Recherche

populaire

Extraits

ActuaLitté

Vins et savoirs

Quand le vin fait sa révolution. Terroirs, appellations, cépages, vignerons : tout savoir

Terroir, cépage, méthode, bio, dynamique, nature : la France est le pays des droits de la vigne et de la révolution viticole. C'est cette mutation sans égale depuis 8000 ans que nous raconte l'oenologue de réputation mondiale Mohamed Najim non sans ajouter à ce fantastique récit un guide des meilleurs jeunes vignerons. Hier les Français buvaient souvent des rouges rustiques et des blancs acides. Leur ignorance était grande sur les cépages, les crus et les caves. Puis, à partir de 1990, la révolution viticole est arrivée. Ce mouvement, tout le monde en avait l'idée en tête et la formule sur le bout de la langue sans pouvoir le nommer. C'est chose faite avec ce livre sans précédent. En trente ans, cette révolution a porté au pouvoir une nouvelle génération de vignerons, diplômée, formée aux sciences du vivant et à la biochimie, plus voyageuse et plus féminisée. Elle s'est emparée des crus historiques, des terroirs d'exception, des domaines aristocratiques oubliés, des cuvées jadis prolétariennes ou populaires. Elle a bousculé de fond en comble le classement des appellations. Elle s'est accompagnée d'une nouvelle génération de consommateurs comptant de nombreuses consommatrices qui a appris à célébrer la culture et l'intelligence de femmes ou d'hommes aventuriers et créatifs. Ce sont ces trente années de révolution que nous racontent en totalité, de manière vivante et de façon incarnée, Etienne Gingembre et Mohamed Najim. Ils montrent comment un grand vin, c'est un tiers de terroir et deux-tiers de génie humain. Comment la France est redevenue unique grâce à sa constellation de vins d'exception, de vins de gourmandise, de vins de saveurs, de vins d'émotion. Et comment elle reste la terre de la plus biblique des réalités. Avec, en prime, le guide des cent meilleurs domaines français qui proposent des vins waouh à prix doux.

10/2021

ActuaLitté

Espagne

Barcelone, mai 1937

Une enquête indispensable pour comprendre les événements de Barcelone aux premiers jours de la guerre civile d'un point de vue libertaire ainsi que les responsabilités des différentes directions anarchistes dans la défaite. En effet, à Barcelone les militants antifascistes ont dû affronter le soulèvement militaire mais aussi des syndicats (UGT), les forces républicaines (socialistes, communistes, nationalistes catalans...), ainsi que leurs "? directions supérieures ? " (CNT-FAI). Selon l'auteur, la guerre d'Espagne était perdue dès lors que l'appareil d'Etat avait été laissé intact et que la lutte des classes avait été sacrifiée au nom de la collaboration (des ministres anarchistes ont participé au gouvernement républicain catalan) et de l'unité antifasciste. Les leaders libertaires d'hier étaient devenus en quelques mois des notables ? : ministres, bureaucrates. Agustín Guillamón a rassemblé les comptes rendus des réunions entre dirigeants libertaires mais aussi au sommet du gouvernement catalan, la Generalitat, avec les émissaires du gouvernement central. Il a également reconstitué les mobilisations populaires qui, à Barcelone et ailleurs en Catalogne, ont permis d'abord de battre les militaires factieux le 19 ? juillet 1936, puis qui se sont poursuivies avec la lutte des femmes pour le pain et le contrôle du ravitaillement, sur les barricades, pour le contrôle des casernes et des armes, mais aussi celui du contrôle des moyens de production. Il revient sur l'occupation du central téléphonique de la compagnie Télefónica par les militants de la CNT, qui déclencha le soulèvement de mai en contestant à l'Etat le contrôle des communications. Les commentaires de l'auteur qui accompagnent le récit minutieux des événements ne peuvent que nourrir la réflexion de celles et ceux qui s'interrogent sur les chemins à prendre pour construire une société libérée de l'exploitation et de l'oppression

09/2023

ActuaLitté

Histoire de France

La princesse de Lamballe. L'amie sacrifiée de Marie-Antoinette

Née dans la Maison royale du Piémont, Marie-Thérèse de Savoie-Carignan (1749-1792) est mariée en 1768 au prince de Lamballe. Epouse délaissée, elle est veuve à dix-huit ans et son beau-père, le duc de Penthièvre, petit-fils de Louis XIV, la recueille. Marie-Antoinette la prend sous sa protection et en fait sa favorite. Mais cette amitié conduira la princesse vers un effroyable supplice. Marie-Thérèse traverse les scandales royaux avec une sincérité d'âme et, loin des calculs d'intérêts, tente de se frayer un chemin dans une belle-famille compliquée : elle est l'enjeu des ambitions de son beau-père, se lie avec son beau-frère, le duc d'Orléans, futur Philippe-Egalité, que la reine déteste. Un savant équilibre, comme celui qu'elle doit mener avec Marie-Antoinette lorsque apparaît la comtesse Jules de Polignac, qui fait tout son possible pour éliminer sa rivale. La Révolution précipite sa perte. D'abord emprisonnée avec la famille royale au lendemain du 10 août 1792, Marie-Thérèse est assassinée un mois plus tard lors des massacres de septembre. Emmanuel de Valicourt livre un portrait captivant de la princesse de Lamballe et revient sur la violence de sa mort prématurée qui a frappé les esprits. Les documents de la Commune de Paris montrent qu'abattre cette femme s'inscrit dans un processus calculé visant à culbuter la monarchie, tout en tentant de faire croire qu'elle a été victime des furies populaires. Depuis le palais royal de Turin jusqu'à la geôle de la prison de La Force, en passant par Versailles et Rambouillet, la vie de la princesse est un roman au destin tragique, comme celui de Marie-Antoinette, à qui elle manifeste la plus belle des fidélités.

ActuaLitté

Musique, danse

Critique musicale. Volume 10 (1860-1863)

Alors que Berlioz entame en 1860 ses dernières années de collaboration au Journal des débats, le monde musical est en émoi avec l'arrivée de Wagner, venu conquérir Paris. Hermétique à la "musique de l'avenir", Berlioz préférera confier à son ami d'Ortigue le compte rendu de Tannhäuser, représenté à l'Opéra en 1861. Malgré cette création et quelques autres, comme celles de Pierre de Médicis de Joseph Poniatowski, La Statue de Reyer ou La Reine de Saba de Gounod, le répertoire de l'Opéra est d'une désespérante monotonie. Cependant, la reprise d'Alceste, avec la bouleversante Pauline Viardot dans le rôle-titre, stimule Berlioz, qui consacre aux oeuvres inspirées par l'Alceste d'Euripide six articles pour mieux souligner le génie dramatique de Gluck. Très actifs au contraire, le Théâtre-Lyrique et l'Opéra-Comique montent une quarantaine d'ouvrages, parmi lesquels nombre de créations, et la représentation de Fidelio en français dont Berlioz rend compte avec ferveur. Les concerts continuent à un rythme effréné, et Berlioz ne sait plus quels éloges trouver pour tous ces virtuoses solistes, chambristes, et ces orchestres qui, comme dans les concerts populaires de Pasdeloup au Cirque Napoléon, améliorent le goût du public. Même s'il obtient un vif succès à Bade avec Béatrice et Bénédict dans lequel Anne Charton-Demeur l'enchante, Berlioz est épuisé par sa santé qui se dégrade, démoralisé par la méfiance qu'inspirent Les Troyens pour être joués, et tout à fait lassé de son métier de critique. L'occasion de démissionner se présente enfin et le 8 octobre 1863, il signe son dernier article du Journal des débats, sur Les Pêcheurs de perles de Bizet. Un monde se referme, un autre s'ouvre…

