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puzzle confinement insolite

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Littérature française

Chemins

"J'ai trois ans. Un homme qui me paraît immense entre dans la minuscule cuisine de l'appartement rue du Souci à Poitiers, me prend dans ses bras, je ne l'ai jamais vu. Ma mère me demande de l'appeler papa. C'est mon père." Il a fallu à Michèle Lesbre un long et beau chemin avant que se dessine si nettement, dès la première phrase de son nouveau roman, la figure du père dont elle a poursuivi l'ombre au fil de ses livres. Chemins est certainement le plus autobiographique d'entre eux. Il n'en reste pas moins un roman. Assis sous un réverbère, un homme bien mis est plongé dans sa lecture. De temps à autre, il sort une pipe de sa poche, sans se laisser distraire. La narratrice, qui tarde à se mettre en route pour aller occuper une maison d'amis absents, se sent curieusement attirée par la scène insolite qui, jour après jour, se répète sous ses yeux. Quand elle découvre le titre du livre dans lequel est plongé l'homme, Scènes de la vie de bohème, une silhouette du passé se substitue à celle du lecteur du réverbère : elle s'était souvent demandé pourquoi, du roman de Henry Murger qui traînait dans son bureau, son père avait un jour parlé comme d'un livre qui était toute sa jeunesse. Quel rapport entre les aventures de quatre joyeux drilles à l'humeur frondeuse, au mitan du dix-neuvième siècle, et son père si sombre, dont elle n'a jamais percé la part de mystère et de douleur. Avec le livre de Murger, qui attendait son heure, elle s'engage alors dans un voyage lent, rythmé par de paisibles étapes au bord du canal où se perche cette maison qu'elle n'a pas très envie de rejoindre. Son imagination et sa mémoire dérivent au fil de l'eau et des rencontres - une gardienne de vaches, un éclusier tendre et un peu menteur, un délicieux couple de mariniers qui vont l'embarquer pour un bout de route... Mais elle ne s'arrêtera jamais très longtemps auprès d'aucun de ceux-là. Elle sait qu'ils la mènent à un autre rendez-vous, bien plus intime, avec ce père qui un jour fut un jeune homme insouciant rêvant de la vie de bohème... Chemins est une bouleversante quête du père, et un très beau roman des origines.

02/2015

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Littérature française

Le Carnet d'Anna

"Ce carnet est un chaos ! " écrivait Edouard de Pomiane dans la préface de cet ouvrage insolite, copie du carnet de travail d'Anna, cuisinière au destin hors norme. Abandonnée par sa mère, confiée à des paysans sans scrupule, violée à 15 ans, elle accouche d'un fils, Michel, qu'elle est obligée de confier au curé du village. Pour subvenir à ses besoins, Anna devient cuisinière et bonne à tout faire à Paris. C'est là qu'Edouard de Pomiane la croise et découvre sa cuisine. Lorsqu'Anna meurt d'une pneumonie, il décide de publier le carnet de cette cuisinière à l'inspiration naïve. "Anna n'a rien créé ; elle en était incapable. Mais, sans en comprendre la beauté, elle faisait une admirable cuisine en appliquant des formules qu'elle avait glanées un peu partout". Dans ce carnet, un entremets est suivi d'un potage, ou d'un dessert. Le texte retombe ensuite sur un ragoût ou un poisson, pour revenir à une soupe. Ce carnet de plus de 160 recettes de cuisine dite "bourgeoise" , du boeuf en daube au poulet Marengo, en passant par les oeufs brouillés au boudin, la tarte à l'oignon ou les pets-de-nonne, propose, au-delà de simples recettes, les réflexions d'Anna qui font de ce carnet un document exceptionnel. Ainsi, à propos de la sauce hollandaise, Anna écrit : "C'est très vite fait. Je ne l'ai jamais manquée. Madame Fumal m'a dit que si la sauce tournait, il faut ajouter une demi-cuillère à café d'eau tiède et tourner au fouet. Ca se peut". et au sujet de l'omelette du curé : "Madame m'a dit que c'est une recette de Brillat-Savarin. J'ai parlé de cet homme à Madame Fumal. Elle ne le connaît pas. Il n'habite pas le quartier". Publié initialement en 1938, ce carnet est l'un des premiers recueils de recettes écrit par une femme. Comment lire ce carnet ? "Il ne faut pas le lire. Il faut le consulter". précisait Edouard de Pomiane avant de conclure : "Lorsque vous réussirez quelques-uns des plats décrits sur ces feuilles, n'omettez pas, en les dégustant, d'évoquer le souvenir d'Anna et de boire un bon coup à ma santé". Ce carnet est réédité dans son format d'origine en édition limitée à 800 exemplaires numérotés.

03/2021

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Littérature française

In-finis terrae Tome 1 : Villa Belga. Echos d'une émigration dans le Sud du Brésil (1904-1910)

1904. On émigre pour les "pays neufs". On court vers la fortune, comme ces ingénieurs des chemins de fer belges. On fuit la justice, les lois anticléricales. Ou la terreur, comme ces Juifs de Russie. Un contrat en poche, on embarque sur un steamer, on s'installe dans une cabine de première classe. Sans rien dans les mains, on s'agglomère sur l'entrepont, on sera colon, emportant ce qu'on a de plus cher : une scrupuleuse droiture, un acharnement à réussir dans l'adversité, une fierté de la besogne accomplie, un sens de la fraternité. Le Brésil, jeune république, peuple ses territoires incultes. La Belgique exporte sa révolution industrielle. La petite ville de Santa Maria da Boca do Monte, au coeur de l'état du Rio Grande do Sul, où viennent de s'implanter les grands ateliers d'une compagnie ferroviaire belge, et, non loin, une colonie agricole juive, est un point de convergence de cette révolution, de cette immigration. C'est là que s'érige la "Villa Belga", cité calquée sur les corons, qui donne lieu, ici, à une évocation imaginaire de ce passé perdu de vue. S'y heurtent espoirs, utopies, et sombres desseins de passagers qui ont vu leurs sorts se lier à bord du Paranaguá. Emigre-t-on impunément ? A peine ont-ils débarqué, que Yakov, ses frères et soeurs, et une bande de jeunes Israélites se rendent, en ribambelle, au marché public. Malgré l'abondance de tubercules, de sacs de farines et de fèves, ils ne voient que les fruits, des monticules de fruits, des pyramides de fruits. Leur étonnement devant les étals amuse verduriers et fruitiers, habitués au défilé des immigrants. Un marchand aux oreilles décollées se met à tailler la carapace -comme celle d'une tortue ! s'exclame la petite Ida -d'un fruit insolite qui a la forme d'un obus surmonté d'un chardon. Ça s'appelle abacaxi, soit "ananas", précise l'homme qui, du bout de son couteau, leur en tend de petits morceaux à goûter. Décortiquer une orange ? Non, le plus simple est de faire comme les gamins des docks qui viennent chaparder au marché : un coup de dent pour arracher la pelure à l'une des extrémités, et ensuite en sucer le jus tout en pressant le fruit. Les petits Russes en ont plein les doigts et le menton.

08/2013

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Lecture 6-9 ans

La scène aux ados. Tome 8

Les 9 volumes disponibles de La scène aux ados et de Tous en scène regroupent 52 pièces originales d'environ 30 minutes, jouables notamment par des groupes d'adolescents et de jeunes adultes. Ils favorisent aussi le plaisir de lire le théâtre à l'école. Résumé de Voyage vers Wild West : 1920. La famine pousse Liborio et sa famille, comme des milliers d'autres Italiens, à monter dans le train pour Marseille. Il s'y installera, survivra à la guerre, aux différentes vagues d'immigration avant de retrouver son ami Buffalo Bill pour un ultime voyage. Résumé de Cette nuit j'ai rêvé que je creusais un tunnel : Il attend que quelque chose se passe. Quelque chose qui bouleversera le fil de son histoire, il le sait. Mais, pour que l'événement se produise, il faut qu'il soit seul ; sinon, il ne se passera absolument rien... Il était le premier arrivé ce matin. Donc c'est à lui que... Toi ? Non. Reviens demain ! Résumé La nuit : C'est la nuit. Une nuit chaude et lourde. La première de l'été. Un corps sans vie est retrouvé quelque part au fond d'un bois. Dans les fêtes insouciantes, dans les rues désertes de la ville, dans l'intimité des chambres, l'inquiétude gagne. L'angoisse contamine. Claire part à la recherche de Martin. Résumé de Le bruit des abeilles : Depuis le décès de sa mère, Cheewy entend dans la cheminée le bruit des abeilles. Pour échapper à sa cruelle belle-mère, il décide de s'enfuir avec ses frères et soeurs. Direction les grands espaces américains. Mais qu'attendent-ils de leur voyage ? Une épopée énigmatique où le réel flirte avec un souffle de légendes indiennes. Résumé de Une histoire à vieillir debout : Dans un parc, une bande de jeunes tombe sur un vieil homme réfugié dans une caisse en carton. Fuyant sa maison de retraite, il cherche le cimetière des éléphants pour y vieillir debout... De cette rencontre insolite et déstabilisante naîtront discussions et questionnements. Résumé de Circus Mundi : C'est un flash spécial qui nous informe du crash d'un avion. C'est le feuilleton à l'eau de rose de l'été. C'est un match de foot. C'est la météo. C'est... c'est une série de courtes scènes où se mêlent fiction et réalité... ou bien réalité et fiction. Tout se mélange et se contamine au rythme de ce flux effréné.

