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Michelle Bouvier-Bron

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Histoire de France

AVANT MEMOIRE. TOME 4, D'un siècle à l'autre

"La troisième chronique d'Avant Mémoire, intitulée La Fauconnier, se situait dans le Paris de Louis XV, continuait sous Louis XVI et s'arrêtait à la veille de la Révolution. Elle relatait l'histoire des soeurs Fauconnier, Madeleine ma lointaine aïeule et Marie-Anne, filles du maître perruquier de la rue des Quatre-Vents. Madeleine avait eu du duc de Gramont une fille naturelle, Cécile, qui fut sa seule enfant. Que devinrent pendant la tempête révolutionnaire les personnages que nous avions rencontrés dans La Fauconnier, parents et alliés, amis et relations ? Je les ai presque tous retrouvés, non sans peine, sous des aspects inattendus dont la juxtaposition compose le tableau d'une société sinistrée. L'actualité politique occupe ici le devant de la scène, reléguant au second plan les péripéties domestiques, tant les grands événements nationaux se sont alors précipités qui se répercutèrent dans les foyers. Cependant une nouvelle génération a grandi. Cécile de Gramont de la Mothe avait épousé Jean Devaux, contrôleur ordinaire des guerres, et de leur mariage étaient nés deux enfants, Charles-Maurice mon trisaïeul et sa soeur Sophie. La longue existence de Charles-Maurice Devaux dit le baron de Vaux, né et mort à Paris, baptisé le 13 avril 1774 à Saint-Eustache et inhumé le 28 février 1856 au Vieux-Cimetière de Neuilly, a été ma plus constante référence tout au long de cette dernière enquête. Elle va, cette enquête, de la Révolution jusqu'au Second Empire et présente en coupes successives, pratiquées dans l'ordre chronologique en suivant les divisions de l'Histoire, les comportements de mes divers personnages au cours des mêmes périodes. Ainsi s'achève le projet d'Avant Mémoire, histoire sociale d'une famille française suivie à Paris pendant trois siècles (1555-1856) dans ses rapports avec son temps." Jean Delay.

03/1986

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Littérature française

Le muscle de l'amour

Une ethnographie de la vie bourgeoise d'une ironie noire. Une écriture virtuose. Pour fêter ses quarante ans, Sonia a loué une salle de boxe désaffectée. Ses amis les plus proches sont déjà là, sur la galerie qui surplombe la salle, affalés dans les canapés. Charlotte, la fille de Sonia, monte le son de la télévision afin que l'on puisse entendre son nouveau fiancé qui présente le Loto en voix off. Zaza est venue avec Boris, son nouvel amant. Mais la présence de ce dernier n'empêche nullement Palude de faire des avances à sa vieille amie. Séverin arrive. Avant de rejoindre ses amis sur la galerie, il se fait alpaguer par les riches et cruels Bigot. Schlicht entame la conversation sur les femmes en général et la séduction en particulier. Il cache de plus en plus mal son sexisme au fil des ans. En bas, dans la salle, le DJ fait danser les foules. Ariel, au champagne et à l'ecstasy, danse langoureusement avec Santiago. Sur la galerie, Palude et Boris en sont finalement venus aux mains. Zaza, exaspérée, va prendre l'air. Le baron de Melhuffle fait une entrée fracassante, il a beaucoup trop bu. Soutenu par Marco, Schlicht et Sonia, il monte se coucher au deuxième étage, dans le dortoir des enfants. Ces cinq petits bourgeois ont essayé tous les vices et les addictions, toutes les croyances et les philosophies. Revenus de tout, rien ne les étonne. Que leur reste-t-il ? L'instant présent. Tour à tour, chacun des cinq personnages se fait le chroniqueur de la soirée et ne se prive pas d'agrémenter son récit de commentaires très personnels, féroces ou hilarants. Submergés pas leur ego et leurs obsessions, ils ne voient pas venir l'apocalypse...

01/2003

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Santé, diététique, beauté

Cholestérol, non-coupable ! 2e édition

L'auteur a travaillé pendant 37 ans chez GSK. Il parle enfin ! Les maladies émergentes des vingtième et vingt-et-unième siècles font peur à tous ! Vous êtes en bonne santé et voulez le rester, ce livre vous intéressera ! Alzheimer, maladie de Chrohn, diabète, obésité, fibromyalgie, autisme, dépression, sclérose en plaques, athérosclérose, maladies cardiovasculaires, maladies auto- immunes et bien d'autres s'accroissent de manière inquiétante. Dans cet ouvrage, vous découvrirez que ces pathologies, considérées comme inévitables, incurables, chroniques, héréditaires, multifactorielles, ne sont pas dues à la fatalité, mais pour partie à des habitudes alimentaires peu adéquates. Des moyens existent pour prévenir, soigner, guérir et éviter ces fléaux qui nous guettent, mais on a délibérément laissé dans i'ombre des données scientifiques irréfutables qui nous permettraient d'avancer dans la bonne voie. Voilà environ un demi-siècle que l'on mène une guerre sans répit au cholestérol, sous prétexte qu'il est coupable des risques cardiovasculaires et autres maladies inflammatoires. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette théorie ne repose sur aucune preuve scientifique valable, mais sur une idéologie dictée par des intérêts économiques : vendre entre autres, des hypocholestérolémiants, en vous détournant des vrais coupables... à savoir les graisses partiellement hydrogénées "trans". L'auteur met en pièce "le mythe du cholestérol" et dénonce les prescriptions abusives d'hypocholestérolémiants (statines, hypolipémiants...). En effet, ce comportement prescripteur médical est en complète contradiction avec les études de Brown et Goldstein, deux prix Nobel, qui ont démontré scientifiquement et de manière irréfutable que l'hypercholestérolémie est la conséquence d'un manque de récepteurs sur les cellules, empêchant le cholestérol, via les LDL, d'y pénétrer. CQFD ! à vous maintenant de changer vos comportements alimentaires après lecture de ce livre !

07/2014

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Littérature étrangère

J'ai tué la princesse

" Le jour de leur arrivée, elles étaient allées à une soirée donnée par un ami de Phuong, étudiant lui aussi. La conversation avait immanquablement tourné autour de la consommation de viande de cheval et du gavage des oies. Les Anglais se méprennent toujours sur les sourires polis des Françaises à l'évocation de tels sujets, persuadés qu'elles sont sincèrement amusées, et convaincus d'avoir trouvé là le meilleur moyen de s'offrir une petite partie de ooh-lo-la, comme ils disent. " Après une soirée arrosée et enfumée, Véronique, photographe parisienne un brin insouciante, quitte son amant rasoir en claquant la porte. Chagrin d'amour et gueule de bois l'attendent au réveil. Un cocktail familier pour la belle jeune femme, à un détail près : dans la nuit, sous l'influence de substances plus ou moins licites, Véronique a tué la princesse de Galles. Car sinon, comment expliquer la carrosserie cabossée de sa Fiat Uno blanche- la voiture recherchée par toutes les polices de France en ce matin du 31 août 1997 ? Il fallait une bonne dose de culot et d'irrévérence pour s'attaquer à l'un des événements les plus couverts par les médias mondiaux ces dix dernières années. Pluie de reportages touchants, hommages et témoignages bouleversants, messages d'adieu, fleurs et bougies par milliers... Face à une telle déferlante d'émotion, le regard ironique et léger de Dan Rhodes semble bien salutaire. Pour lui, l'accident n'est que prétexte à une peinture hilarante et décalée des Français tels qu'ils sont vus par leurs chers voisins anglais. Des personnages plus loufoques les uns que les autres et des situations aussi improbables que drôles : voilà la recette secrète d'un auteur qui ne se prend décidément pas au sérieux.

