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Bernard Ardura

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Littérature française

Le Retournement

Le Retournement tient à la fois de l'archéologie familiale, de la généalogie historique, du questionnement identitaire et de la fouille existentielle : un texte autobiographique qui semble emprunter au genre littéraire de l'autofiction et aux sujets d'actualité (l'identité, le genre, la religion...) pour mieux les subvertir. Comment le juif honteux de l'enfance est-il rendu à son judaïsme par la rencontre amoureuse avec son double inversé ? Manuel est un descendant de Juifs alsaciens par la mère et de la communauté judéo-provençale des Juifs du Pape par le père ; Nour est une arabe d'Achrafieh, née à Boulogne, d'origine grecque-catholique. D'un côté, des minorités persécutées ; de l'autre, une minorité schismatique et persécutée : la rencontre improbable et fusionnelle de Carpentras et de Beyrouth ! Ils ont en partage l'aristocratie des opprimés qui ont retourné la persécution en distinction, mais doivent composer avec des univers culturels si différents que tout leur est sujet de querelle, source d'une histoire d'amour souvent drolatique. Et voilà que celui qui voulait être Swann, à naviguer habilement dans les eaux hostiles du beau-monde (sa belle-famille d'Ormesson par la grâce d'un premier mariage) et du Paris des lettres, se retrouve appelé au Liban " Abou Hadri " : le père d'Hadrien. L'auteur ressuscite ici les mondes engloutis : les fantômes de sa famille sur laquelle plane l'ombre de morts plus présents que les vivants, le génie de la Jérusalem du Comtat-Venaissin, sa lignée d'ancêtres improbables où Nostradamus côtoie Maimonide et Bernard Lazare donne la main à Adolphe Crémieux. Placé sous le signe d'une inquiétude mêlée d'ironie, ce récit est la plus merveilleuse réfutation qui se puisse imaginer à l'assignation identitaire qui caractérise nos temps modernes.

01/2022

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Littérature française

Mes vieux papiers

"La lecture des gazettes est la prière du matin des réalistes", disait Hegel, le philosophe à cause duquel mon fils aîné (26 ans) renonça à la philosophie pour vendre des cigarettes électroniques. Il y a eu beaucoup de jours dans ma vie où je me suis levé exprès à l'aube pour acheter les journaux, même quand il n'y avait aucun texte sur moi ou de moi dedans. J'ai publié mon premier article (dans Le Quotidien de Paris) l'année où j'ai publié mon premier roman (au Seuil) : 1974. J'ai toujours fait attention à ce que j'écrivais dans la presse, parce que je lisais la presse avec attention. J'ai écrit dans presque tous les journaux que je lisais, donc dans presque tous les journaux. Cela a formé, avec le temps, une sorte de journal extime dans lequel le plus clair et le plus sombre de ma vie sont conservés. Peut-être me suis-je davantage confessé, au sens chrétien comme au sens sadien du terme, dans les quotidiens et les hebdos de mon pays que je ne l'ai fait dans mes romans de mours exotiques et aventureuses. Mes vieux papiers couvre les années 1980 et 1990 que j'ai traversées, pour mes patrons de l'époque - Roger Thérond de Paris-Match, Bernard Chapuis de Vogue Hommes, François Cérésa de Télé Obs, Jean-Edern Hallier de L'Idiot international, etc. -, avec la curiosité ardente et parfois avinée et la méchante désinvolture propres à beaucoup de jeunes écrivains de l'époque, quand la morale était encore dans les chaussures et que seules deux choses nous indignaient : le manque d'esprit et l'absence de cour". PB.

02/2014

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BD tout public

Jeremiah l'Intégrale Tome 2 : Tomes 4 à 6. Les yeux de fer rouge ; Un cobaye pour l'éternité ; La secte

Né le 17 juillet 1938, Hermann est autodidacte. A Bruxelles, il prend ses premiers cours de dessin, dans une de ces académies des Beaux-arts qui fleurissaient alors. Mais le directeur de celle-ci le décourage bientôt.: "Raconter des histoires par le dessin ? Mon pauvre ami, ce n'est pas un métier !". Il apprend donc d'abord celui d'ébéniste, mais son diplôme ne lui servira qu'une quinzaine de jours : il n'apprécie guère la vie de l'atelier, et l'univers étriqué et mesquin de ce milieu. A 17 ans, fasciné par le rêve américain, il part vivre au Canada. II s'intéresse au jazz, à la musique classique, aux livres, à la peinture, au cinéma. Quatre ans plus tard, de retour en Belgique, il devient dessinateur architecte et décorateur d'intérieur. Il illustre en 1964 un Oncle Paul pour Spirou ("Livreuse d'avions"). Son beau-frère, Philippe Vandooren, futur directeur éditorial des Editions Dupuis, remarque son talent de dessinateur et lui propose de collaborer au magazine scout Plein-feu qu'il dirige à cette époque. Ce récit complet parodiant la BD d'aventures le fait remarquer et engager au studio Greg. Son premier projet de bande dessinée est rejeté par Goscinny et le magazine Pilote. Ensuite viendront Bernard Prince et Comanche chez Tintin, sur des scénarios de Greg, Jugurtha de Vernal, puis Nic avec Morphée dans Spirou. En 1977, il décide de s'occuper lui-même des scénarios : la série Jeremiah débute, suivie, en 1982, des Tours de Bois-Maury. En 1991, quand il publie missié Vandisandi dans Aire Libre, son premier one shot, il apprécie énormément la liberté qu'offre une histoire complète et décide d'orienter sa carrière vers ce style de création qui satisfait pleinement ses désirs d'auteur.

09/2012

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Photographie

Living Colors

Living Colors est tout simplement un dispositif qu'a imaginé la photographe française Isabelle Arthuis pour classer et présenter ses images du monde par couleur et le résultat est à la fois captivant et magnifique. Née en 1969 au Mans et formée à l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes, Isabelle Arthuis se partage entre la France et la Belgique. Elle poursuit un travail sur l'image, à la fois comme un moyen de saisir le monde et d'y participer activement. En relation avec l'espace, ses oeuvres, comme des traces du réel, relèvent d'un incessant mouvement. Les expériences de ses voyages, de ses séjours et de ses rencontres l'amènent à explorer différents modes de production et de présentation des images. Ses photographies en noir et blanc ou en couleur, d'un format allant de celui d'une carte postale à la taille d'une affiche publicitaire, trouvent leurs sources formelles principalement dans le cinéma et la peinture, l'image se construit en relation avec les contextes et en résonance avec les histoires dont ils relèvent. Depuis dix ans, elle a bénéficié de nombreuses expositions à l'étranger : en Belgique (Bruxelles, Liège) mais aussi au Brésil (Rio de Janeiro), en Suisse (Fribourg), en Autriche (Vienne, Salzbourg), au Luxembourg, en Allemagne (Francfort), en Grèce, Monte Negro, Pologne. A côté de cette activité internationale importante, Isabelle Arthuis n'en est pas moins présente sur la scène artistique française que ce soit dans les collections publiques (FRAC Bretagne, MAMVP, Musée des Beaux-arts de Brest), les fracs et centres d'art. De nombreux critiques d'art et commissaires d'expositions défendent son travail : Denys Zacharopoulos, Hans-Ulrich Obrist et Laurence Bossé ("Traversées", MAMVP, 2001), Eric Corne ("Voir en peinture", le Plateau, 2003), Jean-Marc Huitorel, Judicaël Lavrador, François Aubart, Bernard Marcellis, Cécile Bourne, Bruno di Rosa, etc.