06/2011

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Sciences politiques

Aux services de la République. Du BCRA à la DGSE

Depuis soixante ans, les relations entre le renseignement et la politique sont pour le moins complexes, ambiguës, voire teintées de soupçons. Aux Services de la République nous en fait vivre l'histoire de Londres, où le général de Gaulle organise le BCRA, jusqu'à la caserne du boulevard Mortier à Paris, où siège la DGSE, en se remémorant au passage la création de la DST, des RG, du SDECE, de la DRM... Et l'on s'aperçoit que les rivalités, dans l'univers du renseignement, ne sont pas nouvelles et que les responsables politiques, par désintérêt ou par commodité, n'ont pas su organiser la coordination des services. Cet ouvrage décrit la façon dont le pouvoir a utilisé les services secrets à ses propres fins, que ce soit en Indochine, en Algérie, en Afrique - seconde patrie de Jacques Foccart - et, bien sûr, en France, quand il s'est agi d'aider le général de Gaulle à revenir aux affaires en 1958 ou de salir Georges Pompidou avec l'affaire Markovic... II révèle à quel point la " guerre froide " a marqué l'action des services, depuis l'incroyable histoire des " réseaux Gladio " jusqu'à la traque insolite d'agents dormants soviétiques. De l'intérieur des services, on découvre la déstabilisation durable et le climat de paranoïa provoqués par les révélations du défecteur russe Golytsine, le choc créé par l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, les profondes répercussions de l'affaire Greenpeace sur le fonctionnement de la DGSE, l'importance diplomatique de l'affaire Farewell, ou encore le vague à l'âme d'hommes ballottés par les différentes cohabitations. Pourtant ce livre ne se veut pas pessimiste. On y apprend notamment comment Michel Rocard a convaincu François Mitterrand de relancer le conseil interministériel du renseignement et à quel point une poignée de parlementaires se battent pour faire naître, en France, une culture du renseignement. Aux Services de la République, est le fruit d'un important travail de recherche et de collecte d'informations inédites auprès d'anciens Premiers ministres, ministres, chefs de service du contre-espionnage. Peut-être contribuera-t-il à réfuter quelques idées reçues, à lever les malentendus et à favoriser le dialogue entre la République et ses services afin que le renseignement français entre dans l'ère moderne.

09/2004

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Romans, témoignages & Co

Idol et Papa à la fois. Tome 1, Une Famille à tout prix

Leader d'un groupe de K-Pop, Ihyeon apprend qu'il est stérile. Agé de 23 ans seulement, son désir de devenir père est anéanti. Mais l'espoir subsiste grâce au don de sperme effectué un an plus tôt. Avec cette romance insolite, suivez les aventures d'Ihyeon et (re)découvrez à la fois la société coréenne et le monde du divertissement. Avant de devenir le leader du groupe ILLUSION, les fins de mois d'Ihyeon sont difficiles et pour s'offrir un bon repas avec de la viande, il fait un don de sperme. Un an plus tard, le groupe de quatre membres est célèbre. Ces derniers s'amusent et Ihyeon écope d'un gage : il doit réaliser un spermogramme ! Le jeu tourne au cauchemar quand il apprend qu'il est stérile. Fini son rêve de devenir papa. Après avoir retrouvé la personne receveuse, l'espoir renaît. Mais c'est sans compter sur le tempérament de Yuchae, brillante avocate, qui a son idée de la maternité et a décidé d'élever seule son enfant. Ihyeon réussira-t-il à la convaincre de faire partie de leur vie ? Idol et Papa à la fois est un roman illustré de la collection K ! Story, destiné à surfer adroitement sur la vague sud-coréenne. Avec ses situations farfelues et son style d'écriture moderne, Idol et Papa à la fois est une comédie romantique originale et exaltante. Le roman affiche un humour omniprésent et les scènes romantiques sont caractéristiques des K-Dramas. C'est un divertissement sentimental efficace, ancré dans la culture sud-coréenne et l'ère du temps. Dans Idol et Papa à la fois, il n'est pas question d'une demoiselle en détresse se laissant séduire par un beau jeune homme protecteur, mais d'une femme de caractère qui sait faire valoir son point de vue. La dynamique entre les personnages principaux est équilibrée, source d'un réel plaisir de lire, et les personnages secondaires que sont les membres du groupe ILLUSION apportent de la consistance au récit. Les thématiques de la K-Pop et de la parentalité cohabitent de façon inédite, offrant des rebondissements et situations uniques qui surprendront le lectorat. Entre activités prénatales, dilemmes impossibles, quiproquos et sentiments naissants, ce roman fait rire, émeut et marque l'esprit !

09/2022

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Littérature française

Le jardin des absents

Il y a le soleil, la mer, les maisons aux ocres juteuses, les musiques et les danses. Ce pourrait être un village de vacances. Il s'en faudrait de très peu... Et c'est là, au bout du monde, que Joden se réveille un matin. Que lui est-il arrivé ? Est-il fou ? malade ? et qui hurle à voix basse au fond du jardin ? Sans rivage et sans mémoire, Joden se débat dans l'angle mort de sa vie. Alors, survient Agna qu'il n'a jamais cessé d'aimer. Elle est désormais son seul lien avec le passé, mais, changée et meurtrie par les épreuves, acceptera-t-elle de se sauver avec lui ? Autour d'eux, des hommes et des femmes jouent à s'aimer et s'inventent un passé glorieux sous le regard impassible des gardiens. La parade sociale, dérisoire et nostalgique, ne sert qu'à masquer la vacance des esprits et des coeurs. Pour quelle faute, tous ces hommes, doivent-ils subir un éternel été de paresse et d'oubli ? Ainsi qu'une enquête policière, le récit progresse avec une logique implacable de découverte en découverte au rythme de Joden, de ses expériences et de ses tentatives d'évasion. Ce climat à la fois tragique et sensuel provoque un étrange malaise. Sont-elles vraiment si rares ou si lointaines, ces prisons, parfois délicieuses, du plaisir, de l'irresponsabilité ou de l'oubli collectif ? Et, certains matins, ne nous réveillons-nous pas comme exilés de nous-mêmes ? On reconnaît ici l'ampleur et la variété des thèmes qui donnaient déjà aux Gens de Misar leur puissance, leur richesse d'évocation. Nicole Avril, mieux que quiconque, sait rendre vivant le mystère, présent le rêve, intense et émouvant le plus subtil des mythes. Elle nous entraîne, avec ce Jardin des Absents, dans un univers romanesque d'une insolite grandeur. D'abord professeur, Nicole Avril abandonne la pédagogie pour la comédie. Quelques tentatives au théâtre et à la télévision avant de réussir enfin, en 1972, à concilier ses aspirations littéraires et son désir de création par la publication de son premier roman Les Gens de Misar qui obtiendra le prix des Quatre Jurys, la consécration du Livre de Poche et prochainement celle du cinéma. En 1973, elle tourne en Inde un film pour la télévision : Auroville. En 1975, elle écrit Les Remparts d'Adrien, bientôt suivi par Le Jardin des Absents.

