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Jesús Miguel Soto

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Pays de Loire

Châteaux de la Loire. Tourraine et Berry, Edition 2023-2024

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! S'émerveiller devant les fastueux châteaux, de Chambord à Azay-le-Rideau, en passant par la fameuse cathédrale de Chartres. Se lever à l'aube pour assister au brame du cerf en Sologne ou opter pour un safari au ZooParc de Beauval. Bienvenue dans la "vallée des Rois" ! Dans Le Routard Châteaux de la Loire, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la région à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (grimper au pittoresque village de Montigny-le-Gannelon et à son château, dont la spectaculaire façade domine la vallée du Loir, sillonner les sentiers balisés de la forêt d'Orléans, l'une des plus vastes du pays appartenant à l'Etat, à pied ou à vélo...), des visites (visiter l'abbaye de Fleury, à Saint-Benoît-sur-Loire, site sacré de tout temps avec des moines vivant encore sur place, faire un tour du monde des jardins grâce aux prouesses des paysagistes qui participent au Festival international des jardins, à Chaumont-sur-Loire...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 25 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir les châteaux de la Loire hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

06/2023

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Poésie

Poésie-Son.S ! Performance poétique et bruitée

Poésie-Son.s ! est le script du spectacle joué au Festival Off, Avignon Ce livre comporte des photos et des textes. C'est un solo dont l'aspect formel a donné naissance à son contenu. Ecrits entre 1983 et 2023, c'est dans une ribambelle de poèmes que ses dix-neuf textes sont sélectionnés pour tracer une initiation avignon festival off par l'édification du langage. Condensés dans un Road Poetry auto biographique dont il reste une écume, des textes tranquilles ou rapides et versifiés côtoient des poèmes plus trapus en vers libres : ce mélange d'écriture est composé autour du couple,de l'eau, la Terre, la nuit et peut-être au-de là. Allant de la relation intime au vaste monde en passant par les géographies variables de paysages expérimentés, les beautés et les misères de l'être en voyage à travers le monde et à travers soi-même, sont délivrées dans une sincérité mise à nu. Avec une boîte de conserve, un cajon et du papier, la mise en scène fait la part belle à ces morceaux de littérature. Les textes, dont le rythme est chapitré dans des coutures inapparentes, et les sons live ou off, conduisent le public dans un cirque d'émotions ponctué d'aspirations démocratiques. En fait, ce zapping poétique se situe dans une fashion littéraire,quand l'artiste est à la recherche du fil de soi-même. Mais c'est la beauté de la Terre qu'elle va trouver pour l'offrir à son public.

07/2024

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Théâtre - Pièces

Théâtre. Coffret en 26 volumes

"Louis Calaferte est mort le 2 mai 1994... Sa poésie, qu'on trouvera pour ainsi dire entièrement chez Tarabuste, est lue un peu. On peut dire de son théâtre qu'il est joué un peu plus ; son édition aujourd'hui épuisée, nous la devions au courage de Jacques Hesse. Hélas, ce dernier ayant cessé son activité, elle n'est plus disponible qu'en bouquinerie d'ancien. Or cette oeuvre qui comporte 26 pièces est encore demandée par des théâtres professionnels et amateurs. Une raison sérieuse pour Tarabuste de la rendre à nouveau disponible en publiant l'oeuvre théâtrale de ce grand écrivain. De nouveaux visages se présentent régulièrement, réclamant auprès des Amis de Louis Calaferte une provende devenue introuvable. Dans la création, - appréhendée de manière globale -, de Louis Calaferte, le pan que constitue la part dramatique éclaire d'une manière synthétique la démarche de ce grand écrivain ; entendons par synthétique l'idée qu'il a focalisé un regard d'entomologiste sur la société de ses contemporains, observateur cruel mais non sans aménité, des milieux et des comportements de ses semblables. A sa mort, Jean-Pierre Miquel, qui a créé et mis en scène six des pièces de Louis Calaferte, nous offre ce commentaire : "Cette oeuvre dramatique est exceptionnelle tant par sa pertinence, son exactitude minutieuse, son absence totale de mépris, de méchanceté, que par sa drôlerie, qui ne prétend pas combattre ou dénoncer, mais débusquer le cocasse dans le familier. Calaferte voulait par son théâtre capter la dimension comique de la vie. Il croyait à la nécessité du comique, à sa vertu salvatrice et de ce fait, regardait le genre humain avec une sorte d'attendrissement qui contrastait singulièrement avec la violence de ses propos sur la dérive grossière de notre société de mensonge, d'avidité, de lâcheté et de bêtise". Pour Calaferte, le théâtre et la poésie n'étaient pas des genres à part. Le fait même qu'il ait aimé que son théâtre fut édité en est la preuve. C'est pourquoi, nous vivons aujourd'hui sa disparition des rayons des librairies de manière cruelle, ajoutant à l'interrogation de jeunes gens en quête de l'image véhiculée par ce théâtre rebelle, - tout de contre-pouvoir et d'anticonformisme -, notre propre inquiétude de ne pouvoir offrir en partage ce qu'il nous a été donné de vivre il y a quelque trente ans, un modèle d'humanité avec une perfection de langue rarement égalée. C'est aussi ça la justification de la collection Post/Replica." Djamel Meskache.

