et des genres littéraires dans lesquels s'est investi... faut-il dire le dramaturge, le poète, le romancier, le diariste, l'essayiste ?

08/2019

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Littérature française

Dans la route

Des travaux sont engagés, pendant un long été, sur une route départementale, pour y aménager un rond-point. La narratrice y assiste en voisine, dans ce lieu-dit appelé Fontaine-de- Jarrier, un hameau où tout le monde se connaît. Il y a Sasso, vieux râleur malheureux, et la Thomas, veuve, née en Tunisie mais d’origine italienne, ou encore la veuve V, déjà partie depuis longtemps mais dont les traces perdurent. Il y a aussi Reine, celle qui tient le restaurant un peu plus loin, et Gaby, à la fois midinette et romantique. Mais il y a surtout la route, lieu de passage autrefois bien fréquenté, dans cet endroit frontalier, près de Nice, longtemps tiraillé entre la France et le Royaume de Sardaigne, et dont l’histoire est riche en anecdotes, comme celle de ces brigands qui voulurent détrousser quelques nobles dans leur diligence, se faisant bientôt rattraper par la police et condamnés à mourir dans des conditions atroces. Une route aujourd’hui encore mortelle, quand on y roule à tombeau ouvert. Une route où se sont déposés tant de pas et de destins, avec son lot de contrebandiers, de révolutionnaires et de paysans, les accidentés célèbres ou anonymes, les ouvriers qui creusent en 1782 sur ordre du roi et ceux du chantier actuel avec leurs énormes machines qui ont toutes un prénom comme on nomme un animal domestique. Les saisons s’abattent sur cette forêt de signes, feux provisoires, tracés jaunes, panneaux de signalisation jusqu’à ce que l’asphalte luisant soit étalé : le récit peut se terminer, le calme le calme est revenu.

02/2012

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Histoire internationale

Histoire des citoyens du Monde. Un idéal en action, de 1945 à nos jours

CNLPeuples – Socrate, Erasme ou Victor Hugo se voulaient déjà citoyens du monde. En 1948, cet idéal est incarné par Garry Davis : traumatisé par sa participation aux bombardements des villes allemandes, cet ancien pilote américain renonce à sa nationalité et se déclare " premier citoyen du monde ".

Très vite, ses initiatives font sensation et des foules enthousiastes l'acclament. Des dizaines de milliers d'hommes et de femmes s'affirment liés à la communauté mondiale, et la préfecture du Lot se proclame, d'emblée, Cahors Mundi, suivie par des centaines de villes et de villages. Cet émoi populaire, soutenu notamment par Einstein et l'abbé Pierre, se voit relayé par des écrivains - Camus, Breton, Queneau ou Vercors... -, et amplifié par des périodiques issus de la Résistance et des journaux tels que Le Monde ou Le Canard enchaîné.

Michel Auvray fait le récit de ces événements aujourd'hui méconnus, mais qui firent alors la une de la presse. Il relate comment, après la bombe d'Hiroshima, les tensions nées de la guerre froide semblent placer chacun devant une alternative : un monde uni ou le néant. Il décrit l'aspiration à une " mondialisation " - le mot apparaît dans ce contexte - au service des peuples, et qui sera symbolisée par l'ouverture d'une Route sans frontières.

S'appuyant sur des sources très diverses - témoignages, presse nationale et régionale, publications mondialistes, rapports des RG, archives publiques et privées, mémoires inédits... -, Michel Auvray retrace pour la première fois l'émergence et l'apogée des Citoyens du Monde. Singulière et passionnante aventure, se poursuivant jusqu'à nos jours, telle est l'étonnante histoire de cet élan de fraternité universelle.

08/2020

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Littérature française

La couleur de l'aube

La couleur de l'aube. Angélique se lève tous les matins la première, dans la petite maison des faubourgs de Port-au-Prince qu'elle partage avec sa mère, sa sœur Joyeuse, et son jeune frère Fignolé. Dans l'aube grise de février, l'inquiétude l'étreint : Fignolé n'est pas rentré et toute la nuit les tirs n'ont cessé de gronder au loin... Angélique la sage est une fille soumise, une sœur exemplaire, une femme de trente ans en apparence résignée. Sa famille, le fils qu'elle a eu par accident, les malades de l'hôpital, constituent son unique horizon. Joyeuse, la belle, la sensuelle, n'a pas abdiqué, elle, sa liberté, sa révolte, son désir de bonheur et d'une vie meilleure, malgré la misère, la violence, les rackets et les enlèvements qui sont lot quotidien. Epaulées par leur mère, figure protectrice et pivot du foyer, à l'image de ses chères divinités vaudou, les deux femmes tentent de retrouver la trace du jeune homme. Au fil de la journée et de leur enquête, Angélique et Joyeuse, en réalité les deux visages du même désespoir, dessinent de la ville une géographie apocalyptique. Fignolé, militant déçu du parti des Démunis, s'est perdu dans les méandres d'une impossible lutte, dans les hasards du désordre absolu. Yanick Lahens, en dépeignant avec une remarquable économie de moyens le destin d'une famille hélas ordinaire, construit l'allégorie d'un pays où la monstruosité voudrait se faire loi. Mais son livre est poignant parce qu'à chaque page sourd la révolte et éclate la volonté de vivre.

