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Critique littéraire

Correspondance. tome 2 : lettres 23-52

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Histoire de France

Louis XVI

Homme d'Etat malgré lui, prince de la tradition, aveuglé par les Lumières qui le détournent toujours vers le passé, Louis XVI apparaît bien comme le roi " empêché " de son siècle. Inhibé par une éducation castratrice, c'est un souverain dont on a brisé les ressorts de la personnalité qui préside aux destinées du royaume de France, alors qu'il a tout juste vingt ans. Jusqu'aux prémices de la Révolution, ce souverain " honnête homme " se passionne pour les sciences, rêve de voyages outre-mer, forge quelques serrures, tout en gouvernant, à regret, ses Etats. Entouré de ministres remarquables, il décourage leurs initiatives par une indécision maladive. N'ayant aucune confiance en lui-même, il se défie de tous, et surtout de ses conseillers les plus dévoués dont il ne peut supporter l'écrasante personnalité, car il se montre toujours jaloux du pouvoir qu'il ne parvient pourtant pas à exercer. Marie-Antoinette l'intimide, ses frères l'inquiètent et il redoute la Cour avec son étiquette immuable. Alors, il chasse et chasse encore pour sublimer ses frustrations. Ce monarque, qui n'eut jamais la passion du pouvoir et qui assista impuissant au déclenchement de la Révolution a soulevé bien des polémiques. La culpabilité collective qui pesa longtemps sur les Français l'a figé dans une imagerie révolutionnaire ou saint-sulpicienne dont les contours semblent inexorablement dessinés par les bois de la guillotine. A la veille du bicentenaire de la Révolution, cette biographie, aussi vivante que savante, aussi documentée que sereine, renvoie dos à dos les détracteurs systématiques et les admirateurs inconditionnels de Louis XVI. Elle met pour la première fois en pleine lumière une image cohérente et lucide du dernier roi de l'Ancien Régime.

11/2007

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Critique littéraire

Correspondance. tome 5 : lettres 96-109

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Histoire et Philosophiesophie

THE WOMAN WHO KNEW TOO MUCH. Alice Stewart and the secrets of radiation

THE WOMAN WHO KNEW TOO MUCH tells the engaging life story of the epidemiologist whose discoveries about radiation risk have revolutionized medical practice and challenged international nuclear safety standards. For more than forty years, Dr. Alice Stewart has warned that tow-dose radiation is far more dangerous than has been acknowledged. Although an outstanding scientist with more than 400 peer-reviewed papers to her name, her controversial work has only recently begun to receive significant attention, because it lies at the center of a political storm. In the 1950s when doctors would routinely x-ray pregnant women, she began research at Oxford that led to the discovery that fetal x-rays doubted a child's risk of developing cancer. When she was in her seventies, she again astounded the scientific world by showing that the U.S. nuclear weapons industry was far more dangerous than commonly believed, a finding that embroiled her in an international controversy over radiation risk. In recent years, she has become one of a handful of independent scientists whose work is a lodestone to the antinuclear movement. In 1990, the New York Times called her "perhaps the Energy Department's most influential and feared scientific critic." The Woman Who Knew Too Much traces Dr. Stewart's life and career from her early childhood in Sheffield and medical education at Cambridge to her research positions at Oxford and the University of Birmingham, where she still maintains an office. The book joins a growing number of biographies of pioneering women scientists such as Barbara McClintock, Rosalind Franklin, and Lise Meitner and will find a wide range of appreciative readers, including those interested in the history of science and technology and of the history of women in science and medicine. Activists and policymakers will also find the story of Alice Stewart compelling reading.

02/2000

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Psychologie, psychanalyse

Votre enfant est-il intellectuellement doué ? Traité sur la précocité intellectuelle

Pourquoi un enfant curieux de tout, rapide dans sa compréhension et ne demandant qu'à défier les difficultés, devient-il source de problèmes dans le système scolaire français ? Dès la maternelle, Sidney semble présenter, aux dires de ses enseignants, des troubles comportementaux. Il perturbe la classe par son incessante agitation et par ses kyrielles de questions qui de surcroît ne portent pas sur des sujets prévus au programme... bref, il dérange. Des tests passés chez un psychologue déterminent un important décalage positif par rapport à la moyenne intellectuelle des enfants de son âge. Forts d'avoir décelé la raison de la conduite déroutante de leur enfant, ses parents sollicitent une demande de dérogation pour le passage anticipé en CP sur recommandation du responsable d'un département de psychologie parisien. Le refus catégorique de l'Education Nationale de reconnaître la particularité de l'enfant d'une part, et l'ennui croissant de celui-ci d'autre part, entraînent ses parents vers six années d'interrogations et de recherches, au cours desquelles ils découvrent que d'autres enfants et leur famille vivent des situations pratiquement similaires. Elsa Goiame-d'Eaubonne raconte le parcours difficile qu'elle a traversé avec son fils mais relate également des dizaines de témoignages de parents d'enfants intellectuellement doués dans son ouvrage préfacé par Jean-Charles Terrassier, psychologue de notoriété internationale, spécialiste depuis près de trente ans de la précocité intellectuelle et président de la Fédération de l'Association Nationale Pour les Enfants Intellectuellement Précoces. Par une synthèse claire et lucide, ce livre situe l'école et l'enfant intellectuellement doué dans son contexte actuel. Il donne également des conseils pour entretenir le capital santé tout en améliorant l'efficience intellectuelle et rassemble une pléiade de références utiles dans les pages de son guide pratique.

