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Vincent Delmas, Riccardo Crosa

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Beaux arts

Arearevue)s( N° 10 Eté 2005 : Vénus. Aspects des luttes et créations féminines

Théma : Alors que pour la première fois la Biennale de Venise accueille près de 40 % d'artistes féminines faisant mentir toutes les statistiques connues sur la présence des femmes dans le monde de l'art, on peut se demander avec les Guerrilla Girls, ce groupe d'artistes féministes new-yorkaises, si ce n'est pas là un nouveau cache-misère. Il était temps de faire un point sur la création féminine et sa relation au mouvement d'émancipation des femmes alors qu'aujourd'hui les brimades intégristes dénient les acquis des luttes d'émancipation. Ecouter Evelyne Sullerot qui nous parle de ce combat né dans la guerre et la résistance, poursuivi après la Libération pour que les femmes aient le droit au choix de la conception. Ecouter Antoinette Fouque ardente militante, co-fondatrice du MLF. Ecouter Pierre Foldès décrire l'actuelle et terrible situation des femmes excisées en France, s'interroger sur les propos de Henri Atlan qui prône l'ectogenèse... Qu'en est-il dans l'art ? Existe-t-il un art féminin ? C'est s'interroger avec Marie-Jo Bonnet. Découvrir enfin Jacqueline Lamba, amour fou d'André Breton, son épouse, qui a cinquante ans durant peint dans l'indifférence. Découvrir les collages de sa fille Aube Breton-Elléouët, se souvenir d'Unica Zürn, de Claude Cahun, d'Aline Gagnaire et de Gina Pane, interroger les plus anciennes, Ode Bertrand, Aurelie Nemours, Niki de Saint Phalle mais aussi Irina Ionesco ou Paula Rego et porter une attention soutenue à quelques jeunes créatrices, Anna Foka, Ann Sophie Staerk, Maja Bajevic, Elodie Pong, Anne-Sophie Bérard, Sophie Lecomte, Sari Myohaen, Lady K, Bindu Mehra, Gaëlle Chotard, Marie Plant, Evelyne Jaffrain, Luz Angela Lizarazo, Silvia Mini, Ingrid Mourreau, Béatrice Dacher, Isabelle Tournoud, Véronique Durieux et aussi s'arrêter à des démarches plus confirmées, Natacha Nisic, Christine Jean, Monique Frydman, Rineke Dijkstra, Colette Deblé, Miss Tic, Olivia Clavel, Luna, Irmgard Sigg, Joan Soulimant, Jenny Saville, Linda Todisco, Frédérique Charbonneau, faire un point sur le cinéma avec Jackie Buet et Klonaris/Thomadaki. Varia : Vénus est aussi la déesse de la beauté. Ne fallait-il pas s'interroger avec Georges Vigarello sur son histoire ? S'interroger encore avec Bernard Stiegler de la nécessité de sauver le symbolique, avec Lucy et Jean-Pierre Vincent de l'aimantation amoureuse, ouvrir encore le champ de sa pensée avec Sapho la chanteuse, Vénus Khoury-Gattha l'écrivain, Anne Brochet la comédienne, Catherine Millet et Sophie Calle. Folio : Autour des intervention d'Antoinette Fouque et d'Évelyne Sulierot là grandes dates du mouvement féministe depuis 1944.

07/2005

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Philosophie

CAHIERS DE MEDIOLOGIE N°2 : QU'EST-CE QU'UNE ROUTE

Ouverture : Régis Debray, Rhapsodie pour la route François Dagognet, Route, anti-route et méta-route La route : permanence & paradoxe : Odon Vallet, Le routard et la routine Numa Broc, Géographie : les grandes lignes François-Bernard Huyghe, Cheminement animal, route humaine Daniel Bougnoux, L'état des routes François-Bernard Huyghe, Le médium ambigu Régis Debray, Le risque routier Nanine Charbonnel, Homo Viator ou Les dix métaphores de la marche Odon Vallet, Trois marcheurs : Bouddha, Jésus, Mahomet Pierre Sansot, Chantons les bas-côtés Jacques Lanzmann, L'ampoule, la crampe et le plaisir - Moi, j'aime l'autoroute Les routes : art & métier : François Dagognet - Alain Dupont - Michel Chappat, La chimie de la route. Dialogue du philosophe et de l'entrepreneur (entretien) Andre Guillerme, Chemins, routes, autoroutes - Théorie des routes Catherine Bertho-Lavenir, Lutte de classes et d'influence Alain Gras, Paris-Bangkok-Saigon : carnet de vol Arnaud Sompairac, La route, la nuit Serge Tisseron, Choses vues Thierry Dufrêne, On the road again. Notes sur un thème de l'art américain Les inforoutes : fin de la route ? : Daniel Parrochia, Les routes invisibles Karine Douplitzky, Voyage au bout de la route Pierre Lévy - Alain Finkielkraut, L'impasse ou l'échappée ? (entretien) Isabelle Rieusset, Un milieu conducteur Monique Sicard, Brouillards sur la route Robert Damien - Salvatore Maugeri, Normaliser pour dominerCoda : Régis Debray - Michel Serres, Sortir des réseaux... (entretien) Kiosque : En relisant en revoyant... : Karine Douplitzky, Le multimédiaticien François-Bernard Huyghe, La main (invisible) du futur Daniel Bougnoux, Philosophes, à vos marches ! Serge Tisseron, Le Cri de la soie : la trahison des images Daniel Bougnoux, Neuropolar Karine Douplitzky, Shakkei ou Les routes du virtuel Pierre-Marc de Biasi, Edward Hopper : l'émergence de la route moderne - Un héritage esthétique du IIIe Reich : l'autoroute nazie Frédéric Tachot, Les mots de la typographie. Initiation ouvrière Régis Debray, L'impératif retour aux sources (Image, Icône, Economie de Marie-José Mondzain) Jean Clair, Eloge du visible (Fondements imaginaires de la science, de Jean Clair) Daniel Bougnoux, Ridicule !, une technologie de l'esprit Serge Tisseron, L'«effet Copycat» Pascal Lardellier - Paul Rasse, Au carrefour des inforoutes, le cybercafé...J Lichnérowicz - Arnaud Sompairac, Bonne expo cherche partenaires...Patrice Claude, Une route réservée aux Israéliens...Louise Merzeau, Single Track Road Luiz Martino, Métaphores Jean-Michel Frodon, JLG Airline François Cusset, Déterritorialiser le livre français Louise Merzeau, Mois Off Laurent Roth, De l'assassinat du spectateur par la fée électricité Janique Laudouar, Une autre façon de monter l'escalier Philippe de Bruyn, Réponse à l'hyperscène Luiz Martino, L'objet évité Vincent Tiffon, Instantané médiologique Michel Wolf, Les garagistes de l'informatique Jean-Michel Frodon, Legendre au miroir Régis Debray, Vidéo-sadisme Anthologie.

11/1996

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Régionalisme

L'enseigne à Lyon. Son histoire, sa philosophie, ses particularités, les boutiques, les maisons, la rue, la réclame commerciale

John Grand-Carteret nous entraîne dans une découverte pour le moins originale : l'étonnante histoire des enseignes commerciales. Publicité de proximité et témoin privilégié tant des évolutions du commerce urbain que de la personnalité changeante des rues qui l'accueillent, l'enseigne devait être traitée par le biais d'une ville de choix, à la hauteur des ambitions encyclopédiques du chercheur passionné. La richesse précoce des enseignes lyonnaises et leur raison d'être ne lui ont pas échappé : " De bonne heure, Lyon fut une grande cité, un centre commercial et industriel prospère. " John Grand-Carteret réussit en 1902 à faire publier cette œuvre de référence dont il définit lui-même l'objet singulier : " Ce volume est double ; je veux dire qu'il est, à la fois, conçu à un point de vue général et à un point de vue particulier, - général, parce que sans remonter au déluge, sans m'occuper des Romains, J'ai voulu faire ressortir ce qu'on avait, encore, à peine entrevu, la philosophie et les particularités multiples de l'Enseigne - local, parce que je me suis cantonné pour la partie moderne, en une ville unique et en une ville de province, bien toujours la première malgré les surprises des recensements, Lyon. " Cette déclaration d'un homme non natif du lieu répond bien à celle, plus ironique, du père Commire dans les Carmina : " Lutèce, ne soit pas si fière, à peine tu étais née que déjà la Gaule m'avait proclamée reine de ses cités. " Pour parachever son travail, John Grand-Carteret a demandé au graphiste lyonnais renommé Gustave Girrane d'illustrer abondamment ses propos. Résultat : près de quatre cents dessins où, pour reprendre les termes du Courrier de Lyon, il " transcrit ce qu'il voit avec exactitude, minutie. L'on peut être assuré qu'il ne trompe point son monde et cela est une qualité dans un temps où tout n'est que façade, où la moindre babiole revêt des aspects qui la font prendre pour une chose précieuse. " Nous découvrons ainsi une enseigne Au tailleur ni riche ni pauvre, avenue de Saxe, un seigneur féodal détroussant les marchands, un bas-relief antique transformé en enseigne à Vaise, la maison aux 365 fenêtres vue du quai Saint-Vincent, Au Bon Gnafron qui annonce un marchand de chaussures cours Gambetta, l'étiquette de la Crème de Cocu, le prospectus Au Gagne-Petit d'un magasin-bazar, et des centaines d'autres représentations cocasses, insolites, amusantes ou excentriques. Louis de Lacroy