01/2012

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Histoire de France

Carnets. 1899-1907, après le procès de Rennes

L'Affaire Dreyfus est une guerre de douze ans. Lorsque Zola publie J'accuse en janvier 1898, Dreyfus, qui a déjà passé trois années entières à l'Ile du Diable, est à peine à la moitié de son parcours vers la réhabilitation. Et lorsque le président de la République intervient en 1899, après le Conseil de guerre de Rennes, c'est pour lui octroyer seulement la grâce : il est livre, mais pas innocent. Commence alors la période la moins connue de l'Affaire : celle pendant laquelle Dreyfus et les fidèles demeurés à ses côtés font la preuve que les pièces amassées par l'accusation ne sont que des faux empilés sur d'autres faux, et que toute cette histoire n'est qu'une effrayante erreur judiciaire. Sur ces sept années de combat, on manquait jusqu'ici du témoignage de l'intéressé, dont on n'avait que des bribes incertaines. Philippe Oriol a retrouvé les cinq " cahiers d'écolier " où Alfred Dreyfus a consigné, de son écriture appliquée, le détail de son labeur acharné. Il ne s'est pas contenté de les sortir de l'oubli : il les a enrichis d'un millier de notes rédigées notamment à partir de lettres elles-mêmes inédites qui dormaient dans les bibliothèques. L'intérêt de ces Carnets est d'abord de nous documenter sur les années 1899-1907, jusqu'à l'arrêt qui innocente complètement Dreyfus. On y voit passer les grandes figures de Zola, de Jaurès, de Bernard Lazare, celle aussi de son infatigable et admirable frère Mathieu. Mais il est aussi de nous livrer de Dreyfus un portrait de chair. Lui qu'on a si souvent dépeint comme une " marionnette de zinc " laisse ici passer ses émotions, ses colères et ses espoirs. Il prend vie en rédigeant le récit des événements qui lui rendent son honneur.

01/1998

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Actualité et médias

La politique, telle qu'elle meurt de ne pas être

Un dialogue entre Alain Juppé et Michel Rocard, mené par le journaliste et écrivain Bernard Guetta. Un vent d'air frais sur la politique. « C’est la politique comme on n’en rêvait plus. Pas de petites phrases, pas d’effet com, ni basses polémiques ni arguments faciles, mais un vrai dialogue, une véritable écoute, entre deux hommes d’Etat, et anciens Premiers ministres tous les deux. L’un de gauche, l’autre de droite. Ils se revendiquent de leurs camps respectifs et le disent. "Oui je suis de gauche", dit Michel Rocard à Alain Juppé qui renchérit : "Oui je suis de droite". Ils n’en changeront pas, mais cette fidélité ne les aveugle pas sur les faiblesses et carences de leurs familles politiques. Ce n’est pas Michel Rocard mais Alain Juppé qui fustige la tentation ultralibérale de la droite, ses égoïsmes de classe et ses ambiguïtés sur l’Europe. Ce n’est pas Alain Juppé mais Michel Rocard qui tire à boulets rouges sur la gauche, sur son incapacité à assumer l’économie de marché, le réformisme et le compromis politique auxquels elle adhère, pourtant, dans les faits. L’un est gaulliste, l’autre social-démocrate. Le premier est aussi éloigné de Nicolas Sarkozy que le second l’était de François Mitterrand. On découvre, là, une deuxième droite, pendant de la deuxième gauche. Il en souffle un vent d’air frais sur la politique, fait de profondes convergences et d’un commun amour de la France, de respect de l’autre et d’étonnants chaussés-croisés entre un nationaliste tombé amoureux de l’Europe et un internationaliste qui n’y croit plus guère. C’est dense et clair, exigeant et chaleureux, le contraire de la chasse aux voix – la politique telle qu’elle meurt de ne pas être. »

01/2011

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Critique littéraire

Les tragiques grecs.. Volume 1, Eschyle, Sophocle

" Il n'est pas de saison théâtrale sans de nouvelles mises en scène de Eschyle, de Sophocle ou d'Euripide. Il n'est pas de festival de théâtre qui ne programme une ou plusieurs tragédies grecques. C'est dire l'actualité de ce théâtre qui, depuis vingt-cinq siècles, ne cesse de bouleverser les spectateurs, de les émouvoir, de les faire réfléchir, bref de provoquer cette fameuse catharsis dont Aristote avait fait l'essence même de la tragédie. À quoi est dû cet impact, ce choc émotionnel qui se renouvelle à chaque rencontre ? Sans doute au caractère profondément humain de ces pièces qui nous parlent de la grandeur et de la misère de l'homme, de ses passions, de ses aspirations, de ses peurs en des termes qui n'ont pas vieilli. Antigone affrontant Créon, Médée guerroyant contre Jason, Phèdre en proie au charme d'Hippolyte, Œdipe face à son destin : voilà des situations dans lesquelles chacun se reconnaît, et à chaque génération. C'est pourquoi chaque génération se les approprie à nouveau. Les auteurs tragiques grecs ont su créer des mythes qui sont au-delà de l'histoire : éternels. " ROBERT KOPP. Cette nouvelle édition en deux volumes des Tragiques grecs a été préparée par Bernard Deforge, doyen de la faculté des lettres et de sciences humaines de Caen, et François Jouan, professeur émérite de langue et littérature grecques de l'université de Paris-X, avec le concours de Louis Bardollet, professeur agrégé de l'Université, et Jules Villemonteix, maître de conférences à l'université de Poitiers. Ce premier volume contient, outre une introduction générale, toutes les pièces (et fragments) connus de Eschyle et de Sophocle. Le volume deux est consacré à Euripide ; chaque volume est complété par un Index mythologique, historique et topographique.

09/2001

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Philosophie

Le genre humain N° 53 : Jean-Pierre Vernant, dedans dehors

A l'automne 1981 paraît le premier volume du Genre humain : La Science face au racisme. Aux côtés de Jean Bernard, François Jacob, Jacques Le Goff et Léon Poliakov, on trouve au "Comité" de la revue Jean-Pierre Vernant. Au printemps 1991, Le Religieux dans le politique s'ouvre sur un texte de Vernant qui écrit : "La science, la raison, l'universel, par définition en quelque sorte, n'ont rien à dire à l'individu, en particulier sur la question du sens. La science peut s'exprimer sur la question des faits, sur la question des causes, mais pas sur celle du sens. Aujourd'hui, c'est en tendant vers une sagesse non religieuse - à la manière des Antiques sans doute, on ne se refait pas - que je chercherais un début de réponse à cette question du sens. Le sens que nous donnons à notre existence, à nos amitiés, à notre façon de penser. Je dis : que nous donnons, car, en eux-mêmes, ni le monde ni la vie n'ont de sens. Et ce sens aussi qui vient de ce que, à regarder les choses en essayant de s'en distancier, on acquiert peut-être une forme de sagesse - que chacun met où il le veut, où il le peut, la question étant éminemment personnelle. Et cette sagesse-là jette sur la religion un regard qui tend à se rapprocher de celui de Spinoza : on regarde, on observe, on cherche, on se demande pourquoi c'est comme cela et ce que cela veut dire." Un jour où je tentais de comprendre ce qui l'unissait à tant d'amis différents, de générations diverses, venant d'horizons professionnels et d'univers quelquefois éloignés, Jean-Pierre Vernant a eu cette réponse simple, qui tenait en un seul mot : "l'insoumission".