08/1977

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Romans historiques

J'ai construit la tour en fer

Tablettes d'argile, noeuds sur des cordes, papyrus, hiéroglyphes, grimoires, manuscrits tachés d'humidité, archives ! La Grande Histoire n'est faite que de ces objets fragiles, miraculeusement conservés, qui, un jour, remontent en pleine lumière dans des circonstances extraordinaires. Et, tous, ils éclairent d'une facette nouvelle le prisme de la connaissance. De la construction de la tour Eiffel, pas si lointaine pourtant, on ne savait rien de ce qui en faisait le coeur battant, l'humaine nature. Restaient des histoires de boulons et de rivets, des chiffres à en faire tourner les têtes, et des poncifs, des histoires fausses, des mensonges, des à-peu-près. L'histoire de la tour Eiffel en resterait-elle là, incomplète, désincarnée ? C'était compter sans Jules Z. Sabatès, journaliste, qui publie ses articles au Figaro, au Gaulois, la grande presse du temps. Pour Gustave Eiffel, génie du siècle de l'industrie, ingénieur, promoteur et pionnier de la " communication ", l'homme de plume va non seulement suivre l'érection de la Tour en Fer, mais encore y prendre sa part de labeur ! Jour après jour, montant des échelles sans fin avec les ouvriers, s'usant les mains sur le fer gelé, tapant sur les rivets chauffés à blanc, travaillant à tous les postes, il s'adonne à une besogne harassante. Ce qui ne l'empêche pas, presque chaque soir, de tenir son journal de bord et d'écrire ses articles, à bout de fatigue, pour enfin s'endormir à son bureau. Trop de fers au feu, manque de temps, épuisement ? Ses nombreux écrits s'entassèrent et ne furent jamais publiés. Rangés, oubliés dans une malle passant de l'un à l'autre au fil des générations. Et la voilà qui refait surface, cette malle, la Providence aidant, grâce à l'un de ses descendants qui comprend la valeur de ces vieux papiers, leur intérêt immense. Fabien Sabatès, auteur et journaliste comme son aïeul, plonge dans cette masse d'écrits et en reconstitue, pièce à pièce, le puzzle. Autant de renseignements précieux, de première main, de révélations, rassemblés et mis en lien dans une véritable vision de ce qu'a été la conception et la construction de la tour Eiffel... et que vient compléter une illustration qui ne pouvait être, comme la Tour et son concepteur, qu'extraordinaire. Des années de travail et de mise en forme qui permettront au lecteur de découvrir enfin, avec J'ai construit la Tour en Fer, la grandiose épopée de notre emblème national.

11/2016

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Policiers

Tout perdre

A dix-huit ans, victime d'un cambriolage, Melody reçoit une balle dans la tête mais survit. Son père en revanche sur qui l'assaillant fait feu également est tué sur le coup. Une dizaine d'années plus tard la jeune femme est devenue Mel, une baroudeuse qui écrit des livres sur les sans-abri et sur les immigrés clandestins. Au Mexique elle rencontre Hank, un moniteur de ski et barman qui parcourt lui aussi le pays en stop, tandis qu'au Colorado, Jarrod, un quinquagénaire parti refaire sa vie dans les montagnes, découvre grâce à sa nouvelle voisine la véritable personnalité de sa mère âgée venue lui rendre visite... et qu'Alex, l'agresseur de Mel, aphasique depuis l'âge de neuf ans, prisonnier depuis l'âge de dix-neuf, creuse un fossé sous un soleil de plomb. Alex va prendre peu à peu conscience de son acte, et paradoxalement trouver la vraie liberté en prison. A travers une série de coïncidences marquantes, les trajectoires de ces personnages et d'autres vont croiser celle de Mel, formant un entrelacs narratif dont l'effet et le style rappellent les nouvelles de Carver qui composent la mosaïque du film Short Cuts. Glissant d'un personnage, d'un temps, d'un lieu, d'un point de vue et d'une époque à l'autre, chaque chapitre de Tout perdre est un élément d'un puzzle magistral reconstitué au fil de la lecture. L'Amérique dépeinte par J.C. Amberchele, c'est la Pennsylvanie, le Colorado, la Californie, le Nouveau-Mexique. Nous avons transformé le précepte, "Rien de ce qui est humain ne m'est étranger" en "Rien de ce qui m'est étranger n'est humain". Pour la plupart d'entre nous, l'auteur d'un crime violent, c'est l'autre. Or, un homme ne se réduit pas au pire acte qu'il ait jamais commis. Le crime d'Alex pourrait le condamner à n'être que monstrueux ; mais il devient humain, digne de compassion, à travers la réflexion qui le mènera à accepter la responsabilité de son acte, et le fait d'être finalement "chez lui" en prison. ? Avec Tout perdre J. C. Amberchele est là pour nous le rappeler, tant les trames qu'il tisse par le simple biais du dialogue et de la description soulèvent des questions qui nous concernent tous : Qu'est-ce que l'enfermement ? Qu'est-ce que la liberté ? Et quel en est le prix ?

10/2015

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Traitement de l'eau

L'eau sensible : Dynamisation et information de l'eau. Quelles applications en agriculture ?

Il est dit dans les sociétés traditionnelles que l'Univers ne fait qu'UN. Si l'on s'en tient à cette proposition, chaque discipline propose une vision du monde selon un concept et un cadre de référence qui lui est propre. Au final, tout est lié et étroitement interconnecté. C'est dans cet état d'esprit que l'eau est abordé, sous l'aspect méconnu et peu documenté qu'est sa "sensibilité" ou encore sa "dynamisation". L'objet principal de la réflexion est d'effectuer une synthèse de l'ensemble des recherches faites à ce sujet, sans en faire un catalogue, mais plutôt en essayant de retracer le fil d'Ariane qui relie les différents résultats, afin de les replacer chacun dans un champ de cohérence et de compréhension plus grand. Chacune des avancées de la réflexion est étayée par les résultats et pensées de nombreux chercheurs, chacun apportant une pièce de puzzle selon sa propre spécialité ou approche (physico-chimie, biologie, mécanique quantique, relativité générale, dynamique, mouvement,...). Est impliquée près d'une cinquantaine de chercheurs de tous les pays, des années 1900 à nos jours, tels que Jeanne Rousseau, Goethe, Theodor Schwenck, Marc Henry, Nassim Haramein, Gerald Pollack,... C'est en analysant les travaux de chacun d'entre eux que l'on parvient petit à petit à construire l'image d'un tableau de plus en plus précis, vaste et cohérent. Le point de départ s'appuie sur les connaissances connues et communément admises par la communauté scientifique. Peu à peu l'étude progresse sur un terrain de plus en plus "confidentiel" et/ou peu développé à l'heure actuelle, hormis dans quelques milieux de recherche privé ou de pointe. Trois voies d'approche sont explorées : - la voie expérimentale, - la voie de l'observation (les anthroposophes et les artistes), - la voie théorique des mathématiques avec les trois grandes sciences actuelles : la mécanique classique de Newton, (échelle macroscopique), la mécanique quantique (échelle de l'infiniment petit), et la relativité générale d'Einstein (échelle de l'infiniment grand). Ingénieure traitement des eaux et ingénieure agronome de métier, je m'attache à croiser ces deux passions et à rechercher quelles sont les applications possibles et concrètes de la dynamisation de l'eau, notamment dans le domaine agricole. Ainsi, ce livre est également un recueil d'applications dans le domaine agricole, issues des retours d'expérience de l'auteure, des recherches dans ces domaines et des pratiques du monde agricole.

