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Étienne auguste Tarnier

Extraits

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Bâteaux

A bord des sous-marins

Scaphandre, sous-marin, Cloche de plongée ou bathyscaphe ? Depuis l'Antiquité. l'homme cherche des moyens pour évoluer sous l'eau. Au début par simple curiosité, mais très vite à des fins militaires. Au XIXe siècle, l'apparition des navires cuirassés et des sous-marins va bouleverser les combats navals, faisant de la destruction pure et simple des forces ennemies l'objectif premier. La guerre sur mer devient sournoise, l'approche silencieuse, discrète et c'est au tonnage ennemi coulé que l'on mesure les victoires. Pendant les deux guerres mondiales. les sous-marins se révéleront une arme redoutable. Mais l'histoire des sous-marins n'est pas seulement militaire, elle est aussi scientifique. A bord de son bathyscaphe, Auguste Piccard réussit en 1960 à descendre dans la fosse des Mariannes. Si les terres émergées ne réservent plus beaucoup de surprises, les fonds sous-marins restent pour partie encore Mare incognita. Conçue illustré par deux dessinateurs d'exception. ce bel ouvrage raconte l'histoire des submersibles, depuis les premiers principes physiques posés par Archimède jusqu'au plan dessous-marins nucléaires modernes. A travers plus d'une centaine de dessins, ce sont les grandes pages de l'histoire sous-marine que l'on revisite. Architecte-designer de formation, peintre officiel de Marine. membre titulaire de l'Académie des Arts & Sciences la mer Jean-Yves Delitte est l'auteur de véritables fresques maritimes en hem. dessinée. avec sa série Black Crow ou se tétralogie U-Boot. Il a également relaté l'histoire du prestigieux Belem, de la majestueuse tueuse Hermione ou encore la romanesque aventure de la Bounty. Aujourd'hui à la tête de la collection Les brandes Batailles navales, retrace avec un indéniable talent l'histoire maritime de l'Antiquité de nos jours. Une collection couronnée par le prix Bande dessinée 2019 de l'académie de marine. Ingénieur de formation, Jean-Benoît Héron s'est lance dans l'illustration en 1995. Admirateur des planches de l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert, des dessins d'architecture du XIXe siècle et du travail de John Chancellor, il s'est spécialisé dans le dessin d'architecture, qu'elle soit navale ou terrestre. Il travaille pour divers grands éditeurs et institutions comme le musée national de la marine et le centre des monuments nationaux. Chez Glénat, il est l'auteur de Ces bateaux qui ont découvert le monde, Histoire(s) de phares, Le B.A.BA des noeuds marins, La Déco du marin. Les Bateaux de ma bibliothèque (prix du Beaulivre 2018 de l'académie de marine et mentions spéciales du prix Marine Bravo Zulu 2018) et A bord des frégates avec Jean-Yves Delitte. (Prix Marine Bravo Zulu 2020).

04/2021

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Stylistique

L'Écriture de Discours. 50 fiches pour marquer les esprits

La sueur perle sur ton front, ton esprit est vide : tu dois rédiger un discours et tu ne sais pas par où commencer. As-tu déjà ressenti cette montée d'angoisse à l'idée d'écrire un discours ? T'es-tu déjà demandé avec anxiété comment transformer tes pensées en paroles convaincantes, en trouvant les mots justes ? As-tu déjà vécu cette sensation d'oppression devant l'immense défi de prendre la parole en public ? Nous sommes tous passés par là ! Heureusement, L'Ecriture de Discours va t'aider. A travers 50 fiches synthétiques, tu découvriras toutes les clefs pour rédiger des discours inoubliables : - Capter l'auditoire grâce à la méthode ACIS. - Structurer et argumenter tes idées avec la méthode des 4 As. - Satisfaire les 4 besoins fondamentaux de l'auditoire. - Savoir raconter des histoires de façon captivante. - Finir de façon engageante grâce à la méthode DEBOU. Imagine-toi maîtrisant l'art oratoire avec aisance devant une foule suspendue à tes lèvres. Imagine-toi faisant passer des émotions à un public admiratif. Imagine-toi comme une source d'inspiration pour les autres. Bien plus qu'un simple guide, L'Ecriture de Discours sera ton compagnon d'éloquence, la solution à tous tes problèmes d'écriture. Il t'accompagnera pas à pas dans le processus de création de discours, depuis la conception des fondations solides jusqu'à l'ajout de finitions raffinées. Pourvu de conseils clairs allant à l'essentiel, cet ouvrage est conçu pour faciliter ta progression et rendre ton parcours d'apprentissage agréable, en quelques minutes par jour seulement. Adieu, l'angoisse de la page blanche. Terminée, la difficulté à trouver les mots. Finie, la peur de parler en public. Tu vas découvrir le plaisir d'écrire. Un discours puissant peut changer des vies, et cela commence par la tienne. Le moment est venu pour toi de prendre la parole et de laisser ton empreinte.

07/2023

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Littérature étrangère

Berlin-Moscou. La peur des miroirs

"Mes parents furent des révolutionnaires à l'âge d'or du communisme. Ils le furent aussi lors de ses pires années de sang. J'étais enfant à Moscou pendant une guerre qui n'est plus qu'un souvenir lointain en Europe. Moi, j'ai vécu la majeure partie de ma vie au XXe siècle. Toi, tu es né en 1971, et, avec de la chance, tu vivras l'essentiel de la tienne au vingt et unième. Tu ne te souviens que de l'agonie de l'Union soviétique, de l'ultime décadence du système étatique qu'ils appelaient "communisme", de ta mère et moi militant pour un avenir qui n'est jamais advenu, et de la réunification de l'Allemagne." Vladimir Meyer, un ancien dissident d'Allemagne de l'Est, s'adresse à son fils, jeune homme modéré qui a parfaitement pris le virage de la social-démocratie dans une Allemagne tout juste réunifiée. Nous sommes en 1990, sa fidélité à ses convictions marxistes a coûté à Vladimir son poste à l'université, et sa femme l'a quitté. Désemparé face à un monde qui semble avoir fait du capitalisme son horizon indépassable, il tente d'expliquer ce que fut la belle utopie du communisme et remonte pour cela dans la généalogie familiale. Fils d'une communiste juive allemande réfugiée en Union soviétique - inspirée de la figure historique d'Elisabeth Poretski -, il a vécu son enfance à Moscou pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1945, fidèle parmi les fidèles, sa mère revient avec lui dans ce qui est devenu la RDA, où se déroulera toute son existence militante. Tariq Ali écrit sur les illusions trahies et les espérances détruites, donne chair et corps à une incroyable galerie de portraits - où se mêlent figures historiques et personnages fictionnels - et nous entraîne, de Moscou à Berlin, en passant par Vienne, Hanoï, Barcelone ou Paris, dans les méandres d'une histoire politique qu'il maîtrise parfaitement - dans la mesure où elle est la sienne.

11/2014

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Religion

Que veut Dieu ?

L'humanité est aujourd'hui dépassée par des changements dont elle n'a même plus le contrôle. Et ses guides spirituels comme ses meneurs politiques ou ses décideurs économiques - la pureté de leur conviction fut-elle la plus sincère, la sagesse de leurs options fut-elle la plus grande et la force de leurs engagements fut-elle la plus vive -, se trouvent dans l'incapacité ou l'impossibilité de réellement s'attaquer à la racine des maux qui cancérisent la Terre, comme si tous leurs efforts se trouvaient annihilés par de maléfiques mécanismes dont les commandes refuseraient de se laisser manoeuvrer faisant de ce globe un bateau ivre voué au naufrage dans la tempête. Si depuis que les créatures humaines vivent en sociétés organisées, si jamais encore l'humanité n'a été débarrassée du fléau de la guerre et de la plaie de la misère, la raison n'est pas seulement d'ordre économique, d'ordre politique ou d'ordre confessionnel ou philosophique. Elle est encore et surtout d'ordre éthique. En effet rien de réellement valable et durable ne peut être réalisé si l'humanité ne prend pas appui sur les enseignements sacrés. Traitant de l'éthique, du culturel, du politique, du social, de l'économique, en bref de tout ce qui touche à l'humain pris individuellement et considéré collectivement, les recommandations, les préceptes, les commandements, pour avoir été émis il y a deux millénaires dans l'Evangile, sont en effet plus d'actualité qu'aux époques diverses où ils ont été donnés. Au fil des chapitres, et après Israël/Ismaël : les peuples de la promesse (Michel de Maule, 2015), le présent ouvrage est une somme non exhaustive de tels développements, peut-être déplairont-ils à certains et même heurteront d'aucuns : qu'à cela ne tienne puisque ce livre est écrit pour la multitude de celles et de ceux qui rêvent tout éveillés d'un nouvel âge.