02/2013

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Histoire de France

Solange s'engage dans la Résistance

Solange Dubuisson est née à Mamers, dans la Sarthe, le 9 septembre 1922. Quand la guerre éclate, elle suit ses études à l'Ecole Normale d'institutrices du Mans. Dès 1941, elle intègre un groupe de la Résistance puis devient agent de liaison de l'Organisation Civile et Militaire pour laquelle elle effectue de nombreuses missions dans le Maine, en Bretagne et en Normandie. Contrainte de se cacher après l'arrestation de son chef, elle échappe par deux fois à la Gestapo. Elle n'en continue pas moins ses missions, tout en cachant des réfractaires au STO qui vont ensuite constituer, à Ruillé-sur-Loir, un maquis mis en place avec l'aide de Guy Déliot et Michel Gadois. En compagnie de ses hommes, elle organise des sabotages, recueille des aviateurs anglais, combat les Allemands les armes à la main. Enfin elle participe à la libération de la région de Tours avec le bataillon IV/4 du 65e régiment d'infanterie qu'elle a intégré. Au retour des opérations sur la Loire, elle est nommée chef départe- mental du service social des FFI, et assure l'accueil des déportés et des prisonniers. En avril 1945, elle se marie au gendarme Guy Déliot, puis en 1951 le suit en Nouvelle Calédonie où, faute de poste d'enseignement disponible, elle devient Secrétaire générale de la Chambre d'Agriculture de Nouméa. En 1960, après la mort de son mari, en servi- ce commandé à la Martinique, elle revient en France avec ses trois enfants pour exercer au Mans son métier d'institutrice, jusqu'à sa re- traite en 1978. En 1981, elle se remarie avec Bernard Alexandre. Toujours active, elle est actuellement membre de l'ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité).

09/2015

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Sciences politiques

Le livre de la paix

QUIBDÔ, 2007. Dans une explosion de couleurs, le cortège de la Ruta Pacifzca entre dans la ville de Quibd6. Ce rassemblement féministe et antimilitariste traverse chaque année la Colombie. Par sa présence insolite au milieu des femmes, un paysan attire l'attention d'une journaliste et lui livre une tragique et émouvante histoire. TEL-AVIV, 2005. Yitzhak a perdu sa femme dans un attentat suicide. Son jeune fils se meurt, rongé par une maladie dont seule une greffe pourrait le sauver. Yitzhak est donc devenu un homme sombre, sans espoir pour lui-même ni pour les hommes. Jusqu'à sa rencontre avec un improbable donneur. VARSOVIE, 1968. Le gouvernement polonais tente d'empêcher le ralliement des ouvriers à la révolte des étudiants. Adam, l'un des leaders du mouvement, tombe éperdument amoureux d'Anna, employée dans une usine de textile. Mais leur idylle est menacée lorsque le jeune homme est contraint de fuir les autorités, et de trouver une planque. ARTOIS, 1917 Voilà deux jours que Théodore et Lucien sont prisonniers de l'ennui, de l'attente et de la peur : seul un maigre no man's land sépare leur tranchée des positions ennemies. La guerre n'en fnit pas et les ordres de l'état-major se durci sent. Ils sont tristes et las. Et puis, soudain, un soldat allemand s'approche et leur offre des cigares. La Croix-Rouge vous présente, à l'aube du siècle, 21 nouvelles inspirées de faits véritables pour parler de la paix. L'association rend également hommage à l'initiative de Chantal Bernard qui, sa vie durant, a recueilli auprès des plus grandes personnalités du monde artistique, politique et religieux, un témoignage de paix.

10/2009

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. France Tome 4, Sud-Est

Le huitième volume des Demeures de l'esprit, le quatrième consacré à la France, est constitué des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Voltaire et Rousseau sont presque voisins, entre Ferney et les Charmettes. Mme de Sévigné trône au sommet de la butte de Grignan, ce Versailles de la Provence. Cézanne n'était pas mal logé non plus, dans son joli Jas de Bouffan. Pourtant, quand Renoir vient y voir son ami, il s'enfuit rapidement car il trouve que l'avarice règne dans la demeure. La vie était sans doute plus gaie aux Collettes, sa propre maison de Cagnes-sur-Mer. Et Picasso menait grand train à Vauvenargues, derrière la montagne Sainte-Victoire. Ce ne sont là, avec Fragonard, que les plus fameux des peintres dont ce volume nous fait franchir le seuil, parmi lesquels Réattu, Ravier, Hébert, Utrillo, Mélik, etc. Un seul compositeur, mais de taille : Berlioz, à La Côte-Saint-André. Des inventeurs : Montgolfier ou Aristide Bergès. On pourrait dire aussi un mot de Nostradamus, ou bien d'Ampère, de Claude Bernard ou de Ferdinand Fabre. Cependant nous sommes loin d'en avoir fini avec les écrivains et les poètes : Daudet n'a jamais habité le moulin de Fontvieille mais son ami Mistral demeurait à Maillane, Charles Forot à Saint-Félicien, dans l'Ardèche, Charles Maurras à Martigues et Giono à Manosque, bien sûr. Et si nous remontons dans le temps, voici Honoré d'Urfé en son beau La Bastie et son frère Anne en sa forteresse d'Urfé, sur la montagne. Quant au savant Théodore Reinach, il refaisait la Grèce dans sa villa Kérylos, à Beaulieu-sur-Mer.Table détaillée des sites en fin de volume avec appréciations et renseignements pratiques

02/2012

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Actualité et médias

EXIL A L'ELYSEE. Journal intime de Jacques Chirac, tome 3, mai 1996-juillet 1997

" Bernadette et Claude ont au moins ce point en commun : elles craignent toujours que je pardonne trop facilement. Elles veulent me protéger de moi-même. Depuis le temps, pourtant, elles devraient savoir ! Combien d'ennemis n'ai-je pas étouffé sous les baisers ? J'observe Claude et Thierry Rey, curieux couple de copains, tellement plus modernes mais pas plus tendres l'un avec l'autre que Bernadette et moi. C est de famille, cette incapacité à s'extérioriser entre nous. La nostalgie n'est pas mon genre. Je n'ai jamais été fait pour le bonheur béat. A peine franchi un obstacle, il m'en faut un autre. Je m'ennuie dans les situations trop planes. Je me sens prisonnier. J'ai toujours eu besoin d'escapades, de fugues. En dépit - ou à cause - de mon père. " Quand on va se fourrer dans des mauvais coups, me répétait-il, il faut s'attendre à prendre des sales coups. " Un bien sale coup, en effet, que le résultat imprévu des élections législatives ! Jacques Chirac, suite à sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale, se voit désormais contraint de cohabiter avec un Premier ministre socialiste, deux ans seulement après avoir conquis la magistrature suprême. Du jamais vu ! Christine Clerc, en prêtant une nouvelle fois sa plume au Président, révèle les secrets et les rebondissements de cette année terrible : de la solidarité sans failles avec Alain Juppé aux recettes politiques soufflées par Ambroise Roux, des altercations avec Bernard Pons à Jean-Louis Debré pleurant la mort de son père, de la guerre entre les différents courants de la droite à sa débâcle. Une défaite et un exil à l'Elysée qui, paradoxalement, ont peut-être libéré Jacques Chirac.

