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Agnès Stevenin

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Magie

La tradition martinésiste. Théologie et théurgie des élus coëns

La Tradition martinésiste apparaît en France, au XVIIIe siècle, portée par l'homme qui lui a donné son nom : Martines de Pasqually (1710 - 1774), fondateur et premier grand souverain de l'Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l'Univers. Elle a été transmise à sa suite par Louis-Claude de Saint-Martin, le Philosophe inconnu, dans son oeuvre, et par Jean-Baptiste Willermoz, dans les grades et les instructions du Rite écossais rectifié. Cette tradition à part entière s'apparente à certaines formes de la kabbale, sans être pour autant de nature kabbalistique. Mais elle se rattache surtout, par des relais qui restent encore mystérieux, à certains courants du judéo-christianisme des premiers siècles de notre ère. La Tradition martinésiste comprend une doctrine théosophique d'une richesse inouïe. On y enseigne la nature de Dieu, l'émanation des esprits ou des anges, et de l'homme, leur prévarication et leur chute dans les formes célestes et terrestres, les rapports entre les êtres, la nature des corps et des âmes, sous l'angle de l'arithmosophie, c'est-à-dire de la sagesse des nombres, comme expression de ces réalités supérieures. Mais la Tradition martinésiste enseigne aussi une pratique théurgique complexe, spécifique à l'Ordre des élus coëns : le culte primitif transmis par les grands élus, depuis Adam jusqu'au Christ, et confié par Martines de Pasqually aux élus coëns. Après avoir décrypté et commenté les rituels de réception des élus coëns (" Les Sept sceaux des élus coëns ", Le Mercure Dauphinois, 2011), Serge Caillet nous livre aujourd'hui une explication, point par point, des grands thèmes de la Tradition martinésiste, basée sur l'étude des textes et de nombreuses figures explicatives du XVIIIe siècle. Avec cette synthèse sans pareille, Serge Caillet éclaire d'un jour nouveau la Tradition martinésiste, en donnant à tous les amateurs de choses cachées les clefs de la théosophie et de la théurgie des élus coëns.

10/2021

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Sculpteurs

Denis Monfleur. Peuples de Pierre, Edition bilingue français-anglais

Première exposition personnelle d'envergure consacrée en France à Denis Monfleur, "Peuples de pierre" présente une centaine d'oeuvres de l'artiste. Denis Monfleur est l'un des rares sculpteurs de sa génération à perpétuer la tradition ancestrale de la taille directe et à se confronter aux pierres les plus dures. Son travail s'inscrit dans une tradition séculaire de la sculpture, de l'art roman à Giacometti en passant par Michel-Ange, Picasso ou encore Dubuffet. L'exposition "Peuples de pierre" donne à voir l'intérêt de l'artiste pour la figure humaine qui, par son aspect mi-figuratif mi-abstrait - traits du visages absents ou à peine esquissés -, accède à une dimension universelle et intemporelle. Son oeuvre est loin des effets de mode et des catégories esthétiques usuelles avec une dimension spirituelle que l'on retrouve dans plusieurs oeuvres (Christ, Anges, Prophètes, Moines). Autodidacte et actif depuis la fin des années quatre-vingt, Denis Monfleur se partage entre son atelier de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) et celui de son Périgord natal. Après avoir débuté comme praticien de José Subira-Puig et Marcel van Thienen, il développe une approche personnelle. A l'exception d'une oeuvre de jeunesse utilisant encore le bronze et le bois (Kafka, 1983), la plupart des oeuvres exposées s'échelonnent de 2010 à 2023, années marquées par son entrée à la galerie Claude Bernard à Paris. Il s'agit d'une étape charnière dans la carrière de l'artiste qui élargit alors son vocabulaire plastique par l'utilisation de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux comme le granit, le basalte ou encore la diorite. Il explore aussi les riches possibilités de la polychromie, avec un travail poussé sur les patines et développe une technique inédite d'émaillage de lave volcanique. Les titres de ses oeuvres sont volontairement évocateurs et convoquent l'histoire antique, la mythologie, l'humour, l'histoire de l'art, notamment à travers l'hommage à des artistes iconiques, comme Delacroix ou encore Picasso.

06/2023

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Critique littéraire

Les Contes d'Hoffmann. Ou Le reflet retrouvé de Jacques Offenbach

A la suite de la première des Contes d'Hoffmann, Ernest Reyer avouait : "Je doute, ai-je-écrit quelque part il y a bien des années déjà, qu'une oeuvre sérieuse sorte de la plume de qui a écrit les excentricités d'Orphée aux Enfers et de La Belle Hélène. Eh bien, je me suis trompé". Par un de ces pieds de nez dont l'histoire a le secret, Jacques Offenbach est acclamé pour le dernier opéra de sa production, Les Contes d'Hoffmann. Il connaît enfin le succès sur une scène officielle mais, ironie du sort, c'est à titre posthume ! Il gagne de ce fait sa place tant convoitée parmi les grands compositeurs dont les oeuvres brillent au frontispice des grandes salles lyriques. Cette reconnaissance post mortem de la qualité d'Offenbach en tant que compositeur d'opéra rejoignant ses illustres aînés après tant d'échecs, de déconvenues et un mépris toujours vivace, dessine presque une aporie rendant mystérieuse la genèse de la composition des Contes d'Hoffmann : l'artiste méprisé ou le poète maudit, pour rester dans la veine romantique, accouche soudain d'une oeuvre dont la beauté et la puissance ne peuvent rationnellement s'expliquer par une lente mais sûre progression artistique. Dans l'acte final des Contes – l'acte de Venise – Hoffmann paie de son reflet l'amour vénal de la courtisane Giulietta. Image symbolique, s'il en est, d'un homme - Offenbach - perdu et revenu de tout qui, en bradant son reflet, montre qu'il s'est perdu lui-même. Mais qu'a-t-il perdu ? Que va-t-il gagner ? Telles sont les questions auxquelles cet essai cherche à répondre en interrogeant les liens entre la vie personnelle et publique du compositeur et la modification d'un processus créatif - y compris dans l'utilisation du "léger" - qui, pour se changer, va puiser, comme le dit le livret, dans les "cendres de son coeur" le matériau de son inspiration.