11/2008

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Psychologie, psychanalyse

Je veux faire l'amour. Handicap, sexualité, liberté

50 ans, plurihandicapé, Marcel Nuss raconte son parcours et s'insurge : on nie aux personnes handicapées le droit d'avoir une vie sexuelle. Accompagnement sexuel, dignité, respect... tous ces beaux discours sont entachés d'hypocrisie tant sexualité et handicap semblent inconciliables. Marcel Nuss fait tomber le voile et partage sa joie de vivre, son appétence et sa vie amoureuse et sexuelle intense, envers et contre tout. Comment les personnes handicapées font-elles l'amour ? Quels sont concrètement la place et le rôle de " l'accompagnant " sexuel ? Dans quelle intimité et quel respect de l'autre ? Un travailleur social ou éducateur est-il vraiment mieux placé qu'un prostitué ? Comment monnaye-t-on cette assistance ou prestation ? Qui doit la prendre en charge ? Beaucoup détournent le regard tant les questions dérangent. Et dans les faits, les choses se passent parfois très mal : maltraitance ou incompréhension de la part du personnel encadrant et des familles, frustration, humiliation et grande souffrance sont le lot commun. Avec beaucoup de verve, d'humour et de gravité, Marcel Nuss raconte ici ses expériences et son combat : ses histoires d'amour, les sites de rencontre, les rendez-vous ratés, comment se déroulent les séances avec des assistants ou des prostitué(e)s, les mots et les gestes, les situations. La grande force de cet ouvrage est d'interpeller tout un chacun. Concerné ou non par le handicap, on se reconnaît dans ce qui est dit sur l'altérité et la liberté, au coeur de l'amour et des rapports sexuels... Une immense et intelligente leçon de vie, mais aussi projet social et politique nécessaire.

11/2012

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Policiers

Le credo de la violence

Un nouveau roman visionnaire de l'auteur de Satan dans le désert. Nourri d'une violence traversée de fulgurances poétiques, il pose un regard implacable sur l'impérialisme économique des États-Unis. Texas, 1910. Alors qu'éclate la révolution mexicaine, Rawbone, criminel endurci, s'apprête à traverser la frontière pour vendre aux insurgés un camion chargé d'armes. Arrêté par les Américains, il accepte, en échange de son immunité, de l'acheminer jusqu'aux puits de pétrole mexicains. L'agent Lourdes du Bureau of Investigation veillera à ce qu'il respecte sa part du contrat. Ce qu'il ignore, c'est que John Lourdes est le fils qu'il a abandonné à sa naissance. L'expédition prend vite la tournure d'un western épique, avec son lot d'attaques de bandes armées, de trahisons et de corruption, où se joue un duel impitoyable entre les deux hommes. Teran revisite ici ses thèmes favoris : la filiation et l'identité, la rédemption et l'intervention américaine en territoire étranger : " Les États-Unis sont le monde. Les sociétés américaines contrôlent presque toute la richesse générée par le pétrole et les mines du Mexique. " La voix singulière de Boston Teran n'est toujours pas assortie d'un visage. L'on sait juste qu'il est né dans le Bronx de parents d'origine italienne et vit désormais au Mexique. Depuis le coup d'éclat de Satan dans le désert, récompensé par le John Creasey Award, la critique américaine soupçonne un écrivain célèbre de se cacher derrière ce pseudonyme. Il est l'auteur de six romans dont Trois femmes (Le Masque, 20061, non publié aux États-Unis.

08/2010

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Pape François

La vie heureuse. Catéchèses sur les Béatitudes, les Sacrements et les Commandements

Entre 2018 et 2020, lors des audiences générales du mercredi, le pape François nous a offert les catéchèses sur les fondamentaux de la vie chrétienne que sont les Sacrements, les Commandements et les Béatitudes. Mais peut-on croire vraiment que la vie chrétienne est une vie heureuse, épanouissante, comme le dit le titre de ce recueil ? N'a-t-elle pas son lot de contraintes et de règles qui la rend peu attrayante ? Au contraire, la lecture de ces pages nous permettra de saisir que la vie chrétienne nous propose un itinéraire de libération de notre ego, prisonnier des idoles de l'avoir, du pouvoir, du plaisir comme fins en soi. Le pape François réfléchit : " Pour vivre ainsi — c'est-à-dire dans la beauté de la fidélité, de la générosité et de l'authenticité — nous avons besoin d'un coeur nouveau, habité par l'Esprit Saint (cf. Ez 11, 19 ; 36, 26). Je me demande : comment cette "greffe" de coeur a-t-elle lieu, du coeur ancien au coeur nouveau ? A travers le don des désirs nouveaux (cf. Rm 8, 6) qui sont semés en nous par la grâce de Dieu, de façon particulière à travers les Dix commandements portés à leur accomplissement par Jésus, comme il l'enseigne dans "le discours de la montagne" (les béatitudes ; cf. Mt 5, 17-48) ... Ainsi, l'Esprit Saint rend fécond notre coeur en y plaçant les désirs qui sont un don de lui, les désirs de l'Esprit. Désirer selon l'Esprit, désirer au rythme de l'Esprit, désirer avec la musique de l'Esprit."