01/2019

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Science-fiction

Splines

Qu'est-ce qu'une spline ? C'est une fonction mathe?matique qui permet d'approcher des distances, elle est utilise?e pour " repre?senter nume?- riquement les contours complexes ". En statistique c'est un outil de prospective, qui proce?de par interpolation. Et c'est par des interpolations topographiques que luvan fait surgir comme par magie des sce?nes, un passe? enfoui ou un futur invente?, a? partir d'un ba?timent myste?rieux ou familier, en vue d'en extraire l'essence me?me. Forant ainsi chaque de?tail faisant histoire, l'autrice pousse a? son extre?me la poe?tique de la ruine pour invoquer le monde malgre? nous, aux confins de l'utopie. Ce clin d'oeil au spleen, malicieuse re?sonance litte?raire, annonce 29 textes entreme?lant tous les genres, de la fiction a? la non-fiction, anime?s par l'imagination et la langue d'une autrice particulie?rement originale. C'est a? travers le monde que luvan a croque? (dans tous les sens du terme) chaque lieu : a? Prague, San Francisco, Hiroshima, Munich, Bratislava, Berlin, Bruxelles (le hall Van Volxem, la galerie Rivoli, le petit palais des Sports de Forest), Go?teborg, Galway ; pour la France, l'abbaye de Beauport a? Paimpol, le Cre?t de Roc a? Saint-E?tienne, le square Suzanne- Buisson a? Lyon, trois recoins de Paris (le palais des Congre?s, une incur- sion dans le muse?e du Louvre, la dalle Keller), et le Quartz a? Brest. VARIATIONS LITTE?RAIRES E?POUSTOUFLANTES AUTOUR DE LIEUX HORS NORMES, VERS UNE TOPOGRAPHIE DE L'INFIME, DE?SOSSANT L'HUMAIN, DE?CARCASSANT LES NOTIONS DE GROUPE, D'AUTORITE? ET DE LIBERTE?. Les illustrations en noir et blanc de Nacha Vollenweider ponctuent les textes et font e?merger comme une nouvelle dimension aux images et chocs engendre?s par la lecture. Les amoureux d'Agrapha retrouveront ce voyage a? travers le temps et a? travers le monde, jusqu'a? ressentir une reconfiguration e?tonnante du regard.

08/2022

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Ouvrages généraux

Dire oui au monde. Une théorie de la fête

Qu'est-ce qu'une fête ? D'où nous vient cette incroyable audace, par exemple, de fêter un anniversaire ? Sommes-nous si sûrs qu'il est bon d'être né et de vieillir ? Ne cherchons-nous pas, par des soirées hypnotiques et alcoolisées, à oublier que nous sommes misérables et promis à la mort, et que pendant ce temps des multitudes ploient sous la violence et l'injustice ? Et pourtant, plus que nous autres repus de marchandises, les pauvres ont le sens de la fête, et ils savent célébrer la moindre lueur. Dans ce grand petit livre, Josef Pieper s'efforce de dégager le fondement de toute vraie fête et de distinguer celle-ci des pseudo-fêtes et des anti-fêtes que nous multiplions dans une effervescence complice de la destruction. Partant des cultes païens et de la louange chrétienne, il analyse les fêtes de la Révolution française et celles du 1er Mai soviétique ou nazi, pour arriver au consumérisme actuel et poursuivre jusqu' à la fin des temps : quel est le seul motif de se réjouir qui tienne au milieu des ténèbres, et qui nous donne mission d'y être des témoins de la clarté ? Préface de Fabrice Hadjadj AUTEUR Josef Pieper (1904-1997) est l'un des plus grands philosophes du XXe siècle. Sa pensée, se déployant à l'école de saint Thomas d'Aquin, mais assumant aussi Platon, Nietzsche et Heidegger, a fortement influencé celle du pape Benoît XVI. Philanthropos est un institut universitaire situé à Fribourg (Suisse) qui propose une année de formation intégrale par la philosophie, la théologie, les sciences humaines et le théâtre. Son activité académique se déploie dans le cadre d'une vie communautaire, de sorte que l'étude n'y apparaît pas comme une spécialité, mais comme ce qui jaillit de la vie quotidienne et y retourne pour l'illuminer. Il s'agit de se mettre, en somme, à l'école du Verbe fait chair.

02/2022

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Sciences historiques

L'oeil de l'histoire. Tome 3, Atlas ou le gai savoir inquiet

À quiconque s’interroge sur le rôle des images dans notre connaissance de l’histoire, l’atlas Mnémosyne apparaît comme une oeuvre-phare, un véritable moment de rupture épistémologique. Composé, mais constamment démonté, remonté, par Aby Warburg entre 1924 et 1929, il ouvre un nouveau chapitre dans ce qu’on pourrait nommer, à la manière de Michel Foucault, une archéologie du savoir visuel. C’est une enquête « archéologique », en effet, qu’il aura fallu mener pour comprendre la richesse inépuisable de cet atlas d’images qui nous fait voyager de Babylone au XXe siècle, de l’Orient à l’Occident, des astra les plus lointains (constellations d’idées) aux monstra les plus proches (pulsions viscérales), des beautés de l’art aux horreurs de l’histoire. Ce livre raconte, par un montage de « gros plans » plutôt que par un récit continu, les métamorphoses d’Atlas, ce titan condamné par les dieux de l’Olympe à ployer indéfiniment sous le poids du monde, en atlas, cette forme visuelle et synoptique de connaissance dont nous comprenons mieux, aujourd’hui, depuis Gerhard Richter ou Jean-Luc Godard, l’irremplaçable fécondité. On a donc tenté de restituer la pensée visuelle propre à Mnémosyne : entre sa première planche, consacrée à l’antique divination dans les viscères, et sa dernière, hantée par la montée du fascisme et de l’antisémitisme dans l’Europe de 1929. Entre les deux, nous aurons croisé les Disparates selon Goya et les « affinités électives » selon Goethe, le « gai savoir » selon Nietzsche et l’inquiétude chantée dans les Lieder de Schubert, l’image selon Walter Benjamin et les images d’August Sander, la « crise des sciences européennes » selon Husserl et le « regard embrassant » selon Wittgenstein. Sans compter les paradoxes de l’érudition et de l’imagination chers à Jorge Luis Borges. Oeuvre considérable de voir et de savoir, le projet de Mnémosyne trouve également sa source dans une réponse d’Aby Warburg aux destructions de la Grande Guerre. Non content de recueillir les Disparates du monde visible, il s’apparente donc à un recueil de Désastres où nous trouvons, aujourd’hui encore, matière à repenser, à remonter, poétiquement et politiquement, la folie de notre histoire.

11/2011

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Critique Poésie

Lettres à l'oeuvre - pratiques lettristes dans la poésie en francais (de l'extrê. PRATIQUES LETTRISTES DANS LA POÉSIE EN FRANCAIS (DE L'EXTRÊME CONTEMPORAIN AU MO

L'objet de ce volume est d'examiner les pratiques et visées de la poésie lettriste à la lumière des effets - esthétique, sémantique et mémoriel - qu'elle produit. Il s'agit de comprendre comment le passage de la manuscriture à l'imprimerie bouleverse le paradigme dans lequel s'inscrit cette poésie.

08/2023

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Physique, Chimie

Objectif Bac 2024 - 1re Spécialités scientifiques Toutes les matières

Cet ouvrage vous propose, dans chaque matière : le COURS COMPLET, pour comprendre et retenir l'essentiel ; plus de 245 EXERCICES et leurs CORRIGES, pour bien s'entraîner en maths, en physique-chimie et en SVT ; tout pour réussir votre BAC DE FRANCAIS : les 12 oeuvres et parcours du programme 2023, des sujets-types corrigés et les conseils indispensables pour réussir le commentaire, la dissertation et l'épreuve orale. Toutes les informations sur la réforme du lycée, le nouveau BAC expliqué et le contrôle continu comptant pour le BAC.

07/2023

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Littérature française

Les Epis mûrs

Rebatet ! Lucien Rebatet ! On entend déjà les commentaires. À quoi bon exhumer, rendre à la lumière, rehausser sur le pavois éditorial, photo d’époque, préface émue et dossier critique, les oeuvres de celui qui fut, après avoir bataillé à l’Action française, le porte-plume le plus incisif et vitriolant de la Collaboration intellectuelle. Celui qui, à côté de la grande et déferlante célinienne, sanieuse, somptueuse, offrit, avec Les Décombres un scanner amer de l’avant-guerre et de la défaite de 40, pointant là ce qui, pour lui, était les signes sombres de la décadence française : les politiciens, la démocratie, les juifs. En effet, pourquoi. Parce qu’il y a, à Rebatet, un autre Rebatet. Au publiciste pronazi répond en effet, dès les années trente, un esthète, un amateur encyclopédique de littérature, peinture, cinéma et, avant tout, un musicologue éclairé, ardemment moderniste. Ce dernier, on le trouvera s’exprimant dans l’opulente Une histoire de la musique, mais également dans ces Épis mûrs que Gallimard publia en 1954 et que réédite aujourd’hui Le Dilettante avec une étude du critique musical Nicolas d’Estienne d’Orves. Ce Doktor Faustus (Thomas Mann) à la française déploie pour nous le destin fracassé de Pierre Tarare, rejeton frondeur d’un chapelier et d’une mère anxieuse et surtout, avant tout, génie musical en herbe. Depuis les premiers tapotis prometteurs sur le piano familial jusqu’à l’adoubement solennel de Fauré et d’Enesco, ce roman nous expose la croissance contrariée, l’expansion douloureuse d’un autre Berlioz ou Wagner, infatigable et conscient de son avant-gardisme génial. Une « courbe de vie » endiguée par la férule imbécile du père, troublée par les soubresauts de la sexualité et le traditionalisme, finalement bienveillant, des professeurs. À l’heure de la reconnaissance et de la célébrité internationale, c’est un autre tonnerre qui attend Pierre Tarare : celui de la Première Guerre mondiale. Chronique d’un gâchis dénoncé, ce roman est également une peinture passionnée, et cocasse, des combats houleux de la modernité musicale des années trente. Comment a-t-il pu y avoir des « maîtres chanteurs » à « Nuremberg » ? Telle est toujours la question.