11/1999

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Impressionnisme

Les nuits étoilées de Van Gogh

" Encore une fois, je me laisse aller à faire des étoiles trop grandes " V. Van Gogh Le 20 février 1888, âgé de 35 ans, Vincent Van Gogh, l'homme du nord, s'installe à Arles. C'est l'hiver, mais il découvre la lumière provençale, éclatante de jour comme de nuit. Stupéfait par la limpidité du firmament, ce passionné d'astronomie se laisse gagner par un projet nouveau : peindre le ciel. Et Même s'il est intimidé par le sujet, il veut surtout peindre un ciel étoilé. Parce que " La nuit est encore plus richement colorée que le jour ", écrit-il. Certains de ses plus grands chefs-d'oeuvre naîtront de ce projet : Terrasse de café le soir à Arles, La nuit étoilée sur le Rhône, La nuit étoilée de Saint Rémy de Provence... Les étoiles sont-elles, dans ces toiles, disposées au hasard ou bien correspondent elles à une configuration réelle du ciel nocturne ? Cette question qui anime l'écrivain et astrophysicien passionné des arts qu'est Jean-Pierre Luminet n'est pas seulement une affaire de curiosité biographique, cela touche aussi à la vision fondamentale du peintre. Van Gogh a toujours mis en avant son désir de faire preuve d'un certain réalisme dans la transposition picturale " Cela m'amuse énormément de peindre la nuit sur place... de peindre la chose immédiatement ", écrit-il dans une autre lettre. Ce débat (faut-il peindre d'après nature ou imagination) est si sérieux qu'il a provoqué la brouille entre Gauguin et Van Gogh (et la mutilation de l'oreille et crise de folie qui ont suivi chez ce dernier). Entre biographie, histoire de l'art, science et poésie, se déplaçant sur les lieux précis où Van Gogh a peint, consultant les travaux de certains prédécesseurs (le plus souvent pour les contredire), et recourant à des logiciels de reconstitution astronomique, Jean-Pierre Luminet a mené l'enquête. A force de recoupements, il a pu établir que les portions de ciel représentées dans les tableaux correspondent toujours à une réalité. Mais il lui arrive aussi de rendre les choses plus complexes... pour des raisons purement artistiques. Ainsi Van Gogh, comme l'établit avec une fascinante sagacité Jean-Pierre Luminet, opère parfois des montages, ou mêle observation précise, imagination, mémoire... En cela aussi, il a bouleversé les canons et annoncé les évolutions futures de son art (vers le cubisme, le surréalisme, l'abstraction). Ce n'est pas le moindre mérite de ce passionnant petit livre que de démontrer cela.

02/2023

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Poésie

La Forge n°1

Des revues meurent, des revues naissent la forge, revue nouvelle, une de plus... Une revue de poésie, qui plus est, cette "chose" prétendument étrange et incompréhensible, légère et futile. Y a-t-il trop de revues ? Jamais assez ! Et qu'importe si le lectorat s'étiole - il en fut toujours ainsi de la plainte quant au délaissement de la poésie... C'est l'une des lamentations des poètes et des éditeurs de poésie. Parions qu'il restera un dernier carré de lucides, avides de cette futilité essentielle ; de réfractaires résistants qui ne se rendront pas aux impératifs des écrans, de l'information et du divertissement - fût-il littéraire. la forge n'est en rien, dans ses intentions, la suite de la revue NUNC car, à la différence de celle-là, elle sera exclusivement consacrée à la poésie. Sa motivation première consiste à ne pas obéir à une logique de chapelles qui, quand elles ne s'ignorent, le plus souvent se méprisent. Toutes, nous semble-t-il, méritent notre attention, quand même nous ne serions sensibles qu'à telle ou telle d'entre elles. Toutes sont des lieux d'exploration du langage et de renouvellement de la façon de dire le monde et notre présence fugace ; des lieux de défense, des "ZAD" de la langue contre les détournements qu'elle subit à des fins idéologiques - simplifications / distorsions de la réalité - ou économiques - réduction du langage à des slogans publicitaires, au strict nécessaire de la relation commerciale. Ces détournements n'ont d'autre objectif que l'aplatissement de la pensée, l'anéantissement de la réflexion, l'asservissement au divertissement et à la consommation. En somme : l'abrutissement de l'individu et, de facto, la destruction de sa dimension citoyenne afin de le contenir dans un état végétatif répondant aux ordres publicitaires, identitaires, ludiques. REGINALD GAILLARD Liminaire D'AILLEURS FAUSTO URRU . SEBASTIEN MINAUX . ELISA BIAGINI . ROLAND LADRIERE . CAROLYN FORCHE THIERRY GILLYBOUF . RON RASH . GAËLLE FONLUPT . ANNE SEXTON . SABINE HUYNH DIANE SEUSS . AUDOMARO HIDALGO . GAËTANE MULLER VASSEUR . ROHAN CHHETRI . ERIC AUZOUX LUUK GRUWEZ . DANIEL CUNIN & D'ICI OLIVIER BARBARANT . EMMANUEL LAUGIER . REGINE FOLOPPE . FRANCOIS BORDES PALOMA HERMINE HIDALGO . COLINE HEZARD . ISABELLE ALENTOUR . ADELINE BALDACCHINO SOPHIE GRENAUD . JEAN ADRIAN . DOMINIQUE SAMPIERO . ROLAND LADRIERE . TOM BURON THIERRY ROMAGNE . CAROLINE GIRAUD . ORIANE TAÏEB . DAVID LESPIAU . NOUR CADOUR BLANDINE BESCOND . ANANDA BRIZZI . CHANTAL RINGUET . ANNA JOUY . DELPHINE CONSTANT L'INTIME DU POEME Mireille Havet Voix oubliées MIRON KIROPOL LA FORGE DU POETE CHRISTIAN VIGUIE . JEAN-CLAUDE PINSON . JACQUES VINCENT DAVID LESPIAU . ADELINE BALDACCHINO CAHIER CRITIQUE accompagné d'encres de Julien Spianti

10/2023

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Monographies

Van Gogh. L'art plus grand

Aujourd'hui mondialement connu, Vincent Van Gogh reste dans l'histoire de l'art l'exemple même du peintre maudit. Mais s'il n'était pas celui que l'on croit ? Car derrière la légende de l'artiste incompris et tourmenté se tient un peintre formé auprès de maîtres hollandais, influencé par François Millet et Edouard Manet, qui séjourne à Anvers, débarque à Paris rejoindre son frère Theo, part à Arles chercher l'éblouissement de la couleur, passe par Saint-Rémy-de Provence, pour enfin vivre une dernière période à Auvers-sur-Oise. Et c'est à travers ces différentes villes emblématiques de sa vie et de son évolution artistique que cet ouvrage choisit d'analyser la frénésie créatrice d'un peintre, dont la légende, toujours vivace et trompeuse, empêche aujourd'hui encore de bien connaître. Un peintre qui témoigne d'une culture littéraire et artistique immense, travaille sans relâche, s'attaquant à tous les sujets, de la nature morte à l'autoportrait jusqu'aux paysages incandescents de la Provence, parsemés de tournesols lumineux, d'amandiers en fleur et d'oliviers argentés. Sans oublier ses derniers mois à Auvers-sur-Oise, une période marquée par un véritable renouveau artistique et la production de quelques-uns de ses plus grands chefs-d'oeuvre. En un peu moins de dix ans d'une activité intense et déterminée, Van Gogh, que rien pourtant ne prédestinait à devenir peintre - lui qui voulait, comme son père, devenir pasteur -, laisse près de neuf cents tableaux et une correspondance d'une richesse inouïe, et s'impose comme l'une des figures majeures du postimpressionnisme, l'un des précurseurs de l'art moderne. La collection L'Art plus grand Cette collection propose une découverte des plus grands artistes de l'histoire de l'art, présentée dans une reliure luxueuse et inédite : composée d'une couverture en vraie toile imprimée dont le motif se prolonge en un jaspage harmonieux, elle crée ainsi une illusion visuelle enveloppante qui donne au livre son caractère précieux et unique. En plus d'une soixantaine d'oeuvres majeures d'un peintre, l'ouvrage reproduit six de ses chefs-d'oeuvre incontournables sous forme de dépliants, qui se déploient en largeur ou en hauteur. Accompagnés d'une notice détaillée, ils permettent de voir l'oeuvre en grand, d'en observer les moindres détails, de s'immerger dans la texture de la matière et dans la touche picturale. Cet ouvrage consacré à Van Gogh propose les six dépliants suivants : Le Semeur, juin 1888 Les Tournesols, été 1888 Les Iris, 1889 La Nuit étoilée, juin 1889 Autoportrait, été 1889 Amandier en fleur, février 1890

10/2023

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Opéra

A l'opéra chez les Despous !