08/1997

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Religion

Grenoble

Le diocèse de Grenoble s'étend sur les mêmes territoires que le département de l'Isère : par suite, il regroupe presque tous ceux que comprenait l'ancien diocèse à la veille de la Révolution, mais aussi la plus grande partie du territoire cisrhodanien de l'ancien diocèse de Vienne, et enfin des morceaux provenant des anciens diocèses de Lyon, de Belley et de Die. Fleuron de cet héritage, Vienne occupe donc dans le présent livre la place qui lui était due, et ce d'autant plus qu'une « zone pastorale interdiocésaine » y a récemment trouvé son centre naturel sous la responsabilité d'un évêque délégué. Ce n'est là qu'une des mutations historiques d'un diocèse ouvert, par sa position géographique et son caractère frontalier, à l'influence de plusieurs cultures symbolisées par l'art et par ces témoignages de la foi populaire que représentent les routes locales et internationales des pèlerinages. Pour la première fois, la carte en a été dressée et figure dans ce volume. On ne saurait trop souligner l'esprit d'équipe qui a présidé à sa réalisation, sous la direction du professeur Bernard BLIGNY, médiéviste réputé, de l'Université de Grenoble, et spécialiste de l'histoire monastique de la France du Sud-Est. Parmi les spécialistes, universitaires et ecclésiastiques, qui ont collaboré aux différentes parties de l'ouvrage, un hommage particulier doit être rendu à Mgr Gabriel MATAGRlN. Evêque de Grenoble depuis 1969 et vice-président de l'Assemblée de l'Episcopat de France, nul n'était plus qualifié que lui pour établir dans une postface le bilan du diocèse pour les années 1962-1978. C'est aussi un document en même temps que la vision historique et pastorale d'un haut prélat pour qui l'histoire reste maîtresse de vie.

01/1979

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Religion

Grenoble

Le diocèse de Grenoble s'étend sur les mêmes territoires que le département de l'Isère : par suite, il regroupe presque tous ceux que comprenait l'ancien diocèse à la veille de la Révolution, mais aussi la plus grande partie du territoire cisrhodanien de l'ancien diocèse de Vienne, et enfin des morceaux provenant des anciens diocèses de Lyon, de Belley et de Die. Fleuron de cet héritage, Vienne occupe donc dans le présent livre la place qui lui était due, et ce d'autant plus qu'une « zone pastorale interdiocésaine » y a récemment trouvé son centre naturel sous la responsabilité d'un évêque délégué. Ce n'est là qu'une des mutations historiques d'un diocèse ouvert, par sa position géographique et son caractère frontalier, à l'influence de plusieurs cultures symbolisées par l'art et par ces témoignages de la foi populaire que représentent les routes locales et internationales des pèlerinages. Pour la première fois, la carte en a été dressée et figure dans ce volume. On ne saurait trop souligner l'esprit d'équipe qui a présidé à sa réalisation, sous la direction du professeur Bernard BLIGNY, médiéviste réputé, de l'Université de Grenoble, et spécialiste de l'histoire monastique de la France du Sud-Est. Parmi les spécialistes, universitaires et ecclésiastiques, qui ont collaboré aux différentes parties de l'ouvrage, un hommage particulier doit être rendu à Mgr Gabriel MATAGRlN. Evêque de Grenoble depuis 1969 et vice-président de l'Assemblée de l'Episcopat de France, nul n'était plus qualifié que lui pour établir dans une postface le bilan du diocèse pour les années 1962-1978. C'est aussi un document en même temps que la vision historique et pastorale d'un haut prélat pour qui l'histoire reste maîtresse de vie.

01/1979

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Actualité et médias

C'était Charlie

«Après les attentats du 7 janvier 2015, je me suis réveillé dans un cauchemar : rien de ce que j’entendais ne correspondait plus à la réalité. Certains, effrayés par l’horreur, ou habités par d’obscurs ressentiments, se sont permis de réinventer notre histoire «Ils sont morts, mais ils l’ont quand même bien cherché». Puis, la presse et Internet se sont mis à grouiller d’articles, de dossiers, de tribunes où les fondateurs du second Charlie, dont il ne reste que trois survivants, étaient présentés comme des petits malins qui avaient publié les caricatures de Mahomet pour gagner de l’argent et disparaître avec la caisse. Alors que mes amis venaient de mourir, j’ai été interrogé dans les médias par des gens qui s’érigeaient en procureurs. Depuis toujours, nous avions pris le parti des immigrés et lutté contre les préjugés racistes. Et soudain, nous avons vu ceux pour qui nous demandions le respect et la justice brandir les poings et demander notre mort. Une partie de la gauche, prête à brader la laïcité pour ne pas perdre un réservoir de voix, nous a insultés en traitant de zombies ceux qui exprimaient leur peine et leur attachement aux valeurs démocratiques qu’incarnaient les victimes des terroristes. Dans cette confusion où règnent le mensonge et la peur, qui, aujourd’hui, peut comprendre l’étendue de L’oeuvre accomplie pendant plus de vingt ans par cette équipe joyeuse et géniale : Cabu, Cavanna, Wolinski, Renaud, Caroline Fourest, Riss, Charb, Luz, Gébé, Oncle Bernard, Riad Sattouf, Catherine, et tant d’autres dont il sera question ici ? Alors j’ai décidé d’écrire ce livre. Pour la mémoire des morts et l’honneur des vivants». Avec Cabu, en 1992, Philippe Val a refondé le journal Charlie Hebdo qu’il a dirigé pendant dix-sept ans.

