Recherche

Nadia Bouchama, Amélie Sarn-Cantin

Extraits

ActuaLitté

Ethnologie

Anthropologie de la parole en Afrique

" L'homme, c'est la parole ", dit une femme peule du Sahel. " Parlêtre " ou être de parole, l'homme n'est rien sans la parole. Le présent essai est le fruit d'une expérience de près de quarante ans vécus en Afrique dans des tâches de formation et de recherche au Tchad et au Cameroun. Il se situe au confluent de plusieurs disciplines, linguistique, anthropologie et parfois philosophie du langage. C'est une réflexion sur la parole en Afrique, s'appuyant sur les données de nombreuses langues africaines, mais plus particulièrement la langue sar du Tchad. Trois thèmes sont les fils rouges, souvent entrecroisés, qui se déroulent tout au long de ces réflexions : le corps, signifiant primordial de l'homme pour se dire, se situer dans le monde, et situer toute chose par rapport à lui, le sujet parlant, centre du discours, et le langage symbolique, cette manière singulière qu'a l'homme " d'exprimer par le langage plus que ce que ne peut dire le langage ". Le langage symbolique se révèle particulièrement apte à évoquer la relation au Tout Autre, le langage religieux ne pouvant viser l'indicible qu'à partir des réalités visibles. En outre, cette forme de langage comporte un côté énigmatique, propre à respecter la liberté de l'interlocuteur, qui ne comprendra que ce qu'il veut bien comprendre : l'Afrique a su développer cet art de la parole fondé sur le respect pour préserver l'harmonie sociale. Méditant sur la parole, nous ne pouvons échapper au corps. Même si nous l'oublions, parler, c'est d'abord émettre des sons sortis de notre bouche ; écouter, c'est recevoir en notre oreille une onde sonore. Ce n'est pas que cela, mais c'est d'abord cela. La parole, c'est l'esprit dans le corps et par le corps. Et notre nom, par lequel nous existons socialement, c'est d'abord une onde sonore de bouche à oreille. Un Je vocal, un Je incarné. Cet ouvrage reprend en les approfondissant les thèmes abordés par l'auteur dans des articles publiés précédemment, notamment le corps dans la langue, l'anthroponymie en Afrique, réflexion sur les pronoms, écriture et oralité, le nom et le corps, la symétrie concentrique dans les traditions orales. Mais il aborde aussi des questions nouvelles, comme l'énonciation performative, la métaphore et la métonymie, le style oral, le symbole.

07/2010

ActuaLitté

Critique littéraire

Le dernier amour de Kafka. La vie de Dora Diamant

Dora Diamant (ou Dymant) a été la seule compagne de Franz Kafka. Ils se sont rencontrés en 1923, un an avant sa mort, sur une plage de la Baltique. Elle a vingt-cinq ans. Il en a quarante. D'une famille juive polonaise, elle fuit sa famille et se rend à Berlin, capitale de la modernité du vingtième siècle, pour y vivre en compagnie de Kafka, de petits métiers et de bénévolat au Foyer juif des Réfugiés. À Berlin en 1923, en pleine crise économique, Kafka continue à écrire et semble parvenu au bonheur. Mais son état de santé s'aggrave et l'oblige à passer les derniers mois de sa vie dans un sanatorium. Par les yeux de Dora, se découvre un Kafka intime, doté d'une extrême humanité et d'un sens de la justice, d'humour et d'un grand talent d'acteur. " Je suis la femme de Franz Kafka " affirme celle qui, après la mort de l'écrivain survenue le 3 juin 1934, construit sa vie autour des valeurs qu'il lui a léguées : l'amour des lettres et de la littérature, de l'humanisme et du judaïsme. Dora a été réfugiée toute sa vie. Elle adhéra au Parti communiste et, après l'arrivée d'Hitler au pouvoir, fuit l'Allemagne nazie pour l'Union soviétique, chercha ensuite à gagner la Suisse, avant de devoir fuir de nouveau en Angleterre où elle fut incarcérée en tant qu'Allemande. Elle partit ensuite en Palestine, dans un kibboutz, avant de revenir à Londres. A Paris, elle rencontra Jean-Louis Barrault et lui donna des conseils pour mettre en scène Le Procès, et fréquenta les milieux littéraires pour y promouvoir l'œuvre de Kafka. Elle mourut misérablement à Londres, en 1952, inhumée dans une sépulture anonyme. Ce n'est qu'en 1999, avec l'aide des chercheurs et des associations intéressées à l'œuvre de Kafka, qu'elle eut droit à une plaque funéraire sur sa tombe. Issu d'un travail de recherches monumental qui a nécessité, pendant plus de vingt ans, de voyager à travers le monde, d'interroger les archives de Berlin, de Vienne, de Prague, de Jérusalem, de Russie, le livre de Kathi Diamant a reçu le prix de la meilleure biographie de l'année à San Diego en 2004.

10/2006

ActuaLitté

Rock

Welcome to my jungle. 100 albums rock et autres anectodes dépareillées

Le livre que vous tenez entre les mains ne consiste pas en un classement des albums incontournables du rock. Pas tout à fait en tout cas. Il ne s'agit pas non plus du récit de la vie d'une célébrité. Gilles Rolland n'a pas composé de tubes, n'a pas réalisé le grand film de toute une génération et n'a pas collaboré avec des pointures. Ce qu'il fait, c'est écrire. Un journaliste furieusement indépendant né dans la froidure de l'Aveyron, élevé à Carmaux, soit l'ex-ville la plus punk de l'ouest de l'Europe comme aiment à le dire celles et ceux qui ont de tout temps oeuvré à sa reconnaissance à travers la musique binaire à crête (ou pas) et qui aujourd'hui, exerce depuis la campagne toulousaine. Ce livre raconte donc son amour pour le rock and roll au sens large, à travers une sélection somme toute personnelle de 100 albums. Et s'il y est donc question de l'importance capitale de Lemmy Kilmister, de l'âge d'or de la musique psychédélique à San Francisco pendant les années 60, de Grace Slick du Jefferson Airplane, de Janis Joplin, de Dave Grohl, de Rammstein, des Guns N' Roses et de Johnny Cash, l'auteur en profite pour disserter au sujet de son obsession pour les T-shirts rock, raconte ses années passées au sein de plusieurs groupes de reprises comme s'il avait joué avec les Rolling Stones, déclare sa flamme aux Beatles et aux Doors, tente de réhabiliter une gloire oubliée de la country et exprime sa passion concernant les lieux qui ont vu jadis se produire de grandes choses, égrainant ici ou là des souvenirs relatifs (ou non) à ses séjours aux Etats-Unis. Ici, on parle d'Ozzy Osbourne avec la même déférence que si ce dernier avait trouvé un remède miracle à une maladie obscure pour mieux souligner le pouvoir du rock and roll. Un livre habité par un désir de transmission, que Gilles adresse à ses enfants mais aussi à toutes celles et ceux qui comme lui, ne peuvent pas concevoir l'existence sans musique. Un voyage dans la psyché un peu bordélique d'un quadragénaire qui quelque-part, pense qu'il a toujours 20 ans, ici en pleine introspection, au coeur d'un univers dans lequel il se peut que vous vous reconnaissiez...

03/2021

ActuaLitté

Policiers

Le bal des frelons

La montagne, le grand air, la nature, ce n’est pas aussi sain et bucolique qu’on le pense. D’abord parce qu’il y a les vestiges de l’ancienne usine de tungstène, pas loin. Ensuite parce qu’il y a le village, loin de tout. Enfin parce qu’il y a les habitants du village. C’est ça le pire. À commencer par Michel, le maire. Pusillanime, cupide, il fait ses petits trafics et prélève gentiment sa dîme sur les fonds publics, sous l’œil de sa secrétaire Coralie, toujours vierge à 40 ans passés et qui ferait tout pour ne plus l’être ; si possible, avec Monsieur le maire, ce serait mieux.Au nombre des administrés, on compte Antonin, pas si méchant pour un gardien de prison à la retraite ; sauf qu’il veut tuer sa femme Martine qui lui tape sur le système. Il ne sait pas toutefois que Martine – qui vient de retirer de la banque toutes les économies du couple sans dire où elle a caché le magot – se verrait bien veuve elle aussi, et riche. Si possible, il faudrait que Monsieur le maire, son ex-amant, l’aide à trucider Antonin, ce serait mieux. Il y a également Rémi, tellement dégoûté du genre humain qu’il ne parle plus qu’à ses poules Sten et Dhal et aux morts, sa femme Mariel en l’occurrence, qu’il a déterrée du cimetière où elle reposait. Évidemment, si elle était vivante, ce serait mieux. Sans oublier les citadins, Baptiste et Loïk, totalement insensibles au charme de cette belle contrée pyrénéenne. Ils forment un couple presque fusionnel, n’aiment que le rock’n’roll (hard) et leur hérisson Caroline. Loïk est venu là pour se venger d’Antonin, à cause d’une histoire… de femme. Baptiste explique à son amant que s’il oubliait cette vieille affaire, ce serait mieux, mais comme presque tous les personnages de ce roman, Loïk ne se caractérise ni par sa sagesse ni par son discernement. Alors il vaut mieux imiter Maxime l’apiculteur et enfiler sa combinaison protectrice pour traverser cet essaim de frelons aux dards venimeux. Dans ce village de l’Ariège, ce n’est certes pas l’ours qui fait des apparitions sporadiques qui est le plus dangereux…Pascal Dessaint l’amoureux de la nature nous offre une tout autre facette de la vie des bêtes avec cette farce drôle et cruelle qui s’inscrit dans la lignée de Siniac ou du Charles Williams de Fantasia chez les ploucs. Chassé-croisé délicieusement méchant, mené d’une plume alerte et impeccablement construit, Le Bal des frelons nous ramène à cette vérité première : l’homme est un loup pour l’homme. Mais les moments de tendresse qui éclairent le récit nous empêchent de désespérer totalement du genre humain.Pascal Dessaint est l’un des auteurs les plus primés du roman noir français. Il est par ailleurs l’un des organisateurs du « Marathon des mots » à Toulouse.