10/2020

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Ethnologie

Le monde jusqu'à hier. Ce que nous apprennent les sociétés traditionnelles

Les passagers, munis de titres de transport électroniques, de bagages de cabine passés aux rayons X, attendent, guidés par un personnel aux uniformes seyants et sous l'oeil d'une police affairée à regarder les écrans de contrôle de sécurité, d'embarquer pour Wapenamanda, Goroka, Kikori, Kundiawa et Wewak. Nous sommes à Port Moresby, capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Rien que de normal. L'essentiel est ailleurs : ces hommes d'équipage, ces policiers à gadgets électroniques et ces passagers coutumiers de l'avion sont les descendants directs de ces millions de Papous, découverts par une expédition australienne en 1931, vivants isolés dans leurs diverses vallées montagneuses, en petites sociétés closes, dépourvues d'écriture, de monnaie, d'écoles et de gouvernement centralisé, à un âge trop vite jugé "de pierre". En quelque quatre-vingts années, la population des Highlands de Nouvelle-Guinée a vécu des changements qui prirent des millénaires à advenir dans le reste du monde. Jared Diamond, qui découvrit la Nouvelle-Guinée en 1964 pour sa première étude de terrain ornithologique, pose la question, rarement envisagée : que nous apprennent ces Papous de ce que les Occidentaux ont perdu avec la disparition des sociétés traditionnelles ces sociétés structurées en groupes de faible densité de population (allant de quelques dizaines à quelques milliers d'individus), subsistant de la chasse et de la cueillette, de la culture ou de l'élevage, et que les contacts avec les grandes sociétés industrielles ont transformées de façon limitée ? Elles ont en effet inventé des milliers de solutions aux problèmes humains différentes de celles adoptées par nos sociétés modernes. Certaines par exemple, des manières d'élever les enfants, de traiter les personnes âgées, de demeurer en bonne santé, de bavarder, de passer le temps libre, de pratiquer le multilinguisme ou de régler les litiges semblent supérieures à celles des pays occidentalisés et riches. Les sociétés traditionnelles peuvent nous inspirer quelques meilleures pratiques de vie, mais également nous aider à évaluer d'autres avantages de notre propre société que nous avons fini par considérer comme normaux.

10/2013

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Littérature française

La saison de l'ombre

« Le jour s'apprête à chasser la nuit, sur les terres du clan mulungo, les femmes dorment. Même les yeux fermés les femmes savent qu'il faut se garder des voix sans visage. Le Mal existe. Il sait se faire passer pour autre qu'il n'est. Cependant que faire sans certitude ? Un grand malheur vient de s'abattre sur le village. »Il n'y a pas d'époque, ni de lieu précis, nous sommes en Afrique sub-saharienne, quelque part à l'intérieur des terres, les fils aînés ont disparu, et les femmes en pleurs sont regroupées à l'écart de leur clan. Quelle est cette catastrophe fondatrice ? Où sont les garçons ? Quelle est la responsabilité des mères ? Faut-il se mettre à la recherche des disparus et comment ? Doit-on accepter l'absence de sépulture ? Les hommes du clan Mulongo ne savent pas combattre, ils respectent la vie. Et pourtant, le Mal existe et il faudra bien y faire face. Peu à peu, au cours d'une quête au moins autant initiatique que réelle et dangereuse, les émissaires du clan, le chef Mukano épris de pouvoir, comme les femmes Eyabe, Ebeise, Ebusi, vont comprendre que leurs voisins, les Bwele, armés et vindicatifs, sont responsables de cette disparition de la chair de leur chair, ces garçons enchaînés et précipités vers la côte, capturés et vendus aux « hommes aux pieds de poule », ces étrangers venus du Nord.Le roman épique et sombre de Léonora Miano traite d'un sujet sensible, la traite négrière, et la complicité d'Africains ligués, par appât du gain, contre leurs semblables ou les peuples voisins. Un roman historique sur la traite transatlantique ? Non, un roman-conte où l'histoire de l'Afrique sub-saharienne se drape dans une prose magnifique et mystérieuse, que marquent la religion, le mysticisme, la croyance, et « l'obligation d'inventer pour survivre », raconter des histoires, raconter jusqu'à ce que la nuit arrache le dernier conteur à son rêve.

08/2013

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Pédagogie

Ecoutez-voir ! Diriger, agir, faire sens

Lettre aux enfants s'adressait aux jeunes et, au-delà, à l'enfant que nous sommes tous, à certains moments de la journée, en réaction à certaines émotions, sous certaines conditions d'impuissance et d'innocence, dans une démonstration de la nécessité de penser ensemble à tous âges même dans des temps incertains. Ecoutez-voir ! poursuit sous un autre angle cette élucidation de notre course individuelle et collective dans la vie, avec la même exigence bienveillante, et la même vigilance contre les a priori, peut-être avec moins de notations personnelles mais plus en profondeur ; agir ensemble n'est pas naturel aux parents, ce sera leur seule voie de salut. Le parent, à certains moments de responsabilité et de raison logique, en réaction à certains sentiments, dans le but honorable de servir à quelque chose, est aussi bien l'élu, le patron, l'intellectuel, l'artiste. A défaut d'agir ensemble et pour avoir laissé le goût de la compétition nous aveugler, nous avons le plus souvent échoué à défendre l'essentiel, c'est-à-dire la liberté de ceux sur lesquels se sont exercées notre autorité ou notre influence. Leur défiance est légitime et, par endroits, irréversible. Elle aura, notamment en matière de biodiversité et de transition énergétique et sur le fonctionnement de la démocratie, des conséquences incalculables. Mais renoncer à comprendre, à prédire, à dénoncer, déserter les lieux de décision et laisser s'éteindre toute chance d'intelligence collective, cesser de chercher, serait criminel. Aux médias, aux éditeurs, aux partis et aux syndicats, aux associations de terrain, aux corps intermédiaires et aux lobbies de relayer ces messages avec le plus de lucidité, de résistance et de courage possible.

12/2019

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Economie

Pouvoirs inouïs du choix

L'excellence de son premier patron un banquier organisateur exigeant, rigoureux, hors-normes, a parfaitement convenu au gamin, élevé à la dure à la ferme, puis éduqué à la trique à l'école primaire. Habitué à écouter pour juste bien obéir, le gamin franchira tous les obstacles. Il terminera sa vie professionnelle, à la Direction des Affaires pour la clientèle des Grandes Entreprises d'une Banque. Le parcours professionnel que vous découvrirez en lisant le livre, devrait vous intéresser. L'auteur n'a rien v oulu vous cacher. Par ricochet l'auteur espère faire oeuvre utile pour ceux de ses compatriotes qui achèteront le produit de son travail, pour s'en inspirer, le diffuser sans modération. Vous pourrez y trouver des informations sous forme de pratiques d'économie politique juridiques, financières, profitables pour la conduite de la construction de votre patrimoine. Le gamin retraité a fait des jaloux. Il a décidé de créer une structure d'EXPERTISE pour lui permettre de conserver des contacts dans le monde des actifs. Mais surtout il souhaite transmettre, ses expériences de la vie, son savoir bancaire, comptable, juridique, fiscal. Bousculant toutes les frontières sociales économiques, le gamin devenu EXPERT EN STRATEGIE PATRIMONIALE, s'adresse également aux plus hautes personnalités politiques de la France, en proposant sa recette pour créer des emplois. L'ouvrage est ponctué de rappels historiques nationaux et internationaux, il est de fait un élégant cahier de formation d'économie financière politique, à la portée de tous les âges. En vous plongeant régulièrement dans le livre, il y a la possibilité de gagner plus, pour vous lecteurs, quelquefois interrogatifs vis-à-vis de votre BANQUE, notamment depuis la première sérieuse crise financière du siècle en 2008. De nombreux conseils, témoignages, sont proposés à la fin de l'ouvrage. Ils ont pour humble ambition de vous faire réfléchir, pour finaliser un choix.