01/2021

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Correspondance

Que de baisers perdus.... La correspondance intime de Léon et Madeleine Plantié (1914-1917)

Les époux Plantié, métayers lot-et-garonnais, se sont écrits chaque jour ou presque du 12 août 1914 au 18 août 1917. Millecinq- cents lettres au total qui embrassent chaque moment de la vie du couple : de l'ordinaire le plus banal, à l'arrière comme au front, des réflexions sur la guerre et sa logique destructrice, aux tendres déclarations d'amour. Dès juillet 1915, Léon renvoie au domicile les lettres de Madeleine. Ainsi, nous disposons d'une correspondance à deux voix qui a été préservée à dessein : Petit, [Etienne, leur fils] lira [les lettres] pour se distraire, mais une fois homme il les lira alors pour se faire une idée de ce que c'est que la guerre, de ce qu'un père souffre loin de sa femme et de son enfant et peut-être il apprendra aussi à me connaître et il verra comme je l'aime. Ces lettres, transcrites mot-à-mot par une historienne puis sélectionnées, sont un témoignage rare. Epargné par la censure grâce à sa position de vaguemestre, Léon, soldat dans la territoriale, partageait cafard et colère avec sa femme : Zut. J'en ai assez de ces gens là, partisans de la guerre, de ces tueurs d'hommes de ces mangeurs d'enfant de 20 ans. Mais surtout, il nommait la peine et le manque qui le lancinaient : "Que de baisers qui se perdent..." écrivait-il souvent. Au-delà de leurs emportements et de leur lassitude, ces écrits du for privé sont une manifestation de l'intime des épistoliers, de ce qu'il y a de plus profond, de plus essentiel, de plus original chez eux, de leur douleur commune d'être séparés.

04/2021

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France et généralités

Randonnée le long de la Méridienne Verte

"Je cherchais à éprouver la longueur du temps, cette quatrième dimension que l'on considère comme acquise, immuable, éternelle, mais dont on manque sans cesse. De la côte dunkerquoise jusqu'à la borne 513 dans le massif du Canigou, j'ai marché dans les plaines de chicon en Picardie, entre leu champs de blé de l'Essonne, sous les chênes de la forêt d'Orléans, parmi les bovins du parc de Millevaches, près des monts du Cantal, sur la Montagne Noire, dans la gangue de l'Aude. J'ai traversé la Somme, la Seine, la Loire, la Dordogne, le Lot, le Tarn. J'ai admiré la cathédrale d'Amiens, le château de Sully-sur-Loire, celui de Culan, le dolmen d'Urbe, le belvédère de Gratte-Bruyère, la basilique Notre-Dame-der-Miracle, de Mauriac, le musée Jean Jaurès de Castres, la citadelle de Carcassonne, et bien d'autres endroits fabuleux. Avec ce récit, je souhaite partager une expérience qui allie la culture, la randonnée et l'environnement. Grâce aux conseils et aux cartes en fin de livre, le lecteur pourra même se lancer sereinement sur les chemins de la Méridienne Verte pour y découvrir ses trésors, sans pour autant devoir s'envoler pour le bout du monde. Car c'est bien sur le sol de France que l'on s'en émerveille..." La Méridienne Verte est un alignement de plusieurs milliers d'arbres, plantés entre la ville de Dunkerque et la frontière espagnole. Ce projet a été imaginé par l'architecte-urbaniste Paul Chemetov pour les cérémonies de passage à l'an 2000.

06/2021

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 8 : Paris : La vraie vie

Nous sommes à l'été 1928, Louis vient d'avoir 23 ans. Fraîchement démobilisé, il est enfin nommé à Paris. Dans ce huitième tome, premier de la 2e Epoque, notre héros prend son service à la Recette des Finances du 20e arrondissement, dans une équipe d'une quinzaine de personnes. Ses chefs directs sont Dourat, un fondé de pouvoir plutôt en retrait, et Cassignano, son second, d'une rigueur pointilleuse. Le Receveur, peu visible, n'a affaire qu'aux deux précédents. Passé l'éphémère attrait de la nouveauté, son travail mercenaire ne tardera pas à le rebuter. Le salut viendra-t-il de l'extérieur ? Pas vraiment, car deux semaines à peine écoulées, il sera contraint de fuir un manège tonitruant installé quasiment sous ses fenêtres et de se mettre en quête d'un autre refuge. Une chambre au mois dans un hôtel meublé s'offrira alors à lui, avec vue sur les marronniers centenaires du cimetière du Père Lachaise. Calme et tranquillité seraient son lot s'il ne tombait sous le charme de Flora, la gérante, une pulpeuse Italienne dans la plénitude de ses quarante ans, dont il fera sa maîtresse. Une véritable ivresse pour Louis qui découvrira enfin la femme, unique objet de ses fantasmes depuis l'adolescence. Mais la relation va vite se compliquer et le souci qu'il en aura occulter tout son horizon. S'opposeront en effet les besoins affectifs et amoureux du jeune adulte insatiable, toujours inquiet face à la moindre marque d'indifférence supposée de sa maîtresse, et les obligations familiales et professionnelles de la femme mûre, bientôt débordée par la passion dévorante et tourmentée de son amant.