02/2011

ActuaLitté

Récits de voyage

Lukanga Mukara. Voyage d'étude dans les profondeurs de l'Allemagne

Le destin de Hans Paasche (1880-1920) est hors du commun. Des steppes Massaïs à la campagne allemande, apôtre du changement, il met sa vie au service de cette idée apparemment simple : soldat, il devient militant pacifiste ; chasseur, il devient végétarien ; fils de politicien, il devient révolutionnaire, et ne cesse d'évoluer. Il va à l'encontre de l'évolution classique : en prenant de l'âge, on s'embourgeoise souvent - lui se désembourgeoise. Franchissant au fil du temps les barrières sociales et intellectuelles, il joue en permanence sur plusieurs tableaux : à la fois aventurier et père de famille, intellectuel et homme d'action, chrétien et fils des Lumières, bourgeois propriétaire et défenseur du petit peuple. Ses textes sont audacieux, profonds et empreints d'une ironie mordante ; il s'y appuie sur des valeurs et des connaissances classiques pour construire une pensée résolument moderne et iconoclaste. Le voyage d'étude de Lukanga Mukara dans les profondeurs de l'Allemagne (titre complet, 1912, inédit en France) est remarquable. Comme Hérodote, et davantage encore à la manière de Montesquieu, le chercheur africain Lukanga Mukara, guidé par sa curiosité scientifique, voyage pour faire progresser sa connaissance et celle de son peuple. Il est envoyé par son roi dans les profondeurs de l'Allemagne pour y étudier les coutumes et les comportements des indigènes... Les lettres qu'il envoie à son souverain pour partager ses découvertes sur ce drôle de pays sont à la fois pertinentes, drôles et sans concessions. Critique de l'hyperconsumérisme et du matérialisme effréné, plaidoyer pour l'écologie et un nouveau rapport de l'Homme à la Nature, incitation à un mode de vie plus sain et plus zen, apologie du relativisme culturel et de l'observation participante : difficile de croire que ce texte a 100 ans. Lire les lettres de Lukanga, c'est avoir le plaisir de découvrir un regard acéré, encore contemporain, sur notre plus proche voisin, à la veille de la première conflagration mondiale. En regardant dans le miroir que nous tend le voyageur africain, on réalise l'absurdité de choses qui nous paraissaient pourtant normales ; on prend conscience de la non-linéarité et la relativité du " progrès " ; et on comprend, peut-être, ces mots prononcés par Paasche au crépuscule de sa vie : " Il n'y a jamais eu d'époque qui ait réclamé d'action plus impérativement que la nôtre. Et jamais la tâche échue aux Hommes énergiques n'a été plus prometteuse de succès qu'aujourd'hui. Car alors même que l'être humain est si profondément abaissé, sont forgées les armes de l'esprit qui pourront servir à sa libération. " C'est peut-être ce livre qui a inspiré Le Palagui d'Eric Scheuermann, qui a eu tant de succès en Europe ces dernières années ; et les observations d'Hans Paasche s'inscrivent dans le droit fil de celles des humanistes Romain Rolland et Stefan Zweig.

09/2012

ActuaLitté

Droit

Revue méditerranéenne de droit public N° 9 : Liberté(s) ! En Turquie ? En Méditerranée !

La Revue Méditerranéenne de Droit Public, née en 2013 au sein du Collectif l'Unité du Droit, met en avant les travaux du Laboratoire méditerranéen de Droit Public. "Vivre comme un arbre, seul et libre. Vivre en frères comme les arbres d'une forêt" ainsi que nous avait engagé à le vivre le poète Nâzim Hikmet. Le présent ouvrage est un cri d'alarme(s) et de détresse(s) à destination de tous les citoyens, décideurs politiques et membres de la Communauté universitaire en France mais aussi et surtout autour du bassin méditerranéen. Matérialisé en urgence au mois de juin 2018 et publié le jour des élections présidentielles et législatives turques alors que la situation de plusieurs collègues turcs a attiré l'attention de nombreux réseaux académiques dont le Laboratoire méditerranéen de Droit Public, il a été décidé d'offrir un témoignage d'amitié et de fraternité aux membres de la Communauté universitaire de Turquie, menacée de privation(s) de liberté(s) par le régime du Président Erdogan. En particulier, l'ouvrage est adressé à notre ami le professeur Ibrahim O Kaboglu, directeur de l'équipe turque du Laboratoire méditerraneen de Droit Public. L'opus résolument tourné vers l'espoir, le Droit et les libertés, se compose de trois parties : la première revendique davantage de libertés d'expression(s) pour nos collègues turcs et offre au lecteur plusieurs points de vues comparés sur les libertés académiques en Méditerranée (Partie I). Par suite, le livre propose de façon militante et assumée des analyses et propositions en faveur du droit constitutionnel et des libertés en Turquie (Partie Il) et en Méditerranée (Partie Ill). Comme l'espère le président Jean-Paul Costa dans son avant-propos, "puisse cet ouvrage collectif, cet hommage solidaire, dépasser le seul symbole ; puissent les témoignages de ces femmes et de ces hommes influer quelque peu sur le cours des choses ! Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre : il fallait en tout cas essayer". Ce livre comprend une trentaine de contributions auxquelles ont participé plus de quarante contributeurs depuis plusieurs pays méditerranéens (Espagne, France, Italie, Liban, Maroc, Turquie) : M le Président Costa, Mmes et MM les professeurs Afroukh, Basilien-Gainche, Bockel, Bonnet, Fontaine, Freixes, Gaillet, Groppi, Iannello, Larralde, Laval, Malaret, Marcou, Mathieu, Maus, Prieur, Rousseau, Starck, Touzeil-Divina & Turk ainsi que Mmes Abderemane, Elshoud, Espagno-Abadie, Eude, Fassi de Magalhaes, Gaboriau, Mestari, Perlo, Rota, Schmitz & MM Altinel, Barrue-Belou, Bin, Degirmenci, Friedrich, Gelblat, Makki, Meyer, Ozenc & Sales. L'image de première de couverture a été réalisée, à Beirut, par Mme Sara Makki. Le présent ouvrage a reçu le généreux soutien du Collectif L'Unité du Droit (CLUD), du Laboratoire méditerranéen de Droit Public (LMDP), de l'Association francaise de Droit Constitutionnel (AFDC) & de L'Association internationale de Droit Constitutionnel (AIDC). Réunies par M le professeur Touzeil-Divina, les présentes contributions parues le jour des élections présidentielles & législatives turques sont un cri d'alarme et un message de fraternité envoyés aux membres de la Communauté universitaire de Turquie.

08/2018

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Le vaillant Petit Tailleur

"7 d'un coup" ! Telle est la devise du vaillant petit tailleur, fier d'avoir tué 7 mouches en une fois. Fort de son exploit, il part dans le monde, décidé à relever tous les défis. A force d'audace et d'habileté, il triomphe de toutes les épreuves (combat contre les géants, capture d'une licorne et d'un sanglier), obligeant le roi à tenir sa promesse : lui donner la moitié du royaume et sa fille en mariage. C'est ainsi qu'un vaillant petit tailleur est devenu un roi !

09/2020

ActuaLitté

Littérature française

L'enfant du dehors Tome 1 : La tragédie

Ce livre est l’histoire vraie d’un vagabond qui vous emmènera des plaines des Flandres à une cabane perdue dans la forêt de Shoshone, au cœur du parc du Yellowstone, en passant par l’horreur des guerres (Afghanistan et ex-Yougoslavie). C’est une ode à la Nature, mais certainement pas à l’Homme. Vous y croiserez des ours, des loups, des élans, des pumas, des Indiens Navajos à Las Vegas, des Comanches à Grenoble et des Apaches à Monument Valley, des commandos de montagne, des spartiates au Kosovo, des prêtres commandants de camps de concentration en Croatie et des Navy Seals à San Diego. Frankenstein, Jonathan Livingston le Goéland et les Tontons Flingueurs seront aussi de la fête. L’auteur vous parlera de la décadence d’une civilisation et de l’avènement d’un nouveau monde libertaire, parce qu’il a foi en l’humanité, même si nombre de ses chapitres montre le contraire. Nous nous projetterons dans un monde post-anarchiste, pas un monde idéal, mais pratico-pratique. Vous y apprendrez comment il a lutté contre des groupuscules néo-nazis et des Black Blocs. Nous ferons la connaissance d’Alex Honnold, l’un des meilleurs grimpeurs du monde en solo à Yosemite National Park, mais aussi de « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Guillaume Nery, l’apnéiste, de Huntington dans les jardins de la maison d’Hemingway et de Tony Hsieh dans un Walmart, le boss charismatique de Zappos, une entreprise libérée de cinq mille personnes. Nous marcherons au sein des 63 parcs nationaux aux États-Unis, accompagnés de Thoreau, de John Muir et du romantique Everett Ruess. Nous participerons à la cérémonie de l’animal Totem dans un lieu sacré à Monument Valley. Nous croiserons la mort à de nombreuses reprises et l’allégorie de la résurrection. Il en laissera l’idée de "Recreational Philosophy" comme source d’inspiration pour nos vies. Nous apprendrons comment les rivières peuvent être sources de noétique, avec la pêche à la mouche, et de mort avec les sanglants flash flood. Nous nous interrogerons entre autres sur la liberté, le libre-arbitre, le déterminisme, la joie en philosophie, le bonheur, le verbiage des donneurs de leçons, la souffrance, la pitié, le libertarisme, le chamanisme… La vie de l’auteur est une excuse pour réenchanter Nietzsche, Dostoïevski, Schopenhauer, Spinoza et bien d’autres. Ce sera l’occasion aussi de comprendre comment il a tué Michel Onfray.