12/2019

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Littérature érotique et sentim

Moi, guerrière viking

" "Moi guerrière viking" est un livre dont vous êtes l'héroïne. C'est-à-dire que c'est vous qui faites vos propres choix dans l'histoire, et c'est donc vous qui façonnez votre aventure ! Dans ce roman, vous incarnez Vicky Love, une Parisienne d'origine scandinave de vingt-cinq ans. Surdiplômée, elle n'a encore jamais travaillé et s'apprête à faire le grand saut dans la vie active. Du coup, par sécurité, elle a l'intention d'épouser son petit ami, un geek qui a une fâcheuse tendance à la confondre avec les goules de ses jeux vidéo. Mais lorsque celui-ci lui offre une bague venue du fond des âges aux étranges propriétés magiques, la vie de Vicky va basculer. Lors de son stage d'archéologie en Norvège, elle va en effet se retrouver propulsée à l'âge viking ! Nul doute que sa combativité sera fortement mise à l'épreuve, en particulier lorsque sa route croisera celle d'un séduisant guerrier et d'une mystérieuse et redoutable pirate. Tous deux semblent avoir un lien avec sa bague. A Vicky de découvrir lequel pour pouvoir rentrer chez elle, avant que sa vie ne soit brutalement écourtée. Entre autres réjouissances, elle devra apprendre à se battre hache à la main comme les Skjaldmö (guerrières au bouclier), naviguer sur les océans jusqu'aux terres glacées d'Islande à bord des fameux navires vikings, et survivre au froid polaire des nuits arctiques sublimées d'aurores boréales... Au cours de sa quête, elle devra surtout faire des choix cruciaux, notamment au niveau sentimental, qui décideront de son destin. Vous tenez désormais sa vie entre vos mains, c'est à vous de jouer ! "

10/2019

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Philosophie

Le temps de l'étoile polaire

Selon le principe du Journal hédoniste, ce volume rassemble une quinzaine de textes conçus comme de réflexions instantanées sur les événements et débats du moment, des lectures ou des spectacles, des amitiés, ou évocations plus intimes liées à l'engagement de philosophe de Michel Onfray comme à sa vie personnelle. Le premier de ces textes, "Penser comme un cheval", est un hommage à Bartabas, chez qui Michel Onfray retrouve le signe de cette sagesse des premiers âges qu'il rattache au panthéisme : la communion de l'homme avec l'animal. Ce lien essentiel qui l'unit à la nature est souligné dans deux autres chroniques sur la lumière et les oiseaux. La pensée politique de Michel Onfray, indissociable de sa réflexion philosophique, s'exprime avec force dans un éloge de Proudhon et de son "anarchie positive", modèle à ses yeux d'une révolution qui peut s'accomplir sans violence. Il reprend cette même idée dans un très beau texte sur Camus, "Célébration de l'Algérie", y rappelant l'aspiration de l'auteur de L'Etranger à une révolution politique qui ne soit pas dogmatique. Michel Onfray prend là le parti de Camus contre Sartre et la "légende sartrienne", inscrivant ce "maître de sagesse" dans la lignée de ceux qui "pensent pour vivre" - Montaigne, Pascal, Diderot, Nietzsche... - et non pour seulement philosopher. Michel Onfray appartient à cette même famille, fidèle aux enseignements de son "vieux maître", Lucien Jerphagnon, dont il salue l'oeuvre et la mémoire dans des page émouvantes. Au "nihilisme contemporain qui consiste à aborder la plupart des problèmes sous l'angle du pire", Michel Onfray oppose l'esprit des Lumières, le meilleur garant pour lui d'une indépendance et d'une vitalité intellectuelles dont il fournit dans ce Journal un exemple éclatant.

10/2019

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Guides de France

Paris ludique. 100 lieux et activités pour jouer et s'amuser dans la capitale

Depuis plusieurs années, on assiste à un véritable retour en force du jeu sous toutes ses formes. Le plaisir de jouer séduit désormais un large public de femmes et d'hommes, tous âges et catégories sociales confondus. A Paris, cet engouement est plus visible que jamais : les lieux ludiques ont germé aux quatre coins de la capitale, s'imposant comme une bonne alternative à la routine des sorties resto-ciné. Paris ludique est le premier guide pour adultes qui propose un tour d'horizon des adresses et activités parisiennes dont le concept tourne autour du jeu. Au programme : bars à jeux de société, festivals et conventions, salles d'arcade, cafés dédiés à la culture geek et vidéoludique, immersion en réalité virtuelle, laser games, bars à ping-pong et à pétanque, clubs de karaoké, jeux de piste, visites-enquêtes, fêtes foraines, blind tests, sports ludiques (chute libre en salle, combat au sabre laser, bubble foot, quidditch...), simulateurs de chasse ou de vol, soirées meurtre ou encore les incontournables escape games — un véritable phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Sans oublier une ribambelle d'adresses méconnues, aussi délirantes que régressives, qui vous emmèneront sur le ring d'un bar à catch mexicain pour un improbable combat de sumo, au coeur d'un manoir hanté peuplé de créatures sanguinolentes, dans une rage room le temps d'une séance de "défouloir" extrême, dans un centre de lancer de hache ou au fin fond d'une piscine à boules multicolores. Que vous soyez totalement néophyte, joueur occasionnel ou gamer averti, à la recherche de concepts insolites qui sortent des sentiers battus ou de bons plans récréatifs à tester en couple, en famille, entre amis ou collègues, ce guide est fait pour vous !

05/2019

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Littérature française

Courts metrages de la mouette

La Mouette est un oiseau marin qu'on peut aussi croiser en ville. Elle passe, et le temps de la contempler, elle est déjà loin. A se demander si on ne l'a pas rêvée. Puis, elle revient. Uniquement lorsqu'elle l'a décidé. Elle se pose, vient chercher sa pitance, puis repart. Les mouettes sont des magiciennes métamorphes qui peuvent prendre forme humaine, aussi. Pour se reposer. Après, elles prennent leur envol. Celle-ci a choisi Ostende, en Belgique. Elle reprend son vol dans le ciel du Nord. Sous son aile, ses histoires à elle. Des astéries, ces étoiles qu'elle a péchées dans l'eau de la mer et qu'elle dépose sur la plage. Les histoires de ceux qu'elle a aimés, connus. De ceux qu'elle a croisés sous le ciel multiple d'Ostende. Ou ailleurs. Mais qui la ramènent toujours à la plage qu'elle préfère. Des fragments de vie d'inconnus, et d'êtres aimés aussi. Des goélands. Jeunes, vieux. D'autres mouettes. Ses soeurs, de tous les âges. Au lecteur de plonger, comme une mouette fondrait sur un poisson dans la mer, dans l'écriture visuelle de l'auteur. De se laisser porter par les images et la lumière qu'elle espère faire partager. De plonger avec la Mouette dans l'âme et dans la vie des oiseaux qu'elle croise. De drôles d'oiseaux parfois. Un homme, qui cherchera toujours l'amour. Une femme, qui a beaucoup vécu. La Mouette elle-même. Qui est-elle ? L'auteur la connaît, ou peut-être l'a-t-elle rêvée... Dans cette suite de courts métrages, au fil de la lecture, vous pourrez retrouver des personnages déjà croisés dans une autre histoire. Lequel sera votre préféré ?