09/2020

ActuaLitté

Sociologie politique

Lutter "comme les mecs"

Longtemps invisible, même après leur entrée massive dans l'activité salariée à partir des années 1960, la participation des femmes aux conflits du travail n'a connu un véritable intérêt de la part du monde militant et du monde universitaire qu'à partir des années 1970 à la faveur d'un renouveau de la lutte au travail dans la suite de mai 1968 et de l'essor du mouvement féministe. Si, depuis, les phases de flux et de reflux de la contestation sociale ont alterné, des luttes récentes rappellent l'actualité et la vivacité des luttes des femmes au travail. De même, la question de l'intégration des femmes dans les organisations syndicales s'est posée de façon de plus en plus nécessaire. Traitée différemment selon les syndicats, avec des succès variés qui n'ont pas totalement brisé le "plafond de verre" auquel se heurtent les carrières syndicales des femmes salariées, la "question des femmes" n'en est pas moins devenue aujourd'hui une des priorités des actions syndicales que ce soit dans la lutte contre les discriminations sexuées au travail ou au sein même de l'organisation. L'auteur rappelle que cette question n'a pas toujours eu l'évidence d'aujourd'hui, que la conjoncture politique configurait autrement les relations sociales et syndicales et ne plaçait pas encore du mauvais côté des rapports de force les mobilisations populaires pour mieux éclairer les différents dilemmes pratiques qu'affrontent des ouvrières en lutte pour représenter leur "cause" et gagner une légitimité à la défendre. Comment se positionnent-elles face à leur "spécificité sexuée" dans cet espace de lutte ? Y a-t-il un "genre" des conflits du travail et du militantisme syndical et comment se construit-il ? Comment cela se passe-t-il dans des conflits "à hégémonie féminine" ?

08/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Tours et détours de la vilaine fille

Que de tours et de malices chez cette " vilaine fille ", toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le " bon garçon ". Ils se rencontrent pour la première fois au début des années cinquante, en pleine adolescence, dans l'un des quartiers les plus huppés de Lima, Miraflores. Joyeux, inconscients, ils font partie d'une jeunesse dorée qui se passionne pour les rythmes du mambo et ne connaît d'autre souci que les chagrins d'amour. Rien ne laissait alors deviner que celle qu'on appelait à Miraflores " la petite Chilienne " allait devenir, quelques années plus tard, une farouche guérillera dans la Cuba de Castro, puis l'épouse d'un diplomate dans le Paris des existentialistes, ou encore une richissime aristocrate dans le swinging London. D'une époque, d'un pays à l'autre, Ricardo la suit et la poursuit, comme le plus obscur objet de son désir. Et chaque fois, il ne la retrouve que pour la perdre. Et, bien entendu, ne la perd que pour mieux la rechercher. Il n'est jamais facile d'écrire l'histoire d'une obsession. Mais la difficulté est encore plus grande quand il s'agit d'une obsession amoureuse et quand l'histoire que l'on raconte est celle d'une passion. Mario Vargas Llosa avait déjà affronté ce défi par le passé dans La tante Julia et le scribouillard (1980), l'un de ses romans les plus populaires. Et voici qu'il le relève encore vingt-cinq ans plus tard et nous offre ce cadeau inattendu : une superbe tragi-comédie où éros et thanatos finissent par dessiner une autre Carte de Tendre entre Lima, Paris, Londres et Madrid. Car Tours et détours de la vilaine fille est bien cela : la géographie moderne d'un amour fou.

10/2006

ActuaLitté

Littérature française

Le linceul

" Mon bien cher fils, La grande préoccupation dans laquelle je me trouve actuellement me conduit à solliciter à nouveau votre assistance et vos compétences. Je sais toutes les contraintes et les afflictions que vous a causées votre récente intervention au service de l'Eglise. Mais les périls qui nous menacent aujourd'hui sont tels que je n'ai d'autre recours que de m'en remettre à nouveau à votre aide bienveillante. " Difficile pour Paul Brouard de ne pas répondre à un appel à l'aide lorsqu'il vient du pape François en personne et qu'il concerne l'un des objets de dévotion les plus populaires de l'Eglise : le Saint-Suaire, que l'Eglise reconnaît plus comme une icône que comme une relique. En effet, il ne s'agit rien de moins que de prouver l'authenticité du Linceul de Turin suite au défi lancé par le magnat australien des médias, Jonas Trust, un athée zélé, prêt à tout pour détruire l'Eglise. De Rome à Turin, en passant par Paris et Istanbul, le héros du Tombeau, accompagné de Nina, la fille du professeur Moricca, retrouvé mort alors qu'il devait présider la partie ecclésiale de la commission d'authentification, se lance dans une enquête effrénée qui ne va cesser d'interroger sa foi. Ce troisième volume, après La Couronne et Le Tombeau, clôt un cycle sur les reliques en abordant la dimension religieuse de celles-ci. Les reliques nous confrontent tous, croyants ou incroyants, à la question fondamentale de la possible existence de Dieu. Or, cette hypothèse ne pouvant être ni démontrée ni exclue de façon scientifique, il nous faut finalement nous résoudre à trancher en faisant le choix personnel de croire ou de ne pas croire.

05/2020

ActuaLitté

Livres-jeux

La famille Parfait à la plage. Mais où est donc passé Harry ?