04/2011

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Littérature française

Les heures claires

Jouer le jeu. En arrangeur d'instants. Comme le pianiste de jazz adopterait un thème. Celui des émotions. Elles sont au coeur de nos vies. Les envisager comme un matériau littéraire, les pétrir, y mettre les mains. Le désir d'habiter un texte, comme une installation d'art contemporain s'emparerait d'un lieu. Un parcours sur divers tableaux à développement instantané. Des polaroïds, des mots et une bande son. Le souhait du partage. Pour un écrivain, parler de soi comporte toujours une part de risque. La fiction, cet art du mentir vrai, offre un paravent à travers lequel ne filtrent que d'éventuelles bribes, des reflets épars. Alexandre Millon a choisi de nous livrer des textes brefs écrits à la manière des chroniqueurs. Partant d'un fait, d'un souvenir, il nous parle avant toute chose de ses racines, de son enfance, de ses voyages, de ce qui le fait vivre, de sa passion des mots, de son attrait pour les belles choses, les bonnes choses. La musique, la peinture, la photographie occupent une place de choix qui participent d'une forme d'accord au monde conviant tous les sens pour une dégustation entre amis. Amours, amitiés, connivences d'un instant, les rencontres sont guidées par la recherche d'un art de vivre fondé sur la douceur et l'authenticité. S'en dégage une vision du monde tout à la fois enthousiaste et lucide où cohabitent le ravissement, la magie et l'indignation. L'écriture est à l'avenant, joueuse et pétillante, mue par le souci du mot juste et la recherche de sens. Volontiers poétique, elle s'écoule en liberté, rendant le propos musical, invitant à une lecture pausée. Et c'est précisément ce qui fait le plein charme de ce volume auquel on revient volontiers comme on réécoute une musique pour mieux en apprécier la fluidité, le mouvement. A telle enseigne que ce qui aurait pu tourner au selfie devient, tout à l'inverse, une caisse de résonance qui nous renvoie à nous-mêmes, à notre propre et singulière humanité. Thierry Detienne

10/2022

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Romans historiques

Cycle d'Ogier d'Argouges N° 7 : L'épervier de feu

Vendredi 27 juillet 1347, Philippe VI, à la tête d'une puissante armée, parvient devant Calais que les Anglais assiègent depuis un an. Afin de les impressionner avant de leur livrer bataille, le roi enjoint à son champion, Ogier d'Argouges, d'entraîner les manants du Tournaisis à la conquête de la tour de Sangatte. Alors que cet objectif sans importance stratégique est sur le point d'être pris, un Anglais surgit devant Ogier. Ils s'affrontent à l'épée en un combat inégal. En effet, pour se mouvoir aisément, le Français a renoncé au port de l'armure. Son adversaire est fervêtu. Ce terrible Goddon est Renaud de Cobham. Sans l'efficace intervention de Gauthier de Masny, Ogier, grièvement blessé, serait exécuté. Emmené en Angleterre, soigné par Odile et Ethelinde de Winslow, le Français reprend des forces et s'enfuit. Un archer, Jack Shirton, lui vient en aide. Dès lors, ils n'ont qu'un dessein : rencontrer Hugh Calveley auquel, naguère, Ogier a sauvé la vie. Accompagnés de Griselda et d'Elisabeth qu'ils ont délivrées d'une auberge interlope, ils cheminent vers Ashby de la Zouche où les victoires d'Edouard III vont être célébrées par de grandes joutes. Ogier y retrouve deux personnes chères à son cœur : son oncle Guillaume de Rechignac, capturé au siège d'Auberoche, et Tancrèce, sa belle cousine. Ogier délivre Guillaume et un autre captif : Etienne de Barbeyrac. Ils fuient vers le sud en compagnie de Shirton et sont victimes d'une embuscade à laquelle seul l'archer échappe. Ramenés à Ashby, Edouard III leur propose un challenge. Ils affronteront trois de ses champions aux armes de guerre. Furieux de la défaite de ses hommes liges, Edouard III se venge en assignant à résidence et pour un an, à Bunbury, les héros de sa fête d'armes. Le jour de l'embarquement pour la France arrive enfin. La joie des ex-otages est soudain corrompue par une nouvelle qui les consterne : la peste noire, sur le Continent, tue des milliers de personnes. Une invincible angoisse étreint Ogier. Le fléau s'est-il répandu en Normandie ? A-t-il atteint Gratot, la demeure familiale ? Blandine, son épouse, et leur enfant ont-ils échappé aux ravages de l'épidémie ? Une nouvelle fois, à travers les tribulations de son héros, Pierre Naudin, sur des faits solides et mal connus, recrée cette terrible période de 1348, dont il fait admirablement partager les affres à ses lecteurs. " L'épervier de feu " décrit d'hallucinante façon l'hécatombe que la peste noire provoqua en Normandie. Non seulement l'irrésistible fléau y détruisit les manants, les paysans, les prud'hommes et leurs familles, mais il ouvrit ce malheureux duché à des hordes aussi épouvantables que la gigantesque épidémie.

08/1997

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Romans de terroir

Bons baisers de mon Limousin

Né au coeur du Limousin, au milieu du XXe siècle, Pierre Louty a fait ses premiers pas dans la maison de sa mère, à la ferme de son père. Suivons-le dans le Grand-pré bordé par un joli ruisseau à écrevisses... Empruntons le chemin si pittoresque de l'école des Rouchilloux, découvrons le grand menhir du Métayer et la civilisation des hommes de la Pierre levée... Invitons-nous aux veillées d'antan, écoutons Marguerite et Antoine évoquer leurs rencontres avec les derniers loups et les légendes ensevelies sous la cendre... A l'heure où Pierre Louty entre au collège de la rue de Châteauroux, Elise sa mère lui montre les rues de Limoges, l'Hôtel de Ville de la place Léon Betoulle, la cathédrale Saint-Etienne, la gare des Bénédictins avec son campanile qui veille sur la cité de la Porcelaine. Ensemble, main dans la main, ils remontent la rue Haute-Vienne, s'attardent sur la place des Bancs, marchandent aux Halles centrales et entrent dans l'église Saint-Michel-des-Lions... Ils descendent la rue du Clocher et arrivent sur la place de la République à deux pas des Nouvelles Galeries. A cet instant, Pierre Louty ignore qu'un jour il enseignera à ses élèves de l'école Léon Blum l'histoire de cette ville, berceau de l'Imprimerie et de la C.G.T. De la boutique " A la Botte Rouge " jusqu'aux tours démantelées de Châlucet, il n'y a qu'un pas que Pierre Louty franchit allégrement. Poussons les portes mystérieuses de l'abbaye de Solignac, retrouvons-nous sous les arches gigantesques du viaduc de Pierre-Buffière sur lequel le Capitole, ce train mythique le plus rapide de France, franchissait la Briance. De Saint-Léonard-de-Noblat par les gorges sauvages de la Maulde, gagnons les rives du lac de Vassivière, émerveillons-nous devant la beauté de l'immense étendue d'eau bleue dans son écrin de verdure... Maintenant gravissons les pentes du Mont-Gargan entre deux rangées de hêtres centenaires, promenons-nous autour de la modeste chapelle en ruine, embrassons le vaste panorama qui s'étend des monts de Guéret aux cimes enneigées du Puy de Sancy pour revenir aux Monédières et leurs bruyères corréziennes... Pierre Louty nous ouvre son coeur et nous raconte les villages qu'il aime : de Saint-Paul à Parthenay, de La Porcherie à Oradour-sur-Glane, de Châteauneuf-la-Forêt à Saint-Martin-Château et la cascade des Jarrauds... Enfin, il nous révèle sa préférence sur la route d'Eymoutiers : le village de La Veytizou qu'il a adopté pour toujours. Alors n'hésitez pas : finissez d'entrer et laissez-vous emporter par le vent des souvenirs.

05/2020

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Dictionnaires et ouvrages géné