01/2020

ActuaLitté

Cinéma

Nanni Moretti. Entretiens

Cinéaste, acteur, producteur, citoyen engagé dans la vie politique de son pays, Nanni Moretti est une figure centrale du panorama cinématographique et culturel italien de ces trente dernières années. Largement autobiographique, partant de l'Italie, et plus particulièrement de Rome qu'il parcourt inlassablement avec sa Vespa, son œuvre atteint l'universel. Depuis les années 70, toute une génération se reconnaît peu ou prou dans le personnage burlesque et névrosé de Michele qu'il crée avec Je suis un autarcique, et incarne de film en film. Avec La Messe est finie, le public français reconnaît et adopte ce réalisateur qui porte un regard ironique et lucide sur le monde comme il va, le rapport de l'individu au groupe, le militantisme, le féminisme, la psychanalyse, la cinéphilie, la télévision, la politique-spectacle... Au cœur de l'ouvrage, une longue conversation de Nanni Moretti avec les critiques Carlo Chatrian et Eugenio Renzi. Pour la première fois, le cinéaste italien s'exprime sur l'ensemble de son parcours et de ses films : sa vision de la mise en scène en tant qu'acteur-réalisateur, l'héritage des comiques, l'influence des frères Taviani, la place du scénario, le choix des acteurs, l'évolution de ses centres d'intérêt à travers les années. L'entretien s'ouvre sur les premiers pas du cinéaste dans le cinéma : les courts métrages en super 8, la recherche de l'indépendance artistique dans un cinéma italien sinistré, la nécessité de fonder sa propre maison de production pour ses films comme pour ceux des jeunes cinéastes italiens, d'ouvrir sa propre salle de cinéma, d'organiser des festivals... L'entretien progresse chronologiquement. La parole et le souvenir reviennent sur les films célèbres - Palombella rossa, Journal intime (Prix de la mise en scène à Cannes en 1994), La Chambre du fils (Palme d'or à Cannes en 2001), Le Caïman (satire contre Silvio Berlusconi, grand succès public et critique en France). Chaque film est l'occasion d'approfondir un aspect spécifique du travail de Moretti, et d'interroger, en complément, ses acteurs comme Laura Morante et Silvio Orlando, et ses collaborateurs : le monteur Mirco Garrone, le producteur Angelo Barbagallo, le compositeur Nicola Piovani, pour n'en citer que quelques-uns. Des documents inédits complètent le portrait : un extrait du scénario du film - jamais réalisé - Militanza, militanza... ; son discours lors des girontondi sur la place San Giovanni. Entretiens avec Nanni Moretti, voyage passionnant sur trente ans de cinéma contemporain, est publié à l'occasion de la rétrospective que lui consacre le Festival international du film de Locarno.

09/2008

ActuaLitté

Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 25 : La quinta

Après le fol intermède d'Auribeau, le couple est revenu à Esclarmont, dans leur trois pièces superposées sans eau courante. Désireux de fuir l'incommodité des lieux et la médiocrité ambiante, Louis est plus que jamais décidé à construire une maison sur leur terrain, ce terrain si merveilleusement situé, plein sud, à un jet de pierre du village, et doté d'une vue grandiose sur la vallée et l'Estérel. Mais son manque d'accès direct à la route grève fortement le projet. Il y a bien le terrain du dessus, une friche, qui, lui, jouxte la route, mais la propriétaire, une vieille fille de Marseille, méprise les Esclarmontais, et s'est toujours refusée à vendre. Louis lui écrit, il sait que sa plume peut faire des miracles ! De fait, la dame accepte la transaction, et pour un prix dérisoire (fin du tome 24). L'été est venu, et avec lui les voyages. Ils s'enchaînent, amenant leurs lots de voyageuses esseulées, avides d'une aventure avec le guide, éventuellement le chauffeur. Une rencontre marquante : Louise, troisième du nom. Mais la relation ne survit pas au retour à Paris et à une fatale soirée, où Louis perd son sang-froid et fait un esclandre. On ne se refait pas, particulièrement quand la concurrence prend les traits d'un bellâtre, ami d'une des femmes. Séville, et sa sublime place San Fernando ! Louis en a rêvé, il en est tombé amoureux, il lui a même dédié un long poème. Et ce rêve se matérialise : Nadine et lui vont y passer l'hiver. Hélas, écoeurée par l'huile d'olive, celle-ci ne mange bientôt plus que des fruits et s'affaiblit. Il faut prendre pension chez l'habitant et faire sa propre cuisine. Les semaines passent, Louis observe avec passion les coutumes andalouses, mais Nadine ne suit pas. La liste de ses griefs s'allonge : l'espagnol ? un charabia incompréhensible ; la viande ? des semelles impossibles à cuire ; l'eau et l'électricité ? rationnées comme en temps de guerre ; les hommes ? mal éduqués, ils crachent par terre et parlent trop fort, un comble pour une sourde ; José, ce grand ami de Louis ? un Espagnol bon teint dont la gentillesse cache mal son mépris pour elle et l'influence qu'elle a sur Louis... Finalement il cède, et quelques jours après Noël, ils font leurs valises. Le bon côté de l'aventure : Nadine est maintenant enthousiaste pour construire sur le terrain du haut. Ce sera la Quinta...

08/2021

ActuaLitté

Littérature française

Trois jours et trois nuits

" Les écrivains ont aimé Lagrasse. Là-bas, ils ont trouvé des amis, des conseillers, des guides, des hommes simples surtout. Personne n'était là pour convaincre l'autre. Mais le pari n'était pas gagné d'avance ", écrit Nicolas Diat dans sa préface. Que s'est-il passé dans cette abbaye des Corbières, entre Carcassonne et Narbonne ? A l'ombre de bâtiments immenses dont la fondation remonte au VIIIe siècle, quarante-deux jeunes chanoines mènent une vie de prière placée sous l'égide de la Règle de saint Augustin. Pendant trois jours et trois nuits, quinze écrivains les ont rejoints pour partager leur quotidien. Office, étude, travail manuel, promenade, repas, ils ont eu le privilège d'être sans cesse avec eux. Voici les beaux récits de ces expériences inoubliables, pleines de péripéties et de surprises... " Les frères étaient bons avec moi. Ils venaient me parler. On s'asseyait dans les fauteuils et ils m'apprenaient des choses sur la pensée augustinienne que j'avais attendu quarante-neuf ans pour découvrir car - faisons des confessions - j'avais peu lu Augustin. En outre, longtemps je m'étais promené du côté de la Mongolie extérieure où l'on disait autrement ces choses-là (et par surcroît, dans une langue impossible). " Sylvain Tesson " Après avoir passé trois jours et trois nuits à Notre-Dame de Lagrasse où j'ai vécu, prié, mangé ou lavé la vaisselle avec les chanoines, je ne pouvais m'empêcher, au moment de partir, de faire le parallèle, aussi scabreux fût-il, entre eux et leur saint dont les écrits sont d'actualité comme jamais. Depuis son évêché d'Hippone, actuelle Annaba, au nord-est de l'Algérie, Augustin a vécu avec sérénité la chute de l'Empire romain en proie aux invasions barbares, symbolisée par le premier sac de Rome, oeuvre des Wisigoths en 410, avant ceux des Ostrogoths et des Vandales. " Franz-Olivier Giesbert " Je descends aux vêpres en pantalon et polo Lacoste blanc, par solidarité avec le look virginal des brothers. A ma connaissance, le dress code blanc est le seul et unique point commun entre Sainte-Marie de Lagrasse et le Nikki Beach de Saint-Tropez. Le chantre qui joue de l'orgue ressemble au Christ voilé de San Martino à Naples. Il a les yeux verts et interprète Bach comme Jimi Hendrix brûlait sa guitare électrique. " Frédéric Beigbeder Les auteurs de ce livre reversent leurs droits aux chanoines de Lagrasse pour la restauration de leur abbaye.

11/2021

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Assistance, protection et contrôle social dans les Etats de Savoie et les Etats voisins. Textes en français et en italien

Le colloque "Assistance, protection et contrôle social dans les Etats de Savoie et les Etats voisins" , tenu à Nice en 2019, est la treizième rencontre organisée dans le cadre du P. R. I. D. A. E. S. (Programme de Recherche sur les Institutions et le Droit des Anciens Etats de Savoie) en collaboration avec le réseau des Sabaudian studies, dont elle constitue le sixième colloque. Cette manifestation a également été organisée avec le soutien de la Fondazione 1563 per l'Arte e la Cultura de la Compagnia di San Paolo de Turin qui a ouvert ses archives privées aux chercheurs. Réunissant trente-cinq contributions, précédées d'une préface d'Olivier Vernier, en forme de bilan historiographique, de contextualisation scientifique et d'orientation de recherches, ce volume s'articule en trois parties. La première offre quelques exemples des multiples sources archivistiques qui permettent d'entrer dans une thématique aussi riche que l'assistance, la protection et le contrôle social. La deuxième partie, fidèle à l'orientation du P. R. I. D. A. E. S. , et illustrant une tradition vivace dans les Etats de Savoie, est consacrée aux multiples institutions intervenant dans ces domaines. Les institutions religieuses et privées tout d'abord, précèdent, se substituent ou viennent en appui des pouvoirs publics, qui cherchent à garantir en permanence le respect des règles sociales et des normes juridiques et sanctionnent les déviances ; par de multiples moyens et oeuvres dédiées, elles structurent l'assistance destinée aux plus faibles. Les institutions publiques permettent ensuite d'élargir le spectre des acteurs publics et des politiques mises en oeuvre dans le domaine de l'assistance et de la santé. Après cette approche "par le haut" , celles des institutions, des hommes et des moyens qu'elles sont capables de mobiliser, c'est une vision "par le bas" que propose la troisième partie : l'évocation de la diversité des assistés fait apparaître tout un peuple de nécessiteux, de tous âges et conditions. Depuis les nourrissons, les enfants, ou les jeunes filles à marier, jusqu'aux malades, pauvres, mendiants, faibles d'esprit ou encore pèlerins et libérés de prisons, la dynamique de l'assistance, de la protection et du contrôle social, est déclinée au regard de ceux qui en sont les bénéficiaires ou simplement l'objet. Ces regards croisés, provenant de chercheurs eux-mêmes issus de pays et d'horizons scientifiques différents, enrichis par la comparaison avec la situation des régions limitrophes des Etats de Savoie, illustrent toute la richesse d'une thématique qui méritait bien un éventail de contributions d'une semblable ampleur.