Mardi 22 décembre 1896, c'est bientôt Noël... mais chez les Despous de Paul, c'est pour une autre occasion que l'on s'apprête, Charles empoignant sa canne à pommeau d'une main toujours aussi élégamment gantée même si un peu moins ferme que naguère, tandis que son épouse Fanny passe par-dessus sa belle tenue de soirée un manteau adapté aux sorties hivernales : ce soir, ils se rendent à la Première de l'opéra Thaïs, du compositeur Jules Massenet, qui connaît une tournée triomphale en province depuis sa création à Paris en 1894. Comme la plupart des membres de la bonne société montpelliéraine, les propriétaires de l'hôtel particulier – aujourd'hui appelé de Cabrières-Sabatier d'Espeyran -, bien qu'ils organisent de nombreuses soirées, bals et concerts de chambre, dans ce lieu qu'ils ont fait construire, aménagé et décoré à cet effet depuis 1875, ne dédaignent pas les sorties culturelles que leur offre la vie de la cité. En cette fin de – XIXe – siècle, elle s'y trouve particulièrement riche et variée, aussi bien au musée qu'à l'opéra qui connaît une période de renaissance, à travers sa reconstruction et les spectacles qui y sont créés, par des compositeurs dont la réputation devient nationale, ou donnés en raison de l'importance reconnue de la scène montpelliéraine. 3 juillet 1981, c'est déjà l'été... et le début d'une nouvelle longue histoire, celle de la création de Festival de Montpellier Danse, avec la création de Daphnis et Alcimadure, premier opéra- ballet en langue occitane créé en 1754 par le compositeur et violoniste Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (Narbonne, 1711 – Paris, 1772). Cette recréation, mise en scène par Jacques Bioulès, dont les décors sont de Jean Hugo et les costumes de Vincent Bioulès, fait sensation, une pastorale en occitan servant d'ouverture à une nouvelle ère dans le monde des arts et du spectacle à Montpellier. Grâce à un partenariat exceptionnel entre l'Opéra de Montpellier et le musée Fabre, et grâce à l'importance des prêts des archives municipales, cette exposition, sise dans l'hôtel de Cabrières-Sabatier d'Espeyran retracera la vie culturelle et musicale de la ville, à travers ses moments forts, de la fin du XIXe siècle à aujourd'hui. Costumes, partitions, archives, dessins, tableaux, et diffusions sonores donneront à voir cette effervescence artistique et la feront partager aux visiteurs tout au long du parcours, dans une expérience visuelle et acoustique.

07/2022

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Revues

Schnock N° 49

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des filles de pub (vol. 1) : Les chanteuses par Alister p. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Bourvil p. 30 Dominique Raimbourg : "Mon père était un bon vivant, toujours animé par le goût de la fantaisie" par Luc Larriba p. 42 Le Petit Bourvil illustré par Karelle Fitoussi et Luc Larriba p. 54 Bourvil vu par... Danièle Thompson, Patrick Préjean, Françoise Deldick, Marina Vlady, Corinne Marchand, Denise Morlot et Jacques Balutin par Luc Larriba p. 62 Filmographie Bourvil par Christophe Ernault p. 70 L'autre voyage au bout de la nuit : Making-of de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 86 Les meilleurs dialogues de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 90 Bourvil et les femmes par Clara Laurent p. 100 Le Cerveau, un amusement qui coûte cher... par Sylvain Perret p. 110 Les meilleurs dialogues de Bourvil par Luc Larriba et Karelle Fitoussi p. 116 "Mes p'tites chansons" : top 10 chansons Bourvil par Baptiste Vignol p. 124 Robert Nyel : "Mes chansons étaient un peu des peintures" par Baptiste Vignol p. 128 Bernie Bonvoisin : "On fumait du mauvais shit qui était coupé avec du pneu" par Rod Glacial p. 140 L'incroyable histoire de Supermatou ! par Vincent Brunner p. 150 Enrico Macias : De Bab El Oued au Carnegie Hall par Christian Eudeline p. 164 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 166 Artichaut must go on par Marie-Laure Hustache p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Lola et quelques autres de Régine Deforges par Edouard Jacquemoud p. 172 Trésor CD : Post-partum des Innocents par Théo Abarrategui p. 174 Trésor DVD : Les mois d'avril sont meurtriers de Laurent Heynemann par Rod Glacial

12/2023

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Religion

Teresita, la théologie de la tendresse. Une fille de la charité chez les indiens en équateur

Née dans les Landes il y a 90 ans, Teresita est une femme énergique, déterminée, en lutte permanente contre l'injustice. Rebelle de nature, elle a su dompter sa fougue pour en faire sa force. Fille de la Charité, elle prononce ses voeux en 1951. Après une première mission en Égypte, elle part en Équateur en 1968. Suivant les préceptes de Vincent de Paul, elle vit au milieu des pauvres. Dans la province côtière d'Esmeraldas, elle active un service aux malades, des cours d'alphabétisation, des ateliers de formation pour les femmes, crée même un collège public. Un grave accident l'immobilise deux ans à l'hôpital. Elle termine sa convalescence à la Casa Santa Cruz auprès de Mgr Proaño, grande figure de la théologie de la libération, et entreprend une nouvelle mission dans la Sierra. En 1984, elle y crée la Mission indienne Flores, ouvre un centre de formation, des jardins d'enfants, un service de santé, un accompagnement aux vieillards abandonnés. Elle y travaille aujourd'hui à assurer sa relève avec l'équipe des jeunes Indiens qu'elle a formés. L'Équateur où elle a passé plus de la moitié de sa vie est aujourd'hui en pleine mutation. Sous le gouvernement de Rafael Correa, la nouvelle constitution reconnaît la langue et la culture indiennes, l'enseignement et la santé sont désormais gratuits, un gigantesque réseau routier et un accès aux nouvelles technologies sur l'ensemble du territoire désenclavent les secteurs les plus reculés. Toujours en marche, Teresita approuve et accompagne ces changements jusque dans les communautés de base des sommets. Ce livre a pour propos de faire connaître davantage son action, d'élargir le cercle de ses soutiens, contribuant ainsi à la pérenniser. Priorité y est donnée à la parole de Teresita, à travers les multiples conversations et échanges épistolaires avec l'auteur en Équateur et en France, dans sa correspondance avec différents interlocuteurs et dans les archives de la Mission Flores. Elle dit l'enfance, la vocation religieuse, la guerre, et la construction d'une personne et d'une oeuvre sans cesse en transformation dans la vie aux côtés des Indiens Puruháes, pauvres parmi les pauvres. Après de nombreux voyages en Amérique latine où elle a participé activement au développement des échanges culturels avec l'Europe, Sylvie Viaut a rencontré Sor Teresita à la Mission indienne Flores (Équateur). Elle est secrétaire de l'association SOL-I-FLOR-E (Solidarité avec les Indiens de Flores Équateur).