12/1997

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Critique littéraire

Lettres. Tome 8

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

10/1963

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Sports

Pierre de Coubertin

" Si je regarde en arrière, écrit Coubertin dans ses Mémoires, je constate que d'un bout à l'autre de ma vie d'homme, j'ai fait le métier d'éclaireur. " Eclaireur : voilà bien le mot juste pour désigner une action publique menée en lisière des rouages traditionnels. Dans la grande effervescence qui agit les élites françaises sur les moyens de régénérer la nation après la défaite de 1870, il choisit en liaison avec les plus hautes instances du pays (et en dépit de leurs réticences), dé définir et de mettre en œuvre un modèle efficace de formation morale, intellectuelle et physique. Essayiste, journaliste conférencier, historien, il mène pour ce faire, en France et à l'étranger, des enquêtes pénétrantes sur les divers systèmes d'éducation et nous dans l'ensemble du personnel politique français comme avec les gouvernants et chefs d'Etat étrangers de solides amitiés qui lui permettront d'avoir une large vision des problèmes du monde. A la France - qu'il entend " rebronzer " - il propose un programme éducatif fondé sur l'initiative, l'esprit d'entreprise, l'harmonie sociale, l'hygiène, la santé par le sport, et plusieurs de ces idées trouveront à terme une traduction concrète. Entre les peuples il s'efforce d'établir des liens de compréhension et de coopération pour combattre les excès d'un nationalisme dont il perçoit les dangers : les Jeux olympiques, recréés en 1896 à son initiative sur le modèle de ceux de la Grèce antique, en sont un moyen privilégié. Aucun débat de son temps n'aura laissé indifférent cet idéaliste allergique à toute utopie, ce visionnaire bâtisseur : les Jeux olympiques, la plus spectaculaire de ses réalisations, ne sont-ils pas aujourd'hui, en dépit de tout, la seule occasion qu'ont tous les hommes de la planète de communier dans une même ferveur ?

05/1988

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Critique littéraire

Discours d'apparat

Si Démosthène est surtout connu pour ses vibrantes harangues politiques, ses oeuvres d'apparat, ont, dès l'Antiquité, été mises de côté, peut-être dès Callimaque. Parmi elles, deux brefs discours, dont l'attribution n'est malheureusement pas certaine, l'Eroticos et l'Epitaphios, nous sont parvenues sous le nom de Démosthène : le premier est l'éloge funèbre, ou logos epitaphios que Démosthène fut chargé de prononcer en l'honneur des morts tombés à la bataille de Chéronée (338 av J-C). Alors que l'indépendance des cités grecques est en passe de disparaître, l'auteur fait l'éloge de la démocratie athénienne et de ceux qui ont sacrifié leur vie pour elle. Le second discours recoupe, non seulement, comme son nom l'indique un éloge de l'amour fait au jeune Epicrate, mais encore un traité d'éducation : l'auteur ne veut pas tant séduire le jeune homme que l'inviter à embrasser la carrière politique. Notre édition rassemble en un volume ces deux textes originaux, et font partie d'une entreprise plus vaste, visant à faire sortir de l'ombre, tout un pan méconnu de l'ouvre de Démosthène, les Discours d'apparat, les Prologues et les Lettres. L'Introduction fait le point sur la tradition manuscrite, tandis que chaque discours est précédé d'une notice propre. La question de l'attribution ainsi que celle de la datation est, à chaque fois, analysée en détail, de même que la place occupée par le texte dans l'histoire littéraire. Les influences, nombreuses, allant de Thucydide à Platon et à Xénophon, sont présentées précisément, tandis que le contexte historique est rappelé brièvement. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Le volume est en outre assorti d'un Appendice sur la voltige richement documenté.

12/2002

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Actualité et médias

François Hollande ou la force du gentil

Beaucoup de livres ont été écrits sur François Hollande. Ils parlent tous de son mystère, de ses secrets sans en révéler le sens. L’originalité de cet ouvrage est de s’attacher aux valeurs qui ont construit la personnalité de François Hollande. De son éducation chrétienne à l’apprentissage de la rouerie politique aux cotés de François Mitterrand puis Lionel Jospin. Cette enquête permet de comprendre la cohérence et la force originale de cet ambitieux affable. On y découvre que François Hollande est réellement gentil. C’est à la fois le fondement de sa personnalité et le socle de sa vision politique. Il a un vrai sens du dévouement, une réelle répugnance à la méchanceté. Contrairement à ses mentors, il ne croit pas que les rapports de force doivent régir les relations politiques. Car on découvre également comment François Hollande a longuement et secrètement préparé son arrivée au sommet. Dissimulant son ambition, mais s’initiant à tous les rouages de la société politique pour mieux l’investir, la « subvertir » de son propre aveu. Il a fait partie des grandes manipulations clandestines orchestrées par François Mitterrand. Il a calculé son parcours depuis très longtemps. Il n’est pas orgueilleux, mais il ne nourrit aucun état d’âme ni aucun complexe. Même s’il est longtemps resté dans l’ombre de trois grandes figures socialistes, il ne se reconnaît aucun mentor, aucun modèle. François Mitterrand, Jacques Delors, et Lionel Jospin n’ont été que des parrains, des professeurs, qu’il a choisis en fonction de son intérêt politique, mais sans les reconnaître comme ses maitres ou ses modèles. Se croyant capable de changer en profondeur la pratique du pouvoir en France, pour y amener une culture politique basée sur le compromis, la consultation et le partage du pouvoir présidentiel.

02/2012

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Littérature étrangère

Lianes d'amour. Kinzinga

Une case plantée au sommet d'une colline, quelque part en Afrique Centrale, dans les années cinquante : c'est le début. Une ville avec ses immeubles, son aéroport dans les années quatre-vingt-dix : c'est la fin. Comment trois générations ont opéré ce "miracle", malgré l'égoïsme des uns, la rapacité des autres ? Sous la forme d'une saga, Munkonda Mbuluku Mikiele présente l'image positive d'un développement qui saurait respecter la tradition. Dans une langue poétique, sans didactisme, mais non sans pédagogie, par-delà une magnifique histoire d'amour, émergent les deux axes de réflexion qui sous-tendent son œuvre : Quelle démocratie assurera le développement de tous ? Quelle éducation saura valoriser chacun ? " Tandis que je dormais, je vis le soir revenir. J'étais tout enfant, marchant à côté de mort père, dans le village où les gens nous saluaient avec entrain. Où allions-nous ? Nous dépassâmes les dernières cases en planches, là où aujourd'hui se dressent les immeubles de luxe, tels des aigrettes, les pieds dans la rivière. Nous la traversâmes. Les oiseaux dans la forêt criaient. Ils nous appelaient. Nous avançâmes. Devant nous, les reptiles fuyaient. Un caméléon nous regarda de ses gros yeux. - Le voilà enfin celui dont je t'ai toujours parlé. Si ça se mangeait, je t'en aurais nourrie tous les jours, afin que tu te remplisses de sa sagesse. Cet animal est ton idéal. Ne dis rien sans réfléchir ; tu regarderas toujours d'où tu viens, et où tu vas ; ne va jamais trop vite, ne cours pas après mille et mille chemins, et que ton cœur soit ouvert à la vie. Le cœur de l'homme est un fruit d'amour. Et l'amour lui-même, l'oasis du pardon.