12/2021

ActuaLitté

Cinéma

Recherches sur Chris Marker

Chris Marker : le corps de l'ombre, l'œil du monde et la distance de la parole. Clichés pour l'amour des listes : Chris Marker le cinéaste-photographe-vidéaste-écrivain-critique-artiste multimédia. Chris Marker et ses figures : l'homme sans visage, le voyageur, l'engagé, l'épistolier, le philosophe, le créateur, le témoin, l'inventeur, l'artisan technologue. Chris Marker et ses lieux : le Japon, la Sibérie, Cuba, Pékin, Mexico, la Guinée-Bissau, la Corée, Okinawa, Paris, Bruxelles, Berlin, San Francisco, les zoos, les musées, les souterrains, les cinémathèques. Chris Marker et son bestiaire : l'homme aux chats, aux chouettes, aux éléphants, aux girafes, aux ours. Chris Marker, la mémoire, l'utopie, l'ironie, le secret, l'intelligence, la révolution, la culture, le paradoxe, l'histoire, le labyrinthe, le jeu. Chris Marker, la voix off et le commentaire, l'ici et l'ailleurs, le texte et l'image, le passé et le futur, la photo et le cinéma, l'installation vidéo et l'internet, la gravure et le CD-rom. SLON et ISKRA. La Petite Planète et la Zone. Le film d'animation, la science-fiction, le récit de voyage. Giraudoux, Michaux, Medvedkine, Godard, Tarkovski, Resnais, Kurosawa, Vertigo, Ledoux et le reste. Tout le reste, qu'on pourrait nommer, seulement nommer, qui ferait autant de pseudo-catégories, qui jouerait à la liste en un vertige d'inventaire ouvert à tous les glissements (sources de plaisirs, comme on sait). A la manière de Shônagon : " Shônagon avait la manie des listes : liste des "choses élégantes", des "choses désolantes" ou encore des "choses qu'il ne vaut pas la peine de faire". Elle eut un jour l'idée d'écrire la liste des "choses qui font battre le cœur". Ce n'est pas un mauvais critère, je m'en aperçois quand je filme. " Assurément Chris Marker est un être de passage et de métamorphoses, esprit subtil, mobile et diffracté, il est toujours ailleurs que là où l'on croit pouvoir l'approcher. On est toujours loin de lui. Mais en même temps, où qu'on soit, on le rencontre toujours, on le croise, on le retrouve, par la grâce de ce qui est autant une nécessité (naturelle ou intérieure) qu'un hasard (inobjectif). Il est nulle part et partout, insaisissable et toujours présent, comme un ange gardien ou tutélaire. Indispensable Marker, jusque dans son invisibilité. Ce numéro de Théorème rassemble une sélection de travaux de recherches effectués depuis quelques années dans le cadre de l'UFR Cinéma et Audiovisuel de l'Université Paris III.

05/2002

ActuaLitté

Sociologie

Travailler, lutter, diffuser. Archives militantes du Centre Grisélidis Réal de documentation internationale sur la prostitution, Genève

Pendant plus de trente ans de lutte et de mobilisation pour les droits des travailleuses et travailleurs du sexe, Grisélidis Réal, écrivaine, peintre et "courtisane révolutionnaire" , a recueilli méthodiquement tout ce qui avait trait de près ou de loin aux métiers du sexe, en Suisse et dans le monde entier. Articles de presse, correspondances, travaux de recherche, rapports, prises de position, comptes rendus de séminaires, de colloques ou de congrès, affiches, pamphlets, manifestes... Son ambition était de créer, chez elle, un "Centre international de documentation sur la prostitution" . A l'aide de sa photocopieuse, elle confectionnait des dossiers thématiques qu'elle mettait ensuite à disposition de toute personne intéressée par la thématique du travail du sexe. Pour Grisélidis, il était primordial que la réalité quotidienne et le vécu des travailleuses et travailleurs du sexe puissent être entendus. Cette collection basée à Genève est unique en Europe et couvre de larges zones géographiques, de San Francisco à Milan, de Londres à Genève, de New York à Paris. La publication contient un riche appareil iconographique, accompagné de textes proposant des perspectives variées, sur l'histoire du combat autant que sur la question de l'archive et du document dans un contexte contemporain. Elle souligne la dimension militante du fonds et son rôle dans la naissance du mouvement international pour les droits des TdS. Elle met également en valeur les pièces les plus emblématiques des archives et leur potentiel graphique, avec quelque 200 reproductions des images les plus importantes de la mobilisation des TdS depuis les années 1970, affiches originales, cartons d'invitation ou flyers provenant du monde entier. Les reproductions mettent en lumière le réseau et la solidarité internationale des TdS et de leurs allié. e. s dès la naissance du mouvement de lutte pour leurs droits, ainsi que la genèse et la création des premières associations de défense et de syndicats de TdS. Ces documents permettent d'illustrer le dynamisme de cet engagement, les avancées, mais aussi les difficultés et les souffrances de la lutte ainsi que la montée de politiques répressives, sous l'influence d'organisations abolitionnistes très puissantes que Grisélidis et ses pair. e. s n'ont cessé de combattre. L'ouvrage propose un regard international sur l'histoire de cet engagement avec l'intervention de différent. e. s auteur. e. s, chercheur. se. s, acteur. rice. s et militant. e. s. Parler de travail du sexe aujourd'hui, c'est évoquer les problématiques de migration, de droit du travail, des luttes LGBTQI+, des femmes dans l'espace publique, au centre des débats actuels.

10/2022

ActuaLitté

Réseaux informatiques

Réseaux informatiques - Notions fondamentales (9e édition)

Ce livre sur les réseaux s'adresse aussi bien aux personnes désireuses de comprendre les réseaux informatiques et les systèmes d'exploitation, qu'aux informaticiens plus expérimentés souhaitant renforcer et mettre à jour leurs connaissances. Le lecteur identifie les contextes d'accès aux réseaux d'aujourd'hui grâce notamment à des illustrations détaillant clairement les composants et technologies mis en jeu. De nombreux exemples reposant sur une approche client/serveur lui permettent de passer en revue les systèmes d'exploitation les plus courants, ainsi que les matériels associés. La tolérance de panne et le stockage sont également détaillés avec les différentes typologies de disque ainsi que les notions telles que NAS, SAN, zoning, Fibre Channel, FCoE ou encore iSCSI. Les protocoles de réplication entre baies sont également décrits ainsi que le fonctionnement de la déduplication pour les sauvegardes et le principe des WAAS. Une synthèse sur la virtualisation est proposée permettant au lecteur de bien comprendre les enjeux, les avantages et inconvénients apportés par les différentes solutions du marché. Avec une approche pragmatique, l'auteur permet ensuite au lecteur de mieux comprendre le modèle OSI en couches réseau de référence. Puis, de manière exhaustive, les principes de base sont présentés (normes, architectures courantes, câblages, codage des données, topologie, réseaux sans fil, interconnexions de réseaux, boucle locale optique de la fibre...) puis les différents protocoles qui comptent dans les réseaux informatiques (PXE, WOL, Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, ADSL, WiMax, téléphonie 2G à 5G...) sont déclinés d'un point de vue opérationnel sans noyer le lecteur dans un discours trop théorique. Une partie sur les orbites basses permet de donner une visibilité sur les solutions en cours et les projets à venir. Un panorama des objets connectés IoT est également proposé. Les couches basses sont décrites de façon détaillée en proposant de nombreuses illustrations sur la connectique et les matériels utilisés (codage, signaux, connectique coaxiale, cuivre, fibre). La configuration réseau est examinée pour Windows, Linux, macOS, iOS et Android. Les méthodes d'accès au support CSMA/CA, CSMA/CD ainsi que le jeton passant sont expliqués. D'un point de vue réseau, les équipements agissant au niveau des différentes couches OSI sont examinés : répéteur, pont, routeur, passerelle. L'algorithme du Spanning Tree ainsi que le fonctionnement des VLANs sont expliqués au travers d'exemples détaillés. Le fonctionnement de VSS et les protocoles liés au routage (RIP, OSPF, BGP, HSRP) sont passés en revue. Des exemples de configuration sont proposés au travers de Packet Tracer et les technologies FDDI, ATM, SONET et autres relais de trames sont également étudiés...

04/2022

ActuaLitté

Actualité et médias

Douce France, où est (passé) ton bon sens ? Lettre ouverte à un pays déboussolé

Réveillons-nous ! Il y a urgence. Urgence de partir à la (re)conquête du bon sens oublié. Dans différents domaines, la voie de la sagesse populaire a été délaissée. Tout se passe comme si nous avions collectivement égaré notre faculté de discernement. Il ne s'agit pas ici de faire l'éloge de l'immobilisme ou de tomber dans une quelconque nostalgie, mais, au contraire, d'avancer sur le chemin du bon sens. Un chemin qui passe par le savoir de nos aînés, celui des campagnes et surtout, par une connaissance qui ne se trouve pas dans les livres, mais dans l'observation du monde tel qu'il est. Dans notre société, on confond simplicité et simplisme. Le bon sens, synonyme de ringardise et de désuétude, a mauvaise réputation. Mais qu'a-t-il pu se passer pour que nous en arrivions là ? Comment avons-nous fait pour le reléguer au rang de valeur désuète et dépourvue de légitimité ? Ou pire encore, puisque selon certains esprits "éclairés" et élites auto-proclamées, réfléchir avec bon sens reviendrait à verser dans le populisme ? Il est ainsi devenu dangereux d'être proche du peuple, de penser comme le peuple. En vérité, avec ce genre de raisonnement, on marche vraiment sur la tête. Ou, comme dirait ma grand-mère, qui n'est pas dénuée de sens commun : "le monde ne tourne pas rond ma petite-fille". "Tous les gens très intelligents qui gouvernement nos vies apportent plus de problèmes que de solutions, je les appelle les fournisseurs de crises !" a-t-elle l'habitude de me dire. Voilà qui me rappelle une maxime de Frédéric Dard : "Le bon sens, c'est ce qui permet d'être écouté quand vous n'êtes pas intelligent". Avec une ironie cinglante, l'auteur de San-Antonio a résumé la soi-disant opposition entre intelligence et bon sens, une dichotomie qui nous aveugle et nous éloigne du bon chemin. C'est la raison pour laquelle il est urgent d'ôter nos oeillères. C'est la raison d'être de ce livre qui, exemples à l'appui, invite à quitter la doxa dominante pour adopter de nouveau l'une de nos valeurs cardinales, ce sens commun ou, comme disait George Orwell, cette "common decency", la "décence ordinaire". C'est en croyant de nouveau au bon sens, à ce génie populaire, que la France renouera avec le destin qu'elle mérite, celui d'une grande nation. C'est à cette condition que nos vies seront plus riches de l'essentiel. Redonner du (bon) sens à nos vies, c'est retrouver le chemin de l'authenticité.