11/2015

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Rugby

Anthologie du XV de France

Tout sur le XV de France (histoire, rayonnement, grands joueurs, capitaines, sélectionneurs, femmes, etc.) un an avant la Coupe du monde en France. Préface d'Antoine Dupont. Le XV de France, l'équipe de France de rugby, est une institution plus que centenaire. Depuis son premier match international en 1906 face aux All Blacks, il s'est construit une histoire immense parsemée de tournées épiques, de dix Grand Chelems dans le Tournoi et de trois finales de Coupe du monde (1987, 1999 et 2011). Mais le XV de France, ça n'est pas que des résultats ou une rivalité historique et entretenue avec les Anglais. C'est aussi un style, le french flair, et une philosophie alimentée par de grands penseurs du jeu (Villepreux, Fouroux, Galthié...) Voici donc pour faire le tour du XV de France, cette encyclopédie illustrée par les images centenaires de L'Equipe qui présente à la fois toute l'histoire, les stats et tous les joueurs internationaux mais aussi l'esprit et la philosophie de l'équipe de France, moins d'un an avant la Coupe du monde de rugby 2023 organisée en France. Sommaire Ils ont fait le XV de France (Domenech, Albaladejo, Vannier, Boniface, Spanghero, Maso, Dauga, Camberabero, Blanco, Sella, Clerc, Dupont...) Entretien : Vincent Clerc Naissance d'une équipe Entretien : Henri Garcia Le XV de France et le Tournoi (de 1910 à aujourd'hui) Entretien : Abdelatif Benazzi La troisième mi-temps(en tournée et lors le Tournoi) Entretien : Cédric Heymans Les grands Capitaines (Communeau, Jaureguy, Basquet, Prat, Mias, Crauste, Carrère, Fouroux, Rives, Saint-André, Ibanez, Pelous, Dusautoir...) Entretien : Raphaël Ibanez Le XV de France et la Coupe du monde (de 1985 et la rôle de Ferrasse jusqu'à aujourd'hui) Entretien : Marcel Martin Le XV de France, une main tendue (rôle de la France en Europe (FIRA) et dans le monde (Fidji, Argentine, USA, URSS, Afrique du Sud, etc.) Entretien : Jean-Louis Boujon Nos meilleurs ennemis (Nouvelle-Zélande, Angleterre, Argentine, Afrique du Sud) Entretien : Serge Blanco Son styles et ses penseurs (Crabos, Laffont, Barrière, Deleplace, Conquet, Barthez, Barrière, Villepreux), French Flair... Entretien : Pierre Villepreux Le XV de France et ses entraîneurs (de Prat à Galthié) Entretien : Pierre Berbizier Les matches mythiques(1955, 1958, 1961, 1964, 1968, 1973, 1977, 1979, 1981, 1984, 1986, 1987, 1993, 1994, 1995, 1999, 2007, 2009, 2011, 2021) Entretien : Olivier Magne + Liste des internationaux français Liste des matches par année (avec classements du Tournoi) Records (sélections, points, essais) Résultats des Coupes du monde (poules, phase finale, réalisateurs, marqueurs)

12/2022

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Revues

Oblik N° 5/Printemps 2021 : Liberté égalité sororité. 50 raisons de devenir féministe (ou de le rester)

OBLIK n°5 Oblik, c'est la revue d'infos dessinées d'Alternatives Economiques où des illustrateurs talentueux posent un regard créatif et décalé sur l'actualité avec, en toile de fond, l'expertise et l'exigence des journalistes d'Alternatives Economiques. Ce numéro a pour thème "Liberté, Egalité, Sororité. 50 raisons de devenir féministe (ou de le rester)" et sa couverture est signée Lucrèce Andreae. "Liberté, Egalité, Sororité. 50 raisons de devenir féministe (ou de le rester)". Ca fait combien de siècles déjà que les femmes réclament qu'on ne les prenne plus pour des potiches et des boniches ? Combien de décennies qu'elles rongent leur frein pour obtenir le droit, le vrai droit - pas celui des lois de papier - de suivre les mêmes études, d'exercer le même métier, de gagner le même salaire, de bénéficier des mêmes loisirs, de recevoir les mêmes prix aussi quand leur talent est éclatant ? Et combien de temps encore devront-elles supporter d'être considérées comme des corps en libre-service par ceux dont la force brute est le seul langage ? Le combat pour l'égalité ne date pas d'hier bien sûr. Mais dans la foulée du mouvement MeToo et à la surprise de militantes moins jeunes parfois, une nouvelle génération de féministes a surgi qui rue dans les brancards avec des slogans qui claquent, parfois crus. Des images qui vont droit au but sans pudeur superflue. A découvrir également dans ce numéro : Une BD sur l'impact de la mondialisation sur l'environnement : " La mondialisation détruit-elle l'avenir ". Texte de Sébastien Jean et Isabelle Bensidoun du Cepii (Centre d'études prospectives et d'informations internationales) / illustration d'Enzo La France racontée par ses paysages. Texte de Vincent Grimault / illustration de Jérémie Fischer Un sujet sur la chasse et la biodiversité (dans les coulisses de la chasse) Un portfolio (sujet photo) La couverture de ce numéro est signée Lucrèce Andreae (autrice de la BD "Flipette et Vénère", également réalisatrice et scénariste, notamment du film d'animation "Pépé le morse" qui a remporté le César du meilleur court métrage d'animation en 2018). (Le 4e numéro d'Oblik portait sur "50 leçons d'écologie pour les boomers et les autres", le 3e numéro sur "Tout ne va pas si mal : 50 raisons de garder espoir", le 2e numéro sur "Les Français ne sont pas ceux que vous croyez" et le 1er numéro sur "Manuel de survie contre les idées reçues").

04/2021

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Football

Le jeu à la nantaise - Livre

Les secrets du jeu à la nantaise révélés par les quatre entraîneurs qui ont bâti les succès du FC Nantes. Le Football Club de Nantes est un cas à part dans le football français. Au-delà de son palmarès qui affiche 8 titres de champion et 3 Coupes de France, il faut retenir sa constance au plus haut niveau... mais surtout cette culture qui concilie le beau jeu à l'efficacité. En proposant un jeu atypique, ce club a fait rêver plusieurs générations de passionnés. Sa philosophie privilégiant l'intelligence collective a toujours été en marge avec la pensée dominante de l'époque : que ce soit l'ère du catenaccio ou, plus tard, celle de la puissance athlétique. Pendant 4 décennies, ce jeu a inspiré de nombreux clubs de la planète Football au coeur desquels se trouve notamment le FC Barcelone. Une filiation évidente tant le Barça a profondément modifié sa vision du football suite à quelques séjours d'observation dans la capitale ligérienne. Le " Jeu à la Nantaise " incarne aussi une philosophie du football en décalage avec les conceptions prônées par les instances fédérales et la presse spécialisée. Un modèle à part qui sort des sentiers battus. Le " Jeu à la Nantaise " est une pratique qui à l'origine puise ses fondements dans les 3 principes immuables édictés par José Arribas : Technique, Vitesse et Intelligence. Toutefois, la manière de jouer au football n'est que la phase apparente d'une culture managériale qui prend appui sur l'identité du club et ses valeurs, une vision spécifique du collectif et des relations humaines, une conception de l'éducation et de la formation. C'est une matrice qui se réinvente en permanence pour produire de l'intelligence collective. Les promoteurs et garants du " Jeu à la Nantaise " sont les 4 entraineurs qui ont marqué l'histoire du FC Nantes : José Arribas, Jean Vincent, Jean Claude Suaudeau et Raynald Denoueix. Ce livre a pour but de décrire leurs parcours personnels, leurs conceptions du métier d'entraîneur et leurs méthodes de travail. Avec des personnalités différentes, ils ont chacun contribué, avec talent, à donner à ce jeu un éclat particulier. Entre eux, le jeu constitue un continuum et leurs histoires personnelles s'imbriquent étroitement. Une aventure humaine qui constitue en soi une sorte de " quête du graal " permanente visant à adapter le jeu aux talents des joueurs et aux mutations d'un football professionnel devenu sans cesse plus exigeant. Aucun autre club que le FC Nantes n'a généré autant, chez ses joueurs, l'envie de devenir coach ou éducateur.

10/2022

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Architecture

L'Architecture d'aujourd'hui AA n°453 : Construire local - Fev 2023

Que signifie "construire local" à l'heure d'une pénurie généralisée des ressources et matériaux de construction ? C'est sans doute l'un des termes les plus galvaudés aujourd'hui : local et, plus encore, l'expression "construire local" est de toutes les lèvres et de tous les projets. Car c'est entendu : pour diminuer un bilan carbone, réduire les émissions de gaz à effet de serre, bref lutter contre le réchauffement climatique, il convient de construire au plus près de ressources choisies, dans le cadre de circuits courts. Cela étant dit, est-ce que "construire local" est toujours le meilleur calcul en matière de bilan écologique ? Comment distinguer les entreprises réellement vertueuses des chantiers d'apparence ? AA propose une enquête aux quatre coins du monde sur l'architecture dite "locale". Au sommaire : hommage à l'architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, Pritzker Prize 2018 ; les conseils lecture du Centre Canadien d'Architecture ; plongée dans les archives d'AA avec Jean-Philippe Hugron ; retour sur l'histoire du mythique Grand Rex avec Jean-Claude Raspiengeas ; le 13e opus des carnets du réemploi, par Vincent Laureau et Victor Meesters ; les récentes réalisations de HEMAA, Christophe Hutin et Civic Architects ; entretien avec l'écologue et botaniste Audrey Muratet à propos de ses recherches sur la biodiversité des villes, par Christelle Granja ; appropriation culturelle et localisme dans le secteur de la mode, une notion interrogée par Anastasia de Villepin ; pérégrinations photographiques en Haute-Saône avec Luc Boegly ; entretien avec l'auteure japonaise Ryoko Sekiguchi à propos du "local" en gastronomie, par Emmanuelle Borne ; portrait de l'architecte thaïlandais Boonserm Premthada dressé par Marie-Hélène Contal, directrice de l'Ecole spéciale d'architecture ; essai d'Eric de Thoisy, directeur de la recherche de l'agence SCAU, à propos de localisme à l'échelle globale de la Terre ; l'architecture loin des grands centres urbains racontée par Valérie de Saint-Do ; l'origine des matériaux de construction étudiée par le collectif (in)visible ; entretien avec l'architecte Morgan Moinet, à propos du réemploi des matériaux de construction, par Amélie Pouzaint ; AA sur les ondes, une nouvelle rubrique en partenariat avec France Culture et l'Esprit des lieux ; les constructions locales de Joly Loiret, Anatomies d'Architecture, Wallmakers, AAU Anastas et Atelier png ; l'expertise de l'architecte Sophie Brioul pour la transformation des matières naturelles en matériaux de construction présentée par Christine Desmoulins ; une matériauthèque sur le thème du recyclage et du réemploi présenté par Lisa Agostini.