08/2004

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Religion

Chemins de guérison des blessures de l'enfance. Sur les pas de Thérèse de Lisieux

Toute famille porte en elle-même un trésor, des richesses et des joies mais aussi des limites, des pauvretés et des souffrances. L’homme naît et se construit au sein d une famille. Il y fait, très jeune, l’expérience de l’amour en même temps que, parfois, celle du manque de tendresse vraie et de présence sécurisante, ce qui peut le gêner, voire entraver sa croissance vers la maturité. Ce livre s’adresse à tous ceux qui, célibataires ou mariés, cherchent un chemin de libération et de guérison de leur propre histoire familiale, afin d’accéder à leur pleine identité d’homme et de femme. La Sainte Famille leur est donnée ici comme lieu de pacification des blessures de l’enfance. Le Christ nous offre ses parents, saint Joseph et la Vierge Marie, pour être nos modèles et nous accompagner dans la résolution de nos blessures passées. La proximité entre sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et l’auteur, nous dit Mgr Aillet, permet d’heureux rapprochements. L’héroïcité des vertus des parents de la carmélite, les bienheureux Louis et Zélie Martin, n’a pas empêché que celle-ci porte des blessures profondes : angoisses, scrupules, fragilité affective. Pour être un saint, il ne faut pas forcément être le modèle accompli de ce que l’on pense être l’équilibre humain. C’est le mystère de notre humanité blessée par le péché originel mais restaurée dans le Christ. Ce livre peut être lu comme un guide de la vie familiale, par les repères qu’il donne sur l’identité du père, de la mère et de l’enfant d’une part, les indications sur l’éducation et la gestion de la relation au sein d’une famille d’autre part.

11/2014

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Sciences historiques

La famille Guitton en Forez. Ascendance et descendance d'Auguste Guitton (1815-1901)

Né en 1940, ancien élève de l'Ecole polytechnique, Jean-Paul Guitton a fait une carrière d'ingénieur hydrographe dans la Marine, puis d'ingénieur de l'armement dans diverses administrations parisiennes. Depuis son admission dans la 2e section des officiers généraux, il milite dans le mouvement familial et pour le respect de la vie. Parallèlement il s'est toujours intéressé à l'histoire et à la généalogie, ce qui le conduit aujourd'hui à publier l'histoire de sa famille. Originaire de Charlieu, entre Saône et Loire, la famille Guitton remonte à Charles Guitton, maître tanneur au début du XVIIe siècle. La présente étude est centrée sur Auguste Guitton (1815-1901), notable stéphanois, arrière-grand-père de l'académicien Jean Guitton (1901-1999) et ancêtre de l'auteur. Elle présente l'ascendance des Guitton à Charlieu et à Roanne, à Roanne et Saint-Just pour les Berry La Barre, à Cadix puis Couzon pour les Lacombe et les Goiran, puis l'installation d'Auguste Guitton à Saint-Etienne, appelé aux affaires de son beau-père, André Simon Nicolas Boutérieux, lui-même lié à de bonnes familles stépahanoises, les Royet, les David, les Thiollière... Dès lors, la famille Guitton s'enracine à Saint-Etienne et dans la propriété voisine de Montravel ; solidement ancrée dans sa foi et ses convictions, elle entretient des " traditions " familiales et de fidélité au trône et à l'autel. Les réunions familiales et les saynètes dont elles sont l'occasion permettent de juger de la culture de la bourgeoisie française aux XIXe et XXe siècles ainsi que de l'éducation reçue par ses aïeux. Plusieurs tableaux généalogiques complètent cette étude historique et sociologique d'une vieille famille assez représentative de la bonne bourgeoisie.

10/2007

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Sociologie

Manuel d'autodéfense intellectuelle

Jeune enseignante, Sophie Mazet a dû se fabriquer un profil "tout-terrain" pour faire face au niveau très variable des élèves de son lycée de ZEP (qui va de la classe de "remobilisation", composée de jeunes ayant quitté le système scolaire, à l'hypokhâgne). Très vite, elle se trouve confrontée à des adolescents capables de croire sans réserve aux informations les plus farfelues, voire les plus effroyables. Car rien n'est plus facile que de manipuler des esprits quand ceux-ci sont encore jeunes et malléables. L'actualité récente l'a souligné, nous avons plus que jamais besoin de repères pour faire le tri dans la masse d'informations dont nous disposons. En 2010, puisant son inspiration dans une déclaration du célèbre linguiste Noam Chomsky, pour qui un "cours d'autodéfense intellectuelle devrait être obligatoire dans tout système d'éducation qui se respecte", elle se lance et invite les élèves de son lycée à s'entraîner avec elle à développer leur esprit critique tout en s'amusant. Le cours est un succès. Son adaptation sous forme de manuel grand public s'impose alors naturellement. Composé de neuf leçons, chacune agrémentée d'une "alerte paranoïa "et d'une "boîte à outils", ce guide propose d'apprendre à décrypter toutes les formes de discours dont la visée est bien souvent de nous rouler dans la farine : du discours politique au discours bio-écolo-équitable, en passant par le langage publicitaire, les discours des médias d'information, des séries télé, des conspirationnistes, des pseudo-sciences ou des extrémistes de tout poil. Un ouvrage drôle, accessible et intelligent à l'usage des jeunes générations, mais aussi de ceux qui souhaitent remettre l'esprit critique à l'honneur et combattre efficacement propagande, langue de bois, intox, raccourcis, amalgames, fausses rumeurs et psychoses en tout genre.