09/2019

ActuaLitté

Religion

Communio N° 179 : L'Europe unie et le christianisme

Editorial : Olivier Chaline : L'Eglise et l'Europe en voie d'union : quelles présences de l'une à l'autre ? Thème : L'Europe unie face au christianisme Aldino Cazzago : Jean-Paul II : l'Europe dont je rêve Dans un parcours historique des interventions pontificales, l'article montre que Jean-Paul II s'est attaché sans relâche à défendre la vocation spirituelle de l'Europe enracinée dans le christianisme qui, seule, peut faire d'elle une communauté pleinement humaine. Ysabel de Andia : Ecclesia in Europa Expert au Synode des évêques pour l'Europe, l'auteur tire les conclusions de l'exhortation Ecclesia in Europa qui, devant "l'apostasie silencieuse" d'une Europe rejetant ses racines chrétiennes, l'invite à revenir au Christ, source de toute Espérance : c'est dans la fidélité à sa vocation spirituelle qu'elle peut réussir à intégrer de nouveaux pays et à promouvoir une mondialisation solidaire ; de Benoît à Edith Stein, ses saints patrons lui montrent la voie à suivre. Rémi Brague : Le christianisme comme forme de la culture européenne On ne peut faire du christianisme un des contenus de la culture européenne : ill offre ce caractère unique d'être une religion et rien d'autre qui, dans sa dépendance du judaïsme qui l'a précédé et du cadre culturel gréco-latin où il s'est établi, a instauré avec eux une relation spécifique : il n'en a pas seulement hérité, il les a acceptés dans un rapport de reconnaissance fait de gratitude et de respect. Olivier Chaline : Ni maîtresse ni servante : l'Eglise et l'Europe en voie d'union Le christianisme peut aider l'Europe en voie d'union politique en l'empêchant de se refermer sur ses habitants, en lui rappelant qu'elle n'est pas sa propre fin et en lui opposant des limitations, voire des forces de résistance le cas échéant. Piotr M. A. Cywkinski et Marcin Przeciszewski : L'Eglise en Pologne après 1989 face aux nouveaux défis de la démocratie Comme son titre l'indique, l'article donne une analyse détaillée de l'évolution du catholicisme polonais depuis que la Pologne est libérée du régime communiste, jusqu'à son intégration à l'union européenne, fortement appuyée par le pape Jean-Paul II et l'épiscopat polonais. De Jean-Paul II à Benoît XVI Serge Landes : Action de grâces Il serait aujourd'hui prématuré de comprendre dans son intégralité le pontificat qui vient de s'achever, il est encore bon de méditer de quelle façon, dans son agonie et sa mort, Jean-Paul II est resté jusqu'au terme de sa vie configuré au Christ. Jean-Robert Armogathe : La Méditation sur l'Eglise de Benoît XVI Avant de devenir pape, le cardinal Joseph Ratzinger avait, de longue date, élaboré une oeuvre théologique personnelle, centrée sur la présence de l'Eglise dans l'histoire des hommes. Dans cette perspective ecclésiologique, il est possible de formuler un oecuménisme de communion. Signets Xavier Tilliette : Claudel bibliste Durant les vingt dernières années de sa vie, Claudel, le poète qui "aimait la Bible" , s'est "agenouillé à l'Ecriture Sainte... . , avec un entrain, une alacrité, une allégresse qui ont constamment accru son bonheur et régénéré son écriture" . Christophe Dufour : La religion populaire : Pastorale diocésaine et "Ostensions" dans le Limousin Comment un évêque peut-il réagir en découvrant dans son diocèse une tradition religieuse qui, depuis le Moyen Age, mobilise l'ensemble d'une population dite déchristianisée ? Serviteur de son peuple, le pasteur reconnaît là une manifestation de sa foi et voit un lien entre l'évangélisation et cette forme de religion populaire, veillant à la purifier de toute superstition et à s'appuyer sur le sens mystique et la prière qui habitent le coeur de ses ouailles. Didier Laroque : My Architect. A son's journey Le film de Nathaniel Kahn, en reconstituant la vie de son père, un des plus grands architectes américains, permet de réfléchir sur la relation entre volonté d'art et vie morale, exigence de cohérence démentie par l'opinion qui fait de l'artiste un être voué au dérèglement. Le film, tout en montrant la souffrance filiale qui est le prix du génie paternel, est à l'unisson de l'oeuvre du Bâtisseur par la qualité des images et la profondeur de vue de l'Ecriture du Fils. Jean Clapier : Thérèse de Lisieux et la souffrance humaine Thérèse de Lisieux a trouvé dans l'expérience de da souffrance, vécue dans l'amour de Jésus, le sens de sa vocation : participer, en union avec le Crucifié, à son oeuvre de rédemption. C'est ce dont témoignent les textes réunis dans cet article.

06/2005

ActuaLitté

Littérature française

Le loup des mers. de Jack London

" Loup Larsen est le capitaine du ""Fantôme"" sur lequel il pratique la chasse aux phoques. C'est un homme puissant, brutal. Danois de naissance, il est d'origine modeste, mais a rapidement gravi les échelons, de mousse à capitaine, pour devenir, finalement à 40 ans, propriétaire de son bâtiment. Son équipage, de sacs et de cordes, est composé de brutes, d'ivrognes et de repris de justice qu'aucun marin ""digne de ce nom n'accepterait à son bord. Mais il entretient, grâce à la peur qu'il inspire, un semblant d'ordre à son bord. Il recueille, afin de le sauver de la noyade, Humphrey van Weyden - homme de lettres réputé - qu'il maintient, ensuite, prisonnier à son bord au lieu de le faire porter à la côte ou sur un bâtiment de rencontre. Loup Larsen, même s'il est une brute consommée, a une culture solide, c'est un homme intelligent, de cette sorte d'intelligence brutale et sauvage qui fait de l'homme parfois un prédateur dangereux. Il engage, alors, un jeu pervers et cruel aux dépens d'Humphrey van Weyden, puis d'autres marins qu'il recueille, également à son bord, ainsi que d'une femme Maud Brewster - femme de lettres et poétesse... Jack London, ne s'embarrasse pas de fioritures, il décrit simplement, d'un style plus efficace que jamais, la brutalité, la cruauté qui règne à bord. Pour Larsen le seul droit légitime est celui de la force, le faible a tort du fait même de sa faiblesse et la vie est une chose malpropre sans beauté aucune qui cesse aussi brutalement qu'elle a commencé. Tandis que van Weyden oppose à cet individualisme forcené une conception de solidarité, de fraternité et d'entraide du fort au faible. La lutte entre ces deux hommes est en fait, celle qui oppose ces deux modes de pensée, celle de l'homme civilisé contre la brute survenue du fond des âges luttant pour sa survie. Un récit fort en émotions. Biographie de l'auteurJack London, né John Griffith Chaney le 12 janvier 1876 à San Francisco et mort le 22 novembre 1916 à Glen Ellen, Californie, est un écrivain américain dont les thèmes de prédilection sont l'aventure et la nature sauvage. Il a écrit L'Appel de la forêt et plus de cinquante autres nouvelles et romans connus. Il tire aussi de ses lectures et de sa propre vie de misère l'inspiration pour de nombreux ouvrages très engagés et à coloration socialiste, bien que cet aspect-là de son oeuvre soit généralement négligé. Il a été l'un des premiers Américains à faire fortune dans la littérature".

11/2022

ActuaLitté

Ethnologie et anthropologie

Citoyens du monde ?. Le sujet à l'oeuvre à l'échelle globale

Daniel Argelès, Meghann Cassidy, Heidi Knörzer, Chantal Schütz et Jeffrey Swartwood enseignent au département Langues et Cultures de l'Ecole polytechnique. Ils sont membres du Groupe de Recherche "Identités, Cultures, Histoires" (GRICH). Comment habiter la planète en citoyens d'un monde toujours plus global ? Cette question, les enseignants du Département Langues et Cultures de l'Ecole polytechnique ont souhaité l'explorer en commun. Depuis les spécificités de leur discipline, de leur "aire culturelle" ou de leur champ de recherche, ils ont observé la façon dont individus et groupes cherchent ou aspirent à se constituer en sujets en négociant à leur manière, dans leurs pratiques sociales ou culturelles, leur engagement ou leurs créations, les dimensions enchevêtrées du local et du global. Les contributions abordent des sujets extrêmement divers. Sous un angle très actuel, elles s'inté¬ressent au plurilinguisme chez les Ouïghours de France, à la notion de citoyenneté mondiale chez les Kurdes, aux manifestations vite devenues virales des femmes chiliennes protestant par le geste et la parole contre les violences sexistes lors du mouvement social d'octobre 2019. Dans une approche plus historique, elles explorent la fluidité des identités de caste chez les habitants de la San Diego coloniale, les modalités d'écriture de la conquête du Mexique par un conquis¬tador et un romancier mexicain du XXe siècle, les tribulations et la place du globe de Gottorp dans la Russie de Pierre le Grand à aujourd'hui, le parcours et l'engagement cosmopolitique d'un essayiste juif de Moravie émigré en France et aux Etats-Unis. Dans une optique plus littéraire, elles se penchent sur la façon dont la littérature et le cinéma contemporains appréhendent l'échelle globale : romanciers et poètes afro-américains et afro-britanniques contemporains cherchant à se définir dans l'espace de la globalisation et de la Relation chère à Edouard Glissant, interrogations d'un auteur québécois sur les possibilités d'habiter (et de représenter) le monde à l'ère des flux de containers sillonnant la planète, possibilités de résistance, chez un cinéaste de science-fiction américain, face au dystopies cosmopolitiques d'Empires à venir reflets de notre présent. Cet ouvrage fait suite à une journée d'étude éponyme qui s'est tenue à l'Ecole polytechnique en 2021, elle-même nourrie par un séminaire de lectures théoriques où les travaux d'Arjun Appadurai et de Stuart Hall ont fait écho à ceux de David Harvey ou d'Hartmut Rosa, les réflexions d'Amin Maalouf et de Rosi Braidotti à celles d'Anna Lowenhaupt Tsing ou de Michel Agier. Il s'inscrit également dans la continuité de deux ouvrages collectifs précédemment parus aux Editions de l'Ecole Polytechnique : le Détail à l'oeuvre (2012) et le Sujet à l'oeuvre (2018).