Un cahier de jeux pour apprendre et réviser en famille les consignes de prévention à la plage et aux sports nautiques. Mais où est donc passé Harry ? C'est ce que voudrait bien savoir la famille PARFAIT lorsqu'elle s'est rendue à la plage pour la première fois avec cet extraterrestre qu'ils ont recueilli et qui ne connaît absolument rien aux modes de fonctionnement de la vie sur Terre. Nous avons tous été un jour cet Harry qui découvre maladroitement une nouvelle activité qui comporte des codes, des consignes de prévention et d'autres règlements de sécurité particuliers. A la plage, ce sont pas moins de 150 consignes qu'il faut prendre en compte. La prévention, c'est aussi le respect de la réglementation en vigueur. Or, celle de la signalisation des plages a été modifiée en 2022, si bien qu'il y a de nouveaux automatismes pour les familles à acquérir. Nous avons lu les rapports d'experts et répertorier les différents faits divers pour identifier les principales préventions. Si la plupart d'entre elles nous étaient connues, nous avons été surpris den découvrir d'autres moins populaires comme l'importance du port de la combinaison pour le passager arrière en Jet-Ski ou le port du casque en surf... Ce cahier de jeux n'est pas un manuel de formation pour autant. Son objectif premier est de faire jouer un public familial à travers des jeux originaux tels que le hashi, la pipopipette, la pichenette, le slither link... et bien d'autres. Les jeux ont été conçus pour être réalisés en famille avec jusqu?à trois niveaux de difficulté. D'autres ouvrages sont en réflexion pour la suite de la collection sur des thématiques aussi diverses que la sécheresse, le piratage informatique, les sports d'hiver, les conduites addictives... et bien d'autres.

07/2023

ActuaLitté

Musique, danse

John Coltrane. La décennie fabuleuse

La décennie fabuleuse est un voyage au long du parcours de John Coltrane à la découverte de sa personnalité complexe et de son oeuvre musicale, à laquelle on ne cesse de rendre hommage tout en continuant de s'interroger. John Coltrane l'Africain. Son premier disque en tant que leader fut Dakar, signe du destin. Sa première composition s'intitule Africa. Le dernier concert enregistré est donné au sein du Centre culturel africain de New York. John Coltrane le Mystique. Son enfance fut baignée dans une atmosphère de musique religieuse et il en fut profondément imprégné. Puis il eut un éveil spirituel qui l'inspira pour jouer une musique pleine de bonté et de générosité. Il avait le sentiment d'accomplir une mission divine qui l'amena à sa célèbre création, A Love Supreme. John Coltrane l'Universel. Il séduit un large public en interprétant des standards populaires avec un lyrisme d'une superbe mélancolie et, par ailleurs, il invite à méditer sur la place et le sens de l'homme dans l'univers avec Interstellar Space. La décennie fabuleuse décrit à travers la chronologie de ses enregistrements les différentes phases de la création musicale de John Coltrane qui, après s'être affranchi de l'ombre tutélaire de Miles Davis, trouva un son unique et une identité musicale très forte. Aujourd'hui son héritage fait toujours partie de l'actualité à travers une reconnaissance unanime des nouvelles générations et les hommages qui lui sont rendus par des musiciens de différents styles issus de plusieurs continents. La découverte de The Lost Album, enregistré en 1963 et rendu public en 2018, en est un exemple frappant tant elle suscita émoi et intérêt.

11/2018

ActuaLitté

Divers

Simenon, l'Ostrogoth

Le 24 mars 1923, Régine Renchon et Georges Simenon sont déclarés mari et femme, d'abord par le curé de l'église Sainte-Véronique puis par l'échevin communiste de la bonne ville de Liège. Ces deux fringants jeunes gens ? elle peintre déjà exposée, lui journaliste en herbe et aspirant romancier ? ne vont pas s'attarder dans leur Belgique natale. Les voici à Paris où, dans l'effervescence des très swing Années folles, ils se livrent corps et âme à l'esprit du temps et à la conquête de la gloire. Tandis que Régine se déploie sur tous les fronts, celui de son art comme celui du soutien à la carrière de son époux, Georges devient en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire une véritable "machine à écrire", produisant à la chaîne des petits romans populaires pour financer la grande vie et les fêtes étincelantes qui attirent, dans leur appartement de la place des Vosges, le Tout-Paris bambocheur de l'époque. Prendront-ils le chemin de Zelda et Scott Fitzgerald, celui de la déchéance mentale, morale et artistique, ou, au contraire, parviendront-ils à transcender ces expériences pour bâtir leurs oeuvres respectives ? Et à la fin, lequel des deux artistes sacrifiera ses ambitions à l'autre ? Avec la bénédiction et la participation de John Simenon, le fils de Georges, José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental évoquent ce couple fabuleux et le chemin semé d'embûches qui amena Simenon à faire naître son fameux Maigret. Jacques Loustal, qui illustre depuis des années les oeuvres du maître, déploie toute sa palette pour ce portrait d'un Paris en fête, terrain de jeu d'un duo amoureux, habité par la joie de vivre et la fureur de créer.

10/2023

ActuaLitté

Sciences historiques

Monclar. Le Bayard du XXe siècle. Mémoires relatés par ma fille

"Héros légendaire, guerrier tel qu'on en a connu seulement dans les récits populaires ou sur les images d'Epinal, un héros fait pour le baroud et pour la gloire". Ainsi les journalistes annonçaient-ils la disparition de l'officier le plus décoré de France, à une époque où tout le monde connaissait le général Monclar (1892-1964) qui signait autant de photos dédicacées que la môme Piaf et que BB. Car, pour les anciens combattants du XXe siècle de la France libre comme de la Résistance intérieure, il restait leur "héros national", ce chevalier d'un autre temps qui guerroya partout, sans épouser aucun parti politique. Raison pour laquelle il disparut de l'Histoire de France. Appelé par les poilus l'As des As, il termina la Grande Guerre avec sept blessures et onze citations. Du Maroc au Levant en passant par l'Asie et la vieille Europe, le lecteur revit le corps à corps des tranchées, les campagnes africaine et tonkinoise du Légionnaire et la seule victoire de 40, jusqu'à l'épopée coréenne. A partir d'archives inédites, sa fille relate la vie de ce soldat chrétien, stratège, meneur d'hommes vénéré par ses soldats qu'il aimait comme ses enfants, et de ses officiers qui le prirent pour modèle. De son récit historique qui se lit comme un roman d'aventures, jaillit le caractère bien trempé de ce soldat rompu à tous les pièges de la guerre, ceux de la guerre révolutionnaire et ceux des politiques ou des assassins de l'opinion. Une vraie leçon de maintien, d'honneur et de fidélité d'un gentilhomme de guerre, à méditer par les nouvelles générations en proie au doute ou au découragement face aux assauts des ennemis de la France et de notre civilisation chrétienne.