05/2019

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Littérature étrangère

Anthologie des mythes et légendes de la Chine ancienne

Assis sous le grand arbre de mémoire, ils nous disent cent récits à leur façon. De Chine et d'autres routes orientales, les conteurs ont su venir à nous avec leurs mots comme une fête. Ils parlent de la Mer, aux marches des Principautés centrales, qu'un oiseau n'en finit pas de combler, de la Lune qu'habite le lièvre d'immortalité, du Soleil qu'on dit hanté par un corbeau, d'îles plus vertes qu'un songe et d'autres choses plus étranges encore. Les lettrés ont transcrit leurs dits: comme Job, ils demandent des comptes sur l'état du Monde. C'est ainsi qu'est le mythe semblable à un enfant qui, inlassablement. demande pourquoi. Depuis les premiers âges de l'écrit, dont ils avaient la charge, ils n'ont cessé de répondre, parfois dans la contradiction. Mais est-ce assez ? Y a-t-il jamais eu un conte qui étanchât cette soif de savoir ? Et s'agit-il bien ici de savoir ? C'est plutôt la magie de la parole qu'on redemande ! Ces histoires sont de celles qu'on doit lire (c'est le sens de legenda). Notées dès la plus haute antiquité, pour la première fois en Occident groupées par thèmes, traduites et annotées. ces cent fleurs de légendes sont ici présentées. Il est des passés qui n'attendent pas. Cette mythologie de la Chine ancienne est à l'origine de nombreuses légendes d'autres cultures orientales. C'est ce qui en fait l'importance extrême. Elle fonde aussi, bien évidemment, la pensée chinoise traditionnelle dont on trouve des traces marquantes jusque chez les auteurs contemporains (Mao Zedong ne cite-t-il pas comme modèle le célèbre Yugong ?). L'actualité de cette mythologie, voilà qui n'a pas cessé de nous surprendre !

10/1989

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Littérature étrangère

La Ballade de Jesse

Jesse a vingt ans, d'amers souvenirs familiaux, Kurt Cobain pour héros et la musique comme unique compagne. A la suite de la défection brutale, juste avant le début d'une nouvelle tournée, du bassiste du groupe, Perry, le manager des Anything Goes, engage Jesse en catastrophe. Plus âgés que lui, les autres musiciens tiennent bientôt lieu à Jesse ( le "melungeon", le métis ) de famille d'adoption. Sur la route qui les mène tout au long de la côte est, au fil des concerts donnés dans les bars minables qui sont leur lot, le jeune homme fait l'expérience de la scène, des rivalités sur fond de bourbon et de bière, des chambres de motel pouilleuses, des conquêtes d'un soir, et des rencontres avec des spécimens d'humanité passablement cabossés par l'existence quels que soient leur sexe ou leur âge. Avec ce road-novel dont la "bande-son" fait entendre les standards des grandes années du rock, de la country et du blues ( de Hendrix à Clapton, des Rolling Stones à Nirvana ou de Joni Mitchell à Emmylou Harris, entre autres ), Madison Smartt Bell met en scène un microcosme humain dont l'aventure collective, sur les routes d'un Deep South qui n'en a pas fini avec le racisme et le cynisme ordinaires, permet à un jeune métis au destin fracassé de se réconcilier enfin avec sa vie et le regard des autres à travers la musique. Dans cet émouvant "portrait de groupe" aux accents autobiographiques, Madison Smartt Bell laisse libre cours à une forme de simplicité et de tendresse jusqu'alors inédite dans son œuvre et révèle, pour la première fois, le musicien, le chanteur et l'auteur de chansons qu'il est également.

03/2009

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Critique littéraire

Le courage N° 3 : Age d'or/Age de fer

Plus qu'une revue, Le Courage est un essai à plusieurs auteurs. Comme dans les numéros précédents, ceux du numéro 3 interviennent sur un sujet unique  : Age d'or / Age de fer. L'âge de fer, nous y sommes. La marée de la violence populiste déferle sur le monde. L'un est élu, l'autre menace. Qu'est-ce que cela fait ? Comment tenir ? De quelle façon protéger les choses de l'esprit ? Ecrivains, cinéastes, artistes, ils sont vingt-trois (plus un), dans sept langues et quatre alphabets différents, à réfléchir d'un point de vue littéraire et artistique à cette situation inédite dans nos vies. Japonaise, Egyptienne, Israélien, Pakistanais, Libanais, Allemand, Anglais, Américains, Brésilien, Français, sous forme d'essai, de fiction, de photographies, de dessin, de conversation, ils réfléchissent aux temps actuels et futurs. Etre femme à l'ère du virilisme revanchard est-il devenu plus difficile ? Y a-t-il une jeunesse dangereuse ? Le Brexit est-il un néo-puritanisme ? Les âges d'or passés du romantisme et de la fête peuvent-ils revenir ? La démocratie est-elle en danger ? Les clowns sont-ils des monstres ? Les inhumains s'imaginent-ils nous faire peur ? Comme à chaque numéro, Le Courage donne la parole à trois jeunes écrivains jusque-là non publiés, publiant leurs premières fictions et une conversation sur l'avenir qu'ils contribueront à créer. Contre cet âge de fer, nous promettons un âge d'or. Les auteurs : Gregory Buchakjian - Arthur Chevalier - Viktor Cohen - Gilles Collard - Philippe Corbé - Charles Dantzig - Dyego Garcia - Adrien Goetz - Patrick Higgins - Christophe Honoré - Intezar Hussain - Nicolas Idier - Miles Joris - Klaus Mann - Yukie Nakao - Laurent Nunez - Barack Obama - Maud Octallinn - Jason Oddy - Silvana Paternostro - Yirmi Pinkus - Joseph Sainderichin - Sandrine Treiner - Miral al-Tahawy et Donald J. Trump.