10/2023

ActuaLitté

Beaux arts

Carlo Zinelli

S'il y a de nombreux textes consacrés à Carlo, dans des catalogues d'exposition notamment, s'il figure en bonne place dans les ouvrages consacrés à l'art brut, peu de publications lui ont été spécifiquement consacrées. Il s'agit là de la première étude en français à lui être exclusivement consacrée. Figure importante de l'art brut, Carlo Zinelli – dit Carlo – naquit en 1916 à San Giovanni Lupatoto en Italie. Il est le sixième enfant d'une fratrie de sept. A l'âge de 2 ans, il perd sa mère. Très tôt, Carlo se passionne pour la musique. A Vérone, il travaille à l'abattoir municipal. La guerre. D'abord enrôlé comme chasseur alpin, il partira pour l'Espagne prendre part à la guerre civile. Il en revient deux mois plus tard déjà, blessé. Suivent deux ans de convalescence à la suite de laquelle il sera réformé. Blessé dans son être et dans son rapport défaillant aux autres, Carlo Zinelli s'est exfiltré d'un monde pour en investir un autre, le créer sans relâche et peut-être le redéfinir. De 1941 à 1947 des crises successives d'angoisse et d'agressivité le mènent en effet périodiquement en hôpital psychiatrique. Il est enfin interné pour schizophrénie paranoïaque. Pendant une longue période il ne fera que des graffiti, sur le sol, sur les murs. Ce n'est qu'à partir de 1957 que Carlo pourra donner libre cours à sa créativité : il peut enfin s'exprimer grâce à un atelier d'expression libre qui s'est ouvert dans l'hôpital. Dans ses dessins à la gouache ou au crayon, dans cette épopée quotidienne que seule la mort interrompra après vingt-sept ans d'internement (il mourra en 1974 à l'hôpital de Chievo à Vérone), ses deux mondes de schizophrène se rencontrent, se fécondent et s'apaisent mutuellement. Le cortège d'hommes, de femmes, d'animaux plus ou moins exotiques est infini.Les êtres passent, ombres sans visage, corps mutilés, perforés, crucifiés, ensevelis. S'ils portent tous les stigmates de l'impossible oubli, l'odeur de la terreur, de la souffrance, voire de la mort, n'y est plus. Lavée. Neutralisée. Des expositions des oeuvres réalisées dans l'atelier sont organisées en Italie et à l'étranger. C'est alors que Jean Dubuffet voit celles de Carlo et en acquiert de nombreuses qu'il intègre dans sa Compagnie de l'Art brut (aujourd'hui Collection de l'art brut, à Lausanne). L'artiste laissera 2000 oeuvres environ. S'il y a de nombreux textes consacrés à Carlo, dans des catalogues d'exposition notamment, s'il figure en bonne place dans les ouvrages consacrés à l'art brut, peu de publications lui ont été spécifiquement consacrées. Il s'agit là de la première étude en français à lui être exclusivement consacrée.

09/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Nicaragua libre - Journal témoignage

Jean-Claude Hubert, ancien professeur d'Histoire-Géographie à la retraite, ancien militant à la CFDT, fut toujours sensible aux événements qui survenaient en Amérique latine, d'autant plus que sa femme, Christiane, avait créé le Comité Chili Lensois, suite au coup d'état du général Pinochet. Ayant beaucoup espéré dans cette révolution démocratique que mena Salvador Allende, ils furent évidemment effondrés quand ce 11 septembre 1973, ils apprirent son assassinat et par la suite, l'immonde répression orchestrée par ce régime dictatorial. La solidarité ne pouvait être que leur seule réponse, pour aider celles et ceux qui en furent les victimes. Evidemment, quelques années plus tard, la révolution des "muchachos" , en 1979, lui apporta une nouvelle lueur d'espoir, celui qu'un peuple puisse se libérer d'une dictature et s'engager dans un processus révolutionnaire original dont il disait dans un article de la Voix du Nord, paru en septembre 1983, après son voyage : "L'expérience qui commençait alors m'a intéressé dans ce sens où l'ensemble de la population s'est mobilisée pour renverser un dictateur et depuis, conservateurs et libéraux jusqu'à l'extrême gauche sont derrière le F. S. L. N. (Front sandiniste de libération nationale). De plus, dès le départ, il était clair qu'il existait une volonté de mise en place d'un régime pluraliste et il devrait y avoir des élections en 1985. Par ailleurs, le principe d'économie mixte, mi-étatique, mi-nationalisé, m'intéressait également. Le secteur d'Etat regroupant les biens de Somoza et sa "famille" , les grandes propriétés, les transports, les banques et la grande industrie. Enfin, une initiative importante a été prise au Nicaragua : le non-alignement". C'est pour toutes ces raisons qu'il s'engagea dans le Comité de solidarité avec le Nicaragua et qu'avec cinq autres nordistes, il participa, durant l'été 83, à une brigade de solidarité dont le but était de soutenir financièrement et de participer avec "leurs bras et leur sueur" , à la construction d'une école à San Marcos, petite ville proche de Jinotepe, à 40kms au Sud de Managua. C'est ce plongeon dans la réalité quotidienne de la révolution sandiniste qu'il a retranscrite au jour le jour et qu'il livre à l'état brut, quelques années plus tard. En effet, comme il le dit dans sa préface, pendant 30 ans, ces deux carnets de notes du journal qu'il a écrit lors de son passionnant séjour de solidarité avec le peuple nicaraguayen sommeillaient dans son bureau, sans jamais avoir été oubliés dans sa mémoire. Et il fallut un "aiguillon" pour qu'il les "réveille" et tienne sa promesse de témoignage.

02/2014

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Infinite Love Tome 1 : Nos infinis chaos

" Il sourit, son regard se posa sur mes lèvres. Il les dévorait des yeux. Oh, non... seigneur, non ! Pas ça. Les baisers, jamais. Surtout pas après un tel rêve, surtout pas après avoir revu ça ce soir... Ne m'embrasse pas, murmurai-je. Ne cherche pas à m'embrasser, Nate. Jamais. " Dylan a vécu un grave traumatisme dans son adolescence, depuis lors, elle fait ce qu'elle peut pour se reconstruire. En débarquant à San Francisco, elle compte bien reprendre sa vie en main : poursuivre son entraînement au sport de combat, obtenir une licence de management, et, surtout, garder ses distances avec la gent masculine - ses lèvres n'embrasseront plus jamais celles de personne. Plus jamais. A moins que la rencontre de Nate, séduisant boxeur au passé sombre, et de son fils de quatre ans, aussi charmant que son père, vienne perturber cette dernière règle. Alors que leurs chemins ne cessent de se croiser, Dylan sent son coeur et son corps s'éveiller, et ses troubles passés la hanter de nouveau... " Une auteure à suivre. Foncez ! " Mille et une pages " Un roman absolument parfait pour ceux qui aiment le genre New Adult. On lui souhaite un joli succès... bien mérité. " Les Chroniques d'Evenusia " Je suis tombée amoureuse de ma lecture. Je suis tombée amoureuse des personnages. Et quelle belle sensation. Ce roman a été écrit avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour. Il est infiniment touchant, attendrissant, bouleversant et... sexy " Rêves sur papier " Des sourires, des larmes, des frissons, une bonne dose d'alchimie et un beau chaos font de ce premier tome une belle pépite à découvrir. " BooknCie " C'est la première fois que je lis cette auteure mais ce ne sera sûrement pas la dernière ! " Mille et une lectures " Je vous invite à découvrir la plume d'Alfreda Enwy. Elle a su me conquérir par son style et sa narration. Une belle découverte et une jolie lecture. J'irai même jusqu'à dire qu'elle n'a rien à envier aux grandes du genre et que j'attends le tome 2 avec impatience. " Follow the Reader " Une lecture fluide, une plume exquise, des pages qui défilent à toute vitesse, des personnages complets, et attachants, tout y est pour apporter à la lectrice un beau moment de poésie et de rêverie. " Mes petites lectures " Nos infinis chaos est une histoire authentique et forte en émotion qui fait facilement passer du sourire au frisson. " Une envolée de passion " Sublime, Intense, Magnifique, je n'ai pas assez de mots pour qualifier ce roman. Je l'ai dévoré en quelques heures et l'épilogue a réussi à me tirer quelques larmes. Un concentré d'émotions qui ne laissent pas indifférent. " Gage et les autres

02/2021

ActuaLitté

Romans historiques

Le Loup de Sibérie. Le Nouveau Monde

Emma, une fillette de dix ans, découvre par hasard une photo en noir et blanc d'un homme qu'elle ne connaît pas. Sa mère lui apprend qu'il s'agit de son grand-père, Nikolaï Steinberg, mort quelques années avant sa naissance dans d'étranges circonstances. Elle décide alors de lui raconter la vie mouvementée et tragique de ce physicien russe, exilé aux Etats-Unis pour fuir les persécutions dont il a été victime dans son pays natal. Cette histoire emmène le lecteur dans un passionnant voyage qui débute à Moscou dans les années soixante, se poursuit dans l'ancienne RDA au moment de la chute du Mur de Berlin et se termine dans la région de San Francisco au début des années deux-mille. Nikolaï devra surmonter successivement l'antisémitisme régnant dans l'URSS de l'après-guerre, la jalousie d'un rival qui réussira à le faire interner dans un camp de dissidents à l'extrême nord du pays, les conditions de vie dramatiques dans les prisons soviétiques, une évasion rocambolesque en compagnie d'une jeune fille idéaliste et paumée et la cupidité des mafias sibériennes qui le contraindront à l'exil. Le "Loup de Sibérie", surnom attribué à Nikolaï pendant son séjour au goulag, est ainsi amené à se battre jusqu'à ses dernières forces pour survivre dans une fin de vingtième siècle dantesque, porteuse de toutes les utopies et de toutes les abjections humaines. @font-face {font-family : "Cambria Math" ; panose-1 : 2 4 5 3 5 4 6 3 2 4 ; mso-font-charset : 0 ; mso-generic-font-family : roman ; mso-font-pitch : variable ; mso-font-signature : -536870145 1107305727 0 0 415 0 ; }@font-face {font-family : Garamond ; panose-1 : 2 2 8 4 3 3 1 9 8 3 ; mso-font-alt : ??? ? ??? ? ; mso-font-charset : 0 ; mso-generic-font-family : roman ; mso-font-pitch : variable ; mso-font-signature : 647 0 0 0 159 0 ; }p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-unhide : no ; mso-style-qformat : yes ; mso-style-parent : "" ; margin : 0cm ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 12.0pt ; font-family : "Times New Roman",serif ; mso-fareast-font-family : "Times New Roman" ; }.MsoChpDefault {mso-style-type : export-only ; mso-default-props : yes ; font-size : 11.0pt ; mso-ansi-font-size : 11.0pt ; mso-bidi-font-size : 11.0pt ; font-family : "Calibri",sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-fareast-font-family : Calibri ; mso-fareast-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; }.MsoPapDefault {mso-style-type : export-only ; margin-bottom : 10.0pt ; line-height : 115% ; }div.WordSection1 {page : WordSection1 ; }

03/2021

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Fables

Les Fables occupent une place singulière dans notre mémoire : par le souvenir que nous gardons de ces poèmes devant lesquels nous sommes restés enfants, mais aussi par la grâce de tant de vers devenus proverbiaux  et que notre parole quotidienne fait renaître. Et tout se passe comme si une correspondance secrète se maintenait de siècle en siècle entre ces Fables et l'identité de notre pays comme de notre langue. Le premier recueil paraît en 1668, et le second dix ans plus tard. Le succès est immense et les poèmes, alors, appartiennent pleinement à leur temps : la France du règne de Louis XIV. Mais le mystère de leur pouvoir est de s'émanciper très vite de cet environnement immédiat, d'éclairer nos réalités successives, d'allier de manière toujours éclatante le particulier et l'universel. Dans cette "comédie à cent actes divers, / Et dont la scène est  l'Univers" , le texte se dérobe à toute signification définitive. Mais La Fontaine, à chaque page, nous convainc que la poésie, à ses yeux, demeure instrument de connaissance : il existe une beauté du savoir - et nous ne cessons pas de la retrouver en lui. Edition de Jean-Charles Darmon et Sabine Gruffat.