04/2005

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Littérature française

Selma. Une femme libre

Pour répondre à quelque mystérieux appel du Sud " Selma, une femme libre " est un grand roman d'amour, à cheval sur deux mondes différents. Il s'écrit comme un film et l'on voyage autant dans l'Histoire de la Tunisie que dans le pays lui-même. La guerre en Irak projette son ombre sur le déroulement de l'intrigue. Ce roman est un puissant chant sensuel, comme si le souffle du chott el Jerid faisait tourner les pages. Convaincu de la grande proximité des cultures, Gérard Cardonne offre un trousseau de clés au lecteur. A lui d'ouvrir les portes de la médina de Tunis, de Jerba, de Tozeur, de Sidi Bou Saïd. A chacun de voir et d'écouter, de sentir et de ressentir le pays, le peuple, la femme. Hymne à la sensualité du quotidien, ce roman décline le mystère conjugué de l'amour et du mektoub pour mieux décrire les destins croisés de deux personnages, avec un brin de musique entre les lignes, toute la chaleur bigarrée tunisienne, la douceur du Sud et de Tozeur, cette magicienne de la nostalgie amoureuse. Gérard Cardonne écarte les éclairages convenus et met l'accent sur le point de vue de la femme de ce pays pour jeter un pont entre le Maghreb et la France, en confrontant le pays du dehors et celui de dedans. Selma existe : elle a une vie, un itinéraire. Vous serez certain de l'avoir rencontrée sur la plage de Kelibia, à la Ghriba de Jerba ou dans la palmeraie de la Corbeille de Nefta. L'écriture se concentre sur la relation entre deux personnages, qui ne vont pas l'un vers l'autre, qui attendent, qui ne savent pas qu'ils s'aiment, qui ne veulent pas le savoir, parce que cet amour leur semble impossible.

10/2006

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Littérature française

Le Moche et la Mouche

" Suis-je réellement idiot, la mouche ? Je crois qu'il n'y a eu que Gérald, le deuxième mari de Nathalie pour en douter. Mon projet de mort est un projet d'idiot, mon amour pour Nathalie est un amour idiot. Je ne connais personne de plus égoïste que cette fille qui me traite avec cruauté depuis l'école primaire. Je lui accorde mille circonstances atténuantes, je lui pardonne tout ! [...] Elle ne me maltraite pas pour ce que je suis, elle me maltraite pour ce que je représente. Je paye pour tous les mâles et je l'accepte. Les hommes me font peur, j'en ai souffert autant qu'elle. Nathalie n'est pas heureuse et elle le serait encore moins si elle ne disposait de moi en permanence, offert en exutoire. " LE MOCHE ET LA MOUCHE : une tragédie classique... dans la "France d'en-bas" ! La règle des trois unités y est scrupuleusement respectée. Unité de lieu : le garage d'une "maison de maçon", dans la banlieue de Bourg-en-Bresse. Unité de temps : les jours de grève d'un centre de tri postal. Unité d'action ; l'anti-héros, Bernard, prépare avec minutie son "arrêt de vie". Il a prévu une mise en scène grandiose, inspirée des somptueux tombeaux de Marguerite d'Autriche et de Philibert le Beau, joyaux de la flamboyante église de BROU. La confidente : une mouche ! Une petite Fannia cannicularis. Au travers de ces confidences, BERNARD CHATELET nous entraîne dans le désert affectif, la grande solitude d'un homme qu'on aimerait croire unique. L'humour - souvent noir - la dérision, le style pamphlétaire pour fustiger les travers de notre société, le dénouement inattendu, rendent ce roman passionnant. Assurément, après lecture, on ne peut plus considérer les mouches d'un même œil !!

09/2005

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Romans de terroir

Le sanglier de la forêt de Lonnes. Esquisse du comté de Savoie à la fin du XIVe siècle

Jacques Replat (Chambéry, 1807-Annecy, 1866) fut un des auteurs les plus en vue dans la Savoie du XIXe siècle ; très apprécié de ses contemporains, il publia plusieurs romans gothiques - se déroulant au Moyen Age et teintés de fantastique -, des poèmes également d'inspiration médiévale ou romantique, et des récits de promenades oniriques, mêlant l'humour, la vision, le souvenir et l'histoire. Le Sanglier de la forêt de Lonnes, publié en 1840, évoque le dernier duel judiciaire du comté de Savoie, en 1397 : il eut lieu à Bourg-en-Bresse entre le chevalier-poète Othon de Grandson et son rival Gérard d'Estavayé. Il en explore les sources - la mort suspecte du Comte Rouge Amédée VII à Thonon, l'amour de Catherine d'Estavayé pour Othon -, et prend pour symbole du mal qui rongeait la Savoie le grand sanglier qui hantait les forêts du Chablais et dont la malédiction devait être fatale aux temps héroïques : car avec la mort du Comte Rouge et celle du chevalier-trouvère, c'est toute une époque qui s'en va, avec ses valeurs, ses rêves, ses illusions, ses fantasmes - lesquels ne sont d'ailleurs pas dénués de force sur les événements : derrière leur voile, des forces mystérieuses sont à l'oeuvre. Poète et historien à la fois, Jacques Replat a dans ce roman recréé avec succès une période qui continue de susciter une forme de nostalgie : la Savoie féodale semble avoir touché au monde du rêve, comme un écho de la mythologie arthurienne alors si prisée en Europe. Evocation poignante, que celle du Sanglier de la forêt de Lonnes, et si typique de la littérature du Buon Governo (1815-1848) : on voulait renouer avec les vieilles racines, enfouies dans la brume des temps gothiques.

04/2015

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Actualité et médias

FIN DU SIECLE DES OMBRES. Chroniques politiques et littéraires

Les éditoriaux de Jean-François Revel comptent depuis trente ans parmi les plus influents de la presse française. On l'a souvent comparé à Raymond Aron pour l'exactitude de ses analyses, et aux écrivains du XVIIIe siècle pour la vivacité de son style. Chroniqueur politique et littéraire, il a toujours été suivi par un très large public, d'abord à L'Express de 1966 à 1981, puis au Point à partir de cette date. Les chroniques qu'on lira ici s'échelonnent sur les deux dernières décennies. A des articles du Point s'ajoutent quelques papiers parus dans la presse étrangère puisque Revel, jouissant d'une réputation internationale, a également collaboré à des journaux italiens, américains, espagnols et latino-américains. La période couverte par ces textes est probablement l'une des plus décisives, sinon la plus décisive, du XXe siècle. C'est, en effet, durant ces années que l'humanité aura vu se désagréger les grands systèmes totalitaires communistes qui, il y a encore quinze ans, couvraient la majeure partie de l'Europe et de l'Asie, et poursuivaient leur expansion tant en Afghanistan qu'en Afrique et en Amérique centrale. En même temps qu'une révolution politique et économique, les deux dernières décennies du siècle ont vécu une importante révolution culturelle, à travers, en particulier, la disparition des grands systèmes d'explication du monde au profit d'une philosophie plus proche des hommes. Avec l'effacement des grands systèmes totalitaires dans l'ordre de la pratique et des grands systèmes philosophiques dans l'ordre de la théorie, c'est au fond à la renaissance de l'individu, de la pensée et de la liberté individuelle que Revel nous fait assister pas à pas, épinglant à l'occasion les ridicules du temps, maniant la satire avec autant de bonheur.