05/2021

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Grandes réalisations

Metz royale et impériale. La cathédrale, la mémoire et l’amnésie

Ville libre d'Empire, protectorat de facto du royaume France à partir de 1552, puis incorporée en 1648, Metz se voit annexée au Second Reich en 1871, avant de redevenir française en 1918. C'est l'histoire d'une ville de l'entre-deux qui se lit dans l'architecture messine. Le quartier de la Neue Stadt, bien sûr, rappelle ce passé germanique ; la "gothisation" de la cathédrale à la fin du XIXe siècle aussi. Partant de l'exemple de l'entrée principale de la cathédrale Saint-$tienne remaniée par le Reich, cette étude vise à relever le caractère symbolique que Metz avait revêtu pour la monarchie française et qu'elle revêtit de nouveau, mais cette fois pour la monarchie impériale prussienne, au-delà du rôle purement stratégique qu'elle jouait pour les deux nations successives. Louis XV, au milieu du Siècle des Lumières, chargea son architecte Jacques-François Blondel d'aménager les abords de la cathédrale, en cran trois places et en construisant un portique monumental, véritable ex-roto à la gloire du Prince, en style classique. Un siècle plus tard, Guillaume II fera démonter cette entrée, jugée trop française, pour effacer le souvenir de l'ancienne puissance dominante. C'est un portail néo-gothique qu'il fait édifier sur les dessins de son architecte Paul Tomow, digne de la haute culture du Second Reich. Le kaiser se fit représenter lui-même sous les traits du prophète Daniel, statue intégrée dans le décor du portail. Guillaume II tenta d'effacer et de remplacer Louis XV. Afin de mieux comprendre les luttes de pouvoir autre France et Allemagne qui se nouèrent à Metz, à travers les ouvres d'architecture, cette étude se propose d'élargir la question à l'ensemble du contexte franco-allemand, de la fin du XVIIe siècle au début du XXe. Les travaux de la cathédrale de Metz n'offrent qu'une pièce d'un puzzle beaucoup plus vaste, dont on peine à saisir tous les tenants et aboutissants. Il faut faire remonter cette rivalité à l'époque des années napoléoniennes occupant et humiliant la Prusse, de la récupération de la figure de Vercingétorix par Napoléon III, de l'appropriation d'un certain style architectural par Guillaume II, mais aussi des chantiers d'achèvement des cathédrales de Cologne ou d'Ulm. Sur la base d'une riche iconographie, des articles de presse de l'époque ou encore de fonds archivistiques peu exploités, c'est un double portrait de la ville de Metz qui s'offre au lecteur : une ville à la fois royale et impériale.

01/2022

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Beaux arts

We

Les We vivent dans les forêts de la frontière occidentale de la Côte d'Ivoire. Leur nom signifie "les hommes qui pardonnent facilement" . Dans la vie sociale de ce peuple, la cellule familiale joue un rôle important. Chaque famille est conduite par un patriarche, révéré pour sa sagesse et sa richesse, à qui incombe de superviser la vie du clan. Il organise les mariages, règle les conflits et influence la vie religieuse. Longtemps désignés sous d'autres appellations (Guere, Wobe, Kran), les We vivent de part et d'autre de la frontière entre le Liberia et la Côte d'Ivoire - et sont de ce fait considérés, dans les deux pays, comme une population "périphérique" . Il s'agit d'une civilisation de masques, aux antipodes d'autres sociétés qui en sont dépourvues (tels les Ashanti, au Ghana). Leurs masques, pourtant, par leur hardiesse plastique, furent parmi les premiers à subjuguer les artistes cubistes en Occident. Kahnweiler, le célèbre marchand d'art de Picasso, racontait que l'artiste possédait un masque wobe et que c'est justement son étude qui poussa Picasso vers des évolutions si innovantes. Insolites, exubérants, fantasmagoriques, leurs masques surprirent par leur diversité et leur éblouissante inventivité formelle. Ils ont également influencé les oeuvres de peuples voisins. Au point que leur art, loin d'être isolé, à l'écart, perdu dans la forêt, apparaît comme une clé de voûte, un pivot - si l'on cesse de croire que la création obéit aux découpages coloniaux. Avec ce constat majeur : il s'agit bien d'une civilisation de masques, tant ils sont abondants dans chaque village. Régissant tous les domaines (juridique, mystique, agricole), ils participent aux multiples phases de la vie. Cet art évolutif, mobile, implique une différence capitale par rapport aux créations d'autres peuples, chez lesquels la morphologie détermine aisément le sens, la portée, le type de cérémonies : chez les We, la forme ne permet jamais vraiment d'inscrire l'oeuvre dans une catégorie.

01/2020

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Sciences de la terre et de la

Oeuvres complètes. Tome 6, 2, Zoologie du voyage du HMS Beagle - Cinquième partie : reptiles

Au retour de son célèbre voyage, qui a duré près de cinq ans (27 décembre 1831 - 2 octobre 1836), à bord du Beagle, Charles Darwin, tout en préparant la publication de son Journal, classe ses spécimens d'animaux vivants naturalisés ainsi que ses échantillons fossiles, et en confie l'identification et la description savante à plusieurs spécialistes : les Mammifères fossiles sont attribués à Richard Owen, les Mammifères actuels à George Robert Waterhouse, les Oiseaux à John Gould, les Poissons à Leonard Jenyns. C'est à Thomas Bell (1792-1880) que Darwin s'en remet, dès le 1er novembre 1836, pour l'expertise de ses spécimens de Reptiles et d'Amphibiens, ainsi que de Crustacés. Si Thomas Bell, excellent erpétologiste et carcinologiste, professeur de zoologie au King's College, n'est pas le moins brillant des naturalistes recrutés par Darwin, il sera malheureusement le moins ponctuel : après quelque sept années écoulées entre sa promesse et la livraison de son second et dernier fascicule en 1843, il portera la responsabilité du retard éditorial qui affectera l'achèvement de la Zoologie. Des Crustacés, il ne sera plus question. Pas plus que ses confrères, Bell ne soupçonna le transformisme de Darwin, effectif depuis le printemps de 1837. Mais les Reptiles furent assurément l'un des éléments d'observation et de réflexion qui conduisirent Darwin à rejeter le fixisme de la doctrine chrétienne de la Création. Dans sa préface, Patrick Tort montre comment Darwin, en se livrant à d'insolites expériences sur les Iguanes marins des Galápagos - dont il note la ressemblance extrême avec les Iguanes terrestres -, met en évidence leur compulsion à revenir toujours sur le rivage en évitant le plus possible de séjourner dans le milieu marin. Or comment un Dieu tout-puissant et infiniment sage aurait-il pu créer directement un animal évidemment aquatique qui manifeste d'une manière aussi accusée et constante sa frayeur instinctive de l'eau ?

09/2019

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Cuisine

Hauts-de-France, les artisans d’une cuisine responsable. 12 rencontres, 54 recettes de chefs engagés et 1 carnet d'adresses pour bien manger

Un artisan-brasseur qui source localement les matières premières les plus propres pour créer des bières audacieuses, tout en recyclant ses déchets, un restaurateur et son fils qui produisent leur propre mozzarella pour s'assurer de la qualité de leurs pizzas, de la farine jusqu'au fromage, une famille de producteurs de pommes de terre qui recherche des variétés anciennes à remettre à nos menus pour nous faire découvrir des saveurs oubliées, un éleveur qui passe des heures à arpenter ses pâtures pour s'assurer que ses animaux n'ont besoin de rien, et baptise certains membres du troupeau devenus proches de la famille, un artisan-fumeur qui s'attache à un joyau de l'artisanat français, convaincu de la nécessité d'associer savoir-faire ancestral et modernité pour préserver la qualité de ses produits, un maraîcher qui laisse la nature faire sa loi, pour qu'elle nous donne ce qu'elle a de plus beau à offrir, des saveurs et des couleurs surprenantes, un chef qui se fournit chez son boulanger de quartier, décore ses tables avec les fleurs fraîches de la commerçante voisine et sélectionne ses légumes en fonction de la saison, tout en valorisant ses producteurs, Voici quelques exemples de femmes et d'hommes que Sublimeurs a rencontrés pour vous partager leur histoire. Leurs parcours sont parfois insolites, toujours passionnants, et ils nous révèlent des savoir-faire uniques du patrimoine culinaire des Hauts-de-France. Ils oeuvrent chaque jour pour une gastronomie nouvelle, vertueuse et durable. Ces artisans, producteurs et chefs sont les acteurs du bien manger dans la région. Ils sont à la fois attachés aux traditions et tournés vers l'avenir avec son lot d'enjeux environnementaux et sociétaux. A travers leur métier, ils militent pour une cuisine de bon sens avant tout. Nous vous partageons des recettes de chefs inspirés et engagés ainsi que des recettes du quotidien pour sublimer à votre tour les produits de ces artisans et producteurs. Devenez vous aussi acteurs de la gastronomie responsable des Hauts-de-France !