11/2014

ActuaLitté

Cinéma

Cinéma Beverley. Le dernier porno de Paris

Situé à deux pas de la salle mythique du Grand Rex, dans une petite voie perpendiculaire au boulevard Bonne-Nouvelle, l'un des célèbres axes de Paris qui a accueilli tant de salles de cinéma à son âge d'or, le Beverley se faisait discret dans le 2e arrondissement de Paris. Ancienne salle de danse d'une brasserie auvergnate, elle se transforme en cinéma de quartier en 1952 et prend le nom de Bikini, puis celui de Beverley en 1970, passant des films populaires puis de l'art et essai, avant de se spécialiser dans l'érotique deux ans plus tard. Un demi-siècle durant, elle ne quittera jamais cette spécialisation dans sa programmation, jusque début 2019, année de sa fermeture. Dernier cinéma porno de Paris, il a pu continuer à diffuser des filins sur supports pellicule en ayant racheté un stock de zoo titres des années de l'âge d'or du genre, tout en alternant avec des productions en numérique, plus récentes. Loin des années fastes de Servez-vous mesdames et autres Gorge profonde, ses deux films hebdomadaires en alternance auront tout de même encore attiré durant sa dernière décennie plus de 3o 000 spectateurs chaque année, fidèles habitués de ce lieu tenu avec humour et élégance. Retraçant l'histoire de cette salle de quartier totalement atypique et devenue un lieu de visite touristique, analysant sa programmation et le comportement de son public très loin des clichés convenus, l'ouvrage est largement illustré par des images d'archives du Beverley, de sa programmation et de ses animations. Une série de photos originales redonne vie au lieu, dévoile ses coulisses, et de nombreuses affiches de l'époque l'enrichissent en rappelant l'ambiance de celle qui fut la plus ancienne salle porno de France.

02/2019

ActuaLitté

Littérature française

Paris-berry nouvelle vague

Clin d'oeil assumé au Paris-Berry de Frédéric Berthet, ce livre oscille entre l'envie et l'ennui. Le narrateur, cousin éloigné de Rastignac, a rêvé de la capitale et de ses mirages. Quelque peu dépité, obligé de se replier sur ses terres berrichonnes par un oukase sanitaire - plus ou moins surveillé - il navigue à vue entre les rives de la Seine et celles de la Loire, abordant les années des Trente Glorieuses avec jubilation. Réminiscence des plaisirs parisiens et quiétude rurale forment le substrat de ses jours incertains. Exilé intérieur, dépossédé de ce qui faisait le suc de son existence, il s'adonne à la nostalgie, qui n'est plus ce qu'elle était. Drogue dure pour un doux spleen qui prend différentes formes : lectures d'écrivains oubliés, visionnage de films populaires, écoute de musique, amour des voitures, assorties de considérations pas toujours politiquement correctes, réjouissantes, menées sabre au clair. L'auteur n'a jamais vraiment guéri de son enfance choyée, de ses promenades avec son grand-père dans les vignes, de ses souvenirs qui le ramènent sans cesse en arrière. Il doit cependant effectuer quelques incursions dans la sordide réalité afin d'écrire le scénario d'un film à sketchs. Ca demeure une diversion. Ce retour gagnant au foyer, au-delà du périphérique, est une nouvelle variation sur les vraies richesses qu'il magnifie. D'une salubrité publique pour préserver son hygiène mentale, cet ouvrage au style impeccable, sec et fruité, est à savourer accompagné d'un verre de sancerre ou de quincy. "Le suffrage universel et les chemins de fer ont retourné Balzac. Aujourd'hui, on part de Paris pour aller réussir en province". (Jean Prévost)

06/2020

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

La Vénus hottentote entre Barnum et Muséum

Originaire du cap de Bonne-Espérance, la Vénus hottentote, de son vrai nom Sarah Baartman, fut présentée au public comme "le plus merveilleux phénomène de la nature" dès son arrivée à Londres en 1810. Affublée d'un fessier hors de proportion (stéatopygie), elle fut ainsi chosifiée comme "monstre" de son vivant. A partir de septembre 1814, elle défraya la chronique parisienne avant de mourir dans les derniers jours l'année suivante. Son corps, entièrement moulé puis disséqué au Jardin des plantes, allait un temps rejoindre les collections d'anatomie comparée du Muséum national d'Histoire naturelle. Prise pour type de race "sauvage", la Vénus hottentote n'en perdit pas tout prestige. Ses représentations s'avérant toujours contemporaines de ses usages scientifiques et sociaux, elle parut indistinctement un sujet d'enquête toujours révisable au crible des connaissances et la victime idéale, sollicitée, d'un exorcisme de masse. Au centenaire de sa mort, elle restait une célébrité. Dans le périmètre du Muséum, elle passa des galeries d'anatomie à celles d'anthropologie avant que son moulage, devenu sculpture ethnographique, en vint à exemplifier dans les vitrines du Musée de l'Homme la survivance des "Vénus" stéatopyges de la lointaine préhistoire. Les différents chapitres de ce livre offrent des clés de lecture des imaginaires collectifs, tant savants que populaires, sans nier les zones d'ombre qui entourent la biographie de Sarah Baartman. Ils mettent en évidence les "métamorphoses" complexes de la Vénus hottentote au fil de ses appropriations naturalistes, morales et juridiques, depuis les premiers témoignages des professeurs du Muséum qui l'examinèrent en mars 1815 (Georges Cuvier, Henri de Blainville) jusqu'aux débats du Sénat qui préludèrent à la restitution puis à la cérémonie nationale d'inhumation de ses restes, en août 2002, en présence du président d'Afrique du Sud Thabo Mbeki.

06/2013

ActuaLitté

Histoire internationale

L'assemblée constituante. Dans le mouvement nationaliste algérien

L'Assemblée Constituante est le mot d'ordre central du nationalisme algérien. Dès 1927, l'Étoile Nord-Africane, portée par le prolétariat algérien émigré en France adoptait un programme qui préconisait l'élection au suffrage universel par tous les habitants de l'Algérie (Musulmans, Européens et Juifs) d'une Assemblée constituante pour fonder une nation algérienne démocratique. En prenant appui sur les couches exploitées et opprimées du peuple algérien, la Constituante aurait chargé son gouvernement de réaliser tout le programme démocratique, à savoir l'abrogation du régime colonial, la laïcité de l'État, la réforme agraire, l'émancipation de la femme, l'indépendance des syndicats, le développement des forces productives et la satisfaction des besoins économiques, sociaux et politiques des couches populaires. Avec ce programme, l'Etoile n'a pas inscrit son combat en continuité avec les insurrections d'Abdel Kader ou de Moqrani, mais dans celui des nationalités en Europe. C'est ainsi que l'Etoile a participé à toutes les luttes de la classe ouvrière pour la défense des libertés, contre le colonialisme, l'exploitation capitaliste et le fascisme. Le PPA qui lui succède, fait plébisciter la Constituante au Congrès des AML en mars 1945 et c'est sur cette position que s'effectue la scission de MTLD entre centralistes et messalistes. Pendant la Révolution, le FLN l'emporte sur le MNA qui défendait avec la Constituante une solution démocratique au problème algérien et il édifiera un État fondé sur le parti unique avec l'islam comme religion d'État. Cinquante après, la démonstration est faite que le pouvoir en place n'a réalisé, malgré les revenus de la rente pétrolière, aucun point du programme nationaliste. La Constituante reste donc d'une actualité brûlante.