09/1999

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Littérature française

Interview d'une vache et scandale au palais

Journaliste au magazine Notre Temps, Pierre Pichon tombe des nues quand son rédacteur en chef lui ordonne d'aller interviewer une vache sous prétexte que personne ne l'a fait auparavant. Il s'agit de savoir tout ce qui se passe dans la tête d'une vache. Tout. Et c'est ainsi que Pierre Pichon, qui en a vu d'autres, se retrouve assis en compagnie d'une fort jolie Bretonne pie noire répondant au doux nom de Pivoine. Pivoine se révèle diserte, intelligente, séduisante, fine mouche et un brin contestatrice. Elle a beaucoup à dire sur le sort de ses congénères et elle ne s'en prive pas. L'article fait un carton si bien que Pivoine se retrouve sur tous les plateaux télé et les studios de radio. Un grand article réussi donne souvent naissance à un beau livre et Pierre Pichon se voit déjà l'heureux co-auteur d'un best-seller fulgurant. Mais le succès monte aussi vite à la tête des ruminants qu'à celle des pauvres humains que nous sommes. Pivoine trouve un agent qui tient le journaliste à l'écart, bâcle un manuscrit qu'un éditeur publie dans la foulée et en fait un tel succès qu'il propulse notre héroïne dans les salons de l'Elysée où le président de la République, toujours heureux d'offrir à ses concitoyens chagrins des sujets de distraction anodins, ne sait qu'inventer pour lui être agréable. Trahi, bafoué, humilié, Pierre n'a plus qu'à attendre son heure. Elle viendra. Dans ce second volume de sa collection " Papillon ", Jean-Marie Gourio laisse s'épanouir avec délectation son imagination fertile. Grâce à son écriture nerveuse, sa maîtrise du dialogue et son humour ravageur, il nous offre une farce désopilante et furieusement d'actualité.

10/2016

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Poésie

EMOTIONS D'ART Poèmes, photographies et trois tableaux dont un de Louis-Charles Pinet de Gaulade

Gisèle Sans s'intéresse à tous les arts, car pour elle l'artiste, avec le moyen d'expression qu'il a choisi, poursuit le même dessein : s'approcher de la perfection, au moins la sienne. Dans ce cinquième livre, Emotions d'Art, elle emprunte sous nos yeux le chemin difficile, secret, et mystérieux qui mène à l'inspiration et peut-être à la création artistique, en nous faisant vivre toute l'exaltation émotionnelle, l'exigence sans concession aucune, la fragilité de cette quête, et aussi parfois l'épanouissement personnel. Jean Aron écrit dans la préface de ce recueil : Une sensibilité à fleur de blessures, un enthousiasme en " gerbe d'étincelles ", des couleurs se mariant avec tous les arcs en ciel du monde et, malgré les déferlements inconsidérés de l'homme, une espérance cachée derrière chaque mot, une obsession à se défaire de tout enfermement, une élévation vers le plus haut de nous-mêmes... Les photographies de Gisèle Sans ponctuent ses poèmes. Parmi elles, celles des oeuvres de trois artistes : Gisèle Alfieri Peintre du Pays d'Aix, elle fait des expositions annuelles au Moulin Cézanne, Le Tholonet. Elle se sent très proche de la Poésie. Michel Métaireau Peintre épris de liberté, il est depuis 1975 très attaché à l'île de Porquerolles qui a suivi, au fil de ses expositions, son évolution. Louis-Charles Pinet de Gaulade Ecole des Beaux-Arts de Bruxelles, il se fixe en 1946 en Languedoc. Peintre, il a trouvé avec le Lissé-Orné un second mode d'expression. Il avait fondé la Maison d'Art du Simourgh, accueillant de nombreux artistes, à La Franqui, où il devint l'ami de Henry de Monfreid. Nombreuses expositions : Bruxelles, Paris, Cannes, Rabat, Téhéran, New York, Stockholm ... Il a décoré la chapelle Le Longeron en Bretagne, ainsi que la chapelle pré-romane de Fitou dans les Corbières.

03/2006

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Musique, danse

Art et santé mentale. Tome 2, Quatre grands compositeurs bipolaires (Beethoven, Berlioz, Schumann, Williamson)

Alors que le premier volume de ce grand ouvrage consacré aux relations entre l'art et la santé mentale décrivait la vie tragique de 150 écrivains de premier plan, dont Artaud, Balzac, Baudelaire, Byron, Dickens, Goethe, Hemingway, Hugo, Maïakovski, Nerval, Poe, Pouchkine, Tolstoï, ou encore Zola ; le second analyse en détail la vie et l'oeuvre de quatre compositeurs parmi les plus célèbres. Comment la bipolarité et ses troubles se sont-ils manifestés dans la vie et l'oeuvre de ces quatre grands compositeurs ? Combinant immersion dans leur quotidien et étude approfondie de leur art, François Buhler compose un nouvel essai bibliographique à la hauteur du premier, aussi accessible qu'intelligent, aussi éclairant que passionnant. France Loïse Rehbur Voici le livre fondamental que l'on attendait, le livre nouveau qui procède enfin à l'inverse de la quasi-totalité des ouvrages parus sur le trouble bipolaire depuis plusieurs décennies. Au lieu d'être écrit par un psychiatre et de se servir des grandes personnalités du monde musical comme simples exemples pour le bénéfice presque exclusif de l'étude et de la connaissance de la maladie, il est rédigé par un musicologue et se fonde sur les dernières avancées de la psychiatrie pour faire progresser la connaissance des compositeurs et leur oeuvre. Ce livre mérite de trouver place dans la bibliothèque de toute personne intéressée par la psychologie et la musique. Claudio Leubacher Ancien virtuose de la clarinette et professeur de conservatoire dans sept disciplines différentes, François Buhler est aussi écrivain, critique littéraire, traducteur, auteur de nombreuses publications spécialisées en musicologie, correcteur, relecteur, rewriter, graphologue et conférencier international. Il est l'actuel directeur de la collection Musicologie aux éditions Connaissances et Savoirs où il a publié Aleko, l'opéra tzigane de Rachmaninov.