11/2015

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Histoire et Philosophiesophie

Histoire de la notion de vie

De la notion de vie on pourrait dire ce que saint Augustin disait du temps : "Si personne ne me demande ce que c'est, je le sais; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus." L'ouvrage s'efforce de saisir cette notion à travers les écrits des plus grands théoriciens de la vie, de l'Antiquité à l'aube de la biologie moderne. Il s'agit d'un guide de lecture et d'une gigantesque somme de textes - plus de mille extraits d'ouvrages essentiels - commentés et critiqués dans une perspective historique, philosophique et scientifique. C'est aussi la tentative d'éclaircir, par l'histoire d'une notion, la philosophie sous-tendant les sciences biologiques actuelles. Hippocrate, Platon, Aristote et Galien ouvrent une réflexion systématique sur la vie. Leurs théories subsisteront jusqu'à la Renaissance, où la chimiatrie les conteste, et au XVIIe siècle où le mécanisme les remplace par une conception issue de la nouvelle physique (Von Helmont, Harvey, Descartes, Malebranche). Au siècle des Lumières, médecins et naturalistes (Boerhaave, Stahl, Bonnet, Bichat, entre autres) poursuivent la recherche en des voies diverses et parfois divergentes, mais sans parvenir à des résultats comparables à ceux qu'obtient la physique newtonienne à la même époque. Ce n'est qu'au XIXe siècle et au début du XXe que la biologie moderne trouve ses véritables pères fondateurs (Lamarck, Claude Bernard, Darwin, Mendel, Weismann, De Vries). L'ouvrage est composé d'un texte principal illustré par de nombreuses citations. Texte principal et citations sont différenciés typographiquement. Deux niveaux de lecture sont possibles, soit l'ensemble du texte et des citations, soit le seul texte principal qui forme un tout en lui-même.

04/2004

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Philosophie

La société ouverte et ses ennemis Tome 2 : Hegel et Marx

Longtemps méconnue en France, l'oeuvre de Karl Popper, logicien et épistémologue, est un classique à l'étranger. La Société ouverte et ses ennemis, écrit au début de la Seconde Guerre mondiale, est un ouvrage de philosophie politique : plaidoyer passionné pour la démocratie, contre le totalitarisme de droite ou de gauche. A la société close et immuable à base de tribalisme et de magie, l'auteur oppose la société ouverte, contrôlée par la raison, où la volonté de l'individu peut librement s'exercer. A Platon, à Hegel, à Marx, il reproche de ne reconnaître l'histoire que pour ajouter qu'elle obéit à des lois qui déterminent le cours des événements : idée qui paralyse le progrès, en le soumettant à la fatalité historique. Elle a conduit le premier à proposer une cité dirigée par une élite omnipotente et omnisciente, où l'individu n'est rien et où la collectivité est tout ; le second à se faire le maître à penser de l'Etat prussien et le théoricien d'une société dont se réclamera le totalitarisme ; le troisième, en dépit d'une description perspicace des rouages de la société de son temps, à transformer des hypothèses en dogmes ; la science, qui repose sur l'expérience, doit pouvoir à chaque instant être remise en question. Karl Popper soutient que l'homme peut forger son destin collectif en s'appuyant sur l'expérimentation et en procédant au coup par coup, pour progresser en éliminant les erreurs. Karl Popper Né à Vienne en 1902, mort à Londres en 1994. Recherches en épistémologie. Un temps marxiste. Réfugié en Nouvelle-Zélande de 1937 à 1945. Etabli ensuite en Angleterre. Une oeuvre capitale dans les deux domaines de la méthode scientifique et des sciences politiques. Traduit de l'anglais par Jacqueline Bernard et Philippe Monod.

04/1979

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Economie

L'homme de tous les marchés. Comment, de Las Vegas à Wall Street, j'ai battu les casinos et les marchés

Préface de Nassim Nicholas Taleb L'incroyable histoire vraie d'un professeur de mathématiques compteur de cartes qui a expliqué au monde comment battre la banque au casino et qui, en devenant le premier des grands investisseurs quantitatifs de Wall Street, a lancé une véritable révolution sur les marchés financiers. Edward O. Thorp, un enfant de la Grande Dépression, un mathématicien légendaire, a inventé le comptage de cartes, et a ainsi prouvé une chose qui paraissait impossible jusqu'alors, que vous pouvez battre le casino au blackjack. Cette découverte est à l'origine de la renaissance des jeux de hasard. Son remarquable succès - et sa méthode irréfutable - ont provoqué un tel scandale que les casinos sont allés jusqu'à changer les règles du jeu pour le contrecarrer ainsi que les légions de joueurs qu'il a inspirés. Ils lui ont interdit l'accès de leurs établissements, et ont même essayé d'attenter à sa vie. Malgré cela, le monde des jeux d'argent a été transformé à jamais. Ensuite, Thorp a porté son attention sur "le plus grand casino du monde" : Wall Street. En élaborant et en utilisant des formules mathématiques destinées à battre le marché, il a conduit vers une ère nouvelle qui repose sur la finance quantitative et perdure jusqu'à aujourd'hui. Chemin faisant, cet homme que l'on appelle le parrain des quants a eu le temps, entre autres, de défier au bridge Warren Buffett, de croiser le fer avec un encore jeune Rudy Guliani, de détecter la combine d'un certain Bernard Madoff bien avant tout le monde et d'inventer avec Claude Shannon le premier "wearable computer" au monde pour battre les casinos à la roulette.

03/2019

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Romans historiques

Aliénor d'Aquitaine Tome 3 : A Jérusalem

1146 à Vezelay, Bernard de Clairvaux prêche la croisade. Les Turcs menacent Jérusalem. Aliénor d'Aquitaine, équipée comme un chevalier sur son destrier telle une Amazone, l'épée au poing, harangue la foule. Elle ira à Jérusalem. Elle en a décidé ainsi. Rien ne saurait l'arrêter. Son mari s'incline. Peut-on laisser une aussi jolie femme seule à Paris ? Un an plus tard, Louis et Aliénor, à la tête de 100000 hommes, quittent Metz pour Jérusalem. Aliénor d'Aquitaine emmène ses dames de compagnie, ses trou­badours, ses atours, ses bijoux, ses robes, sa vaisselle. Croisade ou voyage d'agrément ? Son chevalier servant, Foulques de Fons-Almoy et sa dame de coeur, Marguerite de Saint-Brice, sont du voyage. A Byzance, le basileus dont la duplicité est à la hauteur de sa ma­gnificence, leur offre un séjour inoubliable. Le couple royal est émer­veillé par le luxe inouï que recèle la nouvelle Rome. Aliénor découvre les fastes et l'opulence de l'empire : palais de marbre, églises aux mosaïques rutilantes, eau courante, piscines chauffées, hammams, courses à l'hippodrome, chasses au léopard ... et un basileus qui tente de la séduire. Enfin, c'est la traversée du Bosphore. Six mois d'épreuves acca­blantes les attendent. l'armée allemande, trahie par les Grecs, a été exterminée dans les vallées encaissées du centre de l'Anatolie. Pour éviter un tel désastre, le roi de France décide de longer la côte. Em­buscades, traquenards, trahisons, inondations, disette transforment la Croisade en cauchemar. Etrillés, les Croisés gagnent Antioche où les accueille l'oncle d'Alié­nor, le sémillant Raymond de Poitiers. Les dissensions dans le couple royal se creusent. Raymond et Louis s'opposent. Aliénor soutient son oncle et décide de rester à Antioche. Louis VII doit réagir.

03/2019

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Théâtre

Fréquence Théâtre N° 73, décembre 2018 : Deux mensonges et une vérité. Pour combien tu m'aimes ?