Par la piste et la rivière. Un demi-siècle d'aventures africaines

"Nous pistons notre éléphant depuis deux heures déjà, il est 11h30 et il se dirige vers une zone de végétation dense sans doute pour se reposer. Nous avons du mal à suivre notre Pygmée qui se glisse comme un félin dans cette végétation pleine d'épines. Brusquement il s'arrête et nous attend. On entend clairement les branches cassées par l'éléphant, il doit être tout près mais nous ne voyons rien. Il faut encore avancer. Ambassadeur progresse très très lentement, je le suis, Arnaud est juste devant moi. La tension est à son comble, nous n'avons pas le droit à l'erreur. Le Pygmée accroupi nous montre du doigt l'éléphant, Arnaud ne le voit pas bien mais il doit être surexcité. Nous sommes collés l'un à l'autre, soudés par notre passion commune. Arnaud le voit enfin, il est là, face à nous à une douzaine de mètres, immobile. On ne peut plus attendre. Le Pygmée nous met la pression et nous fait signe de tirer car si l'éléphant n'a pas une bonne vue, il a un odorat et une ouïe très subtils. Les secondes passent, Arnaud attend mon ordre, que je donne enfin. Il tire au moment précis où l'éléphant amorce un quart de tour pour fuir. Arnaud tire immédiatement une deuxième balle sur l'éléphant qui fonce vers la gauche." Mécanicien embarqué dans l'armée de l'air, Michel Coatmellec (né en 1936) est affecté en janvier 1962 à Pointe-Noire au Congo. Il découvre ce continent qu'il ne quittera plus. Il profite de toutes les occasions pour voler dans le ciel d'Afrique et pour sillonner les pistes du Tchad, du Cameroun, du Bénin, de Centrafrique, de Tanzanie ou du Rwanda pour chasser tous les grands gibiers africains. Il côtoie alors les guides Marcel Dupeley, Henri Eyt-Dessus, Marcel Tiran, Etienne Canonne, Claude Vasselet, Rudy Lubin, Robert Monvoisin, Jacky Meunier, etc. En 1986, il survit à une attaque de lion au Chinko. D'abord gestionnaire d'une zone de chasse au Bénin de 1998 à 2004 avec sa compagne Françoise, il monte un camp de chasse au bord de la Dja (Cameroun) en 2007 au pays des Pygmées, où il fait tirer des éléphants de forêt. En 2013, à 77 ans, le grand livre de la chasse en Afrique se referme pour Michel. L'heure des souvenirs a sonné. Cinquante ans après ses premières émotions africaines, Michel Coatmellec revient sur son exceptionnel parcours d'officier mécanicien navigant, de broussard, de chasseur et de guide membre d'honneur de l'ACP (Association des guides de chasse professionnel). Souvenirs inédits. Avec la participation de Françoise Lidbetter. Illustré de plus de très nombreuses photos en couleurs.

08/2021

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Cinéma

Un demi-siècle, ici, dans la culture. Tome 3

Ici : autant l'avouer, il va s'agir de Lyon, la ville, et aussi de la région qui l'entoure (Rhône-Alpes : seuls des technocrates franciliens pouvaient accoucher d'un pareil vocable), de Grenoble à Saint Etienne, de Valence à Mâcon, de Roanne à Genève. Culture, au plus large sens, non seulement le théâtre, la musique, la peinture - les œuvres et leurs créateurs - mais mille choses encore qui ont à voir avec ce qui fait l'intérêt de la vie. On peut suivre les chapitres : ils regroupent, par thèmes, plusieurs sujets ; on peut aussi zigzaguer, zapper, picorer au gré de sa propre flânerie. Et même, regarder des photographies ! Un demi-siècle, puisque l'auteur, à partir des années 50, poursuit jusqu'en 2 000 ses réflexions, notes, entretiens, correspondances, coups de cœur, de tête et aussi... de gueule : il assume en effet une indépendance d'esprit passionnée. Sans craindre les vérités qui ne sont pas réputées "bonnes à dire". Les deux premiers tomes parlent de littérature, d'histoire, voire de religion, comme de promenades à travers bois. Une vingtaine d'amis journalistes prennent la plume ; on laisse la parole aux Frères Audin, à Francis Jeanson ou à Paul Bouchet ; Didier Béraud, puis Catherine Tasca reviennent sur la Maison de la Culture de Grenoble, Elisabeth évoque Roger Vailland, Maurice Moissonnier la Commune, Jean-Louis Maubant Le Creusot. On rencontre des photographes, des cinéastes, et Roger Planchon, Maurice Maréchal, Patrice Chéreau, Jean Dasté, Maurice Yendt, Bruno Boeglin. Jacques Verrière, Paul Gauzit s'expliquent sur la peinture, Louis Erlo sur l'Opéra Nouveau. Pour faire bonne mesure, quelques 500 notules rappellent les spectacles et les expositions des années 70 - où la plupart de ces "papiers" parurent dans L'Express Rhône Alpes. Dans le troisième volume, l'auteur ne distribue plus bonnes ou mauvaises notes : il est lui-même au pied du mur, présentant Positif ou Premier Plan, les ciné-clubs ou les CICI. Et surtout la Fondation Nationale de la Photographie, depuis les Autochromes Lumière jusqu'à un témoignage de Paul Jay, qui mit sur pied le Musée Niepce à Chalon ; l'Institut Lumière, première décennie, fondation en 1982 et ce qui s'ensuivit. Deux aventures reflétées par des textes d'époque, notamment des lettres aux autorités en charge d'aider au développement de ces équipements culturels. Quelques conclusions désabusées sur notre personnel "politique" s'imposent d'elles-mêmes. Mais nous voilà bien sérieux ! Ces 1 000 pages ne le sont pas toujours, loin de là : en témoignent Charles Cros, Karl Valentin, Boris Vian... contrastant avec les commentaires de Autrefois les Canuts, La Ricamarie, Comme un des Beaux-Arts. C'est dire que ce reflet éclaté d'une époque finit par constituer aussi une manière d autoportrait. Ce qui nous fait une belle jambe, n'est-ce pas, lecteur ?

11/2001

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Droit

Le droit au juge dans l'Union européenne

Le droit au juge est depuis longtemps reconnu par des textes internationaux (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, Pacte international des droits civils et politiques de 1966), régionaux (Convention européenne des droits de l'homme de 1950, Convention américaine relative aux droits de l'homme de 1969) et nationaux (Constitutions allemande de 1949, espagnole de 1978, italienne de 1948 et grecque de 1975, notamment). De nombreux ordres juridiques font de manière plus informelle des applications législatives et jurisprudentielles du droit au recours juridictionnel sans nécessairement l'ériger en principe. La Court de justice des Communautés européennes, carrefour des systèmes juridiques des Etats membres, a introduit très naturellement le droit à un recours juridictionnel effectif dans son catalogue jurisprudentiel des droits fondamentaux de la Communauté de droit. La concentration de l'éclairage sur les droits fondamentaux matériels avait longtemps laissé dans l'ombre ce droit - moyen considéré comme secondaire. L'importance croissante attachée aux droits de l'homme dans l'Etat de droit n'a pas manqué de placer au premier plan un droit qui apparaît comme une condition de l'effectivité des règles juridiques et le fer de lance du droit au droit. Le CEDORE, équipe de recherche relevant de l'Institut du Droit de la Paix et du Développement de l'Université de Nice - Sophia Antipolis, a entrepris de lancer une étude pluridisciplinaire de ce droit sous la direction du professeur Joël Rideau, membre de l'Institut universitaire de France, en collaboration avec le professeur Fabrice Picod de l'Université de Saint-Etienne. L'ouvrage est issu des travaux d'un colloque organisé en avril 1997 à Nice qui a rassemblé de hauts magistrats nationaux, européens et internationaux, des avocats ainsi que des universitaires spécialistes de différentes disciplines juridiques. Sont successivement présentés : Le droit au juge dans les procédures françaises (juridictions judiciaires non répressives, juridictions répressives, juridictions administratives, procédures parajuridictionnelles) ; La constitutionnalisation du droit au juge (Allemagne, Espagne, France, Italie) ; L'européanisation du droit au juge (Convention européenne des droits de l'homme, Droit communautaire) ; Le vécu du droit au juge (juridictions judiciaires françaises, juridictions administratives françaises, Tribunal de première instance et Cour de justice des Communautés européennes). Bien loin de se limiter à promouvoir un large accès au juge, le droit au juge remodèle l'organisation et le fonctionnement de la justice par les implications tirées du droit à un recours effectif et à une décision juridictionnelle effective quant au statut du juge, à ses pouvoirs et à l'exécution des décisions de justice. Le droit au juge envahit dans son acceptation large l'ensemble de l'office du juge et le droit au juge informe alors le droit au juge.

07/1998

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Essais

Peaux de vaches. Avec 1 DVD

" Ce que le cinéma français compte de plus précieux est moins à trouver dans sa tradition que dans sa capacité à produire des objets à part, des comètes vouées à ne traverser son ciel qu'une seule fois. Ce fut le cas pour Peaux de vaches, premier long métrage tourné par une jeune femme de 28 ans, Patricia Mazuy, sorti en 1989, resté invisible pendant 32 ans. Une belle restauration le ramène sur les écrans. Il ne faut pas le rater, le recul n'ayant fait que renforcer sa nouveauté, sa posture revêche, sa promesse encore vive. [...] La cinéaste s'en remet à une inspiration libre, une grande syncope stylistique soutenue par les accords dissonants du folk hanté de Theo Hakola. [...] Le motif est inséparable d'une expérience physique, comme dans cette scène où éclate la violence des deux frères se battant dans la boue, et se retrouvant maculés d'une couleur grisâtre qui estompe leurs différences. Peu à peu, l'objet du film se précise : l'éclosion d'un sentiment que personne n'avait vu venir, comme une fleur sur un tas de fumier. Ce geste d'amour pur porte un nom : la poésie, la grande, tout simplement. " Mathieu Macheret, Le Monde Le Blu-ray / DVD Peaux de vaches de Patricia Mazuy 1989, 88 minutes + sous-titres anglais, STME et AD Scénario et réalisation Patricia Mazuy Production Titane - Jean-Luc Ormières Image Raoul Coutard / Son Jean-Pierre Duret Musique Theo Hakola avec Sandrine Bonnaire, Jean-François Stévenin, Jacques Spiesser, Salomé Stévenin, Laure Duthilleul, Jean-François Gallotte, Pierre Forget, Yann Dedet Ivres, les frères Roland et Gérard Malard ont mis le feu à la ferme du second, provoquant la mort d'un vagabond caché là. Dix ans plus tard, Roland sort de prison et retourne chez Gérard, qui est marié à Annie avec qui il a une petite fille, Anna. L'arrivée de Roland bouleverse leur vie... Bonus Des taureaux et des vaches De Patricia Mazuy (documentaire, 1992, 56 min.) L'élevage bovin laisse de moins en moins de place au hasard ou à l'empirisme. Tout en mettant l'accent sur les rapports que l'éleveur entretient avec ses vaches, Patricia Mazuy nous entraîne avec humour sur le grand carrousel de la sélection animale et de la recherche de la performance. Colin-Maillard De Patricia Mazuy (documentaire, 1982, 14 min.) Avec Auguste Mazuy et Marthe Mazuy Entre l'Ain et la Saône-et-Loire, un pays dépeuplé où il y a encore des sorciers... et les grands parents de la réalisatrice. Le livre Photographies du tournage de Peaux de vaches par Claudine Doury " Une moissonneuse-batteuse et une ensileuse ", récit de la réalisation du film par Patricia Mazuy " Que faire de la campagne au cinéma ? " entretien entre Patricia Mazuy et Serge Daney " Les plus beaux westerns ont un côté Antonioni, " entretien entre Patricia Mazuy et André S. Labarthe