10/2019

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Sociologie

Oeuvres complètes. Tome 11, Sommaire du cours de sociologie suivi de Mon journal

Comme Marx et Freud, Pareto, bien que partant de points différents et ne visant aucun but concret, nous a montré un processus d'exploration de l'inconscient collectif. Il est indubitable qu'il l'a fait sans aucun respect de la raison, avec passion et violence polémique. Le fait que, comme le dit R. Aron, "il pense simultanément contre les barbares et contre les civilisés, contre les despotes et contre les démocrates naïfs, contre les philosophes qui prétendent trouver la vérité dernière des choses et contre les savants qui s'imaginent que seule la science a du prix", signifie-t-il vraiment que Pareto a voulu construire "la science contre la raison"? On peut en douter, si l'on croit que le fait d'indiquer les contingences, de montrer les contradictions, de mettre en évidence les irrationalités est déjà en soi une manière de les surmonter et donc de les vaincre. La critique de la raison ne démontre pas que Pareto la déprécie; au contraire, elle montre que la raison est intégrée dans une vision dans laquelle trouvent place, sans être soumis à un examen qualitatif et hiérarchisant, tous les éléments qui constituent concrètement l'action de l'homme. Pareto qui nous montre, par son langage apocalyptique, que la vie est un enfer, que la cruauté est éternelle, que nous sommes les victimes de nos propres illusions et de nos propres mythes, Pareto qui nous pousse à voir comment les conflits et les équivoques sont ou peuvent être, ne nous aide-t-il pas à vivre en hommes sans préjugés, responsables et courageux, insensibles à la rhétorique, aux utopies et aux mythes, à être jaloux et orgueilleux de notre liberté?

01/1967

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Récits de voyage

Voyage en Angleterre, en Ecosse et en Irlande

Cette petite ville qu'on appelle Abercouway est entourée d'un mur avec beaucoup de tours rondes, et contient plusieurs petites rues et quelques bonnes auberges dans l'une desquelles j'écris mon journal au son d'une harpe dont en joue fort joliment un aveugle. Ce propos date de 1788 et a été jeté sur un énorme carnet de voyage par le Baron Charles-Alexandre de Baert-Duholandt (Saint-Orner, 1751/Paris, 1825), un voyageur infatigable, tombé dans l'oubli le plus complet en raison, notamment, de la Révolution et de l'Empire qui l'ont contraint à une trop prudente discrétion. Pourtant son manuscrit Voyage en Angleterre, en Ecosse et en Irlande [entre 1786 et 1788] est fabuleux, unique, car il rapporte village après village, château après château, ville après ville, tout ce qu'il a vu dans cette Grande-Bretagne de la fin du Siècle des Lumières. Baert est attentif à tout et sa plume traduit toute l'atmosphère de cette Britannia à la fois si shakespearienne et si moderne. Nous sentons vibrer l'admiration pour les paysages, le sublime, la mer, les montagnes, les villages anglais ou écossais. Nous parcourons grâce à lui des châteaux aux parcs magnifiques, aux chambres remplies de tableaux, de sculptures, d'antiques, aux bibliothèques et aux cabinets de curiosité. Nous saisissons aussi les premiers bruits de la Révolution industrielle la machine à vapeur de James Watt, le pont de fonte d'Ironbridge, les premiers hauts fourneaux au coke... Et nous rencontrons grâce à notre voyageur quelques savants qui ont inventé la modernité : le Docteur Adam Smith par exemple. L'anglomanie est partout, la celtomanie enflamme Charles-Alexandre lorsqu'il foule, ému aux larmes, le sol de Staffa, Pile de Fingal et l'ombre du divin Ossian accompagne notre voyageur...

02/2019

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Histoire internationale

De la crosse à la croix. L'ancien évêché de Bâle devient suisse (Congrès de Vienne - 1815), Textes en français et en allemand

La période cruciale de 1814-1815 voit l'Europe remodelée par les Alliés vainqueurs de Napoléon (Russie, Autriche, Angleterre et Prusse). La Suisse se déchire entre "réactionnaires" et "progressistes" ; Berne est d'ailleurs proche du conflit armé avec ses anciens sujets vaudois et argoviens. On évite la guerre civile grâce aux Alliés, qui ont besoin d'une Suisse stable ; ils lui imposent ses frontières actuelles avec l'entrée des nouveaux cantons du Valais, de Neuchâtel et de Genève, ainsi que de l'ancien Evêché de Bâle (Jura, Jura bernois et partie de Bâle-Campagne). Le Congrès de Vienne scelle finalement le nouvel ordre européen et suisse. Les présentes recherches renouvellent la vision de cette époque passionnante et soulignent les tensions entre volonté de Restauration et impossibilité de balayer tous les acquis de la Révolution. En 1814, l'avenir de l'Evêché suscite de multiples projets souvent contradictoires : retour à la France, restauration de la principauté épiscopale, création d'un nouveau canton ou d'un petit canton de Bienne, cession totale ou partielle à Berne, Bâle, Neuchâtel ou Soleure ! Pour des raisons géostratégiques et d'équilibre interne de la Suisse, le Congrès attribue la plus grande part de l'Evêché à Berne et le Birseck à Bâle. Dès 1814, les Alliés retirent la principauté à la France et en confient la gestion provisoire au baron d'Andlau, un proche parent du chancelier autrichien Metternich. La personne et l'action d'Andlau, son administration ou encore les consultations populaires sur le sort du pays font l'objet de nouvelles approches. Enfin, les modalités de l'intégration des territoires de l'Evêché dans les cantons de Berne et de Bâle sont présentées en parallèle. Les nouveaux "sujets" des deux cantons formeront des pôles d'agitation décisifs lors des révolutions libérales du début des années 1830.

05/2018

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Photographie

Les plus vieux arbres

Ta quête de quatorze années de Beth Moon pour photographier de vieux arbres l'a menée à travers les Etats-Unis, l'Europe, l'Asie, le Moyen-Orient et l'Afrique. Certains de ses sujets poussent isolés sur des flancs de montagne reculés, dans des propriétés privées ou des réserves naturelles ; d'autres poursuivent une existence fière, bien que souvent précaire, parmi la civilisation. Tous, cependant, partagent une mystérieuse beauté sublimée par l'âge, ainsi que le pouvoir de nous connecter à une notion du temps et de la nature qui nous dépasse. C'est cette beauté et ce pouvoir que l'auteur capture dans ces remarquables photographies. Ce magnifique ouvrage présente soixante des meilleurs portraits d'arbre de Beth Moon en bichromies. Les images d'arbre incluent les ifs au tronc sinueux et creux, certains âgés de plus de mille ans, qui poussent dans le jardin des églises anglaises ; les baobabs de Madagascar, appelés "arbres à l'envers" à cause de la curieuse disproportion de leur tronc géant et leurs modestes branches ; et le fantastique dragonnier de Socotra, avec sa sève rouge et sa forme de parapluie, qui pousse seulement sur l'île de Socotra, au large du Yemen. Les légendes décrivent l'histoire naturelle et culturelle de chacun des sujets photographiés, alors que Todd Forrest, vice-président de l'horticulture et des collections vivantes du Jardin botanique de New York, propose une introduction concise de la stratégie de survie unique des anciens arbres dans différentes parties du monde. Un essai du critique Steven Brown définit la place unique de Beth Moon dans la tradition de la photographie d'arbres depuis William Henry Fox Talbot jusqu'à Sally Mann, et explore les défis et potentiels de l'arbre comme sujet d'art.