05/2017

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Spécialités médicales

Pédiatrie ambulatoire. 2e édition

Cinq ans après sa première édition, Pédiatrie ambulatoire revient, entièrement réactualisé et enrichi d'une dizaine de nouveaux chapitres. L'ouvrage s'attache à présenter toute la richesse, et parfois la complexité des consultations avec les enfants, les adolescents et leurs parents, en regroupant tous les sujets qui en constituent une part essentielle. Parce que les interrogations sont quotidiennes dans les cabinets des pédiatres et des médecins généralistes, parce que le monde bouge... Pédiatrie ambulatoire répond à ces questionnements toujours plus nombreux : Quels conseils donner sur le sommeil, l'alimentation, la propreté, les vaccins, l'utilisation des écrans, les jeux, la présence d'un animal à la maison ou les voyages ? Comment maîtriser les examens systématisés aux différents âges-clés ? Comment aborder la consultation de l'adolescent ? Comment repérer un enfant en difficulté dans sa famille ou à l'école ? De quelle manière annoncer un diagnostic difficile ? Comment faciliter l'intégration scolaire d'un enfant avec un handicap ou présentant des troubles de l'apprentissage ? Chaque chapitre traite d'une situation précise en proposant des exemples très pratiques de conduites à tenir. L'ouvrage fait la place aux interrogations familiales et propose des réponses éclairées, riches de la perception de la "pleine présence" de leurs auteurs dans l'accompagnement des enfants et de leurs familles. Divisé en quatre parties, ce livre a été rédigé par des pédiatres, tous spécialisés dans des domaines spécifiques. Prouvant que la pédiatrie libérale a sa juste place entre la médecine générale et la pédiatrie hospitalière, il propose à tous les professionnels de santé de retrouver l'état d'esprit des consultations en cabinet et de structurer leur démarche. Enfin, il apporte des conseils pratiques et des informations concrètes et originales concernant l'installation, l'équipement ou l'ergonomie du cabinet médical.

07/2019

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Sports

Eleveurs. Femmes et hommes de cheval

A travers l'itinéraire de treize éleveurs de chevaux de course exerçant en France, divers par leurs âges, leurs apprentissages, leurs parcours, leurs manières de travailler et leurs objectifs, Anne Konitz-Hoyeau nous invite à découvrir ce métier si particulier. Chryss O'Reilly, Nicolas de Chambure, Hervé Morin, Miette Forien, PierreTalvard, Anna Sundström et les autres décrivent dans le détail et avec beaucoup d'émotion leur rapport à l'animal, leur quête du futur crack des champs de courses, leurs rêves et leurs difficultés, pour une plongée inédite au coeur de l'univers de ces femmes et hommes de cheval Ils nous ouvrent grand les portes de leurs haras, dévoilant un monde de professionnels passionnés, celui des courses de galop, très exposé et pourtant peu exploré. On ne trouve pas deux trajectoires identiques chez ces éleveurs. Pour ceux qui n'avaient aucun lien dans le milieu, le parcours a été parfois complexe : ils ont pu enchaîner les métiers de garçon de voyage, garçon d'écurie, garçon de cour, lad voire cow-boy ! D'autres ont appris le geste agricole au contact d'animaux différents tels les bovins, les chevaux de selle, les trotteurs et même les bisons. Le rapport des éleveurs au temps est singulier, avec la succession sans cesse renouvelée des sélections, saillies, naissances, sevrages, préparations, ventes, course... La projection dans l'étape suivante est permanente, les entraînant dans un rythme effréné. Certains le vivent en ayant le sentiment de vieillir plus vite que la plupart, parce que le temps défile sans leur laisser le loisir de se retourner, alors que d'autres pensent qu'à l'inverse les éleveurs restent "verts" parce que chaque année renaît l'espoir, une sève qui monte en soi...

09/2019

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Littérature française

Ce qui est nommé reste en vie

Pour titre de son troisième roman, Claire Fercak a choisi un aphorisme tiré du Livre contre la mort d'Elias Canetti : "Ce qui est nommé reste en vie". Inspirée par ce mantra résilient, elle explore avec pudeur l'expérience de la maladie, de la perte d'un proche, cette situation impartageable et pourtant si commune. Qu'espèrent encore les personnes atteintes d'une tumeur incurable ? Comment leurs familles appréhendent ce combat perdu d'avance ? Comment les accompagner dans cette épreuve ? Et ensuite, comment supporter la durée de leur effacement, puis assumer cette "hypernuit"... et vivre encore ? Dans Ce qui est nommé reste en vie, les patients de divers âges souffrent de la même pathologie neurologique : le glioblastome, une tumeur au cerveau inguérissable. D'une chambre à l'autre, bribes de confessions et diagnostics forment un corps collectif, anonyme et bouleversant. Un corps qui se transforme, dégénère, dont la mémoire s'étiole, qui connait des périodes d'hallucinations inquiétantes sinon d'affabulations drolatiques et où une grande agitation alterne avec des phases de sommeil profond, mais aussi d'énergie lucide. Réactivant le conte de La Belle au bois dormant ou s'attachant au sort des souris de laboratoires, l'auteure entrouvre les portes d'un imaginaire à l'oeuvre chez ces alités qui endurent "une fin du monde répétée chaque jour". Avec la sensitivité poétique qui habitait déjà ses romans précédents, Claire Fercak entreprend de raconter les aventures intérieures, entre désarroi total et fantaisie désinhibée, d'un groupe de malades et de leurs proches. Et l'on s'attache aux moindres de leurs paroles en voie d'extinction, de leurs moments de vacillement - à travers les ronces et la rose sauvage, les steppes désertiques d'un mauvais sommeil jusqu'au jardin du souvenir -, pour nommer enfin chaque absenté(e) dans ce livre, devenu ainsi stèle rappelant à la vie les vivants.

01/2020

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Sociologie

Enfances de classe. De l'inégalité parmi les enfants

Naissons-nous égaux ? Des plus matérielles aux plus culturelles, les inégalités sociales sont régulièrement mesurées et commentées, parfois dénoncées. Mais les discours, qu'ils soient savants ou politiques, restent souvent trop abstraits. Ce livre relève le défi de regarder à hauteur d'enfants les distances sociales afin de rendre visibles les contrastes saisissants dans leurs conditions concrètes d'existence. Menée par un collectif de 17 chercheurs, entre 2014 et 2018, dans différentes villes de France, auprès de 35 enfants âgés de 5 à 6 ans issus des différentes fractions des classes populaires, moyennes et supérieures, l'enquête à l'origine de cet ouvrage est inédite, tant dans son dispositif méthodologique que dans ses modalités d'écriture, qui articulent portraits sociologiques et analyses théoriques. Son ambition est de faire sentir, en même temps que de faire comprendre, cette réalité incontournable : les enfants vivent au même moment dans la même société, mais pas dans le même monde. Rendre raison des inégalités présentes dans l'enfance permet dès lors de retracer l'enfance des inégalités, autrement dit leur genèse et leur influence sur le destin social des individus. En donnant à voir ce qui est accessible aux uns et inaccessible aux autres, évident pour certains et impensable pour d'autres dans des domaines aussi différents que ceux du logement, de l'école, du langage, des loisirs, du sport, de l'alimentation ou de la santé, cet ouvrage met sous les yeux du lecteur l'écart entre des vies augmentées et des vies diminuées. Il éclaire les mécanismes profonds de la reproduction des inégalités dans la société française contemporaine, et apporte ainsi des connaissances utiles à la mise en oeuvre de véritables politiques démocratiques.