11/2020

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Littérature étrangère

Le livre de la vie et de la mort

Depuis son arrestation, en 1937, et malgré sa réhabilitation posthume en 1956, Sergueï Klytchkov n'est plus guère mentionné comme " poète paysan ", compagnon d'Essénine. Or, c'est un merveilleux conteur que l'on va découvrir avec ces extraits du Livre de la Vie et de la Mort, une triple trilogie dont seuls trois maillons parurent entre 1925 et 1928 et qui n'ont jamais été réédités depuis 1934. La critique soviétique salua en Klytchkov un maître du récit oral et du fantastique : sa langue ouvragée et malicieuse, drageonnant en arabesques poétiques et en métaphores où la nature se marie à l'homme et le rêve à la réalité, fut d'emblée comparée à celle de Gogol. Et il est vrai que le réalisme fantastique de Klytchkov, surtout dans Le Prince du Monde, atteint aux sommets de l'art. Mais les récits initiatiques ou mythiques de Klytchkov, où des âmes simples poursuivent l'ancestrale quête de la justice, de la vérité et de l'amour envers toute la création, où un lutin des bois enseigne la réconciliation de la chair et de l'esprit, où le diable se substitue aux hommes... étaient trop insolites pour que l'incrédulité et l'intolérance ne fissent taire une voix si originale. Klytchkov savait du reste que " l'art est une chose terrible " et non un jeu... Aujourd'hui, ce conteur de l'essentiel, même lorsqu'il décrit comme nul ne l'avait fait le servage ou la guerre de 1914, est plus que jamais un conteur pour notre temps, en déchiffrant les signes du Livre du Monde et en dénonçant la dénaturation de la conscience humaine et la ruine de la nature. Avec cette traduction, complétée par une introduction qui apporte nombre de documents précieux sur Klytchkov et son époque (" Le conteur et la marâtre "), et suivie de notices sur chaque récit, la littérature soviétique s'enrichit d'un grand écrivain. Il reste à souhaiter que les trésors artistiques et spirituels de Klytchkov soient enfin rendus également au lecteur russe.

05/2002

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Poésie

Serres chaudes. Quinze chansons. La Princesse Maleine

«Serres chaudes ! A elle seule, cette analogie, lourde de connotations baudelairiennes, est une trouvaille. Spontanément, elle fait naître en nous l'image d'un monde clos, immobile et luxuriant à la fois. Par la magie du titre, nous entrons de plain-pied dans le mystère de la vie profonde dont «nul jusque-là dans la littérature moderne», souligne à juste titre Guy Michaud, «n'avait encore fait aussi bien sentir et comme toucher du doigt la présence». L'intuition de l'inconnaissable, le pressentiment du moi transcendantal et de ses richesses, l'âme - désormais Maeterlinck détient la substance de son oeuvre. A la lecture des Serres chaudes, on est frappé par la succession d'images hétéroclites, insolites, absurdes. Le poème s'impose à l'imagination comme un réseau touffu de visions simultanées où le meneur de jeu juxtapose, accumule à sa guise des êtres, des objets ou des situations paradoxales, comme si elles avaient été rêvées par un somnambule ; le tout ponctué d'exclamations répétées, d'interjections et d'exhortations lourdes d'angoisse. Etrange poésie ! Tout mouvement lyrique semble en être absent, empêché par l'utilisation de formes prosaïques, quotidiennes, volontairement négligées. L'image et sa luxuriante végétation y règnent en maîtresses. Images à travers lesquelles se lit l'incohérence de la vie : «un glacier au milieu des prairies de Juillet» ; «un matelot dans le désert» ; «une fête un dimanche de famine», etc., à moins que l'incohérence du monde actuel ne parle d'elle-même dans l'évocation de ces «paysans aux fenêtres de l'usine», de ce «jardinier devenu tisserand», de ce «chasseur d'élans devenu infirmier», réminiscence de l'exode rural vers les cités tentaculaires, ou encore du «château devenu hôpital», métamorphose de la société. Autant de situations ambiguës, de réalités menées jusqu'à l'inhabituel, signes des «choses qui ne sont pas à leur place», dont le poète se sert au deuxième degré pour suggérer les visions fantastiques qui l'assiègent, pour figurer l'inquiétude qui le tenaille.» Paul Gorceix.

10/1983

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Histoire internationale

Jeunesse du sacré

Agile et d'accès aisé, ce livre novateur dans sa facture ne juxtapose pas un texte et des images (environ deux cents) mais les fait dialoguer. Le texte explique et l'image questionne l'explication. On ne peut lire sans regarder ni regarder sans lire. Le sacré est un sujet crucial et d'actualité. Dans le monde d'abord, où s'enflamment guerres de religion et " chocs des civilisations ", autour d'enjeux insurmontables parce que sacralisés. En France ensuite, où chaque communauté brandit son sacré à elle (génocide, viande halal, embryon, euthanasie...) pour se replier sur son périmètre et s'opposer à ses voisines. Tandis que notre pays, obscurément, court après des valeurs fédératrices et rassembleuses. Jeunesse du sacré s'adresse à ceux qui croient au ciel comme aux autres. Aux lycéens, parce que c'est un album avec des images insolites ou cocasses. Aux enseignants, parce que c'est un mémento qui résume en termes simples des études érudites et lance des ponts entre disciplines : géographie, histoire, beaux-arts, littérature, philosophie... A l'honnête homme, parce que c'est un mode d'emploi sans jargon ni appareil de notes, qui l'aidera à faire le net dans sa tête et sa vie : " Au fond qu'est-ce qu'il y a de sacré aujourd'hui pour moi ? " Jeunesse du sacré est un livre utile pour nous débarrasser de fausses idées reçues, quitte à fâcher un peu en secouant des certitudes - la première de toutes étant celle qui confond sacré et religieux : Auschwitz n'est pas une synagogue, ni la flamme du Soldat inconnu un sanctuaire chrétien... Utile également à remettre en perspective les événements du jour dans les longues durées. On pourra en somme faire servir ce vade mecum illustré aussi bien à l'instruction civique qu'à des méditations personnelles et à l'histoire sociale du présent, y compris dans ses aspects les plus ordinaires.

01/2012

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Animaux, nature

Passion papillons. De leur cycle de vie étonnant et de l'incroyable diversité des Lépidoptères…

Ce "livre-coup-de-coeur" explore les papillons diurnes et nocturnes et quelques chenilles souvent insolites, étranges ou extravagants. Il s'adresse aux novices mais également aux adeptes, aux passionnés ainsi qu'aux enfants pour lesquels il demeure abordable et didactique. Cet ouvrage vous invite à poser un regard nouveau sur notre environnement. Laissez-vous charmer, appréciez la magie des instants de grâce ainsi volés à ces joyaux. Savourez le bonheur que nous avons d'appartenir à ce monde incroyable pourtant si proche. Délectez-vous de cet hymne à la nature, de ce florilège de portraits brièvement commentés avec curiosité ou espièglerie ... Même s'il reste la démonstration des espèces régionales, il représente tout de mêmela majeure partie du territoire national dans lequel, somme toute, les spécimens décrits sont largement présents. Il peut ainsi agrémenter avantageusement les vacances vertes de tout un chacun quelle que soit, "in fine" , sa destination. L'auteure naturaliste autodidacte, vous propose de partager sa passion. Elle accompagne le processus de découverte d'un microcosme séduisant dans un voyage initiatique au coeur de notre nature. Elle explore la richesse et la splendeur du monde des papillons. Forte de deux décennies d'observations, d'attention et d'approfondissement en matière de biodiversité, elle vous plonge dans la rétrospective de son propre cheminement. Laissez-vous envahir par les émotions suscitées par ce périple auquel elle vous associe. Vous pourrez aussi apprécier les quelques mini reportages photo qu'elle vous présente chaque fois que possible. Quelques spécialistes bienveillants, dont Jean HAXAIRE, Entomologiste, Attaché au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris et à l'Insectarium de Montréal, Pierre-Yves GOURVIL, Naturaliste spécialisé Chargé de Mission pour Conservatoire des Espaces Naturels (C. E. N) Nouvelle Aquitaine et Terence HOLLINGWORTH, Naturaliste spécialisé en microlépidoptères, Administrateur du C. E. N. Occitanie, se sont associés à cette démarche de publication visant un auditoire élargi. Ils cautionnent ainsi le sérieux et l'authenticité des contenus. Nous leur en sommes très reconnaissants.