09/2015

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Gestion

La boîte à outils du marketing digital. 2e édition

La transformation digitale dont tout le monde parle, c'est quoi ? Le référencement naturel est-il si important qu'on le dit ? Quelle différence entre brand content et content marketing ? Quand faut-il s'exprimer sur les médias sociaux ? Qu'est-ce que l'inbound marketing ? Le growth hacking est-il une solution efficace ? Comment définir avec précision vos persona ? 60 outils indispensables pour transformer en profondeur vos pratiques marketing ou tout simplement mieux les maîtriser. Pour s'adapter aux nouvelles attentes des clients connectés, les fonctions marketing, communication et vente doivent profondément se réinventer. Cela peut parfois sembler complexe, mais passé le cap des acronymes barbares et des concepts nébuleux, de nouveaux horizons apparaissent. Liste des contributeurs : Guilhem Bertholet, CEO Invox - Content Marketing Agency @guilhem Christophe Boisson, graphiste freelance Fabrice Brianson, président fondateur de Just Amazing @ab_brianson Stéphane Couleaud, CEO Webmecanik @scouleaud Emeric Ernoult, fondateur & CEO Agorapulse @eernoult Florent Hernandez, CEO Sociallymap @Flo__Hernandez Sylvie Lachkar , Sales Education Lead, Social Selling evangelist & certified coach - SAP Sales University EMEA & MEE @sylswan Guillaume Mikowski, Directeur Général de l'agence Brainsonic @guimikowski Christian Neff, CEA Markentive @Markentive_CEO Alina Petrova, responsable de Content Marketing chez SEMrush France @AlinaSEO Sébastien Morizot, VP Digital, @sebarizot Bruno Scher, Consultant en Management de Projets digitaux @SCHERBruno21 Yann Gourvennec, Author and Entrepreneur, CEO Visionary Marketing @ygouvern Frédéric Canevet, Product Manager & Blogeur @conseilsmkg David Victor, Web Project Manager, Fondateur d'UNIKWEB @unikweb Emilie Ogez, Social Media Planner @eogez Emmanuelle Leneuf, Journaliste, Fondatrice du FlashTweet @EmmanuelleL9 Pascal Trambouze, Acteur et metteur en scène du social selling B2C @acteurvente Hervé Kabla, CEO Be Angels @HerveKabla Alban Jarry, Chief Digital Technology Officer, speaker & author @Alban_Jarry Yann Dirheimer, Marketing Manager Hootsuite @YannDirheimer Laure Canart, Directrice Marketing Cegos @LaureCan

03/2020

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Psychologie, psychanalyse

Vivre mieux grâce à la psychogénéalogie. Comment donner du sens à notre histoire pour devenir nous-mêmes

Notre famille et notre éducation nous ont donné des marquages. Certains sont positifs car ils nous ont aidés à nous construire et à devenir ce que nous sommes ; d'autres sont négatifs car ils entraînent des limitations, des blocages, des programmations inconscientes qui font que nous sommes mal avec nous-même et avec les autres. Mais une fois ces blocages identifiés, nous pouvons décider de nous " prendre en main ", de nous libérer de ces répétitions ou de ces projections négatives, et cesser d'être victimes de notre passé. Comment utiliser au mieux notre histoire pour en faire quelque chose de positif aujourd'hui ? Même si " tout n'a pas été rose " tous les jours, qu'avons-nous appris ? Quelles qualités, quelles aptitudes, quelles valeurs notre passé a-t-il développé chez nous ? Qu'est-ce que nous comprenons mieux chez les autres du fait de ce que nous avons vécu ? Que pouvons-nous leur apporter grâce à ce que nous avons connu ? Nous sommes en mesure, grâce à la psychogénéalogie, de faire un travail sur nous pour ne plus réagir comme avant, pour arrêter de souffrir des comportements qui nous blessent, pour accepter que notre famille soit comme elle est, pour faire le deuil d'être aimés comme nous le voudrions, pour apprendre à nous aimer nous-mêmes, pour construire des relations harmonieuses avec les autres, pour être libre de vivre comme nous le souhaitons... C'est en nous affranchissant de ces carcans que nous pouvons accéder à nos potentialités et développer notre imagination, notre fantaisie et notre joie de vivre. Tel est le message plein d'espoir que nous transmet Chantal Rialland dans ce nouveau livre. Ce qui est en notre pouvoir, c'est bien de nous libérer pour réaliser au mieux nos aspirations, de vivre pleinement le moment présent, de nous rendre heureux ou heureuse, ici et maintenant.

10/2011

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Histoire de France

Le plus bel âge ? Jeunes et jeunesse en France de l'aube des "Trente Glorieuses" à la guerre d'Algérie

" Crise de la jeunesse ", " fossé des générations ", " nouvelle classe dangereuse " : ces expressions ont rythmé les discours sociaux, politiques et médiatiques de la Libération jusqu'au cœur des Trente Glorieuses. Enquêtes, sondages et réquisitoires divers entendaient sans répit cerner les contours de l'identité des jeunes. De Tricheurs en nouvelle vague, le cinéma les porta en haut de l'affiche. Les " blousons noirs " effrayaient. Cynisme d'une génération désabusée, recrudescence de la délinquance juvénile, symptômes d'une France troublée par son entrée en croissance accélérée : tous les ingrédients semblaient réunis pour ériger, pour la première fois, la " jeunesse " en véritable enjeu de société. Au même moment, les sciences humaines et sociales commençaient à faire des jeunes un sujet d'étude privilégié. La psychologie, la psychanalyse parfois pénétraient les institutions chargées de les encadrer : l'école, l'armée, la justice des mineurs, les centres d'éducation surveillée... Des politiques publiques se mettaient en place qui devaient déboucher sur la création d'un ministère de la Jeunesse. Dans les partis politiques et les syndicats, les aspirations et revendications des générations montantes tenaient à présent une place non négligeable. Pour ces jeunes, les difficultés ne manquaient en effet pas. Les prémisses de la massification mettaient en évidence l'inadaptation du système scolaire à les accueillir convenablement. Pour les jeunes travailleurs, l'âge créait davantage d'obstacles qu'il n'en résolvait. Surtout, nés au temps des " classes creuses ", ces jeunes formèrent aussi une génération de la double guerre, celle qu'ils connurent enfants dans les affres de la défaite et de l'occupation, et celle qui hanta et happa leur jeunesse, la guerre d'Algérie. Tout cela justifie qu'on n'accole pas à leurs vingt ans le qualificatif éculé de " plus bel âge ".