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Religion jeunesse

Histoire de Jésus et de ses apôtres racontée à mes petits-enfants

Quand vint le temps de raconter des histoires à mes petits-enfants, il me sembla que, parmi celles qu'ils devaient absolument connaître, il y avait quantité de pages hautes en couleur de la Bible. Je me suis donc mis - en veillant à retenir leur attention, et en m'efforçant de ne rien cacher - à leur résumer tous les récits, en commençant par le début, c'est-à-dire la Création, et en pariant que les événements serviraient au moins à cadrer les contenus de cette littérature si touffue... L'aventure a duré jusqu'à l'été suivant, et même au-delà. Entretemps, leur arrière-grand-mère a manifesté le désir d'avoir elle aussi droit à ces histoires. Bien qu'elle fût fervente et "engagée", elle appartient à une génération où l'on ne recevait de la Bible que de rares morceaux... Puis mon épouse, nos amis, nos enfants, leurs conjoints ont aussi tenu à lire ces pages et à les commenter. C'est donc une Histoire Sainte destinée à quatre générations que l'on trouvera ici, renouant avec la tradition de la transmission orale au fil des âges. Bien entendu, il m'est régulièrement arrivé de frémir en me rendant compte de l'audace qu'il y avait à refaire une "Histoire sainte", maintenant que de savantes et belles traductions sont offertes à tous. Or ce livre illustré ne prétend pas du tout se substituer à elles. Il a pour seule ambition d'introduire à la Bible, en racontant toutes les histoires qu'elle contient - un peu de la même façon qu'autrefois les vitraux et les statues des cathédrales. La première édition ayant été épuisée, cette nouvelle édition réunit en un seul volume "Histoire Sainte" et "Histoire de Jésus".

12/2019

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Sociologie

L'épreuve de l'argent. Banques, banquiers, clients

L’Épreuve de l’argent est un voyage dans les banques de détail en France au début du XXIe siècle. Pourquoi le contact avec la banque est-il un tourment de la vie ordinaire ? Et en quoi constitue-t-il une épreuve ? Les relations entre banquiers et clients, parfois violentes, souvent méfiantes, sont fondées sur des contradictions structurelles venant de deux définitions de ce qu’est la banque : une institution sociale assurant un service public ou un espace marchand poursuivant des buts uniquement monétaires. Les banques françaises se sont ouvertes au grand public à la fin des années 1960. Elles étaient alors nationalisées et proposaient des produits encadrés par l'État. Depuis les années 1980, elles ont entamé un « tournant commercial » qui a transformé leurs modes de recrutement et leur management comme les services proposés aux clients, désormais regroupés en « segments » et en « profils ». Dans les années 1960 et 1970, le client bancaire « type » était un salarié disposant d’un revenu permanent, qui lui permettait de projeter épargne et crédits. Alors que la situation de l’emploi a changé, que les carrières sont moins sûres, et que l’insertion professionnelle des jeunes générations s’est compliquée, les banques continuent à exiger une certaine stabilité, professionnelle, mais aussi personnelle et familiale. Cela les mène soit à rejeter une partie de leurs clients, soit à trouver des moyens de faire « comme si » les clients ressemblaient aux salariés stables nécessaires au commerce d’argent tel qu’elles l’ont organisé. Les clients eux-mêmes font en sorte de ressembler au modèle exigé. Au travers d’entretiens avec des emprunteurs de crédit immobilier âgés de 25 à 40 ans, vivant en région parisienne et bénéficiant d’un capital culturel supérieur à leur capital économique, le livre donne à voir ces efforts de mise en conformité de soi avec l’image du « bon client bancaire ».

01/2012

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Littérature française

Sons of Fantasy

When we were children, we believed anything was possible... This book is a fantasy novel originally written for children. But, if you are a father or a mother, a teacher or a writer, if you still have some bits of fantasy in your soul... then, this novel is for you too. We all know how geniuses changed the world with their childlike Imagination, and how people use creative thinking to solve problems. This is a story about hope ; "Sons of Fantasy" shares the story of M. Alger, a father grieving for the loss of his dear wife, who left him with two beautiful kids. Norris and Socrates were adjusting to life without Mom... But things got more complicated when one of them was paralyzed because of a severe psychological trauma due to an overdose of fantasy... This family has a very interesting neighbor who lives a few feet away. He has a weird little hobby, reading books in the most unlikely places... He for example travelled to Romania and read "Dracula" by Bram Stoker in the Castelul Bran Castle, because it's said that the main character Dracula lived in it. And then all of a sudden he stopped travelling... He got a month ago a big long hat that belongs to the greatest witch that lived during the middle ages, "Moje Gayla". In fact, after being burned by the church, one of her relatives kept her belongings inside a wooden box... and in the twentieth century one of her grandchildren donated the box to "The Magic Square Museum" in London. Genius bought the hat at a public auction as an art relic to decorate one of his rooms. Could this weird neighbor be the reason of Socrates' psychological trauma ? Or maybe he is the one who will cure him ? And what has the hat to do with all this ?

08/2018

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Philosophie

La litterature comme mensonge

Giorgio Manganelli (1922-1990) aura été au XX ? siècle l'un des hardis sectateurs de la littérature absolue. Au fil des âges, de manière plus ou moins ostensible, plus ou moins insolente, des narrateurs et des poètes avaient déjà empoigné semblable gonfanon. Le lecteur, ce fin limier, les reconnaît à ce qu'ils semblent partager une intuition commune : tout ce qui relève de la recherche rigoureuse du vrai - théologique, métaphysique, scientifique - n'offre d'intérêt que si le faux peut s'en nourrir. Le faux, c'est-à-dire cette fiction parfaite qui a nom littérature. Littérature : dieu obscur et sévère, qui réclame des libations d'encre, des sacrifices rhétoriques, des mensonges exacts. En des époques lointaines, on présume qu'un Callimaque, un Gongora, peut-être même un Ovide furent des adeptes de cette ambitieuse hérésie. Il n'en demeure pas moins que personne n'avait osé la formuler jusqu'à une période récente, quand les Romantiques allemands commencèrent à désarticuler d'une main délicate les présupposés de l'esthétique. Si le caractère mensonger de la littérature serpente depuis longtemps dans les oeuvres qui emplissent nos bibliothèques et irriguent nos mémoires, c'est à Manganelli que revient le mérite de l'avoir exhibé au grand jour, d'un geste brusque et presque bureaucratique. C'est donc une lourde responsabilité qu'il a prise en intitulant La littérature comme mensonge ce recueil d'essais où l'on croise Lewis Carroll et Stevenson, Hoffmann et Nabokov, Dickens et Dumas, parmi bien d'autres. Chacun pourra le constater, La littérature comme mensonge est de ces livres qui naissent en provoquant scandale et surprise, mais dont le destin est de vivre avec la force silencieuse de l'évidence.