Deux mensonges et une vérité (4 hommes - 2 femmes) Catherine et Philippe fêtent leur vingt-septième anniversaire de mariage. Au bout d'un si long chemin, ils ont l'impression de tout connaître l'un de l'autre, que rien ne peut plus les surprendre. Philippe parle de " retraite amoureuse ", Catherine rejette cette idée qui pourrait conduire à la mort du couple. Pour échapper à cette fin tragique, Philippe propose une sorte de jeu, inventé pour une émission télévisée américaine : chacun propose trois choses sur lui. Il y a deux mensonges et une vérité. A l'autre de deviner où est la vérité. Si Catherine n'a aucun mal à trouver la bonne réponse, Philippe vit un enfer pour deviner où est la vérité dans les trois propositions extravagantes que son épouse lui suggère. Le voilà embarqué dans un manège infernal où toutes les suppositions sont possibles. De quoi rendre fou le mari le plus pantouflard. Une comédie alerte semée de fausses pistes, de soupçons déconcertants, de coups de théâtre surprenants. Pour notre plus grande joie. Même pas vrai (3 hommes, 3 femmes) CArnaud est marié à Mathilde qui pense que sa maîtresse s'appelle Irène. Elle se trompe car c'est son fils, Mikael, qui en est l'amant ! ce fils qu'elle croit homosexuel ou toxicomane. Leur ami Bernard s'affiche avec une jeunette plutôt gentille que Mathilde s'acharne à dégommer. Personnage clé de la situation, Mathilde affiche un franc parler déconcertant. Son humour acide et ses réflexions décochées à la volée comme on donne une paire de gifles sont irrésistibles de drôlerie. Dotée d'une énergie à toute épreuve, elle subit un coup de boomerang violent en apprenant que les autres aussi peuvent mordre. Une comédie volcanique, parfois méchante mais toujours drôle. L'humour ici emprunte plusieurs couleurs.

12/2018

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Littérature française

Rien seul

"C'est bien de cela qu'il s'agit, de faire vivant." "Cédric est encore un tout jeune homme mais il véhicule toutes les défaites transmises par des générations de perdants, toutes les humiliations qu'il a partagées avec son père quand trop de fatigue et d'abrutissement l'empêchaient de se tenir debout dans le regard de ses enfants. Cédric a hérité d'une force dénuée d'enthousiasme, une force tout juste bonne à supporter un homme et à le faire obéir aux lois diverses de l'exploitation." Jeune homme timide qui essaie de vivre dans un monde bruyant, il s'est enfui d'un carcan familial en ruine. Essaie de construire à partir de rien, de ses manques. Sans savoir. Un parcours qui le conduit à la rue, sur ce front passif de la guerre sociale où le climat peut se faire fraternel, mais où les combats sont souvent perdus d'avance. C'est dans la nature, près d'un esprit solitaire, que Cédric trouvera un certain calme, un début de réconciliation avec son passé, avec le monde. Un monde qui semble se laisser aller au pire… Une fable certes pessimiste, située ici dans un cadre effrayant, mais où se dessine un chemin pour la vie, quand la douleur est investie, puis dépassée. A propos de Comédie du suicide, Bernard Bretonnière écrivait dans Encres de Loire : "Honnêteté, à coup sûr : éthique, littéraire, intellectuelle. Est-ce si commun ?" Et à propos du style de Jean-Claude Leroy : "Un style souverain [qui] fait gagner l'alchimie permettant à toute littérature digne de ce nom de transmuer en or le plomb noir de ce que l'on appellera, pour dire vite, la mélancolie." Ces remarques valent pour Rien seul. Avec ce premier roman, Jean-Claude Leroy réalise comme une quintessence de ses livres précédents.

01/2017

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Esotérisme

Contes d'Amour et de Paix sous l'Arbre à Palabres

« Il y a eu à toutes les époques d'inspirants, merveilleux et célèbres poètes dont les vers nous enchantent et qui ont laissé en nous leur empreinte, et rythment encore souvent les événements de notre vie. Ces poètes sont nombreux et leur renommée traversera à jamais notre ciel. Mais il y en a plus encore qui sont inconnus, anonymes au destin modeste, qui ont su se servir des mots pour exprimer leur état d'âme et ont noirci d'encre des papyrus, des parchemins, des pages de cahiers d'écoliers ou qui, depuis quelques années maintenant, s'activent sur le clavier d'ordinateur, gravant ainsi dans des archives virtuelles les mêmes sentiments, les mêmes expériences et les mêmes observations que leurs ancêtres. Bêh Ouattara est de ceux-ci et je suis heureux de préfacer son ouvrage. Si à travers ses écrits, il partage avec nous un peu de l'âme du continent africain, c'est surtout à des concepts universels qu'il se réfère, et cette lecture nous rappelle à cette « humanité » qui, sans distinction de culture, de race, d'âge et d'époque, doit guider nos pensées, nos paroles et nos actes. La poésie n'est plus à la mode ? C'est vrai puisqu'elle est « hors mode » et continuera encore à enchanter des multitudes d'êtres sensibles et profonds. (Extrait de la préface de Christian Bernard, responsable mondial de l'A.M.O.R.C.) Cet ouvrage, écrit par Bêh Ouattara, Ivoirien, révèle l'âme africaine, généreuse, confiante et mystique. A travers chacun des textes qui expriment une sagesse ancienne que l'Afrique a su préserver et transmettre, Bêh Ouattara offre un véritable message d'amour et de fraternité.

01/2017

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Littérature française

Peindre en Charentes. Écrire en Charentes - Tome 7

Un jour, des charentais de Paris réunis dans une brasserie au pied de la tour Eiffel pour parler "des terres autour du plus beau ruisseau du royaume" selon l'expression d'Henri IV, se sont posé la question : les Charentes seraient-elles une source d'inspiration littéraire particulièrement féconde ? Et par quel mystère ? Impossible de répondre. C'est la vie qui est féconde, partout, plus ou moins. Mais chacun ayant son paysage et son auteur favori à l'esprit, ils ont pensé les évoquer pour parler de ce qui fait battre leur coeur, les Charentes et la littérature. Composent, en 2016, le Club des auteurs charentais de Paris : Bernard Baritaud, Jean-Louis Berthet, Pierre Brunel, Pierre Henri Guignard, François Julien-Labruyère, Didier Jung, Alain Mazère, Arnaud des Roches de Chassay. SOMMAIRE - Avant-propos : Ecrire et peindre en Charentes par Jean-Louis Berthet - André Delauzière, le peintre brisé par Jean-Louis Berthet - Copie non conforme par Pierre Henri Guignard - William Bouguereau, peintre roi de la Belle époque par François Julien-Labruyère - William Barbotin, le peintre anarchiste de l'Ile de Ré par Didier Jung - Jean-Marie Creuzeau (1926-2020) ou l'art et la vie par Jean-Louis Berthet - Eugène Delacroix, le spleen en forêt de Boixe par Alain Mazère - A quoi rêvent les aquarelles par Françoise Naudin-Malineau - Le musée invisible de Grande Champagne par Jean-Louis Berthet - Des Charentes à Paris, l'itinéraire paisible du peintre charentais Gaston Boucart par Alain Lagrange - Tatave, peintre de l'Ile de Ré par Claude Labbé - Le manège des arts. Une exposition de peinture en Nord-Charente par Arnaud des Roches de Chassay - Michel Rippe, le vigneron-peintre de Champmillon par Jean-Louis Berthet