06/2022

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Rois de France

Histoire des rois et reines de France

De la naissance du royaume franc à la fin de la monarchie absolue, l'histoire des rois et reines de France témoigne de l'évolution de notre société. Ce livre dresse une cinquantaine de portraits qui éclairent la façon dont notre pays s'est construit. Les grandes dynasties Durant quatorze siècles, rois et reines se sont succédé à la tête du royaume de France. Des Mérovingiens aux Carolingiens, des Capétiens aux Valois, puis aux Bourbons, des hommes et des femmes ont été propulsés au premier plan, juste par leur naissance ou par des jeux d'alliances. Mais, si leurs destins sont exceptionnels, leurs vies ne sont pas toujours enviables... Ainsi découvrira-t-on au fil des pages que les complots à la cour sont légion, les mariages souvent ratés, les relations très conflictuelles et que la pratique du pouvoir est parfois très compliquée. De l'unité avant tout voulue par les Mérovingiens à la construction d'un empire par les Carolingiens, de l'affirmation de la monarchie due aux Capétiens à la centralisation des pouvoirs par les Valois, tous ont tendu vers l'Etat moderne mis en place par les Bourbons jusqu'à leur chute, inscrite dans cette ascension sans limite. Portraits croisés Dès sa construction, le royaume de France a été dirigé par un roi. Selon les époques, celui-ci était extrêmement puissant ou peu influent, mais toujours dirigeant en chef. Qu'il s'agisse de Clovis, Chilpéric, Dagobert, Pépin le Bref, Charlemagne, Hugues Capet, Philippe Auguste, Louis IX, Philippe le Bel, Charles V, Louis XI, François Ier, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI et de tous les autres, ils ont régné sans partage. Les reines, elles, sont les épouses. La succession au trône leur est interdite. Elles n'assurent le pouvoir que pour leurs enfants mineurs ou lors de l'empêchement de leur mari. Certaines ont pourtant su s'imposer. Clothilde, Frénégonde, Brunehaut, Berthe au Grand Pied, Gerberge de Saxe, Aliénor d'Aquitaine, Blanche de Castille, Anne de Bretagne, Catherine de Médicis, Marguerite de France, Anne d'Autriche, Marie Leszczynska ou Marie-Antoinette, toutes ont essayé de faire front et de trouver leur place face à un pouvoir kidnappé. La combinaison de toutes ces personnalités est explosive ! Un héritage français Entre victoires ou défaites militaires, réformes justes ou injustes, conseillers compétents ou incompétents, la façon qu'ont eue ces monarques de gouverner a déterminé le futur de notre pays. Et, d'une dynastie à l'autre, leur goût pour les arts et la culture a marqué notre paysage. Ils ont contribué à faire le peuple français, avec ou contre eux. Leur gouvernance absolue a conduit à la Révolution, puis à l'exercice démocratique du pouvoir. Certains de leurs choix sont encore inscrits dans notre Histoire, la Grande. Et il est toujours intéressant d'en prendre conscience.

09/2023

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Histoire ancienne

Rome impériale et l'urbanisme dans l'antiquité

"Dès la plus haute antiquité, il y a eu des architectes ; il y en a eu, en certains pays, qui étaient doués, parfois même génialement, pour l'urbanisme. Ce n'est que de nos jours qu'on a vu naître la profession d'urbaniste, les écoles d'urbanisme, les revues d'urbanisme. Et cette prise de conscience devait avoir un effet rétroactif en histoire" (Henri Berr). De cette préoccupation purement contemporaine - le mot n'est entré dans la langue qu'au début du XXe siècle - sont nées, en effet, des études historiques et, dans la collection "L'Evolution de l'Humanité" , le livre de Léon Homo, ancien membre de l'Ecole française de Rome. Au début de l'ouvrage, l'auteur montre que les préoccupations urbanistes ont existé en Grèce et chez les Etrusques. Aristote, et d'autres, analysent les problèmes que pose l'édification des villes. Et bien des cités grecques, surtout à l'époque hellénistique, témoignent, comme Alexandrie, Antioche, Pergame, avec leurs services municipaux, d'un souci d'urbanisme. A Rome, Vitruve, peu avant notre ère, écrit son De architectura, qui est, fait remarquer L. Homo, "le traité d'urbanisme le plus complet, malgré ses lacunes, que nous ait légué l'antiquité classique" . Puis notre auteur passe en revue tous les problèmes qui se sont posés à la Rome antique, à laquelle se rapporte l'ensemble du livre. Les services publics d'abord sont minutieusement décrits. Le triomphe de l'urbanisme dans la Rome impériale a été "l'évolution monumentale" , à laquelle L. Homo consacre ensuite presque cent pages. L'embellissement de la Ville Eternelle commença sous le règne d'Auguste. II y eut aussi beaucoup de coûteuses installations qui ne servirent qu'aux plaisirs des empereurs - comme celles, entre autres, auxquelles est lié le souvenir de Néron. La voie publique, avec ses problèmes, fait l'objet de cinq chapitres. L'habitat (riches domus, insulae ou maisons de rapport de tout rang, jusqu'aux pénibles habitations à "loyer modéré") est ensuite longuement visité, étudié avec ses modes d'exploitation et la législation qui le concerne. Dans sa conclusion, l'auteur récapitule les grandes réalisations urbaines de la Rome impériale et en montre les lacunes. Le livre se termine sur une note mélancolique et qui donne à penser : à partir de la chute de l'Empire en 476 de notre ère, tout est peu à peu abandonné. "La Ville aux quatorze aqueducs en viendra au régime exclusif de l'alimentation par les porteurs d'eau... Avec la conquête byzantine s'ouvre pour Rome sa vie de cité médiévale ... Pour huit siècles, l'histoire de l'urbanisme romain est close". Pour la présente édition, Michel Hano, comme il l'avait fait pour Le Génie romain d'Albert Grenier ("L'Evolution de I'Humanité" , 1969), a bien voulu relire l'ouvrage, apporter dans les notes de nouvelles informations et établir une bibliographie complémentaire. Paul CHALUS, Secrétaire général du Centre International de Synthèse.

11/1971

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Littérature érotique et sentim

Le Sultan Misapouf et la princesse Grisemine. Un conte de fées grivois

Les histoires amoureuses d'un couple royal, sous une plume légère et amusante.Le sultan Misapouf et sa femme se racontent leurs aventures coquines précédant leur mariage. Misapouf a subi dans sa jeunesse les malédictions et les épreuves de la fée Ténébreuse tandis que la princesse Grisemine a vécu des métamorphoses cocasses : tour à tour barbue, lapine et même pot de chambre. Des situations loufoques et coquines.Un conte licencieux de Voisenon, désormais devenu un classique.EXTRAITAh ! dit un jour en soupant le sultan Misapouf, je suis las de dépendre d'un cuisinier, tous ces ragoûts-là sont manqués ; je faisais bien meilleure chère quand j'étais renard.- Quoi, seigneur, vous avez été renard ! s'écria en tremblant la sultane Grisemine.- Oui, madame, répondit le sultan.- Hélas ! dit Grisemine en laissant échapper quelques larmes, ne serait-ce point Votre Auguste Majesté qui, pendant que j'étais lapine, aurait mangé six lapereaux, mes enfants ?- Comment, dit le sultan, effrayé et surpris, vous avez été lapine !- Oui, seigneur, répliqua la sultane, et vous avez dû vous apercevoir que le lapin est un mets dont je m'abstiens exactement : je craindrais toujours de manger quelques-uns de mes cousins ou neveux.- Voilà qui est bien singulier, repartit Misapouf ; dites-moi, je vous prie, étiez-vous lapin d'Angleterre ou de Caboue ?- Seigneur, j'habitais une garenne de Norvège, répondit Grisemine.- Ma foi, dit le sultan, j'étais un renard du Nord, et il se peut sans miracle que ce soit moi qui aie mangé vos six enfants ; mais admirez la justice divine, j'ai réparé ce crime en vous faisant six garçons, et je vous avouerai sans fadeur que malgré ma gourmandise et mon goût pour les lapereaux, j'ai eu plus de plaisir à faire les uns qu'à manger les autres.A PROPOS DE L'AUTEURClaude-Henri de Fusée de Voisenon (1708-1775) était un abbé et homme de lettres à l'esprit ouvert. Elu à l'Académie, il a été historiographe des petits-fils de Louis XV, protégé de la duchesse de La Vallière et ami de Voltaire. Voisenon a laissé derrière lui une ouvre lyrique et dramatique considérable, qui compte quelques contes grivois : Zumis et Zelmaïde (1745), Le Sultan Misapouf et la princesse Grisemine (1746), Il eut tort (1750) ou encore Histoire de la félicité (1751).A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Impressionnisme