05/2021

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Religion

Evangile selon Saint Luc

Le troisième évangile a été universellement reçu dans l'Eglise primitive comme l'oeuvre du médecin et disciple de saint Paul, appelé Luc. Jamais le fait n'a été contesté et dès la fin du IIe siècle les affirmations explicites attestent l'unanimité de l'adhésion à cette attribution. Le Canon dit "de Muratori", qui nous transmet l'écho de la tradition de l'Eglise Romaine, est pleinement d'accord sur ce point avec les témoignages des Eglises d'Occident et d'Orient, tels que nous les font connaître saint Irénée et Tertullien, Clément d'Alexandrie et Origène. Ce que nous savons de l'auteur révèle une physionomie très attachante. Originaire, croit-on, d'Antioche, Grec de race et d'éducation, notre évangéliste joint à la conscience du narrateur la sympathie de l'artiste, à l'objectivité de l'historien le charme d'une âme largement ouverte à tout Ce qui est humain. Il a le goût de la précision, mais non de la minutie. Parle-t-il d'institutions, de géographie, d'art nautique ou de médecine, il se montre informé, sans toutefois étaler une vaine érudition. Raconte-t-il un fait, il est moins préoccupé d'en décrire tout le détail des circonstances contingentes que d'en dégager la portée universelle. Derrière les choses, il voit les idées. Il les exprime en une langue plastique et sereine, qui se revêt parfois d'une discrète teinte sémitique, mais reste élégante en sa simplicité. Héritier de la civilisation hellénique, saint Luc en a la fierté : naïvement, comme ses contemporains, il appellera "barbares" les habitants de Malte qui ne parlent pas le grec. Mais il n'a pas fermé les yeux sur les misères qui accompagnaient cette brillante culture. Il semble avoir entendu de la gentilité les poignants appels vers le Dieu inconnu. Il aurait pu chercher dans la philosophie la réponse des sages. Il fit mieux, il devint le disciple de Paul qui fut son "illuminateur" dans la voie du Seigneur Jésus. Non qu'il ait été par lui converti au christianisme, car l'Apôtre ne l'appelle jamais son fils. Mais après avoir été fait chrétien, probablement par les premiers prédicateurs de l'Evangile, qui vinrent de bonne heure à Antioche, il trouva dans saint Paul le maître incomparable qui lui donna l'intelligence du mystère de Jésus-Christ. S'il reçut en effet des témoins immédiats les matériaux de son récit, il apprit de l'Apôtre à en mettre en lumière les pensées directrices notamment cette "philanthropie" de Dieu, qui par le Christ et dans le Christ, appelle tous les hommes, sans distinction de caste ni de race, à l'unité du salut, et dont le mystère, caché aux siècles et aux générations, maintenant révélé aux saints, a éclairé la nuit du paganisme d'une lueur d'espérance. Ainsi l'auteur du troisième évangile se présente à nous avec l'autorité, non seulement de sa culture, mais de sa foi. Celle-ci, loin de l'exposer à fausser l'image des faits, avive en lui le besoin de la retracer avec exactitude. Elle rend son intelligence exigeante. Elle stimule la curiosité de ses enquêtes auprès des autorités incontestables. Elle ajoute une garantie à ses dires. De la vie de l'évangéliste nous ne connaissons guère que ce que nous laisse entrevoir le livre des Actes. A Troas, Luc rencontre Paul, lors de sa seconde grande expédition apostolique, vers l'an 50. Il le suit en Macédoine, il s'en sépare quand l'Apôtre, en compagnie de Silas, gagne Thessalonique. Six ans plus tard, vers 56-57, lorsque Paul, revenant de Grèce, traverse la Macédoine, Luc le retrouve à Philippes. Il se rend avec lui à Jérusalem et à Césarée. La captivité de l'Apôtre lui procure alors des loisirs. Il dut en profiter pour parfaire sa documentation sur la vie du Christ. A ce moment, en 57- 59, des témoins oculaires pouvaient être encore interrogés : il y avait Jacques, dit "le frère du Seigneur", et les anciens de Jérusalem, plusieurs des saintes femmes et des disciples de la première heure, comme Mnason le Cypriote, le prophète Agabos, le diacre Philippe, père de quatre filles prophétesses ! Il y avait peut-être aussi la très sainte Vierge Marie, qui aurait eu entre soixante-quinze et quatre-vingts ans, et dont les confidences expliqueraient la fraîcheur que gardent dans le troisième évangile les récits de l'enfance de Jésus. Quand saint Paul quitte Césarée pour aller à Rome devant le tribunal de César, saint Luc s'embarque avec lui. A Rome, il collaborera, ainsi que plusieurs autres ; dont l'évangéliste saint Marc, à la propagation de la foi chrétienne par le grand apôtre. Cette époque est plus probablement celle de la rédaction définitive du livre des Actes. Saint Luc avait déjà écrit son évangile. D'anciens prologues anonymes, dont le prototype grec remonte au IIIe siècle et peut-être même à la fin du second, en placent la composition en Achaïe. Telle est également l'opinion de saint Jérôme. De fait, tout suggère qu'il a été composé dans un milieu grec, peut-être à Corinthe, sans exclure l'hypothèse de son achèvement à Rome vers 63-64. Saint Luc demeurera un certain temps dans cette ville. Il est nommé parmi ceux au nom desquels saint Paul salue les chrétiens de Colosses et Philémon en des écrits qui datent de sa captivité. Mais il n'est plus mentionné dans l'épître aux Philippiens. Aurait-il déjà quitté Rome ? La chose est d'autant plus vraisemblable que saint Paul est seul lors de sa comparution devant César. Acquitté une première fois, saint Paul fut de nouveau arrêté par la police de Néron, et saint Luc reparaît auprès de lui pendant cette seconde captivité, qui devait aboutir au martyre de l'Apôtre. Sur les dernières années de l'évangéliste nous ne possédons que des traditions incertaines. Des anciens prologues dont nous avons parlé, les uns le font mourir en Béotie, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, les autres en Bithynie, à l'âge de soixante-quatorze ou quatre-vingt-quatre ans, ayant gardé la chasteté dès son enfance.

01/1952

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Littérature étrangère

Cotton County

Cotton County, Géorgie, 1930. Elma Jesup, une jeune femme blanche, fille du métayer du domaine, met au monde deux jumeaux. L'un est blanc, l'autre mulâtre. Accusé de l'avoir violée, Genus Jackson, un ouvrier agricole noir, est aussitôt lynché par une foule haineuse avant que son corps ne soit traîné le long de la route qui mène au village le plus proche. Malgré la suspicion de la communauté, Elma élève ses enfants de son mieux sous le toit de son père avec l'aide de Nan, une jeune domestique noire qu'elle considère comme sa soeur. Mais le récent drame a mis à mal des liens fragiles qui cachent bien des secrets. Jusqu'à faire éclater une vérité douloureuse qui va confronter chaque membre de la communauté à sa responsabilité dans la mort d'un homme et dans la division irrévocable d'une famille. Alternant flashbacks et points de vue avec brio, Eleanor Henderson signe une grande épopée américaine qui conjugue l'intimité d'un drame et le foisonnement d'une fresque historique sur fond de Grande Dépression. Dans la grande tradition des romans du Sud, un récit puissant, servi par des personnages de chair et de sang et par une langue d'une infinie beauté.

03/2019

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Ethnologie

Figure de la paternité-filiation et l'évangélisation de la culture des Lyele du Burkina Faso. Tome 2, Le père trinitaire : bienveillance et responsabilité

Chaque peuple a sa manière spécifique d'organiser, selon sa culture, la vie familiale, interfamiliale et sociale, et de s'ouvrir aux autres peuples, voisins ou lointains. Considérée sous cet angle de vue, la paternité-filiation, inséparable de la maternité et liée à l'invisible et dont le père est le centre, structure de façon systémique l'ensemble de la société traditionnelle des Lyélé ou Nune du Nord. Non pas de manière pyramidale, mais plutôt à la fois autonome et collégiale, conformément au principe de subsidiarité. Pour favoriser le bon vivre-ensemble, il est vivement souhaité que la responsabilité du père, surtout celle du Maitre de term en tant que père de tout le village, soit exercée avec bienveillance, à l'opposé d'un paternalisme autoritariste qui monopoliserait le pouvoir, instaurerait l'assujettissement et ferait régner la peur. A l'écoute attentive de la Parole de Dieu et avec l'apport précieux de la théologie chrétienne, cette figure pertinente de la paternité-filiation relationnelle, permet de réfléchir le mystère de Dieu comme Notre Père trinitaire au coeur maternel, simultanément bienveillant et responsable et, par conséquent, de le présenter et de le proposer comme Bonne Nouvelle pour cette culture religieuse. Cela nous engage, comme enfants de Dieu, à vouloir ressembler à ce Père-Maternel-là, dans sa bienveillance-responsabilité manifestée en Jésus son Fils unique. Cela qui nous incite également à nous rendre dociles à la puissance bienveillante et responsable de l'Esprit Saint. Face à une multitude d'esprits ou de forces, celui-ci est l'unique Esprit, agissant efficacement en nous et dans l'Eglise-Famille de Dieu ainsi que dans le monde môme si celui-ci se montre parfois malveillant et irresponsable. Le premier tome ne concerne que la partie socioculturelle, comme annonce préparatoire du deuxième tome qui, lui est partie prenante du travail de réflexion théologique, et suggère une théologie inculturée dont le centre est le Père trinitaire.