09/2007

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Littérature française

Oeuvres complètes, tome 7. Jazz 2

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Jazz 2 Avec ce deuxième ensemble de chroniques de jazz, Boris Vian poursuit sa tâche d'information et d'éducation pour le monde francophone, les lecteurs de Combat (articles variés) pour qui il éclaire par exemple le débat sur le be-bop, et les amateurs de disques de Jazz Hot. Mais il le fait aussi, humoristiquement et sérieusement à la fois, pour les auditeurs d'outre-Atlantique qui partagent sa passion. Dans ses enregistrements à destination de l'Amérique (1947-1948), il illustre l'histoire du jazz en France des années trente aux années quarante : ces textes d'un anglais désopilant et toujours personnel sont accompagnés ici de leur traduction française. Gilbert Pestureau Chroniques de Jazz dans Combat Chroniques dans Jazz Hot Jazz in Paris

10/2020

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Vins, alcools, boissons

Invignez-vous !

La France a deux grandes spécialités : son vin, et sa capacité à entraver tout ce qui peut faire fonctionner et briller le pays. La loi Evin réunit les deux. Celle-ci interdit toute publicité, et au-delà toute communication, émission ou reportage portant sur le plaisir du vin. Au pays des grands crus que le monde entier nous envie, il est proscrit, sous peine de lourdes amendes, de commenter une dégustation professionnelle ou un repas associant mets et vins, bien que le repas gastronomique à la française soit inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, et que le vin représente, en France, la seconde rentrée de devises après l'aéronautique (soit la valeur de 41 airbus tous les ans) ! Un moralisme sournois pèse sur notre démocratie. Comment, au pays des sans-culottes assoiffés de liberté comme de vin, en est-on arrivé là ?Né de la défaite de 1870 et de la volonté de trouver un bouc émissaire, l'hygiénisme et le prohibitionnisme ont engendré une médicalisation de la société. Au nom du risque zéro l'action, la décision et la responsabilité de chacun s'effacent désormais devant le « Nous savons mieux et décidons à votre place » de soi-disant experts pas toujours désintéressés. D'où vient cette idéologie culpabilisatrice qui confine parfois au ridicule ? Va-t-on interdire les « routes des vins » sous prétexte qu'il ne faut pas associer les mots routes et vins ? Face à cette prohibition rampante, l'éducation, l'apprentissage du goût, et la transmission du savoir à nos enfants doivent être remis en avant ! Dans ce pamphlet-manifeste, Jacques Dupont dénonce les excès du moralisme ambiant pour en chercher les causes, en souligner le ridicule, et en indiquer les remèdes. N'ayons pas peur, « invignons-nous ! ».

05/2013

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Pédagogie

FAIRE DES MATHS AUTREMENT. Développement cognitif et proportionnalité

"Faudrait que je demande à mes parents...", "j'ai oublié mes lunettes à la maison...", "ça fait longtemps que j'ai appris à ne plus être sûr de moi en maths...". Pourquoi certains élèves de CM et de collège renoncent-ils d'emblée à analyser les effets et les conséquences des calculs qu'ils viennent de mettre en oeuvre ? Pourquoi est-il si difficile de les entraîner sur le terrain du réel, de les aider à comprendre un problème ? A ces questions et à bien d'autres, ce livre apporte quelques réponses dans un domaine essentiel de l'enseignement mathématique : l'apprentissage de la proportionnalité. Cet apprentissage est particulièrement riche puisqu'il renvoie, dès l'école primaire, à l'ensemble des problèmes dont la résolution nécessite l'utilisation d'une ou plusieurs multiplications ou divisions. Il concerne également les situations de recherche d'une quatrième proportionnelle, mais aussi les problèmes de construction ou de comparaison de rapports. A partir d'une double approche expérimentale et clinique, cet ouvrage explore sur du long terme les compétences des élèves, il décrit très finement les procédures qu'ils utilisent et analyse certaines spécificités cognitives liées à la réussite ou à l'échec. Il avance enfin tout un ensemble de propositions éducatives et didactiques afin de faciliter l'apprentissage des concepts de rapport et de proportion. Ce livre présente donc des résultats très utiles pour les enseignants qui désirent mieux comprendre l'origine des difficultés, hésitations et conceptions erronées qu'ils rencontrent chez leurs élèves, afin de tenter d'y remédier. Il intéressera les didacticiens qui y trouveront le fonctionnement de théories didactiques, ainsi mises à l'oeuvre. Les psychologues, sensibilisés par l'Education, y verront tout l'avantage d'une collaboration fructueuse avec les spécialistes d'une discipline scolaire et de son enseignement.

01/1998

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Sciences politiques

Les nouveaux pouvoirs

Les détenteurs du pouvoir ne sont plus ceux qu'ils étaient. Au fil des dix dernières années, avec la mondialisation, les lieux où le pouvoir se concentre se sont déplacés, multipliés, éparpillés. Notez la nuance : on s'intéresse aux pouvoirs au pluriel, et non plus au Pouvoir au singulier et avec majuscule. Mieux : au lendemain de ce printemps 2003 où la première puissance du monde est intervenue militairement au Moyen-Orient sans l'aval des Nations Unies, la nouvelle politique sécuritaire du monde industriel radicalise cette volatilité des pouvoirs. De puissants cabinets d'avocats, des sociétés de lobbying multinationales, des financiers des médias, des ONG, quelques organisations internationales ou l'administration américaine elle-même les accaparent avec d'autant plus de fluidité et de rapidité que chacun place le souci sécuritaire au rang des priorités internationales. Aujourd'hui, qu'on le veuille ou non, les règles qui encadrent notre monde dépendent autant de nos parlementaires, que de quelques cabinets juridiques basés à Londres ; les guerres qui le secouent prennent autant leurs origines dans les incompréhensions au conseil de sécurité de l'ONU que dans les discrètes ententes entre George W Bush et Robert Murdoch. Nos réactions face au terrorisme sont autant influencées par notre éducation que par la nature des liens de la chaîne Al-Jazirah avec l'émirat du Qatar ; nos ressources énergétiques sont autant assurées par la compagnie pétrolière BP, capable d'influencer le tracé des frontières de la mer Caspienne, que par les ministres de l'Energie de l'Union Européenne. Avec la description de ces phénomènes et des affaires inédites qui les relient, c'est une nouvelle carte des pouvoirs que dessine ce livre. Où l'on pénètre les quartiers les moins éclairés du village planétaire pour entrevoir la physionomie de nos lendemains, et y découvrir, peut-être, des raisons d'espérer.