12/2020

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Esotérisme

MONTAGNES ETERNELLES. Géographie des Hommes = Géométrie des Dieux

On nous a appris à regarder les villes et leurs monuments à travers une vision esthétique et surtout anecdotique où apparaît souvent le nombre d'or bien connu des architectes. Le choix de ces lieux d'implantation est-il déterminé par le hasard ou répond-il à des lois cosmiques ? Les anciens passaient pour connaître les règles universelles permettant de déterminer le lieu pour édifier églises, châteaux, calvaires ou autres temples des dieux. Ceux-ci étaient connus à travers les diverses cosmogonies et implantés en toute région de la terre. En donnant à ces constructions des proportions issues des rythmes de la nature et des planètes, ils firent de la géométrie le langage des divinités cosmo-telluriques. Ainsi naquit la géographie sacrée différente de celle connue aujourd'hui où apparaissent les diverses proportions et vibrations énergétiques utiles à l'harmonie céleste. L'auteur met en évidence que celle-ci est déterminée par la disposition des sommets des montagnes où triangles, cercles et autres polygones relient les lieux sacrés régionaux de la Haute Alsace, de la Forêt Noire et du Jura bien connus de J.P. DILLENSEGER architecte et géologue. Mais ces axes se prolongent sur les autres régions de la France et de l'Europe formant un macrocosme nouveau. Les découvertes faites par l'auteur, comme vous pourrez le lire, étaient déjà utilisées au Mexique par les Aztèques, par les pharaons en Egypte et, plus proche de nous, au Moyen Age par les bâtisseurs. En appliquant quelques principes de géométrie simple à la géographie de votre région, vous vous initierez à l'archéosophie. Vous découvrirez à travers l'exemple de l'Alsace, chez vous, une motivation paysagère différente. Vous apprendrez aussi, quand et comment les Hauts Lieux Energétiques peuvent agir sur votre santé. Une promenade d'harmonie au moment adéquat, justifié dans l'ouvrage, vous permettra de profiter pleinement, et en toute région, des lieux insolites et sacrés.

07/1997

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Histoire de l'Eglise

Le Christianisme en histoire(s). Tome 1

Avec deux mille ans dhistoire, lEglise apparaît aujourdhui encore comme un continent largement inexploré. Plutôt que de laborder de front, Philippe Roy- Lysencourt a choisi de lexplorer à travers des événements ciblés, mêlant faits majeurs et anecdotes, offrant aussi des portraits de personnages connus ou méconnus mais aussi de lieux illustres et insolites qui sinscrivent dans la grande Histoire du christianisme. Chaque chapitre a été ciselé comme une véritable pièce dorfèvrerie, chaque affirmation ayant été vérifié et contre-vérifié afin de donner aux lecteurs des informations justes et agréables à lire. Plus quune longue description, le sommaire indique la richesse et loriginalité de cet ouvrage de belle facture. Au sommaire : Jésus-Christ centre et fin de lhistoire , LAve Maria ou Salutation angélique , Le procès posthume du pape Formose , Les frères Lémann et le Postulatum pro Hebraeis au concile Vatican I , La grippe espagnole dans le diocèse de Québec en 1918 , Le premier concile oecuménique du Vatican (1869-1870) , Le père Lagrange et lEcole biblique de Jérusalem , La Reconquista espagnole , Les premiers cultes rendus aux saints , La Chandeleur , François dAssise et le sultan Al-Malik al-Kâmil , Antonin Jaussen : un espion dominicain pendant la Première Guerre mondiale , Lattentat dAnagni contre Boniface VIII , La fondation du Séminaire français de Rome , Les massacres de Septembre 1792 , DIsraël au Carmel : le "chemin de Damas" dEdith Stein , La question sociale et lencyclique Rerum novarum , Le mariage fictif de Madame de la Peltrie , Les diaconesses dans lAntiquité chrétienne et au Moyen Age , Thomas More face à sa conscience , Les rugissements du Lion de Münster , Saint Dominique et la fondation des Frères prêcheurs , Paul de Geslin de Kersolon : un prêtre au service de la presse populaire catholique , Marie Guyart de lIncarnation A propos de l'auteur : Philippe Roy-Lysencourt est docteur en Histoire et docteur en Sciences des religions et chroniqueur dans le bi-mensuel LHomme Nouveau. Il est chargé de cours à lUniversité Laval (Canada) et à lInstitut catholique dEtudes supérieures (France). Ses recherches porte essentiellement sur lhistoire du christianisme contemporain.

08/2022

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Histoire militaire

Histoire secrète de la bombe atomique française

Une aventure effrénée, rocambolesque, digne des meilleurs romans d'espionnage. Entrez dans les coulisses de la mise au point de l'arme nucléaire française Depuis 1939, la bombe atomique française se trouve au coeur de nos secrets d'Etat et de notre histoire. La IIIe République a vu naître le concept " d'engin militaire ", la IVe République mit en place les infrastructures industrielles pour sa fabrication, enfin, de Gaulle s'imposa de constituer une force de frappe nucléaire. Le livre-enquête d'André Bendjebbar apporte sur cette histoire un éclairage radicalement nouveau grâce à l'exploration systématique et inédite des archives françaises et américaines, mais aussi grâce à leur confrontation avec les témoignages des grands acteurs qui ont participé à cette entreprise. Le résultat est stupéfiant. Depuis les premiers travaux et brevets de Frédéric Joliot-Curie, dont on avait dissimulé au public son rôle primordial dans les affaires nucléaires y compris militaires, l'histoire technologique et diplomatique de la bombe française fut une succession d'épisodes rocambolesques, digne des meilleurs romans d'espionnage. Comment la France a-t-elle acquis les techniques innovantes nécessaires à sa fabrication ? Comment s'est-elle approvisionnée en uranium ? Quel rôle ont joué Dwight D. Eisenhower et Harold Wilson dans la mise au point de l'arme ultime ? Cet ouvrage révèle, documents à l'appui, nombre d'épisodes surprenants au sujet des relations diplomatiques à l'époque gaullienne. Mais, plus qu'une affaire militaire, l'histoire de la bombe décrit une aventure humaine, celle d'une petite dizaine de personnalités d'exception, savants et ingénieurs, grands commis de l'Etat ou responsables politiques, dont les destinées n'ont cessé de se croiser pendant plus de trente ans, dans les circonstances les plus insolites, et parfois les plus dramatiques, pour mener à son terme un projet hors du commun. Grâce à cette force de dissuasion, le siège de la France au Conseil de sécurité de l'ONU cessa d'être un strapontin.

11/2022

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Guides de France

Côte d'Opale, Baie de Somme entre terre et mer

La Côte d'Opale possède de nombreux sites protégés par le Conservatoire du littoral garantissant un paysage naturel splendide et une faune et flore variés. Le livre Côte d'Opale-baie de Somme entre terre et mer vous propose 26 balades à pratiquer seul ou en famille. DECOUVREZ LES PLUS BEAUX SITES grâce à la riche iconographie du guide et trouvez la balade la plus proche de chez vous grâce à l'appli mobile. Familiarisez-vous avec les circuits proposés en lisant les infos pratiques (meilleures périodes pour la balade, accès, durée...) SURVOLEZ les itinéraires en ANIMATION 3D grâce à l'appli mobile pour vous faire une idée du relief, de la végétation, de la longueur du parcours... Comme si vous y étiez ! SUR PLACE, CHOISISSEZ d'être guidé par le livre ou par l'appli mobile. Les deux sont autonomes ! ECOUTEZ ET IDENTIFIEZ plus de 150 CHANTS D'OISEAUX en pointant simplement votre téléphone sur le dessin dans le livre, ou en recherchant une espèce dans la rubrique Faune et flore de l'appli mobile. ECOUTEZ LES SECRETS DES BALADES avec le Mot du garde du littoral : les experts du Conservatoire du littoral vous racontent leurs expériences sur la balade ou sur la faune et la flore à observer sur le site. Les Insolites vous permettent d'en savoir plus sur la balade avec des anecdotes surprenantes. RESTEZ TOUJOURS SUR LE BON CHEMIN grâce à la géolocalisation complète du parcours. En cas de doute, activez votre GPS et sachez instantanément où vous êtes par rapport au tracé de la balade. PARTAGEZ VOS PHOTOS afin de permettre aux autres promeneurs de découvrir l'évolution "avant/ après" de chaque site protégé, depuis leur acquisition par le Conservatoire du littoral. L'appli mobile est entièrement incluse dans votre achat. Il vous suffit ensuite de la télécharger. Pour la première fois, un guide exploite la qualité visuelle et tactile du livre (superbes photos grand format, plaisir de feuilleter) et toutes les possibilités pratiques du Numérique (géolocalisation, son et vidéo, interactivité...).