02/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

Où vont les Etats-Unis ? Espoirss et clivages d'une société en crise et d'un Empire déclinant

Au lendemain de la victoire de Barack Obama, la société américaine est plus déchirée que jamais. L'économie ne s'est pas remise de la crise de 2008. Le chômage et le sous-emploi frappent des millions de personnes. Malgré la puissance des appareils policiers et de l'impitoyable système carcéral, où plus de deux millions de personnes, en majorité des Noires, se trouvent confinées, l'insécurité sévit dans les villes. Un peu partout dans le monde, la puissance impériale est mise à mal, tant sur le plan économique que sur le plan symbolique. Sans compter le fait que la " guerre sans fin " déclenchée à la suite des attentats du 11 septembre 2001 s'enlise et grève le budget du pays déjà lourdement endetté. Le rêve américain devient un horizon de plus en plus inaccessible. Devant cela, une partie de la population se tourne vers les sectes religieuses et une culture populiste de droite qui repose sur l'idée du tout-le-monde-contre-tout-le-monde. La fracture politique est profonde entre le Sud et le Nord, entre les Blancs et les non-Blancs, entre les hommes et les femmes, entre les générations. Est-ce la fin de l'American way of life ? Mais les Etats-Unis, c'est aussi la créativité, la résistance, la capacité de dire non dans la lignée des Jefferson, des Lincoln et des Roosevelt. Ce sont les réseaux mis en place pour contester le pouvoir du 1 % de la population, cette élite qui détient la richesse, qui ont su mobiliser, bien qu'avec réticence, pour Obama, un Obama qui en a déçu plusieurs lors de son premier mandat, mais en qui une majorité de gens des couches populaires ainsi que des minorités ethniques ont encore confiance. L'essai de Donald Cuccioletta nous offre les clefs pour comprendre l'Empire déclinant.

02/2013

ActuaLitté

Photographie

Photographies à l'oeuvre. Enquêtes et chantiers de la reconstruction. 1945-1958

À la Libération, le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU) fut chargé de remédier aux destructions de la guerre autant qu'à la vétusté de l'habitat. Dès 1945, un service photographique interne documente l'état du bâti et surtout les constructions nouvelles. Plus de trente-six mille clichés sont ainsi réalisés jusqu'en 1958, date à laquelle le terme de "reconstruction" disparaît de l'intitulé du ministère. Le livre raconte cette histoire en mettant l'accent sur quelques chantiers et enquêtes remarquables, issus de ce fonds en grande partie inédit. Dans l'immédiate après-guerre, le MRU engage des"chantiers d'expérience" ; parmi ceux-ci, divers types de maisons préfabriquées à Noisy-le-Sec, et la vaste reconstruction du centre-ville d'Orléans. Vues générales, ouvriers au travail, phases de construction illustrent ici l'urgence de rebâtir. Les "chantiers d'Etat" répondent, eux, au besoin de loger mieux et davantage une population qui s'accroît. Du Havre à Marseille, les opérateurs du ministère photographient les premiers grands ensembles. Parallèlement, des "enquêtes sur l'habitat" accompagnent, au début des années 1950, des études sociologiques soutenues par le MRU. Elles décrivent des quartiers populaires à Rouen et Petit-Quevilly, en Normandie, au Chambon-Feugerolles, près de Saint-Etienne, à Montreuil-sous-Bois et à Pantin, en région parisienne. La plupart sont dues à Henri Salesse, photographe au MRU pendant près de trente ans. On y découvre les logements insalubres mais aussi les habitants et la vie de rue. Les images du MRU rendent sensibles les enjeux urbains, et plus largement sociaux, de la France d'après-guerre. Elles constituent aussi un exemple de cette production "grise" (administrative ou industrielle) que l'histoire de la photographie commence à étudier.

03/2012

ActuaLitté

Musique, danse

Musique et globalisation : musicologie-ethnomusicologie

Si le monde a déjà connu par le passé des expansions de culture considérables, la " globalisation " en cours sur toute la planète a pris une ampleur sans précédent qui la différencie nettement de ses antécédents historiques. Dans le domaine de l'art, elle suscite autant d'inquiétudes que d'espoirs, et la musique, parce qu'elle se présente d'emblée comme métaphore du monde, constitue un objet d'étude idéal pour en cerner les contours. Dans le cadre du colloque Musique et globalisation, qui s'est déroulé successivement à Paris et à Montpellier en octobre 2008, divers aspects de l'impact de la globalisation sur la vie musicale ont été analysés. Les actes publiés dans le présent ouvrage concernent le volet montpelliérain du colloque, dont la spécificité tenait au parti pris par les organisateurs d'inviter en nombre égal des musicologues et des ethnomusicologues. Les premiers (spécialistes tant de la musique savante occidentale que du jazz et des musiques populaires) s'intéressent aux relations entre la musique occidentale et les musiques non occidentales, relations que l'on sait très fructueuses depuis au moins Debussy et jusqu'à de jeunes créateurs actuels qui n'hésitent pas à écrire pour des musiciens venant d'autres cultures que celle occidentale, en passant par Xenakis ou Reich. Les seconds sont des spécialistes des musiques non globalisées de l'Europe de l'Est, de diverses musiques extra-européennes d'Asie centrale, du sous-continent indien, des Touaregs d'Afrique du Nord ou de Trinidad. Ils posent la question du devenir des musiques qu'ils étudient dans le cadre de la globalisation. Les deux sortes d'interventions (musicologues et ethnomusicologues) sont ici présentées sous forme de duos (ou de trios) afin que le lecteur puisse prendre conscience plus aisément des points de vue parfois contradictoires, plus souvent complémentaires.

05/2011

ActuaLitté

Histoire de France

La société martiniquaise aux XVIIe et XVIIIe siècles (1664-1789)

Au XVIe siècle, les Espagnols s'intéressent avant tout aux rives des Grandes Antilles, puis à celles du continent. Zone d'escale, les Petites Antilles ne sont pas l'objet d'une occupation permanente. Au XVIIe siècle, avec le développement d'un nouveau modèle de colonisation fondé sur l'agriculture, initié par des Anglais, des Français et des Hollandais, les Petites Antilles deviennent un enjeu économique, puis des colonies de peuplement. En 1626, les Français participent à la colonisation officielle de Saint-Christophe. En 1635, ils s'installent à la Guadeloupe et à la Martinique. En 1664, ils implantent la culture du " pétun ", qui se fait principalement avec des engagés ; celle-ci cède la place à la canne à sucre, avec le recours massif aux esclaves importés d'Afrique. Parallèlement, l'emprise du pouvoir royal se précise ; de plus une génération de créoles blancs va jouer un rôle essentiel dans le peuplement. Y a-t-il une continuité entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle ? Que penser de l'idée universellement admise que les populations blanches et noires ne peuvent se maintenir dans l'immigration ? Tous les contacts entre Africains, Amérindiens et Européens, l'affranchi et le sang mêlé qui, souvent, se confondent, posent la question de leur insertion dans les hiérarchies et la démographie. A partir de la correspondance administrative, des dénombrements, des registres paroissiaux et, à compter de 1776, des notaires, l'auteur étudie les bases économiques et, plus minutieusement, les structures imposées et les réactions populaires qui, par exemple, font de l'illégitimité, moins une conséquence de la déchristianisation, qu'une réponse à la fermeture d'une société rigide, touchée, en 1789, par les idées de liberté et d'égalité.