02/2023

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Revues

Schnock N° 50, printemps 2024 : Johnny Hallyday

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock P. 8 Schnock des cultures tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Le Top 15 Johnny, objets du culte, par Michel Dalloni P. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Johnny Hallyday p. 30 Johnny Hallyday : "Les gens qui sourient tout le temps ont l'air con" par Serge Loupien p. 38 Le Petit Johnny illustré Karelle Fitoussi, Baptiste Vignol et Vincent Brunner p. 50 Léon Smet, le père invisible par Yves Bigot p. 58 Que j'aime "Que je t'aime" par Laurent Chalumeau p. 74 Nanette Workman : "Même dans ses excès, Johnny savait poser des limites" par Thibaut Geffrotin p. 78 Docteur Bamy et Mister Hallyday par Baptiste Vignol p. 86 Johnny par la bande par Christian Eudeline, Thibaut Geffrotin et Georgina Tacou p. 90 Top 20 Johnny Hallyday par Alister p. 100 Johnny Lagaffe par Armand Noël p. 104 Daniel Rondeau : "La mélancolie l'a accompagné jusqu'à la fin de sa vie" par Laurence Rémila p. 114 Nathalie Baye : "Johnny, c'était un pépère tranquille ! " par Luc Larriba p. 120 Johnny au cinéma vu par... Patrice Leconte, Laetitia Masson, Laurent Tuel, Costa-Gavras, Claude Lelouch et Hervé Palud par Luc Larriba et Marc Godin p. 128 Schnock vidéo présente Terminus par Sylvain Perret p. 138 Johnny au ciné - Le best of et le worst of par Marc Godin p. 142 Johnny : "Je suis un fou des sauces ! " par Alister p. 146 Johnny Canaille ! par Luc Larriba et Laurence Rémila p. 160 Johnny dans Schnock P. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Dans l'ombre de Johnny d'Alan Coriolan par Laurence Rémila p. 172 Trésor CD : Lorada de Johnny Hallyday par Alister p. 174 Trésor DVD : J'ai tout donné de François Reichenbach par Alister

03/2024

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Mouvements artistiques

Look Close, Think Far. Art at the Ackland

This richly illustrated volume introduces one of America's finest university art museums - one whose directors, curators, donors, and patrons have left a remarkable legacy, a museum collection that encourages us all to "look close, think far. " The selection of over 280 highlights is presented with brief commentaries and an essay that traces the growth of the Ackland Art Museum's outstanding collection. The Ackland Art Museum at the University of North Carolina at Chapel Hill is one of the United States' most distinguished public university art museums. Founded in 1958, it now houses over 20, 000 works of art, covering some 5, 000 years of cultures from around the globe. "Look Close, Think Far" is the tagline of the Ackland, informing everything from the dynamic and varied program of special exhibitions to ambitious interpretation, education, and outreach activities. It applies especially strongly to the museum's extensive permanent collection. Although an integral part of the oldest public university in the United States, the Ackland is a relatively young institution. Now approaching its sixty-fifth year, it has become the proud steward of over 20, 000 works of art from an impressively broad range of world cultures and time periods. The Museum is known for its special strengths in art of the European tradition, with very strong holdings in prints and drawings ; the arts of Asia, and especially China, Japan, and India ; a small but fine collection of classical art from Africa ; and recent and contemporary art. This publication showcases a cross-section though the diverse collection, with 283 works, giving an impression of the Ackland's permanent collection that is true to its character, representative of its breadth, and indicative of its quality. The essay gives special attention to the early stages and the less obvious, more idiosyncratic moments that have contributed to the Ackland's personality and individuality. The approach taken by the editor Peter Nisbet, deputy director for curatorial affairs at the Ackland, differs from most conventional volumes of museum collection highlights in several refreshing ways. Instead of separating works along the lines of curatorial departments, the arrangement emphasizes the unity of the collection by merging works from different cultures. These are presented in a largely chronological sequence, but one that surprises by starting with the present and extending back in time. Within this order, works of art are deliberately paired across individual page openings, to stimulate visual attention, reflective thinking, and sometimes maybe just a smile.

08/2022

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Psychologie, psychanalyse

Le Séminaire. Livre X : L'Angoisse 1962-1963

Tout ce que nous savons d'absolument nouveau et original sur la structure du sujet et la dialectique du désir que nous avons à articuler, nous analystes, nous l'avons appris par quelle voie ? Par la voie de l'expérience du névrosé. Or, que nous a dit Freud à ce propos ? Que le dernier terme où il soit arrivé en élaborant cette expérience, son point d'arrivée, sa butée, le terme pour lui indépassable, c'est l'angoisse de castration. Qu'est-ce à dire ? Ce terme est-il indépassable ? Que signifie cet arrêt de la dialectique analytique sur l'angoisse de castration ? Ne voyez-vous pas déjà, dans le seul usage du schématisme que j'emploie, se dessiner la voie par où j'entends vous conduire ? Elle part d'une meilleure articulation de ce fait de l'expérience que Freud a désigné dans la butée du névrosé sur l'angoisse de castration. L'ouverture que je vous propose, la dialectique qu'ici je vous démontre, permet d'articuler que ce n'est point l'angoisse de castration en elle-même qui constitue l'impasse dernière du névrosé. (Extrait du chapitre IV) L'insecte qui se promène à la surface de la bande de Mœbius, s'il a la représentation de ce que c'est qu'une surface, peut croire à tout instant qu'il y a une face qu'il n'a pas explorée, celle qui est toujours à l'envers de celle sur laquelle il se promène. Il peut croire à cet envers, alors qu'il n'y en a pas, comme vous le savez. Lui, sans le savoir, explore la seule face qu'il y ait, et pourtant, à chaque instant, il y a bien un envers. Ce qui lui manque pour s'apercevoir qu'il est passé à l'envers, c'est la petite pièce qu'un jour j'ai matérialisée, construite, pour vous la mettre dans la main, celle que vous dessine cette façon de couper le cross-cap. Cette petite pièce manquante, c'est une sorte de court-circuit qui l'amènerait, par le chemin le plus court, à l'envers du point où il était l'instant d'avant. Cette petite pièce manquante, le a dans l'occasion, l'affaire est-elle donc résolue parce que nous la décrivons sous cette forme paradigmatique ? Absolument pas, car c'est le fait qu'elle manque qui fait toute la réalité du monde où se promène l'insecte. Le petit huit intérieur est bel et bien irréductible. Autrement dit, c'est un manque auquel le symbole ne supplée pas. (Extrait du chapitre X)