05/2003

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Sociologie

Professionnalisation des acteurs de l'intervention sociale

L'ouvrage " La professionnalisation des acteurs de l'Intervention Sociale. Recherche, innovation, institution " s'adresse aux professionnels, aux chercheurs et aux étudiants en sciences humaines et sociales qui s'interrogent sur le champ de l'intervention sociale. Quels en sont les acteurs ? Qui les forme ? Pour quelles missions ? Pour quels publics ? sont les principales questions auxquelles les auteurs de cet ouvrage se proposent de répondre. Au-delà de la professionnalisation des acteurs de l'Intervention Sociale, il s'agit ici de permettre la rencontre des acteurs du champ " traditionnel " du travail social et de l'animation. L'histoire nous montre comment ces acteurs sont trop souvent opposés alors que leurs actions doivent pouvoir se croiser et se compléter. Aujourd'hui, l'Intervention Sociale s'inscrit dans les territoires, leurs actions se retrouvant au coeur d'orientations politiques qui, quelquefois, ne mesurent pas les enjeux sociaux. C'est aussi l'occasion, pour les auteurs, de montrer comment la discipline des Sciences de l'éducation et de la formation s'intéresse au champ de l'Intervention Sociale, tant sur des questions de professionnalisation que sur les pratiques et les partenariats qui sont des enjeux forts s'inscrivant dans une action du quotidien au sein des territoires, faisant de ces différentes professions, des acteurs dans la cité. Alors que ce champ est traversé par des controverses scientifiques sur sa composition, sur les professionnels qui le composent et sur ses missions, cet ouvrage est l'opportunité de donner la parole aux professionnels chargés de la formation des travailleurs sociaux et des animateurs. Il est aussi la possibilité pour les chercheurs de participer aux réflexions autour de ce qui se passe dans les territoires, ouvrant ainsi la perspective d'évolutions indispensables au champ de l'Intervention Sociale.

09/2019

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Religion

La Femme

Les conférences et le cours magistral d'Edith Stein sur le thème de la femme datent des années trente et s'inscrivent dans le droit fil de ses préoccupations relatives à la personne humaine. Son propre vécu spirituel en tant que " moine heureux" dans le monde s'y profile en filigrane. Edith Stein traite ce sujet en tenant compte des nombreux problèmes qui se posaient alors et en s'attachant particulièrement à la question de l'éducation féminine, car son activité d'enseignant le lui avait permis de mesurer à quel point celle-ci s'accordait peu avec la spécificité féminine. Cela la conduisit à mettre en évidence le fait qu'"aucune femme n'est uniquement femme, mais que chacune a sa spécificité et sa disposition individuelles au même titre que l'homme". En établissant sur un fondement chrétien le droit des femmes à l'instruction, à toutes les voies de formation ainsi qu'à l'exercice de toute profession, Edith Stein fraya la voie aux femmes catholiques luttant pour leur émancipation. Dans ses investigations sur la spécificité de l'homme et de la femme et sur leur destinée respective, Edith Stein recourt à la méthode phénoménologique, s'appuie sur les Écritures saintes et se réfère à saint Thomas d'Aquin. L'homme et la femme sont voués à remplir d'une façon propre leur double mission consistant d'une part à être à la ressemblance de Dieu, d'autre part à procréer et à éduquer une postérité. La femme est appelée à" chercher le chemin menant d'Ève à Marie" : elle se voit assigner la mission particulière de rétablir " la nature féminine dans sa pureté ", dont " l'archétype" est la Vierge- Marie.

01/2009

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Histoire internationale

Le Royaume des bégums. Une dynastie de femmes dans l'empire des Indes

Comment, au cœur de l'empire des Indes britanniques, à Bhopal, quatre générations de femmes musulmanes ont-elles réussi à tenir les rênes du pouvoir pendant plus d'un siècle ? L'un de leurs descendants raconte ici l'incroyable histoire de ces quatre bégums qui, déjouant les préjugés, les intrigues de leurs cousins et les tentatives d'assassinat, régnèrent de plein droit dans l'un des plus grands Etats princiers musulmans. Dignes héritières du noble afghan qui avait fondé cet Etat en profitant du chaos de l'Empire des Grands Moghols, les deux premières bégums de Bhopal, Qudsia et sa fille Sikandar, rejetèrent le voile et prouvèrent à leurs rivaux qu'elles étaient capables de gouverner aussi bien que des hommes. Sikandar, qui chevauchait à la tête de ses armées pour impressionner ses ennemis, modernisa l'Etat, créa une assemblée législative et ouvrit des écoles pour filles. Tout cela ne l'empêchait pas d'aller chasser le tigre ou de jouer au polo contre les Anglais... Plus féminine, la bégum Shahjehan mena d'abord joyeuse vie à la cour e B opa et se prit de passion pour la musique et la poésie. Puis, subjuguée par son second mari, elle lui laissa les affaires du pouvoir et reprit le voile, au grand dam de sa grand-mère. Cette dynastie de femmes illustres s'achève avec la bégum Sultan Jahan. Elle se forgea une image de souveraine puissante et fit de Bhopal un havre de paix à une époque où les Britanniques s'efforçaient de diviser pour régner. Elle vint en Europe où elle suscita une immense curiosité, puis abdiqua en faveur de son fils en 1926, après avoir joué un rôle de pionnière en matière d'éducation et d'émancipation des femmes musulmanes.