09/2018

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BD tout public

Le Suaire Tome 2 : Turin, 1898

Le Suaire déroule son intrigue sur plusieurs siècles et dans plusieurs pays, tandis que ses personnages sont les acteurs d'une histoire qui rebondit d'époque en époque. Au XIVe siècle dans la campagne de Troyes, Lucie est une jeune nonne qui doit bientôt prononcer ses voeux. Son cousin, Henri, l'évêque de Troyes, en est éperdu, mais elle est sous la protection de Thomas, le prieur de l'abbaye de Lirey. Au XIXe siècle à Turin, Lucia, fille unique du baron Tomaso, monarchiste convaincu, est en secret l'amante d'Enrico, un fougueux député socialiste. C'est à ce moment que Secondo Pia réalise la première photographie du Suaire, prétendant révéler le visage même du Christ... Au XXIe siècle, enfin, Lucy est cinéaste. A Corpus Christi, au Texas, a lieu l'avant-première du premier épisode qu'elle a réalisé pour la série The Son of Man, avec Henry dans le rôle de Jésus. Une douzaine de membres du Ku Klux Klan font irruption dans la salle pour interdire la projection. A leur tête, Tom, l'ancien professeur de Lucy ... L'histoire de Lucie, Thomas et Henri est celle d'une passion amoureuse dont le présumé linceul du Christ est à la fois l'enjeu et l'emblème. La rivalité des deux hommes pour la conquête de la jeune femme est l'écho de ce qui se trame en public pour déchiffrer et posséder le Suaire dit de Turin. L'image fascinante imprimée sur un linge est-elle une relique sacrée venue du premier siècle de notre ère, qui prouverait l'existence de l'homme-Dieu ? Ou un artifice fabriqué de toutes pièces pour abuser et asservir ceux qui veulent croire ?

09/2018

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Photographie

Ulysses

Leïla Bousnina est photographe. Depuis près de vingt ans, elle rencontre aux quatre coins de la France des travailleurs immigrés vivants en meublés et en foyers. Des "chibanis", des anciens aux cheveux blancs donc, comme on les désigne communément, non sans affection parfois, trop souvent avec un brin de condescendance et toujours une drôle de certitude : les nommer ainsi suffirait à ce que l'affaire soit entendue. Ces hommes, sont donc, au mieux, réduits à cette catégorie commode, leur âge, Et si l'on se prête à songer à eux, quelques mots surviennent immanquablement : pauvreté, solitude, abandon. Les photographies de Leïla Bousnina nous invitent à ce que nous résistions à les nommer ainsi. Confusément d'abord, puis au fil des pages nous sommes, comme Leïla Bousnina au fil des ans, gagnés à une autre perspective. Nous sommes gagnés à la leur. Les incarnations singulières que nous donne à voir la photographe mettent en pièces la catégorie commode. Ce sont d'abord des travailleurs immigrés, des hommes sans famille à leurs côtés, des exilés, et l'âge n'est venu qu'après. Et chacune de leur vie, leur héroïsme quotidien, composent une geste ordinaire, celle d'Ulysses sans Ithaque. Ces Ulysses sont nos contemporains. C'est le travail d'une photographe qui rêve autant de sons que d'images, que de parvenir à ce que ses photographies nous invitent à l'écoute. Leïla Bousnina a aussi patiemment recueilli des dizaines de récits de vie, quatre d'entre eux ponctuent le livre, ils ont inspiré à Kamel Khelif quatre dessins originaux qui les sertissent. C'est sans doute la geste de Leïla Bousnina que de nous donner à entendre et à voir un autre vocabulaire, le leur, pour dire qui ils sont, ont été, auraient pu être...

11/2018

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Policiers

Mémoires secrets d'un valet de coeur

Crimes Belle Epoque, médailles miraculeuses et travestis : une équation gagnante. Paris, 1910. La ravissante Dédée, née André vingt ans plus tôt, officie dans le très huppé et fort discret hôtel Sélignac, claque pour messieurs qui apprécient les travestis. Tout roule pour ces " dames ", à l'abri des violences du monde extérieur grâce à des protections en haut lieu, jusqu'au jour où l'on découvre l'une d'elles la gorge tranchée, émasculée. Seul indice : une médaille miraculeuse plantée dans son corps. Incarnation froufroutante de la Parisienne, Dédée, qui se morfond dans son écrin de velours rouge, saute sur l'occasion. Grâce au manuel du professeur Lacassagne et à la lecture assidue de revues spécialisées, elle a quelques notions de police scientifique, assez pour se lancer dans l'investigation ! Mais la tâche se complique quand d'autres meurtres sont commis en divers lieux de la ville, selon le même mode opératoire sanglant et fétichiste. Que ferait-elle sans le soutien du docteur Féclas, un remarquable médecin légiste, magicien à ses heures perdues, amant de Nijinski et ami de Marcel Proust ? Six décennies plus tard, Dédée a quatre-vingt-deux ans, elle écoute Sardou et se souvient de sa belle époque. Dans ces mémoires, le récit de ses exploits d'enquêteur se double de l'évocation savoureuse d'un monde révolu : une touche de Grand-Guignol, beaucoup de gouaille et un brin de nostalgie. Née en 1956 à Cannes, Brigitte Aubert a développé son goût pour le polar dans la pénombre du cinéma familial. Parmi ses nombreux romans publiés au Seuil et traduits dans plus de vingt pays, l'on retiendra Les Quatre Fils du Dr March, La Mort des bois (Grand Prix de littérature policière 1996), Transfixions (adapté au cinéma sous le titre Mauvais Genres), Funérarium... Elle est la reine du thriller à humour grinçant.

09/2017

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Critique littéraire

Pierre Boutang

En 1998, toute la presse française se fait l'écho de la disparition de Pierre Boutang et le monde intellectuel, longtemps divisé à son sujet, rend un hommage unanime à ce maître – à la fois méta- écrivain, critique, poète et traducteur. Aujourd'hui, en dépit du centenaire de sa naissance (1916-2016), la postérité semble oublier injustement celui qui fut aussi le fondateur du journal La Nation française (1933-1961). A ceux qui en ont une image toute faite – celle d'un personnage colérique, d'un penseur sulfureux ou même "facho" –, cette biographie fournira bien des démentis et des nuances : en politique, fut-il maurrassien ou gaulliste ? pétainiste ou giraudiste ? traditionaliste, anarchiste ou antimoderne ? Fut-il un homme de droite, ce pourfendeur de l'Argent qui appelle à voter Mitterrand en 1981 ? Un homme de gauche, cet adversaire du marxisme et du Progrès ? Et comment situer un catholique en proie aux formidables débordements d'Eros ? Ceux qui ne le connaissent pas encore découvriront ici quelle immense figure de la vie intellectuelle française fut Pierre Boutang – lecteur phénoménal, professeur adulé après avoir été longtemps exclu de l'université, mais aussi pamphlétaire à la plume acérée, et surtout philosophe de la transcendance de l'être et du désir. Traversant un demi-siècle de pensée et de débats, où se croisent les voix des maîtres et amis de Boutang – de Gabriel Marcel à Jean Wahl, de Philippe Ariès à Roger Nimier, de Maurice (javel et Raymond Aron à George Steiner –, nourri de témoignages et de documents inédits, Stéphane Giocanti révèle la genèse d'une oeuvre en forme d'"odyssée du secret" et, sans éluder sa part d'ombre, brosse le portrait d'un inclassable géant du XXe siècle.