04/1991

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Scolaire lycée général et tech

Santé & Social 2de. Edition 2019

Cet ouvrage consommable Santé et Social 2de privilégie une approche active de l'élève, pour la découverte de 5 thèmes suggérés dans le programme. Chaque thème est présenté à travers une diversité de documents, de vidéos, et l'élève est guidé par un questionnement précis. Il est proposé au choix en livre papier + licence numérique i-Manuel ou en 100% numérique i-Manuel. En version imprimée, cet ouvrage propose en complément une licence numérique i-Manuel 2. 0, la solution pour mettre les élèves en activité sur ordinateur ou sur tablette. Les infos pratiques sur le i-Manuel 2. 0 à découvrir ci-dessous - Cinq thèmes suggérés dans le programme sont traités : action humanitaire ; âges extrêmes de la vie ; handicap au quotidien ; hôpital : images et réalités ; vivre ensemble sur le territoire. - En page d'ouverture, les thèmes sont inscrits dans un contexte, que l'on retrouve tout au long du chapitre. - Chaque thème est abordé sous sa double approche : Sciences et techniques sanitaires et sociales, et Biologie et physiopathologie humaines. - Dans chaque thème, des vidéos rendent les activités attractives et donnent une dimension très concrète à la discipline explorée. - L'élève découvre 10 métiers dans le domaine social, médical, paramédical et technique à travers des fiches le guidant pour trouver par lui-même les informations nécessaires et favorisant ainsi son autonomie. Structure de chaque thème - Des activités sur deux pages permettant de découvrir les différents thèmes explorés. - Un essentiel sous forme de schéma pour visualiser les notions importantes de chaque thème. - Des fiches métiers pour se projeter dans l'avenir et connaître les spécificités de chaque profession. - Des fiches techniques sur des points de méthode, des schémas et la terminologie médicale auxquels se référer. - Un lexique illustré.

08/2019

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Littérature française

Là-bas, sous le ciel clair

"Je suis venue ici chercher quelque chose ou quelqu'un, peut-être simplement des traces, celles d'une identité, de mon identité". Le récit de vie d'une adoptée française née en Corée du Sud dans les années 1970. Le 25 juillet 1975, à l'aéroport du Bourget, quelques dizaines d'enfants coréens débarquent d'un avion en provenance de Séoul. Ils sont ensuite répartis aux quatre coins de la France pour démarrer une nouvelle vie avec leur nouvelle famille. Parmi eux se trouve Choi Soo Ja, une petite fille de quinze mois abandonnée et trouvée devant un poste de police à Nonsan, petite ville du centre-ouest de la Corée, avant d'être transférée à Séoul pour une adoption à l'international. Comme elle, ce sont des dizaines de milliers d'enfants coréens qui endosseront une nouvelle identité et qui grandiront dans un autre pays, avec un autre nom, une autre famille, une autre langue. "Là-bas, sous le ciel clair" retrace le destin d'une de ces enfants et la relation qu'elle entretient avec son pays d'origine aux différents âges de sa vie. Son premier retour à l'âge de seize ans amorcera un long processus d'acceptation puis de recherche et de tentative de reconstitution. Ce témoignage revient sur une période de l'histoire coréenne durant laquelle près de deux cent mille enfants ont été abandonnés puis dispersés à travers le monde. Il interroge les conséquences psychiques et affectives du traumatisme de l'abandon et du déracinement et relate la quête d'identité et la lutte menée contre la reproduction inconsciente des schémas de vie. Le livre aborde la question de la transmission et de la résilience. L'histoire familiale transcendée peut de nouveau s'écrire et échapper au vide et à l'absence.

10/2022

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Littérature étrangère

J'ai vécu si peu. Journal du ghetto d'Oradea

" Je ne veux pas mourir, mon petit Journal ! Je veux vivre, même si je dois être la seule à rester ici ! Je me cacherai dans une cave, un grenier ou n'importe quel trou jusqu'à la fin de la guerre. " C'est la dernière note du Journal. Quelques jours plus tard, Eva Heyman est envoyée avec ses grands-parents vers Auschwitz, où elle est morte dans une chambre à gaz le 17 octobre 1944. Elle avait treize ans. Commencé le 13 février 1944 et interrompu le 30 mai 1944, ce bref Journal a été écrit en partie entre les murs du ghetto d'Oradea, le plus grand du nord-ouest de la Transylvanie, considéré comme un modèle par les autorités fascistes de Budapest. La jeune adolescente y consigne avec une lucidité troublante son inquiétude qui, au fil des jours, devient panique devant l'évolution des événements : " Je pense toujours que nous avons vécu le pire et après je me rends compte que tout peut toujours être pire et même pire que pire... " À treize ans, Eva connaît et comprend des faits que d'autres, bien plus âgés, ignorent. Ses parents sont des intellectuels progressistes et donnent une appréciation lucide de l'évolution de la guerre, ressentent le danger de mort qui les guette. Ce texte, d'une grande sensibilité, montre une fillette intelligente, pleine de vie, qui veut se réjouir de la beauté des choses, qui aime les gens et a confiance en eux. Ainsi, sans le vouloir, et dans un récit d'une sincérité et d'une pureté impressionnantes, Eva Heyman a légué à la postérité l'une des plus importantes sources documentaires sur le sort des Juifs de cette région.

05/2013

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Sciences historiques

Histoire de la ville d'Amiens. Tome 1

" Entraîné, comme malgré moi, par le charme de l'étude du passé, épris des gloires de ma ville natale à toutes les époques et justement fier de voir se dérouler à Amiens plusieurs des belles phases de l'histoire nationale, j'aspire à l'honneur de compléter les travaux de mes devanciers. J'écris après une minutieuse investigation des faits et des caractères. Je m'efforce de ne point avancer une assertion qui ne s'appuie ou sur des mémoires authentiques ou sur des documents originaux. M'inspirant de cette vérité que l'histoire est un tableau qu'il faut à la fois dessiner et peindre, j'ai voulu voir de mes propres yeux ce que j'appellerai la physionomie des siècles, pour donner aux personnages les sentiments qui les animaient et aux événements l'allure qui leur convient. J'ai secoué la poussière des chartes que la main de Philippe-Auguste, de Henri IV et de Louis XIV ont touchées. J'ai parcouru avec soin les centaines de registres dans lesquels mayeurs et échevins consignaient, jour par jour, heure par heure, les vicissitudes de la vie municipale, notamment aux époques troublées de l'occupation anglo-bourguignonne, de la Ligue, du gouvernement de Concini, de la Révolution. Pénétré d'admiration pour la foi, la vaillance et l'honneur des générations passées, dans l'intimité desquelles il m'a été donné de vivre durant de longues et laborieuses années, je dédie cette étude historique à mes concitoyens. Puisse le souvenir de ce que les aïeux ont généreusement accompli nous encourage à marcher sur leurs traces, afin de maintenir et de développer, à travers les âges, le bon renom, la prospérité et la gloire de notre chère ville d'Amiens " (extrait de l'Avant-propos de l'édition originale, 1899).