07/2017

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Littérature française

Le milieu, le couvent et l'amour. Tome 3

Si l'amour et l'amitié prédominent dans ce récit, ils n'en sont pas les seuls éléments. La violence de l'époque, les duels fratricides des divers clans mafieux constituaient une réelle menace. Les trafics de toutes sortes reproduisent bien l'ambiance qui régnait à Marseille dans les années soixante. Cependant, la plus belle histoire se situe dans ce couvent, dévoilant les conditions de vie de ces jeunes filles placées jusqu'à leur majorité, dirigé par une religieuse d'une exceptionnelle bonté qui faisait parfois preuve d'une réelle fermeté. Les militaires viendront au secours de ses pensionnaires, constamment convoitées par des réseaux de prostitution. La vie réserve bien des surprises à un jeune couple. Son amour triomphera-t-il d'une sordide machination ? Que de rebondissements dans des situations désespérées, quand le mal vient au secours du bien. Le cadre merveilleux de cette belle Provence ne manquera pas de vous séduire. Vous y retrouverez les accents, la bonne humeur, mais aussi parfois les larmes. Ces épreuves de la vie sont pourtant mes plus beaux souvenirs. J'ai quitté Marseille en 1966 pour fuir ce climat de violence et d'insécurité. Je me suis installé sur ma terre maternelle dans le Lot-et-Garonne, où j'ai créé mon entreprise en électricité et électronique, toujours en activité depuis plus de quarante ans. J'ai éprouvé ce besoin d'écrire cette phase cachée de ma vie afin de rendre hommage à toutes ces filles qui étaient placées dans ce couvent. Je réalise maintenant avec l'âge ce qu'elles ont vécu comme privation et manque d'amour. Il m'arrive de revivre dans mes rêves ces fabuleux moments.

08/2021

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Histoire internationale

Histoire de Madrid

Du siècle d'or à la Movida, de Cervantes à Pedro Almodovar, Madrid n'a cessé d'attirer les âmes éprises d'idéal et de démesure. C'est en 1561 que Philippe II fit sa capitale de ce gros bourg poussiéreux doté d'une citadelle maure. Dès lors, le destin de Madrid se confond avec celui des dynasties qui s'y sont succédé. Le Madrid des Habsbourg, capitale des Deux-Mondes, à laquelle une pléiade de peintres et d écrivains donne un prestige universel. Le Madrid des Bourbons, qui lie l'Espagne à la France par un pacte de famille. Puis les heures noires de l'Espagne à la France par un pacte de famille. Puis les heures noires de l'invasion napoléonienne, fixées pour l'éternité par Goya. Une fois le roi " intrus " chassé, un roi " désiré "- puis détesté -retourne dans la Villa y Corte. En 1860, une gigantesque opération d'urbanisme est mise en chantier, l'ensanche, qui ne s'achève véritablement qu'au seuil de notre siècle. Les élections municipales de 1931 mettent fin à la monarchie, mais bientôt la guerre civile fait de Madrid le symbole d'une lutte désespérée. La longue nuit franquiste s'abat sur l'Espagne avec son lot de frustrations et de censures tandis que toreros et footballeurs deviennent les nouvelles idoles. A la mort de Franco, il était difficile d'imaginer que Madrid deviendrait en si peu de temps la capitale d'un des pays les plus décentralisés d'Europe. Sans aucun doute la Movida madrilena est l'enfant naturel et insolent de la démocratie retrouvée.

02/1996

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Marketing

StoryBrand. Les 7 secrets de storytelling

Comment expliquer clairement ce que l'on vend ? Comment rendre accessible sa proposition de valeur et toucher son public au coeur ? Certains mots poussent les gens à vouloir acheter certaines choses mais chaque jour, des chefs d'entreprise et des entrepreneurs perdent de l'argent car ils n'expriment pas clairement ce que fait leur entreprise. Les entreprises qui sortent du lot sont celles parvenues à raconter une histoire forte dont le client est le héros. Car la meilleure arme pour combattre le brouhaha du Web, c'est l'histoire. L'histoire, c'est de l'information organisée d'une telle façon que les gens ne peuvent pas s'empêcher d'écouter. Dans cet ouvrage, vous découvrirez la trame StoryBrand qui vous aidera à parler de votre marque de la manière la plus simple et la plus convaincante possible. Vous apprendrez : - la vraie raison qui pousse les clients à acheter ; - comment utiliser les 7 éléments d'une histoire puissante pour créer un lien fort avec le client : 1. Un personnage 2. A un problème 3. Rencontre un guide 4. Qui lui fournit un plan 5. Et l'incite à agir 6. Pour échapper à la catastrophe 7. Et triompher - comment clarifier le message de votre marque pour qu'il soit compris de tous ; - comment communiquer de la manière la plus efficace à travers vos sites web, vos brochures et les médias sociaux. Que vous soyez entrepreneur, homme ou femme politique, directeur marketing ou chef d'entreprise, StoryBrand transformera la façon dont vous exposerez qui vous êtes, ce que vous faites et la valeur unique de ce que vous apportez à votre audience.