06/2004

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Non classé

Errements du novice h.s. et autres revers d'infortune

Né allemand en 1882 à Etzling dans le département de la Moselle, Johann Peter Schowing est réintégré de plein droit dans la qualité de Français en exécution du Traité de Paix du 28 juin 1919. Tout comme le sera son fils Johann, né le 5 mai 1918, qui deviendra Jean Schoving. Ce n'est pas la dernière fois que tous deux changent arbitrairement de nationalité. L'épouse et mère, Rosa Schowing née Dücker, a vu le jour près de Fulda, dans le Land de Hesse. Les trois autres enfants du couple, Marcel et Joseph, les deux fils, et Rosel, la fille, sont d'emblée de nationalité française. Ce qui ne les empêchera pas de devenir allemands à l'instar des Mosellans et des Alsaciens en août 1942. Alors que Rosel Schoving s'engage comme télégraphiste dans la Wehrmacht, les fils Schoving périssent tous trois dans la tourmente de 1939-1945. Marcel est assassiné par l'occupant à Spicheren en janvier 1945, son frère Joseph, incorporé de force dans la Marine allemande, meurt en Norvège en 1944. Quant à l'aîné, Johann dit Hänschen Schoving, il est victime des "suites" de la guerre, comme le dit son fils Hans-Günther. Près de soixante-dix ans après les faits, devenu Jean Gonthier par la grâce d'un préposé à l'état-civil, le descendant essaie de dénouer les fils de la destinée du père : séminariste en passe d'être ordonné prêtre, Hänschen signe son engagement volontaire dans l'armée coloniale française, avant de revenir dans sa région natale pour rejoindre les rangs du SD, le service de renseignements allemand. Par opportunisme, par conviction ou bien par nécessité ? Les différentes options sont examinées tour à tour, sans qu'il soit possible de trouver une réponse claire à cette interrogation lancinante. Toujours est-il que la Cour de Justice de Metz, par la voix d'un jury dépourvu du moindre esprit revanchard, a répondu à la question dès le mois de novembre 1946 : Jean Schoving a trahi son pays (lequel ? ), il est condamné à mort pour intelligences avec l'ennemi. Jugé de plus en état d'indignité nationale, il est exécuté un matin de juillet 1947. Outre la tragédie paternelle, qui a fortement influencé sa propre vie, Jean Gonthier Schoving s'attache aussi à conter par le menu le destin contrasté des autres membres de sa parenté, une famille mosellane comme bien d'autres, finalement.

01/2014

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Beaux arts

Le guide Hazan de l'art contemporain

Jungle, terra incognita... , pour beaucoup l'art contemporain est inaccessible. Trop difficile à atteindre, impossible à comprendre. Pour certains l'art est une affaire sérieuse, une cosa mentale comme le disait Léonard de Vinci. Pour d'autres, c'est avant tout un plaisir rétinien. D'aucuns y consacrent tout leur temps et leur argent. D'autres leurs loisirs, primes et dividendes. Il y a ceux qui voudraient... mais qui n'osent pas. Dans tous les cas, qu'on soit petit ou gros collectionneur, qu'il s'agisse d'un passe-temps ou d'un plein temps, il faut savoir comment et où acheter. Chaque année, le guide Hazan sort sa sélection internationale d'artistes, afin d'orienter l'acheteur indécis dans le domaine de l'art contemporain. Ecrit par une des meilleures spécialistes françaises du marché de l'art, il n'est ni exhaustif, ni confidentiel, et s'adresse à toutes les bourses de collectionneur. Sa liberté de ton, arbitre subjectif du goût, détermine le choix des quelque 200 artistes, plus de 100 galeries ou centres d'art, et 11 salons ou foires référencés. L'auteur a choisi des artistes dont le travail ne se limite pas aux installations tentaculaires destinées aux musées, privés ou publics, mais dont l'oeuvre s'exprime aussi dans des plus petits formats. Les collectionneurs chevronnés, rompus à l'art de bien acheter, s'y retrouveront, car sont également proposés des créateurs singuliers qui n'occupent pas toujours le devant de la scène médiatique. Lecture du monde, espace de rencontres, occasion d'échanges, l'art contemporain est décliné en trois parties. A, comme Artistes : à chaque artiste une ou plusieurs illustrations, une idée du budget à consacrer, des repères biographiques et professionnels et une notice donnant l'avis de l'auteur. L, comme Lieux : à chaque galerie ou centre d'art, une photo, des indications pratiques et un commentaire sur ses choix. Une cartographie des métropoles de l'art contemporain accompagne le voyage symbolique et réel des amateurs. R, comme Rendez-vous : à chaque foire ou rencontre internationale son commentaire, sa photo et ses informations pratiques. En introduction, après son éditorial sur la création et les tendances artistiques de l'année, l'auteur donne tous les conseils utiles pour réaliser un bon achat, avant d'inviter même les plus néophytes à regarder l'art de notre temps.

10/2018

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Littérature étrangère

Histoires rêvérées

Ecrites juste après la guerre civile qui a ravagé le Mozambique de 1977 à 1992, les nouvelles qui composent Histoires rêvérées dessinent comme une cartographie de l'espoir après Terre somnambule, son roman consacré à la guerre. Si les stigmates de la guerre sont à jamais inscrits dans la chair de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui parcourent ces récits, nul ne saura jamais leur dénier la capacité de rêver. Le rêve apparaît ici comme le lieu de résistance ultime. "Là où l'homme a perduré, a survécu une semence, rêve fécondant le temps. Ce rêve s'est dissimulé au tréfonds de nous-mêmes, là où la violence ne pouvait frapper, là où la barbarie n'avait pas accès", écrit Mia Couto en introduction à la genèse de ces histoires. Un grand-père enseigne à son petit-fils à voir l'ailleurs. Une petite fille, ne pouvant se résoudre à abandonner son père au milieu des bombes, se transforme en fleur. Un aveugle, dont le guide est mort à la guerre, nous montre le chemin. Le vieux Felizbento qui, en pleine guerre, refuse de quitter sa maison et qui ne partira qu'à condition d'emmener tous les arbres. Un enfant victime de la barbarie militaire. Le buveur du temps. Une noix de coco pleure et saigne, un hippopotame, dont un dit qu'il serait un trépassé, détruit un centre d'alphabétisation. La guerre des clowns ou comment deux clowns vont semant la guerre de ville en ville. "Ces histoires parlent de ce territoire dans lequel nous nous reconstruisons et mouillons d'espoir le visage de la pluie, eau rêvérée. De ce territoire dans lequel tous les hommes sont égaux, ainsi : feignant d'être là, rêvant de partir, inventant de revenir", écrit encore Mia Couto. Publié en 1994, c'est un recueil fondamental dans la genèse de l'oeuvre de Mia Couto, de son écriture si souvent commentée et de sa filiation avec João Guimarães Rosa. Les néologismes, les idiomatismes, les proverbes détournés, les jeux de mots font ici florès. Autant de singularités que la traduction tente de restituer par des archaïsmes, en détournant l'emploi sémantique ou grammatical des mots, en créant des mots composés ou des néologismes (par la préfixation, suffixation, mots valises et fusion de deux mots), afin de faire entendre le bruissement de la langue.

09/2016

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. France Tome 5, Ile-de-France

Le dixième volume des Demeures de l'esprit est aussi le cinquième de la série française et, après le Sud-Ouest, le Nord-Ouest, le Nord-Est et le Sud-Est, il est consacré aux maisons d'écrivains, d'artistes, de compositeurs, d'inventeurs ou de grands intellectuels de la région parisienne, plus exactement de l'Ile-de-France, moins Paris. De ces maisons, la plus fidèle à son grand homme, et sans doute la plus séduisante, est celle de Ravel à Montfort-l'Amaury. Parmi les demeures de musiciens, elle n'a pas de mal à l'emporter sur la maison natale de Debussy à Saint-Germain-en-Laye, qui n'est hélas qu'un musée, flanquée d'un office du tourisme. Le Prieuré de Maurice Denis, dans la même ville, est lui aussi un musée plus qu'une habitation mais dans son cas c'est plus légitime, les oeuvres d'art y abondent, de même qu'à Meudon chez Rodin, non loin de là. Et si la muséification a frappé un peu trop fort, sans les dépouiller tout à fait de leur charme et de leur intérêt, la maison de Mallarmé à Valvins ou celle de Cocteau à Milly-la-Forêt, elle a laissé intacte celle de Foujita à Villiers-le-Bâcle ou celle de Pierre Mac Orlan à Saint-Cyr-sur-Morin. La plus modeste est probablement celle où naquit Louis Braille à Coupvray, près de Meaux ; la plus fastueuse est sans doute la Vallée-aux-Loups, à Châtenay-Malabry, où Chateaubriand mena grand train dix années durant. Celle d'Aragon et d'Elsa Triolet à Saint-Arnoult-en-Yvelines est un vaste moulin ; celle de François Mauriac à Vémars est devenue la mairie du village. Rosa Bonheur habitait un château nommé By, à Thomery ; Jean-Jacques Rousseau une maison de poupée à Montmorency. Daubigny vivait en bourgeois à Auvers-sur-Oise, Jean-François Millet en rapin à Barbizon. A Bossuet un palais épiscopal, dans Meaux ; à Tourgueniev une datcha à Bougival, avec vue sur Pauline Viardot, dont le manoir est en contrebas. Quant au pauvre Alexandre Dumas, non loin de là, à Port-Marly, il ne profita que quelques mois de son opulente folie, Monte-Cristo. En fin de volume, vous trouverez une table détaillée des sites avec appréciations et renseignements pratiques.