03/2020

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Non classé

Appel Premier de Dieu et Formation Primaire d'un Serviteur ou d'une Servante de Dieu

Bibliquement parlant, nul ne s'attribue (nul ne devrait s'attribuer) l'honneur d'exercer un service divin ; on y est appelé par Dieu. Cependant, l'appel n'est pas unique. Il y a toujours une suite d'appels dans la carrière de toute personne oeuvrant pour Dieu. Le double devoir qui incombe à tout un chacun est de localiser le point de départ, le tout premier appel, saisir la vocation primordiale sans laquelle tout le reste est faussé, puis, savoir y répondre. Le primordial, l'essentiel et le prioritaire est l'appel de Dieu concernant le salut en Jésus-Christ notre Seigneur. Tout le reste, à savoir l'exercice de différents dons, ministères et métiers, ne sont que secondaires, et sans valeur si nous n'avons pas au préalable la vie éternelle (laquelle s'acquiert en répondant à l'appel premier de Dieu). En effet, que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme ? L'ironie du sort est qu'en ne commençant pas par répondre à l'appel au salut, toute autre activité dans la vie se trouvera toujours compromise et entachée de niaiseries. En outre, la performance dans chaque activité requiert une éducation, et il y a plusieurs formations et de plusieurs types. Là encore, il est important de savoir apprécier la formation de base ou l'école primaire, celle de la propre main de Dieu. Elle sert de soubassement à tout autre entrainement, formel, informel ou non formel. Sans cette école fondamentale, toute érudition est vaine. Ainsi, ce qui compte ce n'est pas plus de servir Dieu comme Ministre à la Parole, Archevêque, Architecte, Chantre, Diacre, Donateur, Intercesseur, Magistrat, Médecin, Pilote, Professeur, ou scientifique. Par contre, l'important est de le servir comme Disciple, Affranchi, Brisé, Craignant Dieu et Obéissant : "Si quelqu'un me sert, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur... " . Jean 12 : 26.

10/2019

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Religion

Inculturation et problématique de l'unité de l'Eglise

Dans la liturgie alexandrine de saint Basile, les orthodoxes adressent au Seigneur un triptyque plusieurs fois repris pour lui demander de se souvenir, d'édifier et de donner la paix à "l'Eglise Une-Unique, Sainte, Catholique et Apostolique". Ce sont là des thèmes que d'aucuns théologiens appellent "les notes de l'Eglise", c'est-à-dire les critères qui déterminent et caractérisent les communautés chrétiennes, introduites dans la confession de foi depuis le Concile de Constantinople en 381. Si, de façon globale, on estime savoir en gros, bien que cela ne soit pas toujours évident et facile, ce que sont les trois dernières notes (Sainte, Catholique et Apostolique), la première note (l'Unité de l'Eglise) elle, peut poser problème en ce qu'elle veut profondément dire et en sa constitution dans la réalité. Et de fait, d'une part, il n'est pas exclu que l'on confonde unité et union et, d'autre part, il est à craindre que la notion d'unité (et de catholicité) soit étriquée, voire hypothéquée par une certaine vision sectariste (au sens de secteur) ou marquée soit par une recherche ou une volonté de repli continental, régional, voire national, etc. L'unité de l'Eglise n'implique-t-elle pas une recherche authentique de Dieu ? Du Dieu de Jésus-Christ ? N'implique-t-elle pas et ne découle-t-elle pas d'une maturité de la foi et d'une spiritualité profonde qui débordent et franchissent les barrières des différences (légitimes) des divergences de pensées et d'expressions, des artifices de l'intelligence et des artifices des volontés humaines ? Et de fait, l'unité (de l'Eglise) ne trouve-t-elle pas sa source dans l'unité des personnes de la divine Trinité et dans celle des noces du Christ et de son Eglise, de la pleine communion du chrétien avec l'Esprit Saint ? L'inculturation implique, pour être authentique, l'unité dans la diversité.

08/2019

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Sociologie

Que savent les adolescents des religions ? Une enquête sociologique en France et en Allemagne

Les adolescents sont-ils capables de reconnaître la Cène de Léonard de Vlnci ? Comprennent-ils le sens du Ramadan pour leurs camarades musulmans ? Sont-ils en mesure de mettre en lien le lapin de Pâques et la résurrection de Jésus ? Connaissent-ils la différence entre les chiites et les sunnites, entre l'islam et l'islamisme ? L'école remplit-elle sa mission de former à "l'intelligence du fait religieux" ? Les médias concurrencent-ils cette mission ? Ces questions sort au coeur des interrogations des professeurs de l'Education nationale, des pédagogues, des sociologues et des catéchètes depuis de nombreuses années. Paradoxe majeur d'une France sécularisée qui n'a jamais autant parlé de religion, le constat de l'inculture religieuse des jeunes ne cesse d'être posé sans qu'aucune preuve ne vienne l'étayer. Cet ouvrage vient enfin répondre à la question : de quoi est faite la culture religieuse des adolescents ? Le résultats de l'enquête sont surprenants. Loin d'être des "analphabètes" en matière de religion, les jeune possèdent une culture religieuse riche et large. Mais celle-ci ne répond ni aux critères scolaires, ni aux critères confessionnels traditionnels. C'est en effet dans les médias et dans la pluralité religieuse de la société que se situe aujourd'hui la culture religieuse des jeunes générations. Vivre auprès de musulmans, de juifs, de bouddhistes, manger dans des restaurants chinois, regarder des séries américaines sont autant d'éléments qui viennent s'intégrer dans un "stock de connaissances" décidément plus complexe que ce que laisse croire la conception catastrophiste de l'inculture religieuse. Grâce à une enquête originale comparant les connaissances sur les religions acquises par des adolescents français et allemands, cet ouvrage propose au lecteur d'approche pas à pas les transformations de leur rapport au religieux. A l'heure du "retour de Dieu", de la crainte de la radicalisation, l'enquête de Bruno Michon apporte des éléments d'analyse essentiels pour toute personne soucieuse de comprendre et d'adapter son enseignement à la réalité de la culture religieuse des jeunes.

04/2019

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Ethnologie

Figure de la paternité-filiation et l'évangélisation de la culture des Lyele du Burkina Faso Tome 1. Vision socio-anthropologique

Chaque peuple a sa manière spécifique d'organiser, selon sa culture, la vie familiale, interfamiliale et sociale, et de s'ouvrir aux autres peuples, voisins ou lointains. Considérée sous cet angle de vue, la paternité-filiation, inséparable de la maternité et liée à l'invisible et dont le père est le centre, structure de façon systémique l'ensemble de la société traditionnelle des Lyele ou Nune du Nord. Non pas de manière pyramidale, mais plutôt à la fois autonome et collégiale, conformément au principe de subsidiarité. Pour favoriser le bon vivre-ensemble, il est vivement souhaité que la responsabilité du père, surtout celle du Maître de terre en tant que père de tout le village, soit exercée avec bienveillance, à l'opposé d'un paternalisme autoritariste qui monopoliserait le pouvoir, instaurerait l'assujettissement et ferait régner la peur. A l'écoute attentive de la Parole de Dieu et avec l'apport précieux de la théologie chrétienne, cette figure pertinente de la paternité-filiation relationnelle, permet de réfléchir le mystère de Dieu comme Notre Père trinitaire au coeur maternel, simultanément bienveillant et responsable et, par conséquent, de le présenter et de le proposer comme Bonne Nouvelle pour cette culture religieuse. Cela nous engage, comme enfants de Dieu, à vouloir ressembler à ce Père-Maternel-là, dans sa bienveillance-responsabilité manifestée en Jésus son Fils unique. Cela qui nous incite également à nous rendre dociles à la puissance bienveillante et responsable de l'Esprit Saint. Face à une multitude d'esprits ou de forces, celui-ci est runique Esprit, agissant efficacement en nous et dans l'Eglise-Famille de Dieu ainsi que dans le monde môme si celui-ci se montre parfois malveillant et irresponsable. Le premier tome ne concerne que la partie socioculturelle, comme annonce préparatoire du deuxième tome qui, lui est partie prenante du travail de réflexion théologique, et suggère une théologie inculturée dont le centre est le Père trinitaire.