04/2022

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Littérature Espagnole

Lecture facile

"Publier signifie mettre un livre dans les librairies. Et le vendre pour que les autres le lisent. Alors je serai écrivaine et vous serez mes lecteurs. C'est fou. C'est le plus fou qui m'est arrivé dans ma prostituée de vie". Marga, Nati, Patricia et Angels vivent ensemble dans un appartement d'un quartier populaire de Barcelone. Pour ces cousines "en déficience intellectuelle", comme l'administration les qualifie, chaque jour apporte son lot de condescendance et d'infantilisation. Féministe, désinhibée et férue de danse, Nati s'attire souvent des ennuis. Patri n'a qu'une crainte, se faire virer de l'appartement et perdre son indépendance, tandis que Marga cherche à squatter un autre habitat pour être libre d'aimer qui elle veut. Angels observe le tout et se lance dans le récit de leur vie à quatre en lecture facile. Ce livre, aussi audacieux dans sa structure que dans son propos, est une charge féroce et drolatique contre le machisme, contre l'oppression, contre l'injustice. C'est aussi un roman qui célèbre le corps et la sexualité, le désir, la dignité de celles et ceux qui sont marqués par les stigmates de la "différence" et le pouvoir révolutionnaire du langage. Cristina Morales est née à Grenade en 1985. Lecture facile est son quatrième roman et son premier traduit en français. Succès retentissant en Espagne, le texte a été qualifié de "phénomène" par une partie des critiques littéraires et a obtenu plusieurs prix importants. Cristina Morales est en outre membre de la compagnie de danse contemporaine Initiative Sexual Femenina et productrice du groupe punk At-Asko.

08/2021

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Histoire des idées politiques

Trop de fonctionnaires ? Histoire d'une obsession française (XIX-XXIe siècle)

En France, chaque campagne présidentielle charrie son lot de promesses de réductions massives du nombre de fonctionnaires. En avril 2021, la presse préparait ainsi le terrain de la prochaine course à l'Elysée. Le Figaro s'interrogeait : " Pourquoi le nombre de fonctionnaires ne baisse-t-il pas ? " et Acteurs publics s'alarmait d'une " explosion des créations d'emplois à l'Etat " car la Cour des comptes constatait une hausse de... 0, 1 % des effectifs en 2020 ! Cette préoccupation n'est pas neuve. De Saint-Just à Macron, en passant par Charles Maurras ou Jacques Duclos, tout le spectre politique a affirmé un jour que l'Etat emploie trop de fonctionnaires. Au fil de l'enquête historique, Emilien Ruiz examine les ressorts de cet unanimisme : le flou de la notion de " fonctionnaire " , les conditions du développement de l'Etat, les idées reçues sur le statut, les obstacles à la féminisation et l'échec des politiques de baisse des effectifs. Derrière les débats sur le nombre des fonctionnaires, cette histoire d'une obsession française révèle finalement un enjeu moins comptable que démocratique : celui du rôle que nous entendons, collectivement, assigner à l'Etat. Historien, Emilien Ruiz est assistant professorà Sciences Po. Ses recherches portent principalement sur les relations entre savoirs et pouvoirs depuis la fin du xixe siècle. Pour ses travaux sur l'histoire du nombre des fonctionnaires, il a été lauréat du prix Saint-Simon de l'EHESS (2009), du prix Aguirre Basualdo de la Chancellerie des universités de Paris (2014) et du prix Alain Desrosières du groupe histoire de la Société française de statistique (2016).

09/2021

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Récits de voyage

Fatras Port-au-Prince

"Vous n'avez vraiment rien de bien à dire d'Haïti ? Parlez-nous un peu de votre enfance, de lorsque vous étiez patriote et heureux". Cette réflexion d'un étudiant puis, plus tard, une carte blanche d'un quotidien haïtien, vont entraîner Jean Marie Théodat à écrire cette série de textes qui laissent une vraie place à l'amitié et au courage, si présents à Port-au-Prince. Il y est question de vie, d'odeurs, de colères, d'hommes, de femmes, de chants, de cuisine, de paysages, de la musique d'une langue, d'enfants, de souvenirs, de couleurs, de la terre, et de tous les fatras de ce monde, desquels naissent le pire et le meilleur. Avec Fatras Port-au-Prince, Jean Marie Théodat fait dialoguer textes et dessins. Ce double regard propose de découvrir Haïti par un autre prisme que celui de la seule actualité, celui d'un homme né sur cette terre et qui la porte dans son âme. Lucide, rempli d'émotions et d'humanité. Rires et larmes s'entremêlent, l'amour est là, il n'y a aucun doute. L'espoir aussi. "Dès que je pénètre dans cette pièce, je ne ressens plus le besoin de faire de jolies choses, de jolis paysages. Je peins le monde tel qu'il m'apparaît. Or de tous les côtés, je ne vois que fatras. Fatras joudlan, fatras la ville, fatras l'amour, parole Legba, fatras salons, fatras jardins, fatras ceci, fatras cela. Alors je peins les fatras qui s'offrent à mon quotidien comme un lot de consolation. Fatras de nuit de préférence, mais fatras de toutes les couleurs".