Impressionnisme. la modernité en mouvements

On l'a souvent écrit, le XIXe siècle est le premier siècle à s'être pensé comme radicalement neuf. A partir des années 1830, l'essor de la production industrielle et la transformation des villes les plus importantes du pays sont indissociables d'un bouleversement en profondeur de toutes les couches de la société, du développement d'un mode de vie bourgeois urbain jusqu'à la misère des faubourgs ouvriers, en passant par la lente transformation des campagnes. Les peintres que nous associons à l'histoire de l'impressionnisme, ou à son périmètre naissent alors, au début des années 1830 et 1840, et assisteront à ces métamorphoses. Paul Cézanne, Edgar Degas, Claude Monet, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Pierre-Auguste Renoir et Alfred Sisley font leur début sur la scène artistique parisienne au cours des années 1860. Ils apparaissent comme un groupe à part entière en 1874, une " avant-garde " tout à la fois célébrée et conspuée, lorsqu'ils exposent pour la première fois ensemble à Paris. Ils développent tout au long des années 1870 une peinture claire, à la facture délibérément rapide et esquissée. Rejoints par des artistes comme Gustave Caillebotte en 1876, ils font entrer dans leurs tableaux, de façon positive (Caillebotte) ou critique (Renoir) ce qu'on désigne à la suite du poète Charles Baudelaire, " la vie moderne ". Plus largement, ce que le critique Edmond Duranty appellera la " Nouvelle Peinture " en 1876 rejoint et amplifie la tendance qui poussa certains artistes, dès les années 1790, à privilégier les thèmes issus du monde moderne, sans lesquels il n'était pas d'art approprié à la nouveauté des temps et de réponse adéquate à la société contemporaine. Les impressionnistes agissent d'autant plus ainsi qu'ils doivent vite s'adapter aux nouveaux modes d'exposition, de consommation et de production de l'image. On ne saurait oublier la façon dont peinture, gravure de presse et photographie interagissent dans la seconde moitié du XIXe siècle. La modernité de l'impressionnisme, multiple, est donc travaillée par les forces contradictoires auxquelles la société est exposée en son entier : attention renouvelée au monde actuel, fidélité variable à la France des terroirs, souci des attentes d'un public transformé lui-aussi et qu'il faut atteindre en dehors des circuits traditionnels d'exposition et de diffusion, redéfinition de l'acte pictural au regard des autres médiums, en particulier la photographie. L'exposition examinera la ligne de partage, l'oscillation plutôt, qui se dessine très tôt au sein de l'impressionnisme entre l'attrait du moderne et la volonté d'exalter la nature seule, ou l'univers rustique et ses solidarités anciennes. Elle montrera comment ces oeuvres dominées par " la nouvelle vision ", couleur, facture et perspective sont repensées de façon à nous donner l'impression que l'artiste a capté un moment transitoire sans le fixer. Avec l'impressionnisme, disparaît l'idée que le réel est stable, indépendant de la perception humaine.

10/2022

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Correspondance

Epistolaire, Revue de l'Aire N° 47/2021 : Le geste épistolaire

Dile Richard-Pauchet, Albrecht Burkadt, Introduction. - PRATIQUES AU QUOTIDIEN, SACREES ET PROFANES : Laurence Bernard-Pradelle, "Parler de soi à travers autrui ou le geste énigmatique de l'épistolier Marc Antoine Muret (1580)" . - Fabienne Henryot, "Les clarisses et l'art épistolaire dans l'hagiographie classique" . - Alain Kerhevê, "Le poids de la plume en Angleterre au XVIIIe siècle" . - Cécile Reynaud, ""Quelle belle chose que la poste ! " Hector Berlioz (1803-1869) et l'écriture épistolaire" . - REPRESENTATIONS DU GESTE EPISTOLAIRE DANS LES ARTS ET LA LITTERATURE : Damien Bril, "Anne d'Autriche en régente : le portrait à la lettre ou le pouvoir en main" . - Anne-Marie Cheny, "La pratique épistolaire d'un "Prince de la République des Lettres"" . - Cécile Tardy, "Vincent Voiture d'après Philippe de Champaigne : culture mondaine, culture savante" . - Geneviève Haroche-Bouzinac, "Le Messager de l'amour, Pieter de Hooch (1629-1684)" . - Marie-Anne Dupuy-Vacher, "Du "billet doux" à la "mauvaise nouvelle". La lettre sous le pinceau des artistes au siècle des Lumières" . - Dorothée Lanno, "Un secret partagé : la lettre dans les représentations figurées de l'amitié (fin XVIIIe - début XIXe siècle)" . - Anna Tüskes, "Ecrivains et lecteurs de lettres dans la peinture hongroise des XIXe et XXe siècles" . - Salwa Taktak, "Le geste épistolaire dans Julie ou la Nouvelle Héloïse de J. -J. Rousseau : les représentations et les enjeux dramatiques" . - REPRESENTATIONS CONTEMPORAINES : Philippe De Vita, "Le virtuel à l'oeuvre : la lettre dans une séquence du Fleuve de Jean Renoir" . - Jérôme Dutel, "Si nous n'étions que de lettres ? Lettres de femmes (2013) d'Augusto Zanovello" . - Lynda-Nawel Tabbani, "Le geste épistolaire dans la poésie-chantée de la musique classique algérienne" . - Claire Olivier, "Enveloppe moi. L'épistolaire selon Annette Messager et Jean-Philippe Toussaint" . - Eugénie Péron-Douté, "L'Epistolaire dans l'oeuvre de Chloé Delaume" . - Chloé Conant Ouaked, "Prenez soin de vous de Sophie Calle : un dispositif épistolaire multiple au sein de l'art contemporain" . - PERSPECTIVES : Sophie Tonolo, "De la direction maternelle à l'art d'être grand-mère : l'éducation par la lettre vers 1690" . - Jacques Plainemaison, "Ibis, confidente de Jean Genet, et le groupe de ses amis" . - Philippe De Vita, "Trois lettres du cinéma hollywoodien classique : une présence paradoxale" . - Isabelle Antonutti, "Histoire d'une découverte : Lettres, 1942, Bordeaux, Paris" . - Karine Schwerdtner, Entretien avec Hélène Gestern. - Benoit Mélancon, Le cabinet des Curiosités Epistolaires.

10/2021

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Littérature anglo-saxonne

Jalna Tome 3 : Finch Whiteoak ; Le Maître de Jalna ; La moisson de Jalna ; Le destin de Wakefield

Préfacé par Alexandra Lapierre, voici le troisième volume de la saga des Whiteoak, Jalna, l'un des plus grands succès de la littérature nord-américaine qui a fait rêver des millions de lectrices et de lecteurs du monde entier. Finch Whiteoak, Le Maître de Jalna, La Moisson de Jalna, Le Destin de Wakefield Préfacée par Katherine Pancol, Geneviève Brisac, Alexandra Lapierre et Françoise Nyssen, voici l'intégrale de la saga des Whiteoak, Jalna, best-seller international depuis la parution du premier des seize romans en 1927, aussi réputée qu'Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell. La saga des Whiteoak Tome 3 Finch Whiteoak Finch, heureux d'avoir aidé Renny et Piers à rétablir la situation à Jalna, quitte le Canada. Il va rejoindre en Angleterre sa tante Augusta et son frère Eden, le poète, la brebis galeuse des Whiteoak. C'est là qu'il rencontre Sarah, belle, riche et égoïste. Finch est violemment attiré par la jeune femme mais, inconsciemment, il la sent dangereuse. Le Maître de Jalna Un domaine aussi vaste que Jalna est bien lourd à entretenir. Meg, qui a enfin épousé Maurice, voudrait le vendre, à la grande fureur de Renny. Sarah, déjà veuve et très riche, débarque un jour à Jalna : elle est libre maintenant, peut-être décidera-t-elle enfin Finch à l'épouser. La Moisson de Jalna Le combat que Renny a entrepris pour tenter de sauver Jalna de la faillite, l'épuise. Un soir de détresse, il a trompé sa femme Alayne. Celle-ci l'apprend et sa fierté supporte mal l'offense. Elle quitte Jalna. Renny, qui n'avait désiré qu'un moment d'oubli, se sent incapable de continuer seul cette lutte épuisante. Il aime Alayne et pour la première fois de sa vie, il est prêt à s'humilier, à implorer son pardon. Le Destin de Wakefield La vocation religieuse de Wakefield a été de courte durée. En ce début 1939, il vit à Londres, résolu à se faire un nom dans le théâtre. Il obtient un rôle dans une création, en même temps qu'une jeune comédienne, Molly Griffith, dont il tombe amoureux. Préface de Alexandra Lapierre : Grand prix des lectrices de Elle en 1993 pour Fanny Stevenson, elle vient de publier Belle Green.