03/2020

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Religion

Marie de Magdala "apôtre" ? Vers une ré-interrogation du rôle des femmes dans l'Eglise

La place des femmes dans la société civile occidentale évolue, et le pape François a pris la mesure de ces bouleversements anthropologiques. Parmi les indices d'un changement d'approche, peut-être faut-il inclure la nouvelle célébration liturgique de Marie de Magdala désormais semblable à celle des apôtres masculins. Cette modification résonne comme une invitation à se réinterroger sur le rôle de cette "apôtre des apôtres" et à partir de là, sur celui des femmes. Une première manière de l'aborder consiste en un retour vers l'Ecriture afin de réinvestir les témoignages féminins dans l'entourage de Jésus puisque Marie de Magdala y tient une place non négligeable. Thomas d'Aquin ne dit-il pas d'elle dans son Commentaire sur l'évangile de saint Jean : " Il faut noter ici le triple privilège qui fut octroyé à Madeleine. D'abord un privilège prophétique, car elle a mérité de voir les anges ; Ensuite elle est au-dessus des anges, du fait qu'elle voit le Christ sur lequel les anges désirent se pencher. Enfin elle a reçu un rôle apostolique ; bien plus, elle est devenue apôtres des apôtres en ceci qu'il lui fut confi é d'annoncer aux disciples la Résurrection du Seigneur ". Il est temps de sonder ce qualificatif étonnamment affecté à une femme pour laquelle ceux qui le lui attribuent, refusent le titre d'"apôtre". Le modèle de Marie de Magdala devient intéressant et fondateur s'il échappe à la caricature qu'en ont faite certains clercs et à leur suite, les arts et la tradition. Car cette posture, telle qu'elle est présentée par l'évangile de Jean, montre que la voie à suivre n'est plus celle de la passivité et de la soumission, mais au contraire celle du témoignage vivant et de la transmission de la parole, non pas à la place des témoins masculins mais à côté d'eux.

01/2017

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Religion

Terre de passage. Le Samedi Saint et la redécouverte de l'au-delà

Un livre sur le samedi saint ? Que peut-on écrire sur un jour qui apparaît à peine dans les évangiles, une simple transition entre les grandes fêtes du vendredi saint et du dimanche de la résurrection ? Pourtant, de nos jours, nombreux sont ceux qui sentent une étonnante affinité avec ce jour de silence, où tout est accompli mais rien n'est encore visible. Il se peut même que nous vivions actuellement un samedi saint de l'histoire, en ce siècle où se sont évanouis les grandes rêves d'un monde meilleur et où nous ne savons pas encore par quoi les remplacer. Ce livre veut réfléchir au sens théologique du samedi saint comme moyen de résoudre l'énigme de l'eschatologie chrétienne. En effet, selon la foi du Nouveau Testament, avec la mort et la résurrection du Christ un monde nouveau, prédit par les prophètes d'Israël, est enfin inauguré. Cependant, notre vieux monde semble suivre son cours, tout comme avant. Il n'est donc pas surprenant que la foi dans le Christ Jésus soit de plus en plus réduite à une recette pour vivre mieux dans ce monde-ci, abandonnant la question de l'au-delà à des sectes chrétiennes ou à des mouvements étrangers à la religion chrétienne. Interroger le samedi saint, c'est du coup redécouvrir l'eschatologie véritable, c'est trouver le lieu où mourir et ressusciter se rejoignent, où l'âge à venir fait réellement irruption dans notre aujourd'hui, mais tout autrement que nous l'avions imaginé. Voici donc un plaidoyer pour remettre à sa juste place au calendrier chrétien ce jour oublié. Cela pourrait rééquilibrer notre foi, qui autrement risque de vaciller entre une glorification de la souffrance et un enthousiasme insuffisamment ancré dans le monde réel, entre une existence installée et une fuite du quotidien. La découverte du samedi saint ouvre à une vie qui allie lucidité et espérance, qui reste dans ce monde sans être pourtant du monde.

02/2017

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Religion

Scapulaire noir des sept douleurs (servites de Marie)

L'Ordre des Servites de Marie a été créé en 1233 par sept riches marchands florentins laïcs qui ont quitté le monde du commerce pour s'adonner à la vie religieuse. Leur piété est centrée sur le culte de la Vierge Marie et particulièrement les douleurs qu'elle a éprouvées. En 1255 le pape Alexandre IV a approuvé la création de l'Ordre des Servites. Les personnes qui revêtent le scapulaire de l'Association des Sept Douleurs de Marie doivent se confesser et communier, pensant que dès cet instant ils sont admis au nombre des serviteurs de la Reine du Ciel. Cet habit doit être pour eux un souvenir continuel des douleurs extrêmes que Marie ressentit pendant la passion et à la mort de Jésus Christ. Chaque jour, ils réciteront sept Pater et sept Ave en mémoire des sept principales douleurs de la Mère de Dieu. En 1611, la confrérie des servites et le port du scapulaire noir des Sept Douleurs de Marie a reçu des indulgences du Pape Paul V. Fioretti sur le scapulaire noir des sept Douleurs de Marie : Jacques-Philippe, fils de Pierre-Jean Nari fut longtemps possédé du démon. Les esprits malins, forcés par les exorcistes de dire, pour la gloire de Dieu, par quel moyen ils pouvaient être chassés du corps de ce malheureux, répondirent que le plus efficace était de le revêtir du scapulaire noir des douleurs de Marie. Ce qui, ayant été fait, les démons se retirèrent aussitôt. Ce qui prouve que ce scapulaire est autant redouté des esprits infernaux qu'il est honoré par les anges du ciel. Pierre Battilani de Florence était né avec une telle faiblesse dans les jambes, qu'à l'âge de cinq ans, il ne pouvait pas se tenir sur ses pieds, et encore moins arriver à marcher. Voué par ses parents à Notre Dame de Sept Douleurs et revêtu de son saint scapulaire, il fut aussitôt délivré de cette débilité.

03/2016

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Critique littéraire

Victor Hugo, un révolutionnaire suivi de L'extraordinaire métamorphose

Victor Hugo est un intempestif. Il a tempêté contre son temps, et aussi le nôtre, au point qu'à l'heure actuelle ses colères ont encore du mal à être entendues. Car il y a bien dans l'œuvre de Victor Hugo une puissance de subversion dont on n'a pas pris la juste mesure. L'aurait-on bâillonné, celui qui, alors que nombre d'écrivains vilipendaient la Commune - même George Sand, même Émile Zola -, écrivit : " Il n'y a entre l'avenir et vous que l'épaisseur de quelques cadavres, utiles à la prospérité publique " ? L'aurait-on oublié, celui qui écrivit aussi : " Jésus disait aimer ; l'Église dit : payer / Le ciel est à qui peut acquitter le loyer " ? Dans Victor Hugo. Un révolutionnaire, Jean-François Kahn nous fait (re)découvrir cet Hugo-là, celui qui s'est érigé contre tous les conformismes et tous les conforts de la pensée, partisan d'une Europe fédérale et patriote fervent, libéral et anticapitaliste, anticlérical et mystique, pacifiste et défenseur de luttes armées dont celle menée par le Mexique contre Maximilien... Mais comment en était-il arrivé là, ce révolutionnaire ? La tradition veut que l'on soit progressiste à vingt ans et réactionnaire l'âge venant. Victor Hugo, qui, décidément, ne fait rien comme les autres, parcourt le chemin inverse. De 1847 à 1851, on assiste à l'" extraordinaire métamorphose " d'un vicomte, pair de France, monarchiste, député de Paris élu sur des listes de l'union de la droite, devenant l'homme des Misérables, livrant bataille contre la peine de mort, s'élevant contre le travail des enfants. C'est cette transformation que Jean-François Kahn sonde dans L'Extraordinaire métamorphose, d'abord paru en 1984, et qui fait suite dans le présent ouvrage à Victor Hugo. Un révolutionnaire, texte inédit. L'un et l'autre prennent tout leur sens aujourd'hui : il n'y a pas d'âge pour la révolution.