10/2021

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Science-fiction

Transfection

Ce jeudi de décembre 2042, en attendant la remise du prix Nobel, Emma voit resurgir le passé. La greffe de moelle qu'elle a reçue à 16 ans a marqué sa destinée au contact de Dan, son grand-père pédiatre. Grâce à lui, elle a été amenée à découvrir la vie chahutée de ce fin chercheur en génétique. A deux, ils ont parcouru le monde au gré de ses travaux scientifiques, de ses déconvenues et de ses succès, en quête d'un traitement moléculaire corrigeant une maladie héréditaire. C'est lors d'un long voyage imaginaire, en train miniature, que tous deux se replongent dans le passé. Dan avait découvert le remède mais avait dû faire un pas de côté, dépassé par les implications incontrôlables de son innovation. Mais l'affaire n'était pas tombée dans l'oubli pour tous, et c'est de façon inattendue que le procédé avait refait surface, pour le meilleur comme pour le pire, au titre de vaccin dans les mains d'un assassin... Daniel Brasseur s'est retiré avec sa femme dans un vieux moulin à vent dans le Lot. Il a mené plusieurs vies, passant de l'Afrique centrale à l'hôpital des Enfants de Bruxelles et l'Agence européenne du médicament, à Londres avant de collaborer avec la Fondation Bill et Melinda Gates. Dès 2016, il s'est impliqué dans le concept "de maladies émergentes insoupçonnées" . Il a notamment contribué au développement prémonitoire de nouvelles techniques vaccinales (ARN messager, virus vecteurs...), les virus ciblés comme prototypes de ces maladies infectieuses prévisibles étant les filovirus (Ebola), les arénavirus (Lassa) et les coronavirus...

05/2021

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Policiers

La faille souterraine et autres enquêtes

Pourquoi Mankell nous offre-t-il un volume des cinq premières enquêtes d’un Wallander tout juste sorti de l’école de police ? « Beaucoup m’ont posé la question suivante : Que faisait Wallander avant le commencement de la série […] où il est réveillé à l’aube le 8 janvier 1990 par un appel qui marque le début de Meurtriers sans visage. Il est flic depuis longtemps, il est déjà père et divorcé, et il a quitté Malmö pour Ystad voici plusieurs années […]. Les lecteurs se sont interrogés. Et moi avec eux. J’ai alors commencé à écrire dans ma tête des récits qui se déroulaient avant cette date magique du 8 janvier 1990 […]. Ils constituent un point d’exclamation après le point final. Aucun tableau n’est jamais achevé. Mais ces fragments m’ont semblé devoir faire partie du lot. Le reste appartient au silence. » Wallander débute sa carrière à 21 ans à Malmö. Il rencontre Mona, devient le père de Linda, et entretient déjà des relations orageuses avec son père fantasque qui n’accepte pas le choix professionnel de son fils. Chacune de ces cinq enquêtes est un mini roman qui révèle l’être éminemment humain qu’est Wallander. Malgré le coup de couteau qu’il reçoit dès sa première enquête, Wallander, qui est déjà guidé par son intuition dans ses enquêtes, cherchera toujours à s’approcher au plus près de l’homme pour mieux le comprendre, pour détecter ses failles et entrevoir les mobiles de ses actions meurtrières. C’est avant tout celui qui s’intéresse aux laissés-pour-compte de l'évolution sociale.

10/2012

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Littérature française

Le coureur de papillons

"Quand je vais à Saint-Malo, et que je m'arrête devant cette porte d'entrée, toujours munie de son battant, je ferme les yeux ; alors, je pousse la porte de ma mémoire !" Malouin d'origine, Gérard Périoux, né le 5 février 1942, est déposé les jours suivants chez une famille nourricière, par Raymonde, sa maman. Il y reçoit amour et tendresse, jusqu'à l'âge de 5-6 ans, période à laquelle sa mère revient, et le reprend. Brimades, vexations, humiliations, coups et sévices sont, dès lors, le lot quotidien du gamin. Placé à 6 ans à l'orphelinat, il mène une vie de petit prisonnier. A 14 ans, sa mère le déscolarise, et l'enfant devient chaudronnier. La dureté du métier n'émeut pas Raymonde, qui ne cesse de lui infliger, avec une rare violence, des coups et de pénibles corvées à l'épicerie familiale. Après une jeunesse chaotique et disloquée, l'adolescent s'engage à 17 ans dans la Marine Nationale, et s'en va voguer sur le "Clémenceau". Revenu à la vie civile, ce marin dans l'âme exerce différentes professions, se marie, a trois enfants. En 1971 sa mère, qu'il n'a cessé d'aimer, décède. Un monde s'écroule ! En 1999, à l'âge de 57 ans, Gérard découvre un terrible secret, secret qui le hante toujours mais qu'il a décidé d'élucider. "C'est devenu obsessionnel, presque insupportable, mais vital. Je suis comme un enfant qui se masque le regard de ses mains pour ne pas affronter une vision terrifiante, mais écarte ses doigts pour voir quand même ! Je veux savoir, simplement savoir".

05/2012

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Santé, diététique, beauté

Plus fort que la haine

Fin des années 50, abandonné à 3 ans sur une route par sa mère, puis cloué durant deux ans sur un lit d'hôpital par les coups reçus de son père, Tim est alors un petit garçon au cœur et au visage cassés. Arrivent ensuite les placements en famille d'accueil, avec leur lot de désillusions qui ne font qu'augmenter la carence d'amour d'un enfant qui va petit à petit durcir son cœur pour ne plus souffrir. Chef de bande à 12 ans, son unique désir est de réaliser l'exploit de se faire renvoyer de la maison de correction pour vivre " libre " dans le Paris des années 60. Et là, c'est un combat quotidien contre la faim, le froid, les mauvaises rencontres... Tour à tour commis épicier, braqueur de prostituées, gigolo, il découvre la perversité de certains milieux mais aussi l'entraide entre les plus pauvres et l'amitié vraie. Cependant, le jeune homme garde au fond de lui la rage de vivre et de haïr. Il apprend la boxe, gagne des combats et acquiert une certaine respectabilité. Mais, derrière l'adversaire, c'est en fait son père qu'il veut mettre K.O. A 20 ans, il rencontre les cassés, les tordus, les handicapés que la société rejette et qui vont le bouleverser, au point de lui faire vivre une nouvelle naissance... A travers cette autobiographie, l'auteur nous dévoile l'itinéraire d'un enfant perdu, et retrouvé. Ses mots ont la force de coups de poing, et l'écriture lapidaire délivre un message rempli d'espoir en la capacité d'amour et de pardon de tout homme, même du plus blessé.