10/2022

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Second Empire

Le Second Empire. Politique, société, culture, 3e édition

Le Second Empire (1851-1870) a longtemps pâti d'une mauvaise réputation. Pendant des décennies, on n'a retenu du règne de Napoléon III que le coup d'Etat du 2 décembre 1851, l'affairisme, la "fête impériale" et le désastre de Sedan. Même si cette "légende noire" n'a plus vraiment cours, l'histoire de la France des années 1850 et 1860 reste encore pour partie méconnue. Le présent ouvrage, qui ne cherche ni à réhabiliter ni à condamner le Second Empire, a pour but de brosser le portrait d'une époque, plus encore que d'un régime, en s'efforçant de respecter sa richesse et sa diversité. Envisageant ces vingt années sous trois angles différents, il analyse l'histoire politique du régime, étudie la société française sous Napoléon III, et dresse un panorama de l'histoire culturelle de la période. La variété des thèmes abordés et la multiplicité des approches permettent ainsi de dépeindre la France de Morny et d'Haussmann, de Schneider et de Boucicaut, de Claude Bernard et de Labiche. La première édition de cet ouvrage a reçu le prix Napoléon III de la Ville de Boulogne-sur-Mer et le prix Second Empire de la Fondation Napoléon. La présente édition, revue et augmentée, intègre les recherches les plus récentes sur la période. Jean-Claude YON est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste d'histoire culturelle du XIXe siècle, il est notamment l'auteur d'ouvrages sur Eugène Scribe et Jacques Offenbach. Chez Armand Colin, il a publié une Histoire culturelle de la France au XIXe siècle (2010) et dirigé le volume Les Spectacles sous le Second Empire (2010).

09/2022

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Généralités médicales

Médecine, science, histoire. Le legs de Mirko Grmek

L'oeuvre du médecin et historien d'origine croate Mirko Grmek (1924-2000) représente un moment incontournable de l'histoire des sciences et de la médecine de la seconde moitié du XXe?siècle. S'installant à Paris au début des années 1960, Grmek travaille aux côtés de Fernand Braudel, Pierre Huard, René Taton, Georges Canguilhem et Alexandre Koyré, puis devient professeur-chercheur aux Etats-Unis et directeur d'études à la Sorbonne. Personnage imposant par son savoir scientifique et sa connaissance des principales langues européennes, il participe à l'essor de l'histoire de la médecine et des sciences grâce à ses nombreux travaux sur la nature du vieillissement, le rôle de la quantification dans les sciences biologiques, l'histoire des maladies, l'oeuvre de Claude Bernard, dont il reste l'un des plus grands spécialistes. Annonçant le " tournant pratique " en philosophie des sciences, Grmek renouvelle l'épistémologie de la découverte scientifique et les méthodes d'investigation en histoire des sciences. Editeur fondateur de la revue History and Philosophy of the Life Sciences, son héritage se prolonge dans le cadre de l'école internationale en histoire de la biologie à Ischia, en Italie. Que retenir aujourd'hui de cette oeuvre couvrant l'histoire des concepts scientifiques de l'Antiquité à la période contemporaine ? Comment décrire cette méthode historique qu'il a préconisée ? A quel courant de pensée la rattacher ? Quelles voies nouvelles Grmek a-t-il tracées dans l'histoire des sciences biologiques ? Quelle est la singularité de son regard sur la science, la médecine, les techniques et leur historiographie ? Rassemblant des études récentes en français sur Mirko Grmek, cet ouvrage collectif se propose de dessiner les contours de son legs d'historien et de philosophe de la médecine et des sciences.

04/2019

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Cyclisme, VTT

Classiques. Lieux de culte et champions mythiques

Lieux de culte et champions mythiques Elles se nomment Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie. Cinq classiques aux surnoms qui sonnent comme des titres d'opéra : La Primavera, l'Enfer du Nord, La Doyenne, le Ronde, Les Feuilles Mortes. Intenses, rudes, parfois injustes, souvent tragiques, ces épreuves sont surtout inoubliables tant elles façonnent la grande histoire du cyclisme. Ce livre propose une plongée dans la culture de ces courses d'un jour en les abordant par un angle original : leurs parcours, inaltérés depuis des décennies. Côtes, descentes, monts et secteurs pavés, ligne de départ et d'arrivée et même une cabine téléphonique... autant de terrains de jeux transformés en chemins de pèlerinage, au fil des décennies, par les supporters qui y célèbrent leur dévotion aux héros de toujours Merckx, Hinault, Coppi ; et d'un jour : De Vlaeminck, Boonen, Vandenbroucke, etc. Poggio, trouée d'Arenberg ou encore mur de Grammont : à travers 12 lieux de culte, " CLASSIQUES " dessine les contours de la culture des Classiques où les mystères et les polémiques affluent autant que les exploits : Comment expliquer que tous les coureurs s'effondrent sur le mont pavé du Koppenberg ? Comment Bernard Hinault a-t-il résisté à la neige dans Liège-Bastogne-Liège ? Comment Gianni Bugno, en proie au vertige, a-t-il pu s'échapper dans la descente du Poggio grâce à Mozart ? Qui a déniché Arenberg ? Quand a été ajouté le Poggio ? Quand le vrai Quaremont a-t-il disparu ? Où est passé l'arbre du Carrefour de l'Arbre ? Des collines d'Italie aux monts piégeux de la Flandre, des pavés du Nord aux ascensions inhospitalières des Ardennes, il est temps de réviser ses classiques !

02/2022

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Football

Petit dico du foot Qatar 2022

"Vagina stadium (n. p.) L'un des stades du mondial 2022, le Al Wakrah Stadium conçu par l'architecte Irakienne Zaha Hadid, de forme oblongue et rose, ressemble à s'y méprendre à un sexe féminin géant. D'où son surnom donné par des internautes facétieux : Vagina Stadium ! Le gazon qatari serait-il maudit ? " L'univers du foot, nous le savons bien, possède ses mythologies, ses idoles, ses temples, ses rites, ses sociétés, ses populations, ses business, ses médias, etc. Pour autant, "son langage, sa verve, ses expressions, ses injures, ses drôleries... toute cette manne verbale" comme l'écrit Bernard Pivot dans sa préface, n'avaient jusqu'ici pas fait l'objet d'un recueil illustré. Le voici, enfin : environ 650 entrées et 180 illustrations nous donnent accès à un foot plein de pertinence et d'impertinence, aussi vif, séduisant, créatif et emporté que ses pratiquants, amoureux, admirateurs. Jean-Eudes Bolot, radiologue, ancien assistant-chef de clinique des hôpitaux de Lyon, a pratiqué le football pendant 25 ans. Auteur d'articles scientifiques, il a publié, en particulier, un ouvrage sur les varices (qui ont tendance à gonfler dans la tribu des footballeurs). Christian Larger est un expert reconnu des stratégies d'entreprise et de communication. Il a dirigé des agences de publicité (Saatchi & Saatchi, Groupe Altavia...). Maître de conférences pendant plus de 30 ans à Sciences Po Paris, c'est tardivement qu'il s'est découvert un vif intérêt pour le foot. Francis Macard a travaillé dans la publicité (Havas Conseil, RSCG). Amateur de nature, de voyages et d'histoire, auteur de Balades volcaniques en Auvergne et de Zone rouge, c'est avec plaisir qu'il illustre le Petit dico du Foot, inspiré par les cahiers et notes d'Alonzo Gonzales, ancien joueur pro du LOU. Illustration de couverture : © Francis Macard