05/2021

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Musique, danse

Voix intérieures. Avec 1 CD audio

Rarement pareille intériorité n'a été atteinte : la musique de Fauré se veut la voie pour atteindre la chair nue de l'émotion. Agé de 72 ans et en proie aux affres d'une surdité grandissante, Fauré aborde sa dernière période créatrice dans laquelle se distinguent ses deux sonates pour violoncelle et son trio, présenté ici dans sa rare première version avec clarinette. Sonate n°1 pour violoncelle et piano op. 109 (1917) Sonate n°2 pour violoncelle et piano op. 117 (1921) Trio pour clarinette, violoncelle et piano op. 120 (1922-23) Vocalise - Etude (1906) Mélodies transcrites pour violoncelle et piano : Clair de Lune - Prison Duo Thomas Duran - Nicolas Mallarte Si l'identité d'un groupe de musique de chambre doit se définir par une conception de répertoire et une curiosité certaine, alors le duo Thomas Duran - Nicolas Mallarte s'est construit, entre redécouvertes musicales et choix engagés une personnalité singulière. A travers leurs concerts et leurs recherches musicales s'est constitué un répertoire atypique mais personnel. Pendant ces quinze dernières années vont se côtoyer dans leurs programmes des pièces de Fauré, Vierne, Ropartz, Godard, Kunc, Chausson, Bridge, Britten mais aussi Beethoven, Schubert ou Bach. En témoignent leurs engagements aux Festivals de St-Geniez d'Olt, Nuits Musicales en Armagnac, Ristolas, Moments musicaux de Touraine, Abbaye de La Pré, Caceres (Espagne), Grand Théâtre de Bordeaux, Vierzon, espace Croix-Baragnon et Auditorium St-Pierre-des-Cuisines (Toulouse)... et la parution d'un premier disque chez Hortus, consacré aux compositeurs marqués par la Première Guerre Mondiale, La Naissance d'un monde nouveau (collection Les Musiciens & la Grande Guerre, vol. 5). Thomas Duran, violoncelle Membre de l'Orchestre de Paris depuis 2009, Thomas Duran est de ces musiciens que la passion de la musique a toujours nourri et porté. Son parcours brillant, ponctué de deux mentions TB à l'unanimité au CNSMDP (classes de Ph. Muller et P. L. Aimard), de diverses bourses et prix internationaux, de concerts sur instrument d'époque, de créations, d'enregistrements et de concerts au sein des Ensemble Contemporain, Alternance et Court-Circuit, l'a conduit à occuper dès l'âge de 23 ans la place de Premier violoncelle solo de l'Orchestre de l'Opéra de Bordeaux. Nicolas Mallarte, piano Attaché à une pratique musicale exigeante et diversifiée, Nicolas Mallarte accomplit des études brillantes et complètes au CNSMD de Paris : mention Très Bien au diplôme de Formation Supérieure, 1er prix de Piano, Musique de Chambre (unanimité), Harmonie (unanimité) et Contrepoint. A la suite des succès qu'il remporte dans différents concours internationaux, Pinerollo (2ème Prix), Parkhouse Awards de Londres (finaliste), Viotti (3ème Prix), il est invité à plusieurs rendez-vous musicaux majeurs de la scène musicale française : Cité de la Musique, Opéra Garnier, Théâtre des Champs-Elysées, Grand Théâtre de Bordeaux, Grange de Meslay, Rencontres musicales de la Prée... Il se produit également en Italie, Suisse, Grèce, Espagne, Allemagne, Autriche et aux Etats-Unis... Manuel Metzger, clarinette Diplômé du CNSMD de Lyon à l'unanimité (classe de Jacques Di Donato et Robert Bianciotto), titulaire du DE et du CA de clarinette, il est, depuis avril 2008, petite clarinette solo à l'Orchestre Philharmonique de Radio France.

07/2019

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Elevages domestiques

Psychologie des animaux

Un livre pour comprendre pourquoi les autres animaux nous fascinent, en quoi nous nous ressemblons, en quoi nous différons, mais aussi comment nous devons les considérer, les traiter, eux et la nature. " Rire est le propre de l'Homme ", jugeait maître François Rabelais. Démenti cinglant ! D'abord l'Homme ne rit pas toujours, hélas, ensuite c'est faire peu de cas des bonnes blagues que se jouent certains primates. Qu'à cela ne tienne : le propre, c'est le langage ! Eh bien... Non plus. Si nous sommes la seule espèce capable de pondre aussi bien Anna Karénine qu'une notice Ikea, on peut déceler certaines composantes élémentaires du langage chez, devinez qui, " nos plus propres cousins ", là encore, et pas seulement. La communication au sens large, elle, revêt des formes d'une variété infinie au fil des espèces, à coups de cris, chants, phéromones, gestes et parures. Mais enfin, qu'est-ce qui fait de nous des créatures tellement exceptionnelles, tellement uniques que certains nous prétendent forgés à l'image de Dieu, en personne ? Nos capacités d'abstraction, peut-être... Elles sont portées à un tel degré de sophistication que oui, sans risque d'erreur, nous sommes bien les seuls à avoir rêvé de marcher sur la Lune. Les seuls assez fous pour avoir décrété que nous en étions capables, et à l'avoir fait ! Nous sommes aussi les seuls capables de nous rendre malades à en mourir en ruminant les choses qu'on n'aurait pas dû faire, en imaginant un monde meilleur, ou en pensant qu'on ignore pourquoi on est là et qu'on ne saura jamais. Le propre de l'Homme, c'est bien de se demander quel est le propre de notre espèce. Et des autres ! C'est là qu'entrent en scène la psychologie animale, l'éthologie, et la psychologie tout court pour comprendre pourquoi les autres animaux nous fascinent, en quoi nous nous ressemblons, en quoi nous différons. Mais aussi comment nous devons les considérer, les traiter, et la nature avec : histoire d'éviter que le propre de l'humain soit de tout salir.

02/2022

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Freud

Les actes manqués. Introduction à la psychanalyse

" Nous désignons par actes manqués les phénomènes qui se produisent lorsqu'une personne prononce ou écrit, en s'en apercevant ou non, un mot autre que celui qu'elle veut dire ou tracer (lapsus) ; lorsqu'on lit, dans un texte imprimé ou manuscrit, un mot autre que celui qui est réellement imprimé ou écrit (fausse lecture), ou lorsqu'on entend autre chose que ce qu'on vous dit, sans que cette fausse audition tienne à un trouble organique de l'organe auditif. Une autre série de phénomènes du même genre a pour base l'oubli, étant entendu toutefois qu'il s'agit d'un oubli non durable, mais momentané, comme dans le cas, par exemple, où l'on ne peut pas retrouver un nom qu'on sait cependant et qu'on finit régulièrement par retrouver plus tard, ou dans le cas où l'on oublie de mettre à exécution un projet dont on se souvient cependant plus tard et qui, par conséquent, n'est oublié que momentanément. Dans une troisième série, c'est la condition de momentanéité qui manque, comme, par exemple, lorsqu'on ne réussit pas à mettre la main sur un objet qu'on avait cependant rangé quelque part ; à la même catégorie se rattachent les cas de perte tout à fait analogues. Il s'agit là d'oublis qu'on traite différemment des autres, d'oublis dont on s'étonne et au sujet desquels on est contrarié, au lieu de les trouver compréhensibles. A ces cas se rattachent encore certaines erreurs dans lesquelles la momentanéité apparaît de nouveau, comme lorsqu'on croit pendant quelque temps à des choses dont on savait auparavant et dont on saura de nouveau plus tard qu'elles ne sont pas telles qu'on se les représente. A tous ces cas on pourrait encore ajouter une foule de phénomènes analogues, connus sous des noms divers. De tous ces exemples se dégage une seule et même conclusion : les actes manqués ont un sens et indiquent les moyens de dégager ce sens d'après les circonstances qui accompagnent l'acte".

01/2023

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Littérature érotique et sentim

La vie trépidante et rocambolesque de Madison Nichols Tome 2 : Le jour où elle a reçu une lettre terrifiante

Drôle et extravagante, Madison a fait de sa curiosité son métier... quitte à s'attirer des ennuis ! Madison Nichols n'est pas une femme comme les autres : alors qu'elle menait une vie bien rangée, elle a tout plaqué pour devenir détective privée et enchaîne depuis les enquêtes. Ces derniers temps, pourtant, son téléphone ne sonne plus et les clients se font rares. Lorsqu'elle aperçoit sa voisine enterrer quelque chose dans ses gardénias, elle saute donc sur l'occasion pour reprendre du service.
Résultat des courses : une lettre énigmatique cachée dans un coffre et adressée à son pseudonyme : Sarah Connor. Ce qui devait être une enquête de routine ne tarde alors pas à prendre plus d'ampleur. Car qui que soit l'inconnu qui se cache derrière cette lettre, une chose est sûre : Madison est sa cible... Découvrez la suite des aventures de Madison Nichols, une héroïne haute en couleur et délicieusement excentrique.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "J'ai passé un super moment de lecture et je l'ai dévoré en quelques heures". - Just the way you read "J'ai beaucoup ri, des références de films cultes m'ont fait sourire, une intrigue qui tient la route, bref, vous l'aurez compris, j'ai passé un agréable moment en compagnie de cette héroïne farfelue ! " - carol_in_besac sur Babelio "Ce roman est un générateur de bonnes émotions.
Il divertit autant qu'il fait du bien à ses lecteurs. " - AlexandraLFC sur Babelio "Une histoire complètement déjantée ! " - Addy84 sur Babelio "Un livre original à découvrir de toute urgence ! " - BeautifulSwan sur Booknode A PROPOS DE L'AUTEURE Dévoreuse de films et de séries télévisées, Angela Villa est bien trop timide pour se lancer dans une carrière d'actrice. Qu'à cela ne tienne ! Elle choisit l'écriture pour incarner autant de rôles qu'elle veut et s'évader du quotidien ! Femme (très) active le jour, elle revêt sa cape d'écrivain la nuit pour vous faire rire, rêver et voyager.
Avec un premier roman fantastique publié aux Editions du Menhir, elle continue sur sa lancée en remportant le premier prix du concours des Editions Feel So Good grâce à sa saga, La vie trépidante et rocambolesque de Madison Nichols.