06/2001

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Pédagogie

PEDAGOGUES SANS FRONTIERES. Ecrire l'intégrité

Comment écrire de l'intérieur, non pas l'identité ou l'altérité, mais l'intérité (le fait de vivre ensemble) ? L'intérité est par définition interculturelle. Mais qu'est-ce que l'interculturel qui est au cœur de la vie domestique, de la vie institutionnelle et de la vie internationale ? Comment décrire la compréhension ou l'incompréhension vécues dans le vivre ensemble ? Remi Hess fait l'hypothèse que la pratique du journal peut aider à décrire le quotidien de l'intérité car l'intérité est difficile à conceptualiser de manière hypothético-déductive... Dans la vie quotidienne, dans la vie mentale, ce qui caractérise la pensée c'est qu'elle est transductive : on passe toujours d'une idée à une autre sans toujours organiser de manière cohérente le vécu et le conçu. Si on refuse de la refouler, la transduction de la pensée est source d'une grande créativité. Remi Hess tente de démontrer cette hypothèse en se soumettant à la discipline de noter sur deux ans tout ce qui traverse sa recherche dans le champ de l'interculturel... Il nous livre aujourd'hui ce journal. Ce journal explore également le rôle d'une analyse des expériences interculturelles dans l'éducation et la formation... Durant deux ans (1996-1998), l'auteur, qui voyage beaucoup, décrit, au jour le jour, ses manières de développer une recherche sur le terrain de l'interculturel à l'université ou dans le cadre des échanges franco-allemands, mais aussi dans son travail d'éditeur, de directeur de recherches... Ce livre montre que la tenue du journal est un outil incontournable d'élaboration de la pensée, une étape avant qu'elle prenne des formes plus traditionnellement construites. Le journal ouvre sur d'autres possibles : la création de nouvelles institutions, de nouvelles rencontres...

11/1998

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Critique littéraire

Froissart et le temps

Jean Froissart n'est pas seulement l'auteur d'immenses Chroniques, qui sont une des sources principales pour la connaissance du XIVè siècle et de la guerre de Cent Ans. Il a pratiqué presque toutes les formes qu'offrait la littérature de son temps. Sa production poétique est très importante et il a aussi laissé un roman arthurien en vers, Méliador. L'objet de ce livre est d'étudier la perception et l'expression du temps dans cette œuvre si variée. Pourquoi une telle étude ? Froissart est un conteur. Il ne cesse de conter des histoires : des histoires sur l'Histoire aussi bien que des histoires sur lui-même ; la biographie de ses contemporains aussi bien que son autobiographie ; l'histoire re sa carrière et de ses voyages aussi bien que l'histoire rêvée de son éducation sentimentale et de ses amours ; des histoires du passé lointain, littéraire et fictif qu'est le monde arthurien. Toutes ces histoires parcourent toute son œuvre. Il ne réserve par l'Histoire aux Chroniques, les confidences personnelles aux poèmes, les souvenirs arthuriens à Méliador. Tout est imbriqué, tout est mêlé. Le résultat est que le temps de l'Histoire et le temps personnel, le temps objectif et le temps subjectif, le " temps du monde " et " le temps de l'âme " interfèrent, se heurtent et se confondent constamment chez lui, au point que ces interférences structurent son œuvre, lui confèrent, sous une apparente diversité, une unité profonde et mettent en lumière son évolution. En montrant dans cette perspective la cohérence et la richesse de l'œuvre de Froissart, ce livre espère en rendre la lecture plus agréable et plus profitable. Il contribue aussi à faire connaître et reconnaître un auteur dont la séduction, la subtilité et, quoi qu'on en ait dit parfois, la pénétration ne cessent de surprendre.

05/1998

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Critique littéraire

Les nuits attiques. Tome 1, Livres 1 à 4, Edition bilingue français-latin

Contrairement à ce que pourrait évoquer le titre, Les Nuits attiques d'Aulu-Gelle n'ont rien de poétique ni de licencieux : l'expression désigne tout simplement le travail intellectuel qui se pratiquait à la lampe, pendant les longues nuits d'hiver, à une époque où le jour se terminait avec le coucher du soleil. Quant au terme "attique", il renvoie au contexte géographique de rédaction. Aulu-Gelle commence son projet lors du voyage qu'il fit en Grèce dans sa jeunesse. L'ouvrage se présente sous la forme de chapitres brefs, sans lien, où l'auteur, au gré de sa fantaisie et de son immense érudition, traite de sujets aussi variés que des querelles entre Pyrrhoniens et Académiciens, de la définition grammaticale du barbarisme, du statut des femmes ou encore des moeurs étranges des peuples exotiques. Véritable panorama des savoirs, il constitue pour nous un formidable document sur la vie culturelle à l'époque des Antonins. Notre édition présente en quatre volumes la partie achevée des Nuits Attiques. L'introduction fait le point sur les différentes hypothèses relatives à l'auteur sur lequel, malheureusement, nous n'avons guère d'informations, et tranche en faveur de la datation suivante. Aulu-Gelle serait né aux alentours de 115, aurait composé ses Nuits Attiques à partir de 146 et serait mort en 158. Erudit, il aurait fréquenté Fronton et Favorinos et aurait attaché un soin tout particulier à l'éducation de ses enfants. La question des sources ainsi que celle du mode de composition des Nuits Attiques sont analysées avec soin, tandis que l'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires.

01/1967

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Pédagogie

Formation et condition humaine au XXIe siècle. Entretiens de Rômont, 30 novembre - 1er décembre 1990

C'est avec la compétence de ses citoyens que l'Europe joue son avenir. Ses succès futurs ou ses échecs possibles dépendront des efforts de formation que nous sommes prêts à consentir à brève échéance. Dans quelles conditions et avec quelles chances de réussite ? Selon quelles méthodes et à quel prix ? Dans un dialogue spontané, vivant et riche, ce livre qui reconnaît la nécessité de soutenir l'effort indispensable de formation, n'hésite pas à mettre en question les conséquences sociales et individuelles de certaines politiques inconditionnelles de formation et ne veut pas sacrifier la condition humaine à une folle course aux compétences qui ne serait ni réfléchie ni "humanisée". Car l'indispensable production de sociétés "surdouées" que la survie économique de l'Europe exige dans un monde de plus en plus compétitif, ne doit mettre en danger ni l'équilibre humain, ni la vie privée, ni l'harmonie du travail, ni l'humanisme qui fait la valeur propre de notre éducation. Derrière l'acquisition et la maîtrise de compétences utilitaires, c'est l'être humain qui est mis en question, car c'est lui seul, et avant tout, qu'il faut former. Rassemblés par RACINE (Réseau d'Appui et de Capitalisation des Innovations Européennes), dans un dialogue vivant et imaginatif, une douzaine d'experts européens proposent leur vision sur les questions essentielles de la formation qui concernent la vie individuelle et sociale dans l'Europe de demain. Gabriel Fragnière, du Centre européen Travail et Société, responsable de la gestion du programme EUROTECNET pour la Communauté européenne, qui s'appuie sur une longue expérience des politiques de formation en Europe, propose au lecteur un texte riche et profond qui ne manquera pas de soulever à son tour de nouvelles questions. La lecture de ce livre doit ouvrir un large débat sur ce problème à travers toute l'Europe.