03/1999

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Histoire de France

Pérégrinations d'un enfant juif de 1939 à 1945

Les années passent... les témoins de la Shoah disparaissent... Toute leur enfance, mes trois filles m'ont écouté raconter comment j'avais eu la chance de survivre durant l'Occupation et sous le régime de Vichy, quand ma vie et celle des miens étaient en péril uniquement parce que nous étions juifs. En 2005, j'ai voulu transmettre ce récit à mes huit petits-enfants, à qui j'ai dédié ces Mémoires, pour leur montrer comment j'ai dû, entre 7 et 12 ans, acquérir la maturité suffisante pour affronter le danger, de la traversée clandestine de la ligne de démarcation en 1941 à celle de la frontière suisse en 1944, tout en changeant plusieurs fois de domicile, d'école, de milieu, et en restant constamment sur le qui-vive, à la campagne comme en ville. Ma survie, je la dois bien sûr à mes parents, et particulièrement à mon père, qui sentait le danger et trouvait l'échappatoire. Lui-même se sauva du pire par trois fois, dont lors de la rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon, le 9 février 1943. Au-delà de ces souvenirs, j'ai aussi voulu raconter mes origines et fait traduire le début des Mémoires que mon grand-père paternel a écrites en yiddish alors qu'il était caché en famille dans un village du Lot-et-Garonne, de 1942 à 1944. Les photos de 1945 à 2020 illustrent ma résilience après la guerre et l'élargissement de ma famille jusqu'aux deux arrière-petits-fils : Virgile-Lejb, prénom de mon père, et Noah. Autant de victoires sur les menées exterminatrices nazies. Albert Lamantowicz, décembre 2020

12/2020

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Littérature érotique et sentim

Le club des dominants Tome 1 : Domination et autres déviances

Après quatre déploiements en Afghanistan, Warren Groves n'a pas réussi à se refaire à la vie civile. Au cours des douze dernières années, il a survécu en passant de petit boulot à petit boulot, parfois étranges, souvent illégaux, pour les plus démunis de Denver. Sa vie personnelle est tout aussi peu satisfaisante. Il se rappelle à peine la dernière fois qu'il a couché avec qui que ce soit, et encore moins la dernière fois qu'il a pu se montrer dominant comme il l'aime. Le destin intervient lorsqu'en rendant un service à un ami, il rencontre un jeune prostitué du nom de Taylor Reynolds. Taylor a passé les années précédentes seul, à vendre son corps et à suivre chez lui quiconque était prêt à lui offrir un repas chaud et un toit pour la nuit. Il aime qu'on le force à se soumettre, et il propose à Warren une offre que ce dernier ne peut refuser : toutes les parties de jambes en l'air qu'il désire, aussi rude et obscène qu'il le veut, en échange du gîte et du couvert. Warren pense qu'il a touché le gros lot : Taylor est le colocataire parfait, il cuisine, fait le ménage, et est un dieu au lit. Mais il a également de sombres démons au fond de son coeur, et des envies encore plus obscures. Tomber amoureux de quelqu'un d'aussi volatile que Taylor est déjà suffisamment dangereux en soi, mais quand les besoins de Taylor se révèle autodestructeurs, ce sera à Taylor de décider jusqu'où il pourra laisser les choses aller.

04/2018

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Policiers

Le manoir

Londres, 1891. Le XXe siècle approchait. Il était attendu avec impatience et espéré comme un tournant favorable. Pour l'heure, le surpeuplement des quartiers les plus modestes posait de sérieux problèmes de cohabitation. Le manque de travail amenait son lot de vols, d'émeutes et d'agressions. Le tout, saupoudré de prostitution. La population était également plongée dans l'effroi depuis quelques années à cause des meurtres sur lesquels planait le nom de Jack l'Eventreur. Le désordre ambiant était propice aux dessous-de-table et autres arrangements. L'écart entre riches et pauvres s'accentuait. Un gouvernement dépassé, des tribunaux submergés et une police corrompue finissaient de planter ce sombre décor. Dans les quartiers huppés, la vie était différente. La haute bourgeoisie aimait se retrouver lors de petites fêtes et autres cocktails mondains. C'est dans ce contexte particulier que " le Cercle des Millionnaires " venait d'être créé. Ses membres organisaient des soirées privées pour lesquelles ils recherchaient, à chaque fois, de nouveaux participants. Comme aucune information ne filtrait de ces soirées, il était impossible de savoir ce qui s'y passait vraiment. C'est au tour de quatre personnalités influentes de la société londonienne d'être conviées à l'une d'elles. Un million de livres sont à gagner. Le montant individuel de participation n'est pas anodin, puisqu'il s'élève tout de même à cent mille livres. Rendez-vous est donné dans un manoir. Quelle peut bien être l'étrange condition pour remporter cette somme colossale ? Etait-ce bien raisonnable pour elles d'être venues ? Et surtout, jusqu'où les poussera leur cupidité ?