06/2014

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Science-fiction

Utopiales 2022

Les Utopiales sont un moment majeur de l'année pour tous les amateurs et toutes les amatrices de science fiction. 2022 s'annonce encore plus grandiose avec une thématique prometteuse, Limite(s), qui sera déclinée sur de nombreux plans. Engagées en tant que partenaire depuis 2005, les éditions Actusf préparent l'anthologie officielle du festival. Nous avons sélectionné parmis les invité. e. s des auteurs et des autrices qui nous semblent avoir des choses passionnantes à dire sur le sujet. Les premiers à nous rejoindre sont : Saul Pandelakis, Jean-Marc Ligny, Ugo Bellagamba, Nicolas Martin et David Bry

11/2022

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Physiologie

Mémo visuel de physiologie humaine. 2e édition

Constitué de 190 fiches avec schémas et photos en couleur, ce Mémo visuel vous permettra de réviser rapidement les notions essentielles de la physiologie humaine enseignées durant les premières années d'études supérieures. L'image a volontairement été privilégiée, le texte d'accompagnement résumant les idées essentielles.

09/2021

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Histoire de France

Les Grandes Guerres 1914-1945. Edition de luxe

Les deux Guerres mondiales du xxe¿siècle sont le coeur de ce livre. Le grand basculement de l'été 1914, les horreurs des tranchées, l'occupation d'une partie du pays et le "front de l'arrière" font comprendre le processus qui conduit à un conflit inédit par son ampleur et sa brutalité : une guerre totale. Sans doute, en 1918, la France émerge, victorieuse, mais "malade de la guerre" : profondément affectées, jusque dans leurs structures, l'économie et la démographie ne peuvent être "réparées" , reconstruites ou "reconstituées" aussi rapidement qu'un pont, une route ou un bâtiment. Cette "reconstitution" progressive de la France se fait à des rythmes différenciés : rapide et efficace dans le cas des infrastructures, plus lente, incomplète et entravée par la crise dans le domaine économique et financier et, enfin, très partielle seulement et à peine entamée dans le domaine démographique, malgré la mise en place de politiques publiques spécifiques. Le monde rural entame sa lente mutation, le monde ouvrier augmente en nombre et se déchire sur les questions syndicalo-politiques, pendant que les classes moyennes, en expansion numérique, se fractionnent et se diversifient. La démobilisation culturelle et le retour à la mobilisation politique se déroulent dans une atmosphère de tensions et de modernisations artistiques, entre cultures des masses et culture de masse. Une attention particulière est portée aux relations internationales, aux traités, à l'esprit de revanche, en même temps qu'aux efforts des pacifistes, à la SDN, à Briand... Alors que la France abandonne en partie à regret une politique de puissance en Europe, le terrain colonial devient bientôt le seul où cette politique impérieuse peut pleinement s'exprimer, notamment en 1931 à travers une impressionnante exposition coloniale. Avant que tout ne bascule, de nouveau, dans des crises multiples, financières, économiques et politiques, pour aboutir à la catastrophe de mai-juin 1940 et, avec elle, à la mise à mort des principes républicains... Pour restituer ce "passé qui ne passe pas" , Nicolas Beaupré a su trouver la bonne distance, entre passion et parti pris, pour nous faire comprendre et partager les enjeux d'une des périodes les plus dramatiques et controversées de l'histoire de France.

05/2012

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Transport (Bac pro)

Mon métier, mes compétences - Famille des métiers de la Gestion administrative, du Transport et de la Logistique 2de Bac Pro GATL (2023) - Pochette élève

Une approche en " situations profesionnelles " qui associe les compétences communes des métiers de la Gestion administrative, du Transport et de la Logistique. - Des fiches métiers et des témoignages pour se projeter dans la réalité professionnelle. - Des séquences pédagogiques s'appuyant sur des contextes professionnels concrets et variés pour comprendre l'interdépendance professionnelleentre les filières et découvrir l'ensemble des spécialités. - Une démarche pluridisciplinaire et transversale : chaque situation permet à l'élève d'acquérir un ensemble de connaissances et de compétences. - De nombreux supports numériques pour prolonger seul ou en groupe les activités étudiées dans les chapitres : vidéos, synthèses audio, vocabulaire en anglais (Erasmus +), tests de connaissances, etc. - Des pistes d'exploitation en co-intervention mathématiques et français. - A la fin de chaque chapitre, une page "Bilan" pour évaluer les compétences de chaque élève et comparer son profil au profil du métier auquel il se destine.

03/2023

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Anglais

Anglais 2de Hit the Road! Edition 2023

Authentique et motivante, la collection plébiscitée par les enseignants arrive en 2de ! - 31 unités pour un large choix de thèmes, couvrant les 8 axes du programme - Un fort ancrage culturel avec 100 % de documents authentiques, déclencheurs et pérennes - De nombreux outils pour l'élève : lexique, grammaire, phonologie, exercices, méthodologie Nouveautés 2023 : - Une unité de transition collège-lycée - Des tutos vidéo de grammaire - Un Pop quiz dans chaque unité pour réviser les acquis de manière ludique - Une Worksheet avec guidage méthodologique pour chaque projet final.

04/2023

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BD tout public

Les fils de Guillaume Tome 3 : La guerre fratricide

La puissance de Robert comte des Normands était si dépréciée aux yeux de tous qu'il était difficile de trouver quelqu'un qui voulût faire pour lui quoi que ce soit qu'on a coutume de faire, en toute nation, en faveur du prince d'une région. En effet, la bonté du coeur et le désintéressement total des biens terrestres, qui en lui croissaient ensemble, avaient donné ce résultat chez lui. C'est pourquoi, presque tous les grands parmi les Normands, aussitôt l'arrivée du roi, méprisant le comte leur seigneur et trahissant la foi qu'ils lui devaient, coururent vers l'or et l'argent du roi et lui livrèrent leurs villes (Eadmer). Le roi en effet, ayant quitté la Normandie, parce qu'il n'avait pu la soumettre toute entière comme nous l'avons dit plus haut, retourna en Angleterre pour revenir, muni d'une assez grosse somme, soumettre le reste. Dans la collecte de cette somme, il n'y eut chez les collecteurs aucun respect de la pitié ou de la miséricorde, mais une cruelle et sauvage exaction s'exerça sur tous, comme nous l'attestaient ceux qui en venaient. La misère était donc visible... Près de deux cents prêtres, s'étant assemblés, revêtus de l'aube et de l'étole sacerdotale, vinrent, pieds nus, trouver le roi en son palais, l'implorant d'une seule voix d'avoir pitié d'eux. Mais lui, nullement ému de commisération devant leurs prières, ni daignant même leur accorder par honnêteté une quelconque réponse, ordonna de les chasser promptement de sa vue comme des hommes dépourvus de toute religion (Eadmer). Pourtant, le roi Henry ne réussit pas cette insigne conquête sans effusion de sang, mais il perdit beaucoup de ses plus chers associés. Parmi eux se trouvaient là, Roger de Gloucester, soldat aguerri, frappé à la tête par un tir d'arbalète au siège de Falaise et Robert Fitz-Haymon qui reçut un coup sur la tempe avec une pierre lancée et, perdant ses facultés, survécut un temps considérable, presque à l'état d'idiot... On raconte qu'ils furent bien punis, parce que, pour le libérer, le roi Henry avait brûlé la ville de Bayeux, y compris l'église principale (Guillaume de Malmesbury).

04/2017

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Histoire régionale

Histoire des Guerres de l'Ouest - Vendée, Chouannerie (1792-1815). Tome 2

Concernant cet épisode sanglant que constituent les Guerres de l'Ouest nous nous trouvons en présence d'une guerre civile comme en a déjà connu à de nombreuses reprises la France. Mais nous trouvons-nous en présence d'un génocide ?? Un génocide perpétré notamment par ce que l'on a surnommé les colonnes infernales et qui fit environ 200 ? 000 victimes entre ? 1793 et ? 1796. Le débat toujours ouvert n'est pas près d'être clos. L'argument en faveur du génocide se base sur la sauvagerie dont on fait preuve les forces militaires de la République vis-à-vis de populations civiles ne représentant pas de potentielles menaces (femmes, enfants, vieillards). Ces actes n'avaient pas de justifications militaires, politiques ou idéologiques, par contre les motivations relevaient tout simplement d'un pur sadisme auquel venait se mêlait le goût du lucre. L'image donnée par la Révolution française, à cette occasion, n'a rien de bien honorable et relève plutôt du fond d'une sauvagerie poussé à l'extrême et toujours présent dans l'Homme. Fort heureusement, certains chefs militaires républicains vinrent, par leur humanité, contrebalancer ces méfaits. Les tenants de la thèse du génocide considèrent que cette période marque le premier grand génocide de l'Europe (Luc Ferry). Stéphane Courtois, l'historien du Communisme, dans une biographie consacrée à Lénine, mentionne le fait que le leader communiste se référait à la guerre de Vendée comme d'un modèle à suivre. Certains historiens dont Jean-Clément Martin, contestent l'emploi du terme génocide "? car il n'y a pas eu de population ciblée ? ", il préfère l'emploi de termes tels que crimes de guerre ou crime contre l'humanité. Sur le plan des idées, le débat présente de l'intérêt car il met en relief le clivage politique qui s'opère toujours en France sur des événements qui se déroulèrent il y a plus de deux cents ans. Génocide ou crime contre l'humanité, ceci serait certainement bien égal pour les victimes, si celles-ci pouvaient s'exprimer. Le livre de Théodore Muret nous plonge au coeur de cette période tragique.