11/2001

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Religion

Archéologie des religions. La saga des religions dans leur contexte historique

A une époque où le fait religieux prend une très grande importance, il était nécessaire pour bien comprendre les religions du Livre de revoir où, quand et comment elles sont nées et se sont développées. Les recherches archéologiques ont renouvelé les problèmes en apportant des éclairages inédits sur leurs origines. Au cours de la préhistoire, les hommes étaient soumis aux contraintes implacables de la nature (orages, foudre, incendies, cyclones, inondations) avec des animaux sauvages dangereux. Les chamanes ont alors inventé des "esprits" gouvernant ces phénomènes, avec lesquels ils apprirent à communiquer. Ce fut le début des croyances, l'animisme. Le réchauffement du Néolithique a entraîné un changement social majeur avec le développement de l'agriculture, de l'élevage nomade et de la sédentarité. Les "esprits" chamaniques sont devenus des "divinités" formant des "panthéons" très complets avec l'invention de mythes explicatifs répondant aux grandes questions existentielles. Les chefs sont devenus des rois, ou des empereurs, cumulant les fonctions temporelles et spirituelles en s'autoproclamant rois divins pour mieux imposer leur volonté aux peuples. Ce livre fait le bilan des divers panthéons divins du monde en montrant comment l'un d'entre eux, celui d'Ougarit au Proche-Orient, a donné naissance au judaïsme. Toute l'histoire des Hébreux, la rédaction des textes sacrés bibliques sont revues et corrigées à la lumière des données archéologiques. Issu du judaïsme, l'enseignement de Jésus a donné, grâce à saint Paul, naissance au christianisme qui, après une période de persécutions est devenue la religion d'état de l'Empire romain. Enfin dans la péninsule arabique, un nouveau monothéisme s'est développé à partir de l'hanafisme abrahamique, l'islam qui, avec Mahomet, s'est imposé grâce aux guerres de conquête. Cette histoire des religions dans leur contexte historique permet de mieux comprendre d'où viennent les diverses conceptions des religions actuelles. Que vous soyez croyant, agnostique ou athée, ce livre vous apportera de nouvelles perspectives à méditer qui expliquent aussi de très nombreux aspects mal compris de la situation politico-religieuse actuelle de notre monde.

03/2018

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Religion

Un homme, une femme et Dieu. Pour une théologie biblique de l'identité sexuée

Un homme et une femme explorent, Bible en main, les questions posées par l'identité sexuée. Dans ce débat, la Bible a elle aussi son mot à dire. L'identité sexuée est appréhendée ici comme une aventure de la chair avec Dieu, elle ne peut se penser sans Dieu. Ainsi un homme et une femme ne sont-ils pas définis l'un par rapport à l'autre, ni dans la répartition sociale ou domestique des tâches, mais dans la détermination de chacun d'eux à collaborer à l'œuvre de Dieu qu'on nomme " Incarnation ". il ne s'agit pas de croyance ni de religion, mais d'une disposition intime et personnelle, une ouverture à Autre qui d'abord est Dieu. Cette disposition d'un homme et d'une femme, chacun tourné vers Dieu, n'est pas sans incidence sur l'expression psychologique de leur identité sexuée. Leurs émotions, leurs désirs et leurs qualités se lisent à cette lumière. La Bible arrache l'identité sexuée à l'univers trop étroit des définitions biologiques, psychologiques ou socioculturelles pour l'enraciner dans le terreau beaucoup plus mystérieux d'une destinée personnelle. L'individu humain n'atteint que progressivement sa pleine stature d'homme ou de femme. Sa silhouette se dessine au fil d'une histoire que personne, pas même lui ou elle, ne peut anticiper. C'est là que les identités d'homme et de femme parviennent à leur dimension théologique proprement trinitaire, tournées l'une et l'autre vers le Père, dans le Fils et par l'Esprit. Ce livre aborde quelques récits bibliques plus ou moins connus, parfois controversés, tels que les récits de création, le sacrifice d'Isaac, le Cantique des cantiques, la rencontre de Jésus avec la Samaritaine ou la lettre de Paul aux Ephésiens. Les auteurs éclairent ces textes d'un commentaire nouveau et personnel enrichi de leur lecture conjointe. Ils élaborent ainsi une véritable théologie de l'identité sexuée.

06/2007

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Esotérisme

Revue Spirite (Année 1864). un cas de possession, médiums guérisseurs, un drame intime,

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, un cas de possession, médiums guérisseurs, un drame intime, le spiritisme dans les prisons, un médium peintre aveugle, Home à Rome, résumé de la loi des phénomènes spirites, vie de Jésus, cours publics de spiritisme à Lyon et à Bordeaux, une instruction de catéchisme, la religion et le progrès, influence de la musique sur les criminels, les fous et les idiots, un criminel repentant, une vengeance... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail".

10/2017

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Histoire de l'Eglise

Le Christianisme en histoire(s). Tome 1

Avec deux mille ans dhistoire, lEglise apparaît aujourdhui encore comme un continent largement inexploré. Plutôt que de laborder de front, Philippe Roy- Lysencourt a choisi de lexplorer à travers des événements ciblés, mêlant faits majeurs et anecdotes, offrant aussi des portraits de personnages connus ou méconnus mais aussi de lieux illustres et insolites qui sinscrivent dans la grande Histoire du christianisme. Chaque chapitre a été ciselé comme une véritable pièce dorfèvrerie, chaque affirmation ayant été vérifié et contre-vérifié afin de donner aux lecteurs des informations justes et agréables à lire. Plus quune longue description, le sommaire indique la richesse et loriginalité de cet ouvrage de belle facture. Au sommaire : Jésus-Christ centre et fin de lhistoire , LAve Maria ou Salutation angélique , Le procès posthume du pape Formose , Les frères Lémann et le Postulatum pro Hebraeis au concile Vatican I , La grippe espagnole dans le diocèse de Québec en 1918 , Le premier concile oecuménique du Vatican (1869-1870) , Le père Lagrange et lEcole biblique de Jérusalem , La Reconquista espagnole , Les premiers cultes rendus aux saints , La Chandeleur , François dAssise et le sultan Al-Malik al-Kâmil , Antonin Jaussen : un espion dominicain pendant la Première Guerre mondiale , Lattentat dAnagni contre Boniface VIII , La fondation du Séminaire français de Rome , Les massacres de Septembre 1792 , DIsraël au Carmel : le "chemin de Damas" dEdith Stein , La question sociale et lencyclique Rerum novarum , Le mariage fictif de Madame de la Peltrie , Les diaconesses dans lAntiquité chrétienne et au Moyen Age , Thomas More face à sa conscience , Les rugissements du Lion de Münster , Saint Dominique et la fondation des Frères prêcheurs , Paul de Geslin de Kersolon : un prêtre au service de la presse populaire catholique , Marie Guyart de lIncarnation A propos de l'auteur : Philippe Roy-Lysencourt est docteur en Histoire et docteur en Sciences des religions et chroniqueur dans le bi-mensuel LHomme Nouveau. Il est chargé de cours à lUniversité Laval (Canada) et à lInstitut catholique dEtudes supérieures (France). Ses recherches porte essentiellement sur lhistoire du christianisme contemporain.