01/2021

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Critique littéraire

Yvain ou le Chevalier au Lion ; Lancelot ou le Chevalier de la Charette. Illustrés par la peinture préraphaélite, Edition de luxe

Composés à la fin du XIIe siècle, Yvain et Lancelot sont les deux oeuvres emblématiques de Chrétien de Troyes. Au fil d'aventures inspirées de la légende arthurienne, les héros de la Table Ronde doivent maintenir le délicat équilibre entre amour courtois et prouesses chevaleresques. Les peintres préraphaélites, notamment Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones ou William Morris, réalisent à la fin du XIXe siècle des oeuvres dont l'intensité, l'émotion et la grâce illustrent admirablement les scènes intimes et épiques des romans de Chrétien de Troyes. C'est l'occasion de redécouvrir au fil d'une promenade enchanteresse deux époques, deux univers unis dans une même quête de valeurs, de beauté et de spiritualité. La recherche de la pureté et de l'émotion, la prééminence du désir et du coeur, la création d'un imaginaire merveilleux et poétique unit Chrétien de Troyes et les préraphaélites au-delà des siècles. Une incarnation intense et poétique des héros mythiques de la légende arthurienne par les peintres préraphaélites. Une iconographie puissante, habitée par le souffle du mythe arthurien, restitue ici toute l'énergie des romans de Chrétien de Troyes, loin de l'inertie des enluminures médiévales. Deux romans d'amour et d'armes, présentés dans une nouvelle mise en page, plus aérée, pour un plus grand plaisir de lecture. Des personnages indémodables : la légende arthurienne inspire tous les arts et tous les âges : de Thomas Malory au XVe siècle au film Lancelot avec Sean Connery, la série télévisée Kaamelot, les Monty Python ou le Merlin de Walt Disney. Au-delà de leur beauté esthétique, le texte et les oeuvres picturales sont emplies de symboles et d'allégories. La contribution de spécialistes reconnus, Philippe Walter et Laurence des Cars, nous éclaire et nous guide pour une lecture multiple de ces chefs d'oeuvres.

10/2014

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Sociologie

TIC et société. Le nouvel âge technologique africain ?

Dans de nombreux pays, on parle de "numérisation généralisée de la société" ; en Afrique, les recherches liées aux technologies de l'information et de la communication (TIC) se sont singulièrement limitées à la sphère du développement : elles laissent presque toujours de côté " la société " dont la culture numérique est soit ignorée, soit perçue comme un sujet d'émerveillement ou encore comme un phénomène qui ne présente d'intérêt que dans son côté exotique. La plupart des études sur les TIC en Afrique se sont inscrites dans la logique du "transfert de technologies" ; les objets techniques sont vus comme des créations exogènes qu'il s'agit pour les Africains de "s'approprier" ou de "domestiquer", ignorant ainsi que ces pratiques s'inscrivent dans une culture matérielle (ou des cultures matérielles) africaine(s) préexistante(s) à l'avènement des technologies de l'information et de la communication. Or les objets importés ne chutent pas dans un vide technologique mais s'inscrivent dans des usages et des représentations de la technologie, dans des cultures technologiques aussi vieilles que les sociétés elles-mêmes (tant il est vrai qu'il n'a jamais existé de société sans technologie) et dans des traditions d'échanges technologiques et matérielles que toutes les sociétés humaines ont maintenues les unes avec les autres. L'avènement des TIC en Afrique peut être appréhendé comme un des stades d'évolution "normale" des technologies dans une société, et comme un stade qu'on peut qualifier de "nouvel âge technologique africain". Distinct d'autres âges technologiques sur le continent, il traduit la culture matérielle africaine telle qu'elle se manifeste aujourd'hui. Cet ouvrage identifie et analyse les multiples facettes et les traits distinctifs de ce nouvel âge technologique. Il montre comment les sociétés concernées réagissent aux changements qui les affectent suite à la mise en réseaux de toutes les sphères d'activités.

09/2020

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Vie chrétienne

Capitale

C'est en romancier au grand style que Jonathan Siksou se fait le promeneur de Paris égrenant les lieux et les siècles. Qu'est-ce que voir la sédimentation des âges à travers la destruction et la reconstruction des paysages ? Qu'est-ce que revoir le temps qui passe ? Un événement de la rentrée littéraire. Rues et statues, défilés et bals, décrets et émeutes, crues et incendies, saints et assassins : c'est la France qui, à travers Paris, comme en un kaléidoscope, se diffracte, se déroule et se donne tout en sourires et en larmes dans son éternel quotidien. Qu'est-ce une ville, sinon un livre tissé de livres s'ouvrant devant qui désire déchiffrer les époques, les lieux, les êtres qui l'ont façonnée ? Qu'est-ce voir vivre et mourir une ville, la concevoir siècle après siècle à se construire et à se détruire jusqu'à ne plus savoir ce qu'elle est ? Qu'est-ce le souvenir d'une ville s'il ne fait pas mémoire ? La mémoire d'une ville, si elle ne fait pas histoire ? L'histoire d'une ville si elle ne se fait pas récit ? Qu'est-ce revoir le temps qui passe et qui efface inexorablement la pierre, l'événement, le visage qui ne subsistent plus alors que dans l'écrit ? C'est en écrivain au grand style, précis et libre, ascétique et inspiré, que Jonathan Siksou se fait l'ultime promeneur de Paris, entraînant à sa suite les chroniqueurs qui l'ont précédé et qui ont tout raconté, tout chanté, tout filmé de la ville-lumière. Sauf comment, dans la Capitale, notre passé devient notre présent au point de réduire l'avenir à une nostalgie. Une démonstration littéraire à hauteur de la plus fascinante des villes du monde. Une métaphysique de l'urbanité. Un roman. Le nôtre.

08/2021

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Graphisme

Je dessine et mon écriture s'améliore. Les jeux du crayon farfelu

A l'école maternelle, Lucas n'aime ni colorier ni dessiner. C'est son droit le plus strict, on peut être très heureux dans la vie sans dessiner. Il utilise crayons ou feutres uniquement quand il est bien obligé de le faire, mais, comme il s'entraîne peu, il améliore peu ses gestes grapho-moteurs. Ses dessins sont pauvres, soit peu maîtrisés et trop impulsifs, soit au contraire trop maîtrisés et donc trop rigides. Il s'en rend parfaitement compte, et dessine encore moins, pour ne pas exposer sa faiblesse. Le cercle vicieux s'est mis en route : la pratique du dessin ou du coloriage lui a peu permis de préciser ses gestes, alors il a du mal "à la grand école " quand il s'agit d'écrire. Sa main est trop crispée et lui fait mal. Il forme mal ses lettres, tellement mal qu'il ne peut pas se relire ; il est donc impossible pour lui de corriger des éventuelles fautes. Il écrit trop lentement, et a du mal à se concentrer à la fois sur l'acte d'écrire et sur l'exercice demandé. Tout cela génère une souffrance et rend les apprentissages plus difficiles. Le cercle vicieux peut entraîner Lucas très loin et lui rendre la vie à l'école très pénible. Ce carnet d'activités est destiné à des enfants comme Lucas. Il s'agit d'exercices ludiques, pour l'amener à compenser cet entraînement gestuel insuffisant. Ce carnet d'activités peut aussi être utilisé à titre préventif, comme entraînement à l'écriture, il concerne aussi ceux qui aiment dessiner ! Les idées présentées ici s'adressent à des enfants de 5 à 9 ans. Guidez les plus jeunes ; les plus âgés pourront dessiner en autonomie. Il y a parfois plusieurs niveaux de difficultés à l'intérieur d'un exercice, n'hésitez pas à l'adapter.

08/2021