08/1993

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Littérature française

Nous ne faisions qu'un - Roman biographique

Qui ne connaît aujourd'hui le nom de Thomas Cromwell, depuis l'excellente série de la BBC deux fois diffusée par Arte, adaptée des romans à succès d'Hillary Mantel ? Jean Lemaire de Belges, par contre, qui vécut à la même époque demeure encore un inconnu. Tous deux, oubliés durant plus de trois siècles, sans doute pour avoir discrètement mais farouchement soutenu la Réforme, jouèrent pourtant dans la première moitié du XVIe siècle, un rôle capital dans la pensée et la destinée de l'Europe que l'on commence tout juste à leur reconnaître. De larges zones d'ombre recouvrent la jeunesse de l'un comme de l'autre. On s'étonne que le premier, modeste fils de forgeron, simple soldat en Italie, sans fortune ni éducation, surgissant de nulle part, pût devenir avocat, banquier et premier ministre tout puissant d'Henri VIII, exactement quand le second, poète et chroniqueur historiographe dans diverses cours d'Europe, rompu à la finance et à la politique disparaît sans laisser de trace. Or ces deux figures singulières, aux tempéraments et caractères si semblables, qui partagent les mêmes idées, les mêmes valeurs réformistes, le même idéalisme forcené, les mêmes craintes, le même goût du secret et qui excellent en tout, on les retrouve partout aux mêmes moments et dans les mêmes lieux, de l'Italie aux Pays-Bas. Leurs personnalités s'emboîtent et se complètent si parfaitement que l'on finit par se demander : et si ces deux hommes n'en faisaient qu'un ? Mieux qu'à travers une froide enquête, c'est en écoutant la parole et en fouillant l'âme de celui qui seul est sensé connaître la vérité que ce livre se propose d'apporter une réponse cohérente à cette question.

09/2017

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Enseignement primaire

Pour comprendre les mathématiques CE2. Programmes 2008

- Favoriser la recherche, la participation active et l’autonomie des élèves, dans le respect des programmes 2008. - Faciliter la mise en œuvre d’une pédagogie différenciée.• Des activités de recherche pour introduire chaque notion.• Des situations-problèmes développant un comportement de recherche.• Des situations complexes portant sur des sujets d’actualité nécessitant la mobilisation d’acquis antérieurs pour les résoudre.• Un manuel richement illustré par des photos et des documents pour favoriser la participation active des élèves.• Des ateliers informatiques permettant aux élèves d’approfondir leurs connaissances (B2i).Cet ouvrage intègre les dernières directives : priorité au calcul mental et au calcul réfléchi, à la résolution de problèmes et à la géométrie. Il s’organise en cinq périodes correspondant au découpage de l’année scolaire.Les leçons débutent par une activité de recherche suivie d'un mémo et d’exercices et problèmes d’application.Les pages « Calcul réfléchi », « Problèmes », ou « Des problèmes pour découvrir le monde » permettent de travailler certains aspects en particulier.Chaque période est divisée en deux demi-périodes, qui se concluent par une page d’évaluation.Toutes les demi-périodes, une double page « Socle commun » permet aux élèves de dégager ce qu'il est important de retenir ("j'ai appris à...") et de disposer d'exercices préparatoires à l'évaluation ("je fais le point").Enfin, dans les pages « Mobilise tes connaissances », les élèves réinvestissent les notions mathématiques en découvrant d’autres domaines (avec une liste de sites Internet sécurisés).Au fil des pages, une mascotte guide les élèves avec des conseils judicieux et des questions pertinentes.Ce manuel est également disponible en version numérique. Pour le commander, rendez-vous sur le site du KNE, Kiosque Numérique de l’Education, à l’adresse : www.kiosque-edu.comLe guide pédagogique est téléchargeable gratuitement sur notre site Internet. Accès limité aux enseignants.

06/2010

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Littérature française

Ainsi parlait Gustave Flaubert. Dits et maximes de vie

" L'auteur doit être dans son oeuvre comme Dieu dans l'univers, présent partout et visible nulle part. " C'est Flaubert qui écrivait cette phrase, dans une lettre de 1852. Et il est vrai que, dans ses grands textes littéraires, Flaubert a utilisé toutes les ressources de l'art le plus élaboré pour effacer autant qu'il le pouvait ses traces. On cite toujours le fameux " Madame Bovary, c'est moi ! " , mais Flaubert n'a jamais écrit ni dit cette phrase dans le sens où on la cite. Madame Bovary, voici tout au contraire ce qu'il en écrit : " Ce livre, tout en calcul et en ruses de style, n'est pas de mon sang, [...] c'est de ma part une chose voulue, factice. " Cet " art pour l'art " que Flaubert a théorisé, tout de volonté, d'intelligence et de paradoxes, n'est pas, il faut l'avouer, sans ennuyer parfois. Salammbô laisse à bien des lecteurs intrépides de fâcheux souvenirs... Mais là où Flaubert ne se cache nullement, là où tout au contraire il explose, il éructe, il jubile – et nous avec lui –, c'est dans cette autre partie de son oeuvre, que bien peu de gens lisent et où pourtant son génie éclate plus que nulle part ailleurs : dans ses lettres, ses notes, ses articles, ses journaux. Cette partie de son oeuvre, c'est beaucoup plus que l'ensemble des romans : mais comment la lire ? par où commencer ? " La vie doit être une éducation incessante ; il faut tout apprendre, depuis parler jusqu'à mourir. " C'est dans cet atelier secret que Flaubert est le plus passionnant, le plus moderne. C'est là qu'Yves Leclair s'est mis pour nous à l'écoute.

05/2019