08/2022

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Littérature française

Tombé du ciel

Alors que Mathieu Deslandes joue aux Playmobils avec son fils, l'un d'entre eux tombe du haut d'une tour, et James lui demande si c'est bien ainsi que son grand-père est mort. S'en suit une foule d'interrogations auxquelles Mathieu, orphelin de père très jeune, n'a pas forcément de réponse. C'est l'occasion rêvée de poser toutes les questions qu'il n'a jamais osé formuler. A travers son enquête, il rassemble les morceaux de la vie de Philippe, couvreur au faux-air de Patrick Dewaere, tombé du ciel lors d'un chantier à 30 ans, que l'auteur confondra longtemps avec Jésus, "Notre-Père qui es aux cieux" . Tirant le fil de l'histoire familiale, il reconstitue son enfance dans le Loiret d'après-guerre, un monde encore rural où la présence militaire américaine côtoie les travaux des champs, les blousons noirs et les foyers catholiques. Un monde taiseux, où le travail est dur, les vacances à la mer une véritable folie, mais où l'on entrevoit l'espoir d'une vie meilleure. Au milieu de cela, Philippe est un touche-à-tout qui détonne, sportif émérite, comédien, magicien, chanteur à la voix de basse, un coeur simple qui devient couvreur pour le calme et la beauté que procure ce métier, celui des "mecs libres" forcément un peu casse-cous. En chemin, Mathieu Deslandes s'interroge sur l'héritage et sur l'hérédité, car lui a passé son enfance à éviter de grimper aux arbres pour éviter d'effrayer sa mère, à fuir tout danger et toutes bagarres, prudence excessive qu'il craint de transmettre à son fils. Mais aussi sur les libertés du statut d'orphelin, qui lui ont peut-être permis d'être "un garçon qui lit dans un milieu ou on joue au foot et où l'on boit du pastis" . Et, découvrant un père parfois différent des images qu'il avait pu forger, il contrecarre les silences qu'impose le temps.

10/2023

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Histoire des religions

La réconciliation entre la vie et la mort. La souffrance - le deuil - l'espérance - la foi

La mort est cruelle. Elle est, pour bien des êtres en fin de vie, une délivrance de souffrances physiques et d'esprit abominables, là où le deuil est accompagnement et parcours de compréhension, ce qui n'est pas acceptation ! Ici intervient l'âge, les circonstances et l'implication de l'affection, de considération, aussi entre le décès d'un enfant et la fin de vie du grand âge. Tel est l'itinéraire du deuil en graduation d'acuité! Tenter de combler le vide béant de la présence de fraternité, de solidarité, d'affection et d'attachement... ce qui n'est pas parole mais pour l'essentiel langage du coeur et de l'âme. En effet, il s'agit bien de l'application avec force des paroles du Christ Jésus : "Aimez-vous les uns les autres", face à leur souffrance, de solidarité. Ici cette responsabilité communautaire de tout être et d'engagement de l'institué chrétien de Pastorale d'obsèques et de plus Frère de Charité et de Fraternité : -la préparation avec les familles : volontés-chants-lectures -la célébration d'intensité, de prière et de ferveur -la communication de réconfort et en suivi Tel est l'accompagnement du deuil - en implication d'affection, soi-même - un être décédé est une soeur ou un frère ! Aussi une communion d'appartenance au même visage - celui "voulu par Dieu à son image" ! Tenter de transmettre aux siens et à l'entourage la conviction de la jonction d'après vie avec la conscience d'amour de Dieu créateur, d'un Tout Univers divin en et par l'esprit de Dieu de présence dans le coeur de tout être humain. Comprendre ici que l'implication terrestre du passage de vie est un combat permanent avec soi-même, au delà des seules réalités d'apparence. Le voici l'engagement du chrétien institué de Pastorale en totale implication de fraternité face à la souffrance du deuil et en tentative de contribuer à donner de l'espérance avec toute la force de sa foi en profonde conviction d'amour.

06/2022

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Benoît XVI

Il nous a tant donné. Hommage à Benoît XVI

"Dieu est ! Quelle libération ! A l'heure où l'Eglise semble obsédée par elle-même, par ses structures, par son avenir, Benoît XVI nous dit : au fondement de tout, il y a ces mots émerveillés et amoureux, Dieu est. A l'heure où l'on perd tant de temps en réunions dont l'unique sujet est nous-mêmes et encore nous-mêmes, il nous invite à nous détourner de nous pour nous tourner vers Dieu, ce Dieu dont l'être est l'unique lumière". "Je suis personnellement frappé par l'expérience que Benoît XVI a faite de la paternité divine. Il me semble que Joseph Ratzinger est mystiquement entré dans l'expérience de la filiation divine par son union avec le Fils incarné, Jésus. Peut-être cette affirmation surprendra-t-elle". "La joie du pape n'était pas une gaîté passagère ou une euphorie psychologique. La cause de la joie de Benoît XVI était la contemplation de Dieu lui-même. Ces paroles étaient comme un avant-goût du Ciel dont son âme goûtait les prémisses". "Pourquoi un livre de plus au sujet de Benoît XVI ? Il est pour moi hors de question d'y régler des comptes ou de m'y abaisser au petit jeu des révélations à propos de l'histoire d'un homme dont la parole et l'action auront été à ce point décisives pour l'histoire de l'Eglise". "Devant l'immensité de l'oeuvre de Benoît XVI, on est saisi de vertige. Pendant trente ans, auprès de saint Jean-Paul II, puis en lui succédant sur le trône de Pierre, il a jeté les fondements spirituels et théologiques de l'Eglise du troisième millénaire. Quelle est donc la clef de cette cathédrale de la pensée de Joseph Ratzinger ? Plutôt qu'une qualité, plutôt qu'un trait psychologique, le principe architectonique de l'oeuvre du pape Benoît est en Dieu - plus exactement, c'est Dieu lui-même, contemplé et aimé".

04/2023

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Religion

Thérèse de Lisieux et ses miracles. Les recompositions du surnaturel (1898-1928)

Thérèse de l'Enfant-Jésus, carmélite de Lisieux (1873-1897) est la sainte catholique la plus populaire du XXe siècle. Sa notoriété fulgurante, fondée sur le succès d'un livre posthume, Histoire d'une âme (1898), sans cesse réédité depuis, doit aussi beaucoup à une réputation de sainte à miracles. Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses. Ce slogan, répété à satiété dans toutes les publications concernant Thérèse, fait écho à la parution, entre 1908 et 1926, d'annales miraculeuses intitulées Pluie de roses qui ont popularisé plus de 3 200 récits de miracles, fine fleur d'un surnaturel contemporain, sélectionné par le carmel de Lisieux à partir de dizaines de milliers de lettres reçues du monde entier. Ces récits, associés à une imagerie aussi séduisante que pieuse ainsi qu'à une diffusion de reliques en quantités quasi industrielles, constituent le substrat de cette étude. Comment expliquer que cette jeune femme morte inconnue à 24 ans au fond d'un petit carmel normand ait pu devenir, en deux décennies, un recours universel avant même sa canonisation (1925) ? Voilà la question centrale du livre. Cette réflexion en entraîne d'autres : comment une dévotion se développe-t-elle à l'échelle mondiale, de manière aussi imprévue que subite ? Quel sens donner à cet appétit de surnaturel qui s'empare des sociétés catholiques à l'orée du XXe siècle ? Le succès de Thérèse de Lisieux est lié à une cohérence d'un message porté par une image, cohérence qui s'est construite peu à peu, au contact des nombreux témoignages, récits de miracles, zélateurs, ainsi que des impératifs de son procès de canonisation (1910-1925). Une cohérence cimentée par le surnaturel, lui-même activé par la confiance, elle-même renforcée par la spiritualité thérésienne : telle est la recette. Replacés au centre de la catholicité moderne, les miracles thérésiens révèlent également à quel point le catholicisme a joué un rôle central dans les mutations et les recompositions de la croyance à l'aube du XXe siècle.