03/2017

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Littérature étrangère

L'Automne du patriarche

Depuis trente ans, plusieurs grands romans latino-américains nous ont décrit par le menu le monde hallucinant de la dictature "à l'américaine" : délation, exactions de tous ordres, assassinats, extermination même, bestialité, cupidité, abus sexuels, protections étrangères, soif maladive de pouvoir que finalement la solitude transforme en frustration. Cette réalité tragique, nous la retrouvons tout au long du dernier roman de Garcia Marquez, mais sous la plume de l'auteur de {Cent ans de solitude} elle prend une dimension burlesque incomparable. Le patriarche est ici un dictateur dans la grande tradition de l'Amérique latine. C'est un vieux général qui a "entre 107 et 232 ans". Tyran méfiant et délirant, les structures minables de son pays arriéré le vouent à des aventures cauchemardesques que l'imagination non moins délirante de Gabriel Garcia Marquez transforme en folles équipées drolatiques. Un jour les charognards s'abattent sur les balcons du palais présidentiel, détruisant à coups de bec le grillage des fenêtres, et les assiégeants du palais se décident alors à investir la forteresse. Surprise : les portes blindées sautent hors de leurs gonds dès la première poussée et le peuple en révolte découvre avec stupeur le mystère de la résidence où se retranche depuis un temps immémorial le dictateur : armes à l'abandon dans les cours, puanteur des latrines, linge pourri au soleil devant les baraques des servantes concubines, carcasses de vaches rongées par les vers dans les salons et vaches vivantes sur les balcons... Plus loin, "allongé sur le sol, à plat ventre, le bras droit replié sous la tête pour lui servir d'oreiller, tel qu'il avait dormi nuit après nuit toutes les nuits de sa très longue vie de tyran solitaire", le cadavre du dictateur. Cocasserie, jaillissement incessant de trouvailles, ruissellements de mots qui brillent comme d'insolites pierres précieuses, on retrouve dans {l'Automne du Patriarche} toute la magie de {Cent ans de solitude}.

01/1977

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Littérature française

Sentiment tropical sur l'infime

Voici un recueil d'une vingtaine de nouvelles, construites comme des sketchs irrationnels, remplis de jeux de mots et d'élans poétiques, que se partage un sentiment d'insurrection ou d'insoumission au monde. Amis lecteurs - me voici, quelque part, un peu obligé de vous caresser dans le bon sens, sinon à quoi servirait-il de parler s'il n'y a personne pour entendre. Ce livre est révolutionnaire, non par son contenu ou son style qui est simplement le mien, mais par sa face cachée. Il s'agit, en apparence, d'un recueil de nouvelles qui pourrait s'apparenter à un carnet de voyage, mais c'est bien plus que cela, puisqu'il s'agit de notre destin, de notre salut. Voici un amusant tableau de mours, brossés sans indulgence et humour : la comédie du monde. Même là-bas, au bout du bout du monde, il s'agit toujours de nous. Le décalage, la distance, ou le fait que d'autres que vous soient mis en scène, et ainsi disséqués, n'atténuent en rien la morale de l'histoire. Même si les voyages forment la jeunesse, ce serait un lieu commun que de rappeler l'inutilité de se fuir. On resterait toujours, ce que l'on était : maladroit, timide, psychotique, ou libidineux. Le mérite de traiter des autres favorise la digestion, surtout que la pilule est toujours amère, et on voit tellement mieux chez les autres. Reste ensuite le meilleur de la démarche : ramener à soi la science acquise, tel Ulysse qui a fait un beau voyage. Pour la forme, ces nouvelles parlent de l'Océan Indien, d'impressions métissées lointaines. À la fois insolites et paradoxales. Plus particulièrement de l'île Maurice, de La Réunion et autres Mascareignes. Mais cela n'a vraiment pas d'importance, c'est avant tout le fond qui compte. Ce livre et pour Malcolm de Chazal...

04/2014

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Littérature française

Un soir de Noël

"Après tout, nous ne nous connaissons pas. Il y a vingt-quatre heures, chacun d'entre nous ignorait l'existence des autres." Un soir qui va changer le destin. Un soir pour tout changer. Un chien qui disparaît dans la nuit, un bus arrêté au fin fond des bois. De rendez-vous manqués en incidents insolites, les chemins d'une poignée d'individus qui ne se connaissent pas, qui ne se sont jamais vus, vont se croiser. Durant cette soirée de tempête inattendue, Léana, Laura ou Wissem, vont vivre un épisode important de leur vie. Ils vont parfois s'aimer, s'émouvoir, même s'agacer, mais partager tant de choses. Cette aventure leur apprendra finalement beaucoup sur les autres, mais surtout sur eux-mêmes. Le récit d'une soirée improbable. Une action qui se met doucement en route, un suspense parfois palpable, des noeuds psychologiques naissants ; la valse des sentiments est animée par des émotions évidentes, intenses, contradictoires, et une action s'étendant au fil des pages. Les liens du coeur sont parfois plus puissants que nous pourrions le croire. Claire Casti de Rocco nous livre ici une jolie fresque sur l'amitié, sur l'importance de l'impact de ces liens tissés lors de rencontres décisives. " Puis il s'arrêta devant ce qu'il estimait être un grand sentier, une sorte d'allée naturelle faite entre d'énormes chênes. Il lui sembla apercevoir au bout une lumière fluette, comme tamisée. Mais un bruit complet, bien que lointain, s'en dégageait. Un mélange de casse, de cris, de sons animaliers peut-être, il n'aurait su le dire de l'endroit où il se trouvait. N'osant trop s'approcher de cet univers dont il ignorait ce qui s'y déroulait, il avança de quelques pas d'abord. Il fit usage de son briquet pour désépaissir cette obscurité impénétrable et vit quelque chose d'un peu brillant à quelques pas sur la droite".

07/2014

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Gestion

Les annales de l'Ecole de Paris du management. Tome 20, Travaux de l'année 2013

Les ravages que la guerre économique sème dans la société font se développer en France la morosité, maladie fort contagieuse et même dangereuse. Toutefois, si les citoyens sont déboussolés, ce n'est pas uniquement de la faute des politiques, mais c'est aussi selon Pierre Rosanvallon dans Le parlement des invisibles, parce que la société s'est tellement transformée qu'elle est devenue illisible. Il convient alors de revenir au travail de déchiffrage qu'ont opéré, lors de la révolution industrielle, des auteurs comme Zola, Balzac ou Flaubert. Un retour au récit est un moyen de mieux comprendre la société. Depuis vingt ans, l'Ecole de Paris du management a justement engagé un travail d'exploration passant par la description et le débat, qui se traduit par plus de mille comptes rendus de réunions, au cours desquelles des entrepreneurs et des chercheurs dans les domaines les plus variés sont venus témoigner de leur vécu et de leurs réflexions, devant un auditoire attentif et averti, qui leur impose un effort de dialogue dont ils gardent un souvenir impérissable. Se révèlent ainsi des expériences passionnées, insolites, intraduisibles dans la langue de bois économique, mais puissamment explicatives du cours des événements ainsi relatés. Elles montrent que tout ne va pas à vau-l'eau, et qu'il conviendrait de repérer les expériences porteuses d'une renaissance, de les comprendre et de les démultiplier. On retrouvera dans ce vingtième tome des Annales des sujets comme: - Les vertus de la transgression managériale - Adapter le réseau ferré à la France du futur - Computer On Wheels, l'ordinateur à roues de Tesla - Osciller entre succès et échec: la trajectoire d'une start-up innovante - L'art de générer des prouesses - Itinéraires de patrons atypiques, ou la place de "l'étranger" - Comment être petit et conquérir le monde. L'aventure de Clextral - Tourisme, le coûteux mépris français Et 48 autres thèmes passionnants sur la vie des affaires publiques et privées.