03/2016

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Romans historiques

Passé au bleu de Prusse

Un roman historique à l'aube du xxe siècle dans cette province orientale de l'Empire allemand aux confins de celui des tsars, avec ces terres plates, infinies, dominées de part et d'autre par de grandes propriétés où l'ordre ancien règne encore. Entre la Prusse et Berlin va se jouer le destin d'une famille aristocratique liée aux sphères du pouvoir. Destin d'un père, le baron Ludwig et de ses deux enfants, Frédéric et Alexandra ainsi que de leurs domestiques. Tragédie en trois actes où le sort de chacun va être intimement lié à l'histoire de l'Allemagne. Durant le premier acte, avant 1914, tout paraît encore immuable dans un monde qui semble idéal pour cette société de junkers tout puissants. On est encore dans la Belle Epoque et " l'Allemagne heureuse de Guillaume II ". Mais bientôt l'acte deux, acte majeur qui arrive avec la crise de juillet 1914 et ses enjeux diplomatiques. La Prusse est envahie brièvement par les troupes russes en août 1914 et tout va basculer durant ces quelques semaines où la propriété est occupée. Le dernier acte se confond avec la chute des aigles russe et allemand. C'est la défaite et l'amertume, les troubles qui suivent l'abdication de l'empereur, la crainte de la contagion révolutionnaire. Chacun de ces épisodes marque l'histoire des personnages, leurs idées politiques aussi bien que leurs sentiments entre la douceur de vivre et la tourmente : découverte de la vie et ses premiers émois, plaisirs de la haute société, entrée en scène d'un bel officier russe et amour de guerre, frustration de la défaite, violence des combats sur le front ou dans la guerre civile, déchirements familiaux, espoir déçu d'un retour au passé d'avant 14 et volonté de maintenir ce passé prestigieux.

07/2015

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Revues

Tempura N°11 : Kyoto - Oct 2022

Libre et sans tabous, TEMPURA donne le goût de l'époque et raconte des histoires inattendues, qui interrogent autant qu'elles inspirent. Le numéro 11 du magazine TEMPURA aura une dominante très voyage et découverte, à travers un portrait de la ville de KYOTO. Loin des clichés d'une cité de tradition un brin conservatrice, Kyoto se renouvelle créativement depuis toujours : artisanat, cuisine, art contemporain, etc. Le dossier de ce numéro de rentrée sera une plongée dans un Kyoto alternatif à la rencontre de ceux qui font la ville aujourd'hui. Vous partirez à la rencontre de Kai, figure du Kyoto underground et des mouvements alternatifs qui ont secoué la ville depuis les années 1960. Vous plongerez vos mains dans la pâte de miso pour comprendre comment les jeunes renouvellent sa fabrication... en revenant aux traditions. Le carnet de voyage vous fait découvrir les ruelles, les artisans, les petits cafés et tout ce qui fait l'essence de Kyoto à l'ombre des temples. Le photographe et réalisateur Anders Edström vous raconte son Kyoto : rural, intime, simple. Stéphane du Mesnildot vous invite à redécouvrir le sulfureux Mishima à travers le Pavillon d'or, symbole controversé de l'ancienne capitale impériale. Jake Adelstein vous révèle pourquoi la majorité des crimes au Japon reste en famille. La photographe et journaliste Ayaka Shida continue sa quête intime des habitants de Tokyo. La Grande série vous fait prendre le ferry, moyen de transport privilégié sur l'archipel, entre promiscuité et recherche d'intimité. Le Grand reportage vous plonge dans l'univers du rap à Osaka : passion ou moyen de survie ? Découvrez l'univers punk de l'écrivain Hideo Furukawa avec une nouvelle inédite en français.

09/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Cette année on échange nos cadeaux... et nos vies !

L'herbe est toujours plus verte chez sa jumelle Charlie sait que c'est risqué, mais elle n'a pas le choix : si elle veut sauver sa place de présentatrice dans l'émission culinaire pour laquelle elle a tant travaillé, elle va devoir appeler sa soeur jumelle, Cassy, en renfort. Car elle n'a toujours pas retrouvé le goût et, s'il l'apprend, Austin, son co-animateur fourbe et ambitieux, sautera sur l'occasion pour l'évincer. Justement, Cassy ne demande qu'à s'éloigner d'un ex un peu trop collant : si Charlie la remplace à la boulangerie familiale, elle saura le tenir à distance ! Et puis, c'est l'occasion rêvée de laisser sa petite ville au profit du glamour de Los Angeles... et de ses célibataires. Le compte à rebours jusqu'à Noël est lancé : les jumelles ont douze jours pour mettre de l'ordre dans la vie l'une de l'autre... sans se douter une seconde que l'amour peut bouleverser tous leurs plans. "Je me suis régalée avec cette romance de Noël où deux soeurs jumelles vont échanger leur vie quelques jours avant Noël (...). On va rire, on va sourire mais on sera aussi ému par cette belle intrigue et ces retournements de situations qui nous feront apprécier chacune des jumelles. " The Lovely Teacher Addictions A propos de l'autrice : Maggie Knox est le pseudonyme de deux autrices de romans féminins, Karma Brown et Marissa Stapley, qui vivent toutes les deux à Toronto. En parallèle de leurs carrières respectives, une complicité hors du commun leur donna un jour l'idée de se lancer à quatre mains dans l'écriture de comédies romantiques pleines d'émotions et de gourmandises... Cette année, on échange nos cadeaux... et nos vies ! est le tout premier fruit de cette belle collaboration.

10/2022

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. Suède

Poursuivant son grand panorama européen des maisons d'artistes, de compositeurs, d'écrivains, de penseurs et de savants, considérées connue un moyen d'accéder à l'intimité des cultures, des peuples et des civilisations, Renaud Camus, après le Danemark et la Norvège, la Grande-Bretagne, l'Irlande et la France, aborde la Suède, pays qui se distingue, malgré la vastitude géographique et les distances, par une grande homogénéité : presque tous les personnages de son panorama appartiennent grosso modo à la même époque, la deuxième moitié du XIXe siècle et la première du XXe. Sauf exceptions princières ou bohèmes, ce ne sont ni de grands seigneurs dans des châteaux ni des artistes maudits dans des galetas. Ils habitent de plaisantes maisons de campagne, souvent très représentatives de leur art, et ils appartiennent à la même société. La plupart se sont étroitement connus, ce qui permet a l'auteur, selon uni jeu de récurrences des noms et des figures, de brosser par le biais des habitations le tableau d'une littérature, d'une vie artistique et de l'esprit d'un peuple. En revanche, les différences sont grandes dans les degrés de célébrité internationale : si tout le monde connaît les noms de Strindberg, de Linné, d'Alfred Nobel ou de Selma Lagerlöf, voire, prix Nobel aidant, ceux de Verner von Heidenstam ou d'Erik Axel Karfeldt, le public français aura plus vraisemblablement l'occasion de découvrir ou de redécouvrir ici, outre le grand poète Gustaf Fröding ou le mémorialiste thaumaturge Axel Munthe, un peu oublié malgré son succès mondial, des peintres comme Anders Zorn ou Bruno Liljefors, Bror Sahlström ou Carl Larsson, adoré dans sou pays, des compositeurs tels qu'Alfvén ou Peterson-Berger, des sculpteurs, un médecin, un caricaturiste, des militantes féministes et même un fondateur de dénomination religieuse, le pittoresque Laestadius, père du laestadianisme, en sa lointaine Laponie.