12/2020

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Photographes

Paolo Roversi par Christian Caujolle

Si on le connaît surtout pour ses photographies dans le domaine de la mode, Paolo Roversi n'est surtout pas photographe "de" mode. Ce grand connaisseur de la photographie - qu'il collectionne avec un goût très sûr -, cet amateur, au plus beau sens du terme, de livres qui, dès sa jeunesse l'ont familiarisé avec les classiques comme avec les auteurs de sa génération, est photographe, tout simplement. Il considère chaque photo comme un "portrait", qu'il s'agisse d'un visage, d'une robe, d'un paysage ou d'une cafetière, et affirme sa passion pour August Sander, Diane Arbus ou Richard Avedon. Et évidemment Robert Frank dont il fut proche. Simplement parce qu'il cherche à "placer au centre du monde" ce qu'il photographie, qu'il s'efface pour pouvoir éliminer et épurer au maximum. Avec une grande élégance. Au début, cela n'a pas été facile. Le COVID 19 nous a empêchés de nous voir en face à face et nous avons dialogué par écrans interposés, ce que ni l'un ni l'autre n'aimons et qui ne se prête guère au type d'échange qui est la règle, la base et le fondement de ces discussions. Dès la première rencontre physique sur la terrasse du Studio Luce et malgré l'intempestif passage d'un hélicoptère, la parole est devenue plus fluide. D'autant que le lieu est accueillant, que le studio, dans un immeuble des années trente au sud de Paris fait cohabiter espaces de vie et de travail. Comme une évidence. Retrouvailles complices, échanges, partage. Et toujours cette bonne humeur élégante, ce sourire qui plisse au coin des yeux, ce rire fréquent et jamais haut, cet humour léger, une façon de ne pas se prendre au sérieux, une forme de prédestination au bonheur comme une décision de vie. On sent à chaque instant une exigence, par nécessité et, tout aussi forte, l'indispensable liberté qui ouvre les portes. Le rythme est souple, musical, à la fois ferme dans ses convictions et jamais arrogant. Français parfait et précis pour le plus italien des parisiens, ou, peut-être, le plus parisien des italiens. Peu importe, d'ailleurs. Oui, une évidente élégance. Comme, plus tard, dans son appartement lumineux au dernier étage d'un bel immeuble. Un univers habité, ni en désordre ni vraiment rangé, surtout pas arrangé. Un monde de livres, dès l'entrée et dans presque toutes les pièces. Des livres de tous types, poésie, roman, philosophie, littérature, photo évidemment, livres d'art et de remarquables exemplaires reliés de belles éditions anciennes - vu une originale de Paul et Virginie, un ouvrage de 1776 sur l'Italie avec des aquarelles magnifiques ou un exemplaire des Œuvres complètes de Jules César - qui viennent de son épouse, Laetitia, ancienne top model descendante des imprimeurs typographes Firmin Didot. Un monde de photographies, partout, dans toutes les pièces, au mur ou sur des rangements en bois à croisillons. Peu de photographies du maître des lieux, finalement, mais beaucoup de pépites, de Robert Franck - beaucoup - à Diane Arbus - dont le si rare autoportrait enceinte - à Kertész - un petit tirage inédit d'une vue de Paris –, plusieurs Shoji Ueda ou Louis Faurer. Et tant d'autres, mêlés à quelques photos de famille. Face à un mur entièrement couvert de photographies, bouleversant, un Lucio Fontana blanc, d'un format inhabituellement grand, très pur d'une seule entaille verticale. On aperçoit, dans une bibliothèque dont les portes vitrées protègent des livres particulièrement précieux, un petit paquet carré, emballage mystérieux des tout débuts de Christo. D'autres peintures au mur, dont une d'un ami. Ici, rien n'est décoration, on vit dans un environnement où l'art trouve tout naturellement sa place pour que l'on vive avec lui. On le respire. Mais il ne s'agit ni d'un musée, ni d'une monstration, encore moins d'une démonstration. Pas de logique, pas de hiérarchie, une manière plutôt d'autoportrait fait de bribes de souvenirs, de moments d'une vie, d'émotions préservées. Nous n'avons, finalement, pas tellement parlé de mode. Sans doute parce que ce n'est pas vraiment le propos, même si celui qui dit avoir été fortement influencé par August Sander est catalogué comme photographe "de mode" et que c'est son activité professionnelle principale. Mais il est évident que pour celui pour qui " tout est portrait " l'enjeu, le seul, est la photographie. Donc la lumière. Et une indispensable liberté que l'on retrouve dans la façon d'évoquer et sa pratique et des souvenirs, de se dire sans toujours se dévoiler, avec une pudeur qui n'est pas un calcul ou une cachotterie. La parole est fluide, les émotions et les souvenirs reviennent, les convictions, les commentaires, sans affectation. On se parle. Juste entre nous.

11/2022

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Commerce international

BTS CI Commerce international, 1re/2e année. Toutes les matières, Edition 2023-2024

Révise toutes les disciplines tout au long de l'année, réussis ton BTS ! - Des cours complets pour approfondir, comprendre et mémoriser les notions de chaque discipline. - Des méthodes, des exercices et leurs corrigés pour s'entraîner pour les contrôles et pour le BTS. En plus : Un dossier " Je gère mon BTS " : la présentation des épreuves et des conseils méthodologiques pour comprendre ce que l'examinateur attend des candidats. Des ressources numériques pour réussir : des vidéos conseils ; 20 tutos pour maîtriser la base du pack office ; 25 points d'orthographe expliqués pour améliorer sa copie ; 25 exos pour améliorer sa prononciation en anglais le Livre en Ligne : l'intégralité du livre accessible en ligne gratuitement pour réviser à tout moment (PC/Mac, Tablettes et Smartphones...)

09/2022

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Littérature française

Icare trahi

Icare trahi est la biographie romancée, un conte autour de la figure d’Évariste Galois (1811-1832), génie exceptionnel, conscient de l’importance de ses découvertes fondamentales dans le domaine des mathématiques, qui connut un destin tragique, tel Icare. Trop en avance pour être compris par ses contemporains les plus illustres, les portes se fermèrent toujours devant lui au moment où il était sur le point de rencontrer enfin celui qui aurait pu comprendre son travail, percevoir son intuition exceptionnelle relative à cette matière encore peu connue et étudiée au début du XIXe siècle, à tel point qu’elle l’effrayait lui-même : l’algèbre. Il fut cynique (à vingt ans !), révolté, républicain, anticlérical, jusqu’à connaître une mort absurde. Il est l’incarnation du personnage maudit, comme si le sort s’était acharné à lui démontrer qu’il n’était pas fait pour vivre à son époque. Non reconnu de son vivant, ses découvertes furent publiées pour la première fois en 1846, à l’initiative de son frère Alfred, et d’Auguste Chevalier. En effet, il est universellement connu pour sa « théorie de Galois » qui met en avant la résolubilité des équations algébriques à partir des groupes de permutations de leurs racines. Il a aussi contribué à l’élaboration des « corps de Galois ». Son activité politique contribue beaucoup à son image de héros romantique. Partisan de la « Révolution de Juillet », désespéré de n’avoir pas pu participer aux « Trois glorieuses », enfermé qu’il était dans son école (l’École normale d’où il se fait renvoyer), il devient membre de l’association des Amis du Peuple et accumule les provocations à l’égard du régime de Louis-Philippe, le roi « à la tête de poire », ce qui lui vaut d’être par deux fois emprisonné à « Pélago » (Sainte-Pélagie). C’est là qu’il se lie d’amitié avec les futurs grands noms de la politique et de la littérature, tels François-Vincent Raspail ou Gérard de Nerval. Transféré dans une maison de santé pour le préserver de l’épidémie de Choléra qui sévit en 1832, il s’y éprend d’une jeune fille… Il se retrouve alors provoqué en duel par ses deux frères sous le prétexte qu’il aurait bafoué son honneur… Ce sont plutôt ses convictions politiques qui seraient à l’origine de cette provocation, ses ennemis ayant fomenté un assassinat déguisé en duel. La veille de ce jour, conscient de sa mort certaine, il rédige dans la fébrilité et l’urgence, ce qu’il appelait son « secret », le théorème qui révolutionnera l’Algèbre et l’Analyse, sur lequel les mathématiciens continuent à se pencher, et que les sciences les plus diverses (l’astrophysique, notamment) utilisent dans leurs recherches. 2011 célèbrera le bicentenaire de la naissance à Bourg-la-Reine d’Évariste Galois. Du 24 au 28 octobre 2011, se tiendra un colloque international organisé par l’Institut Henri-Poincaré et la Société mathématique de France. Plusieurs manifestations sont prévues partout en France. Élève de Louis-le-Grand puis de L’École normale, refusé pour des mauvaises raisons au concours de Polytechnique, toutes ces écoles participeront de ces manifestations.

10/2011