ActuaLitté

Cinéma

Liz Taylor. La dernière star de l'âge d'or d'Hollywood

Dès l'annonce de sa disparition, le 23 mars 2011, les radios, médias et chaînes de télévision unanimes, rendirent hommage à Elisabeth Taylor, l'inoubliable actrice de Cléopâtre. Tous ont salué le départ de celle qui fut, sans conteste, l'une des dernières grandes stars d'Hollywood. Née le 27 mars 1932 à Hampstead, quartier cossu de Londres, elle immigra très jeune aux États-Unis où ses parents s'établirent. Là, poussée par sa mère Sara, on la voit très tôt fréquenter les plateaux de cinéma. Elle obtient rapidement un petit rôle dans La fidèle Lassie. Engagée par la Metro-Goldwyn-Mayer, elle s'illustre, dès l'âge de douze ans dans Le Grand National qui sera un succès. Elle se produira ensuite deux ou trois films par an dont Cynthia (1947), Les quatre filles du Dr March ; Guet-apens (1949), Le Père de la mariée (1950), Une place au soleil (1951), Ivanhoé (1952), La piste des éléphants (1954). Mais, c'est en 1956 que sa carrière de star se révèle vraiment avec Géant, film culte qui passe en revue tous les problèmes de la société américaine de l'époque : racisme, différence de sexe, de classes et de génération, course à la réussite, le rêve américain. Nommé neuf fois aux Oscars, il restera un des grands succès de la Warner. Elizabeth y tourne aux côtés de Rock Hudson et James Dean. S'ensuivront La chatte sur un toit brûlant, Soudain l'été dernier et en 1960, La Vénus au vison qui lui vaudra son premier Oscar de la meilleure actrice. Mais c'est Cléopâtre, film au budget pharaonique qui restera longtemps gravé dans tous les esprits. Elle y rencontre Richard Burton avec lequel elle vivra les moments les plus tumultueux de sa vie. Il la comblera des plus beaux bijoux du monde et restera pour Elisabeth celui qu'elle aura le plus aimé. Qui a peur de Virginia Woolf ? (1966) qui lui vaudra son second Oscar de meilleure actrice. Elle tourna dans plus de cinquante films et fit quelques apparitions remarquées au théâtre. Actrice la mieux payée du cinéma, elle convolera huit fois en mariage, avec seulement sept maris. Burton la réépousant en 1975 après un divorce prononcé en 1974. C'est avec M Wilding, son second mari, qu'elle aura ses deux fils: Michael Jr et Christopher. Avec M Todd, son troisième mari, une fille, Liza. Richard et elle adopteront la petite Maria qui complétera la famille. Sa vie de star, ses nombreuses aventures sentimentales... ne lui permettront pas d'être une maman très attentive et affectueuse. Actrice au grand coeur, elle ne refusa jamais d'aider les autres et participa à un nombre incalculable d'oeuvres caritatives pour lesquelles elle fit preuve, souvent, d'une grande générosité. Son engagement contre le sida rapporta plus de 50 millions de dollars à la recherche. La fin de sa vie fut cruellement affectée par la disparition de Michael Jackson, le dernier véritable ami qu'elle aima profondément et auprès duquel elle passa des moments qualifiés d'inoubliables. Elle s'est éteinte le 23 mars 2011 à Los Angeles. C'est dans la plus stricte intimité, entourée de ses quatre enfants, dix petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants qu'elle fut inhumée dans le cimetière de Forest Lawn, à Glendale près de Los Angeles, non loin de son ami Michael Jackson.

05/2011

ActuaLitté

Science-fiction

Terre Tome 3 : La fin des temps

Voici la fin de l'histoire des passagers du Jupiter, l'affrontement final entre les survivants et les Intégraux sur Terre. Dans les failles d'une boucle temporelle, les mystérieux Anges garderont-ils leur neutralité ou interviendront-ils pour sauver Mandor et ses amis ? Résumé : Mandor est un androïde de première génération, un de ceux produits avec le plus de finesse par les hommes de l'espace. Il n'est pas seulement doté de meilleurs aptitudes que les humains, plus résistant, plus beau, presque éternel, il a aussi développé des sentiments, aussi puissants que ceux des humains, et c'est précisément ce qui le rend vulnérable. Car si Mandor a une faiblesse, c'est bien la peur de la solitude, de l'oubli, quand tous ceux qu'il aime auront vieilli puis disparu alors qu'il restera éternellement jeune. Cette peur de la solitude le poussera à braver le danger pour sauver sa compagne, au péril de sa vie. Dans ce troisième volume du cycle de Terre - et point final de la série - c'est Pip, vieil homme en paix, qui nous raconte ce qui s'est passé depuis l'atterrissage de la frégate 3 sur Terre. Mandor a été capturé par les Intégraux à bord de l'épave du Jupiter. Il s'aperçoit bientôt que le temps ne s'écoule pas sur Terre de la même manière que sur le vaisseau... et se retrouve face à face avec Yss, sa compagne disparue. Elle est vivante mais vieillie de 20 ans, mère et mariée à Jean d'Orgueil, le chef de la secte de la Courbe. Dans sa cellule, Mandor fait la connaisance de Gaby, sorte d'ange amélioré en mission d'observation sur Terre. Des failles temporelles leur permettent de s'échapper hors de l'épave. Gaby semble savoir ce qui provoque ces sauts de séquences temporelles. Yss les rejoint clandestinement pour prévenir son ancien amour du danger d'une attaque imminente des Intégraux contre le camp des amis de Mandor. Elle l'aime toujours, mais leur différence d'âge rend le dialogue entre eux impossible. Gaby tient conseil avec les siens, qu'il a rejoints, et décide d'agir pour sauver Mandor. Prêts à s'affronter, les deux camps se retrouvent aveuglés par la lumière céleste : les anges ordonnent de ne pas livrer bataille, et les fanatiques se plient à cette volonté divine. Le combat est évité, Mandor retrouve les siens sain et sauf. Pip nous raconte la fin de l'histoire et du premier des Mains d'Or. La boucle est bouclée, les survivants de Haut et Bas-Mesnil vont pouvoir recréer une nouvelle société sur Terre, cette planète que les hommes ont quittée des millénaires auparavant, à moins que ce ne soit des siècles plus tard, car nos descendants et nos ancêtres ne font plus qu'un, si le Temps n'est qu'un éternel recommencement. Présentation : Au croisement entre Bourgeon et Schuiten, le dessin de Dubois nous ensorcèle et nous mène au bout de la pensée de chaque personnage ; chaque plante, chaque décor sert le propos, dans une représentation délicate et visionnaire de la planète Terre. Aux manettes du scénario, Rodolphe enchaîne les actions dans ce dernier tome : l'histoire file trépidante à son terminus, sans oublier de poser la question vertigineuse de l'éternité. Une forme de contemplation poétique est à l'oeuvre dans cette histoire, qui clôture la série de 6 volumes commencée en 2017.

05/2023

ActuaLitté

Informatique

Réseaux informatiques. Notions fondamentales (protocoles, architectures, réseaux sans fil, virtualisation, sécurité, IPv6...), 8e édition

Ce livre sur les réseaux s'adresse aussi bien aux personnes désireuses de comprendre les réseaux informatiques et les systèmes d'exploitation, qu'aux informaticiens plus expérimentés souhaitant renforcer et mettre à jour leurs connaissances. Le lecteur identifie les contextes d'accès aux réseaux d'aujourd'hui grâce notamment à des illustrations détaillant clairement les composants et technologies mis en jeu. De nombreux exemples reposant sur une approche client/serveur lui permettent de passer en revue les systèmes d'exploitation les plus courants, ainsi que les matériels associés. La tolérance de panne et le stockage sont également détaillés avec les différentes typologies de disque ainsi que les notions telles que NAS, SAN, zoning, Fibre Channel, FCoE ou encore iSCSI. Les protocoles de réplication entre baies sont également décrits ainsi que le fonctionnement de la déduplication pour les sauvegardes et le principe des WAAS. Une synthèse sur la virtualisation est proposée permettant au lecteur de bien comprendre les enjeux, les avantages et inconvénients apportés par les différentes solutions du marché. Avec une approche pragmatique, l'auteur permet ensuite au lecteur de mieux comprendre le modèle OSI en couches réseau de référence. Puis, de manière exhaustive, les principes de base sont présentés (normes, architectures courantes, câblages, codage des données, topologie, réseaux sans fil, interconnexions de réseaux...) puis les différents protocoles qui comptent dans les réseaux informatiques (PXE, WOL, Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, ADSL, WiMax, téléphonie 2G à 5G...) sont déclinés d'un point de vue opérationnel sans noyer le lecteur dans un discours trop théorique. Un panorama des objets connectés IoT est également proposé. Les couches basses sont décrites de façon détaillée en proposant de nombreuses illustrations sur la connectique et les matériels utilisés (codage, signaux, connectique coaxiale, cuivre, fibre). La configuration réseau est examinée pour Windows, Linux, MacOS, iOS et Android. Les méthodes d'accès au support CSMA/CA, CSMA/CD ainsi que le jeton passant sont expliqués. D'un point de vue réseau, les équipements agissant au niveau des différentes couches OSI sont examinés : répéteur, pont, routeur, passerelle. L'algorithme du Spanning Tree ainsi que le fonctionnement des VLANs sont expliqués au travers d'exemples détaillés. Le fonctionnement de VSS et les protocoles liés au routage (RIP, OSPF, BGP, HSRP) sont passés en revue. Des exemples de configuration sont proposés au travers de Packet Tracer et les technologies FDDI, ATM, SONET et autres relais de trames sont également étudiés. Les protocoles TCP/IP sont présentés en détail, en particulier la décomposition en sous-réseaux en IPv4, ainsi qu'une approche complète de l'adressage IPv6 (dont la voix sur IP). Les services réseau tels que DHCP, DNS, NTP ou SNMP sont également décrits. Un chapitre traite des principes de base de la sécurité face aux menaces qui pèsent sur un réseau en proposant de nombreux liens vers des sites gratuits d'investigation. En annexe est fournie une liste des acronymes les plus significatifs dans le monde des réseaux informatiques.