06/2011

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Fantasy

Le Dévoreur de soleil Tome 3 : Le Démon blanc

Depuis près d'un siècle, Hadrian Marlowe sert l'Empire en guerre contre les Cielcins. Des rumeurs affirment désormais qu'ils ont un nouveau roi. Un roi différent des précédents, qui a abandonné les attaques éclair contre les territoires frontaliers pour des frappes stratégiques visant l'Empire humain. On raconte également que Hadrian a vaincu la mort en personne. On l'appelle désormais le Demi-mortel. Mais cette popularité grandissante se révèle dangereuse pour lui et ses camarades, inspirant la méfiance du gouvernement impérial. Pris entre deux feux, Hadrian doit se battre contre plusieurs sortes d'ennemis, certains bien trop proches... " Artisan au talent rare, Christopher Ruocchio nous invite dans un futur plein de danger, d'action, d'ironie et de belle prose. Et de quelques beaux moments d'espoir. " David Brin, auteur de Elévation " La richesse et les intrigues politiques de Dune. L'intrigue prend de l'ampleur, la tension monte et la conclusion est impeccable. Recommandé. " David Drake, auteur du Seigneur des Isles " Une riche tapisserie narrant l'histoire d'un héros et d'un tyran, mais surtout d'un homme. " Kevin J. Anderson, auteur de La Saga des Sept Soleils " De la science-fiction épique de très haut niveau. Ruocchio nous livre une oeuvre fascinante. " James S. A. Corey, auteur de The Expanse " Un space opera épique et singulier rappelant Iain M. Banks et Frank Herbert... Une voix nouvelle et originale. " Eric Flint, auteur de 1632 " Une épopée richement imaginée et brillamment racontée. " R. M. Meluch, auteur de la série The Tour of the Merrimack " Savant mélange d'action et d'érudition, un space opera palpitant chargé d'adrénaline et de réflexions saisissantes sur la nature humaine. " D. J. Butler, auteur de The Witchy Eye

11/2022

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Biographies

L'ivresse artiste. Double portrait Baudelaire - Flaubert

Baudelaire et Flaubert : sous forme de " double portrait " autour de leur oeuvre comme de leur vie, ce livre nous offre une lecture croisée (sur les plans biographique, littéraire, poétique, philosophique, psychologique, artistique, historique, sociologique, politique...), une étude comparée de leurs nombreux points communs, sinon de ce qui les lie intellectuellement. Parmi ces points : leur scepticisme philosophique (Montaigne, La Boétie...) et leur pessimisme existentiel (Schopenhauer, Nietzsche...), leur rapport critique avec le romantisme (même s'ils apprécient tout particulièrement Byron, Goethe et Chateaubriand), leur vision politique et sociale (rebelle, anti-bourgeoise et anticonformiste, voire "anti-démocratique", par leur côté "conservateur" et même "élitiste"), leur procès pour outrage aux moeurs (Les Fleurs du Mal et Madame Bovary, publiés la même année, en 1857), leur réflexion critique concernant la religion (leur anticléricalisme, bien que tous deux catholiques), leur relation à la fois conflictuelle et passionnée avec leur mère (Flaubert, à ce propos, a rencontré, lors d'un dîner, celle de Baudelaire, Madame Aupick, veuve du détesté Général), leur vision du rapport amoureux, leurs multiples et féconds échanges épistolaires, leur conception de l'art et même certaines "critiques d'art" (dont un élogieux article de Baudelaire, dans une revue appelée "L'Artiste", consacré à Madame Bovary, alors cloué au pilori), leur culte du beau (dans l'écriture, le style et la recherche de perfection formelle), leur dandysme (l'aspect théorique, dans un texte tel que Le Peintre de la vie moderne, chez Baudelaire, et l'aspect pratique, chez certains héros des romans,comme L'Education sentimentale ou Salammbô, de Flaubert). Ainsi, ce livre original, sérieux, riche et rigoureux à la fois, s'avère fascinant à plus d'un titre. Il paraît, en 2021, à l'occasion de l'anniversaire des 200 ans de la naissance de ces deux géants de la littérature française, sinon universelle, du XIXe siècle. Ils demeurent plus actuels que jamais...

03/2021

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Milieux naturels

Le littoral aquitain

Paru en deux livraisons dans La Revue des deux mondes en 1862, le littoral de la France de Elisée Reclus ne fut jamais publié en livre. Cette injustice est désormais réparée. Dans cette étude, Elisée RECLUS, géographe d'exception comme le qualifie Mme Béatrice GIBLIN, directrice de la revue Hérodote qui lui a consacré une thèse, il étudie le littoral aquitain de l'embouchure de la Gironde et la péninsule de Grave aux landes de Born et du Marensin. Elisée RECLUS, géographe libertaire, est entre autres, l'auteur, au début 19ème siècle, de deux très grands livres : l'Homme et la Terre et La Nouvelle Géographie Universelle. Il est bien méconnu aujourd'hui, mais il était alors très célèbre, non seulement en France d'où pourtant il avait été proscrit après la Commune, mais aussi à l'étranger. Ses ouvrages étaient traduits en plusieurs langues... Sa réputation dépassait largement les milieux scientifiques et il était lu par un très large public ; ses écrits, publiés à plusieurs milliers d'exemplaires, paraissaient chaque semaine sous forme de fascicules. C'est que sa géographie n'était pas fastidieuse nomenclature ; il faisait découvrir le monde, décrivait les pays étrangers ; il parlait des rapports des hommes avec la nature mais aussi de leurs luttes pour le progrès et pour la liberté. Son oeuvre est aujourd'hui est à peu près totalement oubliée. Evidemment le monde a bien changé depuis qu'il a écrit sa Nouvelle Géographie universelle mais sa démarche reste exemplaire et l'ampleur de sa conception de la géographie dépasse encore largement celle de la plupart des géographes d'aujourd'hui. Ses questionnements, surtout, sont plus que jamais à l'ordre du jour.