12/2003

ActuaLitté

Théâtre

Janvier. Lazaritsa

Yordan Raditchkov puise son inspiration dans les mythologies populaires. Dans ses pièces, des tenets (revenants) viennent aider les vivants et les hommes parlent aux animaux. Le réalisme de son univers, qu'on peut qualifier de " magique ", fait la part belle à la poésie, à l'humour et au fantastique. Il fait de son théâtre un grand spectacle où l'esprit triomphe de la matière. C'est le mois de Janvier, " le plus bulgare de tous les mois ", nous dit l'auteur. Réunis dans une auberge, enfouis sous les congères, cernés par les loups, des villageois attendent le retour de Peter Motorov. Ils décident de partir à sa recherche et disparaissent les uns après les autres. Reviendront-ils ? Telle est l'énigme qui plane sur cette pièce, parabole de la vie et de la mort. Dans Lazaritsa, Lazare s'est réfugié dans le poirier pour se débarrasser de son ami le chien atteint de la rage. Il vise avec son fusil, mais au lieu de toucher l'animal, il brise la chaîne, le libère et... s'en trouve prisonnier, à perpétuité. Contraint à survivre dans les branches, il verra se succéder les quatre saisons de la nature et celles de sa propre vie. Pour Raditchkov, " tous les mythes sont créés par le peuple, par les gens simples et candides qui mêlent l'imagination, l'ignorance et les rêves inassouvis de l'être humain, pour s'arracher à la vie misérable et méprisable sur terre. " Ainsi le mythe, partie intégrante de la vie réelle de l'homme, l'aide à appréhender la mort. Les deux pièces réunies dans ce volume permettent enfin de découvrir en France ce géant de la littérature bulgare contemporaine.

06/2002

ActuaLitté

Musique, danse

Paul McCartney

Qu'aurait été Lennon sans McCartney ? On ne sépare pas comme ça le duo de compositeurs le plus prolifique du XXe siècle – la vie s'en est assez chargée. Et sous ses apparences de gentil garçon, compositeur de mélodies sucrées, éternel numéro deux dans l'ombre du flamboyant John, Paul n'aurait-il pas été, finalement, le véritable capitaine du Yellow Submarine ? Le découvreur hors pair de nouveaux horizons musicaux, à la force créatrice débridée, plus détonante encore que celle de son acolyte ? Superbe évocation d'un demi-siècle de musique et de culture populaires, cette biographie fait aussi la part belle aux à-côtés de la légende, aux détails de la vie privée dans les époques pré- et post-Beatles qui ont compté dans le destin hors normes de ce petit gars de Liverpool : les méandres de l'enfance avec la mort prématurée de sa mère, Mary – qui lui inspirera plus tard Let It Be –, l'âge d'or des sixties, les années 1970 et la séparation du groupe, les abîmes dépressifs, ponctués de sursauts de génie avec Wings et sa muse, Linda Eastman, l'amour, la mort, une nouvelle muse, Heather Mills... Sexe, drogue, rock'n'roll, et l'un des divorces les plus coûteux et acrimonieux de l'histoire de la justice britannique. Chroniqueur éprouvé de l'histoire du rock, Philip Norman ajoute à son oeuvre une nouvelle pièce qui trouvera naturellement sa place dans la bibliothèque de tout beatlemaniaque qui se respecte. " La plus importante biographie de Paul McCartney jamais publiée. " The Washington Post. " Une biographie archi-détaillée... Vous pourrez même sentir l'odeur de la sueur, de la merde de rat et des moisissures du sous-sol du Cavern Club. " Rolling Stone.

09/2017

ActuaLitté

Religion

Ecrits mémorables. Tome 2

Louis Massignon (1883-1962) est le plus grand orientaliste français du XXe siècle. Sa prodigieuse connaissance du monde musulman, des dogmes, des littératures mystiques, poétiques ou populaires des pays d'Islam est aujourd'hui encore un guide indispensable pour comprendre les conflits dans lesquels les nations occidentales s'affrontent aux revendications islamiques. Massignon a fait oeuvre de pionnier dans les domaines de l'art et de la spiritualité chrétienne. Il fut un grand acteur de la politique de fraternité entre les peuples et du rayonnement de la France dans le monde sous trois Républiques. Chrétien intransigeant, ami inconditionnel des pauvres et des exclus, militant et enseignant, il confia ses plus riches pensées à des centaines d'écrits publiés pendant plus d'un demi-siècle. On y croise les figures essentielles de sa méditation : de Charles de Foucauld jusqu'à Gandhi, de son guide intérieur Hallâj jusqu'au mysticisme shî'ite, de Jeanne d'Arc à Paul Claudel ou J. -K. Huysmans. Massignon y apparaît comme un personnage complexe : un témoin majeur de l'empire colonial français, puis un homme engagé dans les luttes des peuples pour l'indépendance ; un fidèle de la religion d'Abraham, attaché à la vertu unique du peuple juif comme aux droits imprescriptibles des victimes arabes de la partition de la Palestine. Ces écrits, rassemblés pour la première fois en une édition critique, renouvellent la lecture d'une oeuvre et d'une pensée toujours d'actualité. C. J. Tome 2 : Pensée musulmane et proximités chrétiennes - Privilège des langues sémitiques - Le miroir du coeur et la nuit de l'esprit - Topographies spirituelles - L'eschatologie musulmane et le shî'isme - Formes symboliques en terre d'Islam - La foi aux dimensions du monde - Bibliographie de Louis Massignon - Table de concordance.