12/2017

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Théologie protestante

Explication du Psaume 51

De sa nature et de son enfance, où il reçut une éducation très sévère, Martin Luther avait contracté une attitude craintive vis-à-vis de Dieu, qu'il imaginait constamment en colère contre ses péchés. Devenu moine, ses angoisses religieuses s'accrurent jusqu'à l'amener au voisinage de la folie et du tombeau. Enfin brilla sur lui la grande vérité centrale de la Bible, celle qui fut à la base de la Réforme : La justification de l'homme auprès de Dieu, s'obtient par la foi seule, sans que ses oeuvres y apportent aucune contribution. Toute l'exégèse de Luther restera marquée par l'expérience dramatique de cette révélation ; ainsi c'est spontanément, que dans le psaume 51, il s'identifie avec David, roi adultère et assassin, mais pécheur brisé et repentant, qui ne plaide que la pure miséricorde de Dieu. La foi des croyants de l'Ancienne alliance se portait sur le Messie à venir, celle de ceux de la Nouvelle regarde au Messie déjà venu : Jésus-Christ ; les uns et les autres sont donc sauvés par lui de la même manière. Composé en latin en 1532, imprimé en 1545, ce livre du Réformateur sur le Psaume de la repentance de David n'est pas à proprement parler un Commentaire : il va au-delà du texte, en appliquant de manière spirituelle les pensées du psalmiste à la vie chrétienne. Luther explique l'Ecriture comme il prêche, son Explication du Psaume 51, est en somme une collection de vingt sermons portant sur chacun des versets. Jean-Frédéric Nardin (1687-1728), qui l'a traduit en français, a été un prédicateur piétiste remarquable du pays de Montbéliard. La traduction du Psaume figurant en tête est de Armand de Mestral (1815-1873), pasteur suisse ; celle placée à la fin, et en vers, de Clément Marot (1496-1544), fameux poète de la cour de Marguerite de Navarre. ette reproduction ThéoTeX reprend le texte de l'édition de 1842.

04/2023

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Exégèse

La bible au-delà de la religion

Vous n'avez jamais lu la Bible ou juste des bribes ? En s'appuyant sur la lecture de philosophes, sociologues, psychanalystes, exégètes, théologiens, Dominique MICHEL déroule le fil de l'histoire d'un peuple, qui à de multiples reprises reçoit une parole qu'il perçoit venant de Dieu. Mais qui est ce Dieu ? Pourquoi parle-t-il ? L'auteur nous fait vivre de l'intérieur le cheminement des grands personnages bibliques depuis Abraham jusqu'à Jésus, en passant par Moïse, David et les Prophètes. Il nous les rend plus familiers à travers leur questionnement et leurs failles. En accompagnant les textes bibliques de développements sur des thèmes tels que la fécondité, le sacrifice, le pardon, et en les replaçant dans leur contexte historique et religieux, il leur redonne vie et met en perspective des connaissances qui sont pour la plupart d'entre nous assez lacunaires. Et l'on découvre peu à peu la nécessité d'une parole biblique qui aujourd'hui s'adresse à tous et à chacun, au-delà de toute appartenance confessionnelle. La Bible, par ses appels récurrents à nous libérer d'une vision aliénante du sacré nous incite à rechercher les sources vives du vivre ensemble et nous conforte dans une quête de fraternité universelle. Elle éclaire les défis auxquels se trouvent confrontées nos sociétés laïques démocratiques nées d'un légitime anticléricalisme : comment à la fois surmonter les puissantes tentatives de repli identitaire des religions et en même temps maitriser les risques de dissolution du lien social porté jusque-là par elles ? "La Bible n'est pas une parole sur Dieu, elle est parole de Dieu à l'homme pour l'homme. Elle est d'abord anthropologique avant d'être théologique. Elle tend à faire advenir des sujets livres et responsables" écrit l'auteur. Ce premier volume porte sur les premiers effets de la Parole : la Création et la naissance d'un peuple. Il recouvre les cinq premiers livres de la Bible, appelés Torah ou Pentateuque.

12/2021

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Esotérisme

Revue Spirite (Année 1862). le surnaturel, poésie d’outre-tombe, contrôle de l’enseignement spirite,

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, du surnaturel, poésie d'outre-tombe, contrôle de l'enseignement spirite, la réincarnation en Amérique, le vent, les esprits et le blason, épidémie démoniaque en Savoie, obsèques de M. Sanson, le boulanger inhumain, l'enfant Jésus au milieu des docteurs, double suicide par amour et par devoir, la planète de Vénus, châtiment d'un avare, mérite de la prière, persécutions, un Esprit peut-il reculer devant l'épreuve ? Les mystères de la tour Saint Michel de Bordeaux... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail.

10/2017

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Religion

Le père Fraisse (1912-2001). Les combats d'un jésuite foudroyé

En 1957, le père Fraisse est aumônier d'étudiants à Lyon. Personnalité originale, il a eu un parcours exceptionnel de résistant et de combattant en 1940 et 1944-45. Sans avoir été alerté auparavant, il est sanctionné par le Visiteur de la Compagnie de Jésus qui l'accuse de ne pas donner aux étudiants le sens de l'autorité hiérarchique. Il est exilé à Nice avec interdiction de s'occuper d'étudiants et de tout ministère à Lyon. Fin 1960, son retour à Lyon n'est qu'une demi-mesure : il ne sera jamais réhabilité et plusieurs affaires douloureuses montrent qu'il est resté suspect aux yeux de certains de ses confrères. Son cas est un exemple frappant de l'impact sur l'Eglise de France du raidissement romain à la fin du pontificat de Pie XII. En effet, une pratique "totalitaire" de l'obéissance religieuse a souvent eu de lourdes conséquences humaines. Cette autorité condamnait, souvent sur la base de dénonciations, sans possibilité pour l'accusé de connaître son dossier (secret) et donc de se défendre. L'expérience douloureuse du P. Fraisse met en lumière certains fonctionnements d'une Eglise de guerre froide qui pouvaient provoquer de graves abus. Son ami et défenseur le P. Ganne opposait la conception d'une autorité respectueuse de la justice et des droits de la conscience, conscience chère à Newman qui était une référence majeure pour le P. Fraisse. Et il prêchait aussi une Eglise ouverte au monde Aujourd'hui le cléricalisme est mis en question : la vie du P. Fraisse semble y avoir échappé. Son comportement, sa théologie mais aussi l'importance de ses amitiés avec des laïcs et leur rôle dans l'élaboration de sa pensée anticipent la période post-conciliaire. Témoins les deux premiers livres posthumes du P. Ganne qu'il a publiés, non sans difficultés : Qui dites-vous que je suis ? Leçons sur le Christ et Le don de l'Esprit : leçons sur l'Esprit saint.