11/2019

ActuaLitté

Musique, danse

Images de femmes. Avec 1 CD audio

La place des femmes dans la société : un thème d'une brûlante actualité... depuis des siècles !! Il est de telles évidences, si profondément ancrées dans nos cultures et dans nos comportements, qu'on a parfois du mal à les reconnaître, à les discerner ou, tout simplement, à les admettre. Ainsi, malgré une pléiade de lois autour de la parité hommes-femmes, force est de constater que les inégalités persistent toujours dans de nombreux domaines et que les bonnes intentions sont rarement suivies d'effets. Dès lors, la prise de conscience de cette situation, condition nécessaire pour faire réellement évoluer les choses, passe par des chemins bien plus efficaces que l'action politique, autrement dit par l'éducation. L'objectif de ce nouvel opus consiste à faire de l'art, de la musique et de l'histoire les vecteurs d'une approche différente pour sensibiliser les nouvelles générations à l'importance des rôles et fonctions que la femme a occupé aussi bien dans les mythologies des mondes antiques qu'au XXIe siècle. Agrémenté de nombreuses illustrations, tant graphiques que sonores, ce large survol apporte une autre regard sur l'histoire de l'humanité qui a trop souvent fait de la femme un "homme partiel", voire "un être invisible". Bref, qu'elles soient sainte, sorcière, chef de guerre, philosophe, maître à penser ou stratège politique, diverses figures exceptionnelles sont ainsi abordées (Hypathie d'Alexandrie, Cléopâtre, Jeanne d'Arc, Christine de Pisan, Yennenga, Isabelle d'Este, Louise Labbé, Olympe de Gouge, Anna Zingha, Kimpa Vita, Lalla Fatma N'soumer, Marianne, Louise Michel, Mary Shelley, Ada Lovelace, Victoria, Tarenorer, Joséphine Baker, Alexandra David-Néel, Rosa Parks, Aung San Suu Kyi, Mère Térésa, Soeur Emmanuelle...). Par ailleurs, Jérôme Dorival s'attache à présenter les vies et oeuvres de quelques rares compositrices qui ont jalonné l'histoire de la musique : Hildegard von Bingen, Francesca Caccini, Elisabeth Jacquet de La Guerre, Louise Farrenc, Fanny Hensel-Mendelssohn, Clara Schumann, Germaine Tailleferre, Yi-Xu... et Hélène de Montgeroult (indépendamment de la qualité de son oeuvre, trop méconnue, il faut découvrir l'histoire de sa rocambolesque traversée de la Révolution française !! ). De plus sera proposé un dossier consacré à la portraitiste Elisabeth Vigée La Brun et à la présence de la musique dans son oeuvre... De son côté, Claude Dietrich décrypte les parcours atypiques de plusieurs femmes qui se sont illustrées dans les domaines de la chanson (Edith Piaf, Marlène Dietrich...), du cinéma (Marilyn Monroe, Greta Garbo...) ou du jazz (Bessie Smith, Billy Holiday, Ella Fitzgerald) ainsi que l'écoute d'oeuvres marquantes. Enfin, Phalika Ngin nous entraînera dans le sillage de deux reines (Indradevi et Jayarajadevi) qui, au cours du XIIe siècle, ont marqué par leurs initiatives diverses tout le royaume khmer (Cambodge) alors à son apogée. Un grand pan de l'histoire trop souvent ignoré par l'Occident nous est ainsi révél

02/2016

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le nègre violet. Souvenirs

Les Mémoires d'Alexandre Vertinski retracent la vie mouvementée d'un artiste unique et complet. Figure majeure et inimitable de l'art russe, poète, compositeur, chanteur, acteur, il a connu un succès retentissant en Russie comme à l'étranger et est devenu, après sa disparition, une référence pour les bardes et chansonniers russes et soviétiques. Né à Kiev en 1889, Vertinski débute sa carrière en 1916 dans le costume de " Pierrot noir ", une version expressionniste du personnage de la Comedia del Arte exprimant la mélancolie de l'âme russe. Il est devenu célèbre pendant la période de la Russie tsariste en chantant des chansons d'amour qui transportaient le public dans un monde de rêve exotique à l'eau de rose. Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté, suivie de peu par la révolution d'Octobre, la clientèle de Vertinski, essentiellement les élites tsaristes, a émigré dans d'autres pays européen, suivie par le chanteur en 1918. Commence alors une vie d'errance, bohème, un exil de vingt ans dans des " villes étrangères " : Constantinople, Bucarest, Varsovie, Berlin, Paris, New York, San Francisco, Beyrouth, Jérusalem, Harbin, Shanghai. Il s'installe finalement à Paris en 1923, où il chante dans les nombreux cabarets de Montmartre, pour le plus grand bonheur des émigrés russes nombreux dans le Paris des années 1920. La scène artistique française subit alors l'influence des peintres tels que Soutine, Kandinsky ou Chagall et des compositeurs tels que Chaliapine. Rien de surprenant donc, à ce que Vertinski reste neuf ans dans la capitale française, assuré d'une audience dans le groupe des Russes nostalgiques de leur pays. En 1926, il réalise l'un des premiers enregistrements. En 1932, il décide de partir à New York, où il fréquente Marlène Dietrich et Rachmaninoff. Cependant, la grande dépression des années 1930 coupe court à son rêve et à sa carrière américaine. Il part en 1935 pour Shanghai où il rejoint l'importante communauté russe venue de Vladivostok après la victoire des bolcheviks. Pendant le Seconde Guerre mondiale, Vertinski a le mal du pays (peut-être sous l'influence de ses propres chansons) et il finit par écrire une lettre à Staline lui-même pour lui demander la permission de rentrer, en échange de sa contribution à la Russie soviétique. De manière surprenante, sa demande est acceptée et Vertinski est pris au mot. Quand il revient en Russie en 1943, il devra se produire dans tout le pays sans relâche, chantant dans les kolkhozes et les usines de Kaliningrad jusqu'à Sakhaline. Vertinski donnera un total de deux mille représentations dans ces années-là, n'épargnant aucun effort pour racheter son ancien comportement " bourgeois ". Le personnage de Vertinski sera même utilisé dans les films de propagande soviétique pour incarner les méchants, pour lequels il recevra le prix Staline en 1951. Il meurt six ans plus tard à l'hotel Astor de Leningrad.

10/2017

ActuaLitté

Art japonais

Un bestiaire japonais. Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo ( XVIIIe et XIXe siècles)

Pendant plus de deux cent ans, à partir de l'ordonnance de fermeture du pays de 1639, le Japon de l'époque Edo (1603-1868) restreint drastiquement les échanges avec le monde extérieur. Après la signature de traités commerciaux avec les Etats-Unis et l'Europe en 1858 mais surtout à partir de la restauration de Meiji (1868), le gouvernement adopte une politique d'industrialisation du pays et promeut l'introduction des idées occidentales. Les étrangers qui se rendent alors au Japon ont laissé des descriptions détaillées du pays et de ses habitants. Le naturaliste américain Edward S. Morse note dans Japan Day by Day que les citadins contournent ou enjambent les chiens et chats se prélassant au milieu de la route pour ne pas les déranger, et utilisent pour les appeler le suffixe honorifique "san" (équivalant à "Monsieur" ou "Madame"). Le peintre et dessinateur français Georges Bigot (1860-1927), qui séjourne au Japon à partir de 1882 a laissé un grand nombre d'oeuvres pleines d'humour, d'animaux et de gens. Une longue période de paix et de stabilité donne aux habitants de Tokyo le loisir de profiter de la vie et se divertir. On s'entoure volontiers d'animaux de compagnie : petits chiens et chats, de petits oiseaux tels les rossignols et les cailles, ou encore des insectes dont on apprécie le chant, comme les grillons et les criquets. Les habitants d'Edo, ville à la topographie riche en collines, rivières, et ouverte sur la mer, vivent en lien avec la nature et des rites saisonniers marquent le déroulement de l'année alors que les changements de saison offrent de nombreuses occasions d'admirer de superbes paysages naturels tout proches. D'abord figurines d'argile de sangliers ou autres, sous l'influence de la civilisation chinoise, les animaux sont ensuite représentés sous des formes fantastiques venus du continent comme les phénix et les dragons font leur apparition de même que des animaux que l'on ne trouvait pas au Japon, tels les tigres et les paons. L'épanouissement d'une civilisation raffinée basée sur une esthétique proprement japonaise se démarque de la culture et de l'art chinois : les animaux se mettent alors à représenter l'esprit d'une saison ou à symboliser des récits traditionnels japonais. Avec le développement, en littérature, de jeux de mots basés sur les sons et le sens de la langue japonaise, on apprécie les dessins d'animaux synonymes de bon augure en raison de leurs noms ou de la façon de les écrire. Ainsi, à l'époque Edo, la puissance financière nouvelle de la classe commerçante stimule la naissance d'une véritable culture citadine et le raffinement de divers objets de la vie quotidienne : les motifs décoratifs représentant des animaux évoluent vers une plus grande liberté de conception et des variation plus riches.

11/2022