10/2022

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Critique

Bonnefoy et la philosophie

Penseur, mais non pas philosophe, si Bonnefoy l'a été avec plus de fécondité qu'aucun des grands poètes de langue française, c'est parce qu'il a élaboré dans une oeuvre exactement monumentale les noyaux de problèmes par lesquels l'esprit de la poésie européenne depuis Shakespeare est parvenu à sa conscience de soi. Le présent livre examine d'abord "L'héritage philosophique chez Bonnefoy" ? : à savoir les dettes que le poète a contractées avec les philosophes qu'il a cités comme appuis de son travail (Platon, Plotin, Hegel, Kierkegaard, Wahl, Chestov, Bachelard, Nygren) ainsi qu'avec ceux dans l'horizon desquels il a réfléchi (Lucrèce, Rousseau, Bergson, Jaspers). Cette première section s'achève avec l'examen de l'héritage théologique dans l'invention des poèmes. Puis viennent les "Rencontres et confrontations" ? : d'abord la reprise des questions premières telles que le poète les a posées (la question du philosophique, celle de la métaphysique, celle de la présence), ensuite l'explication des relations et parfois des différends de sa pensée avec celle de grands contemporains (Blanchot, Bataille, Sartre, Levinas, Derrida, Barthes, Girard). L'ensemble trouve sa fin par l'analyse des rapports entre poème et musique. Ce livre d'études, qui donne à lire un important inédit de Bonnefoy sur Derrida, vise à élargir le champ de la recherche philosophique par la pensée de la poésie. T. Avec les contributions de Teddy Balandraud, Etienne Bimbenet, Sara Bonanni, Dominique Combe, Matthieu Contou, Natalie Depraz, Jeanne Dorn, Michèle Finck, Georges Formentelli, Ramona Fotiade, Jérôme de Gramont, Yvon Inizan, José Kany-Turpin, Sébastien Labrusse, François Lallier, Baptiste Loreaux, Jean-Philippe Milet, Patrick Née, Ahmet Soysal, Michel Terestchenko, Jérôme Thélot, Bernard Vouilloux, Patrick Werly et un inédit d'Yves Bonnefoy.

04/2023

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Littérature française

Gobineau et le gobinisme

A la rencontre de Gobineau : Robert Dreyfus, "Gobineau, qui est-ce ?. " . Bernard Faÿ, Les légendes du comte de Gobineau Abel Bonnard, Gobineau Daniel Halévy, Jacques de Boisjoslin Le romancier : Jean Cocteau, Eloge des Pléiades Alain, Gobineau romanesque Jean Prévost, Le comte de Gobineau et l'amour Le politique et le philosophe : Albert Thibaudet, Tocqueville et Gobineau Ernest-Antoine Seillière, La philosophie religieuse de Gobineau Paul Masson-Oursel, La logique de l'Asie et l'harmonie inter-humaine selon Gobineau Jean Louverné, Gobineau sinologue Gobineau et le gobinisme : Hermann Keyserling, Réflexions sur Gobineau Elie Faure, Destin de Gobineau Clément Serpeille de Gobineau, Le gobinisme et la politique moderne Warren C. Kincaid, L'influence de l'oeuvre scientifique du comte de Gobineau en Amérique et en Scandinavie Textes : Arthur de Gobineau, Notes inédites - Le Village de Saint-Georges - Lettres à Marie Dragoumis - Lettre à dom Pedro II, empereur du Brésil Clément Serpeille de Gobineau, Gobineau et le mouvement gobiniste (Bibliographie) Léon Trotsky, Qu'est-ce que le national-socialisme ? Jean Giraudoux, Combat avec l'Ange (II) L'air du mois : Pierre Drieu la Rochelle, Une semaine à Berlin Jean Guérin, Stavisky Pierre Abraham, Dures extrémités Denis Saurat, Le monstre du Loch Ness et Hitler Georges Rotvand, Fait divers espagnol Jean Vaudal, Lectures René Daumal, Les Ballets Joos Boris de Schloezer, Prodiges musicaux Georgette Camille, Marianne Oswald Denis Marion, Une femme qu'a le coeur trop petit Antonin Artaud, Métro au Studio des Champs-Elysées Eugène Dabit, La loi de lynch aux Agriculteurs - Madame Bovary au Ciné-Opéra Denis Marion, Les Aventures du Roi Pausole, de Granowsky André Lhote, Amédée de La Patelière au Salon d'Automne Roger Brielle, Dessins de Pascin à la Galerie Krogh Pierre Abraham, J'efface tout et je recommence Charles-Albert Cingria, Navigation fluviale L. Rivier, Dictature Henri Pourrat, Janvier

04/1991

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Histoire de l'art

Adèle de Rothschild, Jeanne et Madeleine Smith. Collectionneuse, artistes et mécènes

A l'origine de la Fondation des Artistes, on trouve deux actes de générosité : le legs par la baronne Adèle de Rothschild de son hôtel particulier du 11 rue Berryer à Paris et celui des soeurs Smith, Jeanne Smith et Madeleine Smith-Champion qui lèguent leur domaine de Nogent-sur-Marne. Toutes trois passionnées d'art, collectionneuses et artistes, elles offrent à l'Etat leurs biens pour soutenir les artistes. La première a légué, en 1922, l'Hôtel Salomon de Rothschild rue Berryer à Paris ; il est aujourd'hui le siège d'associations d'artistes et celui de la Fondation des Artistes. Ses très beaux salons, classés monuments historiques, exploités par une société organisatrice de réceptions de prestige, accueillent des manifestations haut de gamme. Les secondes ont offert, en 1944, leurs propriétés au coeur de Nogent-sur-Marne, composées de deux maisons d'agrément des XVIIe et XVIIIe siècles et d'un grand parc à l'anglaise de 10 hectares. Le site de Nogent-sur-Marne a obtenu en 2018 le label Patrimoine d'Intérêt Régional. En 1976, Bernard Anthonioz alors chef du service de la création artistique au Secrétariat d'Etat à la Culture, a l'intuition de regrouper ces deux legs en une seule fondation chargée de les administrer pour respecter les voeux des donatrices. La Fondation, dès lors, a vocation à accompagner les artistes aux étapes déterminantes de leur carrière, de l'entrée dans le milieu professionnel au sortir de l'école d'art à l'attribution d'un atelier, du financement décisif d'un projet au rayonnement international de leurs recherches plastiques, de la diffusion de leur travail dans un lieu d'exposition jusqu'à l'accès à une maison de retraite.

10/2022