03/2022

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Littérature française

Mars Violet

Mars Violet est un roman total, un roman monstre. Oana Lohan met tout ce qui fait sa vie : son éducation, la révolution, l'homosexualité, les blessures et les deuils, la fuite, l'exil ou le retour, les amours et les errances dans ce texte pulsant comme un pogo endiablé. Furieusement intime et complètement rock. Le pivot du livre, c'est une nuit de décembre 89 aujourd'hui entrée dans l'histoire, le soir où les Ceausescu vont tomber, le jour où la Roumanie communiste va finir, pour entrer tout à trac dans le magma du capitalisme sauvage. Mais cette Histoire avec un H majuscule a une tout autre saveur quand elle est racontée à chaud par une jeune fille un peu bizarre et son groupe d'amis, partis à la recherche d'un des leurs disparu, eux-mêmes égarés dans les circonvolutions d'une nuit de révolution qui mêle la panique à l'exaltation, l'incompréhension à l'inquiétude. Oana Lohan tisse une toile narrative où se mêlent et se croisent des souvenirs d'enfance, ceux de la Roumanie communiste dans laquelle elle a grandi, des souvenirs plus intimes ou formateurs, ceux de l'Europe postcommuniste où elle a poursuivi sa voie et sa soif d'expérience de la fin des années 80 à nos jours. On croise des personnages rocambolesques, une mère psychiatre, un père doux rêveur, des amis un brin barrés, quelques personnages borderline, et une grand-mère adorée. Cette foule décrite en touches de couleurs vives dresse, au-delà du portrait autobiographique, celui d'un pays aujourd'hui disparu, la Roumanie d'avant 89. "Se barrer à vingt ans d'un pays qui sort d'une dictature atroce et ouvre ses frontières, rien d'étonnant là-dedans. Franchement ça a été la première chose réellement bandante qu'elle ait faite depuis sa naissance. Ou presque"

04/2021

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Littérature française

L'oeIL DE CHAT. Tome 1

Le jour venait de se lever, blafard et triste. Paris - le Paris qui travaille - s'éveillait. Les ouvriers descendaient des hauteurs de Montmartre, la pipe à la bouche et le pain sous le bras. Les petites couturières trottinaient vers l'atelier où elles vont pousser l'aiguille jusqu'à la nuit pour gagner quelques sous. C'est l'heure où les viveurs à outrance rentrent chez eux. Un fiacre montait lentement la rue du Rocher, un de ces affreux fiacres, attelés d'une rosse poussive, qu'on trouve, sur le tard, à la porte des cercles et des restaurants fréquentés par les soupeurs. Au fond de ce véhicule délabré, qui sonnait la ferraille, un jeune homme sommeillait, en mâchonnant un cigare éteint : un grand garçon, très brun, engoncé dans un paletot dont il avait relevé le collet pour cacher sa cravate blanche, car il était en tenue de soirée et, à ses traits fatigués, on voyait bien qu'il ne s'était pas couché. Il avait baissé une des glaces de la voiture, probablement parce qu'il éprouvait le besoin de respirer l'air frais du matin, après avoir veillé longtemps dans un lieu empesté par la fumée du tabac, et quand il entrouvrait les yeux, secoué par un cahot, il regardait vaguement les passants qui filaient sur les trottoirs. Et il lui arrivait d'envier le sort de ces esclaves du labeur que la nécessité de gagner leur pain quotidien forçait à courir les rues dès l'aube ; il lui arrivait de souhaiter d'être à leur place, lui, le riche désoeuvré, déjà las de vivre sans but. Il faut dire tout de suite que ces aspirations à une existence régulière lui venaient à la suite d'une grosse perte de jeu et qu'il ne pensait pas sérieusement à se convertir.

03/2023

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Littérature française

L'oeIL DE CHAT. Tome 2

Le jour venait de se lever, blafard et triste. Paris - le Paris qui travaille - s'éveillait. Les ouvriers descendaient des hauteurs de Montmartre, la pipe à la bouche et le pain sous le bras. Les petites couturières trottinaient vers l'atelier où elles vont pousser l'aiguille jusqu'à la nuit pour gagner quelques sous. C'est l'heure où les viveurs à outrance rentrent chez eux. Un fiacre montait lentement la rue du Rocher, un de ces affreux fiacres, attelés d'une rosse poussive, qu'on trouve, sur le tard, à la porte des cercles et des restaurants fréquentés par les soupeurs. Au fond de ce véhicule délabré, qui sonnait la ferraille, un jeune homme sommeillait, en mâchonnant un cigare éteint : un grand garçon, très brun, engoncé dans un paletot dont il avait relevé le collet pour cacher sa cravate blanche, car il était en tenue de soirée et, à ses traits fatigués, on voyait bien qu'il ne s'était pas couché. Il avait baissé une des glaces de la voiture, probablement parce qu'il éprouvait le besoin de respirer l'air frais du matin, après avoir veillé longtemps dans un lieu empesté par la fumée du tabac, et quand il entrouvrait les yeux, secoué par un cahot, il regardait vaguement les passants qui filaient sur les trottoirs. Et il lui arrivait d'envier le sort de ces esclaves du labeur que la nécessité de gagner leur pain quotidien forçait à courir les rues dès l'aube ; il lui arrivait de souhaiter d'être à leur place, lui, le riche désoeuvré, déjà las de vivre sans but. Il faut dire tout de suite que ces aspirations à une existence régulière lui venaient à la suite d'une grosse perte de jeu et qu'il ne pensait pas sérieusement à se convertir.

03/2023

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Poésie

Les Hommes sans Épaules n°55, Dossier : Richard ROGNET & les poètes de l'Est

Ce numéro des Hommes sans Epaules est consacré à l'Est et à ses poètes autour de l'Alsace et de la Lorraine... De cette Alsace nous retenons, choix forcément restreint et non exhaustif, dans notre numéro douze poètes et non des moindres puisqu'il s'agit de l'immense peintre-poète-sculpteur Jean Hans Arp, puis Maxime Alexandre, poète juif alsacien surréaliste communiste puis chrétien (quel parcours ! ), Nathan Katz, poète dialectal méconnu, à tort, le météore Jean-Paul de Dadelsen, Claude Vigée, Joseph Paul Schneider, Jean-Claude Walter, Roland Reutenauer, Jean-Paul Klée, Jacques Simonomis le poète du Cri d'os, Germain Roesz et Gérard Pfister, poète qui a aussi développé un impressionnant catalogue, éditorial, à la magnifique enseigne d'Arfuyen, depuis 1975. Différente est l'histoire des voisins lorrains et vosgiens, qui échappent à la Reichsland Elsaß Lothringen. Outre Yvan Goll, on lira le symboliste Charles Guérin, notamment autour de sa passion pour l'Alsacienne Jeanne Bucher, Daniel Abel et Serge Basso de March, de Longwy. Puis, l'abbé Ernest de Gengenbach, le temps d'une rencontre avec Satan. On lira ensuite les trois plus hauts sommets du massif : Yvan Goll, mais aussi Henri Thomas et Richard Rognet le poète du Val d'Ajol, l'un des grands poètes de notre époque. Le poème se situe ici à la lisière du monde, du temps, du dehors et du dedans, du lointain et du proche, "là où la vie ne - distingue plus ce que tu vois dehors de ce qui - vibre en toi, comme le lieu parfait de ta naissance". Là, ou le brin d'herbe incarne tout le cosmos, en équilibre sur la foudre, le poème et la tombe...

03/2023