07/2020

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Histoire ancienne

Préfigurations égyptiennes des dogmes chrétiens

Notre histoire est aussi vieille que le vieux fleuve Nil. Une histoire faite de morts et de résurrections, à l'image d'une terre qui tous les ans se dessèche et renaît sitôt que déferle l'inondation. Mort et vie s'incarnaient dans la passion d'un dieu, Osiris. La déesse avait le pouvoir de guérir de la mort. La passion du Christ sur la croix répète le destin mythique d'Osiris ; sa descente aux Enfers répète celle du soleil dans le monde des ténèbres, du grain d'orge dans la terre, et leur retour à la vie et à la lumière. Hatshepsout, la femme Pharaon a fait représenter sur les murs du temple de Deir-el-Bahari le récit de sa naissance divine, miraculeuse comme celle de Jésus. Elle, Fille de Ra', Lui, Fils de Dieu, sont baptisés, dans l'eau du Nil ou du Jourdain. L'eau est Vie nouvelle donnée à la terre, donnée au soleil. Et l'inondation est déesse, tombeau et berceau de la terre. Quand elle arrive, le peuple chante Neferet iti ; la belle est venue. Là est le sens du nom de la grande épouse royale Nefertiti dont l'époux, Akhenaton, porte un nom de lumière. Akh n Itn Brillance d'Aton. Un soleil nouveau naîtra de leur mariage comme du mariage de l'eau et de la lumière. Nos ancêtres ont inventé un auteur à ce mythe, Thot, dieu de la parole et de l'écriture. Un ibis le représente parce que son bec courbé ressemble à un croissant de lune. Il est cette petite lumière du Verbe créateur qui fait exister le soleil en l'absence de l'astre, comme un bateau qui le porterait au travers des Ténèbres vers la lumière. Thot est devenu l'Esprit Saint. Il était le Créateur des langues, don du Christ aux apôtres un jour de Pentecôte. Son livre, inconnaissable, est demeuré le secret de la déesse. Restait la quête de ce livre.

04/2013

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Religion

Jean-Claude Colin, mariste. Un fondateur dans une ère de révolution et de restauration : les premières années, 1790-1836

L'enfance de Jean-Claude Colin - né en 1790 - s'est déroulée aux temps sombres de la Révolution française. Son père qui avait donné refuge au curé de sa paroisse avait dû vivre caché dans les bois et sa mère faire face aux tracasseries de la police. L'enfant a connu avant d'avoir cinq ans l'épreuve de la mort de sa mère puis de son père. Dix ans plus tard, les gendarmes arrêtèrent Jean-Claude, croyant qu'il voulait échapper au service militaire et à la guerre que Napoléon menait en Espagne comme l'avait fait son camarade de séminaire Jean-Marie Vianney qui deviendrait plus tard le saint Curé d'Ars. Plus tard encore, il vit les bandes déchaînées des partisans de Napoléon menacer d'envahir le séminaire où il poursuivait ses études. Jean-Claude fut ordonné prêtre une année après la bataille de Waterloo, alors que s'ouvrait une période de restauration durable pour l'Eglise comme pour l'Etat. Il avait pourtant saisi qu'un nouveau monde était apparu, dans lequel il fallait se comporter de manière nouvelle et non pas restaurer les anciennes pratiques. Avec un groupe de douze jeunes gens - parmi lesquels Marcellin Champagnat, canonisé en 1999 -, il se promit de fonder une nouvelle congrégation religieuse. Comme la Compagnie de Jésus au temps de la Renaissance et de la Réforme, cette nouvelle Société, tout en prenant son nom et son inspiration de la Vierge Marie, aurait pour tâche d'affronter les problèmes du monde issu de la Révolution. En 1836, le pape Grégoire XVI demanda à Jean-Claude Colin de prendre en charge la mission dans une zone immense du Pacifique sud s'étendant de la Nouvelle-Zélande aux Iles Marshall et de la Nouvelle-Guinée à Tonga et au-delà. Son acceptation immédiate lui valut l'approbation pontificale pour la branche des prêtres de la Société de Marie qui fut ainsi introduite sur la vaste scène du monde.

06/2010

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Religion

L'Evangile et la religion

L'Evangile et la Religion : un mariage de passion ou un mariage de raison ? Tant que l'on parle de cette relation profonde qui unit le croyant à son Dieu, de l'engagement de Dieu dans l'histoire des hommes culminant dans l'Incarnation, de ce que la Bible nomme l'Alliance, la passion est bien ce qui unit l'Evangile et la Religion depuis que Jésus de Nazareth a annoncé et déployé la Bonne Nouvelle dans une étroite relation à Dieu, son Père. Mais que l'on en vienne à évoquer l'histoire mouvementée de la socialisation du christianisme à partir de l'empereur romain Constantin (IVe siècle), de sa progressive structuration en une institution, voire d'un système, alors apparaissent les tensions et parfois même les contradictions entre Evangile et Religion. Le souffle de nouveauté et de liberté du premier se trouve progressivement contraint et souvent contrarié par les besoins d'ordre, de stabilité, d'identité sociale, de sécurité et de conservatisme de la Religion en tant qu'institution sociale hiérarchique de pouvoir et de savoir, de rites et de dogmes. Ce que l'on peut interpréter comme un affaissement, voire une dégradation, était pourtant nécessaire. Les croyants sont des hommes et, comme tels, ils ne sont pas de purs esprits. L'" incarnation de l'Evangile " était inéluctable. Mais il reste au croyant à apprendre à faire la part des choses et à vivre son christianisme, sa foi, de façon dialectique et harmonieuse. Mariage de passion et de raison : apprendre à vivre sa relation intime à Dieu et aux frères, avec sa marque propre et son originalité, autrement dit sa " religion personnelle ", à travers les adhésions de l'esprit et la participation aux manifestations symboliques que suscitent la communauté des croyants et l'Eglise instituée qui la structure pour lui permettre de vivre et de durer dans la fidélité à l'Evangile.

02/2011

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Religion

Débaptisez-moi, pour l'amour de Dieu !

Ni exégète, ni théologien, ni philologue, ni psychanalyste, Paul C. Bruno est simplement un libre penseur, un être humain à la recherche d'une spiritualité vivante, vivifiante et enrichissante. Un homme qui revendique le droit absolu de penser, de croire et de croître librement. L'auteur a beaucoup cherché ce Dieu d'amour censé être présent dans textes et les enseignements de l'Église catholique, mais en vain.... Il nous présente cette religion comme une pure invention humaine, basée sur des mythes et légendes antérieures à la venue de Jésus, et qui s'établit sur des rites, paroles et dogmes conçus plusieurs siècles après son passage sur Terre. Les quatre fameux évangiles canoniques sont truffés de contradictions et de falsifications du message initial, sans compter les incohérences historiques et les ajouts littéraires plusieurs siècles après l'écriture originale, tels le mystère de la Trinité, la mariologie et bien d'autres. Si on reconnaît l'arbre à ses fruits, cette religion nous adonné pendant vingt derniers siècles des guerres interminables, des inquisitions, des meurtres, des croisades, des crimes de tous genres contre l'humanité même récemment ! Faut-il être fou, téméraire ou tout simplement lucide pour oser dénoncer 2000 ans de mensonges, de tricheries, de duperies et pour demander que soient effacées les traces de son propre baptême au registre de l'Église? L'année 2005 a donné un nouveau chef à la religion catholique. La foi chrétienne va-t-elle grandir ? Les brebis disséminées reviendront-elles a bercail ? Regardez comment l'Église respecte l'être humain, comment elle traite la femme, comment elle évite d'admettre les torts causés au victimes d'abus sexuels de ses propres messagers ! Elle refusera encore longtemps la réalité de l'homosexualité, la nécessité du mariage des prêtres et l'utilisation du condom. finis la foi aveugle et les comportements dictés ! Finie l'adhésion à cette Église qui s'arroge le contrôle de la conscience, le contrôle de la vie, et même le contrôle de l'éternité... Hors de l'Église, le salut est-il possible ? Pourquoi pas !

09/2006