05/2009

ActuaLitté

Histoire internationale

La Reine Victoria

La reine Victoria est née (en 1819) au lendemain de l'effondrement napoléonien et dans une Angleterre déjà engagée dans la révolution industrielle. Elle est morte (en 1901), après soixante-quatre ans de règne, quand son pays contrôlait le plus vaste empire qui fut jamais et alors qu'étaient perceptibles les premiers symptômes de déclin. Si elle n'a pas exercé le pouvoir effectif - les grands hommes d'Etat anglais du XIXe siècle se nomment Palmerston, Disraeli, Gladstone... -, elle partage pourtant avec Auguste, Périclès et Louis XIV le très recherché privilège historique d'avoir donné son nom à un siècle. Sous son règne, l'Angleterre a en effet connu une puissance matérielle, un épanouissement intellectuel et artistique sans précédents. Les idées d'égalité, d'émancipation des femmes, de tolérance religieuse, de progrès social (voire de socialisme) ont fait des avancées décisives, mais la part que Victoria prit dans ces bouleversements est modeste. Réticente devant l'innovation, approuvant l'extension de la domination de l'homme blanc sur le monde, apologiste de la femme au foyer (quoique mère peu prodigue de sa tendresse), elle n'incarne certes pas les valeurs de changement. En revanche, elle procure à son peuple ce que la fantastique machine économique anglaise est incapable de lui donner : elle est symbole d'unité, de stabilité, de permanence. Elle affermit un trône quelque peu malmené avant elle, elle tend aux élites traditionnelles comme aux hommes nouveaux et aux classes populaires un même miroir, qui se veut aussi un modèle. En particulier du vivant du prince Albert, elle incarne aux yeux d'une Angleterre angoissée, désorientée par ses triomphes, les valeurs menacées. Son exceptionnelle longévité fait le reste. Sa popularité, immense, ne connaît pas d'éclipse. Ne serait-ce qu'à ce titre, elle a joué un rôle historique considérable.

02/2000

ActuaLitté

Faits de société

Nos mal-aimés. Ces musulmans dont la France ne veut pas

Au printemps 2012, l'auteur, journaliste et plume réputée, perd son travail en pleine polémique du Halal, et réalise ce qu'il savait déjà : ce qui touche à l'Islam fait basculer son pays hors de la raison. L'anecdote n'est rien en soi, sinon une preuve et un déclencheur. Ce livre en est la suite, un voyage engagé dans un malheur national, chez des musulmans. L'auteur ne masque rien, ni de sa colère, ni de ce qu'il est - un français agnostique, juif et de gauche, qui a longtemps travaillé sur l'antisémitisme, y compris des banlieues et de l'Islam, et ne renie rien - , mais constate la perversion des bons sentiments. Il raconte les dissimulations, les doubles identités, l'ossification française, les violences verbales, et un pays où chacun se masque pour survivre.Ce voyage se passe au temps de Marine Le Pen, devenue "normale" pour la paresse journalistique en abandonnant l'antisémitisme de papa pour une islamophobie convenable. Il se déroule au temps du bombardement médiatique de l'Islam et de l'incantation laïque. Il se situe entre une présidentielle "pourrie d'identité nationale", le drame Merah et la crise tunisienne, et nul n'en sort indemne. Il passe par un chauffeur de bus salafiste et fan de l'OM, des soupes populaires halal, des étudiants chastes par amour de Dieu, des volailles bourguignonnes égorgées au son de Basmillah, un blogueur adorant Dieu, des étudiantes cachant leur voile ou récoltant les crachats, des Français paisibles trouvant plus que des raisons au Hamas, un écologiste qui aurait pu être ministre en Tunisie islamiste. Il passe par la France et ce qu'elle est déjà, et ce qu'elle refuse de voir - un pays devenu aussi musulman, complexe, instable et riche, où chacun arbitre entre son quotidien et son fantasme.

09/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Oeuvres. Tome 4, Le militant ouvrier (1893-1897)

Lorsque Jaurès entre en socialisme comme leader militant à partir de son élection à Carmaux en janvier 1893, à l'issue de la grève à but politique des mineurs de ce bassin, il comprend toute l'importance des liens entre question sociale, pouvoir économique et conservatisme républicain. Sa conviction est faite : la question sociale ne se réglera que par la propriété sociale et l'intervention des classes populaires.Le militant ouvrier est le premier des deux volumes qui couvrent la période de janvier 1893 à octobre 1897. Elu et réélu député socialiste de Carmaux, Jaurès doit affronter un très dur conflit social avec le lock-out des verriers de Carmaux. Le pouvoir politique et le patronat se coalisent pour abattre aussi bien la position politique de Jaurès que toute implantation syndicale et socialiste dans sa région ; ces années sont intenses en luttes menées à Carmaux et à Toulouse comme à Paris, dans la presse, en réunion publique ou à la Chambre des députés. L'aventure épique de la Verrerie Ouvrière d'Albi se construit, non sans crises. Jaurès combat la dérive répressive et conservatrice du gouvernement républicain (les " lois scélérates ") et cherche à définir une politique socialiste distincte du radicalisme comme de l'anarchie.Les premiers pas de Jaurès dans le socialisme permettent de retrouver l'origine de la pensée sociale d'une figure tant invoquée aujourd'hui.Alain Boscus est maître de conférences en histoire à l'université de Toulouse-Jean Jaurès, spécialiste notamment des liens entre Jaurès et la CGT. Ancien directeur du Centre national et musée Jean-Jaurès de Castres (1987-2003), il est membre de l'Association Jaurès Espace Tarn et du conseil d'administration de la Société d'études jaurésiennes.

11/2017

ActuaLitté

Musique, danse

Les passions du choeur. La musique chorale et ses pratiques en France 1800-1850

Si, en 2004, la pratique chorale est devenue un sujet d'actualité grâce au film Les Choristes, elle est aussi un sujet d'histoire. L'objet de ce livre est de donner aux amateurs, aux praticiens, choristes et chefs de choeur, une histoire de leur art du début du XIXe siècle jusqu'à une période récente, et de l'insérer dans une histoire sociale et politique. La Révolution ayant mis un coup d'arrêt à l'exercice des maîtrises religieuses, pour répondre au besoin de chant en choeur à l'église ou en concert, de très nombreux canaux d'apprentissage se sont développés aux XIXe et XXe siècles. Les sociétés chorales ont touché une part importante de la population française entre 1850 et 1950, principalement dans les villes et les bourgs, et à des niveaux esthétiques et dans des contextes sociaux diversifiés. Sous la IIIe République, tout petit Français qui passait le certificat d'études était supposé chanter en "choeur à l'unisson" des chansons populaires et l'hymne national, tandis que le mouvement des Orphéons initiait à la musique une frange considérable de la population masculine qui n'avait pas accès aux filières classiques. Bernadette Lespinard passe ainsi en revue les enjeux politiques portés par la musique chorale, le renouveau religieux qu'elle accompagne, la place de cette pratique dans l'Instruction publique, la part de ce répertoire dans la programmation des concerts et enfin le rôle que joue l'art choral dans la culture, les loisirs et l'idéologie au XXe siècle. L'ouvrage se termine par une galerie de portraits "d'apôtres" de la musique chorale ; certains d'entre eux ont inscrit durablement leur action dans le panorama musical actuel.