10/2014

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Critique littéraire

William Blake. Poète et peintre

William Blake (1757-1827) est bien connu du public comme dessinateur, graveur, peintre, aquarelliste; le succès renouvelé des expositions de la Tate Gallery l'atteste. La variété des œuvres picturales séduit chez cet artiste proche de Henry Fuseli., à mi-chemin entre le "gothique" et le fantastique selon Goya, qui a en outre illustre la Bible, Dante, Shakespeare ou Milton. Mais Blake est aussi un poile considérable qui -fait assez exceptionnel- a lui-même illustré ses œuvres poétiques. Certes, innocence et expérience, ou Le Mariage du Ciel et de L'Enfer ont toujours été associés à Blake; cependant cela a conforté sa réputation de naïf ou d'illuminé pour de mauvaises raisons, car l'essentiel de l'œuvre poétique est demeuré fort longtemps méconnu, voire même pratiquement inédit. Cet ouvrage propose un portrait qui s'efforce d'être complet, avec une biographie. restituée à partir des faits connus, des journaux, lettres, anecdotes dont on dispose. une introduction à l'ensemble des œuvres picturales ou poétiques, sans les amputer de la moitié d'entre elles, et en s'interrogeant sur les rapports que gravure et écriture (la plume et le burin) entretiennent. Songeons que la plupart des poèmes sont publiés sans les illustrations avec lesquelles Blake les a conçues, alors qu'il s'agit d'un double texte pictural et verbal, quelquefois sur la même page. Le grand prêtre James Joyce fut l'un des premiers à exhumer et à utiliser cette œuvre singulière. Les titres étranges ou insolites (Urizen, Ahania, Thel, L'Amérique, Tiriel, Milton, Jérusalem) nous font découvrir hommes, femmes, enfants -un univers humain appréhendé dans sa gloire et sa boue, entre abjection et sublime, véritable archipel de ses bas-fonds, ses coraux, ses écumes, ses vagues successivement Jésus selon Blake y émergeant en surimposition. Présenter Blake comme un précurseur ou un pré-romantique n'a plus guère de sens. Son œuvre s'impose comme un roc sur un océan, énigmatique et d'une troublante immédiateté.

10/2008

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Sociologie

Le mal de Paris

Paris a été chanté, filmé, raconté tant de fois ! Mais Paris, aujourd'hui, fait-il encore rêver ? Des photos de Robert Doisneau aux films de Marcel Carné ou aux polars de Léo Mallet, une vision en noir et blanc, réverbères et pavés luisants sous la pluie, a façonné notre imaginaire, avant de se transformer en clichés de cartes postales. La ville estelle condamnée à devenir un musée à ciel ouvert, centré sur sa splendeur patrimoniale ? Ou peut-elle se redéployer, se muer en capitale du XXIe siècle et se projeter dans un nouvel imaginaire grand parisien ? Amoureuse des mégapoles et nouvelle flâneuse de notre post-modernité, Régine Robin revisite Paris à l'aune de cette incertitude. Le Belleville populaire de son enfance, inventorié par Georges Perec, n'existe plus depuis longtemps. Il n'était pas vraiment joli, reste un peu de mélancolie. Le quartier où elle habite, près de la gare Montparnasse, à l'ombre de la tour, a été métamorphosé dans les années 1960. On le dit moche, pour elle qui l'arpente, il a son atmosphère, sa poésie, comme les nouveaux espaces, du côté de Bercy ou de la Bibliothèque de France. Foin de nostalgie donc, de "c'était mieux avant", comme si on ne pouvait choisir qu'entre l'image carte-postale d'autrefois et les quartiers-villages pour bobos qui se jouent la comédie de "l'authenticité". Ses déambulations nous mènent au delà du périphérique, découvrant ce qui palpite derrière cette frontière, dans ces banlieues malaimées de la petite et de la grande couronne, où vivent 10 millions d'habitants et où des mondes se rencontrent. Les parcours insolites auxquels elle nous invite croisent aussi la littérature et le cinéma. Dans ses pas, et ceux des architectes, des artistes, des écrivains avec lesquels elle chemine, on prend le pari d'un Grand Paris, avec des rêves à sa mesure.

01/2014

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Poésie

L'amer du sud. Petite suite sarde, Edition bilingue français-italien

Préface de Giacomo Casti (extrait) : "Les poèmes de Thierry Renard et de Dimitri Porcu sont un voyage en mer en temps de paix, avant que la prochaine guerre n'éclate, un temps au présent rempli de mémoire, de relations et de musicalité. Ce sont des abîmes d'affections, d'esprits bienveillants, de fantômes malins et d'objets non identifiés. Leur voyage tourne autour de la Sardaigne, leur voyage, c'est la Sardaigne, une Sardaigne rythmique, nostalgique, utopique, beat, jazz, accueillante, primitive, barbare, préservée. Leur Sardaigne n'existe pas, car si elle existait vraiment ce serait trop beau, une Sardaigne à laquelle nous devons aspirer, leur île perdue et retrouvée, nous devons et devrons nous acharner longtemps pour pouvoir la vivre comme l'ont vécue nos aèdes ; mais la poésie sert justement à cela : nous faire voir les lieux de notre quotidien, avec des yeux nouveaux". Pendant le mois d'août 2018, Dimitri Porcu et Thierry Renard ont écrit sept poèmes chacun dont le thème principal est la Sardaigne. Ces poèmes, réunis dans ce livre, annoncent un autre futur, plus sonore et, donc, plus musical. Poésie fraternelle, poésie sauvage, mêlant à chaque vers, presque, intuition et improvisation. Ce duo de vers est aussi à l'origine du spectacle dont le titre est emprunté au recueil. L'AMER DU SUD - DUO POETIQUE ET MUSICAL L'Amer du Sud est l'aboutissement d'une recherche sur le fil raide de la composition contemporaine et de l'improvisation ouverte à tous les risques. Cette création nous dit l'âme commune, indomptable et déchirée, du poète Thierry Renard et du musicien Dimitri Porcu. Ce spectacle est aussi une manière d'hommage à la "Méditerrannée" , mer intérieure, mer pourtant ouverte à tous les vents, et à quelques-unes de ses voix disparues ou de ses figures tutélaires : Antonio Gramsci, Albert Camus, Cesare Pavese, Pier Paolo Pasolini, Sergio Atzeni et, plus près de nous, Marc Porcu. Dimitri Porcu : voix, clarinette, saxophone, mélodica, guimbarde et autres instruments insolites. Thierry Renard : voix

03/2019

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Captain speaking. Inventaire malicieux à l'usage du passager inquiet (ou pas)

Inventaire malicieux à l’usage du passager inquiet Pour quelle raison embarque-t-on toujours dans un avion par le côté gauche ? Savez-vous qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter lorsque vous voyez à travers le hublot une épaisse fumée s’échapper de l’aile ? Pourquoi votre déodorant se répand-il toujours au fond de votre trousse de toilette au moment de l’atterrissage ? Et que signifie cette phrase vaguement inquiétante qui marque le début de chaque vol : «Armez les toboggans» ? Mêlant informations utiles et insolites, statistiques (presque) rassurantes et anecdotes espiègles glanées par un commandant de bord pendant 25 ans, cet abécédaire ludique s’adresse à tous les curieux, mais aussi à tous ceux qui restent circonspects à l’idée de prendre l’avion. Extraits choisis : M comme Médecin : Il y a toujours un médecin à bord. Sont-ils organisés entre eux pour que cette affirmation soit juste ? Le fait est qu’à chaque fois qu’un passager fait un malaise et qu’une hôtesse prend le micro pour demander «Y a-t-il un médecin à bord ?», quelqu’un se lève. La question «Y a-t-il un pilote à bord ?» est réservée aux films à l’humour décapant. S comme Scratch : L’avion y s’est scratché est une désolante déformation d’un anglicisme évoquant un accident aérien. On dit crash et se crasher, un point c’est tout. Et on évite surtout d’en arriver là : l’entrée Statistiques est là pour en témoigner. T comme Traînées dans le ciel : On peut quelquefois observer en levant la tête deux avions qui semblent à proximité, dont l’un dégage une traînée et pas l’autre. Il faut alors en déduire qu’ils ne sont pas à la même altitude. Et ça tombe bien parce que, vu du jardin, ils allaient droit l’un vers l’autre.

05/2016