05/2023

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Histoire internationale

Tahiti 1768. Jeunes filles en pleurs ; La face cachée des premiers contacts et la naissance du mythe occidental (1595-1928)

En retournant aux journaux de bord, on entrevoit la face demeurée cachée de ce que furent les premiers contacts entre les Tahitiens et les Européens. Les "femmes" qui vinrent au devant des visiteurs étaient de très jeunes filles ; loin de sourire, elles tremblaient de peur, puis jouaient en pleurant un rôle imposé par les adultes. L"amour" n'avait rien à faire dans ces scènes. Et les danses présentées n'avaient rien d'érotique. Ce livre restitue ce qui s'est réellement passé sur les rivages de Tahiti. Il reprend aussi tout le dossier des interprétations concernant les postures et la "nudité" dans la danse polynésienne, ainsi que le malentendu occidental sur la place de la "sexualité" dans la culture. Mais comment a-t-on pu se tromper à ce point ? Ce livre retrace aussi l'émergence, puis les influences réciproques des deux inventions, raciale et sexuelle-sexiste, qui ont créé le mythe. L'ancien mot "Polynésie" fut redéfini quand les savants européens voulurent distinguer "deux races" dans le pacifique : "claire" et "noire" (Polynésiens/"Mélanésiens"), D'autre part, avec la "découverte" de Tahiti (1767-69), les récits des voyageurs inventèrent une société où les jeunes femmes auraient eu pour règle de pratiquer "l'amour libre" et même de le faire "en public". Tout se mêla : les visiteurs furent subjugués parce que ces femmes si "libres" leur parurent "très blanches" de peau. Le discours fut un point de vue masculin centré sur l'Europe, dissertant sur les variétés humaines et les couleurs de peau, mais aussi sur la supposée nature universelle des femmes. La vie publique, chez les aristocrates et chez les imprimeurs de Paris et de Londres, fut une course au sensationnel, à coup de rumeurs et de publications fantaisistes. Surtout la réécriture du journal de bord en un récit officiel "offert au roi" a tout brouillé : les faits quotidiens du séjour des Français à Tahiti, en avril 1768, et du séjour des Anglais un an plus tard ont disparu derrière la présentation imaginaire d'une supposée "coutume" locale. Les récits européens n'ont pas seulement exagéré, ils ont tout déformé. Depuis deux siècles, la vision européenne de la Polynésie "traditionnelle" repose sur une immense méprise.

10/2004

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Beaux arts

Découper le temps en son lieu. Parcours expérimental, Edition bilingue français-anglais

Découper le temps en son lieu est un parcours expérimental mis en oeuvre entre 2015 et 2017 par les artistes et théoriciens de l'unité de recherche Art Contemporain et Temps de l'Histoire. Cette édition retrace le travail d'interlocution entre chercheurs à partir d'oeuvres d'art entretenant un lien particulier au lieu. Les oeuvres qui reviennent avec insistance dans les discussions des artistes forment l'axe central d'une forme d'exposition inédite avec Roof Garden Commission de Pierre Huyghe de 2015 sur le toit du Metropolitan Museum de New York et son lien à Central Park et au Musée d'Histoire naturelle, Conical Intersect de Gordon Matta-Clark, réalisé dans le cadre la Biennale de Paris de 1975 dans les anciennes bâtisses en bois et plâtre qu'on détruisait dans le quartier de Beaubourg à cette époque, ou encore la rétrospective de Gerhard Richter à l'Albertinum de Dresde dans sa ville natale de l'Allemagne de l'Est totalement détruite en février 1945. A deux occasions, dans le cadre de Vision au Palais de Tokyo en avril 2016 et puis au Réfectoire des nonnes à l'ENSBA de Lyon au mois de décembre, les artistes et théoriciens ont développé des objets rappelant la forme singulière de la maquette. Il s'agissait ainsi de construire dans l'espace de la galerie, par le dialogue collectif et par le geste, un atlas qui retrace la cartographie d'une pensée en acte. Depuis une première exposition expérimentale au Réfectoire des nonnes en 2011, l'unité de recherche travaille à l'élaboration de tables, outils visuels qui permettent de dégager une discussion d'ordre théorique. Cette édition raconte l'écart décisif qui a été élaboré en transformant l'image qui reproduit une oeuvre, outil habituel et nécessaire à la construction d'un atlas, en un objet réalisé au fur et à mesure de la discussion par des procédés et des gestes. La conversation qui les accompagne, enregistrée en deux jours à Aisey-sur-Seine les 16 et 17 septembre 2017 par Yann Annicchiarico, Axelle Bonnard, Jenny Lauro-Mariani et Bernhard Rüdiger, puis transcrite et éditée avec la contribution de Vincent Ceraudo, Maïté Marra et Philippe Rousseau, n'est plus une pensée verbale aux prises avec des arguments visuels, mais la mise en pratique orale et manuelle de leur réification. Ce n'est pas à partir d'images que se construit la discussion, mais à partir de gestes qui transforment l'évocation d'un référent en une action. La pensée, ou plutôt l'oralité de la conversation collective, se fait ici praxis gestuelle, elle devient un outil heuristique qui détermine les arguments et les expose à l'espace concret de leur mise en forme visuelle et verbale.

09/2019

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Guides de France

Sur les pas de Jean-Jacques Rousseau. Guide de découvertes insolites en pays de Savoie

Conçu et imaginé par la Fondation Facim à l'occasion du tricentenaire de la naissance du philosophe marcheur, Sur les pas de Jean-Jacques Rousseau est un guide de randonnée pédestre et littéraire d'un nouveau genre. A la croisée des sentiers alpins et des voies romanesques, l'ouvrage invite le promeneur à découvrir dix itinéraires, à parcourir seul ou en famille, et suggère des "pauses lecture" ponctuant la promenade. Cellesci sont composées d'un texte de littérature contemporaine mis en regard avec un extrait choisi dans l'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau. Certains de ces itinéraires ont été parcourus par Jean-Jacques Rousseau lui-même, qui a longtemps séjourné et voyagé au coeur des Pays de Savoie. Pour d'autres, il s'agira de parcours imaginés et tracés pour l'occasion. Cartes à l'appui, l'implantation géographique des promenades veille à mettre en valeur dix lieux d'exception de Savoie et de Haute-Savoie. Le cheminement de chaque promenade est décrit dans le détail, et propose les pauses lecture près d'un site patrimonial (chapelle, église, école...), à proximité d'un point de vue remarquable (col du Mont-Cenis, lac Léman, Mont-Saint-Michel savoyard...), mais aussi au plus près de la nature (bords de rivière ombragés, pieds d'un grand chêne...) ou encore dans un lieu décrit par l'auteur. Les extraits choisis sont destinés aussi bien au promeneur solitaire, pour une lecture intime, qu'à un petit groupe pour une lecture à haute voix. Ils permettent de lire ou relire les textes emblématiques de Rousseau, tout en découvrant des écritures contemporaines, influencées de diverses manières par l'héritage philosophique et littéraire de Rousseau, et mettent en valeur le pouvoir de l'esprit sur le corps, le dépassement de soi, et la magie qu'opère sur nous le voyage, la manière dont il donne sa juste dimension à l'homme. Les auteurs sélectionnés (français et suisses romands), dont le travail est reconnu par la critique, sont représentatifs de la création littéraire contemporaine : Stéphane Audeguy, Arno Bertina, Vincent Borel, Antoine Choplin, Anne-Marie Garat, Maylis de Kerangal, Frédéric Léal, Fabrice Melquiot, Céline Minard et Daniel de Roulet. Certains écrivains seront parallèlement invités à participer aux 12e Rencontres littéraires en Pays de Savoie, organisées par la Fondation Facim (Fondation pour l'action culturelle internationale en montagne) du 29 mai au 2 juin 2012 sur le thème "Paysages, marche et nature". Son temps fort se déroulera le samedi 2 juin au château de Clermont (Haute-Savoie), et proposera une promenade littéraire suivie de temps d'échanges, de lectures et de propositions de croisements artistiques (musique, projection de films, etc.) autour du thème retenu.

06/2012