05/2018

ActuaLitté

Actualité et médias

L'avenir d'une exception

A l'heure où se dessinent les questions qui feront la campagne de 2007, voilà un livre qui prend de la hauteur tout en apportant des solutions concrètes. Il repose sur une conviction forte : la crise identitaire que traverse la France n'est pas la sanction de son retard à s'adapter au monde moderne, mais le signe d'un affrontement inédit dans son histoire entre deux systèmes de valeur, l'un fondé sur l'inégalité, l'autre sur l'égalité. Comprise dans un sens très large, cette notion d'inégalité désigne le dispositif qui permet aux pays développés de garantir leur avance sur le reste du monde. Elle renvoie aussi, au sein de ces mêmes pays, au choix consensuel d'un libre-échange porteur de délitement social, à l'accroissement de l'écart entre les élites et les classes populaires ou encore à l'incapacité de l'école à corriger les inégalités de départ. De ce système formidablement protecteur des positions acquises, les Français ne veulent pas. Eux que l'on dit versatiles et individualistes, ils manifestent à longueur d'élections une constance absolue dans leur choix que seuls les responsables politiques réussissent à ne pas voir envers et contre tout, ils disent leur préférence pour l'égalité, que l'on découvre, par exemple, dans leur obstination à vouloir assimiler les immigrés. Savoir si les Français ont raison ou non de tenir à cette " exception " dépasse le cadre de nos frontières : le monde a besoin de l'égalité pour organiser la montée en puissance des pays émergents, gérer la crise de l'islam ainsi que le déclin programmé de la puissance américaine, et limiter la fragmentation interne des sociétés occidentales. A rebours des théories du déclin et de la vaine opposition entre "social " et " libéral ", cet essai, original et stimulant, pose une question interdite : et si les Français avaient raison ?

10/2006

ActuaLitté

Sciences historiques

Emigrer au Mexique à 15 ans. Correspondance de Jean-Baptiste Lissarrague (1902-1906)

Les archives familiales recèlent souvent des documents permettant de faire se côtoyer la petite histoire et la grande et nous proposons ici de présenter le parcours de vie d'un jeune adolescent basque émigré au Mexique durant le Portiriat, au début du XXe siècle. Jean-Baptiste Lissarrague, quitta son village de Hasparren au Pays Basque en 1902 à l'âge de quinze ans. Il émigra pour rejoindre son oncle, Saint-Martin Lissarrague et ses deux cousins, Laurent et Joseph qui possédaient un commerce de tissus appelé "La Bufa" à Guanajuato, une ville au centre du Mexique. Il rédigea tout d'abord un journal de voyage à bord du vapeur qu'il emprunta pour la traversée depuis la France vers le Mexique, un récit empreint de fraicheur et d'humour qui illustre fort bien les conditions de transport des émigrants vers l'Amérique. Puis Jean-Baptiste envoya presque chaque semaine une lettre à ses parents et une centaine de ces missives écrites entre 1903 et 1906 ont été conservées par sa nièce Mayou Lissarrague. Il y parle de son intégration progressive, de son travail et décrit avec ses yeux et ses mots d'adolescent la ville, les fêtes populaires et les événements qui se produisaient. Souvent, ses lettres étaient accompagnées de photographies du magasin où ìl était employé ou des personnes qu'il côtoyait, des émigrants pour la plupart. On peut souligner le caractère exceptionnel de ces documents car il n'est pas fréquent de disposer de correspondances suivies et régulières de la part d'émigrants. Encore moins fréquent qu'un spécialiste de l'émigration basque depuis Hasparren mette ces sources au jour et les commente avec finesse et précision. Tout cela fait de Jean-Baptiste Lissarrague un témoin précieux de son temps.

08/2020

ActuaLitté

Autres langues

Brève histoire du roman chinois

Luxun (Lu Hsün, 1881-1936), par son talent d'écrivain autant que par son inflexible rigueur morale, domine de sa stature considérable toute la littérature chinoise de la première moitié du XXe siècle. Elaboré à partir de cours professés dans les années vingt à l'université de Pékin, voici le premier, et magistral, essai sur l'histoire de la littérature de fiction en Chine : genre des plus vastes, dont le développement et les ramifications sont étudiés ici depuis les anciens mythes et légendes, en passant par les historiettes fantastiques des Six Dynasties, les nouvelles et contes en prose classique des Tang, jusqu'aux récits, histoires et contes en langue vulgaire des époques Song et Yuan et aux grands romans des Ming et des Qing. Ecrit en langue classique, cet ouvrage, que son auteur considérait avec une mélancolique humilité comme un simple jalon pour de futurs chercheurs, devint rapidement un classique auquel tous les spécialistes continuent à se référer. Cela tient sans doute au fait qu'il fut pensé et rédigé de l'intérieur par un écrivain aussi perspicace qu'exigeant, par un pionnier, qui consacra des années de sa vie à étudier ou à traduire les œuvres d'autrui, et qui fut lui-même grand découvreur et " repêcheur d'épaves " de la littérature des siècles passés. Aussi Luxun, servi par une culture et une mémoire confondantes, n'eut-il qu'à suivre son instinct et son goût, et son livre est-il une passionnante mise en perspective des richesses vivantes, vers ou proses, classiques ou populaires, d'un patrimoine immense ! Indispensable aux étudiants, ce livre, dont l'attrait est encore accru par des extraits abondants et variés de différentes époques, est traduit pour la première fois en français.

10/1993

ActuaLitté

Critique littéraire

Problématique de Renaissance et évolution du roman africain de langue française (1920-1980)

Cet ouvrage brosse un panorama du roman africain de langue française, entendu ici sous la double appartenance de l'Afrique noire et de la langue française. Si le français reste une langue minoritaire en Afrique, il a suscité une littérature abondante qui est envisagée ici en termes de renaissance. En effet, notamment sous l'impulsion des mouvements d'émancipation nord-américain et haïtien, on assiste à l'émergence d'une petite élite intellectuelle et artistique à Paris, au début du XXe siècle, qui ne peut concevoir son développement qu'en réaction à la connotation raciale de son exploitation historique. L'Afrique de l'origine, au-delà du mythe, apparaît donc comme le lieu privilégié de cette renaissance, qui s'exprime d'abord fortement au travers du panafricanisme et à l'ambition de produire une oeuvre à l'échelle d'un continent, forte et neuve, qui pour se rénover va puiser aux sources populaires, aux mythes, aux contes. Cependant, la dimension du combat n'est pas oubliée, et des productions majeures comme les negro spirituals s'articulent à des thèmes de lutte, d'émancipation, de justice, ainsi qu'à toute une sociologie urbaine. A Haïti, qui dans son premier siècle d'existence avait surtout perpétué les clivages coloniaux, y compris sur le plan culturel, le créole va faire figure de trait d'union entre le peuple et l'élite. Genre littéraire inconnu en Afrique avant la colonisation, le roman, par sa plasticité et sa "sociabilité ", finit par s'imposer comme un genre majeur, puissant véhicule de thèmes aussi forts que l'identité et l'héritage. L'ère des indépendances va lui donner un grand essor, en découpant l'histoire du continent en trois temps : avant, pendant et après la colonisation.

01/1992