08/2018

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Sciences historiques

La Terreur en Roussillon et ce qui s'ensuivit (1793-1794)

Michel Brunet n'aura pas eu le temps de mettre la toute dernière main à l'ouvrage La Terreur en Roussillon 1793-1794 sur lequel il a travaillé aux Archives Départementales des Pyrénées-Orientales de 2013 à 2015. Mais l'écriture en était tellement avancée que le lecteur ne pourra que se réjouir de la parution de ce petit livre posthume, instructif et passionnant comme tous les autres ouvrages de l'historien. La Terreur 1793-1794 est "plus qu'une autre période de l'histoire de France celle qui a laissé une empreinte d'effroi et d'horreur inégalée" (Books n° 89). Comment l'épisode a-t-il marqué le tout jeune département des Pyrénées-Orientales – dit encore Roussillon ? Michel Brunet nous en donne les principales clefs : - Sur le plan politique avec ses élus locaux bellicistes mais désarmés, ses représentants en mission se prenant pour des proconsuls, ses militaires (dont le général Dugommier) pas forcément en accord avec le Comité de Salut Public. Tous et chacun à la conquête du pouvoir, on l'aura deviné. - Au quotidien, au plus près de la population, avec son lot de petits arrangements, de guerres, d'occupation armée dévastatrice, de jeux frontaliers, de dégâts, de pillages et autres prélèvements, dans une plaine du Roussillon transformée en champ de bataille. Au moment où des historiens, comme l'américain Timothy Tackett, se penchent à nouveau sur le phénomène de la Terreur (peut-être inspirés par l'actualité ?), la recherche de Michel Brunet vient à point nommé apporter sa pierre à la longue, lente et difficile analyse historique d'une période aussi complexe.

06/2018

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Critique littéraire

Le Paris de Sagan

Si Françoise Sagan, née Quoirez, a toujours rappelé qu'elle était originaire du Lot, elle a néanmoins incarné dès sa jeunesse la vraie Parisienne, par son élégance discrète, sa liberté de pensée et l'impertinence de son esprit. Véritable phénomène de la littérature, depuis son fameux Bonjour Tristesse qui lui valut une renommée mondiale, elle a le plus souvent vécu à Paris, élargissant même l'influence de la capitale et ses modes de vie à Saint-Tropez et à la Normandie. Si elle a cantonné Paris à quelques lieux iconiques (le boulevard Malesherbes, Saint-Germain-des-Prés, la rue du Cherche-Midi, les boîtes de nuit de la rive droite, et l'avenue Foch), elle a reconnu cette ville comme le centre le plus ardent, le plus foisonnant, le plus inventif du monde. C'est à Paris qu'elle se sentait profondément au plus juste d'elle-même, parce que le génie de la capitale correspondait à sa façon de vivre, indépendante, émancipée, bohème. Elle aimait la beauté de Paris, préférant les beaux quartiers aux quartiers populaires, le Faubourg Saint-Honoré, la place Vendôme et les palaces à la banlieue. Anti-Simone de Beauvoir et anti- Duras, reine distante de l'underground parisien, elle hanta ses boites de nuit sans conviction, n'aimant guère danser, aimant la paresse de la Seine à laquelle elle voulait ressembler. Nonchalante et distraite, dépensière et futile, mais aussi grave et secrète, elle voyait en Paris, à l'instar de Colette à laquelle on la compara souvent, un lieu d'inspiration et de liberté sereine qui était pour elle le plus "vivable".

09/2015

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Glossaires techniques

Lambris . Seconde moitié du XVIIe au XVIIIe siècles

Les lambris de la seconde moitié du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle présentés ici, témoignent du véritable essor de la décoration intérieure et du mobilier des châteaux et demeures aristocratiques en France. Décorant les murs des châteaux et demeures aristocratiques, les lambris de la seconde moitié du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, présentés ici, témoignent du véritable essor de la décoration intérieure et du mobilier en France. Le bois devient un matériau plus léger, coloré, doré, voire fantaisiste. Ces boiseries ornées permettent de multiplier les décors, de distinguer socialement les lieux, de participer au confort et à l'élégance des appartements, mais aussi d'améliorer l'acoustique des pièces, de protéger les murs et d'isoler ainsi du froid et de l'humidité. Ces lambris accompagnent également le processus de cloisonnement des espaces privés et de désencombrement des pièces, afin de favoriser l'intimité dans la sphère domestique. Ils montrent enfin toute la diversité et la technicité des arts de la menuiserie et de l'ébénisterie, ainsi que les modes en vigueur : alcôves ou marbres feints au XVIIe siècle, sculptures, miroirs et peintures de couleurs douces au xviiie siècle. Comme dans chaque album de la collection, relevés graphiques du CRMH et photographies permettent de découvrir ces riches boiseries d'époque, à travers 17 exemples. Le livre conduit successivement le lecteur dans de nombreux sites dont Duras (Lot-et-Garonne), Balleroy (Calvados), Menou (Nièvre), Balzac (Charente) et Buthiers (Haute-Saône). La suite d'un album de Jean-Jacques Roman, paru en 2015, qui étudie les lambris du xve au milieu du xviie siècle. (EAN : 9782757703366)

09/2022